Retrouvez "Champions !" du sport au business avec Frédéric Brindelle et Thomas Binet, tous les samedis à 20h sur Sud Radio.
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SportTranscription
00:00Sud Radio, le magazine des champions, Frédéric Brindel, Thomas Binet.
00:07Bonsoir, bonsoir, c'est Champion du sport au business, votre rendez-vous hebdomadaire sur Sud Radio.
00:12Notre invité appartient à cette caste restreinte des grands pongistes français médaillés d'or sur une compétition internationale.
00:20En phase de reconversion, il se prépare à une carrière de manager dans le milieu sportif, de coach en entreprise, de conférencier.
00:26Lui aussi envisage d'être Champion du sport au business, Emmanuel Lebaisson.
00:31Emmanuel Lebaisson, champion d'Europe de tennis de table.
00:35Vainqueur 4-7-1 de la finale face à un autre français, Simon Gauzy.
00:40Le pongiste de Sébrien succède à Jacques Secrétin, dernier tricot l'or titré, il y a 40 ans.
00:46En mars 2016, le même jour que la naissance de mon fils, cette défaite en quart de finale des championnats du monde par équipe avec une balle de match pour nous.
00:53Où je perds 13-11 au dernier set en quart de finale.
00:57Mon fils était né trois heures avant.
01:00Je n'avais pas pu être là avec ma femme.
01:03Et c'est fait, médaille d'or pour Emmanuel Lebaisson et Tiananmen Yuan.
01:09Ça fait plaisir.
01:11Oui, ça fait plaisir de réécouter ça.
01:13Bonsoir Emmanuel Lebaisson.
01:14Bonsoir à vous.
01:15En simple et en double mixte, vous avez régné sur l'Europe.
01:19Vous êtes d'ailleurs dans une période mixte aujourd'hui.
01:21Vous continuez pour le plaisir votre carrière de joueur de tennis de table tout en préparant un projet entrepreneurial lié au sport dans le monde de l'entreprise.
01:29Impossible donc pour vous d'échapper à notre expert entrepreneurial.
01:33Bonsoir Thomas Binet.
01:34Bonsoir Frédéric, bonsoir Emmanuel et bonsoir à toutes et à tous.
01:37Ça vous parle la situation d'Emmanuel évidemment.
01:39Oui forcément.
01:40Vous allez nous le coacher.
01:41On va en parler tout à l'heure.
01:42Bon Emmanuel Lebaisson, vous êtes devenu en 2016 à Budapest le deuxième Français champion d'Europe en simple de l'histoire.
01:49On l'écoutait là.
01:50Tennis de table de l'histoire française.
01:53Après évidemment, Jacques Secrétin, c'était 40 ans plus tard.
01:57Alexis Lebrun vient de vous succéder au palmarès.
01:59Pas de doute, vous appartenez à une lignée prestigieuse.
02:05C'est le premier rendez-vous de l'émission Le Relais.
02:07Une série de questions sur le chemin qui vous conduit du sport jusqu'à votre activité professionnelle.
02:11Emmanuel Lebaisson, en 2016, vous battez en finale de ce championnat d'Europe.
02:15Simon Gauzy, membre de l'équipe de France médaillé aux JO de Paris avec les frères Lebrun.
02:20Vous vous sentez comme un grand frère pour cette génération qui occupe aujourd'hui l'espace médiatique ?
02:25Grand frère, oui.
02:27C'est vrai que j'ai toujours fait partie des anciens de l'équipe.
02:33Donc oui, aujourd'hui c'est une équipe très très jeune.
02:35Simon prend aujourd'hui ce rôle d'ancien que j'ai pu avoir pendant des années.
02:40Mais oui, ça a toujours été un petit peu ça.
02:42Un petit peu capitaine de route et ça m'allait très bien.
02:44Sur le timing, les frères Lebrun arrivent, ça révolutionne tout finalement, c'est ça ?
02:48Oui, on ne les a pas vus venir, il faut être honnête.
02:52Et ça fait un grand bien aux tennis de table français.
02:55On en parle de plus en plus et c'est excellent pour nous.
02:58Emmanuel Lebaisson, vous êtes aussi champion d'Europe, je le disais, en double mix.
03:02C'était en 2022 avec Diana Nuhan.
03:04À un moment où la mixité s'impose dans le monde de l'entreprise,
03:08vous avez une longueur d'avance.
03:09Sur le savoir collaborer avec les femmes, c'est un atout ?
03:12Oui, je pense qu'au-delà de ça, c'est vrai que dans le monde d'entreprise,
03:16on a besoin de plus en plus de femmes, même dans le sport.
03:19J'ai envie de dire que ce soit au niveau des licenciés aussi, je tiens à le dire.
03:23Le nombre de femmes, c'est nécessaire et c'est obligatoire pour que notre sport grandisse.
03:32Ce n'est pas la seule discipline en plus qui est concernée.
03:35Emmanuel, vous préparez actuellement plusieurs projets professionnels
03:38et pourtant, vous prolongez votre parcours sportif avec des compétitions,
03:42certes un peu moins relevées, mais quand même exigeantes.
03:45C'est parce que vous êtes addict au ping ?
03:47J'aime bien ça.
03:49Et puis après, il faut dire aussi les choses.
03:51Le monde du sport aussi nécessite, et ma vie personnelle nécessite aussi,
03:57des moyens, des rentrées d'argent.
03:59Moi, je n'ai pas de honte à parler d'argent.
04:01C'est souvent un petit peu tabou de parler d'argent en France,
04:04mais moi, ce n'est pas un souci forcément, il faut continuer à vivre.
04:08J'espère continuer un an ou deux encore à jouer et surtout effectuer cette transition professionnelle.
04:14C'est clair et franc en tout cas.
04:16Emmanuel Lebaisson place à votre parcours entrepreneurial.
04:19Notre expert vous attend avec ses Smatchs top spinés.
04:26Ça vous parle Thomas Binet, le top spin ?
04:28Je ne connais que ça.
04:29Bien sûr, bien sûr. Allez-y Thomas.
04:31Emmanuel Lebaisson, vous avez disposé d'une minute,
04:33c'est un peu la tradition dans cette émission,
04:35pour nous présenter justement votre projet entrepreneurial.
04:38Si vous êtes prêt, il y a un chrono qui va démarrer juste après que je vais vous l'indiquer
04:43et vous pourrez expliquer justement à nos éditrices, à nos auditeurs ce que vous comptez faire.
04:47Vous êtes prêt ? C'est à vous.
04:49Oui, forcément, j'ai plusieurs projets, dont un qui est aujourd'hui être entraîneur à titre, à temps complet,
04:59c'est-à-dire essayer de transmettre ce que j'ai pu vivre en tant que joueur,
05:03mais pas que, c'est me former, c'est apprendre de nouvelles connaissances,
05:07me développer et surtout grandir en tant qu'entraîneur et en pensant à l'autre.
05:12Ça je pense que c'est essentiel et ça reviendra régulièrement dans mes propos,
05:15c'est penser à l'autre, j'ai pensé à moi pendant une vingtaine d'années,
05:19maintenant c'est penser aux autres et penser aux autres ça peut être en tant qu'entraîneur,
05:22mais pas que, c'est aussi transmettre de l'expérience dans le monde de l'entreprise,
05:28les différentes façons dont j'ai pu vivre ma carrière de sportif de haut niveau,
05:33mais c'est aussi créer des formations pour apporter aux futurs entraîneurs de demain
05:40et à d'autres joueurs aussi mon expérience.
05:44Et également, ça peut être aussi effectuer quelques conférences auprès de grands groupes.
05:53Et pile en une minute, il est comme ça Emmanuel,
05:55sur l'aspect conférent, je peux vous le dire, je l'ai interviewé plusieurs fois quand il était au top,
06:00c'est la transition, mais il est toujours très très fort dans ce registre.
06:07Allez, ouvrons la feuille de match !
06:09Donc feuille de match avec vous Thomas Binet,
06:11Emmanuel Lebaisson prépare sa reconversion,
06:13l'ancien champion d'Europe de tennis de table envisage plusieurs missions d'entreprise
06:17liées à son expérience de sportif de haut niveau.
06:20Attention, la concurrence est vide et rude et vive.
06:24Oui, elle n'est pas vide, c'est une certitude.
06:26Rude et vide, après ça devient une contrepétrie.
06:28Il y a 4000 coachs en France, il faut l'avoir en tête,
06:31on va parler quand même de cet aspect-là,
06:33pas trop l'aspect coach sportif dans cette émission puisque ça vous l'avez en main,
06:37là où vous nous attendez peut-être un peu plus et moins en particulier,
06:40c'est cet aspect coach en entreprise et conférencier, vous l'avez évoqué en dernier point.
06:45Si je reviens sur l'aspect coach, la majorité des coachs exercent de façon ponctuelle,
06:50en complément de leurs activités, donc ça va correspondre à vos projets initials.
06:53C'est exactement ce qu'il disait Emmanuel.
06:54Exactement, donc là on est bon là-dessus.
06:5680% des coachs sont alors comptes, donc externes à l'entreprise,
07:00donc ça vous permet d'avoir une quérielle de clients là-dessus.
07:04Et puis je crois que vous êtes en Ile-de-France,
07:06c'est la région qui accueille 60% du chiffre à l'affaire généré dans cette activité.
07:11On peut repréciser Emmanuel, il y a toute cette partie entrepreneuriale,
07:17évidemment c'est la spécialité de notre Thomas, donc il va vous challenger là-dessus,
07:20mais vous êtes en train de suivre aussi là une formation,
07:24pour être peut-être encore plus qu'un entraîneur, mais peut-être un manager.
07:27Vous êtes dans cette notion.
07:29Exactement, aujourd'hui je passe le DESGEP,
07:32c'est-à-dire le Diplôme d'État supérieur de la jeunesse et des sports, pour faire simple,
07:38qui se déroule pour le tennis de table, pour la montée de table, sur deux ans.
07:42Deux ans pourquoi ? Pour qu'on ait le plus de temps aussi pour développer cette fonction.
07:47Qui à la fin est chef de projet, manager de projet, sur beaucoup de sujets,
07:52parce qu'il y a l'aspect développement, l'aspect formation, l'aspect performance,
07:56donc trois sujets qui sont extrêmement importants et qui font partie du modèle de la performance.
08:02Il y a cet aspect entraîneur côté performance,
08:05développement aussi pour être chef de projet et développer un club, un comité,
08:13plusieurs choses dans ce cas-là.
08:15Et aussi l'aspect formation qui, pour rien de vous cacher,
08:19me paraissait extrêmement lointain pour moi en tant qu'ancien sportif de haut niveau,
08:23mais je m'y passionne de plus en plus,
08:26parce que l'ingénierie de formation, créer des formations aujourd'hui,
08:29c'est essentiel pour ce que je trouve, à mon humble niveau,
08:34on a un petit peu de mal, c'est à transmettre.
08:36Évidemment, nous allons y revenir, parce qu'il va y avoir la partie coaching de Tom Abiné,
08:41c'est la tradition d'un champion du sport business.
08:44Thomas, nous avons beaucoup de champions comme Emmanuel Lebaisson,
08:47on a eu Christophe Lemaitre par exemple,
08:50plein d'invités qui ont aussi ce projet.
08:55Au bout d'un moment, ça va jouer d'écoute, comme on dit en cyclisme.
08:58Oui, parce que là, vous parlez de nos invités,
09:00mais ça ne veut pas laisser entendre qu'il n'y a personne déjà sur le métier.
09:03On va en citer un qui est bien connu, c'est Edgar Gropiron,
09:05qui fait beaucoup de conférences d'entreprise, avec succès d'ailleurs,
09:08il faut quand même le reconnaître, donc ça démontre que c'est possible.
09:11C'est déjà la bonne nouvelle.
09:12Maintenant, dans la bonne nouvelle, il y a forcément un revers de situation,
09:15c'est-à-dire que vous n'êtes pas seul à vouloir envisager d'avoir ce parcours-là.
09:19Moi, je voudrais préciser quand même un point, Frédéric et Emmanuel,
09:22on est en France, c'est un métier norme aussi, il ne faut pas l'oublier,
09:27donc il y a des titres de reconnaissance, des formations diplômantes,
09:30parce que les entreprises attendent ça aussi.
09:32Elles n'attendent pas que quelqu'un de connu qui a exercé,
09:35ils attendent aussi que la personne qui va former soit elle-même formée.
09:38Ça peut paraître idiot, mais c'est important.
09:40Ce diplôme dont vient de nous parler Emmanuel Lebaisson,
09:43et finalement, même si ce n'est pas exactement adapté à la demande d'une entreprise,
09:49mais c'est une espèce de caution quand même, ou pas ?
09:51Oui, mais ça ne retirerait peut-être pas la nécessité d'envisager
09:54de faire une formation de coach professionnel.
09:56C'est des titres qui sont reconnus et qui permettent justement,
09:59au-delà des obligations légales dans certains cas de figure,
10:02aux entreprises de le faire passer dans leur budget de formation,
10:04c'est beaucoup plus facile à vendre, il faut l'avoir en tête.
10:06Alors sinon, ça va être qualifié en conférence,
10:09donc il n'y a pas les mêmes abattements, je ne vais pas rentrer dans la petite cuisine du système.
10:13Mais il ne retire pas moins que tout ça, il faut quand même le prendre en considération.
10:15Il y a un emballage, il y a une situation qui est évidente et qui existe.
10:19Emmanuel, avant de rentrer dans le vif du sujet,
10:22mais là on est en train de planter le décor,
10:24ça vous laisse quand même du temps, le fait de continuer la compétition.
10:28Rappelez-nous ce que vous faites là, vous étiez par exemple aux Etats-Unis,
10:31en janvier, ça veut dire des déplacements, ce n'est pas simple.
10:34Vous êtes papa aussi, rappelons-le.
10:36Oui, je suis papa de deux enfants.
10:38Mais au-delà de ça, aujourd'hui, comme je l'ai dit, c'est nécessaire de continuer à jouer,
10:43mais c'est aussi nécessaire de se former.
10:45Ma priorité, et elle est complètement assumée aujourd'hui,
10:49elle est à la reconversion professionnelle.
10:51Il y a eu un temps pour tout, j'ai eu ce magnifique temps pendant 20 ans,
10:55et cette chance incroyable de pouvoir servir mon pays, l'équipe de France,
11:01pendant toutes ces années.
11:03Maintenant, pour moi, la page est tournée en tant qu'ancien sportif de haut niveau.
11:09Je continue encore à jouer, bien évidemment,
11:12parce que je vais effectuer mes derniers championnats de France cette année à Levallois,
11:16pour aussi remercier toutes ces personnes qui m'ont accompagné aussi pendant ces 20 ans.
11:23Voilà, ça va être quelque chose de sympa,
11:26je n'ai aucune prétention en termes de niveau aujourd'hui,
11:29parce que, encore une fois, ma tête est ailleurs,
11:32et que je souhaite surtout aller à fond.
11:37Moi, j'ai toujours été, je ne sais pas faire les choses à moitié,
11:40c'est aller à fond dans le projet.
11:42Ça tombe bien, ça tombe bien.
11:44Nous y sommes, ça c'est le son du buzzer,
11:46celui qui annonce la mi-temps de champion du sport au business.
11:48Mais donc, dans un instant, Thomas Binet conseillera notre invité,
11:51Emmanuel Le Besson, ou Quentin, champion iconique du ping français,
11:55se lance dans le rebond en entreprise.
11:57Nous l'accompagnons sur Sud Radio avec notre expert Thomas Binet.
12:01Donc, à tout de suite !
12:09Ces champions du sport au business, le samedi soir sur Sud Radio,
12:12notre invité Emmanuel Le Besson est l'un des pongistes le plus titrés
12:16de l'histoire du tennis de table français.
12:18Toujours en activité et déjà en phase de reconversion professionnelle,
12:22il fait le grand saut dans sa deuxième vie.
12:25Vous pensez bien que notre expert entrepreneurial Thomas Binet
12:28va s'occuper de son cas ?
12:32Thomas, vous êtes prêt ?
12:33Complètement.
12:34On recontextualise ?
12:36Ça aussi, ce n'est pas évident à dire.
12:38Des fois, ça bute comme ça.
12:40Ça arrive.
12:41C'est comme le revers qui ne passe pas le fil, Emmanuel.
12:43Exactement.
12:44Bon, recontextualisons.
12:46Je vois exactement la scène.
12:47On rappelle votre projet.
12:49Il est finalement à plusieurs têtes.
12:51On rappelle ses différentes têtes ?
12:52Être en premier lieu resté dans le monde du tennis de table,
12:56mais pas que.
12:57Être entraîneur, développer une structure, être formateur de formation,
13:05mais pas que aussi.
13:07Je vois au-delà du tennis de table parce que j'estime
13:09qu'il y a beaucoup de passerelles avec le monde de l'entreprise.
13:12Et c'est ce monde de l'entreprise justement que vous ciblez.
13:14Conférencier, on l'a dit, mais aussi coach en entreprise.
13:17Coach en entreprise, conférencier.
13:19Essayer par tous les moyens possibles de transmettre ce que j'ai pu vivre
13:23et ce que j'ai eu la chance de vivre pendant 20 ans
13:25et ce que je souhaite aussi développer en tant que futur chef de projet.
13:29Sur la notion de concentration, vous êtes exceptionnel l'épongiste.
13:32Tout se joue à une vitesse.
13:34Cette expérience concentration en entreprise, ça peut faire un carton.
13:39Concentration, aussi amener peut-être une plus-value au niveau de la rigueur,
13:45du travail du quotidien, de l'organisation, de la stratégie, du stress.
13:51On se laisse entraîner par le coach, c'est parti.
13:58Thomas Binet et Emmanuel Lebaisson est un communicant inné,
14:01vous l'avez compris, un champion en individuel et par équipe, y compris mixte.
14:06Le monde de l'entreprise attend son expérience avec envie ou pas ?
14:09Le monde de l'entreprise attend toujours les parcours hors normes.
14:13La seule chose, c'est qu'il faut avoir, comme on dit dans nos jargons,
14:16la capacité de se créer un storytelling, de raconter une histoire,
14:19d'avoir un brain contain, d'avoir un contenu de marque.
14:22Il faut être soi-même une marque.
14:24Tout ça, c'est une nécessité qui s'installe.
14:26On l'a dit en première partie, le monde de l'entreprise,
14:28on a donné des chiffres, je ne reviens pas dessus, il y a un potentiel.
14:31Il est réel et on peut se baser là-dessus.
14:33J'ai donné un exemple, je vais revenir dessus parce qu'il est intéressant.
14:36C'est aussi un bon benchmark, il y a une stratégie de comparaison.
14:39Edgar Gropiron en a fait un modèle économique, ça doit vous inspirer.
14:42Champion olympique 1992, Edgar Gropiron.
14:45Du coup, ça veut dire que c'est inspirant pour vous,
14:47parce que c'est des gens qui ont réussi.
14:50C'est vrai, vous l'avez dit, 1992, donc ce n'est pas récent,
14:53et il a su se créer une nouvelle vie.
14:56Après, il y a une capacité à savoir le faire.
14:59Ce n'est pas le tout de cette idée.
15:01Ça veut dire que les entreprises, il va falloir aller les voir, les prospecter.
15:05Là, on rentre déjà dans le détail des choses,
15:07mais c'est vrai qu'il y a une importance majeure à savoir mettre en place une stratégie commerciale.
15:12Ça, c'est très intéressant.
15:13Emmanuel Lebaisson, est-ce que vous avez déjà ces échanges avec le monde de l'entreprise ?
15:18Vous avez déjà des contacts ?
15:21J'ai eu, bien évidemment, après ce titre européen en 2016,
15:26forcément pas mal de contacts.
15:29Dans le monde de l'entreprise, après, c'est resté assez sommaire,
15:35mais aujourd'hui, on ne va pas se voiler la face.
15:39J'ai beaucoup de demandes de manière régulière chaque année
15:44vis-à-vis des clubs, vis-à-vis des ligues, de tennis de table.
15:49Mais moi, je pense que, comme l'a très bien dit Thomas, rien n'est impossible.
15:56Après, je suis complètement en accord avec ses propos qu'il faut réussir à raconter une histoire.
16:03Moi, je le vois très bien aux Etats-Unis aujourd'hui.
16:06Ils sont très forts là-dedans pour pouvoir raconter une histoire.
16:09On rappelle que vous revenez d'une compétition aux Etats-Unis.
16:12J'ai la chance de jouer la Ligue américaine.
16:15Et sur ça, j'apprends beaucoup aussi parce qu'ils sont très bons pour réussir à vendre,
16:20même des fois, j'ai envie de dire du vent.
16:24Ou du sable dans le Sahara. Enfin, je l'ai fait il y a 15 jours, je crois.
16:28Au-delà de cela, Emmanuel Lebaisson, 2016, champion d'Europe, ça, ça parle.
16:33Mais le temps passe. Nous sommes, ça ne vous a pas échappé, en 2025.
16:36Ça fait presque 10 ans. Thomas Binet, il y a quelque chose qui s'est passé pour le tennis de table français.
16:41Les frères Lebrun, la médaille. Là, il peut surfer là-dessus.
16:45Dites-nous comment vous, qui êtes un marketing publicitaire hors normes.
16:50Hors normes, je ne sais pas. Je connais un peu le sujet, on va dire.
16:53Oui, bien sûr, il y a une tendance. Mais alors, le problème de la mode, ça se démode.
16:57Attention. Donc, on a eu l'engouement, effectivement, des Jeux olympiques.
17:01On nous avait laissé entendre qu'il fallait faire perdurer cette situation.
17:04La situation était un peu différente, justement. Enfin, moi, ça ne me surprend pas.
17:07Sincèrement, ce qu'on nous a vendu à l'époque des JO, on sait très bien.
17:11On l'a vécu pour les plus anciens en 98 avec la Coupe du Monde.
17:14Quelques mois après, on était revenus à la réalité du monde dans lequel nous vivons.
17:18Il ne faut pas se raconter trop d'histoires.
17:20Donc, comment on fait pour faire durer une histoire ?
17:22Et comment, peut-être, alors, appelons un chat un chat, et ça ne les gênera pas,
17:25parce que ce sont deux garçons exceptionnels.
17:27Mais comment surfer et céder de cette magnifique arrivée médiatique des frères Lebrun ?
17:35Ça revient à ce que je vais commencer à expliquer tout à l'heure.
17:38C'est-à-dire qu'il faut créer une marque, la vôtre, tout simplement, Emmanuel Lemesson.
17:42Il faut que ça soit une marque. Donc, ça veut dire prendre le temps de...
17:45Bon, soyons très concrets, parce que votre question appelle des points très concrets.
17:49Aujourd'hui, il y a un nouveau terrain de jeu, depuis quelques années d'ailleurs,
17:53j'inventerai en le disant, c'est les réseaux sociaux.
17:55Les réseaux sociaux, c'est quand même aujourd'hui une capacité d'être son propre chef d'orchestre
18:00de la communication qu'on va porter à l'autre, sans passer par le filtre des médias,
18:04même si c'est utile, et ça donne des capacités supplémentaires.
18:07Et là, pardon de vous le dire, Emmanuel, va falloir mettre le paquet.
18:11Parce que si je regarde sincèrement, Instagram...
18:13C'est le problème, c'est qu'il scrute tout, le monsieur.
18:16Oui, c'est mon job. 3153 abonnés sur Instagram, c'est insuffisant,
18:20eu égard à votre palmarès, eu égard à vos attentes aussi.
18:23Et quant à LinkedIn, pardon, vous n'êtes pas présent.
18:25Et là, ça, c'est un sujet, un vrai sujet, parce que LinkedIn, pardon,
18:28je ne suis pas fan de LinkedIn en soi, mais c'est quand même le réseau social
18:32qui s'oriente vers les entreprises. Alors, sauf faire de ma part,
18:34vous l'êtes conférencier en entreprise. Si vous voulez accélérer cette notoriété
18:37vis-à-vis de ce public-là, il va falloir en passer par là.
18:40Attention, il faut récupérer le temps perdu.
18:43Et on passe beaucoup de temps dans notre vie à attendre.
18:45Emmanuel Lebaisson, cette relation avec les réseaux sociaux,
18:49ce n'est pas vraiment votre forme.
18:50Alors, je vous prêcherais inconvaincu à travers votre réponse,
18:54parce que je me sens un peu comme ça.
18:55C'est-à-dire, quand on est beaucoup dans l'humain et dans l'échange,
18:57finalement, on croit que ça se joue à la parole.
18:59C'est un peu votre cas. Et c'est beau, d'ailleurs.
19:01Non, non, mais c'est vrai. Je pense que sur tout ce qui a été dit,
19:04c'est exactement ça. Les réseaux sociaux, ce n'est pas mon for,
19:07ce n'est pas ma tasse de thé. Je considère que sur pas mal de points,
19:11les réseaux sociaux ont détruit une partie des relations humaines.
19:14Mais c'est vrai que c'est l'air du temps.
19:17Ça, c'est une réalité. C'est quelque chose dont je ne me suis pas forcément
19:22préoccupé en tant que joueur, parce que je considérais que la prestation
19:26et la performance sportive primaient sur les réseaux sociaux.
19:29On se rend compte qu'aujourd'hui, et c'est une réalité,
19:32une personne, même, et j'irai même plus loin,
19:35même deux joueurs aujourd'hui qui sont sensiblement presque du même niveau,
19:38même s'il y en a un qui joue peut-être un petit peu mieux,
19:41on va peut-être prendre celui qui a le plus d'abonnés sur les réseaux sociaux.
19:44Ça, c'est une réalité.
19:46Et ça, je trouve un petit peu dommageable, mais c'est dans le monde
19:49dans lequel on vit aujourd'hui et il faut être capable de coller à ce monde-là.
19:52Et je pense qu'à travers ça, ce que dit l'expert, il a complètement raison,
19:58il va falloir mettre un réel coup de bouche, que ce soit même en tant
20:02qu'entraîneur ou autre, sur les réseaux sociaux pour montrer un petit peu plus de contenu.
20:08Thomas Binet, il n'y a pas que les réseaux sociaux quand même.
20:10Enfin, j'imagine quand on commence, des flyers, des relations et tout ça.
20:14Quand même, Frédéric.
20:15Pardon, mais vous êtes dur, vous êtes comme ça.
20:17Non, mais bien sûr, parce que d'abord, je l'ai dit, je le répète,
20:21c'est le seul média que vous maîtrisiez quand vous êtes derrière.
20:24Alors, même si vous avez des collaborateurs qui vont l'alimenter.
20:27Dans les autres cas, vous dépendez des médias et de leur bon vouloir,
20:30on le sait tous, c'est comme ça que ça marche, c'est les règles du fonctionnement de notre système.
20:34Bon, s'il veut créer justement une forme d'attente chez des annonceurs potentiels,
20:39chez des entreprises, il faut qu'il crée un contenu.
20:42Mes vertus depuis tout à l'heure, expliquer la notion de marque.
20:45Vous l'aiderez sur le contenu, peut-être, Thomas ?
20:47Oui, mais je pense que là, très clairement, parce qu'on soulève les problèmes,
20:51il faut apporter des solutions, sinon ça n'a pas d'intérêt à soi.
20:53On ne va pas faire que des diagnostics, mais ce diagnostic entraîne une solution.
20:56La solution, c'est peut-être d'avoir un agent, avoir des gens aussi, une structure.
21:00Je pense qu'il faut arriver à ça à un moment donné.
21:02Ce qui n'a pas de prix à un coup, il faut être très honnête,
21:05mais à un moment donné, c'est aussi des phénomènes boost, ça accélère cette notoriété, ce contenu de marque.
21:10En fait, il faut les faire rêver.
21:11Et c'est pour ça que j'ai pris volontairement tout à l'heure l'exemple d'Edgar Corpiron,
21:15parce qu'il a réussi à faire ça.
21:16Donc, on peut s'inspirer de ce modèle.
21:18Alors, l'aspect agent, vous en avez eu ?
21:21On rappelle que le tennis de table, finalement, c'est récent, cette exposition,
21:25même si du temps de Secrétain, Birochon, Purcard, tout ça, il y avait de la visibilité.
21:30Après, il y a eu Jean-Philippe Gassien, Patrick Schilla, etc.
21:33Mais il n'y a pas trop cette culture.
21:35Non, il n'y a pas eu trop cette culture.
21:37Je reviens à 2016, j'ai fait 48 heures de plateau télé juste après mon titre.
21:42Et c'est vrai qu'on est presque, j'ai envie de dire, livrés à nous-mêmes.
21:48Je pense qu'aujourd'hui, sur les Frères Lebrun, il y a un très bon agent.
21:52On les voit partout.
21:54Il y a une vraie structure autour d'eux.
21:57Il y a une vraie marque qui est en train d'être créée.
22:00Je vous interroie, Emmanuel, et ses deux frères.
22:03En l'occurrence, ça crée une histoire un peu différente.
22:05C'est le petit truc qui plaît aux médias, qui plaît au public.
22:08On voit une différence.
22:10C'est des notions de disruption dans notre domaine, on le voit forcément.
22:13Il faut raconter quelque chose de différent, sinon vous passez à l'as, très clairement.
22:16Beaucoup de gens, pour aller dans ce sens-là, se reconnaissent en eux.
22:20C'est-à-dire, c'est les jeunes qu'on pourrait croiser dans la rue, peu importe.
22:25Maintenant, c'est plus compliqué pour eux, d'ailleurs, dans la rue.
22:28Mais c'est vrai que ce phénomène-là d'agent est extrêmement nouveau.
22:32En 2016, les réseaux sociaux étaient beaucoup moins importants.
22:35Voilà deux pistes.
22:36Troisième point, peut-être, Thomas, parce que le temps tourne.
22:39Comment constitue-t-il son fond de jeu auto-entrepreneur ?
22:44Vous conseillez quoi ?
22:46Effectivement, après, vous parlez du statut juridique.
22:50C'est vrai que dans un premier temps, le statut d'auto-entrepreneur est un statut souple,
22:55économiquement, à mettre en œuvre.
22:57Et il permet quand même de pouvoir tester.
23:00Parce qu'il n'y a jamais aucune certitude.
23:02Et encore, pour autant qu'on y arrive, est-ce qu'on va durer ?
23:04C'est toujours un deuxième sujet.
23:06Il faut effectivement tester d'abord tous vos projets par un statut souple juridique.
23:10Et vous avez raison, Frédéric, le statut d'entrepreneur permet cela.
23:13Oui, parce que créer une SASU, par exemple, ça veut dire…
23:15Ça sera possible.
23:16Mais dans un deuxième temps, ce n'est pas impossible.
23:18Voilà.
23:19Pour le coup, sur ça, je suis en avance.
23:21J'ai déjà un statut d'auto-entrepreneur depuis déjà de nombreuses années.
23:25Bon, très bien.
23:26Allez.
23:27Alors, nous y sommes.
23:28Voici le moment du top.
23:32Le moment de se dire au revoir.
23:34Et donc, une petite conclusion, Thomas Binet.
23:37La préconisation, déjà, c'est le principe.
23:40On va suivre le parcours d'Emmanuel Le Besson vers le monde entrepreneurial.
23:45Préconisation ?
23:46Il y a un secteur qui est porteur.
23:49En revanche, il n'est pas tout seul.
23:51D'autres veulent aussi le faire.
23:52On l'a vu dans les précédentes émissions et depuis des années.
23:55Donc, il faut effectivement, et je reprends mon expression, mettre le paquet aujourd'hui
23:58de manière à sortir de la masse.
24:00Donc, investir en communication sur les réseaux sociaux,
24:03parce que ça sera plus simple et moins coûteux.
24:05Merci, Thomas Binet.
24:06Merci, Emmanuel Le Besson.
24:07Merci à vous.
24:08Vous nous tenez au courant, bien sûr.
24:09On vous suit.
24:10Sans problème.
24:11Je n'oublierai jamais ce titre fabuleux.
24:13Euro 2016, le tennis de table.
24:16Allez, merci à notre réalisateur, Anthony.
24:18Au revoir.
24:19Merci à Elvin de Fazio, également, le responsable avec le numérique, justement,
24:24les réseaux sociaux, nous aussi.
24:25Et puis, tout de suite, Anthony Martin-Smith.
24:28Faut que ça change.
24:29À la semaine prochaine.