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Avec Alain Marty

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Transcription
00:00— Alain Marti, bonjour. Alain Marti, ça me fait plaisir de vous recevoir. Vous fêtez les 20 ans de l'émission In Vino, qui est diffusée le samedi et dimanche midi.
00:09C'est bien cela. Je ne me trompe pas sur l'antenne. — Absolument, à 13 h, précisément. — À 13 h, sur l'antenne de Sud Radio.
00:15Dites-moi, Alain Marti, le vin, le monde du vin a évolué en 20 ans. Quelle est la principale évolution ?
00:21— Il y a plein de choses. D'abord, il y a le réchauffement climatique à jouer, c'est-à-dire qu'en bien, en pas bien, les dates des bonanges ont augmenté, ont été raccourcies.
00:28Après, il y a les régions qui souffrent. Je suis catalan et mon chœur d'homme du Roussillon pleure parce qu'il pleut pas.
00:34Les pains raisins sont petits. Donc le sud de la France a beaucoup de mal. Après, à l'inverse, il y a d'autres régions qui sont arrivées.
00:39Il y a 300 hectares de vignes dans les Hauts-de-France. Il y a 20 ans, c'était inimaginable. — 300 hectares de vignes dans les Hauts-de-France ?
00:45— 300 hectares de vignes. Mais oui. Xavier Bertrand était notre invité pour nous en parler. C'est aussi un ambassadeur du vin.
00:49On a également des vignes en Normandie, à l'Orient, en face de l'île de Groix. Enfin c'est assez incroyable.
00:54Donc il y en a qui pleurent. Les Catalans pleurent. Il faut les aider. Puis il y en a d'autres qui se disent « Tiens, pourquoi pas le vin ? ».
00:59Il y a même du vin en Angleterre, Jean-Jacques. — Oui, c'est vrai. C'est vrai. — Mais c'est dingue, cette histoire, quoi.
01:03— Le vignoble s'étend vers le nord. — Absolument. Et puis il y a 20 ans, Bordeaux était une star incontestée mondiale.
01:08Et aujourd'hui, malheureusement, à Bordeaux, ça souffre. Les grands vins continuent à bien se vendre. Mais les petits vendent beaucoup de mal.
01:14Il y a même un phénomène de Bordeaux-Bachin, y compris des Bordelais. On marche sur la tête, quoi.
01:19— Ce sont les Bourgognes qui sont devenues les stars mondiales. — Alors les Bourgognes, oui, on le vend en poupe.
01:23Mais alors pour combien de temps ? J'espère le plus longtemps possible. Mais il y a quand même du Bordeaux aussi.
01:26Il y a aussi la couleur. C'est-à-dire qu'avant, on buvait beaucoup de vin rouge. Je sais pas si vous préférez le rouge ou le blanc.
01:30— Moi, je préfère le rouge. J'adore le rouge. — Eh ben voilà. Vous faites partie des dinosaures comme moi, Jean-Jacques,
01:35parce qu'aujourd'hui, on boit de moins en moins de rouge au profit du blanc ou du rosé. Il y a 20 ans, le rosé, c'était un effet de mode.
01:41Aujourd'hui, on en boit toute l'année. Et tant mieux pour les producteurs de rosé. Donc il y a plein de choses qui ont changé.
01:46Une évolution aussi. Alors en termes de communication, on pouvait pas communiquer sur le vin, sauf grâce à Ingino Sud Radio, il y a 20 ans.
01:53Aujourd'hui, on peut toujours pas communiquer. Voilà. Donc là, il n'y a pas d'évolution. Et demain, dans les émissions spéciales 20 ans,
01:58donc on a 2 émissions, on recevra notamment Guillaume Gomez, que vous connaissez, qui est l'ambassadeur de la gastronomie de la France.
02:03Ça, c'est génial d'avoir un ambassadeur de la gastronomie. C'est aussi un ambassadeur du vin. Il va essayer de travailler pour améliorer un peu cette loi Evin.
02:10On a également en invité demain Jean-Michel Villemot, que vous connaissez aussi, le grand architecte. — Oui, bien sûr, bien sûr, bien sûr.
02:15— On va parler de nos tourismes, parce qu'en 20 ans, ça a beaucoup changé. Il y a 20 ans, les Français, dans les vignobles,
02:21ils ouvraient pas la porte, ils souriaient pas, ils parlaient pas anglais. Bah maintenant, c'est génial.
02:25Grâce aux jeunes générations, le vigneron français est devenu encore plus sympa, presque autant que l'américain.
02:31Et puis ils font des chais, ils construisent des boutiques, des endroits sympas en disant « Venez, touristes ».
02:36— Mais il y a une viticulture qui souffre. — Oui, beaucoup, énormément. — Il y a d'ailleurs des primes à l'arrachage.
02:41On a retrouvé des primes à l'arrachage, notamment dans le Bordelais. — Absolument. Le Bordelais, c'est catastrophique.
02:47Mais il y a d'autres régions. Puis alors après, il y a des aléas climatiques. Cette année, c'est une année pourrie entre la sécheresse, le gel,
02:53la grêle et compagnie. C'est compliqué. Donc heureusement... — Après le temps très pluvieux, trop pluvieux pour la vie.
02:58— Absolument. Oui. Donc le mildiou qui est arrivé. — Exactement. — Bon. Mais quand même, qualitativement, 2024 devrait être pas mal.
03:03— Il faut quand même être positif. Et puis d'abord, il faut acheter du vin français, mince. — Oui. Mais ça sera pas mal 2024.
03:09Est-ce qu'au niveau mondial, les vignobles s'étendent ? — Alors oui, il y a des nouveaux pays.
03:14— Il y a des nouveaux pays qui produisent du vin aujourd'hui dans le monde. — Ils produisent. Et puis après, on a aussi un problème de...
03:19Ils vendent très bien. Ils vendent mieux que nous. — Ils vendent bien. C'est vrai. — Il y a 20 ans, sur les cartes...
03:23— Les Néo-Zélandais, les Australiens, les Sud-Africains, les Chiliens, les Argentins sont très forts maintenant.
03:29En Europe, dans la vieille Europe, les Italiens sont meilleurs que nous. C'est agaçant de dire ça. Mais c'est vrai.
03:33Et quand on va à New York il y a 20 ans, il y a 20 ans, Jean-Jacques, on avait hors vin américain 80% de vin français.
03:38Guillaume Gobez nous en parle. Aujourd'hui, c'est l'inverse. On a 20% de vin français. Donc on a du boulot.
03:44On a du boulot. C'est vraiment dommage d'être assis sur une mine d'or. On est la référence mondiale.
03:49Les gens viennent 100 millions de touristes par an. Et ils viennent voir quoi ? Ils viennent pas voir les betteraves de la Picardie.
03:53Et j'ai rien contre la Picardie. Ils viennent voir nos vignoles et nos restaurants. — C'est bon, la betterave. Mais va bon.
03:59— Oui, oui. Mais un bon verre de vin, c'est vraiment très bon. C'est vrai. J'aime le dire. Boire à la modération, évidemment,
04:10et boire de la qualité. Et on trouve la qualité pour pas cher. — Absolument. Et la France, c'est incroyable.
04:15— En France, on trouve de la qualité pour pas cher. — Absolument. Et même Bordeaux, par exemple, certes, on a des bouteilles
04:20qui valent très cher. Mais on arrive à trouver à moins de 10 € d'excellents vins à Bordeaux. Dans le sud de la France,
04:25du côté d'Uzès, par exemple, dans plein de régions. — Oui, je connais bien, oui. — Bien sûr, je sais que vous connaissez bien.
04:30— Je les connais bien, oui. — La France est riche de terroirs. Et en plus, on a une diversité entre l'Alsace... Ils sont super sympas,
04:35les Alsaciens. — Ah, l'épinot noir d'Alsace. Maintenant, j'adore. C'est des vins rouges.
04:40— Ce sont les bienfaits du réchauffement climatique, pour eux, en tout cas. — Bien sûr. Merci, Alain Martin.
04:45— Merci, Jean-Jacques. — On se retrouve évidemment demain et dimanche. Merci. Vous parlez du vin avec passion.
04:49Ça fait du bien. Ça fait du bien, la passion, le matin, sur l'antenne de cette radio. Moi, j'aime les passionnés. Il est 7h20.
04:56Alors si vous êtes passionné, allez-y, exprimez votre passion. 0826 300 301. Passionné, c'est Jean-Michel Aulas,
05:04qui sera avec Patrick Roger pour les 30 ans de Lyon-Capital après les infos de 9h. Il est 7h29. Le temps tout de suite avec Rémi André.

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