CHÉNIER, André - La jeune Tarentine.

  • il y a 13 ans
Presqu’ignoré de son vivant,
on s’efforcera, au cours des âges,
d'épurer, de rectifier sa poésie.

André Chénier meurt guillotiné le 25 juillet 1794 à Paris.
Un Chénier sexagénaire aurait pu aller saluer
Vigny, Hugo, Lamartine, et les autres…
Ne sont-ils pas nés à la vie de la poésie
avec la découverte de ses poèmes ?

Je vous offre ce poème de « cette amante
qui allait à l’amour et qui ne rencontra que la mort »
comme la voix d’une douceur et d’une tristesse
qui sort de l’âme pour s’imposer au rythme des mots.
Comment ne pas penser avec pudeur
à « ce drapé, ce voilé de l’art racinien,
où l’âme seule est entendue accuser les tremblements,
les gémissements, les ‘hennissements’ de la chair ».
Et ici, on voit le corps.

Illustration :
‘La jeune Tarentine’,
statue en marbre d'Alexandre Schoenewerk (1871),
Musée d'Orsay (Paris).

Photographie d’Arnaud Clerget
(Arnaud 25).
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:La_jeune_Tarentine_1.jpg
Avec l’autorisation du photographe.

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