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  • il y a 5 jours
Avec Benoît Perrin, directeur de Contribuables Associés

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##CA_BALANCE-2025-04-16##

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News
Transcription
00:00Nous sommes en tête des pays de l'Union Européenne.
00:02En tête, pourquoi ? Pour la productivité ? Non !
00:04On consacre plus de 57% du PIB aux dépenses publiques en 2023,
00:09devant la Finlande et l'Italie.
00:12Et puis, nous sommes le pays, on le sait, on l'a dit déjà,
00:16qui le plus prélèvement obligatoire, toujours selon le CDE.
00:19Les impôts, les taxes, les cotisations pèsent 44% du PIB de la France, en 2023 déjà.
00:25Voilà, et les prélèvements obligatoires représentent 43% en Danemark et en Italie.
00:33Je vous rappelle que Giscard d'Estaing disait qu'on était déjà en pays soviétique quand on était là.
00:39Et hier, c'était branle-bas de combat, François Bayrou était là, sur le front.
00:45Attention, danger, attention, on sonne l'alarme.
00:49Écoutez le Premier ministre.
00:51Alors, qu'est-ce que c'est 3 300 milliards d'euros ?
00:54C'est comme si chaque Français, de celui qui vient de naître à celui qui est très avancé en âge,
01:02quel que soit son âge, devait à sa banque près de 50 000 euros, 200 000 euros pour une famille de 4 personnes.
01:10Voilà, chacun, voilà, Benoît Perrin, vous devez 50 000 euros,
01:14moi aussi, Manu Galenso aussi, Julien Delmasso aussi, nous devons chacun 50 000 euros, il faut le savoir.
01:22Et le grand commentateur, celui qu'on a depuis la guerre 14-18, non, non, je plaisante, je parle d'Alain Duhamel, bien sûr.
01:31Eh bien, Alain Duhamel a fait son commentaire magistral dont il a à coutume, écoutez.
01:36Ce matin, François Bayrou, au fond, sonnait le toxin pour qu'on n'entende pas le glas.
01:43Alors, est-ce qu'on en est, est-ce qu'on en est, pour qui sonne le glas, Benoît Perrin ?
01:48Écoutez, déjà, en écoutant l'intervention de François Bayrou hier, je crois qu'on peut être traversé par trois sentiments.
01:54Le premier sentiment, c'est la colère, ensuite c'est l'inquiétude, ensuite c'est la stupéfaction.
01:57La colère, pourquoi ? Parce qu'en fait, on a, comme des étudiants en droit, écouté un cours de finance publique,
02:05qui a duré une petite heure, c'était très intéressant, c'était très bien fait,
02:09mais je crois qu'on n'était pas là pour entendre un cours d'un prof d'université.
02:12On était là pour entendre le discours d'un responsable politique qui propose des solutions
02:16et qui propose des orientations concrètes pour faire des économies.
02:21Ça, c'est le premier point. Le deuxième point, c'est l'inquiétude, l'inquiétude sur la méthode.
02:24Je ne sais pas si vous êtes rassuré, André, mais enfin, moi, je ne le suis pas vraiment.
02:26Quand on voit que le seul mot qu'il a à la bouche, ce n'est pas du tout le mot décision, justement,
02:31c'est le mot concertation, c'est le mot consensus, c'est le mot partenaire sociaux,
02:35on a envie de se dire que ça va être exactement comme pour les retraites.
02:38On va faire des conférences.
02:39Des conférences, des conclaves, des tout ce que vous voulez, et rien n'en sortira.
02:42Et enfin, stupéfaction, quand on entend la partie la plus à gauche de l'Assemblée nationale
02:47qui nous explique quand même que le problème de la France, ce n'est pas les dépenses, c'est les recettes.
02:52Alors que, vous l'avez très bien dit, on taxe déjà énormément.
02:55Et vous avez quand même des gens qui nous expliquent, des élus,
02:57qui nous expliquent que le problème, c'est que l'État français ne capte pas assez d'argent aux Français.
03:02Enfin, écoutez, c'est absolument délirant.
03:03Et alors, mais comment il se fait quand même, vous qui, en tant que directeur contribuable associé,
03:10qui faites un très bon travail d'enquête et factuel,
03:15qu'est-ce qui fait qu'on en est encore là, qu'un Premier ministre, en plus,
03:20ce n'est pas un perdreau de l'année, François Veilroute, un politicien chevronné,
03:25qui dit, oui, écoutez, on va voir, oui, il faut absolument...
03:28Et on a dit, attention, parce que quand on parle de dépenses publiques, vous avez vu,
03:31on ne fera pas ça à la tronçonneuse, on va faire ça, soft.
03:34Au scalpel.
03:35Au scalpel.
03:36Mais en fait, Benoît Perrin, aujourd'hui, on en est...
03:40Est-ce qu'on en est...
03:41Vous avez vu que, je crois que c'est Fichte qui a refusé d'attribuer une note à la fameuse agence de notation.
03:49On en est où ? On en est où, FMI, qui va arriver demain ? On en est où, exactement ?
03:53Alors, ce qui est très intéressant aujourd'hui, André, c'est qu'on a des responsables politiques,
03:58depuis 50 ans, qui, effectivement, ne font pas grand-chose.
04:00Ça, vous l'avez très bien dit, notamment sur la dépense publique.
04:03Pourquoi ils ne font pas grand-chose ?
04:04Parce que ce qu'il faut comprendre, c'est que quand vous baissez la dépense publique,
04:06c'est très concrètement un euro qui ne va pas dans la poche d'un particulier ou d'une entreprise.
04:11C'est aussi simple que ça.
04:13Et donc, le responsable politique, qu'est-ce qu'il se dit ?
04:14Il dit, en gros, si je baisse les dépenses, je me coupe d'un certain électorat.
04:18Donc, je ne veux surtout pas toucher aux dépenses.
04:19C'est l'électoralisme, il faut le dire.
04:21J'en suis convaincu.
04:22Parce qu'effectivement, ça veut dire, c'est...
04:24Regardez certains Français, les yeux dans les yeux, on leur dit, ben voilà,
04:27t'avais une allocation, ou t'avais une subvention, et ben demain, tu l'auras plus.
04:30Demandez, dira aussi un chef d'entreprise,
04:32telle collectivité locale qui a moins d'argent, on va faire moins d'investissement.
04:36Donc, du coup, on ne pourra pas passer tel ou tel marché public.
04:38Donc, je veux dire, quand on baisse la dépense publique,
04:41c'est forcément, on pénalise en quelque sorte une entreprise ou un particulier.
04:46Ça, c'est le premier point.
04:47Le deuxième point, et donc ce qui explique, à mon avis,
04:49le fait qu'en fait, il y a un grand immobilisme sur le sujet de la dépense publique.
04:52Parce que les responsables politiques veulent déplaire à personne.
04:55Après, du coup, vous allez me dire, qu'est-ce qui va se passer ?
04:57Qu'est-ce qui va se passer ? D'abord, objectivement, personne n'en sait rien.
04:59Non, on sait qu'on a un mur, on sait qu'on a un mur de la dette.
05:03Est-ce qu'on est à 1 mètre, 3 mètres, 2 kilomètres ?
05:04Objectivement, personne n'en sait rien.
05:06La seule certitude qu'on a, c'est qu'on ne peut pas continuer à voir,
05:09c'est qu'il y a un mur en face de nous.
05:10On ne sait pas encore une fois quelle distance.
05:12C'est comme si on vous expliquait qu'il faut manger du gras H24,
05:16et bien vous savez qu'à un moment, vous serez atteint de certaines maladies
05:19dues à votre mauvaise alimentation.
05:21Et bien là, c'est exactement pareil.
05:22On sait qu'on va être sanctionné.
05:24Et donc, qu'est-ce qui va se passer ?
05:25Probablement.
05:26Je crains, j'espérais un peu, mais un peu naïvement,
05:29hier, qu'il y ait des déclarations et un peu de courage politique.
05:31Ça n'a pas été le cas.
05:32Et je crains que, très concrètement,
05:35les réformes en France se fassent, malheureusement,
05:37un petit peu comme ça s'est passé justement dans les pays du Sud,
05:40typiquement la Grèce, typiquement le Portugal,
05:42de manière que la pression vienne de l'extérieur.
05:45C'est-à-dire, soit on a un incident de marché,
05:47c'est-à-dire que les marchés se disent
05:48« Oh là là, la France gère mal son argent, ne maîtrise pas sa dette. »
05:52Et à ce moment-là, exactement, nos taux d'intérêt explosent.
05:54Et à ce moment-là, vous savez qu'aujourd'hui,
05:55on a une charge de la dette qui est quand même d'à peu près 60 milliards,
05:57six fois le budget de la justice,
05:59l'équivalent du budget de l'école.
06:01Et donc, du coup, et ce que François Béreau a dit hier,
06:03il a raison, c'est que si on ne fait rien,
06:05on sera quasiment à 100 milliards demain.
06:06Donc, deux fois le budget de l'armée.
06:07Vous voyez ? Quelque chose d'extraordinaire.
06:09Donc, soit un incident de crédit,
06:11c'est-à-dire que les investisseurs, effectivement,
06:12nous fuent en disant « La dette française,
06:13ils ne pourront pas la rembourser,
06:15donc du coup, on s'en va. »
06:17Soit ?
06:17Soit, effectivement, nos partenaires européens
06:20qui commencent à serrer la vis de plus en plus,
06:22qui en ont marre, en fait, en gros, du laxisme
06:24et des blablas de nos responsables politiques
06:26dans le cadre des différents conseils des ministres européens.
06:31Et à ce moment-là,
06:31qu'ils commencent à prendre vraiment des sanctions.
06:34Et s'ils prennent des sanctions,
06:35que ce soit de marché ou que ce soit l'Union européenne,
06:37la réponse sera la même.
06:38C'est-à-dire qu'on sera, effectivement,
06:39obligés de se tourner vers le FMI.
06:41Le FMI, ce n'est pas un mythe.
06:42Vous savez que le général de Gaulle, en 1958,
06:44le FMI s'est pointé aux portes de la France
06:46parce qu'on n'avait plus d'argent,
06:48personne ne voulait nous prêter.
06:49Et donc, du coup, on a dû emprunter de l'argent au FMI.
06:52Ça a été une humiliation pour le général de Gaulle.
06:54D'où le plan libéral, vous savez,
06:56RUEF qui a, en quelque sorte,
06:57restructuré les finances de la France.
07:00Mais je veux dire, le FMI et la France,
07:02on s'est déjà rencontrés.
07:03Et donc, je crains qu'effectivement...
07:04On peut se rencontrer à nouveau.
07:05On peut se rencontrer à nouveau, exactement.
07:06Et je crains qu'effectivement,
07:08que les réformes ne s'imposent, en fait,
07:12que par la pression extérieure.
07:14Sauf que, si vous avez une pression extérieure,
07:16là, pour le coup, on n'est pas au scalpel.
07:17Là, pour le coup, on est à la tronçonneuse.
07:18C'est-à-dire que là, on baisse le niveau des pensions,
07:21on baisse le niveau des fonctionnaires de manière drastique,
07:23on baisse la prime des fonctionnaires,
07:25on augmente les impôts.
07:26Enfin, je veux dire, c'est une méthode de cheval.
07:28Et je crois que pour éviter cette méthode de cheval,
07:29il faut prendre des réformes aujourd'hui.
07:31Oui, et ça n'a pas l'air d'être le cas.
07:34En tout cas, si l'on en croit ce qu'on a écouté hier.
07:37Mais en même temps,
07:38est-ce que, justement, il n'y a pas cette sensation,
07:41Benoît Perrin ?
07:41Ils se disent, oui, mais le mur, on ne sait pas,
07:43c'est peut-être dans un mois, dans un an,
07:45on verra.
07:46Et en fait, ce que vous dites,
07:48ce qui est vraiment assez hallucinant,
07:50mais logique,
07:51c'est, oui, mais écoutez,
07:52on verra après les élections de 26,
07:54et peut-être de 27,
07:56ou plus si affinités.
07:57C'est ça.
07:57C'est-à-dire que l'aune,
08:00le curseur,
08:02l'échéance,
08:03c'est l'échéance électorale.
08:04Pas du tout l'échéance
08:05de ce qui peut se passer
08:06pour les Français,
08:07demain, après-demain, etc.
08:09Évidemment, je ne suis pas dans la chambre à coucher
08:11des premiers ministres,
08:11mais je l'imagine quand même,
08:13tous les matins,
08:13faire une petite prière en disant,
08:14j'espère qu'on n'aura pas d'accident de crédit aujourd'hui.
08:16Et en espérant, très concrètement,
08:18faire exactement comme leur prédécesseur,
08:20c'est-à-dire profiler la patate chaude de la dette
08:22et de la dépense publique
08:24à leurs successeurs.
08:25Et je crois qu'en fait,
08:26et ça, c'est le rôle de chaque Français,
08:30je crois,
08:32de donner quittus
08:33aux responsables politiques en 2027
08:35pour qu'effectivement,
08:36des réformes structurelles soient faites.
08:37Pourquoi je vous dis ça ?
08:38Parce qu'en fait, très concrètement,
08:39sans soutien populaire,
08:41sans pression populaire, je veux dire,
08:43nos responsables politiques ne bougeront pas.
08:44Donc il faut quelqu'un élu
08:46très très vaste de façon,
08:48majoritaire fortement par le peuple.
08:51Exactement.
08:51Le dernier qui avait été élu
08:52un peu de cette manière-là,
08:53c'est Nicolas Sarkozy en 2007.
08:55Où il avait quand même mis en place,
08:56vous savez, la fameuse réduction...
08:58On ne s'est pas allé très loin.
08:59On n'est pas allé très loin,
09:00mais au moins,
09:01il y avait eu une mesure phare
09:02qui était le non-remplacement
09:03d'un fonctionnaire sur deux.
09:04L'économie à peu près 12 milliards,
09:05c'était déjà pas mal.
09:06Mais depuis,
09:07personne n'a pris une mesure aussi forte.
09:08Et donc, du coup,
09:09je crois qu'il faut aussi forcer
09:12nos responsables politiques
09:12à prendre les décisions
09:13dans les 100 jours
09:14suivant leur élection.
09:15Parce que si vous passez les 100 jours,
09:17vous ne faites plus rien.
09:17Et aujourd'hui,
09:18on est exactement dans cette situation.
09:19Eh bien, écoutez,
09:20nous avons quelqu'un
09:21qui est candidat
09:22à l'élection présidentielle.
09:24Eh bien,
09:25il a pris des engagements.
09:26Et vous allez voir
09:27quels engagements.
09:28Et vous allez voir,
09:29mais le père,
09:29c'est lui qu'il nous faut,
09:30c'est clair,
09:31on peut le dire,
09:32c'est lui qu'il nous faut écouter.
09:33D'autres candidats proposent
09:35de baisser l'impôt sur le revenu,
09:36de supprimer totalement
09:37l'impôt sur la fortune ou autre.
09:39Moi, je fais 60 milliards d'économies
09:42à la fin du quinquennat par an.
09:43D'accord ?
09:44Non.
09:4560 milliards sur les 5 ans.
09:46Non.
09:47Ah, 60 milliards par an.
09:49Oui.
09:50Comment ça ?
09:50Parce que je comprends
09:52que pour nos auditeurs,
09:53c'est très compliqué à comprendre.
09:55Voilà.
09:56C'était évidemment,
09:58vous avez reconnu,
09:58c'était le candidat Emmanuel Macron
10:01en 2017,
10:03répondant aux questions
10:04de Jean-Jacques Bourdin
10:04sur RMC.
10:06Eh bien, voilà.
10:07Voilà quelqu'un
10:08qui a réalisé,
10:09voilà, il l'a dit,
10:1060 milliards d'économies
10:12par an,
10:12Benoît Perrin.
10:13C'est amusant,
10:14donc.
10:15C'est amusant,
10:15parce que Jean-Jacques Bourdin
10:16le fait même répéter,
10:17et je soupçonne,
10:18Emmanuel Macron s'est trompé,
10:19en fait,
10:19il voulait dire 60 milliards
10:20sur son quinquennat.
10:22Ah, mais il lui a fait répéter,
10:23il lui a dit sur les 5 ans,
10:24il a dit non.
10:25Il a dit non.
10:25Je ne sais pas s'il a bien compris
10:26la question,
10:27mais en tout cas,
10:27effectivement,
10:28c'est encore une promesse
10:29qui n'a pas été tenue.
10:29Exactement comme François Bérouillard
10:30qui fait des excellents constats,
10:31c'est ça qui est terrible.
10:32Tout le monde sait
10:33ce qu'il faut faire,
10:34objectivement.
10:34Tout le monde sait.
10:35On sait qu'on a un problème
10:35de dépenses publiques,
10:36on sait qu'on a un problème
10:37de création de richesses.
10:37Voilà les deux problèmes
10:38de la France,
10:39pour résumer.
10:40Et en fait,
10:40on a des responsables politiques
10:41qui font des constats,
10:42des exposés de Sciences Po
10:44parfaits,
10:44ou des narques
10:45absolument parfaits.
10:46Mais après,
10:47quand il s'agit d'agir,
10:48il n'y a personne.
10:48Il faut quand même aussi,
10:49je crois,
10:50tordre le coup
10:50à l'idée sur laquelle
10:5140 milliards d'économies,
10:52parce que là,
10:53on parle de 40 milliards,
10:54serait un espèce de budget
10:56d'austérité extraordinaire.
10:5840 milliards, André,
10:59c'est exactement 2,3%
11:01de la dépense publique
11:02en France.
11:03La dépense publique en France,
11:05c'est 1 700 milliards.
11:07Là, on parle de 2,3%.
11:09Je veux dire,
11:09n'importe quelle famille,
11:10n'importe quel responsable
11:11d'entreprise,
11:12vous trouve 5% d'économie
11:13sur le coin d'une table.
11:15Et là,
11:15on est en train
11:15de parler d'austérité
11:17pour finalement une somme
11:19qui n'est absolument pas énorme.
11:21Et je rajoute d'ailleurs,
11:23parce que ça aussi,
11:23on n'en parle jamais,
11:24je crois,
11:25c'est que depuis l'élection
11:26d'Emmanuel Macron,
11:27vous avez exactement
11:2850 milliards de plus
11:30de dépenses publiques par an.
11:31Et j'exclus l'inflation.
11:3450 milliards
11:35de dépenses publiques par an.
11:37Voilà, de plus.
11:38Donc quand on nous parle
11:39d'austérité,
11:40quand vous avez un pays
11:41qui effectivement
11:42a une dette de 110%,
11:43un déficit de 5%
11:45depuis des années,
11:46qui dépense
11:4750 milliards par an
11:49depuis 5 ans supplémentaires,
11:51qui ne s'interroge
11:52jamais sur l'efficience
11:53de la dépense publique,
11:55écoutez,
11:55il y a de quoi quand même
11:56être un peu troublé,
11:57sachant que l'objectif
11:58de tout ça,
11:59c'est moins d'argent
12:00pour l'État,
12:00mais plus d'argent
12:01pour les Français.
12:01Ce n'est pas une logique
12:02simplement comptable,
12:03vous voyez.
12:04Évidemment que c'est important
12:06d'avoir des comptes équilibrés,
12:07évidemment.
12:08Mais l'objectif,
12:08c'est quand même
12:09de rendre de l'argent
12:09aux Français.
12:10Mais on n'a ni compte équilibré,
12:11ni on rend de l'argent
12:12aux Français.
12:13Au contraire,
12:13on le ponctionne.
12:14En fait,
12:15ce que vous dites,
12:16Benoît Perrin,
12:16c'est très simple.
12:17Vous dites,
12:17oui, oui,
12:17tout le monde sait,
12:19il y a la lucidité,
12:20mais il n'y a pas les vertèbres,
12:21il n'y a pas le courage.
12:22Et c'est ça.
12:23Aujourd'hui,
12:23nous avons besoin
12:24de sacré courage.
12:26J'espère que Laurent,
12:27en tout cas,
12:27merci pour vos éclaircissements.
12:28Je rappelle que vous êtes
12:29directeur de Contribuables Associés,
12:31il faut lire et regarder.
12:33Merci beaucoup pour votre soutien.
12:34Merci.

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