Le journal gratuit vient de lancer une nouvelle formule et s’apprête à revoir son site de fond en comble.
Entre le confinement, le télétravail et la fuite des annonceurs, l’année 2020 a été particulièrement difficile pour le journal gratuit 20 Minutes, principalement lu dans les transports en commun et dont les revenus sont issus de la publicité. « Ca a été brutal. On a cessé de paraître pendant le premier confinement, il n’y avait plus personne dehors et nous sommes un média de rue. Progressivement on est revenus, avec beaucoup d’incertitudes. On a perdu 38% de chiffre d’affaires en 2020. Heureusement le numérique s’est maintenu et a même très bien fonctionné », confie Frédéric Daruty, le Président de 20 Minutes. Après avoir envisagé de cesser définitivement la parution, ou de devenir payant, le journal a finalement décidé de se maintenir gratuitement tout en se repositionnant. « La pandémie a influencé le rythme auquel les Français s’informent, les usages du numérique se sont développés massivement, on a dû réfléchir à une nouvelle formule pour s’adapter en parallèle de ce qui se fait sur le numérique. »
Parmi les nouveautés, le ralentissement du rythme de diffusion. Il passe à trois fois par semaine, avec un thème principal à chaque fois : conso le lundi, environnement le mercredi et culture le vendredi. « On continue l’information générale mais on ajoute une offre éditoriale appuyée sur ces thématiques qui correspondent à ce qu’on considère être les attentes de nos lecteurs, qui sont plutôt des jeunes urbains actifs. L’idée, c’est d’offrir de l’information en plus, avec des contenus un peu plus longs, ça peut être de l’enquête, de l’information de proximité en région avec nos journalistes sur place », explique la directrice de la rédaction Armelle Le Goff. La ligne éditoriale de 20 Minutes ? « Une info engagée sur l’égalité hommes femmes, les discriminations, l’écologie. On veut être un média de proximité avec nos lecteurs, qui construit l’information avec eux et qui cherche l’inclusion et pas la polarisation. » Engagé mais non partisan, 20 Minutes refuse d’être un média d’opinion.
Les lieux de distribution du journal vont également évoluer : » Les gares restent importantes pour nous mais aujourd’hui on s’oriente sur des espaces de coworking, les commerces de proximité… On travaille à déplacer nos distributions en fonction des sites sur lesquels le citoyen va au quotidien », annonce Frédéric Daruty.
Entre le confinement, le télétravail et la fuite des annonceurs, l’année 2020 a été particulièrement difficile pour le journal gratuit 20 Minutes, principalement lu dans les transports en commun et dont les revenus sont issus de la publicité. « Ca a été brutal. On a cessé de paraître pendant le premier confinement, il n’y avait plus personne dehors et nous sommes un média de rue. Progressivement on est revenus, avec beaucoup d’incertitudes. On a perdu 38% de chiffre d’affaires en 2020. Heureusement le numérique s’est maintenu et a même très bien fonctionné », confie Frédéric Daruty, le Président de 20 Minutes. Après avoir envisagé de cesser définitivement la parution, ou de devenir payant, le journal a finalement décidé de se maintenir gratuitement tout en se repositionnant. « La pandémie a influencé le rythme auquel les Français s’informent, les usages du numérique se sont développés massivement, on a dû réfléchir à une nouvelle formule pour s’adapter en parallèle de ce qui se fait sur le numérique. »
Parmi les nouveautés, le ralentissement du rythme de diffusion. Il passe à trois fois par semaine, avec un thème principal à chaque fois : conso le lundi, environnement le mercredi et culture le vendredi. « On continue l’information générale mais on ajoute une offre éditoriale appuyée sur ces thématiques qui correspondent à ce qu’on considère être les attentes de nos lecteurs, qui sont plutôt des jeunes urbains actifs. L’idée, c’est d’offrir de l’information en plus, avec des contenus un peu plus longs, ça peut être de l’enquête, de l’information de proximité en région avec nos journalistes sur place », explique la directrice de la rédaction Armelle Le Goff. La ligne éditoriale de 20 Minutes ? « Une info engagée sur l’égalité hommes femmes, les discriminations, l’écologie. On veut être un média de proximité avec nos lecteurs, qui construit l’information avec eux et qui cherche l’inclusion et pas la polarisation. » Engagé mais non partisan, 20 Minutes refuse d’être un média d’opinion.
Les lieux de distribution du journal vont également évoluer : » Les gares restent importantes pour nous mais aujourd’hui on s’oriente sur des espaces de coworking, les commerces de proximité… On travaille à déplacer nos distributions en fonction des sites sur lesquels le citoyen va au quotidien », annonce Frédéric Daruty.
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