Tancrède de la Morinerie
le directeur des rédactions du pôle nature de Reworld Media
Magazine trimestriel vendu 5.90 euros , Neoruro est sorti en kiosques mi-avril, dédié aux citadins souhaitant quitter la ville, un phénomène qui s’est accentué avec la crise sanitaire. « C’est une tendance lourde depuis plusieurs années, corrige le directeur des rédactions du pôle nature de Reworld Media, Tancrède de la Morinerie. 13% des Français pensent que les grandes villes sont le cadre de vie idéal. Mais il ne faut pas se tromper, la campagne ce n’est pas forcément des tout petits villages. »
« Le titre est destiné à ceux qui ont le choix de partir s’installer, ceux qui sont en train d’y réfléchir et ceux qui en rêvent, poursuit le responsable du titre. La chose la plus importante pour ceux qui s’interrogent est de trouver un boulot, une activité. A travers les témoignages, on essaie de montrer ce qui marche, ce qui ne marche pas et comment s’intégrer finalement. Ce qui est important, c’est autant que les gens qui accueillent que ceux qui arrivent parviennent à vivre ensemble.»
Dès le premier numéro, Neoruro annonce l’organisation future d’un salon. « On essaie de diversifier les leviers de croissance, explique Tancrède de la Morinerie, parce qu’une marque seule arrive-t-elle à vivre comme cela, c’est une vraie question. »
Le fonctionnement du groupe éditant Neoruro pose question chez les journalistes. On y parle non de rédacteur mais de « chargé de contenus », et on y fait travailler souvent des micro-entrepreneurs. « Pas dans mon pôle, et je n’ai
pas l’impression que ce soit le cas chez Reworld Media, avance l’éditeur. Beaucoup de choses sont dites car le groupe peu connu du grand public est maintenant le 3e groupe en France et focalise beaucoup de questions. Moi j’ai toujours autant de journalistes. »
Sur Neoruro, « tout n’est pas produit en interne, reconnaît Tancrède de la Morinerie mais le rédacteur en chef, Denis Pilato, est un journaliste. On a un pôle de journalistes et on fait appel à des experts, des talents parce qu’on a envie de renouveler le genre. Une personne que j’adore faire travailler sur Neoruro, Gueuleton et Tanin qu’on va lancer bientôt est avocat. Il a envie d’être journaliste. Tant mieux si on peut créer des vocations. »
Les dirigeants de Reworld expliquaient récemment « qu’il faut vivre avec son temps, en travaillant sans journaliste titulaire de la carte de presse. Et qu’il faut arrêter de relayer le discours de ceux qui se plaignent. » Ce qu’ils nous demandent, c’est d’être agile, de proposer des nouveaux projets, des salons avec les autres équipes. On échange par SMS, on va très vite, on a sorti trois nouveaux titres en six mois. Il n’y a pas beaucoup de groupes médias qui arrivent à faire cela. Ils ont une vision moderne de la presse et du marché. »
le directeur des rédactions du pôle nature de Reworld Media
Magazine trimestriel vendu 5.90 euros , Neoruro est sorti en kiosques mi-avril, dédié aux citadins souhaitant quitter la ville, un phénomène qui s’est accentué avec la crise sanitaire. « C’est une tendance lourde depuis plusieurs années, corrige le directeur des rédactions du pôle nature de Reworld Media, Tancrède de la Morinerie. 13% des Français pensent que les grandes villes sont le cadre de vie idéal. Mais il ne faut pas se tromper, la campagne ce n’est pas forcément des tout petits villages. »
« Le titre est destiné à ceux qui ont le choix de partir s’installer, ceux qui sont en train d’y réfléchir et ceux qui en rêvent, poursuit le responsable du titre. La chose la plus importante pour ceux qui s’interrogent est de trouver un boulot, une activité. A travers les témoignages, on essaie de montrer ce qui marche, ce qui ne marche pas et comment s’intégrer finalement. Ce qui est important, c’est autant que les gens qui accueillent que ceux qui arrivent parviennent à vivre ensemble.»
Dès le premier numéro, Neoruro annonce l’organisation future d’un salon. « On essaie de diversifier les leviers de croissance, explique Tancrède de la Morinerie, parce qu’une marque seule arrive-t-elle à vivre comme cela, c’est une vraie question. »
Le fonctionnement du groupe éditant Neoruro pose question chez les journalistes. On y parle non de rédacteur mais de « chargé de contenus », et on y fait travailler souvent des micro-entrepreneurs. « Pas dans mon pôle, et je n’ai
pas l’impression que ce soit le cas chez Reworld Media, avance l’éditeur. Beaucoup de choses sont dites car le groupe peu connu du grand public est maintenant le 3e groupe en France et focalise beaucoup de questions. Moi j’ai toujours autant de journalistes. »
Sur Neoruro, « tout n’est pas produit en interne, reconnaît Tancrède de la Morinerie mais le rédacteur en chef, Denis Pilato, est un journaliste. On a un pôle de journalistes et on fait appel à des experts, des talents parce qu’on a envie de renouveler le genre. Une personne que j’adore faire travailler sur Neoruro, Gueuleton et Tanin qu’on va lancer bientôt est avocat. Il a envie d’être journaliste. Tant mieux si on peut créer des vocations. »
Les dirigeants de Reworld expliquaient récemment « qu’il faut vivre avec son temps, en travaillant sans journaliste titulaire de la carte de presse. Et qu’il faut arrêter de relayer le discours de ceux qui se plaignent. » Ce qu’ils nous demandent, c’est d’être agile, de proposer des nouveaux projets, des salons avec les autres équipes. On échange par SMS, on va très vite, on a sorti trois nouveaux titres en six mois. Il n’y a pas beaucoup de groupes médias qui arrivent à faire cela. Ils ont une vision moderne de la presse et du marché. »
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