• il y a 8 mois
Avec Bernard Lamothe, président l’Elan Boucalais (Boucau, Pyrénées-Atlantiques)

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##C_EST_A_LA_UNE-2024-04-17##

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News
Transcription
00:00 - Le Grand Matin Sud Radio, 7h-8h30, Patrick Roger.
00:04 - Il est 7h14, c'est à la une de la violence dans un match de football de départemental 3 au Pays Basque.
00:13 Ça s'est passé ce week-end dans un match entre le FC Sibourg et l'élan Boucallet.
00:19 Nous sommes avec Bernard Lamotte qui est le président de l'élan Boucallet. Bonjour.
00:24 - Oui bonjour.
00:25 - Je sais qu'avec l'autre président de l'autre club, Stéphane Delpeuch de Sibourg, tous les deux vous êtes désolés de ce qui s'est passé.
00:33 Une désolation évidemment sur des comportements qui n'ont rien à faire sur un terrain de football.
00:38 Alors Stéphane Delpeuch devait intervenir aussi mais il estime qu'il y en a trop dans les médias à charge contre lui
00:45 et donc finalement il ne veut plus intervenir ce matin.
00:48 Je dis les choses en fait en toute transparence parce qu'on parle vrai sur Sud Radio.
00:52 Qu'est-ce qui s'est passé et Bernard Lamotte comment on en est arrivé là à ce que ça dégénère et des supporters qui envahissent le terrain ?
01:00 - Ce qui s'est passé c'est que quand le match a démarré, des supporters de Sibourg ont commencé à allumer des fumigènes
01:09 et visiblement ils étaient très éméchés.
01:12 Alors les insultes ont fusé quasiment tout le match, les insultes graves quoi, on va te tuer, on va t'exorger, on va niquer ta mère, il y en avait dans tous les sens.
01:26 Puis c'est monté, c'est monté jusqu'à la fin du match, ces gens-là rentrent sur le terrain avec des bouteilles d'alcool
01:34 et là les insultes à caractère raciste ont commencé à fuser.
01:39 "Sale bougnoule, qu'est-ce que tu vas faire ? Sale noir" parce que l'entraîneur est en noir.
01:44 Et là ça a pris une autre dimension.
01:47 Alors malheureusement le club de Sibourg n'est pas arrivé à gérer ce genre d'énergie humaine sur le terrain
01:56 et ce qui est très très difficile, je le comprends.
01:59 Nous sommes comme le club de Sibourg, les Lombokalés, un petit club et on n'est pas en capacité de gérer de tels débordements.
02:08 Alors nous on tient quand même à dire que ça s'est très bien passé avec le club de Sibourg, ça s'est très bien passé avec les joueurs.
02:16 Monsieur Delpoeche est arrivé à la fin du match et il s'est excusé auprès de notre éducateur, auprès des joueurs.
02:26 Les joueurs de Sibourg ont passé leur temps à s'excuser mais malheureusement ça a pris une autre dimension à ce moment.
02:33 Oui, parce que certains évidemment étaient éméchés, qu'on n'a pas pu les contenir.
02:38 Est-ce que dans ces conditions, alors c'est toujours facile de refaire le match après, il n'aurait pas fallu interrompre la partie.
02:44 Est-ce que dans ces conditions c'est aussi rôle peut-être de l'arbitre voyant que c'est assez chaud ?
02:52 Je pense qu'il aurait dû agir, je pense qu'à ce moment-là les dirigeants de Sibourg n'auraient pas dû attendre à la fin du match.
03:00 Ils auraient dû intervenir avant, alors est-ce qu'il faut appeler la police à ce moment-là ? Peut-être, pourquoi pas.
03:08 La police est intervenue à la fin, après cette bagarre générale.
03:12 Moi j'ai eu mon éducateur, j'ai eu le capitaine de l'équipe et en aucun cas on m'a parlé de police.
03:20 - D'accord, je pensais qu'ils étaient intervenus à la toute fin, quand il y a eu cette bagarre générale.
03:30 Est-ce que malheureusement, des incidents comme ça, mais avec de vrais dérapages comme ça s'est passé,
03:36 vous envoyez régulièrement autour des stades, sans aller jusque là, mais avec des menaces, des moments où ça devient très tendu.
03:46 - Sur les petits stades, pour les petits matchs évidemment de districts, de départementales.
03:52 - Autour des stades, ça arrive. Alors peut-être pas autant, heureusement, parce que je pense qu'on aurait tous arrêté depuis bien longtemps.
04:00 Mais malheureusement ça arrive et encore une fois le problème c'est gérer ces personnes-là.
04:06 C'est difficile pour nous petits clubs, parce que souvent on manque de bénévoles, on manque de délégués,
04:17 on manque de personnes autour du stade pour nous aider. Et donc on fait comme on peut, tant bien que mal,
04:24 et plus le niveau est bas, et plus malheureusement, moins il y a de monde peut-être autour du stade aussi.
04:30 On parle de 4-5 personnes, pas plus, qui sont arrivées alcoolisées et très agressives.
04:38 Dans les très agressives, il y en avait vraiment deux qui voulaient vraiment rentrer sur le terrain,
04:44 enfin pardon, étaient sur le terrain et voulaient se battre. Ils avaient des bouteilles à la main,
04:48 mais mes joueurs se sont sentis vraiment agressés. Là d'ailleurs j'ai eu le coach, il ressort encore au téléphone,
04:56 je pense qu'ils vont tous aller déposer une main courante contre les gars, parce que c'est pas possible.
05:01 - Choqué, choqué bien sûr. - Choqué, choqué oui.
05:04 Alors attention chez moi, dans mon club aussi, bon en ce temps-disant il n'y a pas d'enfants de cœur,
05:09 mais je les ai rarement vus dans cet état-là.
05:12 - On le comprend. Merci Bernard Lamotte, président de... - Bien joué, merci.
05:17 Je tenais vraiment à pouvoir avoir la parole, parce que, encore une fois, je suis persuadé que les gens de Cibourg
05:25 n'y sont pour rien, et que malheureusement ils ont été débordés par ces personnes-là.
05:32 - Absolument, et c'est pour ça qu'on voulait donner aussi la parole à Stéphane Delpech,
05:36 le dirigeant de Cibourg aussi, pour qu'il s'explique.
05:39 Merci d'avoir été avec nous en tout cas ce matin sur Sud Radio, et évidemment on ne peut que déplorer
05:44 ce genre d'incidents de violence, de comportements qui sont inadmissibles dans des stades,
05:49 comme d'ailleurs autour des stades bien sûr, et également dans la rue.
05:54 Il est 7h20 sur Sud Radio.
05:56 Le Grand Matin Sud Radio, 7h-8h30, Patrick Rocher.

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