Revers pour le camp Laporte, des médecins volants et la fermeture de la mairie de Paris

Sud Radio

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Transcript

00:00 Les vraies voix Sud Radio.

00:02 Et au sommaire, Félix.

00:04 Un désaveu pour le camp Laporte, il perd son référendum interne à la Fédération de Rugby.

00:09 Au grand désert médico, les grands remèdent un pont aérien pour amener 8 médecins dans la Nièvre une fois par semaine.

00:15 A suivre aussi, Anne Hidalgo embraye après les municipalités communistes.

00:19 Elle annonce fermer la mairie de Paris mardi pour les manifs sur les retraites.

00:23 Enfin, les catastrophes naturelles ont coûté 10 milliards d'euros aux assureurs français l'année dernière du jamais vu.

00:29 Depuis 1999.

00:31 Les vraies voix Sud Radio.

00:34 C'est un camouflet pour Bernard Laporte.

00:36 Il a perdu son référendum interne à la Fédération française de Rugby.

00:39 Un peu plus de 51% des clubs de rugby ont refusé de désigner son candidat Patrick Buisson pour le remplacer à la tête de la FFR.

00:48 Le temps de son appel dans la condamnation dans l'affaire du maillot du 15 de France

00:52 revert pour le camp Laporte à quelques mois de l'ouverture du tournoi Destination.

00:56 A 7 mois aussi du Mondial de Rugby en France.

00:59 La ministre des Sports prend acte de ses résultats.

01:02 Elle annonce se rendre demain à la Fédération de Rugby pour l'ouverture du comité directeur qui va évidemment étudier les suites possibles.

01:08 Et venons-en à la solution trouvée par la Nièvre pour sortir du désert médical.

01:12 Des médecins volant au sens propre.

01:15 Un pont aérien mis en place depuis ce matin.

01:21 8 médecins arrivaient vers 9h sur le tarmac de Nevers.

01:24 200 000 habitants. Ils passent la journée, ces médecins, sur place avant de repartir à Dijon ce soir.

01:30 Et ça devrait recommencer comme ça une fois par semaine face à la pénurie à Nevers

01:34 de pneumologues, de cancérologues, de gynécologues dans ce chef-lieu de la Nièvre.

01:39 Un trajet de 35 minutes en avion contre 3 heures en voiture ou 2 heures et quart en train.

01:44 Deux généralistes de SOS médecins sont également du voyage.

01:47 Cet hôpital départemental de Nevers, c'est le plus éloigné d'un CHU en France,

01:51 justifie le maire LREM de Nevers face aux critiques sur le bilan écologique de l'opération.

01:56 Une mesure qu'il espère temporaire le temps d'attirer de nouveaux médecins.

02:00 - Ça vous choque ?

02:01 - Non mais franchement, on se croirait dans un pays du quart monde ou du tiers monde.

02:05 Qu'est-ce que c'est cette histoire de pont aérien ?

02:07 - Entre Nevers et Dijon.

02:10 - Non mais franchement, entre Nevers et Dijon, donc il y a forcément des moyens.

02:13 Je vois dans nos petites blettes des Pyrénées, ils arrivent à attirer maintenant des médecins pour se réinstaller.

02:17 - Oui, mais dans l'urgence.

02:19 - Oui, l'urgence, non, ça s'installe dans la durée, une fois par semaine.

02:23 - Mais non, il a dit ça ne s'installerait pas dans la durée.

02:24 - Une fois par semaine, qu'est-ce que ça veut dire faire venir des cancérologues ?

02:27 Mais honnêtement, je suis...

02:29 - Mais vous savez combien de temps il faut pour avoir un rendez-vous avec un généraliste ?

02:33 - Mais je sais très bien, je suis parfaitement sûr.

02:35 - Mais toi, alors un spécialiste, n'en parlons pas.

02:36 - Vous m'étonnez en disant que dans certaines régions, on parvient à avoir des médecins.

02:40 - Oui, on arrive, bien sûr.

02:41 - Parce que c'est vraiment le gros problème.

02:43 - Oui, il y a des médecins qui s'installent, des médecins étrangers, des roumains, des gens...

02:48 Et ça marche très bien, et ça fonctionne très bien.

02:50 - Le temps que ça arrive, il faut bien qu'on s'installe.

02:52 - Et là, ça paraît évidemment un peu délirant, c'est des fins volantes.

02:56 - Oui, c'est délirant, franchement.

02:57 - Mais en général, dans d'autres services publics, et je l'ai vu dans Julie Fier, ça peut être une solution.

03:03 - Dites-nous si ça vous choque, 0,826, 300 par exemple.

03:06 - C'est Bastien Ménard de Réagir.

03:07 - Mais qui est des audiences.

03:08 - Oui, c'est 200 kilomètres, c'est 35 minutes, c'est 5600 euros à chaque jour.

03:15 - Voyage.

03:16 - Voilà, l'aller-retour.

03:17 - Oui.

03:18 - Oui, ça peut paraître choquant.

03:19 Maintenant, je pense que la volonté de ce maire Renaissance, que je ne connais pas,

03:24 est d'alerter, en tout cas les pouvoirs publics.

03:27 - Oui, on est d'accord, c'est plus spectaculaire, c'est d'accord.

03:29 - Évidemment, évidemment.

03:30 - Moi, je ne suis pas d'accord avec ça.

03:31 - Ce matin, il y avait 15 perches et il y avait une vingtaine de journalistes.

03:34 Le but, c'est évidemment de dire que ce n'est pas normal que ce soit le contribuable de ce verre

03:39 qui paye 22 ou 23 000 euros par mois pour avoir des médecins chaque semaine.

03:42 - Ce n'est pas sérieux.

03:43 Félix Mathieu, la mairie de Paris sera fermée mardi prochain, annonce Anne Hidalgo.

03:48 La maire de la Capitale répond à l'appel du secrétaire national du PCF.

03:51 Fabien Roussel relayait le choix de maires communistes de fermer leur hôtel de ville

03:55 mardi prochain pour permettre aux agents de manifester contre la réforme des retraites.

03:59 Bingo, lui répond Anne Hidalgo dans Télématins sur France 2.

04:02 - Moi, je réponds à son appel. Il dit des mairies solidaires.

04:06 Bien sûr, il y a des services publics qui doivent continuer. Je pense à l'état civil.

04:10 Mais l'hôtel de ville de Paris sera mairie solidaire le 31.

04:15 Vous savez, il n'y a pas besoin de sondage.

04:17 Il suffit de voir ce que produirait cette régression, appelée une réforme,

04:21 pour les femmes ou pour des personnes qui sont dans des métiers très difficiles.

04:26 - De son côté, Rachida Dati, chef de l'opposition parisienne,

04:28 fustige, je cite, "une mesure gadget", en tout cas la grève reprend dès aujourd'hui,

04:33 dans les raffineries, les centrales EDF et pour 24 heures dans les ports et les docks.

04:37 On y revient dans quelques minutes avec votre grand débat du jour.

04:39 - Et ça, Philippe Bidjer ?

04:41 - Moi, à la fois, ça ne m'étonne pas de la part d'Anne Hidalgo,

04:45 qui vient offrir une solidarité qui lui a été demandée.

04:49 Mais je ne sais pas pourquoi, je trouve tout de même qu'il y a quelque chose de malsain

04:53 dans cette manière de fermer une mairie, mardi, en affichant un soutien total et absolu à la grève.

05:01 Ça me gêne, mais j'admets que mon argumentation peut être défaillante.

05:07 - Non, pas du tout. Pas du tout.

05:08 - À part du moment où il y a la continuité du service public, ça me va très bien.

05:11 - Là, c'est un minima, c'est scandaleux.

05:13 - Ah bah merci Sébastien Ménard.

05:15 - C'est comme si on n'avait pas les grèves.

05:17 - On continue.

05:18 - C'est un record depuis 1999, les catastrophes naturelles ont coûté 10 milliards d'euros aux assureurs français en 2022.

05:25 - Orages, degrèles, tempêtes, inondations, sécheresses, 10 milliards d'euros,

05:29 c'est trois fois plus que les années précédentes.

05:31 Depuis 2017, France Assureur avait constaté une addition de 3 milliards et demi par an dans l'hexagone en moyenne.

05:37 Premier responsable de cette somme de 10 milliards d'euros, donc l'année dernière.

05:41 - Les tempêtes entre mai et juillet avec un coût total à elle seule pour ces tempêtes de 6 milliards 400 millions d'euros pour les assureurs.

05:49 - On suivit les épisodes de sécheresses avec des dégâts sur les maisons, les fissures et les incendies de l'été.

05:56 - Les assureurs mettent en cause des grêlons de plus en plus gros.

05:59 - On est passé schématiquement des balles de ping-pong aux balles de tennis, nous disent ces assureurs.

06:03 - Ce qui les préoccupe évidemment, c'est que ça promet de ne pas s'améliorer dans le futur,

06:08 avec des zones touchées désormais qui ne l'étaient pas jusqu'ici,

06:11 comme par exemple, on l'a vu cet été, la forêt de Brosséliand en Bretagne, victime des incendies.

06:16 - Le parti d'Emmanuel Macron pourrait exclure un député pour consommation de cocaïne.

06:20 - Renaissance examinera lundi l'exclusion du député des Hauts-de-Seine, Emmanuel Pellerin, accusé de consommer de la drogue, de la cocaïne.

06:28 Si les faits sont avérés, il porte gravement atteinte à l'image du Parlement, mais aussi à l'image du parti dont il est adhérent.

06:34 - L'adhérent a indiqué un porte-parole de renaissance, tout vient d'un article publié hier.

06:38 - Mediapart assure qu'Emmanuel Pellerin a consommé de la cocaïne avant, mais aussi après son élection à l'Assemblée nationale en juin dernier.

06:46 - Lui assure avoir arrêté lors de son entrée en politique.

06:49 - Il explique avoir rencontré par le passé des difficultés personnelles.

06:53 - Selon Mediapart, c'est le jeune fils de ce député, jeune fils âgé de 11 ans,

06:58 qui aurait raconté à sa psychologue que son père lui aurait montré, présenté une boîte de stupéfiants.

07:03 - Mediapart assure que ce député aurait consommé de la cocaïne, notamment par exemple pour fêter son élection en juillet,

07:09 selon le parti présidentiel.

07:11 - Désormais, Stéphane Séjourné, le chef de file de renaissance, devrait demander son exclusion du parti.

07:17 - Ça nous regarde ou pas ?

07:19 - Je ne sais pas si ça nous regarde.

07:21 - Est-ce que ça nous regarde ?

07:23 - Ah oui !

07:24 - Non, c'est une vraie question.

07:25 - Je trouve que ça nous regarde, Cécile.

07:27 - Alors, ce qui a été classé, c'est la provocation, l'épisode avec son jeune fils.

07:32 Mais pour le reste, il semble acquis, comme l'a dit Félix, qu'il a consommé, avant et après, de la cocaïne,

07:40 et on ne décide pas de poursuivre.

07:43 Moi, ce n'est pas uniquement ce député qui me pose un problème.

07:47 J'ai l'impression que les parquets, à l'égard de personnes privilégiées, parlons net,

07:53 n'ont pas véritablement un grand empressement pour poursuivre les infractions qui sont constatées.

07:59 - Je suis très heureuse que vous disiez ça. Je partage votre point de vue.

08:02 Je pense que c'est le bal des faux culs. Pourquoi ?

08:04 Parce que si on commençait à faire des descentes chez bon nombre d'élus,

08:09 chez bon nombre de personnalités publiques,

08:12 je pense que des lignes de coq, on en trouverait beaucoup.

08:14 Mais je crois qu'il y a une vraie complaisance, en réalité, par rapport au show business,

08:18 et au star system. Je pense qu'il y a une complaisance.

08:21 Et du coup, je trouve que c'est très bien, pour une fois, ce que fait Renaissance.

08:23 Oui, bien sûr, c'est compliqué d'être député, de voter des lois, et d'être consommateur de cocaïne.

08:28 - Même si votre question est super.

08:30 Est-ce que ça nous regarde ? Je suis un peu gênée, moi aussi.

08:32 - Oui, c'est ça.

08:33 - Je suis un peu gênée par la chose.

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