Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d'État à la Citoyenneté et à la Ville, est l'invitée du Face à Face sur BFMTV et RMC.
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00:00 Non, c'est plutôt le droit du sol.
00:02 Le droit du sol, il faudra une réforme constitutionnelle déjà pour avoir le modifié.
00:06 - En français c'est le droit du son.
00:07 - Non, c'est le droit du sol qui va être modifié.
00:09 Pourquoi ? Parce qu'à Mayotte, des drames humains arrivent,
00:12 et vous en avez parlé hier, je vous ai écouté,
00:15 ces fameuses petites embarcations qui s'appellent des kouassas,
00:18 sur lesquelles les femmes viennent accoucher,
00:20 qui viennent notamment en grande majorité des comores,
00:23 pour accoucher dans des conditions catastrophiques,
00:25 tout ça pour que leur enfant puisse être maoré, donc français.
00:28 Donc notre département, le département de Mayotte,
00:31 subit une vague d'immigration illégale, irrégulière, féroce,
00:36 et où les maorais n'en peuvent plus.
00:38 C'est pour ça que le ministre de l'Intérieur s'est déplacé ce week-end,
00:41 en urgence, dans ce climat tout à fait insurrectionnel.
00:43 Et il était temps, à mon avis, de prendre une mesure forte,
00:46 pour répondre à une demande.
00:47 Vous savez, il ne faut jamais avoir mis ses pieds là-bas, à Mayotte,
00:50 et savoir ce que nos concitoyens maorais vivent à cause de cette immigration,
00:55 justement, qui est poussée par ce fameux droit du sol.
00:57 Vous naissez à Mayotte, vous devenez français,
01:00 et du coup, c'est un point d'arrêt, je pense, nécessaire à cette vague d'immigration illégale,
01:07 et aussi avec des situations humaines.
01:09 Vous savez, je pense à ces femmes, je vous en parlais,
01:11 qui accouchent dans des conditions catastrophiques,
01:13 je pense qu'il était temps de revenir quand même sur cette mesure.
01:16 - Je précise, droit du sol qui avait été largement modifié en 2018, est durci.
01:19 Est-ce que l'expression "droit du sang" vous dérange ?
01:21 Vous me dites "ça reste du droit du sol".
01:23 - Non, écoutez, moi, il n'y a rien qui me dérange.
01:24 Ce qui me dérange, c'est de voir nos compatriotes souffrir.
01:27 Ça, ça me dérange.
01:28 Les mots ne me dérangent pas.
01:29 Les mots, M-O-T-S, ne me dérangent pas.
01:31 Mais les mots M-A-U-X me dérangent.
01:33 Oui, les mots de ce que vivent nos concitoyens là-bas, ça me dérange.