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  • 12/04/2025
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche

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News
Transcription
00:00:00C'est important.
00:00:01Il est quasiment 9h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros à la une.
00:00:05Ce matin, ONG, associations et syndicats manifestent aujourd'hui pour défendre la démocratie et l'état de droit.
00:00:12Parmi nos droits fondamentaux, il y a la liberté d'expression et de communication.
00:00:17L'état de droit consacre la liberté de la presse.
00:00:20Je ne doute pas un instant que les manifestants dénonceront ce samedi après-midi
00:00:24les pressions mises sur les journalistes à l'Assemblée.
00:00:26vont condamner cette scène surréaliste d'une députée PS, Claudia Rouault,
00:00:31jouant des coudes sur une jeune journaliste de 24 ans, Louise Maurice,
00:00:35qui avait le malheur de couvrir une manifestation dans les jardins du palais Bourbon.
00:00:39Je n'ose imaginer que les insultes du député Aymeric Caron à l'encontre d'un journaliste de CNews
00:00:44ne seront pas mentionnées dans les cortèges,
00:00:47même si le cœur de l'objet de la mobilisation est la dépendance de la justice.
00:00:50Je constate d'ailleurs que le syndicat de la magistrature appelle à manifester.
00:00:54Ces membres viendront-ils afficher à la main, reproduisant le mur des cons ?
00:00:59Là aussi, symbole d'un état de droit à la santé de fer.
00:01:03Et si la CFDT, FO, la CFECGC, la CFTC ou UNSA n'ont pas répondu à l'appel,
00:01:09la CGT est de la partie.
00:01:11Sophie Binet, sa secrétaire générale en juillet dernier,
00:01:14fut l'une des plus grandes ambassadrices de l'état de droit,
00:01:17appelant à mettre sous surveillance l'Assemblée nationale
00:01:20si le NFP ne prenait pas les rênes du gouvernement.
00:01:23En tête de cortège, la Ligue des droits de l'homme,
00:01:26dont les récents combats déboussolent ses partisans,
00:01:29à la star d'Elisabeth Borne.
00:01:31La LDH de Dreyfus est aujourd'hui celle de Sainte-Solene, du CCIF.
00:01:34Dick Youssef, de Labaya.
00:01:36Gare à l'état de droit à géométrie variable,
00:01:40de l'état de droit à l'état de l'entre-soi,
00:01:43il n'y a qu'un pas.
00:01:44Et on en parlera dans cette émission.
00:01:46Mais avant cela, c'est le point sur l'information.
00:01:49Avec Marine Sabourin, bonjour Marine.
00:01:51Bonjour Elliot, bonjour à tous.
00:01:52Toujours aucune nouvelle d'Agathe, 28 ans, 1m65 pour 35 kg.
00:01:57Jeune femme portée disparue depuis jeudi matin à Vivonne.
00:02:00Elle a été partie faire son jogging vers 10h30.
00:02:02Elle n'est jamais rentrée au domicile de ses parents.
00:02:04Son téléphone a été localisé pour la dernière fois à 10 km de Vivonne,
00:02:09près des lieux dits des Grands Hormeaux et du Champs-à-Laut.
00:02:11Toutes les pistes sont encore étudiées.
00:02:13En Grèce, une bombe a explosé hier devant les bureaux à Athènes de Hellenic Train,
00:02:17compagnie impliquée dans la pire catastrophe ferroviaire du pays
00:02:20qui avait fait 57 morts en 2023.
00:02:22La police indique qu'un appel anonyme avait été passé plus tôt au bureau d'un journal grec.
00:02:26Aucun blessé n'a été signalé.
00:02:28Et puis on termine avec ces images spectaculaires du volcan de Letna,
00:02:32réveillé depuis plusieurs jours.
00:02:33Plusieurs éruptions ont été enregistrées.
00:02:36La source du tremblement est située sous le cratère sud-est à 2900 mètres d'altitude.
00:02:40Mais bonne nouvelle, l'aéroport international reste bien pleinement opérationnel.
00:02:45C'est à vous, Elliot, pour l'heure des pros.
00:02:46Merci beaucoup pour le point sur l'information.
00:02:49On se retrouve à quelle heure ? 10h ?
00:02:52À 10h, tout à fait.
00:02:52À 10h pour un nouveau point sur l'information, chère Marine.
00:02:56On est avec Naïma Mfadel, chère Naïma.
00:02:58Bonjour.
00:02:58Bonjour, Elliot.
00:02:59Avec Alexandre Devecchio, les habitués du samedi matin,
00:03:03Driz Ghali qui entre dans l'équipe type du week-end.
00:03:07À chaque fois que vous venez, je reçois des dizaines de messages qui me disent
00:03:11mais quel courage, quel homme courageux, Driz Ghali, etc.
00:03:15Donc je suis très heureux de vous avoir.
00:03:17Dire, enfin, aimer la France aujourd'hui, t'as l'acte de courage.
00:03:20C'est dire d'être très élevé.
00:03:23Vous avez entièrement raison.
00:03:25Il n'y a pas de jaloux sur le plateau.
00:03:27Parce qu'Éric Revelle, vraiment merci d'être avec nous.
00:03:29Chère, vous avez fait un entretien passionnant avec Marine Le Pen cette semaine.
00:03:33On reviendra sur cet entretien dans cette émission, bien sûr.
00:03:37Dans un instant, on va parler de cette grande mobilisation sur l'état de droit.
00:03:42On reviendra sur les attaques d'Éric Coquerel.
00:03:44C'est quand même hallucinant.
00:03:45Éric Coquerel, invité hier de la matinale de CNews et d'Europe 1,
00:03:48qui expliquent qu'on est une chaîne d'extrême droite,
00:03:51qu'il faut changer la ligne éditoriale.
00:03:53Il dit changer la ligne éditoriale.
00:03:55En matière d'état de droit, c'est quand même pas mal.
00:03:57Je crois qu'il est ancien vice-président de l'Assemblée nationale,
00:04:00qui est intime à un journaliste.
00:04:01Il lui dit, changez votre...
00:04:03Ça promet, s'il est arrivé au pouvoir.
00:04:05Non mais attendez, l'état de droit n'est pas menacé dans ce cas.
00:04:07Éric Coquerel, ministre de l'Information de Jean-Luc Mélenchon.
00:04:11Il serait peut-être meilleur ministre de l'Information
00:04:13qu'il a été spécialiste de questions économiques.
00:04:16Je crois que là, il sera plus compétent.
00:04:18Mais avant de vous faire écouter Éric Coquerel,
00:04:21j'ai lu Le Figaro ce matin,
00:04:23et je suis allé sur votre site internet, Alexandre Devecchio,
00:04:27et j'ai failli tomber de ma chaise,
00:04:28en voyant cette information.
00:04:30L'Eurovision 2025.
00:04:32L'année dernière, déjà, ça avait été une catastrophe.
00:04:34On avait une participante israélienne,
00:04:37qui, à Malmö, avait été bunkérisée,
00:04:40ne pouvait pas sortir de sa chambre,
00:04:42si ce n'est pour aller chanter.
00:04:45Il y avait des milliers de personnes qui manifestaient.
00:04:48elle était menacée.
00:04:49Vous aviez des cortèges pour sa sécurité,
00:04:52plus important que pour un chef d'État.
00:04:55Et qu'est-ce qu'on apprend aujourd'hui ?
00:04:57Que la télévision publique espagnole souhaite,
00:05:00je cite, un débat sur la participation d'Israël.
00:05:04La finale du concours de chant se déroulera le 17 mai prochain en Suisse.
00:05:07L'année dernière, des manifestants s'étaient opposés à la participation d'Eden Golan.
00:05:11Eden Golan avait eu le malheur dans sa chanson de rendre hommage aux victimes du 7 octobre.
00:05:16Mais là, c'est encore pire, puisque la participante israélienne est une rescapée du 7 octobre.
00:05:21C'est une femme qui était présente au festival, qui a vécu dans sa chair l'horreur du 7 octobre,
00:05:30participe donc à l'Eurovision.
00:05:33C'est une chanson justement de résilience en hommage aux victimes.
00:05:37Elle chante en trois langues, elle chante en français, en anglais et en hébreu.
00:05:43Et donc, dans son courrier, la télé publique espagnole réitère son soutien à l'Eurovision,
00:05:48mais reconnaît également les préoccupations que la situation à Gaza
00:05:52et la participation de la télévision publique suscitent au sein de la société civile espagnole.
00:05:57Dans ce contexte, il serait approprié que la commission,
00:06:01donc l'Union européenne de la télévision, reconnaisse l'existence de ce débat
00:06:06et prévoit un espace de réflexion entre les diffuseurs membres
00:06:10sur la participation de la télévision publique israélienne.
00:06:14C'est quand même exceptionnel.
00:06:17Dries Ghali, ça vous laisse sans voix ?
00:06:19On pensait qu'il n'y avait rien de pire que notre télévision publique,
00:06:21s'il y a la télévision publique espagnole.
00:06:24Non mais c'est quand même hallucinant.
00:06:26Ce qui va être intéressant, c'est le vote du public.
00:06:28On a vu l'année dernière que le public avait massivement voté pour la chanteuse israélienne.
00:06:33Ça confirme le décalage en tout point, je dirais, entre les peuples
00:06:36et leurs représentants, qu'ils soient médiatiques, politiques.
00:06:39On est face à une rescapée du 7 octobre.
00:06:43Il y a deux choses, à mon avis, qui se passent aujourd'hui en Europe sous nos yeux.
00:06:48Et la violence du 7 octobre, je crois que Léline disait que la violence était un accélérateur de l'histoire,
00:06:53ou la guerre était un accélérateur de l'histoire,
00:06:55ce qui revient à peu près à le même, parce que le 7 octobre, c'est un acte de guerre.
00:06:57C'est que la gauche lâche Israël, voire lâche les Juifs d'Europe.
00:07:06J'exagère un peu, mais il y a quand même un incroyable changement tectonique.
00:07:11Ils sont plus palestiniens, je dirais, que les satanés sont palestiniens.
00:07:15Et c'est un phénomène européen à analyser.
00:07:18Et le deuxième phénomène, c'est quand même, et ça c'est beaucoup plus difficile à analyser,
00:07:22il y a quand même une espèce de bascule chez la jeunesse européenne.
00:07:27Donc les jeunes qui écoutent la musique, la musique est un phénomène de jeunes avant tout,
00:07:31qui sont beaucoup plus pro-palestiniens qu'avant.
00:07:34Mais là, on sort du cadre diplomatique.
00:07:37On parle d'une femme qui est rescapée du 7 octobre, qui chante en hommage aux victimes.
00:07:43On est sur un espace plutôt bienveillant, c'est l'Eurovision,
00:07:47donc ça doit être quelque chose qui réunit les peuples.
00:07:49C'est justement qu'ils mettent de côté les confrontations.
00:07:52qui va sur des messages positifs, des messages bienveillants, des messages d'espérance.
00:07:59Et là, vous avez donc la télé publique espagnole.
00:08:02Et là, vraiment, on se dit, mais on a de la chance, nous.
00:08:04La télé française, la télé publique française, Eric Reumel.
00:08:07Moi, je suis fier de ma télé publique française, vous voyez.
00:08:09Oui, oui, oui, oui.
00:08:11On peut, parfois on le dit un peu moins.
00:08:14Mais ce qui est incroyable, c'est que normalement, les progressistes,
00:08:16vous savez, les progressistes avec un grand P majuscule,
00:08:19les gens qui délivrent la bonne parole,
00:08:21en fait, ils vous disent souvent, il y a deux choses qui rapprochent les peuples.
00:08:24Il y a le sport, les Jeux olympiques,
00:08:26et puis la création, et puis la création.
00:08:30Pardon, mais la façon dont on voudrait,
00:08:33alors, ouvrir un débat, c'est pas interdire,
00:08:35mais le fait d'ouvrir un débat,
00:08:37en fait, ces progressistes sont venus des régressifs, en fait.
00:08:39C'est-à-dire que, mais oui, mais ils ne veulent pas admettre le fait que,
00:08:44quand ils utilisent des arguments qui les servent idéologiquement,
00:08:49ils ont le droit de les utiliser,
00:08:51et quand on en fait remarquer qu'ils utilisent des arguments
00:08:54en contradiction totale avec leur pensée de gauche,
00:08:58alors là, ils vous traitent plutôt de fachos et d'ultra-droits.
00:09:02Et donc, et donc, et là, je pense qu'ils sont pris la main au collet,
00:09:05les progressistes sont devenus des régressifs.
00:09:08Mais 37 pays doivent participer à l'édition 2025 de l'Eurovision,
00:09:12plus grand concours de chant au monde,
00:09:13organisé le 17 mai à Bâle, en Suisse.
00:09:16On se souvient des images à Malmö en Suède l'année dernière.
00:09:21Malmö !
00:09:22Mais justement, ça rejoint ce qu'a dit Driss,
00:09:24c'est qu'est-ce qui se passe aujourd'hui en Europe.
00:09:26C'est quand même quelque chose qui est inquiétant,
00:09:29parce que c'est quand même l'Europe,
00:09:30c'est l'Europe qui a connu quand même la Shoah, etc.,
00:09:33les camps de concentration, etc.
00:09:37Et ça interroge, parce que, Driss, vous avez dit,
00:09:40une guerre a été déclarée 7 octobre.
00:09:42Pour moi, ce n'est pas une guerre, parce qu'une guerre, il faut être deux.
00:09:44Pour moi, c'est une attaque terroriste contre des civils
00:09:46qui a été perpétrée avec toutes les exactions terribles
00:09:51qu'on a vues avec le viol, le massacre de femmes, d'enfants, de vieillards,
00:09:55le viol de jeunes filles, l'exhibition, le fait d'avoir exhibé aussi
00:10:00des cadavres de jeunes filles comme ça à la foule.
00:10:03C'est terrible ce qui s'est passé.
00:10:04Et pourtant, vous avez des démocraties comme l'Espagne
00:10:07qui s'interrogent aujourd'hui, alors qu'effectivement,
00:10:10comme vous l'avez dit, Eliott, cette jeune femme,
00:10:12ou même le peuple israélien, est quand même dans une résilience
00:10:14assez extraordinaire.
00:10:16C'est qu'il y a aussi ça, je pense, qui est inacceptable
00:10:22pour cette partie de la gauche, c'est d'avoir une chanteuse
00:10:25qui incarne le pogrom, puisqu'elle l'a vécu dans sa chair,
00:10:29l'avoir en face d'elle, en face d'eux.
00:10:31En fait, je pense que pour eux, il y a quelque chose d'inacceptable
00:10:36au sens premier du terme.
00:10:37C'est-à-dire qu'ils ne peuvent pas supporter l'idée
00:10:39de voir une jeune fille qui va chanter,
00:10:41qui porte sur elle le symbole de ce pogrom,
00:10:43et qui leur rappelle tout au long de sa chanson
00:10:46qu'elle est là, vivante, et qu'elle l'a échappée.
00:10:48Moi, ce que je vous propose, c'est qu'en fin d'émission,
00:10:50on écoute justement la chanson de la participante israélienne.
00:10:56Non, mais alors, ce qu'on avait fait, c'était il y a deux semaines,
00:10:58dans le face-à-face avec William Galnadel et Julien Drey,
00:11:01parce qu'il y avait déjà eu un début de polémique
00:11:03autour de la participante israélienne.
00:11:06On avait diffusé sa chanson et traduit les paroles.
00:11:10Donc, on récupère la séquence.
00:11:12Et pour le plus grand plaisir de la télévision publique espagnole,
00:11:14j'espère qu'ils sont nombreux à nous regarder, on les embrasse.
00:11:17On regardera cette séquence-là en fin d'émission.
00:11:23Mais affaire à suivre, c'est intéressant.
00:11:25La télé publique espagnole qui souhaite un débat, donc,
00:11:27sur la présence d'Israël à l'Eurovision.
00:11:31Si vous voyez le synthèse, on parle de l'Eurovision.
00:11:35Autre chose.
00:11:36Je disais donc, syndicats, ONG, associations,
00:11:38ont décidé de se mobiliser ce samedi pour défendre l'État de droit,
00:11:44défendre une justice indépendante en réaction à ces indignations
00:11:50post-condamnation en première instance de Marine Le Pen.
00:11:55Et les partis politiques soutiennent et seront pour certains présents.
00:11:58J'ai vu que le PS sera présent à Paris, je crois que les Verts également.
00:12:01Je serais curieux de savoir si Éric Coquerel sera présent de la France insoumise
00:12:07à cette mobilisation pour l'État de droit.
00:12:10Lui qui, hier, expliquait à Romain Desarbres, lors de la grande interview,
00:12:15qu'il fallait changer la ligne éditoriale,
00:12:17que CNews était une chaîne d'extrême droite
00:12:19et qu'il fallait changer la ligne éditoriale.
00:12:22Leçon de démocratie par M. Éric Coquerel, c'est maintenant.
00:12:26– La question n'est pas une presse d'opinion qui ne pourrait pas venir à l'Assemblée.
00:12:32Vos chaînes, par exemple CNews et autres, sont à l'Assemblée.
00:12:35Elles se comportent de manière normale.
00:12:37– L'humanité est à l'Assemblée et…
00:12:39– Absolument, elles se comportent de manière normale.
00:12:40Je parlais de presse d'extrême droite.
00:12:42Donc vous avez…
00:12:44– C'est-à-dire, qui a presse d'extrême droite ?
00:12:46– CNews quand même.
00:12:47– Ah non, CNews, ce n'est pas du tout une chaîne d'extrême droite ?
00:12:49– C'est votre prévu, c'est votre prévu, c'est votre prévu.
00:12:51– Vous pouvez pas dire que CNews est une chaîne d'extrême droite alors que vous êtes invité.
00:12:59La semaine dernière, on s'en parlait pendant la publicité, j'étais avec Manon Aubry.
00:13:03– Je donne mon point de vue, c'est ma liberté d'opinion, on a le droit d'en changer.
00:13:06– Bah écoutez, changer de ligne éditoriale.
00:13:08– La semaine dernière, changer de ligne éditoriale, et puis ça ira beaucoup mieux.
00:13:14Voilà ce que dit Éric Coquerel.
00:13:17– C'est la Révolution française, je pense qu'on est dans l'esprit de juin 1789.
00:13:24Ils étaient comme ça, les sans-culottes, intolérants, sectaires, violents,
00:13:30on a vu ce qui s'est passé avec les frontières, c'est la Révolution française.
00:13:32– On va en parler dans un instant.
00:13:33– Moi je vois des nuages, j'espère me tromper, je vois des nuages à l'horizon.
00:13:39– Alors c'est très intéressant de voir également, après c'est des militants,
00:13:43il y a un climat après, vous parlez de la France insoumise,
00:13:47vous pouvez sur les réseaux sociaux être attaqué, malmené,
00:13:51je veux marquer, pseudo-journaliste de CNews, on s'en fasse un représentant de la LFI,
00:13:55il ne la ramène pas, que des requets à tarder, je le dis aux téléspectateurs,
00:13:59les députés de la France insoumise, on leur propose de venir,
00:14:05Antoine Léaumant, il est venu des dizaines de fois, on parlera de lui dans un instant,
00:14:08parce qu'il s'en est pris à Pascal Praud.
00:14:10– Je vais vous dire une chose sur cette affaire frontière,
00:14:12moi que l'extrême-gauche ou antidémocrate, on le sait, ça ne me choque pas tellement,
00:14:18c'est leur culture politique effectivement, depuis les sans-culottes,
00:14:22mais que le centre avalise cela, c'est beaucoup plus choquant,
00:14:27que la présidente de l'Assemblée nationale interdise Frontière de venir à l'Assemblée nationale,
00:14:33– Elle n'est pas bien pour l'instant, elle a un peu rétro-pédalé,
00:14:39mais ça a été quand même son premier réflexe, en disant,
00:14:44on condamne les exactions de la France insoumise,
00:14:47mais Frontière n'est pas vraiment un média, etc.
00:14:51Donc on voit bien que la frontière est plus ténue qu'on le pense,
00:14:55je dirais, entre le centre dit progressiste et l'extrême-gauche,
00:14:59et c'est ça qui est réellement inquiétant dans le pays,
00:15:01donc on a vu d'ailleurs aux élections qu'il faisait à l'Ian.
00:15:03– Mais vous imaginez, dans la même semaine,
00:15:05vous avez Aymeric Caron qui insulte Yohann Uzaï d'ordure,
00:15:10et le menace en disant, on a un dossier sur toi, sur vous, etc.
00:15:16Vous avez Éric Coquerel qui, hier matin, intime donc à Romain Desarbres de changer de ligne éditoriale.
00:15:25– Oui, oui, oui, ça m'a frappé.
00:15:26– Et puis après, vous avez Antoine Léoman, alors là, ça y est,
00:15:29mais après tout ce qui est excessif est insignifiant,
00:15:31et j'ai vraiment hésité à vous montrer le tweet, hier encore j'hésitais déjà,
00:15:37de montrer le tweet d'Antoine Léoman, qui est député de la France Insoumise,
00:15:41qui compare, qui met dans la même phrase, Goebbels et Pascal Proulx,
00:15:45qui dit « Pascal Proulx applique ici littéralement un mot d'ordre du fasciste Goebbels,
00:15:49plus le mensonge est gros, plus il passe, plus souvent il est réputé,
00:15:52plus le peuple le croit. »
00:15:53Et c'est à propos d'un édito de Pascal Proulx qui dit « Le fascisme, essentiellement, est à l'extrême gauche ».
00:15:59Je vous propose qu'on réécoute une partie de l'édito de Pascal,
00:16:02et puis après je vais vous montrer quelques photos,
00:16:03parce qu'Antoine Léoman, qui est désormais député,
00:16:06avant qu'il ne devienne député, appréciait venir sur le plateau.
00:16:09Moi, quand je présentais Soir Info Week-end, c'était un invité récurrent, régulier,
00:16:15et avec grand plaisir, je l'invitais.
00:16:18Quel étrange changement de position, Antoine et Pascal Proulx.
00:16:24L'extrême gauche, l'extrême gauche totalitaire qui n'entend qu'aucune voix, conteste son magistère.
00:16:30L'extrême gauche intolérante, l'extrême gauche menaçante et, pour tout dire, inquiétante.
00:16:35La méthode n'est pas nouvelle, l'intimidation est la règle.
00:16:38En revanche, cette extrême gauche agit avec un sentiment d'impunité qui révèle l'indulgence des médias.
00:16:46Étrange, étrange époque, qui fantasme sur une menace qui n'existe pas,
00:16:51une extrême droite imaginaire que ses adversaires regrettent,
00:16:55au point de raviver son souvenir matin, midi et soir.
00:16:57Étrange époque qui refuse de voir la réalité, le fascisme essentiellement,
00:17:03est à l'extrême gauche, pour ne pas dire nulle part ailleurs.
00:17:06Et donc, il considère que cet édito suit les pas de Goebbels.
00:17:11Les mêmes qui utilisaient les codes des années 30 pour faire les affiches sur Cyril Hanona.
00:17:20Alors, Antoine Léomant regardait quelques petites photos, il avait le sourire,
00:17:23il était souvent en col roulé, il ne portait pas trop de cravate.
00:17:26Donc là, vous le voyez, par exemple, en février 2022, en mars 2022, en juin 2021,
00:17:35Antoine Léomant, mais j'aurais pu sortir une dizaine d'exemples,
00:17:40puisqu'il venait très régulièrement sur le plateau.
00:17:43Il y a une radicalisation, une radicalisation, alors permettez-moi un peu d'humour.
00:17:47On peut y aller, mieux vaut en rire qu'en pleurer, bien évidemment.
00:17:50Il n'y a pas que dans l'islam que ça se radicalise.
00:17:53Il y a une radicalisation aussi dans d'autres communautés, je n'aime pas ce terme.
00:17:57Pourquoi ? Parce que la réalité est devenue complexe.
00:18:01Et c'est vrai que c'est très facile, en étant de gauche, de dire qu'il y a des fascistes partout,
00:18:05alors que le fascisme, aujourd'hui, est dans l'extrême-gauche.
00:18:10L'extrême-gauche a fait alliance avec le grand capital pour amener l'immigration en France,
00:18:14pour l'alimenter en tout cas.
00:18:15Ce que je veux dire par là, c'est que les gens vivent dans une bulle,
00:18:21une bulle de réseaux sociaux, une bulle où on confirme les biais, les préjugés,
00:18:27et le débat est en train de mourir.
00:18:29Le débat est en train de mourir en train d'ostraciser les gens
00:18:31parce qu'ils ne pensent pas comme nous.
00:18:32Oui, mais ça a toujours été la gauche, en fait, depuis, justement.
00:18:36La gauche a été très forte en termes de communication,
00:18:39et de jeter à la vindicte, etc.
00:18:42Et la droite, elle a toujours été sous le magistère de la gauche, c'est ça ?
00:18:48Elle ne s'assume pas du tout, et d'ailleurs, dans toutes les politiques,
00:18:52même quand on a eu des gouvernements de droite, ils ne se sont jamais assumés.
00:18:55Et en réalité, depuis Mitterrand, on fait toujours une politique de gauche,
00:18:59parce que, justement, la droite, même quand elle est à un moment de droite
00:19:03qui s'assume, est radicale dans ses positionnements et en termes de politique,
00:19:07elle gouverne toujours au centre-droite, j'allais même dire au centre-gauche.
00:19:13Donc le problème aujourd'hui, ce qui peut aussi la déstabiliser,
00:19:15c'est qu'on a beaucoup plus une parole de droite qui s'amue,
00:19:20qui, comment dirais-je, qui s'affirme, notamment avec Frontière, avec CNews.
00:19:26CNews, c'est le réel.
00:19:27C'est ça qu'ils disent aujourd'hui nos compatriotes quand ils nous écrivent,
00:19:31ou quand on les rencontre, elle dit le réel.
00:19:33Et eux, ce qu'ils veulent, c'est surtout cacher le réel et continuer ainsi dans le déni,
00:19:38ce déni qui nous a ramenés à cette catastrophe aujourd'hui.
00:19:41– On me permet de vous dire, Naïmak, si vous parlez du réel,
00:19:45il n'a aucune couleur politique, il n'a aucune tendance sur l'échiquier,
00:19:48c'est ni de droite ni de gauche, c'est transpartisan le réel.
00:19:53– Mais eux préfèrent justement nous insulter d'extrême droite
00:19:55parce qu'ils ne veulent pas tout simplement voir qu'aujourd'hui, par exemple, il y a du soleil,
00:19:58il y a du soleil.
00:19:59– Mais encore une fois, ce qui est inquiétant, c'est que leur grille de lecture
00:20:03ne reste pas cantonnée à l'extrême gauche.
00:20:05Elles seraient cantonnées à l'extrême gauche, bon ça a toujours existé,
00:20:08on peut les combattre de manière démocratique.
00:20:10Elles s'institutionnalisent, à mon avis, elle est très largement dans la justice,
00:20:14vous parliez tout à l'heure du mur des cons, elle est à l'université,
00:20:17ratons quand même que Sandrine Rousseau est vice-présidente d'une université.
00:20:21– Elle n'y est plus depuis qu'elle est députée,
00:20:28mais tout de même, elle avait commencé sa carrière politique avant.
00:20:34L'ARCOM a finalement donné raison au discours de LFI
00:20:39qui veut que les uns et les autres changent leur ligne éditoriale en fermant C8.
00:20:44Donc si vous voulez, leur discours peut paraître très radical, excessif,
00:20:49mais petit à petit, par le jeu des institutions,
00:20:52par les jeux des nominations dans l'appareil d'État,
00:20:55au Conseil d'État, au Conseil constitutionnel,
00:20:58finalement c'est leur politique qui est menée avec des gens
00:21:01qui sont moins débraillés, si vous voulez,
00:21:03mais qui imposent doucement leur censure et leur pensée unique.
00:21:08– Moi je vais vous dire, j'ai fait une petite recherche,
00:21:11parce que j'aime bien être précis.
00:21:13Bon, frontières, dans les arguments de Coquerel,
00:21:16ce ne sont pas des journalistes, ce sont des militants.
00:21:17– On l'entendra juste après.
00:21:18– Ce sont des militants politiques.
00:21:19– C'est bien parce que vous teasez parfaitement la séquence qu'on va voir après, allez-y.
00:21:22– Donc vous préférez que j'en parle après ?
00:21:23– Non, au contraire.
00:21:24– Non, alors je vais vous dire, ça me fascine,
00:21:25parce que j'ai regardé un peu dans le détail.
00:21:28Alors, Frontières, c'est une revue de droite,
00:21:30certains disent ultra-droite, avec des journalistes de droite.
00:21:33– Comme Libé, l'Humanité…
00:21:34– Donc Coquerel dit, ce ne sont pas des journalistes,
00:21:36parce que ce sont des militants.
00:21:37Alors moi j'ai regardé, parce que j'avais quelques souvenirs,
00:21:40qui a dirigé l'Humanité ?
00:21:42Journal communiste.
00:21:43Journal communiste.
00:21:44Eh bien, la plupart des directeurs de l'Humanité,
00:21:47le quotidien communiste, qui a été le Parti communiste français,
00:21:50était l'un des plus staliniens.
00:21:51Il n'a jamais fait sa révolution,
00:21:53il n'y avait pas de Berlinguer à la tête du Parti communiste français.
00:21:56Eh bien vous avez par exemple,
00:21:58Patrick Leharic, qui a été directeur de la rédaction de l'Humanité,
00:22:02il était député européen communiste.
00:22:04Donc là, il n'est pas militant, puisqu'il est…
00:22:06Si, il est militant.
00:22:08Je vais vous prendre un autre exemple.
00:22:09Fabien Guay, qui est toujours sénateur communiste de Seine-Saint-Denis,
00:22:12il a été directeur de la rédaction de l'Humanité.
00:22:14Alors là, ce n'est pas un militant ?
00:22:16Eh bien si, c'est un militant,
00:22:17puisque c'est un élu de son parti politique.
00:22:19Donc ce que je vais vous dire, c'est que
00:22:21ces procès qui sont faits,
00:22:23on peut trouver qu'Ocquerel ne lira pas à Frontière, sans doute.
00:22:27C'est un journal de droite, d'ultra-droite.
00:22:29Mais quand il fait le procès aux journalistes de Frontière,
00:22:31de ne pas être des journalistes, mais des militants,
00:22:33il oublie juste que pendant des années et des années,
00:22:36on n'a pas dénoncé ces choses-là.
00:22:39On a accepté que la publicité…
00:22:42La France à semer, ça n'a même eu son propre média.
00:22:44Bien sûr.
00:22:45Donc si vous voulez…
00:22:46Ça n'a pas marché d'ailleurs.
00:22:48Ce qui est exceptionnel, c'est que
00:22:49sur l'altercation surréaliste à l'Assemblée nationale,
00:22:53les images sont là.
00:22:55Tout le monde les a vues.
00:22:57Donc d'arriver sur un plateau 72 heures plus tard
00:22:59et d'expliquer qu'il n'y a pas eu de pression,
00:23:03il n'y a pas eu de coups,
00:23:04alors que vous voyez la députée de 61 ans
00:23:06qui met des coups de coude à Louise Maurice,
00:23:09cette jeune journaliste de Frontière.
00:23:11On partage ou non ses idées, ses combats,
00:23:13ce n'est même pas le problème.
00:23:14Mais vous êtes députée de la République,
00:23:16vous avez 61 ans,
00:23:17vous avez une journaliste de 24 ans,
00:23:18vous commencez à la presser sur un mur
00:23:21et à jouer des coudes.
00:23:22C'est ça le niveau des députés aujourd'hui ?
00:23:23Mais en fait, Eliott, on pense qu'ils sont honnêtes,
00:23:25mais ils sont malhonnêtes.
00:23:26Ah bah écoute, ça je ne sais pas.
00:23:27Mais bien sûr, ils savent parfaitement ce qu'ils sont.
00:23:28C'est pour ça que c'est très intéressant
00:23:29ce qui va se passer cet après-midi,
00:23:31puisque c'est une grande mobilisation syndicale,
00:23:34ONG, association,
00:23:35dans la défense de l'état de droit.
00:23:37Oui, l'état de droit avec les antifas.
00:23:38Il nous a l'idée de se mobiliser
00:23:40pour défendre l'état de droit.
00:23:42Mais si vous avez une défense de l'état de droit
00:23:45à géométrie variable,
00:23:46s'il y a des combats que vous défendez
00:23:47et d'autres que vous ne voulez pas voir,
00:23:49ou même vous essayez de faire une inversion des valeurs,
00:23:52ça devient une défense de l'état de l'entre-soi.
00:23:54C'est l'état du droit du plus fort.
00:23:56L'état du droit du plus fort.
00:23:57Ils sont les plus forts.
00:23:57Du plus bruyant.
00:23:58Non, des plus bruyants.
00:23:59Du plus bruyant.
00:24:00Là, félicité, on revient dans un instant
00:24:02et on écoutera Eric Coquerel
00:24:04ainsi que Philippe Devilliers
00:24:05qui parlaient de l'inversion victimaire.
00:24:08Attention.
00:24:09T'as raison.
00:24:12On poursuit l'heure des pros 2
00:24:14et avant la publicité,
00:24:15on parlait de cette déclaration
00:24:17plus que surprenante d'Eric Coquerel,
00:24:19lui aussi, l'un des chevaliers blancs
00:24:20de l'état de droit
00:24:22qui intime à Romain Desarbres, merci,
00:24:30de changer,
00:24:31que CNews change sa ligne éditoriale,
00:24:34CNews médias d'extrême droite
00:24:36et puis Eric Coquerel
00:24:37qui a du mal à voir
00:24:39ce que tout le monde a vu
00:24:40et d'ailleurs, on va le revoir ensemble,
00:24:42cette scène surréaliste
00:24:43à l'Assemblée nationale cette semaine
00:24:45lorsque des journalistes
00:24:47du Média Frontière
00:24:49tentent de filmer tout simplement
00:24:51la mobilisation
00:24:52qui est en train de se passer
00:24:53à l'appel de syndicats CGT
00:24:55et de collaborateurs parlementaires.
00:24:57Et vous voyez donc Claudia Rouault
00:24:59avec cette veste rose
00:25:00qui joue des coudes
00:25:02et qui vient pousser, malmener
00:25:05Louise Morris de 24 ans,
00:25:07une députée de 61 ans
00:25:09qui va mettre des coups de coude
00:25:10à une journaliste de 24 ans.
00:25:12Et alors, tout le monde a vu cette séquence,
00:25:14mais je vous propose d'écouter,
00:25:15vraiment, écoutez attentivement Eric Coquerel
00:25:17parce que j'ai l'impression
00:25:18qu'il n'a pas vu la même chose
00:25:20que tout le monde.
00:25:21Non, mais il y a une presse
00:25:24et puis des organismes militants
00:25:25qui se cachent derrière
00:25:26des cartes de presse.
00:25:27Et c'est le cas de Frontière,
00:25:28si vous voulez bien.
00:25:29Une journée, entre guillemets,
00:25:30de Frontière qui est là,
00:25:31qui n'a pas à filmer
00:25:32à l'embran où elle est en plus
00:25:33parce que vous savez très bien,
00:25:34vous êtes journaliste,
00:25:35c'est très bien qu'à l'Assemblée
00:25:36on est dans certains endroits
00:25:37et pas d'autres pour faire son travail
00:25:38et qui filme,
00:25:41est en train d'essayer
00:25:41de photographier des collaborateurs
00:25:43pour après harceler
00:25:44comme ils le font
00:25:45sur les réseaux sociaux.
00:25:46Vous avez des députés
00:25:46qui essayent de faire en sorte
00:25:48qu'ils ne puissent pas
00:25:48le filmer de manière
00:25:50mais il n'y a aucun geste
00:25:51et ceux qui ont expliqué
00:25:52comme j'entendais
00:25:53un député REN
00:25:54expliquer que c'était
00:25:55un des pires événements
00:25:56de la Vème République
00:25:56en réalité c'est une provocation
00:25:58donc je ne suis contre
00:25:59les provocations
00:26:00organisées par qui que ce soit
00:26:02y compris des faux journalistes
00:26:04qui sont des vrais militants
00:26:05d'extrême droite.
00:26:06Il n'y a pas une phrase
00:26:07factuellement vraie
00:26:08dans tout ce qu'il dit
00:26:09c'est quand même hallucinant
00:26:10de risque.
00:26:11C'est un discours religieux
00:26:12c'est une prêche
00:26:14c'est le bac Lergé d'avant
00:26:15qui est maintenant
00:26:16c'est monsieur l'abbé
00:26:16qui vous parle.
00:26:18D'ailleurs l'extrême gauche
00:26:19est si forte
00:26:19pour plusieurs raisons
00:26:20notamment elle a remplacé
00:26:21le catholicisme
00:26:21dans sa version peut-être
00:26:22qui était toute religion
00:26:23un côté déprimant
00:26:24un côté sectaire
00:26:25un côté à la recherche
00:26:26d'hérétiques
00:26:26pour eux frontières
00:26:28c'est les hérétiques
00:26:29c'est un prêche
00:26:29c'est un prêche
00:26:30je redis ce que j'ai dit
00:26:33tout à l'heure
00:26:34là sa phrase est incroyable
00:26:35des organes militants
00:26:36qui se cachent
00:26:37sous les cartes de presse
00:26:38ils parlent de frontières
00:26:39ou ils parlent de l'humanité
00:26:40justement
00:26:41parce que l'humanité
00:26:42pardonnez-moi
00:26:43j'y reviens
00:26:44les directeurs de la rédaction
00:26:45étaient des élus communistes
00:26:47et ça choque personne
00:26:48et j'ai même retrouvé
00:26:49l'un des dirigeants
00:26:51du journal
00:26:51l'humanité communiste
00:26:52Fabien Guay
00:26:54mais vous l'avez dit
00:26:54il y a de 6 minutes
00:26:55oui mais écoutez bien
00:26:55non mais ce que j'ai retrouvé
00:26:56le 2 octobre 2023
00:26:58vous savez ce qu'il fait
00:26:59non
00:26:59il co-signe dans l'humanité
00:27:00une tribune
00:27:01pour défendre quoi
00:27:02la liberté d'informer
00:27:03ah bah tiens regardez
00:27:05on avance
00:27:05justement les libertés
00:27:07la liberté
00:27:08la liberté
00:27:09l'état de droit
00:27:10la démocratie
00:27:11qui sera au coeur
00:27:12de la mobilisation
00:27:13ce samedi
00:27:15il y a une quarantaine
00:27:16de rassemblements
00:27:17dans toute la France
00:27:18à l'appel de syndicats
00:27:20d'associations
00:27:20pour défendre
00:27:21je cite
00:27:21la démocratie
00:27:22et l'état de droit
00:27:23après les attaques
00:27:24contre la justice
00:27:25ayant suivi
00:27:25la condamnation
00:27:26de plusieurs responsables
00:27:27du RN
00:27:28parmi ces associations
00:27:30ces syndicats
00:27:31il y a le fameux syndicat
00:27:32de la magistrature
00:27:33qui sur son site
00:27:34appelle au rassemblement
00:27:37fermement attaché
00:27:38à l'égalité
00:27:39de toutes et tous
00:27:40devant la loi
00:27:41nous sommes nécessairement
00:27:42attachés à l'état de droit
00:27:42qui deviendrait
00:27:43un concept vide
00:27:44si l'indépendance
00:27:45de la justice
00:27:46n'était pas respectée
00:27:47explique-t-il
00:27:47dans leur communiqué
00:27:48parce que nous défendons
00:27:49la démocratie
00:27:50et les principes
00:27:51qui la fondent
00:27:52nous
00:27:53l'organisation
00:27:53de la société civile
00:27:54appelons
00:27:55toutes celles
00:27:55et tous ceux
00:27:56qui partagent ces principes
00:27:57à exprimer
00:27:58leur attachement
00:27:58à la justice
00:27:59j'ai lu l'entièreté
00:28:00du communiqué
00:28:01qui est
00:28:02elle est disons
00:28:03plus nuancée
00:28:05que le communiqué
00:28:06du 11 juin 2024
00:28:09en pleine élection
00:28:10législative
00:28:11toujours de ce syndicat
00:28:12de la magistrature
00:28:13qui disait
00:28:13le syndicat de la magistrature
00:28:15appelle l'ensemble
00:28:15des magistrates
00:28:16ainsi que toutes celles
00:28:17et tous ceux
00:28:18qui participent
00:28:19à l'activité judiciaire
00:28:19à se mobiliser
00:28:20contre l'accession
00:28:21au pouvoir
00:28:22de l'extrême droite
00:28:23le problème
00:28:23c'était le 11 juin
00:28:24la possibilité
00:28:25de voir un gouvernement
00:28:27RN
00:28:27avec à la tête
00:28:28Jordan Bardella
00:28:29à Matignon
00:28:30le 1er avril 2025
00:28:33là aussi
00:28:34il nous expliquait
00:28:35qu'il fallait rappeler
00:28:36des principes fondamentaux
00:28:37comme l'indépendance
00:28:38de la justice
00:28:38Alexandre Devecchio
00:28:40aujourd'hui
00:28:40moi je pense que
00:28:41ce qu'on appelle
00:28:42l'état de droit
00:28:43malheureusement
00:28:43c'est l'état profond
00:28:45c'est à dire
00:28:46c'est un état
00:28:47politisé
00:28:49militant
00:28:50avec des gens
00:28:51qui sont nommés
00:28:52qui n'ont aucune
00:28:52légitimité démocratique
00:28:54donc moi je crois
00:28:55qu'il faut profondément
00:28:56le réformer
00:28:57cet état de droit
00:28:59et j'aimerais
00:29:01d'ailleurs
00:29:01que le ministre
00:29:02de l'intérieur
00:29:03dissoute
00:29:04le syndicat
00:29:06de la magistrature
00:29:06parce qu'il n'y a
00:29:07aucune raison
00:29:08qu'il y ait
00:29:09un syndicat
00:29:10qui fasse de la politique
00:29:12dans la justice
00:29:12c'est à dire que
00:29:13les juges peuvent
00:29:14bien sûr avoir
00:29:14des syndicats
00:29:15pour défendre
00:29:17leurs intérêts
00:29:18professionnels
00:29:18mais là il ne s'agit
00:29:20pas de ça
00:29:20il s'agit
00:29:20d'un syndicat
00:29:22qui prend des positions
00:29:23politiques
00:29:24or la justice
00:29:25a un devoir
00:29:26d'impartialité
00:29:27donc il faudrait aussi
00:29:28que les gouvernements
00:29:29et notamment
00:29:29les gouvernements
00:29:30de droite
00:29:31alors là c'est compliqué
00:29:31parce qu'on est dans
00:29:33un système
00:29:33qu'on ne comprend pas bien
00:29:34on ne sait pas si c'est
00:29:34une cohabitation
00:29:35qui est-ce qu'ils dirigent
00:29:36vraiment
00:29:36mais prennent leurs responsabilités
00:29:38à un moment donné
00:29:39quand ils arrivent au pouvoir
00:29:40justement
00:29:41changent profondément
00:29:43ce qu'on appelle
00:29:44l'état de droit
00:29:44qui n'est pas l'état de droit
00:29:46qui est
00:29:46qui est un appareil
00:29:49techno
00:29:49juridique
00:29:51qui est au service
00:29:53d'une idéologie
00:29:54non mais
00:29:54si on peut résumer
00:29:55grossièrement
00:29:56l'état de droit
00:29:57c'est la séparation
00:29:58des pouvoirs
00:30:00c'est ce qui garantit
00:30:01qu'on n'est pas
00:30:02dans une gouvernance
00:30:03arbitraire
00:30:04exactement
00:30:05il y a des garde-fous
00:30:06qui protègent
00:30:07les autorités
00:30:08des pouvoirs
00:30:08exactement
00:30:09dans la démocratie
00:30:10il y a la souveraineté populaire
00:30:11ce qui est le plus important
00:30:12est-ce que vous comptez
00:30:12sur le syndicat
00:30:13de la magistrature
00:30:14pour défendre
00:30:15les autorités
00:30:16est-ce que vous comptez
00:30:17sur la ligue des droits
00:30:18de l'homme
00:30:18pour défendre
00:30:20les autorités
00:30:20même Elisabeth Borne
00:30:21souvenez-vous
00:30:22c'était en 2021
00:30:23elle est à l'Assemblée Nationale
00:30:24après Sainte-Soline
00:30:25la LDH
00:30:26c'est Sainte-Soline
00:30:26maintenant
00:30:27c'est plus l'affaire Dreyfus
00:30:28oubliez
00:30:28Sainte-Soline
00:30:29vous avez 60 gendarmes
00:30:30qui sont blessés
00:30:31avec des manifestations
00:30:32interdites
00:30:33avec des gendarmes
00:30:34qui se font caillasser
00:30:35et vous avez même
00:30:36Elisabeth Borne
00:30:37qui dit
00:30:37je ne comprends plus
00:30:38la LDH
00:30:39je ne sais plus
00:30:39je ne comprends plus
00:30:40leur combat
00:30:41ça a été
00:30:42IQ Sen
00:30:43ça a été
00:30:44ils se sont mobilisés
00:30:46contre
00:30:46la dissolution
00:30:47du CCIF
00:30:48contre
00:30:49je le disais
00:30:51l'état de droit
00:30:52contre l'interdiction
00:30:53de la Baya
00:30:53c'est l'une des seules
00:30:55grandes associations
00:30:57ligues
00:30:58qui n'a pas
00:30:59amené
00:31:00un représentant
00:31:01lors du procès
00:31:02de Charlie Hebdo
00:31:04et de l'Hypercacher
00:31:04voilà ce que c'est
00:31:06donc c'est eux
00:31:06qui vont faire
00:31:07la leçon cet après-midi
00:31:08sur l'état de droit
00:31:08mais le problème
00:31:09c'est que l'état de droit
00:31:10c'est quand même
00:31:10devenu ça
00:31:11des gens qui ont une vision
00:31:12qui sont contre les frontières
00:31:13qui ont une idéologie
00:31:15et qui aujourd'hui
00:31:18ont un pouvoir
00:31:18très important
00:31:19alors qu'ils ne sont pas
00:31:20élus démocratiquement
00:31:21donc la séparation
00:31:22des pouvoirs
00:31:23c'est une bonne chose
00:31:23des garde-fous
00:31:24pour garantir
00:31:25les libertés individuelles
00:31:26oui
00:31:27mais là
00:31:27ce n'est pas
00:31:28ce qui se passe
00:31:30donc il faut arrêter
00:31:31de sacraliser
00:31:32cet état de droit
00:31:33et il faut le réformer
00:31:34en profonde
00:31:34on attend aussi
00:31:35que l'état de droit
00:31:35ne soit soucieux
00:31:37aussi effectivement
00:31:38de l'égalité
00:31:39de traitement
00:31:39du citoyen
00:31:40et concernant
00:31:41ce syndicat
00:31:42de la magistrature
00:31:43qui affiche clairement
00:31:44son idéologie politique
00:31:46moi je trouve ça
00:31:46extrêmement inquiétant
00:31:47parce que la justice
00:31:48justement
00:31:48elle doit être neutre
00:31:50il y a la séparation
00:31:51des pouvoirs
00:31:52mais on lui demande
00:31:52aussi une neutralité
00:31:53sachant qu'après
00:31:54ce qui se passe
00:31:55dans la tête
00:31:55de chacun des juges
00:31:56on s'en fiche
00:31:57mais là
00:31:57ils affichent
00:31:58leur idéologie
00:31:59ça veut dire
00:31:59que si vous ne faites pas
00:32:01partie de leur idéologie
00:32:02si vous n'êtes pas
00:32:02d'accord avec eux
00:32:03si vous n'êtes pas
00:32:04injusticiable
00:32:05comme tout le monde
00:32:06j'ajouterais que tout le monde
00:32:07dit il ne faut pas critiquer
00:32:07la justice
00:32:08dans une démocratie
00:32:09c'est absurde
00:32:10c'est dans les pays
00:32:12il faut quand même
00:32:13le rappeler
00:32:13dans les dictatures
00:32:14qu'on ne peut pas
00:32:15critiquer la justice
00:32:16je pense qu'en Algérie
00:32:17il y a peu de gens
00:32:18pour manifester
00:32:19pour Boilem Sansal
00:32:20qu'en Russie
00:32:20il y a peu de gens
00:32:21pour manifester
00:32:22pour navaler
00:32:23tout ça
00:32:24j'étais présent
00:32:25à la mobilisation
00:32:26pour Boilem Sansal
00:32:27au pied de l'Assemblée nationale
00:32:28je n'ai pas vu
00:32:29de représentant
00:32:29de la LDH
00:32:30je peux vous le dire
00:32:31l'état de droit
00:32:33c'est un principe fondamental
00:32:34selon lequel
00:32:34tout le monde
00:32:35est soumis aux droits
00:32:36y compris les gouvernants
00:32:37en gros
00:32:37personne n'est au-dessus
00:32:39des lois
00:32:40on peut demander
00:32:41à Tchad GPT
00:32:41c'est aussi simple que ça
00:32:42en deux temps trois mouvements
00:32:43voici les grands piliers
00:32:44de l'état de droit
00:32:45la légalité
00:32:45les lois sont claires
00:32:46connues de tous
00:32:47et s'appliquent à chacun
00:32:50le pouvoir exécutif
00:32:51législatif
00:32:52et l'autorité judiciaire
00:32:54le respect des droits fondamentaux
00:32:56la liberté d'expression
00:32:57le droit à un procès
00:32:58évitable
00:32:58c'est pour ça que je vous disais
00:33:00ils vont marcher
00:33:00pour l'état de droit
00:33:01j'espère qu'ils vont défendre
00:33:02la liberté d'expression
00:33:03j'espère qu'ils vont défendre
00:33:05la liberté de la presse
00:33:06j'espère qu'ils vont dire
00:33:07à monsieur Coquerel
00:33:08s'il vient
00:33:08à cette manifestation
00:33:10monsieur Coquerel
00:33:10vous avez expliqué
00:33:11qu'hier
00:33:12à des journalistes
00:33:14indépendants
00:33:15vous leur avez dit
00:33:15changez votre ligne éditoriale
00:33:17vous êtes représentant
00:33:19de la nation
00:33:19ça n'est pas digne
00:33:21de l'état de droit
00:33:22retournez chez vous
00:33:23parce que vous n'êtes pas
00:33:24dignes de manifester
00:33:25avec nous
00:33:26cher Éric Coquerel
00:33:27et les contrôles
00:33:28des décisions publiques
00:33:29je vous propose
00:33:30qu'on écoute Marine Le Pen
00:33:31à présent
00:33:31du moins qu'on aille
00:33:32sur le terrain
00:33:33politico-judiciaire
00:33:35puisque cette mobilisation
00:33:36est en réaction
00:33:37à la condamnation
00:33:39et aux indignations
00:33:40qui ont suivi
00:33:41la condamnation
00:33:42en première instance
00:33:42de Marine Le Pen
00:33:43elle a été condamnée
00:33:45en première instance
00:33:46elle a décidé
00:33:47d'interjeter appel
00:33:48ils sont 11 dans cette situation
00:33:50à décider de
00:33:5112 pardonnez-moi
00:33:52à avoir fait appel
00:33:53ils sont donc
00:33:54à l'instant T
00:33:55présumés innocents
00:33:56mais vous allez en
00:33:58je vais vous proposer
00:33:58la déclaration
00:34:00de Priska Thévenot
00:34:01pas n'importe qui
00:34:02c'est l'ancienne porte-parole
00:34:03du gouvernement
00:34:03éminente responsable politique
00:34:06du côté de Renaissance
00:34:07hier après-midi
00:34:08elle va publier
00:34:09sur le site de Renaissance
00:34:11une vidéo d'une minute
00:34:12alors sur la forme
00:34:14c'est un peu
00:34:14elle tutoie son interlocuteur
00:34:17côté un peu journalistique
00:34:19un média web
00:34:21vous voyez ce que j'ai dit
00:34:22ce qui n'est pas du tout
00:34:23attention insultant
00:34:25mais en une minute
00:34:27je te résume
00:34:28voilà ce qu'elle dit
00:34:28elle n'était pas de parole
00:34:29au gouvernement
00:34:30c'est très youtubeuse
00:34:32c'est un peu influenceur
00:34:34voilà
00:34:34elle dit
00:34:36j'ai lu les 152 pages
00:34:38de la décision de justice
00:34:40je te le résume
00:34:41en une minute
00:34:42les 152 pages
00:34:44et bien j'ai lu
00:34:47les 152 pages
00:34:48du jugement
00:34:49de l'affaire Le Pen
00:34:49et je te les résume
00:34:50en une minute
00:34:51il est question
00:34:51de 4,1 millions d'euros
00:34:53détournés au Parlement européen
00:34:55de 2004 à 2016
00:34:56grâce à des contrats fictifs
00:34:58mais genre
00:34:58des contrats
00:34:59vraiment fictifs
00:35:00exemple
00:35:01la soeur de Marine Le Pen
00:35:02officiellement assistante parlementaire
00:35:03était en réalité
00:35:04en train de travailler
00:35:05ailleurs
00:35:06à plein temps
00:35:06pas très compatible
00:35:07autre exemple
00:35:08son ex-compagnon
00:35:09même histoire
00:35:10payé avec les contribuables
00:35:11européens
00:35:12mais occupé
00:35:12à d'autres tâches
00:35:13pour le parti
00:35:14et donc pas
00:35:14pour le Parlement européen
00:35:15et même le majordome
00:35:16de Jean-Marie Le Pen
00:35:17aurait touché
00:35:18un salaire européen
00:35:19oui oui
00:35:20le majordome
00:35:21et ce n'est pas tout
00:35:21dans un échange interne
00:35:23notamment avec Valorand de Saint-Jus
00:35:24le trésorier du Front National
00:35:26on apprend que Marine Le Pen
00:35:27était parfaitement au courant
00:35:28du montage
00:35:29et qu'elle a même donné
00:35:30son accord
00:35:30de A à Z
00:35:31bilan
00:35:324,1 millions d'euros détournés
00:35:34alors aujourd'hui
00:35:35Marine Le Pen nous dit
00:35:36que la justice
00:35:37et le système
00:35:38l'empêchent
00:35:39elle la candidate
00:35:40de 11 millions de français
00:35:41de se présenter
00:35:42mais en réalité
00:35:43ce qui l'empêche
00:35:44de se présenter
00:35:44c'est le système
00:35:46de détournement de fonds
00:35:47qu'elle a mis en place
00:35:48avec son père
00:35:49et qu'elle a d'ailleurs
00:35:49même prolongé
00:35:50ironie ultime
00:35:51elle-même s'était toujours dite
00:35:52favorable
00:35:53à l'inégibilité à vie
00:35:54pour les élus
00:35:55reconnus coupables
00:35:56de détournement de fonds publics
00:35:58et elle oublie de préciser
00:35:58qu'aujourd'hui
00:35:59elle est présumée innocente
00:36:00puisqu'elle a des idées
00:36:01d'interjeter appel
00:36:02ce qui est là aussi
00:36:02un élément fondamental
00:36:03de notre fameux état de droit
00:36:05c'est intéressant
00:36:06sur le fond comme sur la forme
00:36:07c'est passionnant
00:36:07c'est intéressant
00:36:09plus largement
00:36:11ce qu'on est en train de vivre
00:36:12parce qu'on est en train
00:36:14de vivre
00:36:14la dérive
00:36:15oligarchique absolue
00:36:18du centré
00:36:20c'est-à-dire que ces gens-là
00:36:21ont compris
00:36:22qu'ils ne pouvaient plus gagner
00:36:23par la démocratie
00:36:24en tout cas
00:36:24par la majorité populaire
00:36:26et donc
00:36:27ils ont décidé finalement
00:36:28que c'était pas grave
00:36:29qu'on allait appliquer
00:36:30d'autres règles
00:36:30que grâce à l'état de droit
00:36:32on allait empêcher
00:36:33certains opposants
00:36:34de se présenter
00:36:35je crois qu'on est là
00:36:36on est dans une dérive
00:36:37autoritaire
00:36:38du centrisme
00:36:40et c'est très inquiétant
00:36:43il y a une interview
00:36:43dans Le Monde
00:36:44qui est intéressante
00:36:45de Pierre Rosanvallon
00:36:46Pierre Rosanvallon
00:36:46qui est historien
00:36:48au Collège de France
00:36:49une sommité à gauche
00:36:50et qui dit clairement
00:36:51la démocratie
00:36:53les démocraties modernes
00:36:54c'est pas la majorité
00:36:56si vous voulez
00:36:56la majorité des gens
00:36:57c'est le populisme
00:36:58on va faire sans
00:36:59et donc le plus important
00:37:01c'est ce qu'ils appellent
00:37:01l'état de droit
00:37:02et en fait
00:37:03c'est les nouveaux curés
00:37:04qui vont décider
00:37:05à la place
00:37:06à la place du peuple
00:37:08donc c'est une vidéo
00:37:10qui peut paraître dérisoire
00:37:11mais qui je trouve
00:37:11résume bien
00:37:12ce qui est en train
00:37:13de se passer
00:37:13dans une partie
00:37:15du camp centriste
00:37:16qui est un camp
00:37:18qui se prévaut toujours
00:37:19de la démocratie
00:37:20de la liberté
00:37:21et c'est pour ça
00:37:22que je vous proposais
00:37:23cette séquence
00:37:23vous avez entièrement raison
00:37:25on pourrait se dire
00:37:25en voyant défiler
00:37:26des dizaines de vidéos
00:37:28bon bah elle est anecdotique
00:37:29mais c'est pas si anecdotique
00:37:31que ça
00:37:31non
00:37:31les faits qui sont rappelés
00:37:32ils sont justes
00:37:33pardonnez-moi
00:37:34les faits qui sont rappelés
00:37:35sont justes
00:37:35mais si vous voulez être journaliste
00:37:36dans la hiérarchie des informations
00:37:38vous vous rappelez quand même
00:37:38dans la priorité
00:37:39c'est qu'on parle d'une femme
00:37:41qui est présumée
00:37:42elle n'est pas journaliste
00:37:43elle a essayé de faire un résumé
00:37:44elle a essayé de faire un résumé politique
00:37:47de l'affaire
00:37:48et donc de mettre les éléments
00:37:50qui sont écrits dans le rapport
00:37:52et qui sont à mon avis
00:37:53incontournables
00:37:53mais là où elle aurait dû
00:37:55quand même expliquer
00:37:55les choses
00:37:56à sa clientèle politique
00:37:58c'est la question
00:37:59de la fameuse exécution provisoire
00:38:01c'est ça qui pose
00:38:02un problème démocratique
00:38:03qu'il y ait eu un système
00:38:04qu'elle soit condamnée
00:38:05à une amende
00:38:06et à une peine d'inégibilité
00:38:08on verra
00:38:09elle est présumée inocente
00:38:10on verra
00:38:10on appelle
00:38:11d'ailleurs l'appel a été
00:38:12très avancé
00:38:13un an pour avoir un appel
00:38:15dans la justice
00:38:16engorgée de ce pays
00:38:17c'est pas si simple que ça
00:38:18mais en fait
00:38:19ils font de la politique
00:38:20et c'est normal
00:38:21mais l'exécution provisoire
00:38:23c'est pas ça qui pose problème
00:38:25d'ailleurs
00:38:25vous pouvez retourner
00:38:27parce que vous l'avez interviewé
00:38:28mais ça va plus loin
00:38:29que simplement
00:38:30l'exécution provisoire
00:38:31puisque c'est un bras de fer
00:38:32qui s'est engagé
00:38:33non pas seulement judiciaire
00:38:35mais sur le rôle
00:38:36que vous accordez
00:38:37aux assistants
00:38:38on va pas refaire l'histoire
00:38:39mais ça c'est encore autre chose
00:38:41bah c'est quand même
00:38:41ça concerne une partie du dossier
00:38:43bah bien sûr
00:38:44c'est une partie du dossier
00:38:45mais peut-être que la défense
00:38:46de Marine Le Pen
00:38:47a été mal
00:38:48c'est mal enclenché
00:38:50on va pas refaire l'histoire
00:38:50Eric
00:38:50les mêmes faits
00:38:51sont reprochés au Modem
00:38:53et bien sûr
00:38:53à LFI
00:38:54pour exemple
00:38:54Mélenchon
00:38:55et au Vert
00:38:56les mêmes faits
00:38:57exactement
00:38:57Julien Drec
00:38:58qu'on ne pourrait pas qualifier
00:39:00comme avocat
00:39:00du Rassemblement National
00:39:02dimanche dernier
00:39:03disait
00:39:04si on est honnête
00:39:06tous les partis
00:39:07pourraient être
00:39:08là-dessus
00:39:08mon assistant parlementaire
00:39:10lorsque je suis député
00:39:11je dis Julien Drey
00:39:12mon assistant parlementaire
00:39:13non mais là on parle de gens
00:39:14qui ont eu des jobs
00:39:15alors qu'ils n'étaient pas
00:39:16du tout assistant parlementaire
00:39:17c'est moi qui gère l'argent
00:39:18en fait c'est moi qui gère
00:39:20l'argent
00:39:20qu'on me donne
00:39:21l'enveloppe qu'on me donne
00:39:23pour mon objectif
00:39:26qui est d'être député
00:39:27de la nation
00:39:27ou député européen
00:39:28voilà
00:39:28les contrats ne sont pas
00:39:29on va pas refaire l'histoire
00:39:30l'un des arguments
00:39:31qui est absolument incroyable
00:39:33dans ses 152 pages
00:39:35c'est de dire
00:39:36en fait
00:39:37on va vous condamner
00:39:38à plus lourd
00:39:38parce qu'en plus
00:39:39vous êtes un parti eurosceptique
00:39:40face au modem
00:39:42que lui
00:39:42alors que le modem
00:39:44est fédéraliste
00:39:45et que lui
00:39:45il a été condamné
00:39:46Mme Tefno
00:39:47elle ne le dit pas
00:39:48elle ne parle pas
00:39:49de troubles à l'ordre public
00:39:50européen non plus
00:39:50la vidéo
00:39:50elle emploie des arguments
00:39:52politiques qui parlent
00:39:53à sa clientèle politique
00:39:53et qui sont justes
00:39:54pardonnez-moi
00:39:55non mais ça dit quelque chose
00:39:56de très profond
00:39:57sur la politique
00:39:57moi et pardonnez-moi
00:39:58je ferais de la politique
00:39:59je voudrais battre
00:40:00mon adversaire à la loyale
00:40:02devant les électeurs
00:40:04ça veut dire qu'il ne croit
00:40:04pas de politique
00:40:05c'est pour ça
00:40:05il ne croit plus
00:40:06je ne suis pas
00:40:07quand on veut être
00:40:09président de la république
00:40:09il faut quand même
00:40:10s'appuyer sur une majorité
00:40:11sinon on a du mal
00:40:12à gouverner
00:40:13et donc là on est face
00:40:14à des individus
00:40:14qui font de la politique
00:40:16et qui ne veulent plus
00:40:17s'appuyer sur la majorité
00:40:19ou plutôt
00:40:20s'ils n'ont plus la majorité
00:40:21c'est pas grave
00:40:22ils vont continuer
00:40:22à gouverner quand même
00:40:23c'est extrêmement problématique
00:40:25on écoute Marine Le Pen
00:40:26qui a été interrogée
00:40:27il y a 48 heures
00:40:28par un journaliste exceptionnel
00:40:31oui
00:40:31Eric Revelle
00:40:32vous allez voir les conditions
00:40:33je vais vous raconter
00:40:34pourquoi
00:40:34non mais ça je les ai entendus
00:40:35c'est à dire qu'à la dernière minute
00:40:36on vous a enlevé
00:40:37on vous a sucré la salle
00:40:38exactement
00:40:39on vous a dit
00:40:40finalement
00:40:40on nous a prêté autre chose
00:40:42mais je pense
00:40:42je peux vous donner
00:40:43je peux vous dire
00:40:43vraiment quand j'ai regardé
00:40:44l'entretien
00:40:45c'est un peu chipos
00:40:46votre salle
00:40:47c'est pas du tout
00:40:49représentatif d'Eric Revelle
00:40:52non non
00:40:52de l'hémicycle
00:40:52de la revue
00:40:53de l'hémicycle
00:40:53de la revue
00:40:54je me suis dit
00:40:55mais qu'est-ce que c'est
00:40:55que cette petite salle
00:40:56on vous a interdit
00:40:58de faire ça dans nos bureaux
00:40:59allez regardons
00:41:00le chemin est étroit
00:41:01Marine Le Pen
00:41:02il y a de grandes difficultés
00:41:04je ne nie pas
00:41:06cette difficulté
00:41:07nous l'avons dit
00:41:08dès le départ
00:41:09le chemin est étroit
00:41:10mais moi je crois
00:41:11qu'il y a un chemin
00:41:12et en tout cas
00:41:13je ferai absolument tout
00:41:14pour que les français
00:41:14puissent choisir leur candidat
00:41:15c'est la vision profonde
00:41:18que j'ai de la démocratie
00:41:20elle va un peu plus loin
00:41:21en parlant de son honneur
00:41:22qui est en jeu également
00:41:24je suis une femme honnête
00:41:27et donc le fait
00:41:29d'être condamné
00:41:31même en première instance
00:41:32pour détournement
00:41:34de fonds publics
00:41:34ce qui dans l'esprit
00:41:35des gens
00:41:35consiste à aller prendre
00:41:37de l'argent public
00:41:37pour aller le mettre
00:41:38dans sa poche
00:41:39on voit bien
00:41:39que ce n'est pas du tout
00:41:40il n'y a pas d'enrichissement
00:41:41personnel
00:41:42non mais ce n'est pas du tout
00:41:43la nature de cette affaire
00:41:44mais il n'en demeure pas
00:41:45moins que cette incrimination
00:41:46elle me blesse
00:41:49elle blesse mon honneur
00:41:50enfin je veux dire
00:41:50donc c'est pas facile
00:41:52à vivre
00:41:52non c'est pas facile
00:41:53rapidement
00:41:54Eric Revelle
00:41:55non pas sur les conditions
00:41:56ça c'est pas ça
00:41:57qui m'intéresse
00:41:57mais au delà
00:42:02de la forme
00:42:03et des conditions
00:42:04c'est pas ça
00:42:04qui m'intéresse
00:42:05comment sur le fond
00:42:06vous avez vécu
00:42:09ou en tous les cas
00:42:10interprété
00:42:11la défense
00:42:11de Marine Le Pen
00:42:13j'ai noté
00:42:13quelque chose
00:42:14que je n'avais pas mesuré
00:42:15c'est que
00:42:15ce qui la trouble
00:42:18le plus
00:42:19au delà
00:42:19de la condamnation
00:42:20et de la question
00:42:20d'inéligibilité
00:42:21c'est que certains
00:42:22puissent croire
00:42:23ou laisser dire
00:42:24ou alimenter la rumeur
00:42:26qu'elle se serait enrichie
00:42:27personnellement
00:42:28et cette incrimination
00:42:29personnelle
00:42:30on voit que ça pèse
00:42:31énormément
00:42:31pour elle
00:42:33elle dit
00:42:33je suis une femme d'honneur
00:42:35et ça elle ne voudrait pas
00:42:35évidemment que
00:42:36on retienne
00:42:37quelque chose de faux
00:42:38de ce procès
00:42:39maintenant elle dit
00:42:40un truc
00:42:40je ne sais pas si c'était connu
00:42:41moi je l'ignorais
00:42:42c'est que
00:42:43avant même l'appel
00:42:45de juillet 2026
00:42:47elle va de nouveau
00:42:48poser une question
00:42:48prioritaire
00:42:49de constitutionnalité
00:42:50puisque
00:42:51récemment
00:42:52le conseil constitutionnel
00:42:53sur le cas
00:42:54d'un élu maorais
00:42:55avait dit
00:42:56il faut une réaction
00:42:58proportionnelle
00:42:59donc peut-être
00:42:59qu'elle espère aussi
00:43:00du côté du conseil constitutionnel
00:43:02voilà
00:43:03à voir
00:43:03mais quand elle dit
00:43:05le chemin est étroit
00:43:06il y avait
00:43:07il y avait 150 personnes
00:43:08qui assistaient
00:43:09à cet entretien
00:43:10comme la salle
00:43:10comme le club
00:43:12l'hémicycle
00:43:12c'est-à-dire
00:43:13plutôt avec des chefs
00:43:13d'entreprise
00:43:14moi j'ai été
00:43:15très surpris
00:43:16de voir que
00:43:16beaucoup de chefs
00:43:17d'entreprise
00:43:17allaient au contact
00:43:18et lui posaient des questions
00:43:18sur son programme
00:43:19ce qu'on a fait aussi
00:43:20c'était assez animé
00:43:24avant la publicité
00:43:25je voulais juste
00:43:25vous faire réagir
00:43:26hier à cet échange
00:43:28assez musclé
00:43:29entre le premier ministre
00:43:31François Bayrou
00:43:31et une journaliste
00:43:33de Mediapart
00:43:34alors c'est pas du tout
00:43:35des journalistes militants
00:43:36Mediapart
00:43:37bien évidemment
00:43:38aux yeux
00:43:39d'Éric Coquerel
00:43:40François Bayrou
00:43:41qui a affirmé
00:43:41vendredi
00:43:42qu'il n'était absolument
00:43:43pas intervenu
00:43:44dans l'affaire
00:43:45de violences physiques
00:43:46et sexuelles
00:43:47de l'établissement
00:43:48catholique
00:43:48Notre-Dame de Bétaram
00:43:49où ont été scolarisés
00:43:50plusieurs de ses enfants
00:43:51depuis le début
00:43:52de cette affaire
00:43:52qui est ressortie
00:43:53je suis fasciné
00:43:54de voir
00:43:55qu'on oublie
00:43:56la parole des victimes
00:43:57et qu'on ne cherche
00:43:58qu'une seule chose
00:43:59c'est de cibler
00:44:00François Bayrou
00:44:02et de savoir
00:44:03si oui ou non
00:44:03François Bayrou
00:44:04est un menteur
00:44:05plutôt que de donner
00:44:07la parole aux victimes
00:44:08de comprendre
00:44:08combien de personnes
00:44:09ont été touchées
00:44:11dans cette affaire dramatique
00:44:13on va sur le terrain
00:44:15de l'inquisition
00:44:17et c'est là
00:44:17où le journaliste
00:44:18n'est plus journaliste
00:44:19mais il devient
00:44:20quasiment procureur
00:44:21regardez cette séquence
00:44:22parce que
00:44:23c'est l'une des premières fois
00:44:24où je vois
00:44:24non pas perdre ses nerfs
00:44:25mais il répond
00:44:26de manière extrêmement ferme
00:44:27François Bayrou
00:44:28Monsieur le Premier ministre
00:44:31hier un juge
00:44:31et un gendarme
00:44:32devant la commission d'enquête
00:44:33ont affirmé
00:44:34qu'ils s'étient intervenu
00:44:34directement
00:44:35sur l'affaire
00:44:36du père Caricard
00:44:37en 98
00:44:38Madame soyons
00:44:38absolument clairs
00:44:43et ça sera prouvé
00:44:45parce qu'il y aura
00:44:46la commission
00:44:47et que j'irai
00:44:48devant la commission
00:44:49donc jamais
00:44:50pas une seule fois
00:44:52de ma vie
00:44:52de toute ma vie politique
00:44:55je ne suis intervenu
00:44:56dans une affaire judiciaire
00:44:57jamais
00:44:57donc il mente
00:44:57il mente
00:44:58c'est un juge
00:44:59et un gendarme
00:44:59je ne sais pas s'il mente
00:45:00c'est
00:45:00bah les juges
00:45:01et les gendarmes
00:45:01vous savez
00:45:02ça se trompe comme les autres
00:45:03moi je vous dis
00:45:04que de toute ma vie
00:45:06jamais je ne suis intervenu
00:45:07dans aucune affaire judiciaire
00:45:08et si quelqu'un peut venir me voir
00:45:10en disant
00:45:11vous êtes intervenu
00:45:11j'y étais
00:45:12à ce moment là
00:45:13qu'il vient
00:45:13c'est ce qu'ils disent
00:45:14non pas du tout
00:45:15ah pas du tout
00:45:16c'est pas ce qu'ils disent
00:45:17ils disent
00:45:18quelqu'un m'a dit
00:45:18que quelqu'un lui a dit
00:45:20que
00:45:20ça n'a rien à voir
00:45:21jamais
00:45:22non
00:45:24absolument pas
00:45:25alors je maintiens
00:45:27j'apporterai
00:45:27toutes les preuves
00:45:28qu'il faut
00:45:28d'abord ça serait
00:45:30strictement interdit
00:45:32par la loi
00:45:32vous imaginez pas
00:45:35qu'un procureur général
00:45:36peut accepter
00:45:38une intervention
00:45:39d'un homme politique
00:45:40de surcroît
00:45:41que je ne connaissais pas
00:45:42je ne connais pas ça
00:45:42et donc
00:45:44ceci
00:45:46n'est pas la vérité
00:45:49et le contraire
00:45:50de la vérité
00:45:50il y a peut-être
00:45:51des gens de bonne foi
00:45:52des gens qui ne savent plus
00:45:53ce qu'ils avaient
00:45:54à cette époque
00:45:55mais tout sera
00:45:55sera prouvé
00:45:56extrêmement ferme
00:45:58François Bayrou
00:45:59extrêmement clair
00:46:00et vous avez vu
00:46:00dans les premières secondes
00:46:02comment son visage
00:46:03change
00:46:04au moment
00:46:05où vous ne voyez pas
00:46:06la journaliste
00:46:07moi j'avais vu
00:46:08juste la séquence
00:46:08je me suis dit
00:46:09tiens c'est marrant
00:46:09c'est trop drôle
00:46:10et j'ai commencé
00:46:11à chercher
00:46:11je me suis dit
00:46:11mais quel est ce micro rouge
00:46:13et cet échange
00:46:14avec
00:46:15limite
00:46:17est-ce que vous êtes
00:46:17en train de mentir
00:46:18ils avaient déjà fait le coup
00:46:19il y a quelques semaines
00:46:20à Betaram
00:46:21à Pau
00:46:23et donc
00:46:24François Bayrou
00:46:25qui répond
00:46:25à la journaliste
00:46:26de Mediapart
00:46:26c'est intéressant
00:46:27ce qu'il dit
00:46:27les gendarmes
00:46:29les juges
00:46:31peuvent se tromper
00:46:32peuvent se tromper
00:46:34la publicité
00:46:36on revient dans un instant
00:46:37on parlera
00:46:37d'Emmanuel Macron
00:46:38qui a
00:46:39justifié
00:46:41sa déclaration polémique
00:46:42sur la reconnaissance
00:46:43de l'état
00:46:44de Palestine
00:46:45et Julien Drey
00:46:46qui lui a répondu
00:46:47il y a quelques instants
00:46:48quand on est obligé
00:46:49de refaire un tweet
00:46:50pour justifier
00:46:51sa position
00:46:53c'est bien
00:46:53qu'il y a
00:46:55on l'a fait
00:46:56un minima
00:46:57une faute
00:46:57je considère que c'était
00:46:58une faute
00:46:59la première déclaration
00:47:00à tout de suite
00:47:01quasiment 10 heures
00:47:06sur CNews
00:47:06le point sur l'information
00:47:07avec Marine Sabourin
00:47:09rebonjour Marine
00:47:10rebonjour Eliott
00:47:11bonjour à tous
00:47:11Pessar
00:47:12la Pâque juive débute
00:47:13aujourd'hui à la tombée
00:47:14de la nuit
00:47:15et ce jusqu'à dimanche
00:47:1620 avril
00:47:17il s'agit d'une des fêtes
00:47:18les plus importantes
00:47:19du calendrier hébraïque
00:47:20cette célébration
00:47:21commémore la libération
00:47:22du peuple juif
00:47:23de l'esclavage
00:47:23qu'il subissait en Egypte
00:47:25et rend grâce
00:47:25au début du cycle annuel
00:47:27agricole
00:47:27Donald Trump assure
00:47:29être en pleine forme
00:47:30après une visite
00:47:31médicale hier
00:47:31le président américain
00:47:33a été accusé
00:47:33pendant son premier mandat
00:47:34de ne pas être transparent
00:47:36sur sa santé
00:47:37en plus d'examen cardiaque
00:47:39il a affirmé avoir passé
00:47:39un test cognitif
00:47:41pour je cite
00:47:41être un petit peu différent
00:47:42de Joe Biden
00:47:43et puis de la Formule 1
00:47:45avec le Grand Prix
00:47:46de Bahreïne
00:47:46les séances d'essai libre
00:47:47ont eu lieu hier
00:47:48et c'est Oscar Piastri
00:47:49qui a réalisé
00:47:49le meilleur temps du jour
00:47:51devant son coéquipier
00:47:52Lando Norris
00:47:53une journée marquée
00:47:54par la domination
00:47:54sans partage
00:47:55des deux pilotes McLaren
00:47:56contrairement aux trois
00:47:57premiers Grand Prix
00:47:58de la saison
00:47:59les horaires de diffusion
00:48:00sont plus simples
00:48:01pour le public européen
00:48:02les qualifications
00:48:03sont à suivre
00:48:03en fin d'après-midi
00:48:04dès 17h55
00:48:06et la course
00:48:07demain à 16h
00:48:08un rendez-vous
00:48:08à suivre
00:48:09sur Canal+, évidemment
00:48:10et la couverture
00:48:11de ces événements
00:48:13est absolument extraordinaire
00:48:14des équipes de Canal+.
00:48:17Revenons à l'actualité
00:48:20et Emmanuel Macron
00:48:22qui a été contraint
00:48:23non pas forcé
00:48:24mais il a été obligé
00:48:25de se justifier
00:48:26après sa déclaration
00:48:27cette semaine
00:48:28ouvrant la voie
00:48:28à la reconnaissance
00:48:29d'un État de Palestine
00:48:32une récompense
00:48:33pour le terrorisme
00:48:34avait répondu
00:48:35le gouvernement israélien
00:48:36sa déclaration
00:48:37en milieu de semaine
00:48:39avait été saluée
00:48:40quand même
00:48:40par le Hamas
00:48:41c'est dire
00:48:42à quel point
00:48:43c'était une déclaration
00:48:44plutôt troublante
00:48:45un responsable du Hamas
00:48:46avait salué jeudi
00:48:47l'annonce d'Emmanuel Macron
00:48:48la France
00:48:49en tant que pays
00:48:51avec un poids politique
00:48:51et membre permanent
00:48:52du Conseil de sécurité
00:48:53a la capacité d'orienter
00:48:54les solutions justes
00:48:56avait dit
00:48:56Mahmoud Mardaoui
00:48:58dirigeant du Hamas
00:49:00donc
00:49:01une fois qu'on est applaudi
00:49:03par le Hamas
00:49:04c'est vrai qu'on est peut-être
00:49:04obligé de réagir
00:49:06sur Twitter
00:49:07qu'est-ce qu'il a dit hier
00:49:08dans un message
00:49:09là aussi
00:49:10on prend tout
00:49:11et son contraire
00:49:12je lis
00:49:13ici
00:49:13et
00:49:14tout
00:49:15et n'importe quoi
00:49:16sur nos intentions
00:49:17pour Gaza
00:49:17donc ça va être
00:49:18de la faute des autres
00:49:19bien sûr
00:49:19voici la position
00:49:21de la France
00:49:21elle est claire
00:49:21oui à la paix
00:49:22qui veut de la guerre
00:49:23oui à la sécurité
00:49:24à Israël
00:49:25oui à un État palestinien
00:49:27sur le Hamas
00:49:28cela exige
00:49:29la libération
00:49:29de tous les étages
00:49:30un cessez le feu durable
00:49:31la reprise immédiate
00:49:32de l'ennemi humanitaire
00:49:33et la recherche
00:49:34d'une solution politique
00:49:35à deux États
00:49:36et un peu plus loin
00:49:37il dit
00:49:38je défends le droit légitime
00:49:39des Palestiniens
00:49:39à un État
00:49:40et à la paix
00:49:40comme celui des Israéliens
00:49:41à vivre en paix
00:49:42et en sécurité
00:49:43l'un et l'autre
00:49:44reconnus
00:49:45par leurs voisins
00:49:47donc en fait
00:49:49pardonnez-moi
00:49:50de le dire comme ça
00:49:50ce message
00:49:52c'est juste
00:49:53enfoncer
00:49:54des portes ouvertes
00:49:55en fait
00:49:55ce que je comprends
00:49:56c'est qu'il aurait trop pédale
00:49:57il ne va pas reconnaître
00:49:59que l'État palestinien
00:50:00en tout cas
00:50:00il fixe tellement de conditions
00:50:01que c'est impossible
00:50:03puisque c'est dans le cadre
00:50:04d'une reconnaissance musuelle
00:50:05c'est sur le Hamas
00:50:06pour l'instant
00:50:06le Hamas est toujours là
00:50:08il nous a macroné
00:50:10cette semaine
00:50:11le problème
00:50:12c'est que c'est un peu inquiétant
00:50:13parce que c'est important
00:50:13quand même
00:50:14la diplomatie
00:50:14la politique étrangère
00:50:15et donc on a la diplomatie
00:50:17du tweet
00:50:17il se dit
00:50:17je vais apparaître sympathique
00:50:19peut-être aux musulmans de France
00:50:20ou à une partie d'entre eux
00:50:22je vais pouvoir exister un peu
00:50:24donc je vais annoncer
00:50:25que je reconnais
00:50:26l'État palestinien
00:50:27en fait il se rend compte
00:50:28que ça a des conséquences
00:50:29qu'il est félicité
00:50:30par le Hamas
00:50:30que ça peut apparaître
00:50:32comme un gage donné
00:50:32aux terroristes
00:50:33dans le contexte
00:50:34post-7 octobre
00:50:36et il rétropédale
00:50:37la diplomatie
00:50:38c'est quand même
00:50:39quelque chose
00:50:39qui doit être pesé
00:50:40et sous-pesé
00:50:42et pas seulement
00:50:44destiné à faire
00:50:45de la communication
00:50:46je rappelle que le terme
00:50:47macroné
00:50:47avait été créé
00:50:49par les ukrainiens
00:50:51au début du conflit
00:50:52en français
00:50:53macroné
00:50:54signifie
00:50:55se montrer inquiet
00:50:56d'une situation
00:50:56mais ne rien faire
00:50:57donc c'est exactement
00:50:59ce qu'on est en train
00:51:00on a été macroné
00:51:03cette semaine
00:51:03avec cette question
00:51:05de l'État de Palestine
00:51:06et de la reconnaissance
00:51:07je vous propose juste
00:51:08le tweet de Julien Drey
00:51:09assez intéressant
00:51:09c'était il y a quelques minutes
00:51:11Julien Drey
00:51:12qu'on salue
00:51:13et qu'on retrouvera
00:51:13à 19h
00:51:14demain
00:51:15quand on est obligé
00:51:16de refaire un tweet
00:51:17pour justifier sa position
00:51:18c'est bien que l'on a fait
00:51:19à minima
00:51:20une faute
00:51:21en référence
00:51:22au message
00:51:23d'Emmanuel Macron
00:51:25qu'il avait publié
00:51:25en trois langues
00:51:26en anglais
00:51:27en français
00:51:28et en arabe
00:51:29si vous voulez la solution
00:51:30à deux États
00:51:31ce serait bien quand même aussi
00:51:32de le mettre en hébreu
00:51:33là aussi
00:51:34d'avoir une certaine position
00:51:35équilibrée
00:51:36Brice Galli
00:51:36M. Macron
00:51:37n'aura qu'une occasion
00:51:38de parler en anglais
00:51:39bien sûr
00:51:40parce que
00:51:42d'ailleurs
00:51:42la Seine-Saint-Denis
00:51:44est une Californie
00:51:45sans la mer
00:51:45sans Pamela Anderson
00:51:48à mon grand regret
00:51:49c'est que je suis
00:51:50un enfant de l'année 90
00:51:52et nous recevions
00:51:53Pamela Anderson
00:51:54sur des paraboles
00:51:55d'ailleurs
00:51:56qui étaient énormes
00:51:57qui coûtaient très cher
00:51:57donc voilà
00:51:58et on dit que M. Trump
00:52:03est incompétent
00:52:04c'est les mêmes
00:52:05qui vous disent
00:52:05que M. Trump
00:52:05est incompétent
00:52:06qu'il est dangereux
00:52:07qu'il est erratique
00:52:08qu'il est instable
00:52:09qu'il crée le chaos
00:52:10voilà
00:52:10et vous avez bien dit
00:52:12c'est du marketing électoral
00:52:14il a essayé
00:52:15de faire un coup
00:52:16près d'une certaine
00:52:18diaspora
00:52:18des musulmans en France
00:52:20et
00:52:21l'histoire de France
00:52:25il y a une histoire française
00:52:26au Moyen-Orient
00:52:26elle est notamment
00:52:27de la protection
00:52:28des chrétiens d'Orient
00:52:29on a fait la guerre
00:52:30à la Russie
00:52:30en Crimée
00:52:31en 1850
00:52:32je ne me rappelle plus
00:52:32très bien
00:52:3350-55
00:52:33pour défendre
00:52:35les chrétiens d'Orient
00:52:35parce que les Russes
00:52:36voulaient les défendre
00:52:36à notre place
00:52:37on a fait la guerre
00:52:37en Crimée
00:52:38avec les Anglais
00:52:39où est M. Macron
00:52:41devant le calvaire
00:52:42des chrétiens d'Orient
00:52:43là pour le coup
00:52:43on l'attend
00:52:44bien sûr il n'y a rien
00:52:46il va défendre
00:52:47l'état palestinien
00:52:48sachant que cet état palestinien
00:52:49est très difficilement viable
00:52:50étant en gruyère
00:52:51et tout ça
00:52:52et il était en Égypte
00:52:54c'est facile de critiquer
00:52:55je sais que c'est facile
00:52:56mais s'il voulait
00:52:57se rendre utile
00:52:57il aurait pu demander
00:52:58aux égyptiens
00:52:58d'ouvrir la frontière
00:52:59pour permettre aux palestines
00:53:01d'aller se soigner
00:53:02voilà des choses utiles
00:53:03mais il est devenu
00:53:04comme un chef d'état arabe
00:53:05c'est à dire qu'il dit
00:53:05vive la Palestine
00:53:06mais derrière il ne fait rien
00:53:07c'est très intéressant
00:53:11parce qu'il dit
00:53:11oui à la reconnaissance
00:53:13de l'état de Palestine
00:53:14si et seulement si
00:53:15les voisins israéliens
00:53:17reconnaissent Israël
00:53:18je le dis en régie
00:53:20jeudi après-midi
00:53:21on avait un sujet
00:53:22sur les 150 pays
00:53:23dans le monde
00:53:24qui reconnaissent
00:53:25l'état de Palestine
00:53:26c'est très intéressant
00:53:27il y avait une carte
00:53:29dans ce sujet
00:53:29qui montrait les états
00:53:31qui ne reconnaissaient pas
00:53:33Israël
00:53:34et en fait
00:53:35vous avez des dizaines
00:53:36d'états autour d'Israël
00:53:37qui ne reconnaissent pas
00:53:38donc en fait
00:53:39c'est du vent
00:53:40c'est de la poudre
00:53:41de perlimpinpin
00:53:42mais on pourrait compléter
00:53:43la définition de Macronet
00:53:45en disant
00:53:45ce n'est pour draguer
00:53:46peut-être un électorat
00:53:48on pourrait compléter
00:53:49la définition de Macronet
00:53:50en disant
00:53:50c'est le temps
00:53:51qui sépare
00:53:52la pensée présidentielle
00:53:53du tweet
00:53:54c'est à dire que
00:53:55parfois
00:53:55il y en a un
00:53:57qui va plus vite que l'autre
00:53:58ou le contraire
00:53:58c'est ça aussi Macronet
00:53:59pourquoi je dis ça ?
00:54:00parce qu'avant d'annoncer
00:54:01la création d'un état palestinien
00:54:04je pense
00:54:05et de faire le tweet
00:54:06le premier
00:54:06il aurait dû se dire
00:54:08mais avec qui je négocie ?
00:54:09il y a une autorité en Palestine ?
00:54:11il y a le Hamas
00:54:12mais le Hamas
00:54:12c'est l'organisation terroriste
00:54:13donc avec l'OLP ?
00:54:15non l'OLP
00:54:15ils sont
00:54:16donc
00:54:17si vous voulez créer un état
00:54:18il faut une autorité politique
00:54:19sur place
00:54:20il faut des infrastructures
00:54:21il n'y a plus rien
00:54:22un territoire
00:54:22première question
00:54:24il n'y a pas
00:54:25monsieur le président
00:54:26donc réfléchissez
00:54:27puis deuxième question
00:54:28vous l'avez abordé
00:54:28Elliot
00:54:29moi à mon avis
00:54:30la France s'honorerait
00:54:31à plutôt relancer
00:54:32les accords d'Abraham
00:54:33voyez puisque
00:54:34avant même
00:54:35de parler de la création
00:54:36d'un état palestinien
00:54:37il faut qu'un maximum
00:54:39de pays arabes
00:54:39et ça avait commencé
00:54:40avant le conflit
00:54:41avant le pogrom
00:54:42qui reconnaissent Israël
00:54:44et à mon avis
00:54:45dans ce sens-là
00:54:46on pouvait enclencher
00:54:46un mouvement
00:54:47sans se prendre
00:54:48les pieds dans le tapis
00:54:48au lieu de ça
00:54:49il a pensé
00:54:51plus vite qu'il a tweeté
00:54:52ou il a tweeté
00:54:52plus vite qu'il a pensé
00:54:53pour rebondir
00:54:54sur ce que vous venez
00:54:55de dire Eric
00:54:56c'est Donald Trump
00:54:56qui a justement
00:54:57mis en place
00:54:58les accords d'Abraham
00:54:59qui ont été signés
00:54:59par les Émirats
00:55:00Arabes Unis
00:55:01Bahreïne
00:55:02le Soudan
00:55:02et le Maroc
00:55:03et l'Arabie Saoudite
00:55:04devait signer
00:55:06et d'ailleurs
00:55:07l'attaque du 7 octobre
00:55:10était déjà prévue
00:55:11par le Hamas
00:55:11en lien avec l'Iran
00:55:13elle devait arriver
00:55:14beaucoup plus tard
00:55:15sauf qu'elle est arrivée
00:55:16très tôt
00:55:17parce que l'Arabie Saoudite
00:55:18allait signer
00:55:19et si l'Arabie Saoudite
00:55:21avait signé
00:55:22les accords d'Abraham
00:55:23c'est la reconnaissance
00:55:24effectivement d'Israël
00:55:25et ça aurait changé
00:55:26complètement la donne
00:55:27et bien écoutez
00:55:28voilà ce qu'on pouvait dire
00:55:29sur Emmanuel Macron
00:55:33que me dit-on en régie ?
00:55:35On avait beaucoup de cartes
00:55:37visiblement
00:55:38alors Tania
00:55:39montrez-nous les cartes
00:55:40justement de cette semaine
00:55:41le sujet dont je vous parlais
00:55:43sur la reconnaissance
00:55:44ça c'est l'état de Palestine
00:55:46reconnu par certains pays européens
00:55:48et notamment
00:55:48vous le voyez en vert un peu plus clair
00:55:51les pays qui l'ont reconnu
00:55:52depuis 2024
00:55:54on a l'Espagne
00:55:55notamment
00:55:56et l'Irlande
00:55:58mais je voudrais
00:55:58avoir la carte
00:56:00également
00:56:00des pays
00:56:02qui ne reconnaissent pas
00:56:04ça c'est
00:56:04les 148 pays
00:56:06qui reconnaissent
00:56:07l'état de Palestine
00:56:08et les pays
00:56:09qui ne reconnaissent pas
00:56:10Israël
00:56:10voilà où on en est
00:56:12donc ça paraît
00:56:14quand même compliqué
00:56:15pour cette fameuse solution
00:56:16à deux états
00:56:17du moins
00:56:18ils imaginaient
00:56:20une solution
00:56:20en juin prochain
00:56:21après
00:56:23Eliott
00:56:24je crois que vous l'avez dit
00:56:25tout à l'heure
00:56:25c'est le problème
00:56:26pour Israël
00:56:27c'est faire avec qui
00:56:28cette paix
00:56:29quand vous voyez
00:56:29que l'autorité palestinienne
00:56:31est corrompue
00:56:32et qu'elle ne gênera plus rien
00:56:34et que vous avez
00:56:34de l'autre côté
00:56:35le Hamas
00:56:36qui est un groupe terroriste
00:56:37alors avançons
00:56:39parlons
00:56:40des obligations
00:56:41de quitter le territoire
00:56:42les OQTF
00:56:42en France
00:56:43avec des droits
00:56:45je ne suis pas sûr
00:56:45que les téléspectateurs
00:56:46ne regardent
00:56:47qu'ils ne regardent
00:56:48soit courant
00:56:49des droits
00:56:50dont disposent
00:56:52des gens
00:56:53à qui on demande
00:56:54à qui on oblige
00:56:55ce n'est même pas une demande
00:56:56puisque c'est une obligation
00:56:57de quitter le territoire français
00:56:59ils ont par exemple
00:57:00le droit d'acheter
00:57:01un bien immobilier
00:57:02le droit de se marier
00:57:03le droit d'accéder
00:57:06à l'université
00:57:06alors que
00:57:07ils sont sous OQTF
00:57:09voyez le sujet
00:57:11de Pierre Emco
00:57:12et Tancred Guillotel
00:57:13et c'est le fameux
00:57:15état de droit
00:57:16le fameux état de droit
00:57:17se marier
00:57:21acheter un bien immobilier
00:57:22ou encore
00:57:23s'inscrire à l'université
00:57:25autant de droits
00:57:25qui sont ouverts
00:57:26aux individus
00:57:27sous OQTF
00:57:28en France
00:57:28en effet
00:57:29la loi française
00:57:30n'exige pas
00:57:31de titre de séjour
00:57:31pour finaliser
00:57:32une vente immobilière
00:57:33et la banque
00:57:34n'est pas non plus
00:57:35dans l'obligation
00:57:35de demander ce document
00:57:37pour accorder
00:57:37un crédit immobilier
00:57:38s'ils sont éligibles
00:57:40à l'aide médicale d'état
00:57:41les individus
00:57:42sous OQTF
00:57:43peuvent bénéficier
00:57:44également d'une prise
00:57:45en charge
00:57:45à 100%
00:57:46de leurs soins médicaux
00:57:47et hospitaliers
00:57:48ils peuvent également
00:57:49se marier
00:57:50et sous certaines conditions
00:57:51s'inscrire à l'université
00:57:53autant de changements
00:57:54dans leur vie privée
00:57:55aux professionnels
00:57:56qui peuvent ensuite
00:57:57leur permettre
00:57:57d'obtenir un titre
00:57:58de séjour
00:57:59entre le moment
00:58:00où cette OQTF
00:58:01est délivrée
00:58:01et le moment
00:58:02où toutes les voies
00:58:03de recours
00:58:03sont exercées
00:58:04et bien l'individu
00:58:05continue de vivre
00:58:06de travailler
00:58:06d'avoir une vie privée
00:58:08familiale
00:58:08et celle-là
00:58:09lui donne le droit
00:58:10effectivement plus tard
00:58:11à l'accès
00:58:12à certains titres
00:58:13de séjour
00:58:13en 2024
00:58:15140 000 obligations
00:58:16de quitter le territoire
00:58:17français ont été prononcées
00:58:19pour environ 20 000 retours
00:58:20enregistrés
00:58:21et sur l'exécution
00:58:24des obligations
00:58:24de quitter le territoire
00:58:25français
00:58:26on est entre 12
00:58:27et 20%
00:58:28de risques à lise seulement
00:58:29mais on découvre
00:58:31tous ces droits
00:58:32accordés
00:58:34aux personnes
00:58:36on ne les découvre pas
00:58:37c'est pas nouveau
00:58:39vous avez raison
00:58:40CNews
00:58:41de le rappeler
00:58:42mais enfin bon
00:58:43la plupart des journalistes
00:58:45le savent
00:58:46les gens qui font du droit
00:58:47le savent
00:58:47les politiques
00:58:48le savent surtout
00:58:49et on va dire
00:58:51la gauche va dire
00:58:51c'est l'état de droit
00:58:52c'est sacré
00:58:53on ne peut pas le modifier
00:58:53si on le modifie
00:58:54on n'est pas démocrate
00:58:55c'est pas vrai du tout
00:58:56ça n'a pas toujours existé
00:58:57c'est d'ailleurs
00:58:58une directive européenne
00:59:00qu'on a transcrite
00:59:01dans le droit français
00:59:02qui fait qu'il n'y a plus
00:59:03de délit de séjour irrégulier
00:59:05il suffirait
00:59:05de refaire un délit
00:59:07de séjour irrégulier
00:59:09ça ne veut pas
00:59:09forcément dire
00:59:10envoyer en prison
00:59:12les personnes
00:59:13qui sont sans papier
00:59:15mais c'est en tout cas
00:59:15de considérer
00:59:16qu'ils enfreignent
00:59:17la loi
00:59:18les mettre dans un centre
00:59:19de rétention
00:59:19tout ça
00:59:20depuis François Hollande
00:59:22c'est d'ailleurs
00:59:22même Manuel Valls
00:59:23qui avait supprimé
00:59:24ce délit
00:59:25n'existe plus
00:59:26donc en fait
00:59:27ça aboutit
00:59:28quasiment
00:59:29à inscrire
00:59:31un droit
00:59:32finalement
00:59:33à l'immigration
00:59:34de tout un délit
00:59:35un droit
00:59:36à venir en France
00:59:37en fait
00:59:37et à bénéficier
00:59:39de tout ce qu'offre
00:59:40la France
00:59:41et puis c'est un droit
00:59:41conditionnel
00:59:42les circulaires
00:59:43qu'on a aussi signés
00:59:44avec l'Europe
00:59:45c'est un droit
00:59:46conditionnel
00:59:47c'est-à-dire
00:59:47que toute personne
00:59:47qui arrive dans notre pays
00:59:49qui pose le pied
00:59:50elle a le droit
00:59:50à des droits
00:59:51inconditionnels
00:59:52au niveau de l'hébergement
00:59:53de la prise en charge
00:59:54aussi des frais
00:59:55au quotidien
00:59:55etc.
00:59:56même
00:59:57j'allais dire
00:59:58d'argent
00:59:59de poche
01:00:00et même
01:00:00quand ils sont déboutés
01:00:01ils continuent à avoir
01:00:02à profiter aussi
01:00:03à bénéficier
01:00:03de cet état
01:00:04l'état de providence
01:00:06les aides sociales
01:00:07etc.
01:00:08alors que normalement
01:00:09ces aides sociales
01:00:10ils sont pour ceux
01:00:11qui y contribuent
01:00:12je voudrais qu'on écoute
01:00:13à présent Bruno Retailleau
01:00:15parce qu'il est
01:00:16actuellement dans le sud-ouest
01:00:18hier
01:00:18il était à la frontière
01:00:20franco-espagnole
01:00:21frontière justement
01:00:22où il y a un flux
01:00:23très important
01:00:24d'immigration
01:00:25illégale
01:00:27c'est assez intéressant
01:00:28parce qu'il est revenu
01:00:29sur la menace terroriste
01:00:30donc il lie
01:00:31la menace terroriste
01:00:32à la question
01:00:33des flux migratoires
01:00:35et du manque
01:00:35de contrôle
01:00:36des frontières
01:00:37européennes
01:00:38et françaises
01:00:39et puis ensuite
01:00:39il fait une deuxième analyse
01:00:41et c'est toujours
01:00:42dans la même déclaration
01:00:43avec cette proposition
01:00:45de faire
01:00:45ce qu'on appelle
01:00:46la double frontière
01:00:47double frontière
01:00:48c'était une proposition
01:00:49de Jordan Bardella
01:00:50mais Jordan Bardella
01:00:52pendant les européennes
01:00:53et tout le monde
01:00:53s'était moqué de lui
01:00:54en disant
01:00:55mais il raconte n'importe quoi
01:00:56avec sa double frontière
01:00:57huit mois plus tard
01:00:58on a le ministre
01:00:59de l'intérieur
01:01:00qui dit
01:01:00en fait il faut
01:01:01deux vagues
01:01:02deux murs
01:01:03en quelque sorte
01:01:04et la frontière européenne
01:01:06et puis la frontière nationale
01:01:08et on l'a bien vu
01:01:09avec l'Allemagne
01:01:10qui est en train
01:01:11de remettre
01:01:11des contrôles
01:01:12à la frontière
01:01:12écoutons
01:01:13Bruno Retailleau
01:01:15depuis que j'étais
01:01:19installé
01:01:21au ministère
01:01:21de l'intérieur
01:01:22c'est pas moins
01:01:22de six attentats
01:01:23terroristes
01:01:24qui ont été déjoués
01:01:24donc là encore
01:01:27et vous vous souvenez
01:01:27à Mulhouse aussi
01:01:28on a eu un attentat
01:01:30qui était lui
01:01:30malheureusement
01:01:31mortel
01:01:32donc de six mois
01:01:33en six mois
01:01:34on demande
01:01:35le renouvellement
01:01:35de cette autorisation
01:01:36à la commission
01:01:38de Bruxelles
01:01:39moi je pense
01:01:40qu'il faut
01:01:41compte tenu
01:01:42de cette pression
01:01:42migratoire
01:01:43compte tenu
01:01:43de ces menaces
01:01:44en termes d'attentats
01:01:45une double membrane
01:01:46une membrane
01:01:47aux frontières extérieures
01:01:49de l'union européenne
01:01:50j'ai à côté de moi
01:01:52une députée
01:01:53européenne
01:01:54ça c'est la protection
01:01:56des frontières
01:01:57de l'Europe
01:01:57mais aussi
01:01:58une membrane intérieure
01:02:00les traités
01:02:01bien entendu
01:02:02l'ont prévu
01:02:02et ça nous permet
01:02:03de les activer
01:02:04quand il y a
01:02:05une crise
01:02:05une menace
01:02:06précise
01:02:07et c'est le cas
01:02:08actuellement
01:02:08vous avez vu
01:02:09que l'Allemagne
01:02:09elle-même
01:02:10il y a quelques semaines
01:02:11a demandé
01:02:12le contrôle
01:02:13dans ses frontières
01:02:14intérieures
01:02:14intéressant
01:02:15avec Revelle
01:02:15je vous regardais
01:02:17au début
01:02:17vous n'avez pas compris
01:02:18pourquoi il parlait
01:02:19de terrorisme
01:02:19et en fait
01:02:20c'est le ministre
01:02:21de l'intérieur
01:02:22vous savez
01:02:22il y a des débats
01:02:24des pudeurs de gazelles
01:02:25pour dire
01:02:25est-ce qu'on peut lier
01:02:26immigration et délinquance
01:02:28là qu'est-ce qu'il fait
01:02:29il parle
01:02:30non pas que de délinquance
01:02:31là il parle de terrorisme
01:02:32et de flux migratoires
01:02:33et de contrôle des frontières
01:02:35donc il y va
01:02:35c'est encore une étape
01:02:36oui mais absolument
01:02:37bon
01:02:37mais là vous rappeliez
01:02:39que c'était une proposition
01:02:40de Jordan Bardella
01:02:41c'est ça
01:02:41aux européennes
01:02:42à l'élection européenne
01:02:42alors bon
01:02:43moi évidemment
01:02:45j'ai du respect
01:02:46pour le ministre de l'intérieur
01:02:47mais je crains quand même
01:02:48qu'il fasse un chouïa
01:02:49de politique
01:02:49là quand même
01:02:50pardonnez-moi
01:02:51on verra ce que deviendra
01:02:52cette possibilité
01:02:54attendez
01:02:55attendez
01:02:55je vous explique
01:02:56il n'est pas ministre
01:02:57des affaires européennes
01:02:57je vous explique
01:02:58là il y a quand même
01:03:00il est dans une lutte acharnée
01:03:01face à Laurent Wauquiez
01:03:02pour reprendre
01:03:03pour prendre la présidence
01:03:04des LR
01:03:04oui
01:03:05donc si vous voulez
01:03:06moi je crains
01:03:06mais on verra
01:03:07peut-être que vous me donnerez tort
01:03:08Eliott
01:03:08je crains que
01:03:10rappeler ça
01:03:11pour que des journalistes
01:03:12compétents comme vous
01:03:13fassent la recherche
01:03:14en disant
01:03:14mais tiens
01:03:14ça me rappelle
01:03:15la proposition de Bardella
01:03:16c'est quand même
01:03:17une façon
01:03:18pardonnez-moi
01:03:18de tendre la main
01:03:19à certains militants
01:03:21LR
01:03:21après la proposition
01:03:22choc
01:03:23de Wauquiez
01:03:24sur envoyons les OQTF
01:03:25à Saint-Pierre et Miquelon
01:03:27c'est quand même
01:03:27pardonnez-moi
01:03:28c'est un message
01:03:29à destination
01:03:30plus des militants
01:03:31pour la présidence de LR
01:03:32me semble-t-il
01:03:33que des français
01:03:34parce que qu'est-ce qui restera
01:03:35qu'est-ce qui restera
01:03:36de cette proposition
01:03:37que je trouve intéressante
01:03:38la double membrane
01:03:39ou la double frontière
01:03:40à mon avis
01:03:41pas grand chose
01:03:41mais on verra
01:03:42on s'en reparlera
01:03:43on s'en reparlera
01:03:44et c'est pour ça
01:03:45qu'on va pas faire de politique
01:03:46c'est malheureusement
01:03:47c'est malheureusement pas du ressort
01:03:48du ministre de l'Intérieur
01:03:50mais bon
01:03:51il est dans son rôle
01:03:53dernier sujet
01:03:54et on en parlait déjà
01:03:55hier soir
01:03:56je voudrais qu'on s'arrête
01:03:57un instant
01:03:58sur ces adolescents
01:04:01d'un courage absolu
01:04:03en Afghanistan
01:04:04vous savez qu'au moment
01:04:05de l'arrivée des talibans
01:04:06on a quand même
01:04:07des spécialistes
01:04:07qui nous ont expliqué
01:04:08qu'il y avait
01:04:09des talibans inclusifs
01:04:10et on voit le résultat
01:04:11de ces talibans inclusifs
01:04:13puisque aujourd'hui
01:04:15vous avez des femmes
01:04:17qui n'ont plus aucun droit
01:04:18sur place
01:04:19des enfants
01:04:20qui sont en grande souffrance
01:04:21et on est en train
01:04:23de nous faire le même coup
01:04:24avec le chef de Syrien
01:04:25donc il faut faire
01:04:27très attention à ça
01:04:28vous avez deux adolescents
01:04:29qui se sont filmés
01:04:30qui sont activement recherchés
01:04:31pour avoir publié
01:04:32des vidéos d'eux
01:04:33dansant sur les toits
01:04:35de Kaboul
01:04:36le récit
01:04:37il est signé
01:04:38Michael De Santos
01:04:38c'est un article
01:04:41un reportage
01:04:42qu'on peut découvrir
01:04:43aussi dans les colonnes
01:04:43du Figaro
01:04:44et que j'avais découvert
01:04:45hier après-midi
01:04:46absolument passionnant
01:04:47vous savez que par exemple
01:04:49la pratique musicale
01:04:49a été interdite
01:04:51en Afghanistan
01:04:52depuis le retour
01:04:52des talibans
01:04:53dans le pays
01:04:54à l'été 2021
01:04:55Michael De Santos
01:04:55Leur chorégraphie
01:04:58filmée avec leur téléphone portable
01:05:00ne dure généralement
01:05:02que quelques secondes
01:05:03Et pour cause
01:05:06Venteis
01:05:0715 ans
01:05:07et sa cousine Novara
01:05:0814 ans
01:05:09dansent au péril
01:05:10de leur vie
01:05:10dans la rue
01:05:12sur les toits
01:05:12les habitants
01:05:13les menacent
01:05:14les insultent
01:05:15leur jettent des pierres
01:05:15voire les dénoncent
01:05:16à la police
01:05:17ce fut le cas
01:05:18il y a quelques mois
01:05:19lorsque des talibans
01:05:20font irruption
01:05:21au domicile de Venteis
01:05:22ils ont menacé mon père
01:05:24de conséquences sévères
01:05:25si on poursuivait
01:05:25nos activités
01:05:26ils nous ont traitées
01:05:27d'infidèles
01:05:28ils nous ont dit
01:05:28que nous n'avions pas
01:05:29notre place
01:05:30dans ce pays
01:05:30dans les colonnes
01:05:31du Figaro
01:05:32les deux jeunes afghans
01:05:33révèlent aujourd'hui
01:05:34être en cavale
01:05:35ils vivent cachés
01:05:37dans des maisons abandonnées
01:05:38ou des locaux désaffectés
01:05:40mes parents me manquent
01:05:41se cacher comme ça
01:05:42vivre comme un criminel
01:05:43alors qu'on n'a rien fait de mal
01:05:45je ne le souhaite à personne
01:05:46s'il venait à être arrêté
01:05:48le duo signerait
01:05:49possiblement
01:05:50son arrêt de mort
01:05:50d'un point de vue
01:05:52du droit
01:05:53et bien
01:05:53le pouvoir afghan
01:05:56ou le pouvoir iranien
01:05:57peut rédiger
01:05:58ce qu'il souhaite
01:05:59donc il peut
01:06:00condamner à mort
01:06:01il peut condamner
01:06:02à être fouetté
01:06:03il peut condamner
01:06:04à la prison
01:06:05il n'y a
01:06:05aucune limite
01:06:06ces derniers mois
01:06:08malgré la peur
01:06:09la troupe continue
01:06:10de défier l'autorité
01:06:11elle s'est même agrandie
01:06:12d'autres adolescents
01:06:13dont une jeune chanteuse
01:06:15l'ont rejoint
01:06:15des adolescentes
01:06:19qui ne peuvent
01:06:20ni chanter
01:06:20ni danser
01:06:21ni même parfois apprendre
01:06:23l'Afghanistan
01:06:24est le seul pays au monde
01:06:25où l'école est interdite
01:06:26pour les filles
01:06:27au-delà de 12 ans
01:06:28ce serait intéressant
01:06:31cet après-midi
01:06:32la grande manifestation
01:06:33pour l'état de droit
01:06:34en France
01:06:34qui est un moment
01:06:35de silence
01:06:36ou un moment
01:06:37d'arrêt
01:06:38justement
01:06:39pour ces femmes
01:06:41ces adolescents
01:06:42qui sont victimes
01:06:43des talibans
01:06:44mais on aurait pu
01:06:45parler des femmes
01:06:46en Iran
01:06:46on aurait pu parler
01:06:49aussi des chrétiens
01:06:49d'Orient en Syrie
01:06:50voilà
01:06:51au nom de l'état
01:06:52de droit
01:06:52de Rizgali
01:06:53mais l'ennemi
01:06:54c'est le blanc
01:06:54hétérosexuel européen
01:06:55parce que c'est lui
01:06:56l'ennemi maintenant
01:06:58de l'extrême gauche
01:06:59voire de l'extrême centre
01:07:00parce que quand on entend
01:07:01les
01:07:01monsieur Macron
01:07:03qui invite en France
01:07:04le nouveau président syrien
01:07:05qui est à ce jour
01:07:07recherché par l'Interpol
01:07:08enfin il y a encore
01:07:09une fiche Interpol
01:07:09sur monsieur Joulani
01:07:10donc
01:07:11mais il y a plusieurs choses
01:07:12j'ai l'impression
01:07:16en tant que musulman
01:07:16que ce qui se passe
01:07:17en Afghanistan
01:07:18dans cette partie
01:07:19de l'Orient
01:07:19va plus loin
01:07:19que l'islam
01:07:20je ne dis pas
01:07:20que l'islam
01:07:20est exempt de critiques
01:07:22mais il y a
01:07:22une espèce de radicalité
01:07:24qu'on sent
01:07:24dans ces pays là
01:07:25qui est incroyable
01:07:25dans le monde pers
01:07:27dans le monde
01:07:27même dans l'Inde
01:07:28même dans l'hindouisme
01:07:29je ne fais pas
01:07:31je ne disculpe pas
01:07:32l'islam
01:07:32je dis que
01:07:33les talibans
01:07:34on est vraiment
01:07:34dans l'ordre
01:07:34de la maladie mentale
01:07:35ils vont mettre
01:07:36tout l'état
01:07:37en branle
01:07:38pour chercher
01:07:39ces gens
01:07:39qui sont tout à fait
01:07:40inoffensifs
01:07:41alors qu'il y a
01:07:42des trafiquants de drogue
01:07:42et tout ça
01:07:43et je reviens
01:07:45au cher ami Biden
01:07:46qui était le chouchou
01:07:47de madame
01:07:48Van der Leyen
01:07:49il a laissé
01:07:49à ces talibans là
01:07:50l'équivalent
01:07:51de 70 ou 80 milliards
01:07:52de dollars
01:07:52d'équipements
01:07:53ultra modernes américains
01:07:54lors du départ des américains
01:07:55à l'été 2020
01:07:56et Daesh
01:07:56c'est exactement
01:07:57c'est vrai
01:07:58on peut en discuter
01:07:59à ce moment là
01:08:00j'ai le souvenir
01:08:02de tous ces spécialistes
01:08:04géopolitologues
01:08:06qui nous expliquaient
01:08:07donc qu'il y avait
01:08:08désormais à la tête
01:08:09de l'Afghanistan
01:08:11des talibans inclusifs
01:08:12le ministre des affaires étrangères
01:08:13de l'époque
01:08:13avait eu cette expression
01:08:15les talibans inclusifs
01:08:16l'émission s'achève
01:08:19et je vais vous remercier
01:08:20c'était un plaisir
01:08:20d'être avec vous
01:08:21et comme promis
01:08:22vous savez
01:08:23on a commencé
01:08:23avec cette information
01:08:24absolument sidérante
01:08:25puisque la télévision
01:08:26publique espagnole
01:08:27si vous nous rejoignez
01:08:28souhaite un débat
01:08:30sur la participation
01:08:31d'Israël
01:08:31à l'Eurovision 2025
01:08:33c'est vrai que
01:08:34l'Eurovision 2024
01:08:35n'avait pas suffisamment
01:08:36été choquant
01:08:38pour nous
01:08:39en Europe
01:08:39avec Eden Golan
01:08:40qui était bunkérisé
01:08:42dans sa salle
01:08:42dans sa chambre d'hôtel
01:08:44qui ne pouvait sortir
01:08:45que pour chanter
01:08:46cette fois-ci
01:08:47on se pose la question
01:08:48sur la participation
01:08:49sur la présence d'Israël
01:08:50alors que
01:08:51la candidate
01:08:53s'appelle
01:08:53Yuval Raphael
01:08:54c'est une rescapée
01:08:56de l'attaque
01:08:56du Hamas
01:08:57du 7 octobre
01:08:58et donc
01:08:59la télévision publique
01:09:00espagnole
01:09:01souhaite un débat
01:09:03parce qu'il y a
01:09:03la situation
01:09:04à Gaza
01:09:05et donc pour la télé
01:09:06espagnole
01:09:06moi ce que je vous propose
01:09:07c'est qu'on voit
01:09:08justement
01:09:09et qu'on écoute
01:09:10Yuval Raphael
01:09:11pour se quitter
01:09:13et qu'on découvre
01:09:15parce qu'on a sous-titré
01:09:16les paroles
01:09:17elles chantent
01:09:18en trois langues
01:09:19anglais
01:09:19français
01:09:20et hébreux
01:09:21voyons cette séquence
01:09:23et même si
01:09:46tu dis adieu
01:09:47tu ne partiras jamais
01:09:49mon concierge
01:09:50dans mon ciel bleu
01:09:52mais qu'à leur temps
01:09:53le cri
01:09:54à m'en se souhaitent
01:09:55sans un ciel tard
01:09:56un rayon
01:09:57de ma journée
01:09:58la seule chanson
01:10:00que me piano
01:10:01peut jouer
01:10:02donc là
01:10:06ça pose problème
01:10:08cette histoire
01:10:09cette femme
01:10:10d'un courage absolu
01:10:11résiliente
01:10:12qui veut rendre hommage
01:10:13aux victimes
01:10:14du 7 octobre
01:10:157 octobre
01:10:16dont elle était présente
01:10:17au moment du festival
01:10:18pose problème
01:10:19à la télé publique espagnole
01:10:20voilà où on en est
01:10:21en Europe
01:10:22c'est terminé malheureusement
01:10:22quand vous dites les paroles
01:10:23ça peut s'appliquer aussi
01:10:24aux victimes
01:10:25qui souffrent à Gaza
01:10:25mais c'est bouleversant
01:10:26c'est bouleversant
01:10:27c'est chanson d'espoir
01:10:29mais évidemment
01:10:30quelle tristesse
01:10:31de voir ce qui se passe
01:10:32en Europe
01:10:32on retrouve Brigitte Millot
01:10:33dans un instant
01:10:34qui nous expliquera
01:10:35pourquoi les hommes
01:10:36ne sont pas malades
01:10:37comme les femmes
01:10:38c'est la santé
01:10:40dans un instant
01:10:40merci à tous les 4
01:10:41l'info se poursuit sur CNews
01:10:43merci à tous

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