Brigitte Lahaie - Emission du 31 mars

  • l’année dernière
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##BRIGITTE_LAHAIE-2023-03-31##
Transcript
00:00:00 14h16, Brigitte Lae, Sud Radio.
00:00:04 Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces deux heures et nous sommes sur Sud Radio.
00:00:09 Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi.
00:00:11 Bon, je crois que si vous êtes fidèles à cette émission, vous savez sans nul doute de quoi on parle et même qui est mon invité aujourd'hui.
00:00:18 Bien sûr, vous l'avez reconnu, c'est Michel Audoul qui va nous tenir compagnie durant ces deux heures et vous allez pouvoir faire parler votre corps afin de libérer des mots qui vous empêchent de profiter pleinement de la vie.
00:00:32 Eh oui, écouter son corps, c'est prendre soin de soi, c'est sans doute prendre en main aussi sa santé.
00:00:38 Donc Michel Audoul, dans un instant, va revenir sur toute la symbolique du corps humain parce que, par exemple, ça ne signifie pas la même chose de se faire une entorse à la cheville droite qu'une entorse au poignet gauche, par exemple.
00:00:51 Et il nous dira justement pourquoi.
00:00:53 Ensuite, puisque dans cette émission on parle surtout des relations affectives, peut-être qu'il est intéressant de remarquer quand on a mal quelque part, si ce n'est pas un indice, qu'il y a peut-être quelque chose qui ne fonctionne plus très bien dans notre relation.
00:01:06 Je pense quand même qu'écouter les messages du corps, ça permet d'avancer dans une bonne direction, en tout cas dans une direction qui nous convient.
00:01:14 Et que quand on a mal quelque part, peut-être que c'est un signe qu'il y a quelque chose à comprendre.
00:01:19 Bref, en tout cas, vous pouvez nous rejoindre pour témoigner, pour poser vos questions.
00:01:22 Vous connaissez notre numéro 0 826 300 300.
00:01:26 Bonjour Michel Audoul.
00:01:27 Bonjour Brigitte.
00:01:28 Eh oui, dis-moi où tu as mal, je te dirais pourquoi c'est devenu un best-seller, c'est traduit dans je ne sais même plus combien de langues.
00:01:35 Moi non plus.
00:01:36 C'est ça le succès, c'est qu'on ne compte plus. Au début on encadre.
00:01:41 Oui, on les encadre, on les enfile et puis après on ne sait plus où on les a mis.
00:01:45 Oui, et je suis le premier très agréablement surpris et toujours autant touché quand des pays étrangers demandent à pouvoir éditer le livre ou quand chaque fois que ma maison d'édition, Albin Michel, me propose une réédition, etc.
00:02:06 Je suis toujours très... parce que ça veut dire quoi ? Il a 30 ans ce livre.
00:02:10 Donc ce n'est pas quelque chose de tout jeune, etc.
00:02:14 Et c'est vrai que le caractère qui était le sien, qui était un caractère précurseur, on aurait pu dire voilà, une fois que la chose est posée, c'est terminé.
00:02:22 Mais non, c'est-à-dire que ce que je constate encore aujourd'hui, c'est qu'il y a toujours, toujours autant de gens qui s'interrogent, qui recherchent, qui trouvent des réponses.
00:02:31 Peut-être plus même, je crois. Enfin, il me semble, alors peut-être que je suis...
00:02:34 La désespérance créée par le monde extérieur amène à retourner à soi et à partir de ce moment-là, évidemment, à reprendre conscience de ce qu'il se passe.
00:02:42 C'est vrai que ça fait plusieurs fois que j'ai la migraine, que j'ai du mal à m'endormir, que j'ai des tensions au niveau du dos, que je digère mal, etc.
00:02:49 Alors, une fois que j'ai balayé la question qui est la question biomécanique de base et qui est ma capacité à faire taire le symptôme éventuellement,
00:02:58 peut-être que je peux après m'interroger sur y a-t-il quelque chose à comprendre.
00:03:02 Et je crois que la force qu'il y a peut-être dans cet ouvrage, c'est qu'on n'est pas dans la pensée magique,
00:03:06 c'est-à-dire qu'on n'est pas dans le système des solutions de base que si t'as mal ici, c'est ça, t'as qu'à faire ça, t'as qu'à ceci.
00:03:13 Non, non, on n'est pas du tout dans cette logique-là.
00:03:15 On est dans une logique dans laquelle l'idée même que le corps puisse nous exprimer quelque chose est en fait une interpellation à nous-mêmes,
00:03:23 est une reprise de responsabilité sur nous-mêmes.
00:03:26 Qu'est-ce qui se passe et qu'est-ce que je fais dans ma vie qui en ce moment me met mal ?
00:03:30 Je trouve, et je vais faire la comparaison et je pense que vous serez d'accord, Michel Odulle,
00:03:33 en fait c'est un langage que vous donnez à celui, au lecteur, et c'était lui de décoder, il a l'alphabet et puis après...
00:03:43 De placer son histoire dans ce cadre-là.
00:03:45 Exactement. Et justement je voulais évoquer ce livre que je viens de recevoir qui est formidable,
00:03:50 vous savez que je fais de l'astrologie, Michel Odulle, ça s'appelle "Le livre du feu", c'est aux éditions Jouvent,
00:03:56 c'est un américain qui a écrit ce livre, Stephen Forrest, et ce que je trouve très intéressant,
00:04:02 c'est un livre d'astrologie donc ça n'intéressera que ceux qui font un peu d'astrologie,
00:04:06 assez grand public quand même, mais qui serait peut-être plus difficile pour ceux qui n'en font pas,
00:04:12 et ce que je trouve intéressant, et c'est pour ça que j'en parle avec vous aujourd'hui, ce livre du feu,
00:04:17 donc il parle des trois signes de feu dont le vôtre, le bélier, Michel Odulle,
00:04:22 il parle aussi des trois planètes feu, et il montre bien à quel point le feu qu'on a dans son thème,
00:04:30 c'est notre énergie vitale, c'est ce qui va nous permettre de dépasser les épreuves,
00:04:34 c'est ce qui va nous permettre de grandir, c'est ce qui va nous permettre d'avoir le courage d'avancer.
00:04:38 Et je trouve que quelque part ça rejoint un peu le Tchiatsu, que vous avez créé l'Institut français de Tchiatsu,
00:04:45 c'est que finalement quand on va voir un praticien de Tchiatsu, qu'est-ce qu'il fait ?
00:04:50 Il nous permet de renouer avec notre énergie vitale, non ?
00:04:53 Voilà, il relance des flux, il reconnecte à son potentiel vital, il réénergétise,
00:04:59 non pas à travers le fait d'apporter une énergie extérieure,
00:05:02 mais simplement en permettant à des flux qui stagnent à certains endroits sans doute,
00:05:06 de se remettre correctement en route, et à partir de ce moment-là,
00:05:09 la vie a un principe majeur qui est le principe homéostasique,
00:05:12 le but de la vie c'est de chercher l'équilibre,
00:05:15 et donc à partir du moment où nous avons pu restaurer ces circulations de la vie à l'intérieur de nous,
00:05:20 des équilibres se font, tant sur le plan physique que psychique,
00:05:23 et on est dans un vrai langage de potentialité,
00:05:26 on est dans un langage dans lequel la tension ou la douleur n'est pas destinée à nous embêter ou à nous faire mal,
00:05:31 mais c'est un petit peu comme un enfant qui a l'impression qu'on ne s'occupe pas de lui
00:05:35 et qui va faire des bêtises pour attirer l'attention,
00:05:38 il y a quelque chose en nous qui tire une sonnette d'alarme,
00:05:41 qui envoie un signal qui est destiné à quoi ?
00:05:44 Qui est destiné ni à nous critiquer, ni à nous punir, ni à nous dire
00:05:47 "Attends, là, la façon dont tu avances c'est peut-être un peu rapide ou un peu brutale,
00:05:51 ou la direction que tu as prise n'est peut-être pas la bonne,
00:05:54 et c'est à nous après de rectifier le tir",
00:05:57 et on est dans une vraie communication à soi, on est dans un vrai langage de soi.
00:06:00 Parce qu'il y a toujours quelque chose en nous qui essaye de le faire,
00:06:03 on le connaît ça, vous parliez tout à l'heure,
00:06:06 nous évoquions des questions à travers la psychanalyse,
00:06:09 à travers la psychologie jungienne, ou tous les grands travaux de la psychologie,
00:06:12 qui montrent qu'à un moment donné, il y a quelque chose qui essaye de communiquer avec nous
00:06:15 qui s'appelle l'inconscient.
00:06:18 Et comme dans le temps conscient, notre moi bloque les choses,
00:06:21 et parce qu'il a à gérer le quotidien et tout ce qui est le manifesté,
00:06:24 il y a une phase pendant laquelle il peut le faire, qui est la phase nocturne.
00:06:27 Le moi est débrayé, à partir de ce moment-là, par le rêve, un certain nombre de signaux,
00:06:30 quelque chose en nous nous envoie des messages.
00:06:33 Et ces messages sont parfois plus ou moins codés.
00:06:36 Et on peut voir que ce système fonctionne aussi à travers le corps.
00:06:39 Quelque chose au plus profond de nous-mêmes, à un moment donné aussi,
00:06:42 nous envoie des signaux et des messages qui peuvent être codés,
00:06:45 et c'est cette fameuse grille qui est intéressante d'avoir,
00:06:48 à travers vraiment une économie très basique et simple,
00:06:51 à nouveau pas de pensée magique, mais qui est de dire que si mon estomac me sert
00:06:54 à digérer la matière dont je me nourris,
00:06:57 peut-être bien qu'il y a quelque chose en moi sur le plan psychique
00:07:00 qui me sert à gérer la matière dont je me nourris
00:07:03 psychiquement et intellectuellement.
00:07:06 C'est là où on va comprendre que la personne qui mange 3 midis
00:07:09 va mal réfléchir l'après-midi, parce qu'il y a un transfert d'énergie
00:07:12 vers la structure physique, ou que l'homme d'affaires
00:07:15 qui passe sa vie à ne traiter que des affaires va finir par se déclencher
00:07:18 un ulcère à l'estomac, parce qu'il y a un transfert d'énergie
00:07:21 qui se fait que vers le champ psychique. Et ainsi de suite,
00:07:24 il y a toute une espèce de cartographie qui va nous permettre de mieux être
00:07:27 en lien avec nous-mêmes et de mieux communiquer avec ce premier être
00:07:30 qui peut nous sembler intéressant, qui est nous-mêmes.
00:07:33 - Justement, dans l'introduction, j'évoquais le fait
00:07:36 que quand on est dans une relation affective,
00:07:39 puisque c'est quand même la base de cette émission,
00:07:42 peut-être que quand notre relation affective
00:07:45 va moins bien, il y a des signes qui peuvent nous laisser
00:07:48 penser à travers le corps, que peut-être
00:07:51 il est temps de comprendre, pas forcément de quitter l'autre,
00:07:54 mais en tout cas de refaire un bilan
00:07:57 de son couple et de communiquer ? - C'est extrêmement précis,
00:08:00 parce qu'en fonction de la zone corporelle, le message va être clair.
00:08:03 Si ça me déclenche des migraines, c'est peut-être
00:08:06 que ce qui se passe en ce moment avec l'autre me prend un peu la tête.
00:08:09 Si je voulais faire de façon simpliste. - Oui, bien sûr.
00:08:12 - Mais si chaque vendredi soir, quand j'arrive à la maison et que je sais
00:08:15 que je vais passer un week-end entier avec mon conjoint, et que le vendredi soir
00:08:18 commence à émerger quelques tensions dorsales, quelques migraines,
00:08:21 quelques difficultés au sommeil ou quelques nausées, il y a sans doute
00:08:24 quelque chose que je mets en lien. Si en revanche, la tension
00:08:27 va se manifester sur le fait que
00:08:30 j'ai des pannes, ou
00:08:33 le fait que je n'ai plus d'envie véritable,
00:08:36 etc., ça va sans doute aussi parler de quelque chose
00:08:39 et d'un niveau précis de la relation. - Et ce qui est intéressant aussi
00:08:42 à comprendre, c'est que quand une relation va moins bien,
00:08:45 il peut y avoir de la colère, il peut y avoir de la tristesse...
00:08:48 - Le type d'émotion va définir le type de pathologie.
00:08:51 - Et ça va définir plutôt un mal,
00:08:54 une difficulté à respirer... - Une étape inflammatoire...
00:08:57 Absolument, de l'acidité sur le terrain,
00:09:00 etc., et qu'on peut retrouver ça dans les problématiques de fertilité
00:09:03 ou d'infertilité, de puissance, d'impuissance, de frigidité,
00:09:06 qu'on va retrouver dans tout un tas de manifestations corporelles
00:09:09 qui vont parler de ce qui se passe dans le couple réel
00:09:12 et le couple externe, mais aussi parfois de temps en temps dans le couple interne.
00:09:15 C'est-à-dire qu'à l'intérieur de nous-mêmes, il y a
00:09:18 une part féminine, Jung appelait ça l'anima,
00:09:21 il y a une part masculine, il appelait ça l'animus,
00:09:24 qui ont besoin de se réconcilier pour constituer l'être.
00:09:27 Nous avons parfois, nous, des phases de vie, des époques
00:09:30 ou des moments où nous sommes plutôt en tension dans une direction ou dans une autre.
00:09:33 Eh bien, sans doute que la latéralité du corps, droite ou gauche,
00:09:36 va à ce moment-là venir nous parler de quelque chose qui est en lien avec ça.
00:09:39 - Et alors, ce qui est très positif, puisqu'on va quand même essayer de donner un message positif,
00:09:42 Michel Oudoul, c'est que lorsqu'on comprend bien,
00:09:45 notamment si on a eu une grave maladie
00:09:48 ou un accident, parce que ça peut se traduire aussi par un accident,
00:09:51 notre inconscient il est malin,
00:09:54 - On a un comportement accidente au générique. - J'en sais quelque chose.
00:09:57 Eh bien, si on arrive à l'intégrer, à l'accepter
00:10:00 et à en faire quelque chose,
00:10:03 on évolue, quoi. - Non seulement on évolue,
00:10:06 non seulement on évolue, mais on va mieux. C'est-à-dire que ce qui est très troublant,
00:10:09 et à nouveau, j'insiste là-dessus, on n'est pas dans la pensée magique,
00:10:12 mais à partir du moment où je comprends ce qui m'arrive.
00:10:15 Vous n'imaginez pas le nombre de personnes qui ont téléphoné pour prendre un rendez-vous
00:10:18 parce qu'ils avaient une douleur. Quand ils ont raccroché, ça allait déjà mieux.
00:10:21 La douleur était moins forte. Il se passe un phénomène à l'intérieur du corps.
00:10:24 Il y a des sécrétions d'hormones, il y a de l'ocytocine,
00:10:27 il y a de la sérotonine, il y a un certain nombre de neurotransmetteurs
00:10:30 qui vont générer un relâchement physique. Ça, c'est la première des choses.
00:10:33 La deuxième des choses, c'est que quand je comprends ce qui m'arrive,
00:10:36 la douleur et la raison que cette douleur a dans ma vie,
00:10:39 c'est ce qui va me poser les éléments fondamentaux
00:10:42 qui vont me faire accepter les changements qu'il faut que je mette en place
00:10:45 pour pas que ça se reproduise. Tant que la douleur que j'ai,
00:10:48 même si elle est induite par un de mes comportements,
00:10:51 je ne comprends pas ce lien-là, je n'ai aucune raison de changer mes comportements.
00:10:54 En revanche, quand ceux-ci vont être mis en ligne,
00:10:57 là je vais entendre le message faire quelque chose.
00:11:00 Et la troisième des choses, c'est que le fait d'avoir une perspective,
00:11:03 le fait d'avoir une issue, le fait de savoir qu'on va pouvoir être accompagné,
00:11:06 mais qu'aussi la chose n'est pas une fatalité de la vie
00:11:09 qui cherche à nous nuire, etc.
00:11:12 Mais que c'est un processus qui est un processus vivant,
00:11:15 c'est immuno-renforçant. C'est-à-dire qu'à l'intérieur de nous,
00:11:18 des systèmes biologiques...
00:11:21 C'est assez troublant de voir ça en consultation
00:11:24 quand vous avez un patient à qui vous amenez la question du sens.
00:11:27 Vous le voyez, il devient rouge, il transpire, il éclate de rire,
00:11:30 il pleure, il a des larmes, il a les épaules qui tombent.
00:11:33 C'est-à-dire qu'il y a tout un tas de réactions physiologiques
00:11:36 qui montrent que dans la biologie, la réponse à l'insight,
00:11:39 elle est claire et nette, et que ça va jusqu'au bout de ce principe-là.
00:11:42 Or, à l'intérieur de nous, qu'est-ce qui constitue
00:11:45 notre capacité à faire face aux situations de la vie,
00:11:48 quelle qu'elles soient ?
00:11:51 Ça s'appelle un système immunitaire qui existe tant sur le plan physique,
00:11:54 lui, il répond aux agressions du monde extérieur,
00:11:57 que sur le plan psychique, qui répond à un autre niveau d'agression,
00:12:00 mais qui aussi viennent du monde extérieur.
00:12:03 En n'oubliant jamais que le système immunitaire, son premier rôle,
00:12:06 c'est pas de lutter contre les microbes extérieurs,
00:12:09 c'est de faire le ménage à l'intérieur de nous.
00:12:12 - Eh bien, on va faire le ménage à l'intérieur de vous,
00:12:15 si vous en avez envie. En tout cas, vous nous appelez au 0 826 300 300.
00:12:18 C'est Frédéric qui est avec nous dans un instant.
00:12:21 - Michel Audoul est avec nous et nous évoquons
00:12:29 vos mots du corps. Bonjour Frédéric, merci de prendre la parole.
00:12:32 - Bonjour Brigitte, bonjour Michel.
00:12:35 - Bonjour.
00:12:38 - Alors, c'est vos genoux qui lâchent ?
00:12:41 - Oui, alors c'est à dire que
00:12:44 c'est mon genou qui un jour a lâché,
00:12:47 il y a à peu près 10 ans.
00:12:50 Et en fait, ça a été un premier lâchage
00:12:53 et j'ai mon genou à lâcher
00:12:56 en rentrant. Je suis un petit peu
00:12:59 émue, un peu stressée de parler.
00:13:02 - C'est pas grave, prenez le temps et on vous écoute
00:13:05 et tout ira bien.
00:13:08 - Une bonne journée, une très bonne journée de passé,
00:13:11 j'ai dansé avec mon fils et mon genou a lâché.
00:13:14 J'ai dansé un petit rock un soir, tranquillement.
00:13:17 - Donc rien de réellement violent qui justifie
00:13:20 que le genou lâche, on est bien d'accord ?
00:13:23 - Justement, aucune violence, rien.
00:13:26 Et le lendemain, je me suis vraiment aperçue que je ne pouvais plus du tout
00:13:29 le plier, plus du tout marcher.
00:13:32 Et on m'a dit que c'était les ligaments croisés.
00:13:35 Donc de ça, je me suis fait opérer
00:13:38 des ligaments croisés, les mois
00:13:41 qui ont suivi. Au début, on n'a pas voulu m'opérer tout de suite
00:13:44 parce que j'arrivais sur 40 ans et ils ne voulaient pas trop
00:13:47 m'opérer. Et puis au final, j'ai été opéré.
00:13:50 Et puis après cette opération qui s'est bien passée,
00:13:53 malheureusement, il y a eu un syndrome cyclope.
00:13:56 Alors moi, je ne connaissais absolument pas ça.
00:13:59 - Moi non plus.
00:14:02 - Alors peut-être que Michel connaît un syndrome cyclope,
00:14:05 c'est quelque chose de fibreux qui se met
00:14:08 et qui empêche au genou de guérir.
00:14:11 - C'est une cicatrice qui a du mal à se faire.
00:14:14 - Voilà.
00:14:17 - Alors au début, ça avait beaucoup de mal à se guérir.
00:14:20 - Donc au début, on se dit "j'ai pas de chance" et puis tout doucement,
00:14:23 on se dit "peut-être quand même, il faut que j'écoute mon genou, non ?"
00:14:26 - Oui, bien sûr. Alors on me dit d'attendre
00:14:29 un petit peu, de ne pas forcément l'opérer.
00:14:32 Et puis au final, on me dit "si, il faut quand même opérer, il faut nettoyer".
00:14:35 Donc on me fait un cure-tâche du genou
00:14:38 pour pouvoir un petit peu enlever tout ça.
00:14:41 Et de là, ça va quand même beaucoup mieux. Opération très douloureuse.
00:14:44 - C'est le genou droit ou gauche ? Vous ne nous avez toujours pas dit.
00:14:47 - J'allais demander si, madame, vous n'avez qu'un seul genou.
00:14:50 - Pardon, excusez-moi. C'est le genou... ça a pris beaucoup d'importance dans ma vie, malheureusement.
00:14:53 Ce genou, c'est le genou gauche.
00:14:56 - D'accord.
00:14:59 - C'est le genou gauche et de cette suite,
00:15:02 j'ai eu un cure-tâche et puis j'ai pu remarcher
00:15:05 un peu difficilement, mais j'ai quand même pu remarcher.
00:15:08 J'ai passé quelques mois
00:15:11 à la châtaignerette dans un centre.
00:15:14 - Et donc, aujourd'hui, vous en êtes où ?
00:15:17 - Alors, aujourd'hui, j'ai eu d'autres opérations
00:15:20 sur ce genou parce qu'en fait, au final, tout a lâché.
00:15:23 À un moment donné, tout a lâché en 2012.
00:15:26 - D'accord. Et aujourd'hui, vous en êtes où ?
00:15:29 - Ah, pardon. Aujourd'hui, j'ai une tendinite...
00:15:32 En fait, je suis un peu cassée partout. J'ai des tendinites
00:15:35 à droite et à gauche des cuisses, fessiers.
00:15:38 Et j'ai une fracture de fatigue à la jambe
00:15:41 où mon genou a été opéré. Je l'ai eue en 2019,
00:15:44 la fracture de fatigue, et là, j'ai encore
00:15:47 une autre fracture de fatigue. Donc du coup, là, je suis arrêtée.
00:15:50 J'ai fait aujourd'hui, par exemple, des ongles de choc.
00:15:53 Je fais de la kiné. Parce qu'en fait,
00:15:56 je me casse un petit peu de partout. Alors, j'ai lu
00:15:59 de nombreux ouvrages. J'ai lu votre livre, Michel.
00:16:02 J'ai lu votre livre. Je ne comprends pas tout, mais les mots
00:16:05 ont effectivement un sens. Je pense qu'il y a des choses que je n'avais pas forcément lâchées
00:16:08 à un moment donné. - Et alors, qu'est-ce que vous avez compris, déjà ?
00:16:11 - Je pense que c'était un problème par rapport
00:16:14 à mon père, au décès de mon père, qui a mal été géré.
00:16:17 Quelque chose que je n'avais pas envie de lâcher
00:16:20 ou que je ne voulais pas lâcher ou que je n'arrivais pas à lâcher.
00:16:23 - Ce n'est pas obligatoirement lâcher. C'est plutôt...
00:16:26 Le genou, c'est l'articulation de la flexion.
00:16:29 Donc, c'est l'articulation qui plie. Donc, éventuellement, oui,
00:16:32 il lâche, mais c'est surtout l'articulation de l'acceptation.
00:16:35 C'est vraiment le sens profond de l'acceptation,
00:16:38 de la soumission à ce qui est, et de la soumission dans son sens,
00:16:41 non pas négatif, mais dans son sens le plus noble. C'est-à-dire,
00:16:44 on se met à genoux devant la statue de son Dieu,
00:16:47 on se met à genoux devant son Seigneur. On est dans une espèce d'allégeance
00:16:50 à ce qui est. Et...
00:16:53 A priori, donc, vous avez déjà constitué un premier lien
00:16:56 parce qu'effectivement, avec ce genou gauche, j'allais vous demander de me parler
00:16:59 de l'homme, où est-ce qu'il était là-dedans. Ça vous est quand même arrivé
00:17:02 à un moment donné où vous étiez avec votre fils.
00:17:05 Il y a une vraie place qui est là-dedans. S'il y a une fibrose qui s'est installée derrière,
00:17:08 c'est qu'il y a eu une difficulté à cicatriser.
00:17:11 Si c'est sur les croisés... C'était les croisés internes qui ont lâché ?
00:17:14 Alors, au début, ça a été les croisés internes, puis après, il y a eu...
00:17:17 Les deux ont lâché. Après, j'ai eu un tiroir.
00:17:20 Donc, en fait, ma dernière opération...
00:17:23 J'avais plus du tout... En fait, j'avais plus rien.
00:17:26 Mais si vous voulez, je crois que votre genou vous disait
00:17:29 extrêmement clairement, effectivement, qu'il y avait sans doute
00:17:32 quelque chose qui avait besoin d'être cicatrisé
00:17:35 et que peut-être, ça pouvait être associable
00:17:38 effectivement pour vous à la disparition du père,
00:17:41 qui n'a pas été acceptée, qui n'a pas été avérée,
00:17:44 ou pour laquelle il y a un sentiment ou quelque chose
00:17:47 qui a été pensé ou ressenti, qui est inavouable de votre part.
00:17:50 Oui, ça pouvait être aussi, peut-être aussi
00:17:53 la relation avec le père de mon fils, qui n'était plus là à ce moment-là.
00:17:56 J'allais y venir. Voilà. Je pense que ça avait lieu aussi.
00:17:59 Ça avait lieu et ça avait d'autant plus lieu.
00:18:02 J'allais vous interroger avant d'arriver directement là-dessus
00:18:05 sur le fait que cette douleur au genou, il n'y avait pas eu des signes
00:18:08 avant-coureurs au niveau de la hanche avant et au niveau du bassin ?
00:18:11 Alors, effectivement, j'avais été voir... J'avais une malle au genou
00:18:14 à un moment donné et j'avais été voir quelqu'un.
00:18:17 Je disais, j'ai mal au genou, j'ai l'impression
00:18:20 qu'il va s'arracher. J'avais des sensations bizarres.
00:18:23 Et ce monsieur m'avait dit, non, non, non, pas de souci.
00:18:26 C'était un médecin. Et en fait,
00:18:29 ça m'est revenu après, quand ça a lâché.
00:18:32 Effectivement, avant, j'avais eu... Mais il y a eu des fragilités
00:18:35 dans la famille. Donc, je ne sais pas si ça peut avoir lieu.
00:18:38 On sait quand même assez souvent que
00:18:41 l'endroit où ça casse,
00:18:44 c'est quand même pas par hasard. C'est souvent un endroit
00:18:47 qui peut-être est un peu fragilisé. - Voilà. Mais sachez
00:18:50 que le bassin et la hanche, c'est l'articulation fondamentale
00:18:53 qui peut se décoder à travers une idée
00:18:56 de fond qui est l'abandon et la trahison.
00:18:59 - Ah bah, oui. D'accord. L'abandon, oui.
00:19:02 Ça a été... Oui.
00:19:05 - Mais alors, ce qui est intéressant, Frédéric, c'est que là,
00:19:08 vous avez l'air de dire qu'il y a
00:19:11 tout qui lâche. Donc, il est peut-être temps
00:19:14 de vous poser et de...
00:19:17 - Ah, ben, ouais. - ...de penser à vous
00:19:20 et d'arrêter de continuer à lutter contre je ne sais quoi.
00:19:23 - Ah bah, oui. Là, complètement. Là, c'est...
00:19:26 Je pense que la vie a fait que j'ai été obligée
00:19:29 de continuer. Peut-être dans mon travail,
00:19:32 qui est un travail qui demande beaucoup...
00:19:35 qui demande de beaucoup bouger,
00:19:38 d'être beaucoup debout. Donc, moi, j'avais qu'une envie, c'était
00:19:41 de remarcher. Et en fait,
00:19:44 j'ai remarché. J'ai peut-être trop, trop remarché parce que
00:19:47 il y a deux ans, en allant... en m'octroyant des vacances,
00:19:50 je me suis cassé l'orteil
00:19:53 du pied droit.
00:19:56 - Et vous voyez, tout est déjà dit. C'est-à-dire que vous n'avez pas pris des vacances.
00:19:59 Vous vous êtes octroyé des vacances. Est-ce que vous vous rendez compte
00:20:02 de la profondeur de ce que vous êtes en train de dire ?
00:20:05 - Ben, je crois, oui, Frédéric.
00:20:08 Il est plus que temps de prendre soin de vous.
00:20:11 Et puis, maintenant, c'est l'orteil droit qui...
00:20:14 - Voilà. C'est-à-dire qu'il y a des structures osseuses qui s'en vont, qui se délitent.
00:20:17 Donc, il y a des structures de fond qui s'en vont et qui se délitent.
00:20:20 Je crois qu'il va falloir tourner la page sur les mémoires familiales.
00:20:23 Et je crois qu'il va falloir que vous regardiez en face, sans doute,
00:20:26 ce qui vous est venu à l'esprit quand votre père est décédé.
00:20:29 Et qui est sans doute une espèce
00:20:32 de cri gigantesque qui est venu de l'intérieur,
00:20:35 du style "Salaud, pourquoi tu m'abandonnes ?"
00:20:38 - Voilà. - Et il va falloir que vous dépassiez la culpabilité de ça
00:20:41 pour comprendre que c'est une réaction totalement saine et naturelle.
00:20:44 Et que vous n'avez donc pas à continuer à vous punir de ça.
00:20:47 Et que vous faites ce que vous avez à faire.
00:20:50 Vous élevez votre fils, vous développez votre vie.
00:20:53 Vous n'êtes pas là pour sauver le monde, vous êtes là pour vous occuper de vous.
00:20:56 - Merci Frédéric, en tout cas. Merci beaucoup.
00:20:59 On va continuer, bien sûr, avec vous, au 0826 300 300. N'hésitez pas à témoigner.
00:21:02 On fait une petite pause, on retrouve notre sexy news,
00:21:05 c'est Philippe Breneau aujourd'hui, et on va parler de censure,
00:21:08 de nouvelles censures, malheureusement.
00:21:11 - Brigitte Lahaye, Sud Radio,
00:21:14 c'est l'instant sexy news. - Eh bien, nous le retrouvons,
00:21:17 notre Philippe Breneau, vous nous avez manqué
00:21:20 depuis trois semaines. - Oui, Brigitte.
00:21:23 - Bonjour. - Deux semaines où je ne suis pas venu.
00:21:26 - Ah bah oui, ça fait trois semaines. - Ça fait trois semaines.
00:21:29 - Je voudrais vous faire parler
00:21:32 l'un des auteurs américains les plus importants,
00:21:35 dont vous ne connaissez pas forcément le nom, mais vous connaissez l'oeuvre,
00:21:38 Brett Easton Ellis, si, quand même.
00:21:41 C'est l'auteur de l'emblématique "American Psycho".
00:21:44 Il l'a écrit en 91, ça va donner en 2000 un film emblématique
00:21:47 de toute une génération.
00:21:50 Écoutez ce qu'il nous dit à propos de son nouveau roman
00:21:53 qu'il vient de publier. "Je me suis rendu compte
00:21:56 qu'un livre, un roman, est un rêve
00:21:59 qui exige d'être écrit exactement
00:22:02 comme vous tomberiez amoureux. Il devient
00:22:05 impossible de lui résister, vous ne pouvez rien faire.
00:22:08 C'est-à-dire qu'il n'est que d'écrire
00:22:11 au point de tout oublier d'autre
00:22:14 et ainsi naît le roman." - Le sujet ?
00:22:17 - Dans son dernier roman qui s'appelle "Les éclats" qui vient de sortir chez Robert Laffont
00:22:20 en France, il y a beaucoup de drogue,
00:22:23 de sexe. Or,
00:22:26 il vient d'être attaqué, taxé de racisme,
00:22:29 de sexisme. On lui reproche de ne pas avoir été relu
00:22:32 avant publication par une nouvelle catégorie que vous ne connaissez pas
00:22:35 qui sont les "sensitivity readers".
00:22:38 C'est-à-dire les relecteurs de sensibilité
00:22:41 ou de susceptibilité, on va voir comment le traduire en français,
00:22:44 pour déceler les passages
00:22:47 pouvant blesser telle ou telle catégorie
00:22:50 de la population. Certains lui ont reproché
00:22:53 que le casting des personnages, comme si quand on écrit
00:22:56 on fait un casting des personnages, il dit bien au contraire, c'est intéressant
00:22:59 "j'écris comme si je tombe amoureux, je réfléchis à rien
00:23:02 et je laisse venir". C'est ça qui va faire la
00:23:05 trame qui vient seule, d'ailleurs les personnages naissent.
00:23:08 Certains lui ont reproché que le casting des personnages
00:23:11 n'était pas assez diversifié dans leurs identités sexuelles
00:23:14 ou leurs orientations. Un peu comme on fait dans certaines séries,
00:23:17 il faut une proportion de toutes les orientations.
00:23:20 Ça devient de la cuisine, un peu de sel, un peu de poivre...
00:23:23 Et on lui demande si "American Psycho" pourrait être publié
00:23:26 aujourd'hui, il répond évidemment non. Car ce livre
00:23:29 ne passerait pas le filtre des "sensitivity readers",
00:23:32 ce filtre qui aujourd'hui castre une grande
00:23:35 part de la créativité. Beaucoup d'auteurs réfléchissent
00:23:38 avant de publier, et je dois dire,
00:23:41 quand j'ai lu ça, que moi-même j'ai personnellement réfléchi
00:23:44 il y a quelques années, en écrivant "L'incroyable histoire
00:23:47 du sexe" et avec ma dessinatrice, on a réfléchi à
00:23:50 certains passages, dix ans avant on ne l'aurait pas fait.
00:23:53 On s'est dit "Est-ce qu'on peut dire ça ?"
00:23:56 Et on a fait attention à certaines choses. Malheureusement,
00:23:59 mais on y est d'une certaine façon obligés.
00:24:02 Sur des passages de nos textes,
00:24:05 pouvant prêter le flanc, on y a pensé à des jugements
00:24:08 tels que "misogynie", "homophobie", "pédophilie".
00:24:11 Vous voyez bien, Brigitte, que certainement je porte ce type de
00:24:14 nom d'antivaleur. C'est-à-dire
00:24:17 altérant par la même la créativité.
00:24:20 Par exemple, vous avez la même chose qui se passe avec
00:24:23 J.K. Rowling, que vous connaissez, l'auteur de
00:24:26 Harry Potter, dans son dernier livre.
00:24:29 Elle parle d'un
00:24:32 tueur en série qui se déguise en femme pour
00:24:35 commettre ses crimes, blessure insupportable pour les trans.
00:24:38 Vous avez insulté
00:24:41 toutes les transvestites.
00:24:44 La communauté transidentitaire, oui.
00:24:47 Elle est accusée de transphobie et on veut
00:24:50 cancelliser son oeuvre, Harry Potter n'étant pas lui-même
00:24:53 suffisamment représentatif de la diversité des
00:24:56 sexualités. Alors il en va de même. J'ai trouvé quelque chose
00:24:59 d'assez étonnant, on est dans la même veine, avec de
00:25:02 nombreuses oeuvres littéraires et un nouveau
00:25:05 hashtag, le hashtag en anglais #DisruptText
00:25:08 La Disrupture, c'est un groupe
00:25:11 de professeurs américains qui recherchent dans les oeuvres
00:25:14 classiques ceux qui risquent heurter la sensibilité des jeunes
00:25:17 lecteurs. Il y a un certain nombre de tragédies de Shakespeare
00:25:20 qui sont mises à l'index. Et par exemple...
00:25:23 Les contes de Perrault ? Tu l'as dit complètement,
00:25:26 mais si, tout à fait vrai, un certain nombre de
00:25:29 contes qu'il faudrait réécrire.
00:25:32 Blanche-Neige et Les Sept Nains,
00:25:35 les personnes de petite taille se sont senties
00:25:38 extrêmement blessées. Le terme
00:25:41 identitaire, c'est la blessure.
00:25:44 Et un roman comme Gatsby, le Magnifique,
00:25:47 devrait être interdit. Apologie du Mal, Blanc
00:25:50 Dominateur, alors que c'est une
00:25:53 lecture, justement au contraire, un reportage
00:25:56 extraordinaire sur des personnalités
00:25:59 et c'est tout à fait critique même de
00:26:02 la personnalité. Les précautions que doit prendre un écrivain
00:26:05 aujourd'hui, à mon sens, altèrent sa pensée,
00:26:08 affadissent ses propos, limitent ses audaces
00:26:11 avec le risque de devoir
00:26:14 la littérature se limiter aux propos politiquement
00:26:17 ou nouvellement moralement acceptables.
00:26:20 Une nouvelle morale des réseaux sociaux et de la
00:26:23 woke culture est en train de s'imposer. Alors c'est à nous,
00:26:26 c'est à vous, auditeurs, aussi, de réagir.
00:26:29 Et il faut réagir rapidement parce que ça se met en place
00:26:32 et il y a beaucoup de gens qui n'osent pas répondre, qui n'osent pas dire.
00:26:35 Un peu comme si c'était des réalités, des vérités.
00:26:38 Car on voit apparaître cette nouvelle censure détachée
00:26:41 de toute connaissance, de toute culture et de réflexion
00:26:44 pour ne porter le message que
00:26:47 de l'émotion, c'est-à-dire de l'immédiateté, c'est-à-dire
00:26:50 sans la médiation de la réflexion.
00:26:53 L'émotion directe, c'est l'hystérie.
00:26:56 En tout cas, la réflexion est nécessaire à la compréhension de la nouvelle culture.
00:26:59 Vous savez que la semaine dernière, j'ai quelqu'un qui m'a dit qu'il
00:27:02 faudrait interdire Astérix parce que Falbala
00:27:05 elle est quand même vraiment la blonde idiote, etc.
00:27:08 Et nous sommes dans une époque
00:27:11 de pseudo-savonaroles qui, en plus,
00:27:14 malheureusement, n'ont pas la culture.
00:27:17 Et donc, partant de là, ne comprennent pas la plupart
00:27:20 du temps ce qu'ils jugent est critique.
00:27:23 Et donc, ils vont avoir du travail parce qu'il va falloir qu'ils s'attaquent à la mythologie
00:27:26 gréco-romaine.
00:27:29 Et notamment dans l'Olympe,
00:27:32 c'est quand même une gigantesque partouze.
00:27:35 Et donc, il va falloir régler des choses là-dedans parce que c'est pas du tout
00:27:38 correct. C'est-à-dire que ne pas comprendre
00:27:41 que derrière le mythe, on ne parle pas de la réalité horizontale
00:27:44 et du quotidien des individus, mais de ce qui se passe en interne
00:27:47 dans la manière avec laquelle un individu se construit.
00:27:50 Et qu'à l'intérieur de nous, bien oui, au plus profond de nous-mêmes,
00:27:53 il y a des relations qui sont des relations
00:27:56 de conflits, de tensions, de forces, d'amour,
00:27:59 de réflexes, etc. - Non mais, c'est-à-dire qu'on veut
00:28:02 que tout soit lisse.
00:28:05 D'ailleurs, c'est comme le principe
00:28:08 de précaution. On voudrait que plus personne ne soit blessé par quoi que ce soit.
00:28:11 - C'est ça. C'est la guerre zéro mort
00:28:14 qui avait été cherchée en Irak.
00:28:17 Ils voulaient arriver à une guerre où il n'y avait pas de...
00:28:20 - Non, non, mais c'est-à-dire qu'on va vivre... Moi, je pense qu'il faut qu'on vive en
00:28:23 bocal. Comme ça, on risque rien. On risque plus d'être blessés
00:28:26 les uns aux autres. Et puis, on se rencontre
00:28:29 plus. Comme ça, ça ira bien. - Je crois qu'il faut
00:28:32 espérer. D'abord, il y a du bon dans tous les mouvements.
00:28:35 - C'est quand même une minorité qui remonte avec ça.
00:28:38 - Mais qui, aujourd'hui, terrorise
00:28:41 une part des gens qui savent pas quoi en penser.
00:28:44 Et comme les autres n'osent pas parler
00:28:47 parce que ceux que je dis, je sais très bien que je vais me faire attaquer.
00:28:50 - La majorité silencieuse, il faudrait qu'elle se réveille.
00:28:53 Réveillez-vous, ceux qui vous écoutez. - Alors, on peut espérer une chose, Brigitte.
00:28:56 C'est que, il me semble, d'abord, il y a quelque chose de bon
00:28:59 dans tout un tas de choses qui sont un petit peu radicales
00:29:02 et qui font vraiment bouger la société. OK. On peut espérer
00:29:05 que les hashtags ont permis des tas de choses.
00:29:08 - C'est sûr. - Ça fait moins de 5 ans, vous avez 5-6 ans maintenant.
00:29:11 On peut espérer que dans les quelques années
00:29:14 qui suivent, il y ait un retour vers de la réflexion
00:29:17 qui nécessite un temps long, qui nécessite
00:29:20 d'avoir du recul, alors qu'on est, depuis 5 ans,
00:29:23 complètement dans l'émotion. Et moi, je crois qu'on peut espérer
00:29:26 revenir à une réflexion
00:29:29 qui est la caractéristique de l'humain. C'est pas l'émotion.
00:29:32 - Oui, mais là où je suis moins positive que vous, Philippe Bronnon, j'espère que vous avez raison,
00:29:35 c'est que j'ai encore fait une émission mercredi
00:29:38 sur l'éducation avec Didier Pleu et on voit quand même
00:29:41 de plus en plus des parents qui éduquent avec
00:29:44 de l'émotion et plus du tout de frustration
00:29:47 et d'autorité verticale.
00:29:50 Et donc, on a des adultes qui sont des enfants et qui sont donc uniquement
00:29:53 dans l'émotion. Et moi, c'est pour ça que je suis pas aussi
00:29:56 positif que vous, mais c'est ma nature d'être
00:29:59 positive, donc je vais être d'accord.
00:30:02 - Oui, mais vous savez, la composante qui va réguler
00:30:05 tout ça, qui est toujours celle qui a toujours tout régulé dans notre
00:30:08 univers, s'appelle le temps. Et donc là, nous avons eu
00:30:11 un balancier qui à un moment donné a été envoyé dans une direction
00:30:14 qui était un peu loin. On est en train de revenir avec une force égale
00:30:17 de l'autre côté et donc on est dans une époque
00:30:20 post-libertaire qui est devenue une époque qui est
00:30:23 carrément autoritaire et
00:30:26 castrante et frustrante. Je pense que le balancier va revenir au milieu
00:30:29 où des équilibres vont se retrouver. Ce sont les jeunes générations
00:30:32 qui de toute façon vont un peu payer plus que nous le prix de ça.
00:30:35 Et puis qui à un moment donné, justement,
00:30:38 parce que le prix va être élevé et exorbitant,
00:30:41 et qu'on va découvrir ce qu'il y a réellement derrière ça.
00:30:44 C'est-à-dire, des opinions particulières de quelques-uns,
00:30:47 les choses vont se réguler de par elles-mêmes.
00:30:50 Le problème, c'est qu'aujourd'hui, les systèmes qui sont les
00:30:53 systèmes puissants, qui s'appellent les réseaux sociaux ou les réseaux communicants
00:30:56 ou les médias, sont plutôt dans ce mouvement-là.
00:30:59 - Dans cette convalesce-là. - Parce que ça a un certain nombre de...
00:31:02 - Ça fait du buzz. - Voilà. - Donc on va réécrire les jeunes jeunes.
00:31:05 - Je crois qu'on est d'accord pour soutenir tout un tas
00:31:08 d'entités qu'on appelait des minorités
00:31:11 et qui, au contraire, n'étaient pas reconnues.
00:31:14 Mais le fait de reconnaître n'est pas le fait d'être terrorisé
00:31:17 par une présence, par exemple, aujourd'hui,
00:31:20 on ne parle presque plus, par exemple, d'homophobie,
00:31:23 ni sous transphobie. C'est-à-dire qu'en définitive,
00:31:26 plus c'est minoritaire, plus il faudrait être
00:31:29 dans une sorte de reconnaissance totale.
00:31:32 Moi, je crois qu'il y a une reconnaissance de toutes les orientations
00:31:35 et les identités, mais par contre, arrêtons le terrorisme
00:31:38 de quelques-uns qui voudraient imposer
00:31:41 une nouvelle morale qui n'a pas lieu d'être.
00:31:44 - Évidemment. Moi, je m'en fous, mon prochain roman, c'est une jument qui parle, donc je risque rien.
00:31:47 - C'est une jument ? - Oui, ça va. Je m'en sors bien.
00:31:50 - Je vais le lire.
00:31:53 - En tout cas, merci beaucoup, Philippe Breneau, et je vous invite vraiment
00:31:56 à découvrir cette bande dessinée "L'incroyable histoire du sexe"
00:31:59 qui est aux éditions Les Arènes,
00:32:02 qui est vraiment formidable et qui nous montre bien
00:32:05 toute la diversité de la sexualité depuis la nuit des temps
00:32:08 et qu'il faut continuer à pouvoir rester
00:32:11 dans cette diversité, évidemment.
00:32:14 Merci beaucoup, Philippe Breneau. - A bientôt.
00:32:17 - On continue avec Eléa, qui va répondre à trois questions intimes
00:32:20 et qui pourra en poser une après à Michel Oudoul.
00:32:23 Bonjour, Eléa. - Bonjour.
00:32:26 Bonjour, Michel et bonjour, Brigitte. - Bonjour.
00:32:29 - Merci d'être avec nous. Alors, première question.
00:32:32 Quelle serait la partie de votre corps qui est la plus fragile ?
00:32:35 Eléa ? - Le cou.
00:32:38 - Le cou ? C'est le chakra de la communication, là.
00:32:41 - Ah bon ?
00:32:44 Ça veut dire quoi ? Vous avez souvent mal à la gorge ?
00:32:47 - Oui, ça tombe souvent sur... En fait, toute petite, j'ai eu
00:32:50 une maladie qui est tombée, suite à une angine,
00:32:53 une maladie qui est tombée sur les reins. Et donc, après,
00:32:56 toute ma vie, on m'a dit "Attention, protège ton cou."
00:32:59 Donc je mets toujours des écharpes et des hôtesses de l'air.
00:33:02 Donc je mets toujours le petit foulard de l'hôtesse de l'air.
00:33:05 - D'accord. Très bien. Deuxième question.
00:33:08 Est-ce que vous gardez un bon souvenir de votre première fois ?
00:33:11 - Oui.
00:33:14 Oui, oui. C'est pas les meilleurs.
00:33:17 - Silence. - Non, non, mais c'est bien.
00:33:20 - J'ai cherché... C'était avec qui ?
00:33:23 - C'est agréable pour lui.
00:33:26 - Non, non, c'était pas...
00:33:29 C'était pas spécialement... Parce que j'ai failli
00:33:32 l'avoir une première fois, que j'ai refusé. - Oui.
00:33:35 - Donc je la considère pas comme une première fois, évidemment. - Non, non, bien sûr.
00:33:38 Et du coup, ma première fois, c'est moi qui l'ai choisie.
00:33:41 J'étais danseuse et donc
00:33:44 le jeune homme n'a pas été content
00:33:47 parce qu'il m'a dit "Tu m'as menti, c'est pas ta première fois,
00:33:50 j'ai pas saigné, tout ça." Mais bon, en fait,
00:33:53 il savait pas que les danseuses avaient certainement
00:33:56 cassé une mène avant. - Oui, mais il y a plein de femmes
00:33:59 qui saignent pas la première fois. C'est bien de temps en temps
00:34:02 de repasser le message. - Voilà. Moi, j'étais jeune.
00:34:05 - Eh bien, écoutez, c'est bien parce que j'entends
00:34:08 malheureusement souvent plutôt le non que le oui.
00:34:11 Et dernière question,
00:34:14 quelle note vous donneriez à votre libido en ce moment ?
00:34:17 - Ah, elle est pas bonne. - Ah, bah alors...
00:34:20 - Elle est au plus bas, mais... - Sur 10, vous lui donnez combien ?
00:34:24 - Ah, 2, 3 ? - Ah oui, va falloir faire quelque chose,
00:34:27 elle est... Bon, eh bien en tout cas,
00:34:30 déjà, vous pouvez poser une question à Michel Oudoul. Il vous écoute.
00:34:33 - Bah justement, est-ce qu'il y a un moyen
00:34:37 facile
00:34:40 d'arriver à rentrer en communication avec son mari
00:34:43 qui est en demande ?
00:34:46 Pour moi, ça serait l'idéal
00:34:49 de pouvoir recommuniquer avec lui puisqu'il est en demande.
00:34:52 Donc il y a pas un sens inter... Pour l'instant,
00:34:55 il y a une non-communication. Du coup, j'ai pas envie.
00:34:58 Mais je sais que lui, il est en demande.
00:35:01 Mais il veut pas parler. - En demande sexuelle, hein ?
00:35:04 - Ah oui, oui. - Oui, oui. - Non mais c'est ce que j'allais...
00:35:07 - C'est pas charnel. Pas charnel, que sexuel.
00:35:10 Et moi, c'est ça qui me bloque.
00:35:13 - Peut-être, je sais pas, ça...
00:35:16 Je peux pas vous dire, je suis pas dans la tête de votre mari.
00:35:19 La question, en revanche, que je voulais vous poser, justement, c'était...
00:35:22 Vous savez, si on veut avoir une réponse claire, il faut que la demande
00:35:25 soit précise. Or, dans la question,
00:35:28 il y avait tellement de flou artistique et...
00:35:31 De quelle demande on parlait, de quelle communication on parle, etc.
00:35:34 Quand vous avez besoin d'aller en vacances quelque part,
00:35:37 vous arrivez à parler avec votre mari ?
00:35:40 - Oui, très bien. - Très bien. Quand vous avez besoin de faire les courses,
00:35:43 vous arrivez à parler avec lui ou pas ? - Non.
00:35:46 - Pour faire les courses, non ? - Non, pas du tout.
00:35:49 On n'est pas sur la même longueur d'onde. - C'est-à-dire ?
00:35:52 - Moi, je fais les courses toute seule. Et quand il est fait, je râle.
00:35:55 - Bah, voilà. - Parce qu'il est fait mal ?
00:35:58 Vous considérez ? - Bah, oui. Il regarde pas les prix,
00:36:01 il prend le premier truc, il prend que des trucs... Il regarde pas les nids de corps...
00:36:04 - On me laisse. - Si vous commencez à critiquer votre mari...
00:36:07 - Est-ce qu'il aurait éventuellement le droit, de temps en temps, de faire comme ça ?
00:36:10 - Ah bah, de toute façon, je le laisse faire.
00:36:13 Mais je suis pas contente, quand même, parce que... - Bah, donc, voilà.
00:36:16 - En fait, il sait que ça m'énerve, mais il continue. - Je vais juste, comme ça...
00:36:19 C'est juste une suggestion de réflexion, etc.
00:36:22 - Est-ce qu'éventuellement, vous pourriez envisager que le fait de réagir de cette façon-là
00:36:26 génère chez lui un sentiment de castration,
00:36:29 quand il se laisse faire ce qu'il a envie ?
00:36:32 - Peut-être. Je sais pas.
00:36:35 - Ce que je veux dire par là, c'est quelque chose de très basique et très simple.
00:36:39 C'est de dire, la particularité du couple,
00:36:42 c'est que, dans ce que l'on voit dans l'autre,
00:36:45 on a des indications et des incitations sur ce à quoi
00:36:48 on a à travailler, sur quoi on a à y réfléchir,
00:36:51 sur quoi on a évolué ou à progresser.
00:36:54 Vous parlez d'une problématique de communication.
00:36:57 Dans la communication, il faut parler la même langue et le même langage.
00:37:00 La même langue et le même langage, c'est que pour que la communication fonctionne,
00:37:03 il faut, un, que je comprenne le langage de l'autre,
00:37:06 mais, deux, que je sois prêt à l'entendre.
00:37:09 Il est bien évident que peut-être que vous avez chacun des choses à vous dire
00:37:12 qui sont des choses dans lesquelles l'attente, le désir le plus profond
00:37:15 qui est le vôtre, soit quelque chose que l'autre ne comprend pas bien
00:37:18 ou ne maîtrise pas bien.
00:37:21 À partir du moment où vous, dans la relation, vous avez envie
00:37:24 de tendresse, de parler de choses aux autres,
00:37:27 et que finalement, peut-être que la relation sexuelle
00:37:30 soit un aboutissement à tout ça, et un moment dans lequel
00:37:33 on scelle une espèce de retrouvaille ou de rencontre,
00:37:36 il faut que vous lui décodiez et que vous lui précisiez ça.
00:37:39 Il faut lui laisser de l'autre côté la part et la possibilité
00:37:42 de faire pareil lui aussi.
00:37:45 C'est un truc très simple. Parce que si vous ne pouvez pas le lui dire en direct,
00:37:48 en le parlant, en le regardant dans les yeux, vous pouvez prendre une feuille de papier
00:37:51 et le lui écrire.
00:37:54 Voilà, et là, elle est à la réponse de Michel Audoul.
00:37:57 Allez, on fait une petite pause et on retrouve Baptiste qui va nous rejoindre dans un instant.
00:38:00 Nous continuons avec Michel Audoul à décoder
00:38:08 les mots du corps. Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi.
00:38:11 Je précise qu'il y a une réédition
00:38:14 qui a augmenté et c'est sorti toujours aux éditions Alba.
00:38:17 Bonjour Baptiste.
00:38:20 Bonjour Brigitte, bonjour Michel.
00:38:23 Vous avez un problème d'eczéma, je crois, c'est ça ?
00:38:26 Oui, au niveau des mains, le haut des mains.
00:38:29 Ça dure depuis plusieurs années. J'ai essayé toutes les crèmes
00:38:32 et en fait, il n'y a rien qui marche vraiment.
00:38:35 C'est pratiquement toute l'année
00:38:38 et c'est plus sévère dès qu'il fait froid.
00:38:41 Donc je voulais en fait
00:38:44 avoir un conseil de la part de Michel Audoul
00:38:47 et éventuellement, s'il y avait une symbolique,
00:38:50 un sens derrière.
00:38:53 La symbolique, oui, elle est manifeste
00:38:56 et elle est claire. Sur le plan de la biomécanique
00:38:59 et sur le plan des traitements, on va dire, médicaux classiques,
00:39:02 il y a quand même des crèmes et des pommades à la cortisone
00:39:05 qui marchent très bien pour faire rentrer, faire disparaître
00:39:08 en partie l'eczéma. Ça ne le traite pas sur le fond
00:39:11 mais au moins, ça peut vous amener déjà un confort.
00:39:14 Donc ça, voyez ça avec votre médecin, il sera capable de vous prescrire
00:39:17 un certain nombre de choses. Il y a des médicaments
00:39:20 très connus pour ça. Sur ce qui est le reste,
00:39:23 il faut savoir qu'il y a derrière
00:39:26 toutes les problématiques de peau et des dermatoses, dont l'eczéma,
00:39:29 éventuellement des réponses aussi intéressantes qui peuvent être faites
00:39:32 au niveau alimentaire. Sur le plan alimentaire, c'est évident
00:39:35 que les acidifiants organiques et tout ce que sont
00:39:38 les produits laitiers,
00:39:41 les viandes rouges, les charcuteries, les choses de ce genre là
00:39:44 sont des facteurs aggravants. Ce sont rarement des facteurs
00:39:47 causaux mais ce sont des facteurs aggravants. Et enfin, le dernier
00:39:50 des aliments qui, lui, peut être un facteur causal
00:39:53 qui est en tout cas un facteur aggravant des états nerveux
00:39:56 quels qu'ils soient, or l'eczéma en est une forme particulière,
00:39:59 eh bien ce sont tous les sucres rapides.
00:40:02 Donc dans la mesure où sur le plan de votre alimentation
00:40:05 vous allez pouvoir réguler les choses sans pour autant
00:40:08 rentrer dans des suppressions complètes, mais je pense que
00:40:11 dans une première phase quand vous êtes en crise, vous pouvez même aller
00:40:14 jusqu'à la suppression complète des sucres rapides, etc.
00:40:17 Vous allez déjà réguler les choses. Après, qu'est-ce que c'est l'eczéma ?
00:40:20 L'eczéma, c'est la peau. La peau, c'est ce qui fait
00:40:23 la frontière entre nous et l'intérieur
00:40:26 de nous-mêmes et le monde extérieur. C'est donc un élément et un vecteur
00:40:29 de protection qui définit notre champ de vie, notre champ territorial.
00:40:32 Cet élément, il a la particularité
00:40:35 d'être très énervé, donc il permet
00:40:38 de ressentir énormément les choses. Il y a donc
00:40:41 derrière les problématiques de peau, bien sûr, une question de sensibilité
00:40:44 extrême. Le grand classique de ça,
00:40:47 c'était le révolutionnaire M. Marat. Tout le monde connaît
00:40:50 ce tableau où il est dans sa baignoire où il a été assassiné
00:40:53 par Charlotte Cordée et
00:40:56 on ne sait pas trop l'histoire. Pourquoi était-il dans sa baignoire ?
00:40:59 Pas du tout parce que c'était un fan des bains, etc.
00:41:02 C'est tout simplement parce qu'il était couvert d'eczéma et qu'il prenait
00:41:05 des bains de soufre. Et tout est dit. C'est-à-dire
00:41:08 que derrière l'eczéma, il y a du soufre,
00:41:11 il y a de la souffrance, il y a de la colère, il y a quelque chose
00:41:14 qui est une irascibilité de fond par rapport
00:41:17 à des rencontres, à des situations ou des vécus qui nous ont
00:41:20 sans doute agressés, sans doute blessés.
00:41:23 Il faut donc replacer votre eczéma dans la période, l'époque où il est apparu.
00:41:26 Dernière chose enfin, c'est au niveau des mains.
00:41:29 Les mains, c'est la façon visuelle, la façon manifeste
00:41:32 avec laquelle on agit, on tient les choses et on les maîtrise.
00:41:35 Il y a donc eu sans doute dans des périodes où c'est apparu,
00:41:38 peut-être même des périodes de l'enfance, au cours desquelles
00:41:41 ce que vous faisiez, la façon dont vous agissiez
00:41:44 vous a été amèrement reproché ou interdit
00:41:47 et ça a généré en vous des colères qui étaient des colères
00:41:50 brutales, qui étaient des colères intenses et violentes,
00:41:53 qui étaient un sentiment dans lequel ce monde extérieur vous contraignait
00:41:56 et vous agressait, et très souvent dans les questions et dans les problématiques
00:41:59 de peau en lien avec l'image ou la présence de la mère.
00:42:02 - Ça vous parle tout ça Baptiste ?
00:42:05 - Oui, il y a pas mal d'informations.
00:42:08 Alors, concernant mon alimentation,
00:42:11 je fais attention depuis très longtemps,
00:42:14 j'ai la chance de partager ma vie avec une diététicienne,
00:42:17 donc maintenant, j'ai une bonne hygiène de vie alimentaire,
00:42:22 j'ai diminué la viande,
00:42:25 au niveau des produits laitiers, j'ai complètement arrêté,
00:42:28 seulement je mange du fromage au lait cru,
00:42:31 donc ça peut m'arriver une fois par jour à peu près.
00:42:36 - Mais sur le plan symbolique, est-ce que ça vous parle ce que vous disiez ?
00:42:40 - Oui, oui, en fait au niveau symbolique,
00:42:44 je suis quelqu'un de colérique, sauf que j'ai entrepris un travail
00:42:49 sur moi depuis plusieurs années maintenant.
00:42:52 - Et donc vous reculez la colère ?
00:42:54 - Non pas du tout, non non, je l'ai ciblée,
00:42:57 et maintenant j'en prends de plus en plus conscience,
00:43:00 donc il y a encore du travail, c'est-à-dire que parfois je peux encore avoir des écarts,
00:43:04 mais ça reste vraiment rare, ponctuel.
00:43:07 - Mais vous maîtrisez de mieux en mieux ?
00:43:11 - Oui.
00:43:12 - Vous tenez bien serré de mieux en mieux ?
00:43:15 - Disons que je suis dans le contrôle.
00:43:17 - Voilà, c'est ça.
00:43:18 - C'est bien ce qu'on craint, Baptiste.
00:43:21 - Parce que la colère, il faut en faire quelque chose.
00:43:25 - Il ne faut pas la fouler, il ne faut pas la retenir en force.
00:43:27 - Je ne dis pas qu'il faut taper votre voisin, évidemment que non,
00:43:30 mais il faut en faire quelque chose de votre colère,
00:43:32 sinon elles se retournent contre vous.
00:43:34 - Allez taper sur un sac de sable ?
00:43:35 - Vous voyez ce que je veux dire ?
00:43:36 Sinon elles se retournent contre vous,
00:43:38 et donc si vous ne pouvez pas agir, c'est vos mains qui prennent.
00:43:43 - Est-ce que vous pouvez la nommer, cette colère ?
00:43:47 - Qu'est-ce qui fait que vous êtes colérique, à votre avis ?
00:43:51 - C'est...
00:43:53 - C'est vis-à-vis de qui ?
00:43:55 - Ça vient d'où ?
00:43:58 - C'est difficile de répondre comme ça, rapidement.
00:44:01 - Pouvez-vous définir votre mère en trois mots ?
00:44:05 - Ma mère, c'est quelqu'un de...
00:44:09 Elle est...
00:44:11 - Vous m'avouez ?
00:44:12 - ...agirable, elle est super gentille...
00:44:14 - Vous venez de me répondre.
00:44:17 Vous venez de me répondre.
00:44:19 Il va falloir que vous détroniez l'idole.
00:44:24 - L'idole ?
00:44:26 - Mais oui.
00:44:28 - Donc c'est-à-dire que ma mère, je la vénère ?
00:44:30 - Bien sûr, bien sûr.
00:44:32 - Alors qu'en fait, quelque part au fond de vous, il y a une blessure.
00:44:36 Qu'est-ce qu'elle vous a empêché de faire ?
00:44:38 A quel âge est apparu le eczéma ?
00:44:40 - Oh, ça fait maintenant, je dirais à peu près une dizaine d'années environ,
00:44:44 voire même un peu plus quand même.
00:44:46 - D'accord, et vous avez quel âge aujourd'hui ?
00:44:48 - J'ai 41 ans.
00:44:49 - D'accord, donc vers 30 ans, vous avez commencé à avoir de l'eczéma.
00:44:52 - Oui, à peu près, oui.
00:44:54 - Et à ce moment-là, votre mère, elle vous a laissé partir ?
00:44:56 Elle vous a laissé... Vous vous êtes senti obligé de...
00:44:58 - Non, en fait, non, non, ma mère m'a toujours...
00:45:02 Elle a jamais été...
00:45:04 Non, elle a toujours...
00:45:06 Elle m'a jamais empêché de faire quoi que ce soit.
00:45:08 Au contraire...
00:45:10 Je veux dire, où est le mal, le fait que je vénère ma mère ?
00:45:12 Je vois pas le contenu de la vie quand même.
00:45:14 - Non, il n'y a pas de mal, mais personne ne parle de mal.
00:45:16 - On n'est pas du tout en train d'accuser quoi que ce soit, Baptiste.
00:45:18 Écoutez, restez avec nous.
00:45:20 On vous retrouve après les infos, et puis on va essayer de vous aider à comprendre
00:45:23 ce dont parle Michel Audoul.
00:45:27 N'hésitez pas, vous aussi, à nous appeler au 0826 300 300.
00:45:31 On retrouve Baptiste dans un instant.
00:45:33 Son côté colérique et sa maman qui l'adore.
00:45:36 Mais je voudrais aussi une réponse à ma devinette.
00:45:38 Après les infos, Michel Audoul, je vous donne la devinette.
00:45:41 Écoutez bien, quel est le point commun entre un baiser et un thermomètre ?
00:45:46 Vous avez le temps des infos pour répondre.
00:45:49 Et puis, bien sûr, on va continuer avec Baptiste.
00:45:53 Il va peut-être falloir un petit peu de temps.
00:45:56 - On en a, on en a. On a jusqu'à 16h.
00:45:58 Allez, à tout de suite. On se retrouve tout de suite.
00:46:00 C'est avec Michel Audoul que nous continuons à vous aider à être mieux dans votre peau
00:46:09 et pour éviter justement l'eczéma, puisque c'est le cas de Baptiste,
00:46:13 l'eczéma sur les mains.
00:46:15 C'est ce qu'il nous a raconté juste avant les infos.
00:46:17 Alors, on va lui redonner la parole et on va essayer de comprendre avec vous,
00:46:22 Michel Audoul, qu'est-ce qui se passe.
00:46:24 D'abord, je voudrais la réponse à ma devinette.
00:46:26 Quel est le point commun entre un baiser et un thermomètre ?
00:46:28 - Je ne sais pas. La température ?
00:46:30 - Absolument. Ça permet de mesurer la température du patient,
00:46:34 si c'est le thermomètre, et puis le baiser, s'il est passionné ou pas, l'amour.
00:46:38 - D'accord. - Voilà. Merci. Bravo.
00:46:41 - Bravo.
00:46:42 - Baptiste, donc, alors, on a le droit d'adorer sa mère, Baptiste.
00:46:48 Je vous rassure. Je le rassure de tous ceux qui nous écoutent,
00:46:51 qui sont peut-être comme vous.
00:46:53 Mais bon, on a compris, vers 30 ans, alors, elle vous laisse tout faire.
00:47:00 Elle ne vous critique jamais. Elle est formidable, votre maman.
00:47:05 - Oui, en fait, en prenant le temps de réfléchir,
00:47:08 le rapport avec ma mère et le rapport avec mon père,
00:47:11 ma mère, c'était quelqu'un de vraiment super gentil, super affectueux, super tendre.
00:47:15 C'était vraiment l'archétype de la mère parfaite.
00:47:19 Après, j'avais un père qui est très colérique, très impulsif.
00:47:23 Donc, j'ai pris un peu de lui au niveau caractériel.
00:47:28 Et je trouve qu'aujourd'hui, je suis quand même quelqu'un de plus proche.
00:47:33 J'ai une relation plus intime avec mon père qu'avec ma mère.
00:47:36 - Mais comment vous expliquez ça ?
00:47:40 Votre mère étant telle que vous l'avez décrite.
00:47:43 - Je pense que je ressemble plus à mon père qu'à ma mère.
00:47:47 Après, disons que ma mère a toujours été...
00:47:51 Mon père était impulsif et colérique.
00:47:53 Donc, on a eu quand même une éducation très stricte, très autoritaire,
00:47:58 voire même parfois violente.
00:48:00 Ça ne m'a jamais traumatisé, d'ailleurs.
00:48:02 - Et votre mère vous protégeait dans ces moments-là ?
00:48:05 - Oui, ma mère était plutôt protectrice. Oui, carrément.
00:48:08 Même parfois, elle pouvait aussi en prendre une
00:48:11 quand parfois, elle se mettait un peu trop au milieu.
00:48:14 Donc, ça pouvait arriver parfois.
00:48:18 - Oui. Et donc, comment pouvez-vous expliquer cette proximité avec votre père à ce moment-là ?
00:48:24 - Parce qu'en fait, au niveau caractériel, au niveau tempérament, j'étais comme lui.
00:48:29 Sauf que moi, le fait d'avoir fait un travail sur moi depuis plusieurs années,
00:48:33 on a parlé de ça.
00:48:35 Et ça a permis aussi de clarifier certaines choses.
00:48:38 Mais je n'ai jamais été dans la rue.
00:48:40 - Alors, moi, je vais mettre les pieds dans le plat. On va gagner du temps.
00:48:43 - Excusez-moi, mais votre mère, à un moment donné,
00:48:47 plutôt que de prendre des coups, il est peut-être temps de vous éloigner
00:48:51 de ce père qui serait si négatif ?
00:48:54 - Non, non, parce que ça a été une période.
00:48:57 Ce n'était pas tout le temps.
00:48:59 C'est-à-dire qu'il fallait toujours suivre le cadre.
00:49:02 Après, moi, comme tout enfant, parfois, on essaie de transgresser.
00:49:07 Mais comparé à mon frère,
00:49:09 mon frère, lui, a pris beaucoup plus de coups que moi.
00:49:13 Donc, à un moment donné, j'ai toujours été...
00:49:16 D'ailleurs, je me souviens d'un épisode...
00:49:18 - Ça confirme ce que je viens de vous dire.
00:49:20 Si vous êtes avec un père violent qui tape ses deux enfants
00:49:23 et que votre mère ne fait rien,
00:49:25 si ce n'est de temps en temps s'en prendre une aussi,
00:49:28 bonjour, l'image du couple parental pour tous les deux, me semble-t-il.
00:49:32 Vous voyez ce que je veux dire, Baptiste ?
00:49:34 Encore une fois, je ne suis pas en train d'agresser votre mère.
00:49:37 Elle a cru bien faire et elle a fait ce qu'elle a pu.
00:49:40 Mais, enfin, quand même...
00:49:42 - Ce qu'il faut que vous intégriez profondément,
00:49:44 c'est que quand on est dans des moments donnés
00:49:46 où le corps cherche à exprimer ce qui se passe au fond,
00:49:49 on n'est à aucun moment dans de la rationalité.
00:49:52 On est purement dans des questions de ressenti et d'émotion
00:49:56 qui ont été vécues et intégrées à des époques données.
00:49:59 Il y a eu des moments dans votre enfance
00:50:01 où vous avez intégré des images, des références parentales.
00:50:04 Et ces images, elles sont devenues
00:50:07 des espèces d'ossature à l'intérieur,
00:50:10 une sorte d'archétype sur lequel vous vous appuyez.
00:50:13 Et qui a fait...
00:50:15 Je vais faire un peu comme Brigitte,
00:50:17 on va être un peu brutal pour aller jusqu'au bout, etc.
00:50:19 Effectivement, votre mère était magnifique, etc.
00:50:22 Sauf qu'au fond de vous, en tant qu'enfant,
00:50:24 vous avez peut-être intégré une image de victime.
00:50:27 Et qu'en revanche, votre père, il était brutal, il était ceci, etc.
00:50:31 Et vous avez engrangé à ce moment-là une image de puissance.
00:50:34 Et il y a un conflit à l'intérieur autour de ça.
00:50:36 Qui n'est pas obligatoirement un conflit, qui est un conflit conscient.
00:50:39 Sauf que vos mains, elles parlent de la manière d'agir,
00:50:42 elles parlent de la manière de se comporter,
00:50:44 de la manière avec laquelle on refoule ou on retient les choses.
00:50:46 Et c'est la raison pour laquelle la colère se traduit par l'eczéma
00:50:49 dans cette zone corporelle-là.
00:50:51 Parce qu'il peut être dans plein d'autres endroits, l'eczéma.
00:50:53 Et qu'il y a sans doute un vrai besoin de quitter ce champ.
00:50:56 J'avais un ami qui disait "Oui, on sait que ta mère, c'était Marie
00:50:59 et que son mari s'appelait Joseph.
00:51:01 Mais il y a un moment donné, nous avons tous eu des raisons
00:51:04 d'engranger une mauvaise image de nos références parentales.
00:51:07 Et ça n'accuse personne de rien.
00:51:09 Les parents font aussi bien qu'ils peuvent, aussi loin qu'ils peuvent.
00:51:12 Mais toujours est-il que c'est ça que nous avons engrangé à un moment donné.
00:51:15 Et à tort et à raison, nous en avons constitué quelque chose
00:51:18 qui est un rapport au monde, qui s'il est pathogène,
00:51:21 finit par se traduire à un moment donné, sur lequel nous avons besoin de nous débarrasser.
00:51:25 Il faut faire à l'intérieur de vous la paix entre les images de la mère et les images du père.
00:51:30 Il faut réconcilier quelque chose au plus profond de vous-même.
00:51:33 Parce que sinon, c'est complètement ahurissant d'entendre quelqu'un qui dit
00:51:37 "Ma mère était magnifique, elle était parfaite, et mon père, il nous cognait dessus
00:51:41 et c'était un autoritariste, pour ne pas dire pire.
00:51:44 Et je suis plutôt du côté de mon père."
00:51:46 Il y a quelque chose qui... - Qui n'est pas cohérent.
00:51:49 - Voilà. Et donc on voit bien que là, on n'est pas dans ce qu'est la question rationnelle, effectivement.
00:51:53 On est dans une question qui est un petit peu plus sensible.
00:51:56 Et c'est ça qui se traduit dans l'eczéma.
00:51:59 - D'accord. - Vous voyez, Baptiste, je crois qu'il faut revisiter
00:52:04 votre lien de loyauté à vos parents, pour comprendre pourquoi vous en êtes là,
00:52:10 et comment vous pouvez vous réconcilier avec l'image de chacun,
00:52:14 avec leurs défauts et leurs qualités.
00:52:16 Parce qu'il n'y en a pas une qui est parfaite et un qui est complètement monstrueux.
00:52:20 Et puis d'ailleurs, ce n'est pas ce que vous dites non plus.
00:52:22 - Puis quelque part, vous le savez, vous avez commencé le travail par vous-même.
00:52:25 Donc voilà, il faut continuer dans cette direction-là.
00:52:28 Mais il ne faut pas se tromper. Il ne faut pas travailler sur l'arbre qui cache la forêt.
00:52:33 - Et peut-être que cette colère, ce n'est pas parce que vous vous êtes identifié à votre père,
00:52:37 mais c'est peut-être parce que vous n'avez jamais pu défendre votre mère
00:52:44 comme vous auriez voulu en tant qu'enfant.
00:52:46 Vous voyez, c'est tout ça qu'il faut aussi revisiter.
00:52:50 - Mais prenez du temps. C'est compliqué.
00:52:55 C'est compliqué, vous savez, on a toute la vie pour avancer.
00:52:59 - Oui, et ça touche tes zones sensibles.
00:53:01 Donc bien évidemment que c'est un travail, c'est une épreuve d'Hercule monstrueuse,
00:53:08 mais qui est tellement magnifique parce qu'au bout, il y a quelque chose qui s'appelle vous-même,
00:53:13 qui s'appelle exister par vous-même, mais non pas en réponse, en résonance
00:53:17 ou en soumission à des images qui ont été acquises.
00:53:19 Il y a des décennies.
00:53:21 - D'accord.
00:53:23 - Merci Baptiste.
00:53:25 On continue avec Julien qui est avec nous. Bonjour Julien.
00:53:28 - Bonjour Brigitte. Bonjour Michel.
00:53:32 - Bonjour.
00:53:33 - Très honoré de pouvoir participer à votre émission.
00:53:36 - C'est gentil Julien.
00:53:37 - C'est gentil, merci.
00:53:38 - C'est un plaisir.
00:53:39 Donc vous avez des douleurs en bas du dos, c'est ça ?
00:53:42 - Oui, c'est ça. J'ai depuis trois mois des grosses douleurs côté droit, au bas du dos.
00:53:54 Et en fait, ça perdure et puis je suis très fatigué, manque d'énergie.
00:54:03 Et puis je fais beaucoup de routes, donc je suis souvent assis et cette douleur perdure.
00:54:15 Et comme on dit, elle me tape un peu sur le système.
00:54:19 - Oui. Vous avez fait faire un bilan au niveau rénal ?
00:54:26 - Oui, j'étais chez mon médecin traitant qui me disait que c'était OK.
00:54:34 - Au niveau des reins ?
00:54:36 - Oui.
00:54:37 - Je ne parle pas au niveau de la colonne vertébrale, je parle au niveau de l'organe des reins.
00:54:40 - Au niveau des reins, oui.
00:54:42 - D'accord, très bien.
00:54:43 - Des examens quoi, sanguins.
00:54:45 - Voilà, c'est ça, parce que ça, ça peut être la première piste.
00:54:47 La première piste peut être quelque chose qui est en lien avec les reins,
00:54:49 qui peut comprendre notamment les éléments de fatigue que vous évoquez.
00:54:54 Après, la deuxième piste mécanique qu'il faut investiguer, bien sûr,
00:54:57 c'est la piste ostéopathique, ou aller voir un praticien, c'est-à-dire faire vérifier
00:55:02 le bon étagement des vertèbres lombaires.
00:55:05 Et enfin, le bon ancrage des deux iliaques, des deux hanches,
00:55:10 parce qu'il peut tout à fait arriver, surtout si vous faites beaucoup de voitures,
00:55:14 que vous vous soyez mécaniquement déclenché un décalage de l'hanche droite.
00:55:20 - La question va près... - Ouais.
00:55:22 - Pardon. Allez-y.
00:55:24 - En fait, je vais souvent chez un chiropracteur et chez un ostéopathe aussi.
00:55:31 - Qu'est-ce qu'ils vous disent ?
00:55:33 - Une fois par semaine.
00:55:35 Et eux, le problème, c'est qu'ils ne savent pas trop, ils me manipulent,
00:55:38 ils me font craquer, puis ça s'arrête là, quoi.
00:55:41 Vous voyez ? C'est pour ça que je suis un peu...
00:55:43 - Mais est-ce que le mal de dos, à ce moment-là, se calme ?
00:55:47 - Ben écoutez, après la séance, ça dure une heure, et puis j'ai de nouveau mal au dos, quoi.
00:55:52 - Oui, donc c'est déjà... Il faut peut-être changer d'ostéopathe.
00:55:55 - Oui, il y a quelque chose... - C'est ça, oui.
00:55:57 - Oui, c'est ça, ou alors c'est qu'on va trouver derrière les problématiques de lombaires,
00:56:04 ou des problématiques de hanches aussi, des questions qui sont des questions énergétiques.
00:56:08 C'est pour ça que j'évoquais éventuellement un praticien jiu-jitsu,
00:56:11 parce qu'on peut aller travailler sur des points d'acupuncture ou sur des méridiens d'acupuncture.
00:56:15 Ou si vous n'en avez pas, qu'il soit dans votre secteur, aller chez un acupuncteur éventuellement.
00:56:19 Mais ensuite, il y a après ce qu'est la zone corporelle.
00:56:23 - D'accord. - La structure lombaire...
00:56:26 - Oui. - Oui. Dites-moi.
00:56:28 - Je suis très tendu au niveau de la nuque et tout ça.
00:56:33 Je suis très... Ça fait deux, trois mois que je trouve que je suis très tendu.
00:56:38 Je ne crie pas... - Oui, oui, tendu et fatigué,
00:56:41 ça traduit quand même quelque chose qui laisse à penser qu'il y a quelque chose dans votre vie actuellement
00:56:46 qui est lourd à porter. - Tendu et fatigué si on fait beaucoup de route, c'est pas terrible.
00:56:51 - Voilà, c'est ça. Avec des heures de sommeil qui ne sont pas énormes non plus.
00:56:56 Je ne sais pas si tout ça a un lien.
00:56:59 - Non, la fatigue avec le fait de ne pas dormir beaucoup et de faire beaucoup de route, je ne vois pas le lien.
00:57:04 - D'accord. - Non, mais je vous taquine là.
00:57:07 - Ha ha ha ! - Ha ha ha !
00:57:10 - Je m'en doutais bien, c'est pour ça que je dis d'accord. - Ben oui, ben oui.
00:57:14 Évidemment, évidemment. Vous savez, la structure lombaire, il y a cinq vertèbres lombaires
00:57:20 et les êtres humains ont cinq points fondamentaux sur lesquels ils s'appuient
00:57:24 pour constituer leur aide dans leur vie qui sont le couple, la famille, le travail, la maison, le pays.
00:57:29 Et quand il y a des tensions qui sont dans ces plans de vie, voilà,
00:57:34 cela va se traduire par une tension équivalente au niveau lombaire qu'on va trouver derrière les lombalgies
00:57:39 et puis ensuite, en fonction des évolutions éventuelles des lombalgies ou des subluxations vertébrales,
00:57:44 à travers des sciatiques, des cruralgies, un certain nombre de manifestations de ce style-là.
00:57:48 Et par conséquent, je pense que vous êtes sans doute dans une phase de vie
00:57:52 où vous êtes arrivé peut-être au bout d'un système et d'un mode de fonctionnement.
00:57:57 Vous avez sans doute beaucoup tiré sur la corde.
00:58:00 Il est peut-être temps quand même de moduler un petit peu les choses.
00:58:03 Votre corps vous oblige quelque part à vous poser, à vous arrêter.
00:58:06 Donc il faudrait voir sur quels points plus particulièrement vous dépensez un petit peu,
00:58:12 vous dépensez trop d'énergie par rapport à un de ces cinq points, Julien.
00:58:19 Vous savez quel âge ?
00:58:20 J'ai 37 ans.
00:58:22 Surtout que vous êtes jeune.
00:58:23 Voilà, vous avez vraiment...
00:58:25 C'est gentil.
00:58:26 Non, surtout venant de nous, vous êtes tranquille.
00:58:31 Nous avons de la marge.
00:58:34 Et donc il y a encore beaucoup de choses que vous pouvez faire.
00:58:38 Ce n'est pas normal que la mécanique fatigue de cette façon-là.
00:58:42 C'est du côté droit.
00:58:43 Il se passe quelque chose en lien avec du féminin, avec une symbolique maternelle, avec...
00:58:48 Le couple.
00:58:49 Le couple, ou en lien avec votre type de travail ?
00:58:55 Écoutez, pour rien vous cacher, c'est un peu tout mélangé en ce moment.
00:59:00 C'est que j'ai une vie sentimentale qui est au chaos, complète.
00:59:08 Et puis je me pose pas mal de questions par rapport à mon orientation,
00:59:14 on va dire, non, mon travail.
00:59:16 Vous êtes... Il faut retrouver de la stabilité.
00:59:19 Bon, il faut vous poser, Julien, et peut-être un peu lever le pied déjà, si je puis dire.
00:59:24 Au propre et au figuré.
00:59:25 Et puis essayer de voir, de vous écouter un peu plus profondément,
00:59:29 vous aider éventuellement pour trouver un petit peu mieux la route que vous avez envie de prendre,
00:59:35 si je peux me permettre cette petite image.
00:59:38 En tout cas, votre corps vous dit que vous avez besoin d'équilibre et que le chaos n'est pas satisfaisant pour vous.
00:59:42 Voilà, donc a priori, il n'y a rien de grave, mais c'est le moment d'avancer en vous-même pour pouvoir mieux...
00:59:52 - 36 ans est un âge clé. - Oui, évidemment.
00:59:55 On se demande où est Saturne.
00:59:58 Merci Julien, merci beaucoup.
01:00:00 Allez, on va rêver dans un instant, Michel Audoul, c'est un petit exercice qui va certainement vous plaire.
01:00:05 On va écouter le rêve d'Elisa et puis on va lui dire ce qu'on peut en déduire.
01:00:11 D'accord.
01:00:12 Michel Audoul est avec nous, je rappelle le titre du livre qui est ressorti,
01:00:20 "Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi",
01:00:22 augmenté avec quelques maladies malheureusement un peu trop présentes dans notre société, anxiogènes.
01:00:29 Elisa, bonjour.
01:00:31 Bonjour Brigitte, bonjour Michel.
01:00:33 Bonjour.
01:00:34 Vous allez nous raconter votre rêve et puis on verra ce qu'on peut en dire.
01:00:38 Oui, alors pour ma part, je fais un type de rêve assez récurrent.
01:00:43 Je rêve que je dois fuir.
01:00:46 Alors souvent, je n'identifie pas forcément ce que je dois fuir,
01:00:51 mais il y a toujours cette notion de devoir préparer ses affaires,
01:00:55 de devoir se préparer, rassembler des choses et de devoir partir et je n'y arrive pas.
01:01:00 Le temps se ralentit, je n'arrive pas à retrouver tel objet et je suis bloquée comme ça, je n'arrive pas à fuir.
01:01:11 Et j'ai souvent dans ces rêves-là en plus une dimension avec de l'eau.
01:01:16 C'est-à-dire quel genre d'eau ?
01:01:18 Souvent l'eau est un danger, plus une inondation, quelque chose comme ça.
01:01:25 D'accord.
01:01:27 Donc si vous ne voulez pas mourir noyé, il faut que vous puissiez fuir, c'est ça en gros ?
01:01:32 Peut-être même pas la noyade, mais c'est vrai qu'il y a toujours cette présence d'eau et cette fuite.
01:01:38 Et c'est vraiment la récurrence dans les rêves que je peux faire.
01:01:42 D'accord.
01:01:43 La fuite et l'eau.
01:01:45 Et ce qui bloque, vous avez des images comme ça de choses qui bloquent ?
01:01:50 Est-ce que c'est parce que vous avez les jambes coupées ? Est-ce que c'est parce que vous n'arrivez pas à sortir de la maison ?
01:01:58 Oui, voilà.
01:01:59 Ce serait quoi qui bloque ?
01:02:00 Ne pas retrouver les choses, être arrêté dans ce que je fais, avoir cette sensation de temps qui se ralentit.
01:02:11 Il y a tout un tas de choses comme ça qui viennent empêcher.
01:02:16 Votre fuite.
01:02:17 Alors qu'il faut aller se dépêcher et être efficace.
01:02:21 Et l'eau c'est ?
01:02:23 Être efficace.
01:02:24 Pardon ?
01:02:26 Être efficace.
01:02:27 Être efficace, oui justement.
01:02:29 C'est une notion qui émerge dans le rêve ?
01:02:32 Oui, parce qu'il faut aller vite, il faut faire au mieux.
01:02:37 Ce n'est pas la même chose.
01:02:39 C'est comme vous disiez, rajouter être efficace, est-ce que cette notion d'efficacité émerge aussi dans le rêve ?
01:02:45 Ou est-ce que c'est uniquement une traduction maintenant pour nous expliquer votre ressenti ?
01:02:50 C'est plus pour vous expliquer.
01:02:53 D'accord.
01:02:54 Allez, vise-le bien.
01:02:56 Donc vous êtes angoissé, vous êtes bloqué.
01:03:01 Et l'eau juste comme ça, ça symbolise quoi pour vous ?
01:03:06 Comme ça, qu'est-ce que vous diriez ?
01:03:09 Je n'ai jamais vraiment su comment l'interpréter en fait.
01:03:12 C'est vrai que l'eau dans mes rêves n'est jamais...
01:03:15 Non mais je ne vous demande pas de l'interpréter, je vous dis, si je vous demande, qu'est-ce que vous diriez, c'est quoi l'eau pour vous ?
01:03:24 Il y a du danger pour moi.
01:03:26 Oui, on a bien compris, mais symboliquement, l'eau c'est quoi ?
01:03:29 Par exemple, le feu, ça représente la chaleur, ça représente le soleil.
01:03:34 Donc l'eau, ça représenterait quoi pour vous ?
01:03:37 L'eau, l'inverse, complètement l'inverse.
01:03:40 Le froid, l'obscurité ?
01:03:43 L'obscurité, oui, parce que l'eau n'est jamais claire dans mes rêves.
01:03:48 Vous voyez, c'est toujours sombre, il n'y a pas de fond.
01:03:51 Oui, c'est une vague qui peut remporter.
01:03:53 C'est vraiment, c'est obscur.
01:03:56 C'est une vague qui peut remporter, c'est ça ?
01:03:59 Non, même plus, comment dire, très calme.
01:04:03 D'accord.
01:04:04 C'est très calme.
01:04:05 En tout cas, Elisa, Michel, vous pouvez réagir bien sûr aussi.
01:04:09 En tout cas, on voit bien que dans votre vie, il y a quand même quelque chose qui ne va pas très bien dans le fait où, au fond, vous aimeriez échapper, si je puis dire, à la vie dans laquelle vous êtes un petit peu enfermé sur un plan peut-être plutôt, je dirais, familial ou sentimental.
01:04:32 Il y a quelque chose certainement de cet ordre-là qui semble assez évident quand on essaye d'interpréter la symbolique de votre rêve.
01:04:40 Est-ce que ça vous parle, ça ?
01:04:42 Ça peut être finalement au-delà du sentimental ou du familial.
01:04:49 Vous sentez bien qu'il y a quelque chose qui ne vous convient pas et en même temps, vous ne pouvez pas le changer.
01:04:58 Alors, vous ne pouvez pas le changer. Si, on peut toujours changer, mais votre rêve vous montre bien que plus vous allez rester dans la vie que vous avez actuellement, plus ce rêve risque de revenir et risque surtout de vous donner la sensation d'avoir les jambes coupées.
01:05:16 Oui, c'est un rêve qui m'a beaucoup accompagné tout au long de ma vie, en fait.
01:05:22 Vous vous souvenez d'une époque où il a émergé au début ou pas ?
01:05:26 D'autant que je me souvienne, non pas vraiment. C'est quelque chose qui a toujours été là.
01:05:34 Et là, on peut comme ça se permettre aussi l'eau, c'est à la fois les émotions, la famille, mais ça peut aussi représenter l'image d'une mère qui a beaucoup été soumise.
01:05:48 Et quelque part, vous n'arrivez pas à couper ce lien de loyalité vis-à-vis d'elle et à vous autoriser en tant que femme à peut-être dire non et vous positionner d'une manière plus autoritaire. Est-ce que ça vous parle aussi ça ?
01:06:06 Pour le coup, je n'ai jamais vraiment eu de mère.
01:06:10 D'accord. Vous êtes monière à terre ou pas ?
01:06:14 Oui, je crois, a priori.
01:06:17 Oui ? La grossesse s'est bien passée pour votre mère ?
01:06:21 De ce que je peux en savoir, oui, également.
01:06:25 Parce qu'on peut trouver des fois dans ce sentiment d'urgence pour fuir une eau qui peut éventuellement vous emporter ou en tout cas est profonde et inquiétante. Il peut y avoir eu ça aussi.
01:06:37 Mais vous avez été abandonnée par votre mère ? Qu'est-ce qui s'est passé pour que vous disiez "je n'ai pas vraiment eu de mère" ?
01:06:45 J'ai eu une génitrice en fait qui m'a beaucoup mise en danger.
01:06:51 Qui ne m'a pas protégée, qui ne m'a pas...
01:06:56 Vous voyez bien quand je parlais de l'eau...
01:06:58 Oui, vous voyez donc il y a quelque chose encore à analyser psychologiquement parce qu'il y a quand même encore ce lien à votre mère quelque part.
01:07:07 C'est pour ça que vous n'arrivez pas à vous en détacher à fuir.
01:07:09 Et vous êtes bloquée parce que justement vous avez encore de l'amour pour cette mère.
01:07:15 Vous avez eu beau vous en détacher, votre rêve montre bien que vous êtes encore bloquée dans ce lien de loyauté à elle.
01:07:21 Et qu'il faut arriver à le couper ce lien de loyauté, je ne dis pas que vous faites comme vous voulez, mais symboliquement, pour pouvoir enfin vous autoriser à vivre la vie que vous avez envie de vivre en tant que femme.
01:07:35 C'est très intéressant, c'est vrai que je n'avais absolument jamais fait le lien avec cette part là de mon cœur.
01:07:43 Mais oui, c'est pour ça que tous les vendredis on interprète un rêve parce que justement c'est un décodage extraordinaire de ce que nous dit notre inconscient.
01:07:51 Donc il faut, vous avez eu raison sans doute de couper le lien avec elle sur le plan réel, maintenant il faut le couper sur le plan personnel, symbolique, inconscient.
01:08:03 D'accord ?
01:08:05 Oui, parce que c'est vrai que je passe ma vie à avoir peur de reproduire ce qu'elle a pu faire.
01:08:12 Mais oui, parce que vous êtes encore en lien avec elle, quoi que vous en ayez fait sur le plan réel.
01:08:18 Et dès que je ressens dans certaines de mes réactions une similitude avec ce que j'ai pu vivre avec elle, c'est très compliqué.
01:08:31 Faites-vous aider, je crois que ce sera nécessaire.
01:08:35 Et puis vous pourrez réécouter ce qu'on vous a dit en podcast.
01:08:39 Merci Elisa, merci beaucoup.
01:08:41 Merci à vous.
01:08:42 Bon courage.
01:08:43 Allez, on fait une petite pause et puis on se retrouve dans un instant avec le Love Conseil.
01:08:48 Alors Michel Odulle, on va parler des émotions, comment s'en libérer ?
01:09:00 Alors évidemment on a compris, il ne faut pas les contrôler, il ne faut pas les inhiber, il faut les accepter déjà.
01:09:06 Alors c'est vrai quand c'est positif, c'est-à-dire la joie, a priori on ne se pose pas la question, on est joyeux et tout va bien.
01:09:14 Sauf que parfois trop de joie dans certaines circonstances, ça peut être mal à propos.
01:09:20 Ça peut même conduire à l'infarctus si on est dans une joie trop explosive.
01:09:26 Et donc on dit d'ailleurs en médecine chinoise que l'émotion c'est ce qui nous fait avancer et nous met en mouvement,
01:09:31 mais que trop d'émotion blesse l'organe.
01:09:34 Moi je pensais plus à si vous avez tout d'un coup une très très bonne nouvelle sur votre smartphone et que vous êtes en enterrement,
01:09:41 il ne faut pas crier "chiiiik".
01:09:43 Voilà, c'était plus l'image que j'avais, mais vous avez raison, trop de joie peut aussi provoquer un infarctus.
01:09:52 Bon ensuite, je vais continuer mon love conseil, nos émotions c'est vrai souvent nous pourrissent la vie,
01:09:58 et puis on a tendance à ne pas vouloir les écouter, à vouloir s'en débarrasser comme ça,
01:10:03 elles ne vont pas nous embêter, sauf qu'une émotion qui n'est pas interprétée, vécue, elle fait des dégâts à l'intérieur de nous.
01:10:14 Et donc je vous donne ce petit exercice le soir, avant de vous endormir,
01:10:18 repensez au moment délicat que vous avez traversé dans la journée,
01:10:22 et n'hésitez pas à revisiter quelque chose qui n'aurait pas été digéré,
01:10:28 et à côté essayez d'inscrire l'émotion que vous auriez ressenti.
01:10:32 Et je propose ce petit exercice parce que je sais que très souvent vous avez du mal à mettre un mot sur l'émotion,
01:10:39 alors il y a la peur, la colère, la tristesse et la joie,
01:10:43 et peut-être qu'il y a eu un moment un peu difficile dans la journée,
01:10:48 et c'est parce que vous n'avez pas su exprimer cette émotion,
01:10:51 que ce moment a été difficile à vivre, et que vous avez besoin le soir de penser à ce moment-là particulièrement.
01:10:58 Et donc c'est important d'essayer de décoder ce que ça a été,
01:11:02 et puis ensuite voyez si ça vous a concerné réellement,
01:11:06 ou au fond si ça a été quelque chose que vous avez vécu,
01:11:10 parce que par exemple vous étiez dans un transport en commun,
01:11:14 et vous avez vu quelqu'un insulter quelqu'un d'autre,
01:11:17 et que vous êtes resté passif, mais ça vous a mis en colère, ou ça vous a rendu triste,
01:11:22 et tout ça va vous permettre de mieux comprendre ce que vous ressentez,
01:11:27 et puis à partir de ce moment-là, vous allez un petit peu mieux savoir décoder vos émotions,
01:11:32 et en faire quelque chose, et pas les laisser pourrir à l'intérieur de vous.
01:11:36 - Mais donc autant de cela, en plus ce qui est intéressant dans ce que vous dites,
01:11:40 parce que c'est tout à fait juste à un autre niveau,
01:11:42 c'est que si je fais ce travail le soir, cela m'évitera de m'endormir avec l'émotion,
01:11:47 et de faire qu'à l'intérieur de la phase nocturne,
01:11:50 elle continue à faire son dégât caché, parce que justement elle a été refoulée, et non identifiée.
01:11:56 Le fait de l'avoir réévoqué, de l'avoir nommé,
01:11:59 va faire qu'elle n'aura plus sa place dans la phase nocturne,
01:12:02 et qu'on pourra à ce moment-là profiter de ce moment où on travaille sur soi,
01:12:05 on fait un espèce de ménage intérieur, pour travailler sur autre chose.
01:12:08 Donc c'est vraiment effectivement le moment idéal pour faire le point sur ce vécu-là.
01:12:14 - Et si vous faites ce petit exercice, peut-être pas tous les soirs,
01:12:17 mais un petit peu de temps en temps, vous serez assez vite plus à l'aise
01:12:21 avec ce que vous ressentez au fil du temps, et c'est quand même ça l'essentiel.
01:12:25 - Ah oui !
01:12:26 - Être en lien avec soi, tout simplement.
01:12:28 - Ça fait du bien !
01:12:29 - Ça fait du bien, Michel !
01:12:30 Et nous aurons Anne Lorbuffet lundi, on évoquera l'amitié,
01:12:34 quelle est la différence entre l'amour et l'amitié,
01:12:36 comment éviter les conflits en amitié, parce que ça peut faire mal aussi,
01:12:39 les conflits en amitié, et puis on verra aussi comment surmonter une rupture amicale,
01:12:45 parce que ça peut faire mal aussi, tout ça.
01:12:48 Catherine, bonjour !
01:12:50 - Oui, bonjour Brigitte, bonjour Michel !
01:12:53 - Bonjour !
01:12:54 - Alors merci d'être avec nous, et puis dites-nous ce qui vous arrive.
01:12:58 - Merci de prendre mon appel.
01:13:01 J'ai votre livre, Michel O'Doul, que j'ai précieusement sur ma table de nuit.
01:13:10 Donc voilà, moi en fait, je voulais évoquer...
01:13:14 - Alors je précise, parce que vous parlez du livre de Michel O'Doul,
01:13:17 c'est "Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi", je suppose,
01:13:20 qui vient de ressortir aux éditions Albin Michel.
01:13:22 Alors je voulais dire, moi j'ai déjà dû le lire trois fois,
01:13:25 et on peut le relire parce qu'on redécouvre, on revoit les choses un peu différemment au fil...
01:13:33 Alors il ne faut pas lire trois fois d'affilé, bien sûr,
01:13:36 mais au bout de quelques années, je trouve que c'est intéressant de le relire.
01:13:39 Il y a des livres clés, comme ça, que je relis,
01:13:42 parce qu'il y a des moments dans sa vie où il y a des choses qu'on n'est pas encore aptes à comprendre,
01:13:48 à entendre, et puis un peu plus tard...
01:13:51 - Oui, c'est ça, la relecture permet de percevoir des niveaux de messages ou de signal
01:13:55 qu'on n'avait pas perçus avant. - Exactement, voilà.
01:13:58 - Je le dis pour vous, et je le dis pour tous ceux qui écoutent,
01:14:01 qui n'auraient pas encore acheté le livre d'abord...
01:14:03 - J'ai lis deux versions, j'ai lis deux versions.
01:14:06 - Mais vous avez quand même des mots du corps, alors racontez-nous.
01:14:10 - Ben oui, en fait, j'ai toujours eu mal au dos, en fait, quand j'étais jeune,
01:14:16 et puis au décès de ma mère il y a 20 ans, j'ai eu de plus en plus mal dans tout le corps, en fait.
01:14:25 Et jusqu'à un jour, j'ai eu le veneau complètement enflé, et donc j'avais 30 ans,
01:14:32 et le médecin m'a directement dit d'aller chez le rheumatologue,
01:14:37 et là, on m'a diagnostiqué une spondylarthrite en 1960.
01:14:42 - Oui, c'est pareil.
01:14:44 - Donc c'était vraiment à la suite du décès de ma mère, je pense,
01:14:47 voilà, comme si j'avais eu... ma mère me protégeait un petit peu,
01:14:51 et comme si j'avais une barrière, enfin un pilier qui s'était écroulé.
01:14:55 - Oui, c'est plus ça, plutôt que la question d'une barrière, c'était un point d'ancrage.
01:15:00 Parce que derrière la spondylarthrite ankylosante,
01:15:03 on a une pathologie, qui est d'ailleurs plutôt masculine,
01:15:06 parce que c'est plutôt une pathologie d'équilibre et de maîtrise du monde,
01:15:10 on a une pathologie avec un très fort soupçon auto-immune,
01:15:16 qui habituellement, normalement, d'ailleurs,
01:15:20 mais je pense que c'était les maux de dos que vous évoquiez avant,
01:15:23 ne commence pas au niveau du genou, mais commence plutôt au niveau du sacrum et des iliaques,
01:15:27 et ensuite remonte le long de la colonne vertébrale,
01:15:30 puis ensuite va prendre les hanches éventuellement, descendre au genou, etc.
01:15:33 C'était quel genou qui a été touché ?
01:15:35 - À droite.
01:15:37 - Donc on voit bien que la piste que vous évoquiez en lien avec le décès maternel
01:15:41 est effectivement assez clairement nommée.
01:15:45 Il y a eu de la difficulté, en tout cas pour vous, à accepter,
01:15:49 ça c'est la symbolique fondamentale du genou,
01:15:52 quelque chose en lien avec du féminin, puisque c'était le côté droit,
01:15:56 et voilà, là le lien temporel était précis, il était clair.
01:16:00 Mais surtout, ce qu'il y a derrière cette idée de spondylarthrite ankylosante,
01:16:04 il y a une idée majeure de perte d'équilibre et de perte des référentiels
01:16:10 qui amenaient la stabilité et l'équilibre dans la vie.
01:16:13 - Tout à fait.
01:16:14 - On ne peut plus s'appuyer intégralement sur son être,
01:16:17 parce qu'un pan de cet être a disparu,
01:16:19 un pan de cet être a été mis en fragilité ou a été déstructuré,
01:16:22 ce qui fait même que d'ailleurs, par des besoins de compensation,
01:16:26 de protection ou par de refoulement de ce qu'a été le ressenti ou le vécu,
01:16:30 on s'auto-nuit à soi-même et c'est en cela où on trouve la piste auto-immune,
01:16:34 qui est ce système immunitaire qui lui-même agresse les propres cellules de notre corps.
01:16:39 Donc vous avez là, oui, bien sûr, un appel de détresse de quelque chose au plus profond de vous-même
01:16:46 qui vous demande de faire la paix avec le départ de votre mère
01:16:49 et de comprendre que peut-être que son départ est quelque chose
01:16:53 qui était censé vous libérer et non pas vous empêcher de bouger et de vous positionner.
01:16:58 Et vous avez besoin de pacifier, de faire le deuil de cette disparition.
01:17:02 Oui, parce qu'effectivement, elle est morte à 58 ans et ça a été violent.
01:17:09 Jeune, bien sûr.
01:17:10 Oui, jeune, voilà, violent et elle est morte d'une sclérose en plaques.
01:17:14 Donc ça a été un parcours compliqué.
01:17:16 Qui est aussi une problématique auto-immune.
01:17:18 Voilà.
01:17:19 Mais en allant sur le terrain de l'auto-immune,
01:17:23 ça ne va rien lui enlever à la souffrance qu'a été la sienne.
01:17:26 Vous n'avez pas de dette à rembourser ou etc.
01:17:29 parce qu'au-delà des termes de violent que j'ai entendus dans votre bouche,
01:17:32 on entendait aussi profondément injuste.
01:17:34 Et je crois qu'il ne faut pas aller sur ce terrain-là
01:17:38 parce que c'est celui qui va faire qu'à ce moment-là,
01:17:40 vous allez vous retourner contre vous comme vous avez déjà commencé à le faire.
01:17:43 Reconstituer de la structure.
01:17:45 Votre mère, si elle est là, elle n'a qu'une envie,
01:17:48 c'est de vous voir en équilibre, libre, capable de marcher, de plier, de bouger, d'avancer.
01:17:54 Elle a besoin que vous soyez comme ça.
01:17:56 Elle n'a pas besoin que vous l'accompagnez dans sa douleur.
01:17:59 Oui, tout à fait.
01:18:01 Oui, ça me touche encore.
01:18:04 Mais bien sûr.
01:18:05 Parce que Catherine, la relation mère-fille est une relation tellement fusionnelle.
01:18:11 Et je pense que vous l'avez perdue relativement jeune
01:18:14 et vous n'étiez pas encore suffisamment devenue femme pour couper ce lien fusionnel.
01:18:20 Et donc, quelque part, vous portez son fardeau, si je puis dire.
01:18:25 Et d'ailleurs, quand je la voyais malheureuse, ça me rendrait...
01:18:29 Je la voyais souffrir et elle me disait "t'occupes pas de moi, va, sort, vis tes vies".
01:18:38 Alors que vous restiez pour vous occuper d'elle et chercher à la protéger
01:18:44 parce qu'elle s'était retrouvée dans des situations douloureuses
01:18:47 dans lesquelles elle se sentait désarmée, c'est ça ?
01:18:50 Oui, oui. Et puis cette souffrance physique qu'elle avait.
01:18:55 Oui.
01:18:56 Mais oui, mais vous n'y êtes pour rien.
01:18:58 Oui, oui.
01:18:59 Vous n'êtes coupable de rien.
01:19:01 Et puis, peut-être que vous pouvez aussi mieux comprendre son cheminement à elle.
01:19:08 Et puis, ça peut vous aider aussi un petit peu pourquoi elle a fait cette sclérose en plaques et pourquoi elle est décédée.
01:19:16 Vous allez peut-être relire ces chapitres de la sclérose en plaques ou de la spondylarthrite ankylosante
01:19:20 parce que derrière les mots que vous avez entendus au cours de cette émission,
01:19:26 le fait d'aller relire va peut-être vous amener une nourriture un petit peu plus large.
01:19:32 À partir du moment, que ce soit d'ailleurs pour votre mère ou pour vous,
01:19:36 où le système immunitaire et des paramètres est mis en cause, c'est la conscience de soi qui est mise à mal.
01:19:42 Vous avez besoin de reconstituer la conscience que vous avez de vous-même, la valeur qui est la vôtre.
01:19:46 Vous avez besoin de vous redonner le droit de vous tenir droite parce que la spondylarthrite ankylosante empêche ça.
01:19:53 Mais juste, au non, au contraire, elle rédit en fait, non ?
01:19:57 Elle rédit, mais elle vous empêche de vous tenir droite.
01:20:00 Vous êtes obligé d'avoir le genou très légèrement fléchi, le bassin est en tension, les lombaires sont contractés.
01:20:05 Et lorsque, ça n'est pas votre cas, mais dans les cas de spondylarthrite grave,
01:20:11 on se met à avoir des postures antalgiques qui ressemblent à des postures de scoliotiques
01:20:16 ou de personnes qui ont la colonne vertébrale totalement déformée.
01:20:19 D'accord.
01:20:20 Ça empêche de notre verticalité, ça empêche de nous élever, de grandir.
01:20:26 Et puis d'avoir la tête droite devant et vers vous, c'est-à-dire que la parcelle de vie qui est en vous,
01:20:32 elle est à votre charge, il faut vous en occuper.
01:20:35 Votre raison d'être n'est pas de continuer à porter une partie de la souffrance qui a été celle de votre mère.
01:20:41 Il n'y a pas de rédemption dans le fait du regret.
01:20:44 Oui.
01:20:45 Bon, mais du coup, c'est un travail qu'on fait, comment ?
01:20:53 Déjà, en arrivant à dire adieu à votre mère, peut-être en lui faisant une lettre d'adieu.
01:21:01 C'est ça, essayez de lui écrire.
01:21:03 Et puis peut-être que ça va être très difficile, vous allez beaucoup pleurer.
01:21:08 Oui.
01:21:09 Mais je pense qu'il y a quelque chose qui n'est pas coupé là.
01:21:12 Et en coupant, ce qui n'empêche pas qu'elle sera toujours en vous, on ne perd jamais sa mère, Catherine.
01:21:19 Mais il faut quand même couper ce lien-là qui vous attache encore à elle.
01:21:24 Et surtout, quand vous aurez fait ce travail de lettre, que vous aurez mis tout ce qui était le ressenti spontané qui arrive au moment de ce travail d'écriture,
01:21:33 que vous l'aurez relu et que vous l'aurez signé, vous allez la voyer à votre mère en la brûlant.
01:21:38 C'est-à-dire ne la gardez pas.
01:21:40 Surtout, ne gardez pas cette lettre.
01:21:43 Ok, entendu.
01:21:44 Je crois que ça vous parle.
01:21:46 Oui, complètement.
01:21:48 Bon courage, Catherine.
01:21:50 Merci beaucoup.
01:21:51 Bon courage, au revoir.
01:21:53 Au revoir.
01:21:54 On fait une petite pause et puis on va conclure avec un test.
01:21:56 Alors, je ne l'ai pas fait exprès, je vous jure que non, mais alors c'est mon inconscient.
01:22:00 Oui, c'est ça.
01:22:01 C'est un test que va faire Antoine qui nous a rejoint.
01:22:04 Quel amant êtes-vous en fonction de votre attitude au volant ?
01:22:07 Ah, oui.
01:22:08 Parce que je sais que vous êtes tendré.
01:22:10 Non, mais là, je suis intimement touché par votre innocence, Brigitte.
01:22:13 N'agis pas.
01:22:14 Je vous jure que non, en plus.
01:22:16 Allez, on fait une petite pause comme quoi on est toujours trahi par son inconscient.
01:22:21 A tout de suite.
01:22:23 14h16, Brigitte Lahaie, Sud Radio.
01:22:26 Michel Audoul est avec nous.
01:22:28 Vous avez le droit aussi de faire le test si vous voulez.
01:22:30 Et c'est Antoine qui fait le test.
01:22:33 Quel amant êtes-vous en fonction de votre attitude au volant ?
01:22:35 Bonjour Antoine.
01:22:36 Bonjour Brigitte.
01:22:38 Bonjour Michel.
01:22:39 Bonjour.
01:22:40 J'espère que vous conduisez, Antoine.
01:22:42 Je conduis.
01:22:44 Aujourd'hui, je ne suis pas au volant, mais ça s'est arrivé d'ailleurs.
01:22:47 J'espère que non, pas en faisant le test.
01:22:50 Exactement.
01:22:52 Mais sinon, oui, je conduis.
01:22:53 Bon, donc ça tombe très bien.
01:22:55 Vous allez pouvoir répondre spontanément.
01:22:57 Je vais vous poser 10 questions.
01:22:59 Vous répondez par la réponse 1, 2, 3 ou 4.
01:23:03 Quand vous mettez le contact, qu'est-ce que vous ressentez ?
01:23:07 1. Heureux de voyager.
01:23:09 2. Vous aimeriez mieux y aller à pied.
01:23:11 3. Un peu de stress.
01:23:13 4. Déjà pressé.
01:23:19 Je me disais que j'aimerais peut-être y aller à pied.
01:23:23 D'accord.
01:23:24 Quel surnom vous pourriez donner à votre voiture ?
01:23:27 1. Mon cheval magique.
01:23:30 2. Mes jambes roulantes.
01:23:32 3. Ma liberté.
01:23:33 4. Mon bien précieux.
01:23:35 Michel Oudoul, ça vous fait rire.
01:23:37 Oui, oui, oui.
01:23:38 Je vous le promets, je vous le donne après.
01:23:40 D'accord.
01:23:41 La deuxième, c'était quoi ?
01:23:43 Mes jambes roulantes.
01:23:45 Oui, mes jambes roulantes.
01:23:47 D'accord.
01:23:48 Troisième question.
01:23:49 Qu'est-ce que vous appréciez le plus dans votre voiture ?
01:23:51 1. Le silence de son moteur.
01:23:53 2. Sa carrosserie anti-rouille.
01:23:55 3. Son peu de consommation.
01:23:57 4. Son look.
01:23:59 Ça serait plus...
01:24:05 Ça serait...
01:24:08 Non, son look.
01:24:10 Son look, d'accord.
01:24:11 Ouais, ouais.
01:24:12 Au volant, vous êtes plutôt prêt à flirter.
01:24:14 2. Fumer ou vous coiffer.
01:24:17 3. Capable de grignoter ou boire.
01:24:19 4. A téléphoner.
01:24:21 Ça serait plutôt manger et téléphoner.
01:24:26 Mais bon, téléphoner.
01:24:28 Plutôt téléphoner, d'accord.
01:24:29 C'est pas très original.
01:24:30 Ouais, ouais.
01:24:31 La vitesse pour...
01:24:32 Antoine, la vitesse pour vous, c'est...
01:24:34 1. Grisant.
01:24:35 B. De temps en temps.
01:24:38 3. Pas pour vous.
01:24:40 Et 4. Trop stressant.
01:24:44 Non, ça serait de temps en temps.
01:24:47 D'accord.
01:24:48 Dans un embouteillage, vous en profitez pour...
01:24:51 1. Draguer votre voisine de voiture.
01:24:54 2. Vous plonger dans le mode d'emploi pour régler les options.
01:24:58 3. Ranger votre bordel.
01:25:00 4. Vous prenez le couloir de bus.
01:25:03 S'il n'y a pas de policiers, ce sera le couloir de bus.
01:25:12 Même s'il y a des policiers, visiblement.
01:25:14 Bon, c'est pas bien.
01:25:16 C'est pas bien, moi.
01:25:18 Et ça vous fait rire, en plus.
01:25:23 Ça vous fera deux contraventions au lieu d'une, Antoine.
01:25:26 Alors, prochaine question.
01:25:29 Qu'est-ce que vous craignez le plus, justement ?
01:25:31 1. Rouler après avoir un peu trop bu.
01:25:34 2. Quand il y a de la neige ou du verglas.
01:25:36 3. Quand vous conduisez avec un blessé
01:25:40 ou une femme enceinte dans la voiture
01:25:42 qui est prête sur le point d'accoucher.
01:25:44 4. La peur du gendarme.
01:25:46 Je sais quoi, la cacher exactement ?
01:25:49 Qu'est-ce que vous craignez le plus ?
01:25:51 Ah oui, la peur du gendarme.
01:25:54 Et bien oui, évidemment.
01:25:55 Alors, s'il vous arrive de brûler un feu.
01:25:58 1. Vous pensez que vous avez été imprudent.
01:26:01 2. Tard le soir, quand vous avez vérifié qu'il n'y avait pas de risque.
01:26:05 3. Quand vous n'avez pas d'explication.
01:26:08 Mais ça peut peut-être arriver.
01:26:10 4. Ça vous arrive souvent.
01:26:12 Ça peut m'arriver, mais c'est parce que je fais système de jeu, je le fais rarement.
01:26:21 Donc, ce serait quoi ?
01:26:24 La troisième, je crois.
01:26:27 La troisième, oui, c'est ça.
01:26:28 Si vous croisez un chauffard, vous pensez...
01:26:30 1. Vous serrez les fesses.
01:26:32 2. Vous le klaxonnez ou vous faites un appel de phare.
01:26:35 3. Vous relevez son numéro pour le signaler.
01:26:37 4. Vous n'hésitez pas à le toucher un peu avec votre pare-choc.
01:26:41 Non, non, ça serait...
01:26:45 La première ou la deuxième, c'était quoi ?
01:26:48 Alors, il faudrait peut-être vous déboucher les oreilles, Antoine.
01:26:51 1. Vous serrez les fesses.
01:26:53 2. Vous le klaxonnez ou vous faites un appel de phare.
01:26:56 Ouais, j'ai plutôt klaxonné un appel de phare.
01:26:58 Oui, oui, ça m'étonne pas de vous.
01:27:00 Et dernière question.
01:27:02 Vous avez une femme qui a un pneu crevé sur le bord de la route.
01:27:07 1. Vous vous arrêtez, vous jetez un oeil sous son châssis, évidemment.
01:27:11 Le jeu de mots, vous l'entendez, j'imagine.
01:27:14 Je l'entends bien, je le comprends.
01:27:16 2. Vous lui assurez que vous êtes la bonne personne pour réparer sa roue.
01:27:20 3. Vous lui faites un sourire, mais vous continuez votre chemin.
01:27:24 4. Vous lui proposez de l'emmener à son rendez-vous.
01:27:29 Lui proposer de l'emmener à son rendez-vous, si elle est pressée, oui, c'est certain.
01:27:35 C'est dans ma nature.
01:27:37 Mais le deuxième problème, c'est surtout de lui réparer sa roue.
01:27:40 Ouais, ouais, je prends la réponse 4, là.
01:27:42 On est d'accord, hein, Michel Rizouli ?
01:27:44 Ouais, ouais, ouais, ouais.
01:27:46 Faites pas le malin.
01:27:47 Bon, alors, vous avez donc un maximum de 4, avec pas mal de 2 quand même aussi.
01:27:52 Alors, maximum de 4.
01:27:54 C'est vous qui décidez, vous aimez que votre voiture démarre au quart de tour.
01:27:57 Bon, les préliminaires, ok, mais ça doit pas trop durer quand même.
01:28:01 Et puis ensuite, vous êtes apte à conduire avec brio, quitte à faire un peu crier les pneus.
01:28:06 Vous êtes un vrai sportif endurant.
01:28:08 Avec vous, mieux vaut avoir du répondant.
01:28:11 Antoine, ça vous va ? Ça vous convient ?
01:28:13 Ah, ça me va plutôt bien, ouais.
01:28:15 C'est assez vous, ça ?
01:28:16 Ouais, ouais, c'est assez ressemblant, ouais.
01:28:19 Oui, oui, oui.
01:28:20 Donc, comme quoi, les tests, ça nous fait toujours amuser, mais ça parle quand même toujours de nous.
01:28:24 Ben, ce test...
01:28:25 Ça, ouais, c'est assez ressemblant, ouais.
01:28:27 Ouais, ouais, ben voilà.
01:28:28 Voilà, voilà.
01:28:29 Bon, en tout cas, vous aussi, si vous avez envie de vous amuser à faire le test,
01:28:32 vous pouvez le retrouver sur sudradio.fr, sur nos réseaux sociaux.
01:28:35 Et puis je vous le donne, Antoine, comme ça...
01:28:37 Euh, pardon, Michel, au double, excusez-moi.
01:28:39 Je vous le donne, comme ça vous pourrez vous amuser si vous en avez envie.
01:28:43 Merci beaucoup, Antoine, en tout cas, d'avoir...
01:28:45 C'est de plaisir.
01:28:46 ... fait ce test avec nous.
01:28:49 Et puis, soyez quand même prudents, les gendarmes, ils sont partout, attention.
01:28:53 Mais actuellement, ils sont mobilisés sur Paris, donc ça va.
01:28:56 Oui, surtout avec le téléphone, quand même.
01:28:58 Ben, si vous avez un kit main libre, c'est pas grave.
01:29:00 Oui, c'est un kit main libre.
01:29:01 Oui, en plus.
01:29:02 Oui.
01:29:03 Eh bien, merci en tout cas, Antoine.
01:29:05 On est en fin d'émission.
01:29:06 Je rappelle ce livre dont j'ai parlé tout à l'heure, le Livre du feu, c'est aux éditions Jouvence.
01:29:10 On a...
01:29:11 C'est un livre, donc, qui parle d'astrologie, mais de manière originale et assez grand public,
01:29:17 qui est écrit par un Américain, Stephen Forrest, avec une préface d'Olivier Clerc qu'on salue.
01:29:22 Voilà, le feu, c'est notre énergie fondamentale.
01:29:26 Michel Odule, quel petit conseil que vous pourriez donner ?
01:29:29 Là, il nous reste une minute et demie.
01:29:31 À ceux qui nous écoutent, comment laisser le feu qui brûle en nous, comme dirait Johnny ?
01:29:35 Alors, laisser le feu qui brûle...
01:29:37 Le feu, c'est ce qui anime, c'est l'énergie.
01:29:39 C'est l'énergie dans toutes ses formes.
01:29:42 Si on est dans le champ de l'astrologie, ce sont les planètes puissantes.
01:29:45 C'est Mars, c'est le Soleil.
01:29:47 Ce sont des planètes qui sont des planètes...
01:29:48 Et Jupiter.
01:29:49 Et Jupiter, de mise en action, de mise en route, d'expansion, de développement, etc.
01:29:54 Et ça, c'est une énergie dans l'incroyant collectif qui porte cela,
01:29:57 parce que dans la réalité, on va dire, vibratoire, fréquentielle du monde, c'est lui qui est là.
01:30:05 Et pour animer et allumer le feu en soi, il faut savoir qu'en énergétique,
01:30:10 ce qui est associé à cette énergie du feu, au principe du feu, ça s'appelle le désir.
01:30:14 Et qu'il est essentiel dans la vie, si on veut que la flamme brûle en nous,
01:30:18 que nous donnions les moyens d'entretenir ce feu
01:30:21 et de nourrir le désir que nous avons face à la vie et face aux choses.
01:30:25 Et ça, c'est quelque chose, contrairement à ce qu'on peut penser,
01:30:27 qui n'est pas quelque chose de passif ou qui ne se fait de soi-même.
01:30:30 Le désir est quelque chose qui s'entretient et se travaille tous les jours,
01:30:33 comme la flamme d'une veilleuse un peu dans une...
01:30:35 Comme un feu de cheminée.
01:30:36 Comme un feu de cheminée, etc.
01:30:38 Et donc, levons-nous chaque matin et travaillons, ne serait-ce que quelques secondes,
01:30:44 le fait de nous dire que nous avons sans doute un vrai bonheur et un vrai plaisir à avancer dans la journée,
01:30:48 même si celle-ci nous semble compliquée et que la météo n'est pas bonne.
01:30:52 Dès qu'on s'élève au-dessus des nuages, on retrouve le soleil.
01:30:55 Eh bien, tiens, la prochaine fois qu'on fera une émission ensemble,
01:30:57 Michel Oudoul, on reviendra sur les quatre éléments.
01:30:59 C'est intéressant parce qu'ils sont tous en nous et parfois il y en a un qui est plus fort.
01:31:03 C'est toujours intéressant de comprendre ça aussi.
01:31:05 Ils sont forts en termes de symbolique, ils sont vraiment... Ils sont très éclairants.
01:31:08 Merci beaucoup, Michel Oudoul.
01:31:10 Merci à tous.
01:31:11 Tout de suite, vous retrouverez C'est votre avenir.
01:31:14 Et puis, je l'ai dit, lundi, on sera avec Anne-Laure Buffet.
01:31:16 On reviendra sur l'amitié, qui est aussi une relation affective forte
01:31:20 et qui peut parfois aussi nous faire du mal.

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