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00:00Dialogues au Sénéweb permettent de me poser dernière question à la deuxième thématique.
00:05Monsieur le Président, ce Premier ministre le 27 février qui nous a donné l'occasion d'aller au Sénégal
00:12a annoncé qu'il allait discuter avec les syndicats pour qu'on puisse avoir un pacte de stabilité sociale.
00:20Il a signé ce pacte le 1er mai.
00:22Mais comment pouvez-vous nous aider dans un contexte où nous avons besoin d'aide ?
00:28Et même dans un contexte où il y a des emplois, des postes, des CDC, des IBD et d'autres,
00:33comment pouvez-vous aider les syndicats ?
00:36D'abord, dans le contexte des emplois,
00:43il y a des contrats.
00:46Nous avons besoin d'aide, surtout dans le contexte des emplois.
00:50Au Sénégal, il y a beaucoup d'emplois,
00:55parce qu'il y a des formes,
00:57mais il y a aussi des offres à répondre à.
01:02Donc, si on ne peut pas trouver un emploi, c'est difficile,
01:06parce qu'on sait qu'on n'a pas de revenus.
01:11Personne ne sait ce que c'est.
01:12Si on ne peut pas trouver un emploi,
01:16on ne peut pas trouver un emploi.
01:19On ne comprend pas ça.
01:20Vous n'avez pas de politique ?
01:23J'arrive sur la réponse.
01:24Après, l'appréciation est libre pour le faire.
01:28On ne va pas les recruter.
01:31En termes de régime,
01:32on ne va pas les recruter au Sénégal.
01:35On a signé des contrats.
01:37On a signé des contrats pour les emplois.
01:42Si on ne peut pas trouver un emploi,
01:45on ne peut pas trouver un emploi.
01:47C'est un contrat à durée déterminée.
01:50Un contrat à durée déterminée,
01:52c'est un contrat que l'on attend
01:55jusqu'à ce qu'on trouve un emploi.
01:58Mais si on ne peut pas trouver un emploi,
02:01jusqu'à ce qu'on trouve un emploi,
02:05on ne peut pas trouver un emploi.
02:08Mais qu'est-ce qu'il fait ?
02:10Il reconsidère si le contrat peut être renouvelé
02:13ou non.
02:15C'est ce qui se passe dans les structures.
02:18Des contrats qui ont été signés avant nous,
02:20des contrats qu'on a signés,
02:21on les a signés.
02:22Si l'appui est reçu,
02:24le contrat sera terminé.
02:26Si l'appui est reçu,
02:27le contrat sera terminé
02:29parce que l'appui a été reçu.
02:31On ne l'a pas renouvelé.
02:34Qu'est-ce qui se passe dans les structures ?
02:38On ne sait pas ce qu'il y a dans les structures.
02:41C'est ce qu'on doit savoir au Sénégal.
02:43Qu'est-ce qu'on peut faire ?
02:45Qu'est-ce qu'on peut faire pour les aider ?
02:46Je vais vous donner un cas très important.
02:49C'est le cas du Sénégal
02:51où on a fait un conseil interministériel.
02:55C'est le cas du poste.
02:58C'est le cas du port.
03:03Les politiciens veulent avoir un État
03:10pour régler les questions d'emploi par le public.
03:12Ce n'est pas possible.
03:14Et surtout,
03:16pour caser une clientèle politique.
03:18Une entreprise publique ou privée
03:20ne sert pas à caser une clientèle politique.
03:23C'est pour prendre en charge un secteur
03:27qui a une rentabilité
03:29et qui peut le faire.
03:32Le cas de Air Sénégal,
03:33c'est une entreprise qui,
03:35chaque mois,
03:37injecte des dizaines de milliards d'euros.
03:41Pourquoi ?
03:43Parce que l'entreprise a quatre avions.
03:48Déjà, on a structuré les avions
03:51et on a acheté les avions.
03:52Ce n'était pas le meilleur schéma qu'il fallait faire.
03:55On a acheté les avions.
03:57On les a achetés.
03:59Après avoir acheté les avions,
04:02on les a vendus.
04:04Pendant qu'on vendait les avions,
04:05on a acheté d'autres avions pour affronter
04:07les vols de ces avions vendus.
04:09On ne pouvait rien acheter.
04:13Et en même temps,
04:14chaque jour, on a un déficit.
04:16On doit aller chercher les avions.
04:17Les avions ont des retards.
04:20Comment on fait ?
04:20L'État est obligé d'intervenir
04:22pour compenser cela.
04:24Mais il faut qu'on ait quatre avions.
04:26Côte d'Ivoire a 11 avions.
04:27Askaï a 12 avions.
04:29On a appelé les employés.
04:32On a appelé les hôtesses de l'air fous.
04:35Mais pour quoi ?
04:38Pour régler le problème d'une centaine
04:39ou de 200 personnes,
04:41600 personnes maximum.
04:43Parce qu'ils sont à leur poste.
04:45Mais le surplus qu'on a besoin
04:47qui ne travaille pas aux horaires
04:49convenus pour l'unitoire à l'égalité
04:51d'une semaine.
04:53On ne l'a pas optimisé.
04:56Mais c'est ce qui est dur.
04:58Quand on dit qu'on va chercher
05:00les avions sénégalais,
05:02quand on dit que l'avion sénégalais
05:03est perdu,
05:05quand on dit qu'on doit donner
05:06à l'air sénégalais
05:07pour payer ses salaires,
05:08le gouvernement est obligé de donner
05:09par exemple 10 milliards
05:11à l'air sénégalais.
05:12Mais ces 10 milliards ne peuvent pas
05:14nous contribuer.
05:15On ne l'a pas donné
05:16pour créer des emplois.
05:18On peut financer 2 milliards.
05:21Mais c'est trop.
05:22Et il y a des gens qui pensent
05:23qu'en finançant,
05:24on leur donne des emplois.
05:27On peut le faire à l'air sénégalais.
05:29On peut le faire au poste.
05:31Une entreprise qui fait
05:321 milliard quelques de chiffre d'affaires
05:34pour des charges de 12 milliards,
05:3613 milliards.
05:39Bon, évidemment il y a
05:40le service public.
05:42Dans cette zone,
05:43il y a des gens qui ne sont pas là.
05:44Mais,
05:46les emplois qu'il y a
05:47au sein de la poste,
05:48c'est excessif
05:49par rapport à ce qu'il y a
05:50au poste.
05:51Pourquoi je le dis?
05:52Le directeur vient
05:53voir la clientèle politique.
05:54On l'appelle le collègue Fallounga.
05:57Alors on l'appelle le collègue Fallounga.
05:59C'est le collégue qui nous garde
06:00sur le boulot.
06:02Il donne nos dons,
06:03notre atant, notre contributions
06:04et les chèques.
06:05Ils viennent nous proposer
06:06d'envoyer
06:07des dons
06:08dans le secteur
06:10de l'entreprise publique,
06:11de signer des CDIs,
06:12de doubler les emplois.
06:14Quand ils acceptent,
06:15ils s'y acceptent
06:16car le secteur de l'entreprise
06:17ne va pas les voler.
06:18On va les recruter
06:19pour qu'ils soient
06:20à l'état d'affaires.
06:21Ils vont vraiment
06:22continuer ce qu'ils font.
06:23En fait, il faut trouver des réponses pour la situation de l'emploi.
06:31Mais il nous faut sauver les entreprises pour qu'on ait des gouffres à milliards
06:36qui nous permettent d'investir dans la formation professionnelle
06:42et dans la création d'emplois.
06:46Il n'y a pas de politique.
06:48Les Sénégalais sont là.
06:51Ils ont la même responsabilité en tant que Président de la République sur tout le monde.
06:56Ils ne regardent pas les autres.
07:00Quand il faut créer des opportunités.
07:03Mais dans certaines sociétés comme la CEDC,
07:06on parle avec les autres.
07:10C'est des clauses qui sont prévues dans la législation sénégalaise
07:14de négocier pour que nous partions.
07:18Mais nous sommes des recruteurs.
07:21Nous avons besoin.
07:23Par force, nous devons rester.
07:25Parce que dans tous les cas, l'État est recruté.
07:27Mais ça signifie qu'on condamne cette structure à une mort certaine.
07:30Et pour longtemps, l'État doit injecter des affaires.
07:34Il n'y a rien de ciblé.
07:37Il y a des options politiques souvent douloureuses.
07:40Mais qu'il ne faut pas assumer, parce que ce n'est pas la voie.
07:43Depuis des années, l'entreprise disparaît.
07:46Elle devient moins performante.
07:49Et elle devient moins compétitive dans un environnement sous-régional.
07:53Il est de plus en plus agressif.
07:56Même dans les secteurs où nous avons avancé.
07:59On commence à avoir du recul.
08:01Le cas du port est patent.
08:03Les autres ont fait des investissements majeurs
08:05parce qu'ils ont les moyens de le faire.
08:07Le port croule sous le poids des détaillants.
08:10Mais il n'y a pas encore d'investissement.
08:13Mais là, le port respire à nouveau.
08:16Parce qu'on a desserré la masse salariale.
08:19Si le port avait de l'argent, il aurait pu être recruté.
08:23Mais il sera recruté en fonction de ses besoins.
08:25Et c'est pareil dans tous les autres secteurs.
08:27Très bien, Monsieur le Président.
08:30Le pacte de stabilité sociale,
08:32ce qu'il y a là-dessus,
08:35on a parlé avec les acteurs sociaux.
08:40On a parlé avec eux.
08:47On a l'impression qu'ils comprennent.
08:49Mais nous, on ne peut pas le comprendre.
08:52On a vu qu'ils ont désactivé les plateformes revendicatives.
08:58On parle.
09:00J'ai l'impression que tout le monde s'est fait entendre.
09:03Si on ne peut pas faire ce qu'on veut,
09:06on va avoir une contre-performance qui va se produire.
09:11Moi, j'en ai marre.
09:13Parce que c'est ce qu'on doit faire.
09:15Quand on est au travail,
09:17on doit travailler deux heures par jour.
09:19Mais on ne doit pas travailler deux heures par jour
09:21pour qu'on sache qu'on doit régler notre problème.
09:25Nous voulons répondre aux revendications des syndicats.
09:33Nous voulons répondre aux revendications,
09:36aux sollicitations d'autres acteurs
09:38qui, comme vous le savez, nous soutiennent.
09:41Mais quand c'est impossible, c'est impossible.
09:44Si on ne peut pas le faire,
09:46en fait, même s'il y a une entreprise,
09:49on ne peut pas le faire.
09:51Et cela aggrave la situation.
09:53C'est pourquoi je veux encourager le gouvernement
10:00à encourager les acteurs
10:02à ce qu'ils parlent dans la sérénité du Sénégal.
10:06Dans la vérité.
10:08Pour avoir des consensus forts,
10:11mais qui sont aussi progressistes.
10:13J'étais syndicaliste.
10:15Quand j'ai commencé à faire des revendications,
10:17je savais ce qui m'attendait et ce qui ne m'attendait pas.
10:21Je savais ce que je pouvais faire en tant que président de la République.
10:24Je savais ce que nous pouvions faire.
10:26Nous pouvions le faire.
10:27Nous pouvions faire tout ce que nous pouvions.
10:29Mais il y a une forme d'injustice.
10:31C'est impossible.
10:33Et nous ne pouvons pas faire des contorsions budgétaires
10:37pour les prendre en charge.
10:38C'est ce que nous devons dire.
10:39Nous ne pouvons pas le faire.

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