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00:00C'est-à-dire qu'il n'y a pas d'économie dans l'État, mais il y a de l'économie dans le diplôme, dans la reconnaissance,
00:05on peut l'employer partout, parce qu'on a le savoir-faire pour pouvoir aller à une entreprise.
00:11Très bien. Donc François-Xavier, toujours, si on arrête les thématiques, je vous laisse poser la question.
00:17Merci, Mariama. Le Président a voulu aborder une problématique qui a un lien avec ce que vous avez dit,
00:22avec ce qui se passe en ce moment, c'est l'immigration irrégulière.
00:26En septembre 2024, vous êtes allé à Dénbourg pour rencontrer un gouvernement qui n'a rien à voir avec l'immigration irrégulière.
00:32Vous avez engagé le gouvernement pour déclencher une lutte sans merci contre ce phénomène,
00:37surtout les passeurs et ceux qui sont trafiqués.
00:40C'est ce que je voulais que vous nous expliquiez.
00:42Mais vous avez aussi dit qu'il y a une persistance de ce phénomène, malgré l'espoir de l'élection au Sénégal.
00:49C'est une très bonne question.
00:51C'est une très bonne question, parce que quand je suis arrivé, j'ai eu l'occasion de parler avec tous les membres de la communauté,
00:59et tout ce qui s'est passé dans le processus qu'on a vécu ici, j'ai eu l'impression qu'il y avait un répit,
01:10mais il n'y avait aucun répit.
01:13Quand je suis arrivé et que l'élection s'est déclenchée, j'ai vu que les gens se sont rendus compte.
01:20Ils ont attendu un mois, deux mois, trois mois, pour voir que rien ne change.
01:24Donc c'est une problématique réelle.
01:26Qu'est-ce qui fait qu'ils ont l'impatience d'attendre ?
01:32Parce que ce qu'ils attendent, c'est d'avoir de la déception.
01:35C'est aussi ce qu'on doit prendre en compte.
01:37Parce que le 24 mars 2024 n'a pas commencé.
01:46C'est un désœuvrement qui a commencé.
01:56Et ce qui est très important, c'est qu'on sait qu'on travaille dans la fonction publique,
02:02mais on voit que ce qu'on fait, on ne le fait pas.
02:05On doit prendre les pirogues de demain,
02:07ou on doit prendre la voie qui est moins explorée aujourd'hui,
02:11parce que la politique migratoire des Etats-Unis, c'est la voie du Nicaragua.
02:15Il y a des fonctionnaires qui partent.
02:17Donc ils n'ont pas de travail.
02:19Parce qu'ils pensent que ce qu'ils travaillent,
02:21ce qu'ils font,
02:23ils ne peuvent pas faire leur accomplissement social et professionnel.
02:30Ils veulent aller au Tuké.
02:33Aller d'un endroit, travailler d'un autre,
02:35apprendre d'un autre, découvrir d'autres cultures,
02:38tout ça, tout le monde a besoin de ça.
02:42Ce qu'on fait, c'est qu'on organise,
02:44qu'on aille dans les affaires, dans les chambres,
02:47et dans les conditions sécuritaires où on peut aller,
02:50pour qu'on aille faire tout ce qu'on peut,
02:53pour qu'on puisse rester là.
02:55Pour qu'on puisse rester là.
02:57Parce que d'un moment à l'autre, on voit le chômage.
03:00On voit qu'on est dans le bétis,
03:03et qu'il n'y a pas d'emploi.
03:06Pourquoi est-ce qu'on est là, dans le bétis ?
03:09Parce qu'il n'y a pas d'emploi,
03:11il n'y a pas d'endroit où on peut travailler.
03:14C'est parce qu'il y a des problématiques liées à l'emploi aussi,
03:17à l'insertion dans ces pays-là.
03:19Il n'y a pas un seul pays qui a réglé définitivement le chômage.
03:29Le problème avec le savoir-faire,
03:31c'est que si on travaille dans un pays,
03:33on dit que c'est ce qu'on a.
03:35Mais pour la plupart,
03:37comme la migration circulaire,
03:40on ne l'a pas organisée.
03:42Les gens, quel que soit leur savoir-faire,
03:45ou leur âge,
03:47et les personnes âgées,
03:49ce qu'ils peuvent faire, c'est travailler dans un pays.
03:52Mais si on veut aller travailler dans un pays,
03:55et qu'on veut travailler dans un pays,
03:57si on veut aller travailler dans un pays,
03:59il faut qu'on arrête d'immigrer pour aller travailler dans un autre pays.
04:03C'est parce que c'est lié
04:05à la convertibilité des monnaies.
04:07Si on arrête d'immigrer,
04:09on ne va pas y arriver.
04:11Il y aura beaucoup de gens qui vont faire ce qu'ils veulent.
04:14Ils vont vouloir s'occuper d'eux-mêmes,
04:16d'eux-mêmes et de leur pays.
04:18Donc cet appel-là, il est là.
04:20Il sera là,
04:22tant que quel que soit le niveau de prospérité,
04:25parce que vous savez que
04:27nous n'avons pas de problèmes en termes d'emploi et de développement,
04:31mais nos enfants, nos enfants,
04:33nous avons besoin d'une réponse systémique.
04:36La première, c'est que,
04:38ceux qui veulent rester ici,
04:40trouvent les moyens de s'accomplir ici.
04:43C'est ce que je viens de dire.
04:45Créer des opportunités d'emploi,
04:47créer de la formation professionnelle
04:49pour qu'on puisse travailler.
04:51C'est-à-dire qu'il faut un emploi.
04:53Il faut aussi qu'on n'ait pas de
04:55l'espoir d'être dans un bureau
04:57où on ne peut pas travailler.
04:59C'est ce que je veux dire.
05:01Il ne faut pas être dans un bureau
05:03où on ne peut pas travailler.
05:05Ce qui ne se passe pas,
05:07c'est que, vous savez,
05:09ceux qui vont là-bas ne vont pas bien,
05:11parce qu'ils mettent en danger
05:13la vie des personnes.
05:15Ils exploitent le désœuvrement
05:17et la misère de nos enfants,
05:19pour qu'ils ne soient pas bien.
05:21C'est pourquoi la politique migratoire,
05:23la répression, nous l'avons,
05:25avec d'autres partenaires,
05:27mobilise énormément de moyens,
05:29de moyens logistiques, de moyens financiers
05:31et de moyens humains.
05:33On a fait de nombreuses campagnes
05:35dans les zones de départ
05:37pour se battre contre
05:39la migration clandestine.
05:41On a intercepté énormément de personnes.
05:43Mais malheureusement,
05:45aujourd'hui, j'ai parlé avec
05:47mes collègues
05:49mais on continue toujours
05:51à avoir le même phénomène.
05:53Il nous faut une réponse concertée,
05:55globale et systémique.
05:57C'est cela qu'on cherche à apporter.
05:59C'est ce que nous voulons,
06:01c'est qu'il y ait des travaux
06:03à travers des mécanismes,
06:05mais aussi des formes.
06:07Il nous faut aussi
06:09beaucoup d'engagement,
06:11parce qu'il n'y en a pas beaucoup
06:13comme il y en a au Sénégal.
06:17M. le Président,
06:19j'ai laissé le cadeau de M. Diallo
06:21au Sénégal.
06:23Je vais poser la dernière question.
06:25M. le Président,
06:27le Premier ministre, le 27 février,
06:29a annoncé
06:31qu'il allait discuter
06:33avec les syndicats
06:35pour qu'il y ait
06:37un pacte de stabilité sociale
06:39qui sera signé
06:41le 1er mai.
06:43Je pense que dans ce contexte,
06:45nous ne devons pas
06:47nous éloigner.
06:49Il y a des gens qui travaillent
06:51sur le port, sur le CDC, sur l'IBD,
06:53et d'autres qui sont en train
06:55de faire leur travail.
06:57D'abord, dans le contexte
06:59du travail,
07:03le contrat,
07:05c'est un contrat.
07:07Quand on travaille,
07:09surtout,
07:11au Sénégal,
07:13on peut travailler
07:15parce qu'il y a des formes
07:17mais aussi
07:19il y a des offres
07:21donc,
07:23si quelqu'un veut
07:25qu'on travaille,
07:27il faut le faire.

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