Retrouvez "Champions !" du sport au business avec Frédéric Brindelle et Thomas Binet, tous les samedis à 20h sur Sud Radio.
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, le magazine des champions, Frédéric Brindel, Thomas Binet.
00:07Bonsoir à tous, bienvenue dans Champion du sport au business, chaque samedi soir sur
00:12Sud Radio.
00:13Notre invité enchaîne les succès, d'abord en athlétisme, puis au sein des plus grosses
00:17entreprises françaises liées au sport, et puis à la présidence d'un événement magnifique
00:22au service de la recherche contre le cancer, les courses d'endurance d'Odyssée.
00:26On aperçoit la présidente d'Odyssée, Valérie Quentin, qui se dit, mais c'est pas possible,
00:33ils sont gling-gling, c'est pas possible ça.
00:36Et puis l'impression c'est la bonne humeur, l'ambiance familiale, avec la première course
00:42qui a eu lieu, avec la course famille.
00:43105 000 euros s'il vous plaît, c'est le record et c'est grâce à vous !
00:50On a besoin de choses comme ça où les gens se unissent en famille, pour une maladie
00:56contre le cancer du sein, et c'est important.
00:58Avec une start-up en intelligence artificielle, donc on est trois à avoir déposé ce brevet,
01:03qui devrait permettre, si tout se passe bien, de pouvoir traiter ces patients atteints d'un
01:07cancer du sein type 3-déficient, et c'est évidemment grâce à Odyssée.
01:11Chaque année, Odyssée nous aide, ils nous donnent une somme très importante qui nous
01:14permet d'avancer, et grâce à la course, mais aussi grâce à la collectivité.
01:18Sans vous, Odyssée n'aurait pas pu, depuis plus de 22 ans, reverser, écoutez bien,
01:2414 millions d'euros !
01:26Bonsoir Frédéric Quentin, ça remue d'entendre tout ça !
01:31Oui, exactement, tout de suite dans l'émotion !
01:33Oui, il est fort notre réalisateur, Anthony, on va y revenir, vous êtes donc à la tête
01:38de l'association Odyssée, qui utilise le sport comme vecteur de santé et de solidarité.
01:43Vous avez représenté la France aux Jeux Olympiques d'Atlanta en 1996, du coup notre
01:49expert entrepreneurial souhaitait forcément courir à vos côtés.
01:53Bonsoir Thomas Binet !
01:54Bonsoir Frédéric Brandel, bonsoir Frédéric Quentin, et bonsoir à toutes et à tous !
01:58Et voilà, vous l'avez bien dit !
01:59Et oui, j'ai pris mon élan !
02:00Bon, Frédéric Quentin, le 1500 mètres français dans les années 90, c'est vous !
02:04La réussite d'Odyssée depuis la première course sur les Champs de Mars à Paris en 2002,
02:09c'est vous !
02:10Vous êtes ce soir notre championne du sport au business !
02:14C'est le premier rendez-vous de l'émission, le relais, alors une série de questions sur
02:18le chemin qui vous conduit du sport jusqu'à votre activité professionnelle.
02:21Frédéric Quentin, vous avez battu des records de France en athlétisme, cette envie de record
02:26vous accompagne encore dans votre quotidien professionnel, notamment au sein de la Française
02:30des Jeux et à la tête d'Odyssée.
02:32Oui, quand on a été sportif de niveau et qu'on a eu cette envie de se dépasser, c'est
02:37quelque chose qui nous tient toute notre vie, se dépasser, gagner, réussir, atteindre
02:44des objectifs qu'on se fixe toujours très haut.
02:46Vous devez être terrible parce qu'on entendait tout à l'heure 800 000 euros, vous ça vous
02:50suffit pas, vous dites allez je veux 900, vous êtes comme ça !
02:53On est comme ça, on est comme ça avec l'équipe parce qu'à la tête d'Odyssée, je ne suis
02:57pas seule, j'ai créé l'association avec une autre Frédérique, qui s'appelle Frédéric Jules.
03:02C'est un joli prénom !
03:03C'est ça, on l'a créé en 2002 et puis après on a été rejoint par Anne Bergogneau qui
03:09est notre directrice de l'association, donc oui 800 000 ça c'était en 2023 et en 2024
03:15on a fait plus puisqu'on a fait 1 million d'euros rien que sur la course de Paris.
03:18Quand je vous disais que Frédéric Quentin était une femme de record, voilà.
03:22Frédéric, il y a une vingtaine d'années quand vous découvrez les ravages du cancer
03:25du sein chez les femmes et les tabous qui pèsent autour de cette maladie, vous appelez
03:29donc votre meilleur ami et lui dites on va monter une association et organiser des événements
03:33sportifs pour lutter.
03:34Vous la tenez de quoi cette soif d'agir ?
03:36C'est un peu comme dans le sport, se dépasser, envie de créer quelque chose.
03:42L'idée c'était de créer quelque chose, créer un événement et à la base c'était
03:47un événement pour les femmes.
03:48On avait un petit côté féministe quand même, on l'a toujours.
03:50Et donc quand on a eu cette idée ensemble de créer un événement, elle elle est vivée
03:56aux Etats-Unis, elle avait participé à des événements qui s'appellent RACE FOR LIFE
04:00qui sont des événements pour la lutte contre le cancer du sein et les femmes qui ont eu
04:03un cancer là-bas ont des dossards avec écrit SURVIVOR sur le dossard et elles sont acclamées
04:08à l'arrivée avec beaucoup d'émotions.
04:09Et donc quand elle me racontait ça je me disais waouh, en France si on arrivait à
04:13faire ça, parler du cancer déjà qui était très tabou, le mot faisait peur.
04:17Encore plus que maintenant.
04:20Et donc on a eu envie de créer cet événement et puis collecter des fonds bien sûr, ça
04:27c'était l'envie.
04:28Et puis faire faire du sport aussi aux Français, ça c'était notre envie.
04:33N'oublions pas ça et puis qui plus est en ce qui vous concerne, courir aussi.
04:37Frédéric Quentin, vous êtes également responsable du sponsoring pour le développement
04:40du sport féminin et d'un programme d'accompagnement des sportifs de haut niveau au sein de la
04:44Française des Jeux.
04:45Qu'est-ce qui a déclenché chez vous le besoin d'aider ? Peut-être vos origines
04:50du Nord ? C'est très culture du Nord tout ça, non ?
04:53Peut-être d'être effectivement dans l'empathie, d'avoir envie en fait de se servir de ces
04:58expériences pour en faire quelque chose.
05:00Donc moi en étant une ancienne sportive de haut niveau, j'ai eu envie aussi d'aider
05:05les sportifs qui étaient peut-être un peu dans la difficulté pour chercher des sponsors,
05:10pour financer leur carrière et puis aussi pour l'après-carrière parce que ça c'est
05:14un vrai sujet important, anticiper et bien préparer l'après-carrière.
05:18Je pense qu'on est tous d'accord ici à Champion du sport au business.
05:22Frédéric Quentin, place à votre parcours de présidente de l'association d'Odysséa,
05:26notre expert et dans les starting blocks, Thomas Binnet.
05:30Sud Radio, le magazine des champions.
05:34C'est à vous Thomas.
05:35Merci Frédéric.
05:36Frédéric Quentin, vous allez disposer d'une minute pour nous présenter justement ce
05:39qu'est Odysséa et vos ambitions pour demain afin qu'on puisse ensemble après réfléchir
05:44sur leur développement.
05:45Alors attention, elle est spécialiste du chrono, elle va entendre le chrono.
05:49Anthony Hervoy va vous envoyer, notre réalisateur, le chrono et ça va être à vous Frédéric.
05:53C'est parti.
05:54Alors, Odysséa c'est un événement festif, familial, qui rassemble des personnes qui
06:02viennent marcher ou courir sur un 5 km, un 10 km et même un kilomètre pour les enfants.
06:08L'idée c'est que toutes les personnes qui achètent leur dossard, ces fonds sont reversés
06:13à soit des associations pour aider des patientes qui sont dans la maladie, des patientes et
06:17leurs familles, ou soit des programmes de recherche.
06:19C'est ce qu'on fait notamment avec l'Institut Gustave Roussy à Villejuif avec des sommes
06:24importantes reversées, créées en 2002 cette association et nous avons collecté bientôt
06:3016 millions d'euros pour la lutte contre le cancer du sein.
06:33Et des courses un petit peu partout en France je rajoute ?
06:3514 événements en France cette année.
06:37Chambéry, Dijon, Bayonne, La Réunion, Paris, Brest, Nantes, la première très prochainement à Nantes.
06:46Bon, vous avez vu j'ai fait votre lief pour arriver au bip.
06:49Une minute.
06:50Non, pas encore.
06:51Elle est comme ça.
06:52Elle bat toujours des records.
06:53Frédéric.
06:54Voilà.
06:55Et bien ouvrons la feuille de match.
06:57C'est parti.
06:58Frédéric Quentin, ancienne championne de France d'athlétisme, ex-journaliste aussi,
07:03désormais au cœur du programme d'accompagnement des sportifs à la FDJ, poursuit sa mission
07:07philanthropique.
07:08Elle préside l'association Odysséa qui déplace les foules depuis 20 ans, plus de
07:1320 ans même.
07:14Les gens courent pour soutenir la recherche contre le cancer du sein.
07:17Il est temps de médiatiser encore plus ces événements.
07:20Thomas Binet, notre expert, a planché sur le sujet parce qu'il est là maintenant l'objectif.
07:25Faire encore plus médiatiser.
07:26Oui, parce qu'on ne peut pas dire que ce soit une idée naissante.
07:292002, ça a eu le temps de s'installer.
07:31Ça a collecté, vous venez de le rappeler Frédéric, 16 millions d'euros depuis son
07:37démarrage.
07:38Donc, quelque part, c'est un succès.
07:39Même si on est d'accord pour dire que ça ne suffit jamais, d'autant plus quand ça
07:42finance des causes.
07:43Donc, plus on a de budget et que ceux qui nous écoutent l'entendent, et ils participent
07:48aussi à leur manière, plus l'argent rentrera, plus ça défendra les causes justement que
07:52vous défendez.
07:53Ça, c'est un deuxième sujet, on en parlera quand même peut-être tout à l'heure un
07:56peu, comment augmenter ces budgets, parce que c'est franchement un des objectifs également.
08:00Frédéric Quentin, vous êtes satisfaite aujourd'hui de la couverture médiatique ?
08:04Ça pourrait, franchement, 10 kilomètres c'est une heure pour les meilleurs, ça nous
08:09fait un beau programme TV ça, hein ?
08:11Oui, bien sûr, on pourrait avoir plus de médiatisation et aussi peut-être la médiatisation
08:18des personnes qui viennent participer sur les événements, qu'elles puissent raconter
08:23leur histoire.
08:24Parce qu'en fait, on rencontre la famille, des familles, on rencontre aussi des patientes
08:29qui sont soit en cours de traitement, soit qui ont terminé leur traitement.
08:33Donc, il y a des histoires assez incroyables, donc oui, on aurait envie de plus les partager.
08:38Et ne souriez pas quand j'ai dit 10 kilomètres en une heure, je parle pour le grand public,
08:41moi je fais ça aujourd'hui, mais je sais qu'on peut faire plus.
08:44Thomas ?
08:45Oui, 30 minutes, Thomas ?
08:47Oui, donc, on a évoqué le savoir-faire, c'est celui que vous venez encore de relater
08:51à l'instant, et puis maintenant, il y a le faire savoir.
08:53Alors, ça ne veut pas dire non plus que vous n'avez pas de couverture médiatique, évidemment
08:56vous en avez, mais en l'occurrence, on peut peut-être faire plus, il va falloir voir
09:00comment, justement, et ça on va le voir tout à l'heure.
09:02Mais c'est vrai que, bon, on est dans le business, je vais quand même utiliser le
09:07mot du caritatif, parce que c'est vrai que c'est un business aussi.
09:10Et il y a beaucoup de monde.
09:11Et il y a beaucoup de monde, et il y a beaucoup de causes à défendre.
09:13Si on voulait tout financer, ça serait compliqué.
09:16Bon, et ça je parle aussi au niveau du particulier, mais c'est vrai également pour les entreprises
09:20qui sont énormément sollicitées.
09:22Alors, quelles causes défendre ?
09:24Souvent, on observe qu'au tête des entreprises, on défend les causes pour lesquelles on a
09:28été quelquefois un peu impacté dans son entourage, soi-même, des causes médicales,
09:33tout type de causes.
09:34Et effectivement, ça oriente un peu aussi les financements.
09:37Mais il est vrai qu'il faut émerger parmi toutes ces causes pour faire, justement, sa
09:42petite situation différente.
09:43Est-ce que, Frédéric, alors en plus, je le disais, vous êtes une communicante aussi,
09:47c'est votre métier.
09:48D'ailleurs, cette rencontre avec Thomas Binet est savoureuse, parce que c'est communicant
09:53face à communiquant, finalement.
09:54Mais est-ce que vous avez senti qu'il y avait une évolution autour de la mobilisation des
09:59causes ? Parce que celle-ci, elle ne date malheureusement pas d'aujourd'hui.
10:03Il y a concurrence, c'est terrible à dire, mais...
10:05Oui, il y a concurrence, mais toutes les causes sont bonnes à embrasser.
10:10C'est important de savoir pourquoi on s'engage sur quelque chose, et même sur un événement
10:18sportif.
10:19On se rend compte que maintenant, les participants, quand ils s'inscrivent sur un événement,
10:24vont aussi chercher des événements sportifs où il y a une cause derrière, où il y a
10:28un aspect caritatif.
10:29Le fameux sens à donner.
10:31Oui, le sens à donner.
10:32Je pense que ça, c'est important maintenant pour tous les coureurs.
10:35Ils peuvent faire un 10 km un peu n'importe où, mais avoir derrière un but aussi, participer
10:42à une course et savoir que ça va financer un programme de recherche, je pense que ça
10:46aussi, c'est important.
10:48Effectivement, on voit de plus en plus de courses un peu partout, d'événements sportifs
10:52avec une dimension caritative.
10:54Parfois, elle est un peu de façade.
10:58Oui, ça aussi, on est toujours un peu mal à l'aise à certains moments face à certaines
11:04causes.
11:05Il faut aussi, dans cette jungle d'événements sportifs caritatifs, trouver sa cause, trouver
11:12son événement et puis y participer.
11:16Allez, c'est parti, je l'ai lancé, le son du buzzer qui annonce la mi-temps de Champion
11:21du Sport au Business.
11:22Dans un instant, donc, Thomas Binet conseillera notre invité, Frédéric Quentin, où quand
11:26une sportive, journaliste, communicante, devient la patronne d'une machine de guerre contre
11:31le cancer du sein, nous l'accompagnons sur Sud Radio avec notre expert Thomas Binet.
11:36A tout de suite dans Champion du Sport au Business.
11:45C'est Champion du Sport au Business, chaque samedi soir sur Sud Radio.
11:50Notre invitée, Frédéric Quentin, multiple championne d'athlétisme, représentante de
11:55la France aux Jeux Olympiques de 1996.
11:57En parallèle de son activité de responsable du sponsoring pour le développement du sport
12:02féminin et d'un programme d'accompagnement des sportifs de haut niveau au sein de la
12:05Française des Jeux, elle précide Odyssée, une association qui réussit des prouesses
12:11depuis plus de 20 ans, pour la challenger notre expert entrepreneurial Thomas Binet.
12:17Frédéric Quentin, je parlais des prouesses d'Odyssée, on le rappelle, Odyssée, association
12:24qui organise des épreuves de course à pied.
12:27Les chiffres sont phénoménaux, rappelez-le-nous.
12:31C'est plus d'un million deux cent mille personnes qui ont participé sur nos événements
12:35depuis la création de l'association et 16 millions collectés.
12:40Cette année, ce sera 12 événements et non 14, comme je l'ai dit tout à l'heure,
12:45mais 12 événements au programme.
12:46Donc sur toute la France, rappelons-le, quelques lieux.
12:49Toute la France, Cannes, Bayonne, Brest, Paris, Dijon, Chambéry, Nantes, La Réunion.
12:57Ah oui, ça c'est pas mal, ça c'est pas mal parce que vous allez les faire courir
13:01dans les cirques comme pour la Diagonale du Fou ? Non, quand même pas.
13:04Non, on court dans la forêt d'étang salé.
13:07C'est un peu vallonné, mais ça reste quand même globalement accessible à tous et assez plat.
13:11La toute première, c'était, je le disais tout à l'heure, en 2002 au Champs de Mars.
13:15Ça aussi, ça a dû être un challenge énorme parce que c'est pas anodin de courir là.
13:19Non, c'était une super opportunité qu'avait offert la mairie de Paris
13:23de pouvoir bénéficier du Champs de Mars.
13:25Donc on a eu 1000 participants sur cette première édition.
13:28Et puis, dès l'année suivante, on a décidé de créer ce circuit avec plusieurs courses au programme.
13:33Thomas Binet, on est d'accord, c'est une réussite.
13:35Vous allez coacher tout cela dans un instant.
13:37Mais l'objectif, on le rappelle, c'est quoi ?
13:40Il y a deux objectifs.
13:41C'est effectivement médiatiser plus un événement qui l'est déjà en partie.
13:44Donc remettre peut-être des fondamentaux autour de ça.
13:46Mais on va en parler un instant.
13:48Et puis, collecter encore plus parce que tout ça va encore à la recherche
13:52de la lutte contre le cancer du sein.
13:54Allez, c'est parti. Le coach Sud Radio, le magazine des champions.
13:59Thomas Binet, Frédéric Quentin a installé ses courses Odyssée A dans le cours,
14:02dans le cœur des Français pour courir depuis plus de 20 ans.
14:07Les chercheurs contre le cancer saluent le soutien de cette association pour leurs travaux.
14:12Et pourtant, la couverture médiatique de ces épreuves de course à pied tarde à se développer.
14:17Quelle préconisation déjà faites-vous ?
14:20Parce que c'est vrai, c'est un événement populaire et les médias là-dessus,
14:24on reste, on va dire, on est sympa, on en parle, mais sans plus.
14:28Oui, parce que je crois qu'il faut regarder un peu ce que les autres font.
14:30Aussi, c'est une manière de, c'est une forme de benchmarking dans notre jargon.
14:33C'est effectivement cette étude de comparaison,
14:35sans forcément chercher dans le même domaine, mais dans le caritatif.
14:38Bon, souvent, qu'est-ce qui se passe ?
14:41On prend une égérie, on prend quelqu'un de connu ou des personnes de connues,
14:44on monte un événement, etc.
14:47Et du coup, ça entraîne aussi une médiatisation.
14:49Peut-être que c'est des modèles dont on peut s'inspirer autrement par rapport à Odyssée A.
14:55Ça, c'est la première des choses.
14:56Ensuite, il y a, j'allais dire, une médiatisation passive
14:59et une médiatisation active.
15:00Alors, quelle distinction peut-on faire entre les deux ?
15:02La médiatisation passive, c'est envoyer des communiqués de presse
15:05et attendre que les médias, si gentiment, peut-être nous en parlerons à un moment donné.
15:09Et la communication active, celle que moi, je vais préconiser à Frédéric, notre invité,
15:14c'est de faire des partenariats avec des médias.
15:17Et là, il y a quand même le choix pour que, justement,
15:19ils soient déjà d'office des caisses de résonance.
15:22Ça, sauf erreur de ma part, ils ne l'ont pas aujourd'hui.
15:24Pourquoi Frédéric Quentin ?
15:27Ils l'ont eu.
15:28On l'a eu, on a eu, on a quelques partenariats.
15:29On a eu des partenariats avec des radios, notamment.
15:31On avait chez IFM, voilà.
15:34Donc, ouais, peut-être manque de temps pour développer cette partie.
15:43On l'a fait parce qu'on avait aussi une agence qui s'occupait de nous il y a quelques années
15:47quand on avait besoin d'avoir une caisse de résonance plus importante.
15:50Parce que l'idée, l'objectif de faire parler de l'événement,
15:55c'est de toucher des partenaires, toucher des participants.
15:58Alors là, c'est un peu moins notre objectif parce qu'on se retrouve en sold-out
16:03de nos inscriptions assez vite maintenant sur toutes nos courses.
16:07Puisqu'on a une jauge, bien sûr, imposée par les préfectures.
16:10Et ça, on est bien d'accord que l'objet du développement d'Odysséa,
16:13ce n'est pas de faire venir plus de personnes pour récupérer plus de fonds.
16:16Parce que là, on est bien.
16:17Là, on est bien.
16:18Alors, il nous faut faire peut-être parler plus d'Odysséa pour séduire plus de partenaires,
16:23pour qu'on ait cette assise financière qui nous permette d'organiser notre événement.
16:27Parce qu'en fait, on organise nos événements grâce aux partenaires.
16:30L'argent qui est collecté par les participants, ça, c'est reversé à la cause.
16:36Donc en fait, nous, notre objectif, c'est effectivement de pouvoir pérenniser des partenariats
16:40pour pouvoir organiser et être aussi dans le confort d'organisation.
16:44Se dire qu'on a cette possibilité d'organiser sur les 1, 2, 3 ans
16:48quand les partenariats sont pluriannuels.
16:51Alors évidemment, Thomas Binet, on le dit à chaque fois ici, le nerf de la guerre, bien sûr.
16:55Mais là, c'est très intéressant parce que s'il y a des moyens pour embaucher des gens,
16:59il y a des gens qui vont travailler sur les partenariats CQFD.
17:02Absolument. Et je rappelle quand même que, et je suis d'accord avec vous, Frédéric,
17:06sur le fait que l'objectif, ce n'est pas de ramener plus de participants, mais plus de partenaires.
17:13Après, les partenaires, ils sont rassurés aussi par l'existence des événements
17:16et plus de participants aussi.
17:19Donc la force va à la force, en fait.
17:21Et c'est ça qu'il faut traduire.
17:23Ça veut dire qu'une communication, même dans de la presse grand public,
17:26même si elle n'a pas la vocation que vous évoquez, elle a une vocation indirecte,
17:29c'est de montrer de la visibilité aux événements.
17:32Et cette visibilité va rassurer, parce qu'il faut se rassurer aussi dans le sponsoring,
17:36va rassurer les partenaires à dire je défends et je vais financer ces causes.
17:40Bon, aujourd'hui, appelons un chat un chat, les médias.
17:44Alors on parle de la télévision parce que les radios, nous y sommes.
17:46Nous en sommes, nous parlons, on parlera, vous parlerez et ils parleront.
17:50Bon, mais au-delà de ça, la télévision, on est d'accord qu'il faut un spectacle sportif.
17:55Et ça, c'est pas évident quand on a une épreuve qui est plutôt grand public.
18:00Oui, mais parce que je pense que vous avez en tête les grandes chaînes.
18:03Et aujourd'hui, on a la chance de ne plus être à l'ORTF, Frédéric.
18:06Donc, du coup, c'est pas vraiment bon, monsieur.
18:08Mais si, donc, du coup, on est dans un système où on va vraiment.
18:11Vous avez la TNT, vous avez les chaînes du câble.
18:13Et puis on oublie, il y a les Web TV, il y a le digital.
18:17Prenons un exemple.
18:19Notre consoeur, Maïtena Birabel, a créé Médame Média.
18:24C'est très bien. Ça s'adresse aux femmes de plus de 50 ans.
18:26C'est totalement aussi votre cible, même si ce n'est pas exclusivement votre cible.
18:30Pourquoi pas envisager, allez, j'envoie un message à Maïtena.
18:33Pourquoi pas envisager un partenariat avec elle ?
18:35Ça serait un beau partenariat. Elle cartonne sur le Web.
18:38Et voyez, là, c'est pas les grandes chaînes de télé, mais ça reste quelque chose de très fort.
18:43Oui, alors on parle notamment des fameuses plateformes.
18:45C'est très à la mode.
18:46Nos amis du football ont ce problème pour diffuser la Ligue 1 aujourd'hui.
18:51Ça pose cette question, Frédéric Quentin, vous y avez pensé, évidemment.
18:54Vous, c'est votre ADN, personnellement, à titre personnel.
18:57C'est une très bonne idée. Je retiens, je note tout de suite.
19:01Il est pas mal pour ça, le monsieur.
19:02L'idée de Maïtena et puis effectivement des plateformes sur le Web.
19:07Je pense que ça sera bien sûr la bonne cible.
19:10On n'envisage pas de faire l'ouverture d'un JT, même si on a déjà eu...
19:14Et pourquoi pas ?
19:15Et pourquoi pas ?
19:16On a déjà eu des petits reportages, des petites 30 secondes en télé.
19:21Ça, oui, parce que les JT vont en parler.
19:24En revanche, c'est un programme.
19:25Alors, je sais pas, il y a la chaîne Sport en France, par exemple, qui peut aussi diffuser.
19:31D'autres chaînes, la chaîne L'Équipe, je ne sais pas.
19:33Oui, parce que ça reste un événement sportif, sportif caritatif.
19:36Parce que l'objectif aussi, c'est de mettre les personnes en mouvement.
19:41On sait que l'activité physique, elle est importante dans la prévention des maladies
19:46et puis dans la prévention des rechutes.
19:49Donc, c'est plutôt important et c'est plutôt intéressant de montrer tout ça.
19:53D'autres axes de développement, Thomas Villeneuve.
19:55Je voudrais le compléter, tout en disant quand même que les chaînes traditionnelles
19:59ont plus tendance à relater les événements, dont le vôtre.
20:02Ça a déjà été fait dans le passé, je l'ai observé.
20:04Donc, quelque part, ça se fera encore.
20:06Ce qu'il faut, c'est l'itinéraire bi.
20:07C'est aller vers des médias.
20:08J'en ai donné l'exemple d'un qui est sur Digital.
20:11Et il y a d'autres aussi cibles intéressantes.
20:14En fait, il faut développer la politique RSE, cette fameuse politique RSE,
20:17la responsabilité sociétale des entreprises.
20:19Il y a des entreprises qui sont fans de ça parce que ça défend leur cause.
20:22Ce n'est pas que du greenwashing, comme certains laissent entendre.
20:25C'est-à-dire, on lave plus blanc que blanc, ce n'est pas du tout l'idée.
20:28Il y a une presse aussi féminine, elle, Cosmopolitan, Féminin, Biba, etc.
20:33qui sont à traiter là-dessus.
20:35Il y a, je l'ai évoqué, des plateformes digitales.
20:40Il y a aussi des chaînes.
20:41Il y a Teva, Chéri, 25, etc.
20:44Il y a plein de solutions.
20:45Je pensais que vous me parliez.
20:46Non, non, non, la chaîne Chéri 25, Frédéric.
20:49Il y a plein de solutions là-dessus.
20:51Et je pense qu'il faut faire ses itinéraires bis.
20:53Et ça, c'est une communication.
20:55Et c'est légitime.
20:55Vous ne l'avez pas engagé, sauf à quelques points de détail près,
21:00parce que ce n'était pas l'ère du temps d'avant.
21:02On rentre vraiment de plein pied dans ces périodes-là aujourd'hui.
21:05La presse féminine est forcément intéressée par un événement comme Odyssée, non ?
21:09Oui, ça, on l'a traité, on l'a testé pendant plusieurs années.
21:15On a essayé, mais c'est compliqué.
21:17Pourquoi ?
21:19Parce qu'en fait, on ne rentre pas forcément dans les cases.
21:21On n'est pas totalement dans la case santé.
21:23On n'est pas totalement dans la case sport.
21:24Il faut savoir que la case sport, dans ces magazines,
21:26il y avait quand même très peu de parts d'audience.
21:29Nous en parlions avec les amis de Sports Aura.
21:31On a fait une émission spéciale, d'ailleurs.
21:33Vous étiez partenaire avec la FDJ, où finalement, la presse féminine,
21:38le sport, bof, bof, c'est ça qui est bizarre.
21:41Exactement, un peu désinvestie sur le sujet du sport.
21:44Pourtant, là, sur un sujet comme Odyssée, on traite les deux.
21:48On est sur une cause féminine et on a aussi le sport.
21:52Donc, on devrait trouver de la place.
21:55On ne l'a pas eu.
21:55Oui, mais je pense très objectivement que c'est une question de contenu.
22:00C'est une question de contenu, ce n'est pas une question de tuyau, de diffuseur.
22:03Les diffuseurs, ils sont là, vous les avez évoqués,
22:05vous avez dit avoir tenté des choses avec eux.
22:08Si ça n'a pas matché, c'est parce que le message ne correspondait pas à leur ligne éditoriale.
22:11Peut-être aussi du moment, ça a pu évoluer.
22:13Il faut le regarder, je veux dire, pièce par pièce.
22:15Et puis, peut-être adapter aussi notre discours.
22:17Et puis, j'ai tendance à dire, parce qu'on est dans les préconisations,
22:20il y a aussi une autre cible médiatique, c'est tout ce qui est business to business.
22:25Ces médias, et il y en a certains qui s'adressent aux chefs d'entreprise,
22:28aux décideurs d'entreprise, qui peuvent être intéressés justement
22:31par rapport à ce que je disais il y a un instant sur la RSE.
22:33Donc voilà, il y a quand même beaucoup de possibilités qui sont là.
22:36Je reviens sur le partenariat presse, parce que c'est quand même là déroutant.
22:40Vous parlez de contenu, c'est quoi une idée de contenu qui va faire mouche ?
22:43Je pense qu'il ne faut pas forcément aller sur, on ne va pas la définir comme ça,
22:48mais il ne faut pas aller forcément sur ce que vous dites aujourd'hui,
22:50c'est-à-dire relater les événements en tant que tels.
22:53Il faut aller plus dans quelque chose qui relève de la politique, de la responsabilité.
22:58La responsabilité, le sociétal, la cause de la femme,
23:01la santé sans être dans un domaine de santé, parce que ce n'est pas votre légitimité,
23:06mais justement le bien-être, la prévoyance, etc.
23:10Nous y sommes, le fameux décompte, là aussi Frédéric Quentin, ça vous parle.
23:14Vous poursuivez donc votre parcours rayonnant entre sport et business, Frédéric Quentin.
23:19Odysséa arrive à l'âge adulte.
23:21Thomas Binet, en résumé, trois préconisations que vous faites à Frédéric Quentin, on le rappelle.
23:27Oui, c'est mettre beaucoup plus peut-être de contenu, pas forcément lié aux manifestations.
23:31Aller vers élargir, vraiment mettre un coup de sulfateuse,
23:34aller joser le terme sur l'ensemble des médias, il faut y aller.
23:37Et puis le partenariat, on n'a pas eu le temps d'en parler plus que ça aujourd'hui,
23:41mais ça veut dire que c'est aussi une des conséquences, parce que visibilité égale partenariat.
23:45Merci Frédéric Quentin d'avoir été notre invité de champion du sport au business.
23:50Longue vie à Odysséa.
23:51Bon, du coup, on va suivre aussi bien sûr de notre côté.
23:54Merci à notre réalisateur Anthony Urvoa, à Elvin de Fazio au digital.
23:58Tout de suite, faut que ça change, présenté par Anthony Martin-Smith.