Retrouvez "Champions !" du sport au business avec Frédéric Brindelle et Thomas Binet, tous les samedis à 20h sur Sud Radio.
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, le magazine des champions, Frédéric Brindel, Thomas Binet.
00:07Bonsoir, c'est Champion du sport au business sur Sud Radio, comme chaque samedi soir.
00:12Notre invité est un pilote référence dans le monde de la course automobile.
00:16Au volant de son Audi R8 GT4, il s'est offert 4 victoires cette saison au championnat d'Europe avec son coéquipier Robert Consagny,
00:25histoire d'honorer une carrière commencée il y a plus de 20 ans.
00:28Et parallèlement, ce sportif de haut niveau est devenu un chef d'entreprise confirmé.
00:32Lui aussi est Champion du sport au business, Benjamin Lariche.
00:36Benjamin Lariche.
00:37Cette année j'ai fait les 24 heures de Spa.
00:39C'était vraiment chaud, chaud, chaud.
00:42C'est une autre philosophie de la course.
00:45Mais j'espère que dans le futur on va faire les 24 heures du monde, peut-être en 2016.
00:49Refaire une saison de GT.
00:51Avec Simon Gachet en pôle devant Benjamin Lariche pour 10 millièmes de seconde.
00:56Gym plat et 3ème à 39 millièmes.
01:00Bonsoir Benjamin Lariche.
01:01Bonsoir à vous.
01:02Anthony Hurvois nous rappelle une petite déception à quelques millièmes, la deuxième place.
01:07Vous venez d'être pour la deuxième fois vice-champion d'Europe.
01:11Cette deuxième place, ça fait des beaux poulies d'or.
01:14En France on aime bien, c'est le côté romantique du deuxième.
01:18Moi je suis quelqu'un de nostalgique, de romantique.
01:21Mais bon, l'année prochaine on va passer à autre chose.
01:24On va essayer de passer.
01:25Parce que ça fait quand même 3 fois qu'on est vice-champion d'Europe et de France.
01:28Oui, au total ça fait 3.
01:30Donc on va essayer d'être champion enfin en 2025.
01:33Bon, c'est ce qu'on vous souhaite.
01:34Alors, je le disais, Benjamin Lariche, pilote et chef d'entreprise.
01:39Deux références dans les deux domaines.
01:42De quoi faire craquer notre expert entrepreneurial.
01:45Bonsoir Thomas Binet.
01:46Bonsoir Frederic.
01:47Ce sont deux de vos dadas, l'entrepreneuriat et la voiture aussi.
01:50Oui, j'aime bien.
01:51Comme beaucoup de Français d'ailleurs.
01:53Benjamin Lariche, depuis 2003 et vos débuts en karting, vous avez conduit les plus belles voitures.
01:59Brillé dans tous les formats, dans tous les modèles.
02:02Jusqu'à cette quatrième course de la saison gagnée en début du mois en Arabie Saoudite à Jeddah.
02:08Avec votre coéquipier, je le disais, Robert Contzani.
02:11Vous avez flirté avec le titre de champion d'Europe dans les prestigieuses courses
02:15G4 European Series, championnat international de référence, on le rappelle pour les Béossiens.
02:21Vous êtes donc également chef d'entreprise, fondateur du réseau de clubs de sport One Fitness Club OFC depuis 2016.
02:32C'est le premier rendez-vous de l'émission Le Relais.
02:34Une série de questions, Benjamin, sur le chemin qui vous conduit du sport jusqu'à votre activité professionnelle.
02:40Benjamin Lariche, gagner la finale mais s'apercevoir qu'il manque quelques points pour remporter le classement général, ça déclenche quelle émotion ?
02:48C'était une émotion particulière parce que c'était la première course de GT organisée dans l'histoire de l'Arabie Saoudite.
02:54Donc il y avait beaucoup de monde, de ministres, c'était assez impressionnant comme événement.
02:59Quelque part j'étais honoré de gagner la première course, mais tout de suite c'est la déception en fait.
03:04Parce qu'on demandait à la radio, j'ai gagné, qu'est-ce qu'ils ont fait ?
03:07Qu'est-ce qu'a fait la McLaren qui est championne ? Ils ont fini 5e ou 6e et donc on sait que le titre nous a échappé.
03:13Donc ça joue à 7 points.
03:147 points, c'est ça, c'est pas beaucoup. 180, 188, donc ça joue à pas grand chose.
03:19Benjamin, en voiture il y a les courses sprint et les courses endurance. C'est pareil pour les challenges de chef d'entreprise ?
03:25Je dirais que l'entreprise c'est plus de l'endurance que du sprint.
03:28C'est vrai que le sport automobile, la compétition, c'est des pics de stress, des pics d'adrénaline sur le week-end.
03:36Et on va dire, peut-être que le pic est moins important en entreprise, mais ça dure plus longtemps, ça occupe les nuits, ça occupe toute la journée, ça occupe les semaines, les longs mois.
03:44L'entreprise c'est vraiment de l'endurance, et plus que les 24 heures du monde.
03:48Benjamin Lariche, vous êtes fondateur du réseau de club de sport One Fitness Club.
03:54Depuis 2016 je le disais, vous avez toujours le même investissement pour votre carrière sportive depuis 8 ans maintenant ?
04:00Non, à l'époque j'étais dans des catégories en monoplace où je faisais 3 heures, 4 heures de sport par jour, de préparation physique.
04:07Et j'avais des courses, des essais toutes les semaines, répartis sur les 4 coins de l'Europe.
04:13Là aujourd'hui, le championnat que je fais c'est 6 week-ends de courses, donc je suis concentré à 90% sur l'entreprise.
04:21Benjamin, lequel de ces deux bolides risque le plus souvent la sortie de route ?
04:25Une voiture de course ou la quinzaine de clubs de One Fitness Club ?
04:29Ce n'est pas la même chose, il y a plus d'inertie dans l'entreprise, on a plus le temps, alors que la voiture, ça joue à 1 cm.
04:40Donc je dirais un peu plus d'inertie, plus de lourdeur dans l'entreprise, donc on a le temps de corriger quand on ne va pas dans la bonne direction.
04:47La voiture ça ne pardonne pas, ça va très vite dans le mur.
04:49C'est ce qu'on appelle une question philosophique, j'en suis fan, j'ai toujours rêvé d'être philosophe.
04:54Allez, toute la place au parcours entrepreneuriat !
05:00Benjamin, notre expert entrepreneurial vous attend, Thomas Binet, il vous attend avec son drapeau à damier, Thomas.
05:08Absolument, moins philosophe, plus pragmatique, Benjamin Lariche, bonsoir.
05:12Le pragmatisme, c'est la conscience de sa propre mort, je crois.
05:15Ce n'est pas faux, ce n'est pas faux.
05:17Vous allez disposer d'une minute pour nous présenter votre activité, justement l'activité entrepreneurial dans laquelle vous êtes lancé il y a déjà quelques années.
05:26Notre réalisateur Anthony Hervoy va lancer le chrono, vous êtes prêts ?
05:31Je vais essayer d'aller plus vite alors.
05:32C'est à vous.
05:33On y va !
05:37One Fitness Club, c'est une enseigne que j'ai créée en 2016 avec ma famille.
05:40Aujourd'hui c'est un réseau de 14 clubs répartis sur toute la France, sur le territoire national et même dans les dom-toms.
05:46Donc on est parti de l'idée assez simple, dans un marché qui a été occupé par des enseignes low cost qui proposaient un fitness en libre service.
05:53Nous, au contraire, on va mettre l'adhérent au centre de notre concept.
05:57D'où le numéro 1, c'est vous, qui est notre signature et notre engagement vis-à-vis des consommateurs.
06:01Et donc on va imaginer le club en partant des trois objectifs principaux du consommateur fitness dans le monde,
06:09que sont le sport santé, la performance et le divertissement.
06:12Et on va, donc gros club, à peu près 2000 mètres carrés.
06:15Et on va imaginer des atmosphères qui sont différentes parce que sociologiquement ces clients là sont opposés.
06:20Et donc ce qui fait de nous, quelque part, la salle de fitness la plus mixte possible puisqu'on est à 50-50 en homme-femme.
06:27Aujourd'hui on a 14 clubs détenus en propre et l'objectif c'est de monter à 130 clubs avec le développement de la licence de marque et de la franchise.
06:34Et pile, vous avez vu, c'est toujours une histoire de millième avec Benjamin Lariche.
06:40C'est toujours ça l'histoire. Allez, ouvrons la feuille de match.
06:44Alors avec Thomas Binet, Benjamin Lariche cumule, on l'a dit, deux missions.
06:48Concourir dans les compétitions sur circuit de course automobile et développer pour son entreprise l'implantation territoriale sur le marché français de ses clubs One Fitness Club.
06:57Objectif 130 clubs à l'horizon 2028.
07:00Thomas Binet, Benjamin Lariche doit sprinter et être endurant.
07:03Il incarne les deux familles du sport automobile sur circuit. C'est un sacré challenge.
07:08Oui mais bon d'abord il a commencé à le démontrer parce que ça fait plusieurs années qu'il a engagé justement cette reconversion tout en étant encore sportif entrepreneurial.
07:17Alors si vous en êtes d'accord on va commencer à parler de votre marché pour que nos auditeurs comprennent bien sur quel marché vous êtes.
07:22Vous avez présenté votre projet. Alors ce marché là d'abord il sort d'une situation de crise.
07:27Faut l'avoir en tête.
07:28Le Covid c'est ça ?
07:29Complètement. Covid, sauf erreur de ma part, en tout cas ce que j'ai relevé, je ne l'avais pas vérifié à l'époque, mais 12 mois de fermeture administrative cumulée entre 2020 et 2021.
07:37Faut l'avoir en tête. Donc ça a sinistré complètement la filière.
07:40Alors depuis cette filière a repris de belles couleurs, c'est vrai.
07:44Thomas, il y a eu quelques petits arrangements parce que moyennant un certificat médical, certains pouvaient aller en salle, c'est ça Benjamin Lariche ?
07:52On n'est pas vraiment rentré là-dedans. On a suspendu pour tout le monde les prélèvements.
07:57Ce qui a été ambitieux après on s'est retrouvé sur la fin, sur les aides qui ont été plus conséquentes sur les deux ou trois derniers mois.
08:04De toute façon, il n'y a pas de bonne solution et ça a été hyper complexe.
08:07Puisque comme le dit Thomas, on a été le record man de fermeture des salles de fitness dans le monde.
08:11Donc ça a été compliqué.
08:12Vous avez vu, je vous ai tendu un piège pour voir si vous aviez contourné. Mais non, vous n'êtes pas tombé dans le piège Benjamin.
08:18Période importante. Thomas Binet.
08:21On ne base pas un business là-dessus quelque part.
08:236,5 millions de personnes inscrites en salle de sport. Il faut avoir le chiffre, c'est quand même assez colossal.
08:28Et le marché, ça c'est les bonnes nouvelles parce qu'on vient de parler des mauvaises mais on va parler des bonnes.
08:33On continue de bien se porter puisque les ambitions des grands réseaux stimulent la demande.
08:37Ça c'est vrai, ils portent. C'est vraiment un effet locomotive.
08:40Il y a l'engouement des Français pour le fitness qui n'a jamais été aussi important qu'aujourd'hui.
08:44Et puis les moteurs socio-démographiques.
08:47L'attention apportée à l'apparence, au bien-être, à la performance accentuée évidemment par l'utilisation des réseaux sociaux.
08:52Il faut l'avoir bien en tête aussi.
08:54Continuent d'alimenter la fréquentation des clubs.
08:56Donc ça, c'est tous les indicateurs positifs qui montrent qu'on est au feu vert.
09:00En revanche, il faut bien considérer qu'on a un écart entre les grands réseaux solides dont je viens de parler
09:06et puis les indépendants qui sont pénalisés par des marges trop faibles.
09:10La concurrence, elle est féroce Benjamin Lariche ?
09:13Elle est féroce exactement.
09:15De toute façon, mon mindset de sportif de haut niveau me pousse à la concurrence.
09:21Et moi, je n'ai pas peur de la concurrence.
09:23C'est pour ça qu'au One Fitness Club, on a choisi un chemin qui était différent.
09:27On a ouvert une voie qui était différente,
09:29qui était une position d'équilibre entre les clubs traditionnels et les clubs low-cost.
09:33Ce que je disais tout à l'heure en libre-service, qui proposait un fitness en libre-service.
09:37Et nous, l'objectif, c'est de proposer le meilleur rapport qualité-service-prix avec une notion de service qui est importante.
09:43Je vois bien qu'il faut faire attention parce que ça peut rebuter,
09:47mais c'est quand même du haut de gamme ce que vous proposez d'une certaine manière dans l'accompagnement.
09:51Oui, c'est du premium accessible.
09:54C'est-à-dire qu'on ne va pas individualiser notre rapport avec le consommateur
09:57parce que ce sont des clubs où il y a beaucoup de monde, beaucoup de flux.
10:00Mais on va les aider à l'autonomie, on va dire.
10:02Thomas, pour compléter sur le marché, il y a 4750 salles de sport et de remise en forme en activité en France,
10:09selon un recensement qui avait été effectué, dont 60% de ces 4750 salles sont détenues par des réseaux.
10:16Ça aussi, c'est important.
10:17Donc, on voit bien quand même qu'il y a une professionnalisation du secteur.
10:23J'ai une idée, je crée ma petite salle de sport dans mon coin.
10:26Ça, c'est que pour 40%.
10:27Et on voit bien que les réseaux prennent de plus en plus d'importance.
10:31Voilà le son du buzzer.
10:33Celui qui annonce la mi-temps de champion du sport au business.
10:36Dans un instant, Thomas Binet conseillera notre invité, Benjamin Lariche.
10:40Ou quand un pilote de course, leader des classements internationaux,
10:43veut développer son entreprise de club de sport à la vitesse d'un dragster.
10:47Nous l'accompagnons sur Sud Radio avec notre expert Thomas Binet pour cette dernière de l'année.
11:01Ces champions du sport au business, comme désormais chaque samedi sur Sud Radio.
11:05Notre invité, Benjamin Lariche.
11:07Pilote de voiture de course sur circuit dans les catégories grand tourisme, au sens large.
11:1220 ans de performance du kart jusqu'au volant de son Audi R8 GT4.
11:17Avec une saison exceptionnelle en championnat d'Europe.
11:21Un champion également président fondateur de l'enseigne One Fitness Club.
11:27Aux ambitions affirmées jusqu'à l'horizon 2028.
11:30Ce soir, il est rock piloté par notre expert entrepreneurial à l'embrayage rugissant, Thomas Binet.
11:42Ça vous ira Thomas Binet.
11:44Oui c'est pas mal.
11:45Je voulais faire dans l'accélération avec vous.
11:48Je vous remercie.
11:49Bon, recontactualisons avec Benjamin Lariche.
11:52Benjamin, l'idée c'est de passer de 15 à 130 clubs en 4 ans.
11:57Vous avez déjà imaginé tout cela ?
11:59Oui exactement, c'est un trend qui s'est déjà fait dans d'autres réseaux.
12:04Donc je me suis équipé, on s'est staffé pour arriver à cet objectif.
12:09Avec notamment le premier salon de la franchise l'année prochaine.
12:13Enfin, dans 3-4 jours, donc ça va vite arriver.
12:16Donc en mars prochain et qui va nous permettre d'accélérer ce déploiement.
12:20On a signé nos premiers contrats de licence de marque.
12:22On vise un déploiement on va dire ambitieux et on compte y arriver.
12:27One Fitness Club, donc on l'a dit 14 clubs, qui sont situés où ?
12:31Alors ils sont situés en région parisienne.
12:33Donc pas loin d'ici, à Issy-les-Moineaux notamment.
12:36On en a qui sont situés en Alsace, dans le nord de la France, sur l'île.
12:39Dans le sud, en Corse et à La Réunion pour l'instant.
12:42Pourquoi ces lieux précisément ? C'était des opportunités à chaque fois ?
12:45Ça a été des opportunités exactement.
12:47Et c'était important d'être à Paris quand on veut être une marque nationale.
12:51D'où l'implantation stratégique à Issy-les-Moineaux.
12:54Et à La Réunion, c'est deux familles en fait.
12:57Tous les clubs sont détenus par la famille.
13:00Et on a un de nos associés aussi qui est basé sur l'Alsace.
13:04Donc ça s'est fait par opportunité, par implantation des membres de la famille on va dire.
13:09Bon, alors la rubrique qui arrive c'est la rubrique du coach.
13:12Chez vous ça s'appelle un copilote, alors rappelons-le, le copilote.
13:20Thomas Binet et Benjamin Lariche prouvent que la quête de performance
13:23peut s'exprimer conjointement dans le sport et dans le monde de l'entreprise.
13:26C'est quand même impressionnant.
13:28Mais il faut un peu de maîtrise pour parvenir à tout dompter.
13:32Alors avec vous l'aspect entrepreneurial de 14 à 130 mon bon monsieur.
13:38Ben oui mais c'est pas impossible.
13:40D'abord l'impossible n'est pas français, je me permets de le rappeler.
13:43Eh oui, il fallait que je la place en fin d'année.
13:45Bon c'est du lourd Frédéric pour finir l'année avec Benjamin Lariche.
13:49Pourquoi c'est du lourd ? Parce que là on n'est pas dans un projet qui est en cours de conception.
13:53On est avec quelqu'un qui a d'abord créé quelque chose en 2016.
13:57Qui a démontré prudemment, intelligemment, en prenant le temps
14:02de mettre en place, si vous voulez, son réseau pour nos auditeurs intégrés.
14:07J'explique l'expression que veut dire un réseau intégré.
14:10Ça veut dire qu'il en est propriétaire.
14:12Aujourd'hui il se pose la question, vous l'avez dit, en rappel,
14:17comment on passe d'une quinzaine de salles à 130 salles.
14:21En intégré c'est compliqué parce que ça veut dire qu'il faut tout financer.
14:24Généralement pour tout financer, soit vous avez beaucoup d'argent devant vous,
14:28soit ça va faire lever l'argent.
14:30Lever l'argent c'est faire rentrer des fonds de pension, des investisseurs.
14:33Et là vous perdez votre autonomie, votre indépendance.
14:36C'est pas sa volonté. Sa volonté c'est quand même de maîtriser.
14:39Donc diviser pour régner, ça va être sa stratégie dans les années à venir.
14:42Et réussir en quelques années de faire ça.
14:45Alors oui il a commencé avec la licence de marque et il continuera avec la franchise.
14:49Alors distinction entre les deux, on va l'expliquer rapidement pour nos auditeurs.
14:53Si vous voulez, la licence, je vais le faire avec mes mots,
14:56la licence de marque c'est la version un peu artisanale de la franchise.
14:59La franchise c'est quelque chose de très formaté,
15:01où vous avez l'obligation pour le franchiseur, en l'occurrence pour la marque de Marjan Lariche,
15:05et celui qui voudrait franchiser, c'est celui qui prend évidemment l'enseigne,
15:10qu'il la met soit sur sa salle de sport parce qu'il était indépendant,
15:13soit il va changer d'enseigne, il y a aussi différentes solutions,
15:16soit il se crée tout seul et il prend une enseigne.
15:18Pourquoi il prend une enseigne ?
15:19Parce que c'est un accélérateur de développement pour lui, c'est ça qu'il voit.
15:22Parce que le franchiseur apporte un nombre de services.
15:25Vous nous avez dit je le fais avec mes mots, mais vous n'aviez pas de mes mots.
15:28Réfléchissez.
15:29Ah ça oui, en fin d'année je vais y réfléchir.
15:31Benjamin Lariche, Thomas parle de levée de fonds.
15:35Ça évidemment c'est intégré, vous en êtes où ?
15:39Non on a des levées de fonds on va dire dans des banques classiques.
15:43Et nous ce que disait Thomas, on ne veut pas perdre notre âme,
15:47au delà de perdre le contrôle de notre société.
15:49On est une boîte familiale.
15:51Mon père développe des franchises depuis des années.
15:54J'ai voulu passer le cap et créer ma marque, créer mon enseigne.
15:58Et donc aujourd'hui on a financé, on a mis en place les choses
16:02pour avoir la meilleure équipe possible et atteindre nos objectifs.
16:06Ça fait deux fois et ça me semble donc très important
16:10que vous mentionnez que c'est une histoire de famille.
16:13Vous travaillez à plusieurs en famille quand même ?
16:16Ou aujourd'hui vous êtes celui qui avait le volant ?
16:19Je suis avec mes parents, ma sœur et on va dire son ancien compagnon
16:23qui est toujours dans le giron et qui est toujours actionnaire de la marque.
16:26Donc c'est vraiment une histoire de famille.
16:28Et nous on n'a pas pour but de céder nos parts à des fonds d'investissement
16:32et de financiariser les choses, même si ça accélérerait peut-être
16:36le déploiement à court terme.
16:38Mais moi ce que je veux c'est rester à la tête de la boîte
16:41voire sur le long terme.
16:43Thomas Binet déjà une première réponse claire.
16:45Oui parce que je pense qu'il a raison.
16:47Quand on veut rester maître chez soi, effectivement on n'ouvre pas son capital
16:50ou en tout cas pas n'importe comment.
16:52Il y a des solutions malgré tout pour arriver sur ce terrain de développement.
16:56Parce que concrètement, comment compte-t-il s'y prendre ?
17:00Ce qu'il veut faire c'est développer, on a donné l'objectif
17:03du nombre de salles à ouvrir dans quelques années.
17:07130 en 2028.
17:09Et cet objectif, il va le faire par les premiers licenciés
17:15qui vont financer son développement.
17:17Et c'est quoi le développement ?
17:19C'est les services à apporter pour accompagner ces licenciés.
17:22Maintenant on peut le faire autrement.
17:24Il y a un truc qui s'appelle le financement participatif.
17:27Je vais y venir un instant dessus.
17:29Le crowdfunding.
17:30Allez-y, proposez.
17:31Parce que le financement participatif, vous pouvez ouvrir un minimum de votre capital
17:35en dessous de la minorité de blocage, autour des 25 points du capital.
17:38Et vous restez propriétaire de votre entreprise
17:41et vous faites une participation.
17:43Alors c'est quoi le financement participatif ?
17:45C'est des gens qui ont un peu d'argent.
17:47On peut mettre 500 euros, 1000 euros.
17:49C'est vraiment quelque chose qui est en plein boom en France.
17:52Les Français adorent l'entrepreneuriat et adorent investir
17:55et essaient de placer leur argent dans l'économie, ce qu'on appelle du réel.
17:59C'est-à-dire celle des entreprises, celle de tous les jours.
18:01Et ça, on peut le faire sans perdre son âme au passage.
18:04Benjamin Lariche, réaction ?
18:06Non, c'est une bonne idée.
18:07Il y a aussi pas mal de pilotes qui avaient utilisé cette stratégie-là
18:10pour financer leur saison.
18:11Absolument.
18:12Donc non, c'est une bonne idée.
18:14On étudiera la chose.
18:16Après, ça peut peut-être rebondir sur notre signature.
18:18Le numéro un, c'est vous.
18:19Avec des choses à imaginer sur la marque qui peuvent être vertueuses.
18:23Bon, très bien.
18:24Premier point important.
18:26Vous parliez, nous parlions de ce financement
18:29parce que le sport automobile, c'est un peu à part.
18:32Est-ce que, finalement, ce réseau que vous créez en tant que pilote automobile
18:37vous a aussi, quelque part, servi dans votre développement de One Fitness Club ?
18:43Oui, c'est une culture globale qui est sur le sport.
18:45Mais c'est vrai que la spécificité du sport automobile,
18:47c'est qu'il y a énormément de paramètres, dont les financements de saison.
18:51Donc, c'est vrai que depuis que j'ai l'âge de 14-15 ans,
18:54je baigne dans cet environnement-là.
18:56Donc, bien sûr que ça m'a aidé.
18:58On s'adresse à des sponsors, on s'adresse à des partenaires.
19:01À des institutionnels même.
19:03Donc, c'est une culture que j'ai acquis grâce au sport auto.
19:06Le sport auto, je lui dois beaucoup.
19:08J'ai vraiment été construit par le sport auto.
19:10Je suis pilote, chef d'entreprise, plutôt que chef d'entreprise pilote.
19:13Et si vous êtes champion d'Europe l'année prochaine, tout est gagné ?
19:16Oui.
19:17Ça, il ne faut pas l'oublier quand même.
19:19Bon, Thomas, je reviens vers vous.
19:21Vous nous avez parlé de l'aspect levée de fonds.
19:23Maintenant, il y a peut-être aussi le positionnement.
19:25On a bien entendu, Benjamin Lariche nous a bien présenté ses clubs.
19:30Mais ça veut dire quoi et comment ils se démarquent finalement ?
19:33Moi, je voudrais revenir un instant sur une chose qui me paraît très importante.
19:35C'est le marché quand même.
19:36On l'a évoqué en première partie quand j'ai évoqué le fait que sur 4750 salles de sport,
19:4160% sont détenues par les réseaux.
19:43Des réseaux établis, installés.
19:45Bon, voilà, on ne discute pas de ça.
19:47Mais il faut préciser encore autre chose sur ces chiffres que je vous donne.
19:50Les 15 plus gros pèsent désormais 47%.
19:52Soit 20 points de plus qu'il y a 10 ans en arrière.
19:56Donc, concrètement, ça c'est la pyramide du capitalisme.
19:59C'est-à-dire que plus on avance et plus on est fort, c'est ça ?
20:01Oui, mais ça veut dire aussi, surtout, que la course à la taille est le vrai sujet.
20:06Soit vous restez un petit indépendant dans un coin avec 10 salles, etc.
20:10Même une seule, pourquoi pas, parce que c'est 40% du marché qui sont comme ça.
20:14Soit vous considérez qu'il n'y a pas d'avenir dans cette indépendance.
20:18Et là, il faut devenir un groupe.
20:20Là, c'est l'idée de Benjamin, parce que ces 14 salles sont disséminées sur le territoire.
20:26Et cette volonté d'en avoir 130 d'ici quelques années va dans le sens de ce que je suis en train d'évoquer.
20:30C'est-à-dire cette professionnalisation de la filière.
20:33Il n'a pas le choix, en fait.
20:35Soit il reste petit, ok, pas de problème.
20:37Mais déjà, il a démontré qu'il n'était pas petit avec une quinzaine de salles.
20:40Donc, il est obligé, même sans le vouloir, il serait obligé de le faire.
20:43Sinon, il prend le risque peut-être de disparaître à un moment donné au profit de ces grands groupes.
20:47Ça, c'est très important.
20:49Après, il y a évidemment, vous me demandiez les recommandations.
20:52La principale, c'est effectivement de se structurer en interne pour avoir une véritable démarche de franchiseur.
20:57Parce que soyons très concrets, sa cible, c'est des franchisés.
21:00Et c'est qui les franchisés ?
21:02C'est peut-être des multifranchisés qui veulent diversifier leur activité.
21:04Des salles indépendantes, des gens qui veulent arriver dans l'activité.
21:07Tous ces gens-là ont besoin d'être rassurés par la franchise, c'est-à-dire par l'enseigne.
21:11Que fait-elle ? Que peut-elle me proposer ?
21:13Comment va-t-elle m'accompagner ?
21:15Parce qu'il y a des droits d'entrée, tout ça, c'est des sommes d'argent.
21:17On ne rentrera pas dans le détail technique.
21:19En plus, c'est proposé sur son site internet, il suffit d'aller voir.
21:22Mais c'est de l'argent, et il faut que cet argent donne une rentabilité derrière pour le franchiser.
21:26Benjamin Lariche, redites-nous sur le positionnement.
21:28En fait, vous voulez des salles qui soient accessibles à tous, mais avec une vraie qualité.
21:33Parce qu'il y a danger aussi d'aller dans une salle et de faire n'importe quoi.
21:37Non, ce que je disais tout à l'heure, c'est qu'il y a la plupart des pure-players.
21:41Les acteurs importants du marché sont sur une proposition d'un fitness en libre-service,
21:45où les adhérents se débrouillent avec deux commerciaux à l'entrée.
21:48Nous, ce n'est pas du tout ça.
21:49Donc, on a des coachs qui sont diplômés d'État.
21:51Et en fait, la difficulté du fitness, c'est que les consommateurs vivent le fitness d'une manière différente.
21:56Et sociologiquement, ils peuvent être opposés.
21:58Vous savez, entre un bodybuilder qui a 18 ans qui veut briller sur TikTok
22:02et une dame qui veut se remettre en forme qui a 45-50 ans,
22:05sociologiquement, elles vont être opposées, ces personnes-là.
22:08C'est pour ça qu'on a créé des univers qui vont être différents
22:10et des parcours clients qui vont être différents selon la typologie de client.
22:13Oui, c'est bien de ne pas être finalement qu'un numéro.
22:18Le numéro 1.
22:19Oui, c'est le numéro 1.
22:23Nous y sommes.
22:24La photo-finish Benjamin Lariche prouve donc qu'il est possible de conjuguer
22:28passion sportive et réussite entrepreneuriale, détermination sur les circuits,
22:32ambition à la tête de ces actuelles et futures salles estampillées One Fitness Club.
22:37Il est déjà leader dans le domaine du sport et du bien-être d'une certaine manière.
22:42Nous suivrons ces grandes challenges d'un champion,
22:45tant pour devenir champion d'Europe que pour accéder à ces 130 salles.
22:49Il va y arriver Thomas Binet, Benjamin Lariche ?
22:51Totalement, totalement, aucun doute.
22:53Merci Benjamin Lariche, je vous doute de courant.
22:55Merci à vous, merci de m'avoir invité, merci pour tout.
22:57On vous suit, c'était la dernière de la saison.
22:59Merci à notre réalisateur Anthony Urvoa, à Elvin Di Fazio, notre responsable réseau sociaux.
23:07Bonne année à tous, un petit peu avec en avance.
23:09On se retrouvera l'année prochaine avec un invité prestigieux pour la première,
23:12Lucas Ballot.
23:13Tout de suite, il faut que ça change, présenté par Anthony Martin-Smith.