Les clefs d'une vie avec Daniel Lauclair
🗝 Découvrez plusieurs dates-clefs de la vie des plus grands artistes, auteurs et personnalités aux côtés de Jacques Pessis.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
________________________________________
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
________________________________________
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
☀️ Et pour plus de vidéos des clefs d’une vie : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDQVk_MxJ_jFc3Az4Aqy_giC
##LES_CLEFS_D_UNE_VIE-2025-04-14##
🗝 Découvrez plusieurs dates-clefs de la vie des plus grands artistes, auteurs et personnalités aux côtés de Jacques Pessis.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
________________________________________
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
________________________________________
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
☀️ Et pour plus de vidéos des clefs d’une vie : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDQVk_MxJ_jFc3Az4Aqy_giC
##LES_CLEFS_D_UNE_VIE-2025-04-14##
Catégorie
✨
PersonnesTranscription
00:00Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
00:03Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
00:06Le sport vous a permis de demeurer dans la course pendant près d'un demi-siècle.
00:10Entre deux commentaires pour la télévision, des étoiles vous ont permis de vous faire une autre place mais au soleil.
00:16Vous le racontez aujourd'hui dans un livre. Bonjour Daniel Leclerc.
00:20Bonjour Jacques.
00:20Alors, Confidence sur l'oreillette, un livre qui paraît aux éditions Les Trois Colonnes.
00:25Ce sont vos souvenirs, plein d'anecdotes sur ce parcours qu'on connaît grâce à la télévision.
00:30On va l'évoquer et le principe des clés d'une vie, ce sont des dates clés de votre parcours.
00:35Alors, je vais les évoquer.
00:37Puis-je quand même rajouter à votre préambule une petite précision ?
00:42J'ai pris cette maison d'édition pour une raison toute simple.
00:45C'est que d'autres maisons me courtisaient mais celle-là a accepté les photos.
00:49Et je trouvais que les photos donnaient du relief à mes anecdotes.
00:52Exactement. On va parler de ce livre bientôt.
00:55D'ailleurs, il devait être le fil conducteur de l'émission.
00:57La première date que j'ai trouvée, alors c'est une date particulière, le 28 juin 1970.
01:03C'est votre premier commentaire en direct à la télévision.
01:06Le Tour de France, bien après Zitrone, bien après ceux qui ne sont pas réussis.
01:10L'étape La Rochelle-Angers.
01:12Et vous commentez la traversée d'un village, une tentative d'échapper.
01:17Et Zilioli qui l'emporte.
01:18Écoutez, on revient quand même aux fondations de ma carrière.
01:24Puisqu'effectivement, c'était mon premier commentaire.
01:26Il faut savoir que j'ai été pendant 5 ans le Poulain de Léon Zitrone.
01:31Il a été mon mentor.
01:33Poulain, c'est normal pour quelqu'un qui a commenté le tiercé.
01:35Absolument.
01:36Pendant 10 ans.
01:37Et donc, on va y revenir.
01:39Oui, simplement pour dire qu'avec ce monsieur, j'ai fréquenté la plus belle, mais la plus rigoureuse des écoles de presse.
01:48Car Léon Zitrone parlait 8 langues.
01:50Il ne m'a jamais tutoyé.
01:52Je l'ai toujours vouvoyé.
01:54Et que c'est sûr que j'ai appris grâce à lui à durer.
01:58Oui.
01:59Et en plus, le premier commentaire, je crois qu'il vous a assuré, c'était sur un championnat de trampoline.
02:05Et ça a été une catastrophe.
02:05Alors, j'adore que vous posiez cette question parce que c'est vrai, c'était mon premier commentaire.
02:13Et j'étais vraiment marciillac, puisque c'était le patron des sports, et Pierre Loctin m'avait envoyé à Neuilly pour suivre une compétition de championnat de France de trampoline.
02:25Et donc, quand je suis revenu avec les images, on a fait un montage, j'ai fait du texte.
02:30Et alors, c'était impressionnant parce que Léon Zitrone qui est venu, c'était mon premier commentaire.
02:36Il a tout rayé.
02:37Il n'y avait plus de mots.
02:39Il n'y avait plus que la ponctuation.
02:40J'avais l'impression d'être illettré et analphabète.
02:44Et c'est là qu'il m'a indiqué comment faire ce reportage.
02:49D'ailleurs, je l'ai gardé.
02:50Et si vous le permettez, il m'a toujours enseigné.
02:53Il m'a toujours dit que le principal dans un résumé, dans un commentaire, dans un reportage,
02:59c'était l'attaque et la chute.
03:00Alors, l'attaque était facile et les mêmes bateaux pour un homme comme vous, Jacques,
03:05qui avait beaucoup de culture et d'esprit.
03:07Vous comprendrez bien que de dire que pour une compétition de trampoline,
03:11c'est sûr que pour bien débuter dans la vie, il est essentiel d'avoir un bon tremplin.
03:16C'était assez facile.
03:17Le plus dur a été la chute.
03:19La chute, je l'ai portée comme un boulet pendant 3, 4, 5 mois.
03:25Qu'est-ce qui s'est passé ?
03:26C'est qu'à un moment, à la fin des dernières images,
03:29on voit deux trampolinistes qui font des figures ensemble.
03:35Et après, quelques secondes de silence,
03:39et à ce moment-là, le texte de Léon Zitrone,
03:43qui colle bien à quelqu'un qui a 65 ans,
03:46mais absolument pas à un stagiaire qu'à 20 ans.
03:49Et le texte dit,
03:51c'est bien la preuve que dans la vie,
03:53on peut être sérieux et bon sauteur à la fois.
03:57Alors, c'est vrai que quand j'allais à l'INS,
04:00à l'Institut National des Sports dans le bois de Vincennes,
04:03je l'ai portée comme un boulet.
04:04On me montrait du doigt.
04:06Et moi, j'avais envie de dire,
04:07comme un élève qui veut aller au pipiroum,
04:10monsieur, monsieur, c'est pas moi.
04:11Oui, c'est Zitrone.
04:12Alors, cette émission présentée par Zitrone,
04:15où vous faites votre premier reportage,
04:17vous allez reconnaître le générique.
04:23Sport dimanche, qui a été inventé par Raymond Marsillac,
04:25qui était pour la première fois,
04:27où on donnait des résultats sportifs le dimanche soir à la télévision.
04:30Alors, particularité de cette émission,
04:31qui durait 30 minutes,
04:32elle était enclavée entre le journal et le film.
04:38Voilà.
04:3930 minutes de 20h10 à 20h40.
04:42Et vous avez débuté,
04:43après,
04:45deux célèbres commentateurs,
04:47Thierry Roland et Michel Drucker,
04:48qui ont aussi souffert sous Zitrone.
04:50Alors, avec Michel,
04:52on a débuté,
04:53alors, il est un peu plus âgé que moi,
04:56il a eu effectivement
04:57le passage obligé
05:00quand on est jeune stagiaire
05:02avec Léon Zitrone.
05:04Donc, il a été,
05:05avant moi,
05:06quelques années avec Léon Zitrone,
05:07qui a été aussi son mentor.
05:09Après, ça a été moi,
05:10parce qu'après,
05:11Michel est allé dans les variétés.
05:13Voilà.
05:13Et vous avez tout fait pour Zitrone.
05:15Vous alliez voir sa femme et ses enfants,
05:17vous conduisiez sa voiture,
05:18une petite mini-hostine.
05:19On ne sait pas comment il rentrait dedans, d'ailleurs.
05:21Alors, il fallait un chausse-pied.
05:23Ça, c'est sûr, vu la taille.
05:25Alors, oui,
05:26vous avez raison de le dire,
05:27parce que c'est vrai que
05:29je faisais un petit peu tout.
05:31C'est-à-dire que je commandais le plat au restaurant,
05:33je passais le balai dans la voiture,
05:36je nettoyais la voiture,
05:37je la conduisais.
05:38Bref, à un moment, je me suis dit,
05:40peut-être que je peux postuler
05:41pour être au majordome.
05:43Voilà.
05:43Effectivement,
05:44passer le balai dans la voiture,
05:45je me souviens d'Image de Zitrone
05:46en train d'engloutir son déjeuner dans sa voiture,
05:49parce qu'il n'avait pas le temps
05:49d'aller au restaurant.
05:50C'est-à-dire que la particularité
05:52de Léon Zitrone,
05:53notamment, il m'avait impressionné,
05:55lorsqu'on était à Cognac-Gay,
05:57on allait prendre un plat sur le pouce.
06:00C'était tout à fait l'image de Léon Zitrone.
06:03Alors, au début,
06:04quand il prend les plats,
06:05mais quand il arrive à la caisse,
06:06il est obligé de dénombrer les plats,
06:08parce qu'il avait déjà fini de manger
06:10pour payer.
06:11Voilà.
06:11Et en plus,
06:12je crois que sa femme avait mis
06:13une sorte de chaîne
06:14autour du réfrigérateur
06:16avec un cadenas.
06:17Il avait trouvé le code
06:18pour ouvrir le réfrigérateur la nuit.
06:20Ah ben oui,
06:21il n'était pas sans ressources.
06:23Zitrone avait tous les moyens.
06:25Et c'est pour ça que, d'ailleurs,
06:26dans le livre
06:27Confidence sur l'oreillette,
06:29il y a deux anecdotes
06:30de Léon Zitrone.
06:31Mon premier commentaire,
06:32évidemment,
06:33qui méritait quand même
06:34cette anecdote.
06:35Et puis,
06:36quand un turfiste
06:38l'a interpellé
06:39à Chantilly
06:41pour le prix de Diane,
06:42c'était terrible.
06:43Parce qu'à ce moment-là,
06:45je n'avais pas compris.
06:46Il y avait beaucoup de monde.
06:46Alors, en plus,
06:47Léon Zitrone,
06:48c'est un monstre
06:48de la télévision.
06:50Il ne faisait pas un maître
06:51sans qu'il soit interpellé
06:52par des gens.
06:53Mais comme il était très haut temps,
06:55je n'ai jamais vu quelqu'un
06:56avec un égo
06:58si surdimensionné.
07:00Alors, à un moment,
07:01il y a un turfiste
07:02qui l'interpellé
07:02et puis qui le tutoyait
07:04parce qu'on faisait partie
07:05du public.
07:06Léon, Léon,
07:07donne-moi,
07:07donne-moi,
07:08donne-moi un tuyau
07:09parce que j'ai dépensé
07:10le dernier argent
07:11que j'avais destiné
07:12pour l'achat
07:13d'une paire de chaussures.
07:14Il a dit la phrase
07:15moins sélecte que moi.
07:17Et du coup,
07:18Léon Zitrone
07:19l'a regardé,
07:20ça l'a interpellé,
07:21il y avait du monde,
07:21tout le monde a entendu.
07:23Il est monté
07:23dans le quart de production
07:25et en remontant
07:27les quelques escaliers,
07:29il s'est retourné
07:30comme Néron.
07:31Et les gens étaient suspendus,
07:33tout le monde était en apnée.
07:35Moi, j'étais là,
07:36je me disais
07:36mais qu'est-ce qui peut lui sortir ?
07:38Et à ce moment-là,
07:39il lui a dit
07:39écoutez mon bon ami,
07:42vous marcherez pieds nus,
07:43ça sera votre pénitence.
07:45Il faut le faire,
07:46il faut le sortir.
07:47Et moi,
07:47je me souviens
07:47d'une auditrice
07:48qui à la sortie de la radio
07:49lui demande un autographe,
07:50il fait
07:50Madame,
07:51il est 9h30,
07:52j'ai fini mon émission,
07:53je vous interdis
07:53de me reconnaître.
07:54Oui, alors,
07:54j'étais aussi avec Michel
07:57parce que souvent
07:58on n'allait pas très loin
07:59de Cognac-G
08:00pour se restaurer
08:02et c'est déjà produit
08:03X fois,
08:04mais combien de fois
08:05il n'acceptait pas
08:07d'être connu
08:08alors qu'il faisait tout
08:09pour être connu.
08:10Donc là,
08:11quand même,
08:12il y avait une antinomie
08:12et on a envie de dire
08:14c'est vrai que moi
08:15j'ai subi ça.
08:16Une dame
08:16qui a été interloquée
08:18en se retournant vers elle,
08:20je vous interdis
08:20de me reconnaître.
08:21C'est ça.
08:22Alors,
08:22vos jeunes années,
08:23elles sont liées,
08:24Daniel Leclerc,
08:25à une chanson.
08:25Chanson de Roger Pierre créée par Bourville
08:33et Joinville Lepont,
08:34c'est votre jeunesse.
08:36Alors,
08:37c'est ma jeunesse
08:38dans un deuxième temps.
08:39Oui,
08:39ça,
08:40c'est la célèbre chanson
08:41de Roger Pierre et Jean-Marc Thibault.
08:43Alors,
08:43j'ai été,
08:44parce que mes parents étaient,
08:45mon père était pâtissier,
08:48glacier,
08:49on a eu un très grand salanté
08:51sur les grands boulevards,
08:52ce qui m'a occasionné
08:55quelques déboires,
08:56parce que j'ai,
08:57pendant cinq ans,
08:57mangé dix gâteaux par jour.
08:59Ça,
08:59c'est pas dans le livre,
09:00mais vous savez que la vase remonte.
09:02Et comme m'a dit un professeur,
09:04le corps a de la mémoire.
09:06Alors,
09:06j'ai eu un léger voile à l'œil droit,
09:08mais bon,
09:08il n'a pas évolué,
09:09tout va bien.
09:10Oui,
09:10pour revenir à ce que vous dites,
09:12ma grand-mère maternelle,
09:13d'ailleurs,
09:13j'ai dédié ce livre
09:15en partie à mes parents,
09:17mais aussi à ma grand-mère maternelle
09:19qui m'a élevé
09:20dans un petit village
09:21de Haute-Vienne,
09:24à 20 kilomètres de Limoges,
09:25qui s'appelle Cognac.
09:27Dans un premier temps,
09:27sur le plan marketing,
09:28c'était pas terrible,
09:29c'était Cognac-le-Froid,
09:30c'est devenu Cognac-la-Forêt.
09:32Et j'avais la fièvre
09:34quand j'y retournais,
09:35parce qu'au bout de dix ans,
09:36mes parents m'ont récupéré,
09:37ça a été un crève-cœur,
09:39parce que ma grand-mère
09:40a été celle
09:41qui m'a élevé
09:42dans la vie.
09:43Alors,
09:43c'est vrai que,
09:44après,
09:44j'étais à Joinville-le-Pont,
09:46sur les bords de Marne,
09:47évidemment,
09:48je connais les guinguettes,
09:49évidemment,
09:50je connais Jégène,
09:51évidemment,
09:51j'ai fait du vélo,
09:52évidemment,
09:53j'ai usé mes fonds de culottes
09:55les week-ends là-bas.
09:55Voilà,
09:56et en même temps,
09:57vous avez fait à Joinville-le-Pont,
09:58vos débuts au cinéma.
10:01Mon oncle,
10:02Jacques Tati.
10:03Alors,
10:04c'est un souvenir formidable,
10:06ça Jacques,
10:06parce que,
10:07en fait,
10:09je dis pas assez les choses,
10:11mais c'est vrai que j'avais,
10:11quoi,
10:12une dizaine d'années,
10:13et j'ai été dans le film
10:14de Jacques Tati,
10:15je suis parmi les gamins
10:17sur une butte.
10:18Alors,
10:18je vais juste vous reprendre,
10:19si vous le permettez,
10:20cette séquence s'est passée
10:21à sa mort.
10:22C'est juste à côté,
10:24c'est lui-trophe,
10:25donc vous êtes pardonné.
10:26Mais alors,
10:27évidemment,
10:28avec les enfants,
10:29on avait un stratagème,
10:31on misait,
10:32et puis,
10:32il fallait que les gens,
10:35on les repoussait pas dans la rue,
10:37il fallait qu'ils soient
10:38sur le trottoir,
10:39qu'ils étaient en terre,
10:40et quand on sifflait,
10:41c'est du film,
10:42c'est Jacques Tati,
10:43et donc,
10:44ils se retournaient,
10:45bouing,
10:45ils rentraient dans le lampadaire,
10:47alors on misait,
10:48et tout,
10:48c'était marrant,
10:49c'est une séquence amuseante.
10:50Mais faire ses débuts au cinéma
10:52avec Jacques Tati,
10:53même comme figurant,
10:53c'est extraordinaire,
10:54Daniel Leclerc.
10:54C'est ça,
10:55c'est le privilège que j'ai eu
10:57quand j'avais une petite dizaine d'années.
11:00Voilà,
11:00et après,
11:00il y a eu d'autres privilèges,
11:02et aussi un moment surréaliste,
11:03le 21 mai 2016.
11:05A tout de suite,
11:06sur Sud Radio,
11:07avec Daniel Leclerc.
11:08Sud Radio,
11:09les clés d'une vie,
11:10Jacques Pessis.
11:11Sud Radio,
11:12les clés d'une vie,
11:12Daniel Leclerc,
11:13mon invité pour ce livre,
11:15Confidence sur l'oreillette,
11:16aux éditions des Trois Colonnes.
11:18Daniel Leclerc,
11:19qu'on connaît à travers la télévision,
11:2150 ans de télévision,
11:22et le 21 mai 2016,
11:24un moment surréaliste
11:26lié à cette personne
11:27dont vous allez reconnaître la voix.
11:29J'ai toujours dit
11:29que l'équipe de France,
11:30c'était la chose la plus importante
11:32pour un jour.
11:33Daniel Mbappé,
11:34c'est une histoire incroyable ça.
11:36Je vais quand même,
11:38parce que nous sommes amis,
11:39Jacques,
11:39il faut le dire,
11:40il ne faut pas se priver.
11:41Vous savez qu'à l'antenne,
11:42en général,
11:43j'ai appris à ne jamais tutoyer,
11:45je vous vois tout le temps.
11:46C'est un principe.
11:47Alors, c'est un principe.
11:48Oui, on va revenir là-dessus.
11:50Et d'ailleurs,
11:51je vais faire un petit préambule.
11:52Puisque vous me lancez là-dessus,
11:54je vais vous dire
11:54que durant toute ma carrière,
11:56que ce soit dans l'hippisme,
11:58que ce soit dans la pétanque,
11:59que ce soit dans la boxe,
12:00puisque grâce à Jean-Paul Belmondo,
12:02j'ai commenté aussi
12:03des combats de boxe en direct,
12:06et que ce soit dans le foot,
12:08je n'ai jamais eu un refus.
12:10Je remercie tous les acteurs du football,
12:13qu'ils soient footballeurs,
12:15dans le staff,
12:17qu'ils soient entraîneurs,
12:18qu'ils soient présidents.
12:19J'ai toujours eu une bonne relation avec tous,
12:21même si certains,
12:23comme je les appelle
12:23Cavallo-Fogoso en espagnol,
12:25ça veut dire cheval sauvage,
12:27et il y en a dans le foot.
12:28Et des journalistes le savent,
12:29puisque parfois,
12:31ils n'arrivent pas à avoir les interviews.
12:32Alors, pour revenir à ce match-là,
12:34d'abord,
12:35première chose,
12:36Kylian,
12:39je le connais,
12:40mais il n'est pas connu.
12:42Il débute ?
12:42Il faut le savoir.
12:43Il débute,
12:43il a 17 ans.
12:44C'est d'ailleurs la première finale,
12:47puisqu'il est à Monaco.
12:48Contre Lille ?
12:49Non, contre Lens.
12:50Contre Lens, oui.
12:51Contre Lens.
12:52Et c'est vrai que j'avais prévu
12:53de faire une interview
12:54du défenseur central de Lens,
12:58qui était anglais,
13:00mais qui parlait très bien le français.
13:02Et on me fait savoir,
13:03et on me fait savoir,
13:05que je n'aurais pas le temps
13:06de faire d'interview au début.
13:08Ça, malheureusement,
13:09ce sont les tracasseries de la télé,
13:10vous connaissez ça par cœur,
13:11et de la radio.
13:12Et donc, à ce moment-là,
13:13je reviens sur le bord du terrain,
13:16au Stade de France,
13:17pour ceux qui connaissent,
13:18puis tout d'un coup,
13:19on me dit,
13:19ah non, mais Daniel, c'est bon,
13:21l'invité, tu l'as,
13:22le capitaine anglais de Lens.
13:25Et puis moi,
13:26tête baissée comme un coureur,
13:28puisqu'on parlait du vélo tout à l'heure,
13:29tête baissée, j'y vais,
13:31il y a 50 mètres,
13:32pour ceux qui connaissent,
13:33pour revenir dans les méandres
13:36du Stade de France,
13:38j'arrive,
13:38et c'est vrai que j'ai un peu
13:39la tête baissée,
13:40puis surtout,
13:41je suis dans mon esprit,
13:44en sachant que je vais avoir 30 secondes,
13:46c'est ça le problème,
13:47on est limité dans le temps,
13:49et c'est vrai qu'en levant la tête,
13:50on ne le sent pas,
13:52mais en plus,
13:53il y avait Jérôme Alonso,
13:55qui me dit,
13:55Daniel, le capitaine,
13:56il t'attend, le truc,
13:57et du coup,
13:58ça s'est fait comme ça.
13:59Alors, ce qu'on oublie aussi de dire...
14:01Il s'appelait Thayer Bord,
14:02le capitaine.
14:03Évidemment.
14:04Et donc,
14:04mais je vous ai laissé la primeur
14:05de le dire dans cette émission.
14:07Non, mais ce qui s'est produit,
14:09c'est qu'effectivement,
14:10je me suis fait piéger.
14:11J'ai passé ma vie
14:12à piéger tout le monde.
14:13Il fallait bien qu'un jour,
14:14je le sois.
14:15D'ailleurs,
14:15on oublie de dire une petite chose,
14:17c'est très gentil de dire
14:18la bourde de Daniel Lauclair,
14:20au moins,
14:20au moins,
14:20on parle de moi.
14:21Henri Sagné disait,
14:23on n'a pas de chance,
14:24toi et moi,
14:24Daniel,
14:25on fait comme et jamais de bourde.
14:26Donc, ce jour-là,
14:27vous avez interviewé
14:28Kylian Mbappé.
14:29Ben évidemment.
14:30Alors,
14:30mais je vais vous faire
14:31une petite révélation,
14:32au moins pour vous, Jacques,
14:34au nom de notre amitié.
14:35Ce que je vais vous dire,
14:36c'est qu'effectivement,
14:37je suis fait piéger
14:38dans la foulée tout de suite.
14:40Évidemment,
14:41Jérôme Alonso,
14:42à l'antenne,
14:43l'a dit.
14:43À l'antenne.
14:44Ça,
14:44ils ne pourront pas dire le contraire,
14:46ceux qui ont écouté l'émission,
14:47en disant,
14:48ah Daniel,
14:48on est content,
14:49on t'a piégé,
14:49on s'excuse.
14:51C'était sympa
14:52de l'avoir fait.
14:54Alors,
14:54ce que vous ne savez pas,
14:55c'est que quelques jours plus tard,
14:57je vais à Monaco.
14:59Et à Monaco,
15:00évidemment,
15:01je tombe,
15:03on tombe dans les bras,
15:04bras dessous,
15:04bras dessous,
15:06avec la mère de Kylian.
15:08Et d'ailleurs,
15:10à propos de cette méprise,
15:12il faut savoir
15:13que je suis très ami
15:14avec Kylian.
15:15Ça,
15:15c'est pour ceux
15:16qui ne le connaîtraient pas
15:17autant que moi.
15:18Mais,
15:18et quand on se voit,
15:19on se fait la bise.
15:20Bon,
15:20c'est juste pour dire que,
15:21voilà,
15:22et puis s'ils veulent,
15:22je peux leur montrer
15:23les maillots que j'ai,
15:24dédicacés pour mon ami Daniel,
15:27Kylian Mbappé.
15:28Ça fait partie de votre légende.
15:29Mais ça fait partie de la légende.
15:31Je trouve ça très amusant
15:33parce qu'en fait,
15:34je n'en ai pas eu beaucoup
15:35des choses comme ça.
15:36Et on peut le regretter
15:37puisqu'à chaque fois,
15:38j'aurais pu être dans des bêtisiers.
15:40J'y suis jamais.
15:41Non,
15:41en revanche,
15:42il y a aussi un match
15:43avec un Nureguyen
15:44que vous avez interviewé.
15:46Ça aussi,
15:46c'est légendaire
15:47dans votre carrière.
15:48Mais ça,
15:48alors,
15:49puisque vous voulez aller
15:51sur ce terrain,
15:52je vais tout de suite
15:52vous dire une chose
15:53très importante.
15:55Oui,
15:55c'est vrai que,
15:57en étant l'homme du terrain
15:58dans les finales et tout,
15:59en ayant le privilège,
16:00entre parenthèses,
16:01d'aller quand même
16:03en présidentielle
16:04pour faire le président
16:05de la République.
16:06Moi,
16:06je fais partie de ceux-là.
16:08Maintenant,
16:08ça n'existe plus.
16:09C'est très compliqué,
16:10maintenant,
16:10le protocole.
16:11Mais j'ai eu ce privilège.
16:13Et donc,
16:14oui,
16:15en bas,
16:15sur le terrain,
16:16je sais que je vais
16:17interviewer l'homme du match.
16:19Alors,
16:19l'homme du match,
16:20il n'y a pas de problème
16:21et tout,
16:21mais c'est vrai que
16:22l'équipe du Paris Saint-Germain
16:24est très cosmopolite.
16:26Uruguayen,
16:26Argentin,
16:27Brésilien,
16:29Suédois,
16:30etc.,
16:31etc.
16:31Donc,
16:31je prépare des questions
16:32en fonction de...
16:35Et c'est vrai que
16:36salut d'âtes,
16:38c'était parfait.
16:39Mais c'est vrai,
16:39je ne sais pas pourquoi,
16:41j'ai dit félicitation.
16:42Alors après,
16:44mes copains,
16:45dont vous pouvez mesurer
16:46le degré de sympathie pour moi,
16:49l'ont transformé
16:50en félicitationnesse.
16:52Ce qui est totalement faux,
16:53puisqu'il suffit
16:54de taper à l'INA
16:56et vous verrez que
16:57félicitationnesse,
16:58je ne l'ai pas dit,
16:59félicitationne,
17:00mais en Amérique du Sud,
17:02félicitationne,
17:03ça se dit
17:04et j'ai entendu
17:05sur Canal
17:07une fille
17:08qui était,
17:10je crois,
17:11d'origine espagnole,
17:13a dit félicitationnesse
17:14l'autre jour.
17:15Alors je l'ai enregistré,
17:16je suis revenu,
17:16je l'ai enregistré.
17:17Alors du coup,
17:18je porte ça
17:19comme une bourne,
17:20je sais,
17:20à Prandia,
17:21on reçoit Laurent Blanc
17:23dans Stade 2,
17:24ah ben comme dirait
17:25Daniel Lauclair,
17:25félicitationnesse.
17:27Je n'ai jamais dit ça.
17:27Mais voilà.
17:29Mais c'est marrant.
17:30À Sud Radio,
17:31nous parlons vrai
17:31et au moins,
17:32vous rétablissez la vérité.
17:33Mais il y a eu aussi
17:34une autre chose
17:35quand vous avez pris
17:36l'accent espagnol
17:36dans un enregistrement,
17:38Daniel Lauclair.
17:38C'est bien,
17:39je vois que vous avez
17:39bien étudié mon parcours.
17:41Oui,
17:41alors je vous explique,
17:42au Parc des Princes,
17:44le PSG recevait
17:46effectivement le Barça
17:48et j'ai un camarade
17:49de classe
17:50au service des sports
17:51qui est allé faire
17:53le reportage
17:53et comme vous le savez,
17:54ce n'est pas de la post-synchro
17:55mais c'est juste
17:56un doublage
17:57pour traduire
17:58ce que l'acteur a dit.
18:02Et là,
18:03c'est Louis Sénriquet.
18:04Et puis comme je sais
18:05que je rentre dans la cabine,
18:07bon,
18:08nous,
18:08on ne fait pas
18:09le régime sans sel.
18:10Jacques,
18:10sinon j'arrête,
18:12je fais autre chose,
18:12moi.
18:13Et donc,
18:14mais après,
18:14je vous dirai autre chose.
18:15Et donc,
18:16pour revenir à Louis Sénriquet,
18:18il y a,
18:18je ne sais pas,
18:19deux menteurs,
18:20il y a trois stagiaires,
18:22il y a un rédac-chef.
18:23Bref,
18:24il y a du monde
18:24dans la cabine de montage
18:25et moi,
18:26je suis là
18:27pour l'enregistrement
18:28de la traduc.
18:29Et c'est vrai
18:29que sur la traduc,
18:30ça m'amusait
18:31de faire le clown
18:32et j'ai dit,
18:34il n'y a pas à le dire.
18:35Il n'y a pas à parler
18:36là-dessous
18:37et comme elle s'est dit
18:39c'est un plovable italien,
18:42malassoirte,
18:43pas des chances.
18:44Je connais le texte par cœur.
18:46Alors évidemment,
18:47je suis sorti de la cabine,
18:48je suis sorti de la cabine
18:49et tout le monde
18:51était mort de rire.
18:52Et moi j'ai dit,
18:54bon c'est bon,
18:55c'était pour la détente.
18:56Maintenant on va faire
18:57une version quand même
18:58beaucoup plus soft.
19:00Et du coup,
19:01ils ont appelé
19:01le rédacteur en chef
19:03de ce week-end-là
19:07et il a regardé,
19:09Henri Sagné était au courant,
19:11tout le monde a dit,
19:12non mais Daniel,
19:12ça te ressemble.
19:13J'ai dit,
19:13mais je n'ai pas envie
19:14que vous me disiez
19:15que ça me ressemble.
19:16C'est que moi,
19:16j'ai des amis en Espagne.
19:18C'est que quand je vais
19:19en Espagne,
19:20je pars de la côte,
19:21quand j'arrive au Pertuis,
19:23vous savez qu'en Espagne,
19:24on a tourné
19:24des western spaghettis,
19:26je me vois bien
19:27après cette version-là,
19:29hop,
19:29avec des grands panneaux,
19:31ma photo,
19:32wanted.
19:32Je ne vais plus pouvoir
19:33entrer en Espagne,
19:34ça va mal se finir
19:35cette histoire.
19:36Alors c'est un peu ça
19:37l'histoire.
19:38Puis du coup,
19:39à contre-courant,
19:40j'ai accepté.
19:41Et ça a été
19:42complètement différent.
19:44Tout le monde a dit,
19:45magnifique,
19:46au moins il a de l'esprit.
19:47Et ceci,
19:48même Cyril Hanouna a dit,
19:49ça c'est mon Daniel Amèche,
19:50c'est du cinquième degré,
19:51personne ne l'a jamais fait,
19:53bravo qu'il ait fait.
19:54Mais c'est des risques,
19:55parce qu'aujourd'hui,
19:56ce n'est pas à vous
19:56que je vais l'apprendre,
19:57avec Internet,
19:59avec les réseaux sociaux.
20:00Dès que vous faites
20:01un pas en avant,
20:02vous êtes critiqué.
20:03Résultat,
20:04vous avez quand même fait
20:04d'autres choses.
20:05Le stade Geoffroy Guichard,
20:06vous l'avez appelé un jour
20:07Geoffroy Guichard,
20:08Daniel Leclerc.
20:09Oui, alors,
20:10c'est moi qui l'ai dit.
20:12Alors, si les gens pensent
20:14que c'est une erreur,
20:15ils n'ont pas d'esprit.
20:17Exactement.
20:17Parce qu'on était en hiver,
20:19et c'est vrai que j'ai dit,
20:21un,
20:21je l'ai fait comme ça.
20:24Et toujours,
20:24vous avez trouvé
20:25des informations décalées
20:26pour surprendre,
20:27Daniel Leclerc.
20:27Alors, j'aime bien
20:28que vous repreniez ce titre-là.
20:29Puisque moi,
20:30je vais vous citer
20:31deux personnes.
20:32Deux.
20:33Seulement deux.
20:35Jean-Pierre Mariel,
20:36vous connaissez.
20:36Oui.
20:37Évidemment.
20:38Et Galabru.
20:39Je les ai eus
20:40tous les deux au micro
20:41comme beaucoup d'autres personnalités
20:43comme vous pouvez l'imaginer.
20:45Et les deux, d'ailleurs,
20:46je les ai croqués,
20:47si j'ose dire,
20:48à Roland-Garros.
20:49À Roland-Garros.
20:50D'ailleurs,
20:51avec Mariel,
20:53c'était drôle.
20:54Je dis,
20:54vous savez,
20:54avant tout le monde
20:55que Roland-Garros débute,
20:57il dit,
20:58avec sa voix rocailleuse,
20:59il disait,
20:59comment ça ?
21:01J'ai dit,
21:02Jean-Pierre,
21:03vous habitez de l'autre côté
21:04de la rue.
21:05Les entraînements,
21:06les balles arrivent.
21:07Et il dit,
21:07oui,
21:07je vais proposer
21:08de vendre les balles.
21:09Alors,
21:09ce que je veux dire,
21:10c'est que Jean-Pierre Mariel
21:11et Galabru m'ont dit,
21:13Daniel,
21:14formidable,
21:15vous êtes un très bon journaliste
21:16parce que vous êtes
21:17un journaliste décalé.
21:18C'est quoi un journaliste décalé ?
21:20C'est quelqu'un
21:20qui a de l'esprit.
21:22Pourquoi ?
21:23Je vais aller
21:23en tribune présidentielle
21:25pour dire à un président,
21:26monsieur le président,
21:27vous avez passé
21:28une bonne soirée ?
21:29Quelque part,
21:29je peux rendre ma carte de presse,
21:31je n'ai rien à porter.
21:32Exactement.
21:32Et Roland-Garros,
21:33justement,
21:34on va l'évoquer
21:34à travers une autre date,
21:36le 3 juin 2008.
21:37A tout de suite
21:38sur Sud Radio
21:38avec Daniel Leclerc.
21:40Sud Radio,
21:41les clés d'une vie,
21:42Jacques Pessis.
21:43Sud Radio,
21:43les clés d'une vie,
21:44mon invité,
21:45Daniel Leclerc,
21:46sorti du livre
21:47Confidence sur l'oreillette
21:48aux éditions
21:49Les Trois Colonnes.
21:49On l'évoque d'ailleurs
21:50au fil de cette émission,
21:51on va en parler
21:52un peu plus tout à l'heure.
21:53Mais si je parle
21:54du 3 juin 2008,
21:55c'est que ce jour-là
21:56à Roland-Garros,
21:57vous héritez
21:58d'un co-animateur
22:00qui n'est pas très connu
22:01à l'époque.
22:01Pour moi,
22:02la première chose
22:03qui me vient en tête,
22:04c'est qu'ils l'ont fait.
22:05Cyril Hanouna,
22:06car Cyril Hanouna,
22:07qui est une star aujourd'hui,
22:08était à l'époque
22:09à France 4
22:10et il a été
22:12votre partenaire
22:13à Roland-Garros.
22:14Alors,
22:15France 3 et France 4,
22:16pour le tennis club
22:18du matin.
22:19Alors,
22:19c'est-à-dire qu'on avait
22:21presque envie de dire
22:21qu'à Roland-Garros,
22:24pour la longue journée
22:25dans le cadre
22:26des Internations de France
22:27de Roland-Garros,
22:29on mettait la nappe.
22:30Alors,
22:30évidemment,
22:31avec Cyril,
22:33j'ai presque envie de dire
22:34qu'on a fait ping-pong
22:35dans le temple du tennis,
22:37ce qui n'est quand même
22:37pas banal.
22:38Et c'est vrai
22:39que tous les deux,
22:40on a trouvé des choses.
22:42J'ai trouvé des idées.
22:44C'est bien
22:44d'avoir une table
22:45avec des consultants,
22:47avec des gens
22:48qui sont là
22:48pour parler technique
22:49de ce qui s'est passé
22:50la veille.
22:51Mais c'est tellement bien
22:52de créer des choses.
22:54Et donc,
22:54il y avait à la fois
22:55la revue de presse
22:56décalée
22:57et la météo.
22:58Voilà.
22:58Il était un peu
22:59le poil à gratter
23:00de l'émission.
23:00Ah, complètement.
23:01Et il était arrivé.
23:02Encore une fois,
23:03il n'avait pas de barbe
23:03à l'époque,
23:04pas de lunettes de soleil.
23:05Il était...
23:05Il se cherchait encore.
23:07Il avait un seul en scène
23:09au théâtre,
23:09dans un théâtre parisien.
23:11Et ce seul en scène,
23:12d'ailleurs,
23:12l'affichait encore
23:12dans les toilettes.
23:14Et il avait...
23:15Il se cherchait vraiment.
23:16Ah non, mais il était
23:17complètement fou.
23:19Et puis moi,
23:20j'avais bien...
23:22J'étais content
23:23parce que j'avais vraiment
23:24l'homme qui me fallait
23:25pour pouvoir le provoquer.
23:27Alors, je vais vous donner
23:28deux exemples.
23:29Un jour,
23:29on est sur le central,
23:30il est vide,
23:31c'est comme une caisse
23:31de résonance,
23:32que ce soit sur le Longlen
23:33ou le central.
23:34Et à ce moment-là,
23:36j'ai la chance
23:36d'avoir Charapova.
23:40Et lui,
23:41sur la terrasse,
23:42tout là-haut,
23:42il y a l'émission,
23:43il a des oreillettes,
23:44il va là
23:45et il fait
23:46« Maria !
23:47Maria !
23:48Je te kiffe !
23:49Je te kiffe ! »
23:50Et à ce moment-là,
23:51c'est un truc de fou,
23:51c'est un truc de fou quand même.
23:53Elle lève la tête
23:54et elle fait
23:55« Who is it ? »
23:58« Who is it ? »
23:58Qui c'est ? »
23:59« Qui c'est ? »
24:00Et moi,
24:01j'adore,
24:02je suis le spécialiste
24:03de la double lame.
24:05C'est-à-dire que
24:05j'ai dit à Cyril
24:07« Écoutez Cyril,
24:09je vais vous décevoir.
24:11Non seulement
24:11elle ne vous connaît pas,
24:12mais elle ne souhaite pas
24:14vous connaître. »
24:16C'est la chute
24:18qui est terrible.
24:18Et du coup,
24:19ils se sont emballés
24:20les nômes d'oiseaux,
24:22ça a volé dans tous les sens.
24:23Et il y a eu celle-là,
24:24comme il y a eu celle
24:25que j'avais provoquée,
24:26parce que j'avais proposé
24:30dans les matinées
24:32de voir les joueurs
24:33comme Nadal,
24:34comme Federer,
24:35comme Djokovic,
24:36comme Songa,
24:37comme Gaël Monfils,
24:39à l'entraînement,
24:40ils ne sont plus décontracts,
24:41ils peuvent vous faire
24:41des révélations
24:42sur le match
24:43de l'après-midi.
24:44Et un jour,
24:45je fais...
24:46Cyril vient me voir,
24:47on est sur le Langland,
24:49il dit « Ah ben,
24:50Daniel,
24:50vous êtes avec Gaël ? »
24:53Je dis « Oui,
24:54il finit son entraînement,
24:55je vous propose
24:56de nous retrouver
24:56d'ici 2-3 minutes. »
24:58Et première chose
25:00que je fais,
25:01« Ah ben,
25:01on retrouve Daniel,
25:02il est avec Gaël,
25:05il vient de terminer
25:05son practice. »
25:08Et donc,
25:09je dis « Bon,
25:11Gaël,
25:11avant l'interview,
25:12il faut percer l'abcès,
25:14il y a Cyril Hanouna
25:15qui dit que vous avez
25:16une perruque.
25:17Il m'a arraché,
25:18je vous jure,
25:19c'est vrai,
25:20il m'a arraché
25:20mon oreillette,
25:21il l'a pris,
25:22il a pris le micro,
25:23il dit « C'est quoi ce délire ? »
25:25Voilà,
25:25alors c'est ce qu'on aimait faire
25:26et c'est ce qui a plu.
25:28Les jeunes étaient contents,
25:29même...
25:30Alors évidemment,
25:31j'avais souvent
25:31la mèche en bataille,
25:32d'où le sobriquet
25:35d'Annie la mèche.
25:37Alors évidemment,
25:37et même sur les terrains de foot,
25:39ça marchait,
25:40les gens m'appellent
25:40Daniel Avesch.
25:42Mais ce qui est fou,
25:43c'est que Cyril Hanouna,
25:44on n'imaginait pas
25:44ce qui viendrait aujourd'hui
25:45à l'époque.
25:46Oui,
25:46alors moi j'ai été orphelin,
25:48si vraiment il y en a un
25:49qui a vraiment
25:49beaucoup perdu,
25:51mais à France Télévisions,
25:52on a essayé
25:53de trouver quelqu'un,
25:54le pendant,
25:55mais c'est pas facile
25:56de trouver le pendant
25:57de Cyril Hanouna.
25:58C'est vrai qu'il faisait
26:00« Touche pas à mon poste »
26:01sur France 4
26:02une fois par semaine,
26:04il avait...
26:04Il ambitionnait
26:06de faire ça au quotidien,
26:08ce que la direction
26:09de France Télévisions
26:10ne lui a pas accordé.
26:11Donc il est parti
26:12sous d'autres cieux
26:12et l'émission
26:13de Tiniscolle le matin
26:15s'est arrêtée
26:16et je l'ai regrettée.
26:17Exactement,
26:18alors il se trouve
26:18que Roland-Garros
26:19s'est devenu
26:20pendant trois semaines
26:21tous les ans
26:22votre seconde maison
26:23Daniel Leclerc.
26:24Oui,
26:25puis j'ai une particularité
26:26pendant longtemps
26:27et je vais...
26:28J'ai oublié
26:29tous les noms
26:30de mes copains.
26:31Alors il faisait partie
26:32du team...
26:33On a les t-shirts.
26:35Alors Daniel Leclerc,
26:36ça fait presque
26:36Clearwater.
26:38Alors c'est le team
26:38Clearwater.
26:40Et donc j'avais
26:42l'équipe à chef
26:43et je faisais
26:44les 20 cours.
26:45Personne n'a fait ça.
26:46J'ai été dans les allées,
26:49j'ai été dans les tribunes
26:50pour faire
26:51Jean-Paul Belmondo,
26:53pour faire Jean Rochefort,
26:54pour faire toutes les stars,
26:56même étrangères.
26:57Mais gagnant-perdant
26:59pour les Français.
27:00Sur les 20 cours,
27:01j'y allais.
27:01Alors c'est pas facile
27:02parce que pour qui connaît
27:04Roland-Garros,
27:05c'est un état dans l'état
27:06Roland-Garros.
27:07Quand vous quittez
27:08le cours 2
27:08et que vous devez aller
27:09derrière
27:10le Suzanne Langlène,
27:12c'est-à-dire
27:13à l'Oubanguichari,
27:14ça fait loin
27:15et vous avez beau avoir
27:17des gardes du corps,
27:18des gens qui font
27:19un peu le chemin,
27:19une équipe de 10
27:20c'est pas facile.
27:21Alors j'ai toujours dit
27:22que la quinzaine
27:24de Roland-Garros
27:24pour moi représentait
27:26une thalasso
27:26parce que je perdais
27:275 kilos.
27:28Exactement.
27:29Alors vous n'êtes pas venu
27:30avec n'importe qui.
27:31À côté de vous
27:32et celles et ceux
27:32qui nous regardent
27:33sur la chaîne YouTube
27:34de Sud Radio
27:34comprendront,
27:35il y a une grenouille.
27:36Alors cette grenouille,
27:37elle a une histoire.
27:39En fait c'est ma copine.
27:41Bon, aujourd'hui
27:42elle coule des jours heureux
27:44on va dire
27:44sur ma terrasse
27:45à Paris.
27:48Évidemment
27:48il fallait lui trouver
27:49un nom
27:49et c'était pour la météo,
27:51une météo décalée
27:52comme vous l'avez bien compris.
27:54Et donc
27:54en fait
27:55elle s'appelle Roland
27:56ce qui est un peu logique
27:57à Roland-Garros
27:57et évidemment
27:59comme vous l'avez constaté
28:00le matin,
28:01d'ailleurs
28:01je faisais venir
28:02une personnalité
28:03qui faisait la météo
28:04avec moi.
28:05Alors vous imaginez
28:06météo décalée.
28:07Bon Daniel
28:08il fait quoi aujourd'hui
28:09pour que les gens
28:10qui vont venir
28:10qui nous retrouvent
28:11ah bah il va peut-être
28:12falloir prendre un peu
28:13quand même la parka
28:14parce que cet après-midi
28:16bon ce matin
28:16il pleuviote
28:18donc je faisais
28:19un petit truc
28:20avec un mchit
28:21mais
28:22je prenais
28:23un arrosoir
28:24mais en fin d'après-midi
28:26ça va être l'orage
28:27j'enlevais la poire
28:28et je faisais ça
28:29ou alors je faisais
28:30ah bah demain
28:31ça va être formidable
28:33ou aujourd'hui
28:34ça va être formidable
28:35il va faire beau
28:36alors j'avais trouvé
28:37des petites lunettes
28:38dans un magasin
28:40et puis j'avais un mchit
28:41pour l'huile solaire
28:42pour mettre sur les cuisses
28:43de ma grenouille
28:44alors ça
28:45ça a marqué les esprits
28:47parce que tout le monde
28:48me demandait des photos
28:49avec Roland
28:49exactement
28:50mais c'est vrai
28:51qu'il faut avoir
28:52sans cesse d'imagination
28:53il y avait quoi
28:54il y avait aussi
28:55un petit bâton
28:56c'est une flûte
28:57alors
28:57d'abord
28:59double effet
29:00oui
29:00en fait elle a une flûte
29:02de pan
29:03et c'était pas à vous
29:04que je vais apprendre
29:07évidemment
29:08si elle a une flûte
29:09de pan
29:10de quoi joue-t-elle
29:11elle joue la musique
29:12de la flotte
29:13exactement
29:13et ça a double effet
29:14parce que moi
29:15j'ai fait la marine
29:16et j'ai bourlingué
29:17dans toutes les mers
29:18et la marine
29:19d'ailleurs
29:19ça vous a permis
29:20de rencontrer Jean Gabin
29:21oui
29:22alors
29:23mais je vois
29:24que vous avez bien
29:25potassé le dossier
29:26oui
29:27fut un temps
29:28Léon Zitron
29:28me disait
29:29Daniel
29:29vous avez la cote
29:31vous devriez
29:32écrire un livre
29:34ah j'ai dit
29:34non
29:34c'est trop de travail
29:36et j'ai eu un ami
29:37qui s'appelle
29:38de Parnay
29:41Pierre de Parnay
29:42qui malheureusement
29:43n'est plus là aujourd'hui
29:44on a fait ensemble
29:45un film
29:46qui partait
29:47du cheval
29:48de trait
29:49jusqu'au cheval
29:50de cirque
29:50en passant par
29:51les chevaux de course
29:51et d'ailleurs
29:52dans notre film
29:53qui s'appelle
29:54tout simplement
29:54très modestement
29:55le cheval
29:56il y a la revue
29:57du tropping
29:57the color
29:58avec la reine
30:00Elisabeth II
30:01d'Angleterre
30:02et à cheval
30:04donc ça c'est quand même
30:05important qu'on ait ça
30:06et j'avais fait
30:07trois projections
30:07j'avais demandé
30:08à Claude Lelouch
30:09j'en avais fait une
30:10pour la précipique
30:11la salle était pleine
30:13au club 13
30:14que vous connaissez
30:14et donc
30:15à l'étoile
30:16donc la deuxième
30:18c'était pour
30:19les gens en général
30:23et la troisième
30:24pour les gens du spectacle
30:25beaucoup de gens
30:26du spectacle
30:27sont venus
30:27et puis
30:28évidemment
30:29les gens des courses
30:31comme Yves Saint-Martin
30:32comme Freddy Head
30:33et beaucoup d'autres
30:34étaient là
30:34et j'avais invité
30:36Jean Gabin
30:37et Jean Gabin
30:39m'a très gentiment répondu
30:40en me disant
30:42que
30:42non
30:43il ne viendrait pas
30:45mais que
30:45il m'invitait à venir
30:47à Moulin-la-Marche
30:48Moulin-la-Marche
30:49évidemment
30:50dans l'Orne
30:51que j'ai évidemment
30:52fréquenté 20 ans
30:53puisque j'ai quand même
30:54été l'animateur
30:56de la journée
30:57des personnages
30:58chers à Lino Ventura
30:59pour
31:00l'enfant
31:02handicapé
31:02et pendant 20 ans
31:03j'ai côtoyé
31:04toutes les personnalités
31:06que vous ne pouvez pas
31:07imaginer
31:07évidemment
31:08de Lino Ventura
31:09jusque le dernier
31:10ça devait être
31:11Berléans
31:12mais avec
31:13les Johnny
31:13les Delon
31:14les Marielle
31:15les Philippe Noray
31:16etc
31:17donc je suis
31:18un fidèle
31:19de Mathias
31:20Moncorgé
31:21qui est le fils
31:21de Jean Gabin
31:22et quand je suis arrivé
31:23là-bas
31:24un peu comme
31:25dans le film
31:25La Horse
31:26il y avait une tablée
31:27il y avait 20 personnes
31:28puis tout d'un coup
31:29comme ça
31:30il m'a demandé
31:31si j'avais fait l'armée
31:34je dis oui
31:34j'ai fait les
31:35j'ai fait les commandos marines
31:37et à ce moment-là
31:38on a entendu
31:39les mouches voler
31:39j'ai fait la marine
31:40version commando
31:41on s'en fout
31:42l'intérêt c'est que
31:43j'ai fait le tour du monde
31:44je me suis engagé
31:464 ans
31:463 ans
31:47vous faites le tour
31:47du propriétaire
31:48de la Méditerranée
31:494 ans vous sortez
31:514 ou 5 vous sortez
31:53donc j'ai croisé
31:54un peu partout
31:54et évidemment
31:55alors là évidemment
31:56comme il vénérait la marine
31:58il a été bidel
32:00c'est le terme de la marine
32:02pour dire capitaine d'armes
32:03et comme vous le savez
32:04ses cendres
32:05dans une urne
32:06elles n'ont pas été répandues
32:08dans la mer d'Iroise
32:09mais au large de Brest
32:11donc il est là
32:12mais il vénérait
32:13d'ailleurs
32:13je pense
32:14c'est sûrement
32:16grâce à lui
32:17et je crois
32:17qu'il me l'a dit
32:18Mathias
32:18que
32:19Mathias a fait
32:21son service militaire
32:23seulement le service militaire
32:24sur la Jeanne
32:24la Jeanne d'Arc
32:25Mathias
32:26ce qu'on a reçu
32:26le fils de Jean Gabin
32:28lorsqu'il a fait une exposition
32:29Jean Gabin
32:29qui a fait un tabac
32:30à Boulogne
32:30voici quelques années
32:31c'était formidable
32:32alors il se trouve aussi
32:33qu'il y a une autre personnalité
32:34qui vous doit beaucoup
32:36dans son passage
32:36à Roland-Garros
32:37Daniel Lauclair
32:38c'est Bill Clinton
32:39alors ça c'est une aventure
32:42que personne ne connaît
32:43mais que vous savez
32:45et j'espère que les gens
32:47qui vont découvrir mon livre
32:50Confidence sur l'oreillette
32:51vont apprécier cette anecdote
32:53que moi-même
32:55c'est ça qui est incroyable
32:56avais oublié
32:57il a fallu que ce soit
32:58Patrick Dahlia
32:59qui est le propriétaire
33:00du Paris Country Club
33:02et celui Lévy
33:02me rappelle l'histoire
33:04en fait il y a eu
33:05Bill Clinton
33:08comme vous le savez
33:09qui au niveau mondial
33:11avec Arafat etc
33:14bon vous vous souvenez
33:15de cette poignée de main
33:16bien sûr
33:17bon évidemment
33:18ça n'a pas tenu tout ça
33:21mais il était devenu
33:24un conférencier
33:25très très sollicité
33:27et donc il est venu
33:29à la demande
33:29de Patrick Dahlia
33:33il est venu
33:34au Paris Country Club
33:36il y avait 300 à 400 personnes
33:38des chefs d'entreprise
33:39qui étaient venus
33:40pour une conférence
33:41paix et guerre
33:42pas guerre et paix
33:43paix et guerre
33:44et moi j'étais là
33:46pour jouer au tennis
33:47le lendemain
33:48et à ce moment là
33:49Patrick Dahlia me dit
33:50Daniel j'ai besoin de toi
33:51je dis qu'est-ce qu'il se passe
33:52ben j'ai Bill Clinton
33:54qui est là
33:55et qui est en train
33:56de taper des balles
33:57parce qu'il y a un golf
33:58au milieu de l'hippodrome
33:59de Saint-Cloud
34:00et j'aimerais bien
34:01que tu viennes
34:02qui veut aller à Roland-Garros
34:03ben je dis
34:04je m'en occupe
34:05alors je m'en suis occupé
34:06il résidait au Plaza Athénée
34:08le palace
34:09le célèbre palace
34:11de l'avenue Montaigne
34:12et puis bien évidemment
34:13on a parlé
34:15j'ai fait effectivement
34:17tout ce qu'il fallait
34:18j'ai appelé Christian Bim
34:20avec qui nous avions
34:21cette complicité
34:22depuis longtemps
34:22et on est amis
34:23président de la fédération
34:25à ce moment là
34:26on a tout fait
34:27ce qu'il fallait
34:28et Bill Clinton
34:29est arrivé
34:30en présidentielle
34:32reçu comme une rockstar
34:33j'ai jamais vu ça
34:34et que du coup
34:35tout le monde était
34:36standing ovation
34:37tout le monde était debout
34:38mais il s'est passé
34:39quelque chose
34:40il s'est passé un événement
34:42ce jour là
34:42c'est ça qu'on ne sait pas
34:43c'est qu'à ce moment là
34:45sur le central
34:46il y avait
34:47Sébastien Grosjean
34:49français
34:49qui jouait
34:50qui donnait la réplique
34:52à André Agassi
34:53numéro 3 mondial
34:54autant dire
34:55que sur le papier
34:56n'était pas favori
34:57Sébastien
34:58et du coup
34:59premier 7 d'ailleurs
35:00il s'est pris une pile
35:02il s'est pris 6-1
35:03ou 6-2
35:04un truc dans ce goût là
35:05peut-être même 6-3
35:06peut-être seulement
35:07toujours c'est-il
35:08qu'il a perdu le premier 7
35:09mais dès que Bill Clinton
35:11s'est installé
35:12dans la présidentielle
35:13on a eu l'impression
35:15que c'était son chat noir
35:16le chat noir d'Agassi
35:17du coup il s'est pris
35:183-7 dans le nez
35:196-3
35:206-3
35:206-4
35:21en conférence de presse
35:22la question lui a été posée
35:24à la star américaine
35:25pour lui dire
35:26mais dites-moi
35:27dès que Bill Clinton
35:28était là
35:29ah bon
35:29il était là
35:30non mais il a un peu
35:31un peu exagéré
35:32c'est du foutage de gueule
35:34mais à l'arrivée
35:35du coup
35:35alors moi
35:36c'est vrai que dans mon livre
35:38je narre cette anecdote
35:39et je dis comme ça
35:40au fait
35:41si vous croisez
35:42parce qu'en fait
35:42il a déjà été
35:44deux fois quart de fuite
35:45dans le dernier carré
35:46d'un tournoi du Grand Chelem
35:48Sébastien Grosjean
35:49mais jamais à Roland
35:50c'était la première fois
35:51et donc je dis
35:53aux gens
35:53pour terminer l'anecdote
35:55si toutefois dans vos pérégrinations
35:57vous croisez
35:58Sébastien Grosjean
35:59voudrez-vous lui rappeler
36:01que j'ai peut-être
36:02eu un rôle
36:02important
36:04dans sa qualification
36:05et qu'il pense à moi
36:07pour le prix
36:08et bien des confidences
36:10comme ça
36:11il y en a d'autres
36:11dans ce livre
36:12qu'on va évoquer
36:13à travers la date
36:13du 3 décembre 2024
36:15à tout de suite
36:16sur Sud Radio
36:16avec Daniel Leclerc
36:17Sud Radio
36:19Les Clés d'une vie
36:19Jacques Pessis
36:20Sud Radio
36:21Les Clés d'une vie
36:22mon invité Daniel Leclerc
36:23on a évoqué votre parcours
36:25à travers des dates clés
36:27et le 3 décembre 2024
36:29est sorti ce livre
36:30Confidence sur l'oreillette
36:31aux éditions
36:32Les Trois Colognes
36:32d'abord
36:33pourquoi avoir écrit
36:33un livre aujourd'hui ?
36:35Alors j'ai mis
36:37beaucoup de temps
36:37à le faire
36:38et le Covid
36:40m'a bien aidé
36:40ça a été une période
36:41où effectivement
36:42on était un peu
36:43en sommeil
36:44il faut savoir d'ailleurs
36:46que si
36:48j'ai tiré ma révérence
36:50à France Télévisions
36:52contrairement à ce qu'il se dit
36:53sur Wikipédia
36:55et les réseaux sociaux
36:56c'est une erreur
36:57beaucoup d'erreurs
36:58d'ailleurs
36:59souvent d'ailleurs Jacques
37:01on m'a donné
37:033 ou 4 dates de naissance
37:05alors c'est évidemment
37:07c'est fantaisie
37:08j'ai quand même
37:10une frustration
37:11malgré les 4 dates de naissance
37:13je n'ai jamais eu les cadeaux
37:15donc je voudrais rappeler
37:15aux gens qui se permettent
37:16de dire ça
37:17alors pour revenir
37:18justement à ce livre
37:22pourquoi ce livre ?
37:23alors
37:23quand est arrivé
37:24après France Télé
37:26j'étais quand même
37:284 ans
37:28à l'équipe TV
37:29il ne faut pas l'oublier
37:30c'était un bon souvenir
37:32un grand moment
37:33et donc pour revenir
37:35le livre
37:35en fait
37:37je racontais tellement
37:38d'histoires
37:39et je suis un conteur
37:40d'histoires
37:42moi j'ai fait ma table
37:43avec les conteurs d'histoires
37:44les Briali
37:45les Carlos
37:46etc
37:47les gens dormaient
37:48et moi
37:49je dis tiens
37:50quand même
37:50avec toutes les personnalités
37:52que j'ai fait venir
37:53à Paris
37:53quand même
37:55quand même
37:57Barry White
37:58les Deniro
37:59les Coburn
38:00les Robert Wagner
38:00les Sean Connery
38:02les Boderek
38:03George Hamilton
38:03Omar Sharif
38:05Starsky Hutch
38:06sans blague
38:07je les ai tous fait jouer au boule
38:09on peut toujours dire les choses
38:10mais je les ai tous mis à la pétanque
38:13il faut savoir que la pétanque
38:14c'est quand même
38:15mon petit joujou de prédilection
38:17puisque vous parliez de Vincennes
38:19j'ai été élevé
38:19à côté d'une place
38:21qui s'appelle
38:21une place Mozart
38:22qui est mythique
38:23pour les joueurs de boule
38:24et c'est là où évidemment
38:25j'ai appris à jouer
38:27à la pétanque
38:28et je suis le premier
38:29à avoir montré
38:30la pétanque
38:31à la télévision
38:32puisqu'un jour
38:34dans
38:36c'est un peu décousu tout ça
38:38mais ça va intéresser
38:40l'auditeur de Sud Radio
38:41Raymond Marciac
38:44a demandé
38:45alors on venait de parler
38:46des championnats du monde
38:48d'athlétisme
38:49championnat d'Europe
38:50de natation
38:51le championnat de France
38:53d'équitation
38:54enfin bref
38:54et tout d'un coup
38:56il restait un peu de place
38:57et Raymond
38:58dit
38:59il n'y a pas quelqu'un
39:00qui a une idée
39:01de reportage
39:02et moi
39:03je l'ai ramené
39:04tout stagiaire que j'étais
39:06je dis
39:07oui
39:08Raymond j'ai une idée
39:09c'est quoi
39:10ben il y a des championnats de France
39:11de pétanque
39:12à Montauban
39:13alors évidemment
39:13j'ai déclenché l'hilarité
39:15dans la rédac
39:16ça a fait rire tout le monde
39:17et il me dit
39:18pourquoi ça
39:19ben je dis
39:19la politique de sport dimanche
39:22en 30 minutes
39:23c'est d'intéresser
39:24un maximum
39:25de téléspectateurs
39:27j'ai juste envie
39:28de vous dire
39:28que lorsqu'on passe
39:30une minute seulement
39:32une minute
39:33de pétanque
39:34on a intéressé
39:364 à 500 000
39:38licenciés
39:39donc
39:39la pétanque
39:41à ce moment là
39:41était dans les figures
39:43de pointe
39:44au niveau des licenciés
39:45et que
39:46vous avez intéressé
39:47des millions
39:48et des millions
39:49de pratiquants
39:49mais je peux même vous dire
39:51que Diane Rocher
39:51est venue dans
39:52les clés d'une vie
39:52et on a fait une audience
39:53record sur la chaîne YouTube
39:55ça peut pas me surprendre
39:57puisque vous parlez
39:58de Dylan
39:58que je connais bien
40:00puisque j'ai au compteur
40:0120 marseillaises
40:02donc 20 marseillaises
40:03qui est le plus grand
40:04tournoi du monde
40:05à un moment
40:07avec
40:07le phénomène
40:09Michel Montana
40:10qui a été l'organisateur
40:11pendant
40:12toutes ces années
40:13et puis j'ai quand même
40:1420 masters de pétanque
40:16dont
40:17une édition
40:20inoubliable
40:21en 2013
40:22au palais
40:23princier
40:24de Monaco
40:25oui
40:26on a joué au boule
40:27avec
40:27la princesse Charlène
40:29avec
40:30le prince Albert
40:31évidemment
40:32consultant avec moi
40:34pas le lendemain
40:35le dimanche
40:35je l'ai regretté
40:36pour la finale
40:37parce qu'il partait
40:39à Buenos Aires
40:40pour la désignation
40:41de la ville olympique
40:42puisque
40:43le prince Albert
40:44est membre
40:45éminent
40:45du CIO
40:46depuis 1985
40:47mais
40:48c'est sûr que
40:49cette finale
40:50sous les sunlight
40:51du palais
40:52avec un parachutiste
40:54de l'école
40:54de parachutisme
40:56monégasque
40:57qui descend
40:58par les airs
40:59on le voit
40:59arrive au dernier moment
41:00qui arrive avec un coffret
41:01et qui offre le bouchon
41:02de la finale
41:03oui
41:03ça c'est pas banal
41:05alors il se trouve aussi
41:06que vous avez
41:06dans votre carrière
41:07entre deux commentaires
41:08organisé beaucoup
41:09de tournois
41:10de tournois
41:11de personnalités
41:11de tournois
41:12de gentlemen
41:12qui sont des choses
41:13très importantes
41:14pour vous Daniel Lopère
41:15c'est à dire
41:16qu'à un moment donné
41:16on s'était beaucoup
41:18posé la question
41:18je voulais faire une fête
41:19pourquoi ?
41:21parce que des gens
41:21comme vous
41:22et alors
41:22quand je parle avec vous
41:24vous allez comprendre
41:25mon message
41:26vous êtes injoignable
41:27on peut pas vous inviter
41:29à rien du tout
41:30et alors moi
41:31je me suis dit
41:32il y en a marre
41:33dans la rue
41:33on se fait coucou
41:35geste de la main
41:35on se fait un geste
41:37pour dire
41:37on s'appelle
41:38le petit geste
41:39pour dire
41:39on se fait une bouffe
41:40et on fait jamais rien
41:42et donc du coup
41:42moi j'ai décidé
41:43de réunir
41:45les gens
41:45qui sont par nature
41:46indisponibles
41:48et je vais faire une fête
41:50et j'ai commencé
41:51à faire une fête
41:52dans le bois de Boulogne
41:55au club du Lac Saint-James
41:56alors il y avait
41:57Asile Zavata
41:58il y avait
41:59Sacha Distel
42:00André Pousse
42:01il y avait du beau monde déjà
42:02et après j'ai fait 10 ans
42:03au Paris Country Club
42:05et après
42:05Jean Tibéri m'a dit
42:07Daniel
42:07serait bien quand même
42:08que tu viennes faire
42:08un peu ton délire là-haut
42:09parce que toutes les vedettes
42:11que tu invites et tout
42:12et qui jouent au boule
42:13c'est quelque chose de fou
42:14mais c'est grâce aussi
42:15quand même à mon ami
42:16Henri Salvador
42:17qui est mon complice
42:19vous savez
42:19on a joué au boule
42:20avec Henri Salvador
42:21partout
42:22vous savez
42:23il vous a appelé
42:23à n'importe quelle heure
42:24du jour ou de la nuit
42:25pour faire une partie
42:25ah non mais
42:26il m'a même appelé
42:27à 3h du matin
42:28je regarde en arrière
42:28et j'ai dit
42:29on est à Cannes
42:31alors j'ai dit
42:31Henri
42:31t'as vu l'heure ?
42:34tu perds du temps
42:35gamin
42:35je t'attends
42:36alors j'enfilais un jean
42:37un t-shirt
42:38des baskets
42:38et on jouait
42:40toute la nuit
42:40alors le problème d'Henri
42:42c'est qu'il était
42:43immensément populaire
42:46mais personne
42:47n'osait lui dire
42:47tu nous casses les pieds
42:49avec tes boules
42:50parce qu'en fait
42:51il vivait à contre-courant
42:52des gens
42:52le problème c'est
42:53qu'il se levait à 15h
42:54il prenait le café
42:56et à 18h
42:57il fallait jouer au boule
42:58jusqu'à 6h du mat
42:59alors c'est vrai
43:00qu'il faisait un petit peu
43:01l'économie
43:02des rires
43:04la nuit
43:04parce qu'il le savait
43:05parce que les gens
43:06qui sont autour
43:07quand ils voyaient débarquer
43:08le 1er juin
43:09Henri Salvador
43:10et qui repart
43:11le 30 septembre
43:13ils savent que c'est fini
43:14ils n'ont pas de clim
43:15mais ils pourront
43:16obligatoirement
43:18fermer les baies vitrées
43:19ou les fenêtres
43:20pour éviter
43:21d'entendre
43:21les cliquetis des boules
43:22et les parties
43:24d'Henri
43:25et le problème
43:26qui s'est posé
43:26c'est qu'évidemment
43:27si je posais la question
43:29comme ça
43:30vous pourriez me dire
43:30ah oui
43:31non mais c'est ça
43:31c'est les carreaux
43:32non non
43:32c'est pas ça
43:33qui fait le plus de bruit
43:34à la pétanque
43:35c'est même pas le cliquetis
43:36c'est même pas les rires d'Henri
43:38c'est même pas quand on touche une boule
43:39non
43:40c'est quand on manque une boule
43:41et il y avait les planches
43:42et d'ailleurs depuis ce jour-là
43:44la place de l'étang
43:47qui est magnifique
43:47où de temps en temps
43:48je vais avec mes amis
43:49l'été
43:50bon il y a des cordages
43:51on aurait pu y penser plus tôt
43:52et quand il est parti
43:54Henri
43:54je suis arrivé
43:55j'ai levé la tête
43:56j'ai fait
43:56Henri
43:57c'est parti trop tôt
43:58et n'oubliez pas
43:59que pour mon ami Henri
44:00personne ne me prendra ça
44:02j'ai fait porter le cercueil
44:04par six champions du monde
44:06alors Dylan n'était pas libre
44:08parce que c'était un week-end
44:09Quintet non plus
44:10Henri Lacroix non plus
44:11Suchot non plus
44:12donc il a fallu que
44:13je bidouille
44:15pour trouver
44:15six champions
44:17ils étaient là
44:18tout le monde est venu nous voir
44:19à la Madeleine
44:20on était
44:21en février
44:23le soleil brillait
44:24toutes les télés
44:25les radios étaient las
44:26et donc du coup
44:27j'ai fait porter
44:28le cercueil
44:31par six champions du monde
44:32et ça pour mon pote
44:34je suis fier de l'avoir fait
44:35et puis vous avez
44:36une autre particularité
44:37Daniel Leclerc
44:38votre badge
44:39pour rentrer la télévision
44:40a été signé
44:41par Mohamed Ali
44:42Cassius Clay
44:43alors en fait
44:44en 1971
44:46alors il faut revenir
44:48peut-être
44:48juste un peu l'histoire
44:49comment j'ai connu
44:50Jean-Paul Belmondo
44:53je sortais
44:55à ce moment-là
44:55des commandos marines
44:56et puis aussi
44:57de deux ans
44:58à la communication
44:59de la société
45:00Pernault
45:01et à ce moment-là
45:02il habitait
45:04Saint-Maurice
45:04et j'habitais
45:06Joinville-le-Pompia
45:07c'est tout prêt
45:07ouais c'est tout prêt
45:08et donc à ce moment-là
45:10il n'y avait pas
45:10l'autoroute
45:12pour aller jusqu'à Bercy
45:13non non non
45:14c'était plus une nationale
45:15il y avait des pistes cyclables
45:16des choses comme ça
45:17et à ce moment-là
45:18à un feu rouge
45:19il y a un fêlé
45:21qui ouvre la glace
45:22il me regarde
45:24le sourire carnassier
45:25je le regardais
45:27j'avais ma voiture de sport
45:28que mon père m'avait offert
45:30il dit
45:30dernier arrivé
45:31à Bercy
45:32paye la gamelle
45:33il dit ouais
45:34pourquoi pas
45:35c'était Jean-Paul Belmondo
45:36alors évidemment
45:37il n'était pas encore
45:38l'as des as
45:39il est même
45:40je ne suis pas sûr
45:41que le feu était ouvert
45:42mais il est parti
45:43quand il est arrivé là-bas
45:45il m'attendait
45:46de sortir de la Ferrari
45:47les gens me croisaient
45:49et comme je dis à tout le monde
45:50c'était un épisode
45:51version moderne
45:53de la fureur de vivre
45:54j'avais perdu un pari
45:56mais j'ai gagné
45:56un ami de 50 ans
45:57et en 1971
45:59en 1971
46:01je l'ai invité
46:02à Cognac-G
46:02il est venu
46:04à Cognac-G
46:04il y avait Charles Gérard
46:06mais Charles Gérard
46:07n'était pas son ami
46:07à ce moment-là
46:08il était réalisateur
46:10à la télé
46:11et on est
46:12en petit comité
46:13parce que j'avais aussi
46:14invité Alain Delon
46:15que je connaissais bien
46:16mais qui lui
46:17m'a dit
46:18Daniel merci pour l'invite
46:20mais je veux aller
46:21au Madison Square Garden
46:22qui est la salle mythique
46:23des plus grands
46:25combats de boxe
46:25de l'histoire
46:26et donc à ce moment-là
46:27on est un petit comité
46:29on est au nodal
46:30décalage horaire oblige
46:32il est 4h du mat'
46:35on voit le combat
46:36et à ce moment-là
46:38Cassius Clay
46:39contre Joe Frazier
46:40c'est le premier
46:41du triptyque
46:42après
46:42bon il l'a perdu
46:43il va sur ses fesses
46:45Mohamed Ali
46:46et à ce moment-là
46:47il est battu au point
46:49et déjà
46:51Jean-Paul provocateur
46:52dit tu vois
46:53quand t'auras rencontré
46:54un mec comme ça
46:55t'auras vu du monde
46:55à propos de
46:57Cassius Clay
46:58de Mohamed Ali
46:59on s'en va
47:00quelques temps plus tard
47:01deux années
47:03je crois
47:03passées
47:04Pierre Loctin
47:07et Raymond Marciac
47:08me disent
47:09Daniel
47:09ça serait bien
47:10que tu fasses
47:11le reportage
47:12sur Mohamed Ali
47:13je crois
47:14et quand je l'ai vu
47:15j'ai dit
47:16j'ai sûrement devant moi
47:17la plus grande personnalité
47:19que je ne rencontrerai jamais
47:21d'abord
47:22je l'ai appelé
47:23le Martin Luther King
47:25du sport
47:25je trouve que c'est
47:26une belle appellation
47:28contrôlée de ma part
47:30d'ailleurs
47:30en tout cas
47:30et donc à ce moment-là
47:32j'étais subjugué
47:34pour un poids lourd
47:34il avait des mains
47:35de pianiste
47:36alors j'étais un peu étonné
47:37et puis
47:38il faisait tout au ralenti
47:40lui qui invectivait
47:41ses adversaires
47:44notamment
47:45Joe Frazier
47:45qui a été sa tête de turc
47:47hop
47:47il buvait tout au ralenti
47:49et à ce moment-là
47:50je lui ai demandé
47:51une faveur
47:51c'était quoi la faveur ?
47:52c'est parce que chaque fois
47:53que je rentrais le matin
47:54à Cognac
47:55j'ai à 9h30
47:56on me demandait
47:57chaque fois ma carte
47:58on me demandait
47:59ma carte télé
48:00pas ma carte de presse
48:01ma carte télé
48:02je ne l'ai jamais
48:04et un jour
48:05je suis fier
48:06enfin c'est la fin
48:07de mes tourments
48:08je donne ma carte télé
48:09le responsable
48:11la regarde
48:12quand il l'a bien regardée
48:14il dit
48:14elle est belle
48:15mais elle n'est pas valable
48:16j'ai commencé
48:16elle n'est pas valable
48:17mais non Daniel
48:18une carte
48:20il faut la signer
48:21il y a un titulaire
48:22il faut la signer
48:22alors je remercie le bon Dieu
48:24de ne pas avoir eu de stylo
48:25ni le responsable
48:27de la sécurité
48:28et à ce moment-là
48:29j'ai raconté ça
48:31à Mohamed Ali
48:33il me dit
48:33elle est où la carte ?
48:34je dis elle est là
48:35et donc c'est vrai
48:36que dans le livre
48:37c'est un des documents
48:39elle est signée
48:40Mohamed Ali
48:41alors évidemment
48:42après
48:42quand je l'ai montré
48:44à Jean-Paul
48:46j'étais fier
48:47et à Alain Delon
48:48ils en sont restés
48:50baba
48:51ce qui est quand même
48:52assez normal
48:53quand on hérite
48:54d'un sésame d'Ali
48:55exactement
48:56je vois que l'esprit
48:58est là
48:58et l'esprit
48:59il est très présent
48:59dans ce livre
49:00avec des dizaines
49:02de confidences
49:02que je recommande
49:03à celles et ceux
49:03qui nous écoutent
49:04vous imaginez
49:06ce parcours au début
49:07de Daniel Leclerc ?
49:08on n'imagine rien
49:09vous savez
49:09c'est comme un
49:10on ne peut pas savoir ça
49:11vous ne pouvez pas
49:13imaginer ça
49:13j'ai eu la chance
49:15comme je vous l'ai dit
49:16d'abord
49:16n'oublions pas
49:17que déjà
49:18c'est une date
49:18puisque vous aimez les dates
49:19je suis rentré
49:20à la télévision
49:21le 1er mai 1970
49:23ça veut dire
49:24le jour de la fête
49:25du Muguet
49:25le jour de l'affaire
49:26du travail
49:27et puis n'oubliez jamais
49:28que si mon mentor
49:29était Léon Zitrone
49:30c'est avec lui déjà
49:32tous ceux qui parlent
49:33des RTT
49:34aujourd'hui
49:34ils sont très en retard
49:36mais j'ai connu
49:38les RTT version Zitrone
49:40mais ce n'est pas
49:40tout à fait les mêmes
49:41c'est R
49:43respect
49:44travail
49:45toujours
49:46voilà
49:46et le travail
49:47il est très présent
49:48dans ce livre
49:49confidence sur l'oreillette
49:50aux éditions
49:513 colonnes
49:52ça vous plaît le titre ?
49:53le titre est original
49:54en plus
49:55vous n'êtes pas du genre
49:56à avoir une oreillette
49:56connaissant votre liberté
49:57et puis il y a
49:59plein d'anecdotes
50:00sur des gens
50:00qu'on a connus
50:01il y a plein de photos
50:02et c'est un livre
50:03souvenir extraordinaire
50:04d'un parcours
50:05qui est hors du commun
50:06Daniel Léon
50:06alors il y a une chose
50:07que j'aimerais aussi vous dire
50:08c'est que
50:09particularité de ce livre
50:12parce que souvent
50:12on peut écrire
50:13je ne critique pas
50:15ce n'est pas une critique
50:15que je vais faire maintenant
50:16mais comme vous le savez
50:18on peut écrire un livre
50:19sur Claude François
50:20d'ailleurs j'ai une anecdote
50:21sur Claude
50:22on peut écrire sur d'autres
50:23sur Versingétorique
50:25sur plein de gens
50:25moi la différence
50:27c'est que les 80 anecdotes
50:30je suis auteur-acteur
50:32de mes anecdotes
50:35et puis puisqu'on parle
50:36des photos aussi
50:37vous avez vu les photos
50:38j'en ai avec Barry White
50:39j'en ai avec Delon
50:41Belmondo
50:41j'ai tout le monde
50:42en magasin
50:43et la dernière
50:43c'est aussi
50:45un des moments forts
50:46le 22 juillet 2024
50:48vous qu'aimez les dates
50:49j'ai quand même porté la flamme
50:51et j'ai choisi Dourdan
50:52pour mon ami
50:54Michel Audiard
50:55vous vous aimez ça
50:56exactement
50:57il y a des photos
50:57mais aucun cliché dans ce livre
50:59des anecdotes
50:59toujours originales
51:01celles que vous racontez
51:02dans Confidence sur l'oreillette
51:03aux éditions 3 colonnes
51:04merci Daniel Leclerc
51:06et surtout ne changez rien
51:07c'est fini déjà
51:07c'est fini
51:08on a fait une heure ensemble
51:09je ne peux pas rester la nuit
51:10écoutez vous reviendrez
51:11quand vous voulez
51:11parce que vous avez
51:12tellement de choses à raconter
51:13deux croissants
51:14un pain au chocolat
51:15ça sera bien
51:15c'est parfait
51:16alors à tout de suite
51:17à bientôt Jacques
51:17merci Daniel Leclerc
51:18c'est terminé pour aujourd'hui
51:20on se retrouve bientôt
51:21restez fidèles à l'écoute
51:22de Sud Radio