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Avec Robert Pires, Ancien Footballer - Champion du Monde 98 et Martin Fourcade, champion de Biathlon

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##SUD_RADIO_MEDIA-2023-03-17##

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News
Transcription
00:00 - Les invités du jour, deux grands champions, je crois qu'on n'aurait pas assez de l'émission
00:09 pour énumérer le palmarès.
00:11 Robert Pires, bonjour.
00:13 - Bonjour.
00:14 - Ancien footballeur, ou au reste footballeur toute sa vie peut-être.
00:16 - Oui, exactement.
00:17 - Grand sportif, champion du monde, champion du monde 98.
00:21 - Avec Zizou.
00:22 - Oui, archipel, arsenal, enfin bon, vous avez un palmarès.
00:26 - L'OM pour nos amis du Sud.
00:28 - Absolument, et puis Martin Fourcade, quintuple champion olympique, vous avez eu sept fois
00:35 le gros globe de cristal, c'est ça ? Et vous êtes notre champion de billettes long, le
00:41 plus titré aux Jeux Olympiques encore aujourd'hui.
00:44 - Et du Sud aussi pour nos amis du Sud.
00:46 - Pour vos amis du Sud, voilà.
00:48 - Et président de la commission des athlètes des Jeux Olympiques.
00:51 - Et puis vous allez monter sur scène bientôt.
00:53 - Oulah, mais on en parlera en temps voulu.
00:56 On en parlera en temps voulu.
00:57 Face à face, une histoire de champion, Robert Pires, Martin Fourcade.
01:01 Quand j'ai commencé à regarder le doc que vous verrez dimanche soir sur Canal+ à 21h10,
01:05 je me suis dit "mais Robert Pires, qu'est-ce qui vous prend d'aller défier un quintuple
01:13 champion olympique dans une discipline qui n'est pas la vôtre et à laquelle vous ne
01:16 connaissez rien ?"
01:17 - Exactement.
01:18 Disons que ça peut paraître fou parce qu'à ce moment-là, je m'engage dans une discipline
01:23 que je ne connais absolument pas.
01:25 - Vous n'aviez jamais chaussé de ski ?
01:27 - Je n'avais jamais fait de ski.
01:29 Je n'avais jamais chaussé ce qui sert à Martin comme outil, puisque ce sont vraiment
01:36 des skis très très fins.
01:37 Donc c'était une bonne aventure, une très belle aventure.
01:42 - Et puis le tir, vous avez appris à tirer ?
01:44 - Disons que j'ai surtout appris à skier, ça c'était la base.
01:47 C'est ce que Martin m'a dit, m'a appris avant de tirer, oui.
01:51 C'est aussi important au biathlon et généralement c'est là où se gagnent les courses.
01:55 N'est-ce pas Martin ? Il ne va pas me contredire.
01:57 Mais disons qu'il fallait de l'entraînement et honnêtement ça a été très très difficile
02:03 parce que je ne connaissais pas cette discipline à part l'avoir vue justement grâce à Martin
02:09 à la télévision.
02:10 Mais quand on est sur les skis, c'est complètement différent.
02:11 - La genèse de l'histoire, c'est quoi ? Ça te rend compte ? Qui en a eu l'idée ? On
02:15 peut peut-être citer les réalisateurs, Christophe David, Julien Magne et Cédric Terrasson.
02:20 C'est produit par Adventure Line Productions.
02:22 Qui a eu l'idée ?
02:23 - C'est la production.
02:24 - C'est la production ?
02:25 - Exactement.
02:26 C'est à la Roche-Auberge avec Julien Magne.
02:29 - Et Martin Fourcade, vous, comment vous avez accueilli l'idée ?
02:31 - Moi j'ai très bien accueilli l'idée d'autant que ça faisait un moment que je discutais
02:36 d'un programme de sport avec ALP en l'occurrence.
02:40 Et quand ce projet m'a été présenté, il m'a séduit parce que je trouvais qu'il permettait
02:47 de mixer les univers, de parler de sport sur un angle différent de celui purement compétition
02:56 et discipline.
02:58 Donc le projet m'a plu, la rencontre m'a plu.
03:01 - Vous disiez que vous étiez fan de Robert Pires.
03:04 - Forcément.
03:05 - Ça fait partie des...
03:06 Vous aimiez les joueurs de foot à cheveux longs.
03:08 - Ça tombait bien que j'avais les cheveux longs.
03:13 J'avais 10 ans en 98.
03:15 - Il est beaucoup plus vieux.
03:17 - Ça représente quelque chose pour moi.
03:20 Donc ça a été une belle rencontre et un énorme plaisir aussi, je ne l'ai pas assez
03:25 dit, de lui faire découvrir mon univers.
03:27 Robert le disait, c'était ma première fois sur les skis, presque sa première fois à
03:31 la montagne.
03:32 Donc moi de pouvoir partager cet univers qui m'est si cher et dans lequel je passe autant
03:38 de temps, c'était un énorme plaisir et une vraie belle rencontre.
03:44 - Une vraie complicité, c'est ce qui est sympa dans le doc, on ne va pas trop raconter,
03:47 mais il y a quelque chose qui se passe entre vous, on a l'impression, mais ce n'est certainement
03:51 pas qu'une impression, que vous oubliez complètement la caméra.
03:54 Je ne sais pas si vous vous échangez entre vous, vous vous posez des questions, vous
03:59 comparez vos sports aussi.
04:01 On voit sur les joueurs de foot, moi j'ai appris qu'on vous lavait vos chaussures.
04:05 Il y a des préposés, alors que vous, vous avez un sport qui est très solitaire finalement.
04:10 - C'était aussi l'idée de ce programme, de pouvoir se livrer, de pouvoir rentrer Robert
04:17 dans mon univers et moi dans le sien, d'apprendre à se connaître.
04:19 Et donc oui, on va dire, je pense que le naturel des échanges qui ressort dans l'émission,
04:26 on l'a vécu pendant six jours au saisie.
04:29 Donc oui, il y a plein de choix de la production qui ont été faits dans ce sens-là pour favoriser
04:35 le fait qu'on vive ensemble avec Robert pendant une semaine.
04:37 - Oui, il cuisine ! - Il vous a fait à manger ?
04:39 - Oui, il cuisine, on a vu, on voit vous à la rencontre.
04:41 - Non, non, c'est Martin qui foque un coup.
04:43 - Non, non, je mange.
04:45 - C'est Martin qui cuisine, c'est quoi d'ailleurs ? C'est une courge farcie ?
04:50 - C'est ça.
04:51 - C'est vous qui cuisinez.
04:52 - Qui était très bonne.
04:53 - Oui, ça va.
04:54 - Je précise.
04:55 - Martin est doué.
04:56 - Et aussi le fait de se rencontrer pour la première fois et d'échanger pour la première
05:01 fois, c'est la rencontre qu'on voit dans l'émission.
05:04 Tout ce genre de choses qui ont été amenées par la production pour rendre la rencontre,
05:11 l'aventure la plus réelle possible.
05:12 - Moi j'ai bien aimé un moment fort où vous racontez la différence entre un sport d'équipe
05:18 et un sport solitaire.
05:20 Quand vous avez une médaille, les autres participants de l'équipe de France ont forcément
05:25 perdu et donc vous êtes tout seul à fêter votre médaille et votre coupe de champagne
05:31 et vous, vous êtes avec toute l'équipe quand vous fêtez une victoire et c'était intéressant
05:37 de voir que vous étiez quand même très solitaire même dans la victoire.
05:41 - Je crois que c'est un paradoxe entre sport individuel et sport collectif.
05:45 On le voit ne serait-ce qu'avec les récompenses, le ballon d'or, le trophée The Best.
05:49 Les sports collectifs sont attirés par cette, on va dire aussi, cette mise en lumière individuelle
05:56 et alors que nous, le sport individuel, on est attiré par l'émulation, la joie qu'on
06:02 peut ressentir à collectif et le fait d'avoir un coéquipier sur lequel on peut s'appuyer.
06:06 Donc c'est à la fois, c'est ce paradoxe.
06:10 On recherche toujours ce qu'on n'a pas je crois.
06:12 - Robert, qu'est-ce qu'il y a de commun entre vous deux ? La compétition, l'esprit de compétition, la gagne ?
06:18 - Oui, je pense que c'est ce que vous venez de dire.
06:21 Vous avez résumé un petit peu ce qui caractérise Martin et moi-même, mais un petit peu tous
06:26 les sportifs.
06:27 C'est-à-dire que, bien évident, il y a la rencontre.
06:30 Ce qu'on a voulu, c'est surtout mettre en avant Martin, même si les gens le connaissent,
06:35 mais surtout sa discipline qui est le biathlon.
06:37 Et ce qui est intéressant, c'est que, que ce soit chez les femmes et chez les hommes,
06:42 on est très performants.
06:43 Et je crois que ça, il faut le dire, il faut le souligner.
06:46 Et puis bon, après, oui, on reste compétiteurs.
06:50 Moi, quand il y a le défi, quand je le vois arriver avec sa tenue d'équipe de France,
06:55 je me suis dit "ouais, le mec, il est chaud quand même".
06:57 - Vous l'avez presque fait douter au début, quand il faut le faire en moins de 30 secondes.
07:04 Vous lui dites une minute, vous avez un petit doute, puis vous vous dites "non, c'est pas possible quand même".
07:09 - C'était intéressant parce que je me suis retrouvé dans la situation de l'élève.
07:14 En face de moi, j'avais le grand professeur Martin qui a tout gagné.
07:20 Et pour moi, c'était hyper intéressant.
07:23 - Mais ça vous a plu comme sport ou pas ?
07:25 - Honnêtement, oui, ça m'a plu.
07:27 J'en ai bavé, très, très honnêtement, notamment quand on part à la montagne,
07:32 à courir au sommet avec son frère Simon.
07:35 Et là, j'ai explosé parce que, en fait, c'est pas mon domaine et c'est pas ma discipline.
07:41 - Mais physiquement, c'est plus dur qu'un match de foot ?
07:45 - Non, c'est pas qu'un match de foot.
07:47 - C'est des filières qui sont différentes.
07:50 On l'a dit avec Simon, quand on est parti en courant, sur la première minute, on s'est dit
07:56 "on ne parviendra pas à décrocher Robert".
07:59 Parce qu'il a en lui cette vitesse et que nous on n'a pas.
08:03 Donc si on devait aller sur 10 mètres, Robert irait forcément, ou sur 100 mètres, bien plus vite que nous.
08:09 Donc c'est pas "c'est plus dur, c'est moins dur".
08:11 C'est des filières différentes, c'est des efforts différents.
08:13 C'est une vision du jeu qu'il faut avoir, que nous on n'a pas.
08:17 - Comment on appréhende forcément, avec le temps, la perte de ses résultats ou la perte de ses performances ?
08:25 Est-ce qu'on sent les choses arriver ou c'est un moment instantané où on se dit "j'y arrive plus" ?
08:31 - Après, encore une fois, c'est complètement différent de mon univers à celui de Martin.
08:38 C'est-à-dire que quand toi tu es un peu moins bon ou moins performant, tu peux te reposer sur tes coéquipiers.
08:45 Alors que Martin, non, pas du tout.
08:47 - Puis ça dépend si la question est posée en carrière ou après carrière.
08:50 Parce qu'en carrière, c'est très difficile à vivre, de sentir ses performances baisser.
08:54 Moi je l'ai vécu en 2019 sur une saison qui était moins bonne, où c'était mon univers qui s'écroulait.
08:59 Aujourd'hui, je suis toujours sportif tous les jours.
09:05 Je vois avec les années mon niveau baisser un petit peu, parce que je fais moins de sport qu'avant,
09:11 parce que j'ai une hygiène de vie qui est moins irréprochable.
09:14 Et finalement, ça fait partie de la vie et on le prend comme ça vient.
09:19 - Puis il y a l'âge aussi. - Voilà, on avance tous à la même vitesse.
09:23 - Alors moi je vous propose d'aller en 2018. Vous étiez où en 2018, Martin ?
09:27 - En Corée. - Ben voilà, on écoute.
09:30 - C'est fait ! Il se l'offre ! Il va la chercher avec son cœur !
09:36 C'est un rêve d'or ! Cet homme-là est extraordinaire !
09:40 Quel sang-froid ! Quel champion !
09:42 Avec Fabien Saguez, le directeur technique national, avec Franck Badiou, son nouvel entraîneur en deux tirs.
09:49 Et bien voilà, Martin Fourcade a été le patron !
09:52 - Voilà. - C'est émouvant quand même.
09:55 - C'est que des bons moments. On a l'enchanté d'en voir quelques-uns aussi dans le reportage.
10:01 A chaque fois que je revois ces images, et je pense que ça fait pareil à Robert,
10:04 c'est forcément des moments qui sont gravés en nous, qui nous ont définis,
10:09 qui nous ont animés et fait vivre pendant des années.
10:14 - Et puis ils sont où vos médailles ? Pour la Coupe du monde 98, elle est où ?
10:19 - Chez mes parents. C'est ma mère qui garde tout.
10:22 - Tous vos trophées ? - Tous les trophées, les médailles.
10:25 - Et moi j'ai tout laissé chez mon partenaire Rossignol, dans le hall d'entrée,
10:29 mais pour une simple raison, c'est que je trouve que c'est des beaux objets.
10:32 Et ça m'embêtait d'avoir ça à la maison et d'être le seul à en profiter avec mon cercle proche.
10:37 Donc je me suis dit que c'était, les mettre au siège de mon partenaire,
10:41 c'était l'occasion de pouvoir aussi montrer ces beaux objets.
10:46 - Combien de temps a duré le tournage ? - Six jours ?
10:49 - Même pas, cinq. - Cinq jours ?
10:52 - Oui, c'était intense. Et vous ne connaissiez pas ?
10:55 - Ah non, pas du tout. - Vous avez brisé la glace, pardon.
10:59 - On a essayé. Mais c'est vrai que dès le départ, je ne sais pas sur qui je vais tomber et viser ça.
11:06 Et après, ce qui a été important, c'est que ça s'est fait spontanément et naturellement.
11:14 - C'est ce qui ressort en tout cas de quelque chose de très sympathique.
11:18 - Je ne pense pas qu'on ait triché. Peut-être qu'il y en a qui vont penser ça, mais pas du tout.
11:24 Après, vous savez, il y a toujours des mauvaises langues. Ça fait partie du jeu.
11:28 Mais je crois que c'était très très bien, entre nous deux.
11:32 - C'est franchement à regarder très beau, d'abord, parce que le paysage est magnifique.
11:37 Il y a de très belles images et puis quelque chose de très simple et de très humain qui se dégage de vous deux.
11:43 Et c'est très authentique. J'ai noté dans mes notes Robert Pires, journaliste.
11:47 Parce que vous lui posez beaucoup de questions. Effectivement, c'est vraiment la découverte des questions qu'on se pose sur vous,
11:52 d'un sport qu'on ne connaît pas forcément. J'ai découvert que vous aviez eu envie de faire ce score à 8 ans, 8-10 ans.
11:59 - C'est vrai que c'est ce qui est assez intéressant dans le format de l'émission, avec Robert qui découvre mon univers,
12:06 mais qui en même temps est là pour en découvrir plus sur moi, donc au-delà de la discipline.
12:10 Et aller plus loin dans l'échange, aller dans la compréhension de qu'est-ce qu'il fait un sportif, qu'est-ce qu'il fait un champion.
12:17 Et donc oui, Robert a ce rôle de... - Mais je ne suis pas journaliste.
12:20 - Non, non, mais quand je dis journaliste, c'est le curieux.
12:25 - Oui, je suis curieux, mais c'est que les gens qui vont le regarder sachent comment on fait pour arriver en haut.
12:31 Surtout Martin, parce qu'il est seul en fait. Et comment il fait. - Absolument.
12:37 - Il a l'aide qu'il y a autour de lui. Et moi je trouve que l'histoire avec son frère, elle est exceptionnelle.
12:43 - C'est une aventure humaine incroyable.
12:45 - Et pour mieux continuer à vous connaître, est-ce que vous êtes superstitieux quand vous êtes en compétition ?
12:49 Est-ce que vous avez le même slip ? Est-ce que vous avez des objets fétiches ?
12:53 - Perso, je l'ai été jusqu'à ma première blessure, après c'est terminé.
12:56 - Ah c'était quoi ? - Ah le même slip.
12:58 - Toujours ? - Toujours.
13:00 Et après je me suis fait les croiser et je me suis dit "bon en fait ça sert à rien d'être superstitieux".
13:04 Donc je l'ai abandonné, je l'ai jeté.
13:06 - Et vous Martin ? - Et moi je ne pense pas être superstitieux.
13:08 Par contre je pense qu'en étant sportif de haut niveau, on crée autour de soi un cadre qui est rassurant avec des repères.
13:14 Donc on va faire les mêmes choses, mais pas par superstition, plus par méthodologie.
13:18 Et donc oui, je mangeais à l'heure fixe par rapport à mon heure de départ, je faisais mon sac dans le même ordre.
13:24 Mais ce n'était pas une superstition, c'était plus une checklist en disant
13:30 "si je fais tout comme j'ai l'habitude de le faire, je n'oublierai rien, je maîtrise mon cadre et je fais en sorte de maîtriser mes pensées".
13:37 - Alors vous, vous avez vu le doc déjà avant la diffusion en famille ?
13:41 - J'ai eu cette chance-là en famille. - Et alors, comment votre famille a réagi ?
13:44 - Très bien. - Qu'est-ce qu'ils vous ont dit ?
13:48 - J'ai ma petite fille de 5 ans pendant le défi qui se met à encourager Robert.
13:53 Et là je me suis demandé ce que j'avais loupé dans son éducation.
13:57 - Il faut lui poser la question. Et vous Robert, vous allez le regarder dimanche en famille ?
14:01 - Je vais le regarder en direct sur Canal. - Petite question d'actu, je parle au président de la commission des athlètes.
14:09 C'est trop cher les JO pour les Français ? Ou pas ? Vous avez suivi un peu la pandémie ?
14:15 - C'est les prix des places d'un grand événement sportif avec une volonté d'avoir des places qui sont accessibles.
14:23 Il y a des places à 24 euros, la moitié des billets en vente est à moins de 50 euros.
14:29 Forcément, pour compenser ça, quand on veut que ce soit un événement qui ne soit pas payé par le contribuable,
14:34 parce que les JO c'est sur le comité d'organisation 100% d'argent privé,
14:40 il faut que la billetterie puisse servir à financer le spectacle, l'organisation.
14:46 - Donc vous trouvez ça normal ?
14:48 - Je trouve que c'est le prix de place de grands événements sportifs.
14:54 - Et vous Robert, ma question d'actu ?
14:58 - C'est quoi d'actu Robert ?
15:00 - La fille, le PSG, Paris Saint-Germain ?
15:06 - Le Paris Saint-Germain.
15:08 - Le Grète, non, c'est terminé.
15:10 - Le Paris Saint-Germain ?
15:12 - Oui.
15:14 - Vous savez c'est quoi la différence entre le Bayern et le PSG ?
15:18 Le Bayern c'est une équipe, et Paris c'est juste 3 joueurs.
15:24 C'est ça la différence des grandes sélections, des équipes.
15:32 En fait Paris ne peut pas gagner comme ça.
15:35 C'est pas parce que vous avez 3 grands joueurs que vous allez systématiquement soulever le trophée.
15:40 - Elle vous choque les sommes qu'ils gagnent ces 3 grands joueurs ?
15:43 - Ah non pas du tout.
15:45 Si j'étais dans cette équipe-là, dans cette génération-là,
15:50 si on me proposait ce salaire-là, je ne le refuserais pas, et je pense que vous non plus.
15:56 - Tandis que dans le billet de long...
15:58 - Moi je trouve ça rigolo le débat autour des salaires dans le foot,
16:01 parce que c'est, contrairement à beaucoup d'autres industries,
16:04 une des seules industries où c'est les travailleurs qui récupèrent la grande partie des revenus,
16:10 et moi je trouve ça génial.
16:12 Le football génère beaucoup de revenus,
16:14 et encore heureux qu'il y ait une grande partie qui revienne aux joueurs.
16:17 - La suite pour vous, Robert, il y a des matchs à commenter encore ?
16:21 - Toujours sur Canal, Première Ligue, Championnat anglais, Champions League.
16:26 Toujours là, toujours sur Paris.
16:29 - Et vous, vous allez monter sur scène ?
16:33 - Ah j'ai hâte de voir ça !
16:34 - Non, moi pour l'instant je profite de l'hiver.
16:37 - Vous avez annoncé, vous allez faire quoi sur ça ?
16:39 - Non, j'ai rien annoncé encore.
16:40 J'ai vu des médias qui m'ont annoncé des messages.
16:42 - Vous en profitez-vous ? Vous êtes à la radio.
16:44 - J'en parlerai quand le projet sera finalisé.
16:46 - Et là vous faites quoi cet hiver ?
16:47 - Et là je profite de la neige qui est bien trop absente.
16:52 Je travaille beaucoup en ce moment sur, justement on en parlait,
16:55 les Jeux de Paris 2024 avec le comité international olympique,
16:59 et aussi encore avec mes partenaires,
17:01 donc ça fait un emploi du temps qui est bien chargé,
17:04 et puis oui, un gros projet à venir dès l'automne prochain,
17:06 et on aura le temps d'en reparler sur ce radio.
17:08 - Il y a le temps d'en reparler.
17:09 - En tout cas on sera devant le poste, comme on dit,
17:13 dimanche soir, Canal+ 21h10,
17:16 face à face, une histoire de champion, Robert Pires, Martin Fourcade,
17:19 c'est une super bonne idée.
17:20 - Oui, on en veut d'autres.
17:21 - Oui, c'est un très beau défi.
17:22 Je me demandais s'il y avait un match retour,
17:23 c'est-à-dire est-ce que vous allez aller jouer au foot avec Robert ?
17:27 - Il y a quelques images dans le reportage,
17:29 et c'est pas souhaitable.
17:31 - Non.
17:32 - Mais vu que Robert a pris ce défilage,
17:37 si ça m'était proposé, je serais obligé de l'accepter aussi.
17:40 - Vous êtes revu après ou pas ?
17:42 - Aujourd'hui.
17:43 - Aujourd'hui, c'est bon.
17:44 - Le tournage était assez récent, c'est un montage qui a été très rapide,
17:49 et avec une actualité qui était dense entre les deux,
17:53 donc on prend plaisir à se revoir aujourd'hui avec Robert.
17:55 - Très bien, on profite de ça.
17:57 Merci en tout cas d'être venu ce matin sur ce radio,
17:59 tout de suite c'est Jean-Jacques Bourdin.

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