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00:00de Sénégal, incha'allah,
00:05Donc François-Xavier Chao,
00:07nous vous laissons poser cette troisième question.
00:10J'aimerais féliciter le Président Manly de son accès au Sénégal à l'indépendance.
00:19Je le félicite aussi pour sa honneur à la présidence du Sénégal.
00:24Alors, je vais continuer sur la même lancée,
00:27sur la mobilisation du financement,
00:29parce que c'est la question que nous avons prévu.
00:31Nous savons que votre stratégie de développement Sénégal 2050,
00:35la première phase 2024-2025,
00:37nous avons besoin d'environ 18 000 milliards pour financer ce projet.
00:41Dans un contexte difficile, vous le rappelez,
00:44le déficit budgétaire est publiquement explosé.
00:48Mais nous savons que vous avez dans votre vision
00:50un financement intérieur très privilégié.
00:52Vous l'avez rappelé dans votre discours à la Nation.
00:56Mais vous avez mentionné tout à l'heure cette stratégie.
00:58Mais cette stratégie, exactement,
00:59parce qu'on ne peut pas savoir exactement comment ça se passera.
01:02Parce que le taxis, la réforme fiscale,
01:05il y a peut-être des réformes, des réformes générales des impôts.
01:08Est-ce qu'on va prendre l'assiette
01:10ou est-ce qu'on va prendre le taxi ?
01:12Le Sénégal va avoir un financement intérieur
01:15qui va nous permettre d'éviter les financements extérieurs
01:17qui sont très difficiles.
01:19D'autant plus que, comme vous le dites,
01:20le contexte qui a fait que le Sénégal aura un financement
01:23qui va nous permettre d'éviter les financements extérieurs.
01:25Le taxi, c'est une chose sûre,
01:30c'est qu'on va éviter les taxes.
01:33Parce que d'abord, ce n'est pas ce que l'Assemblée nationale a dit.
01:37Il y a des efforts pour régler le courant,
01:40pour que les gens soient plus taxés sur ce qu'ils doivent être taxés.
01:43Ce n'est pas en termes d'augmentation des taux.
01:48C'est ce que je veux dire, par contre,
01:49parce que le montagnac, c'est l'augmentation de la base.
01:53Ce que nous voulons que les Sénégalais sachent,
01:56c'est que les réunions
01:59vont très vite dans l'avenir,
02:01y compris les réunions que vous connaissez aujourd'hui,
02:02que vous connaissez comme réunion,
02:03nous l'avons arrêtée.
02:05Nous avons fait des réunions comme ça,
02:06mais nous ne l'avons pas fait depuis longtemps.
02:09Nous réglons nos problèmes
02:10d'un autre niveau.
02:12Ceci, nous l'avons fait depuis longtemps.
02:14Nous venons à un moment donné dans votre histoire,
02:17nous avons rencontré des gens
02:19plus difficiles que vous ne connaissez pas.
02:21Parce qu'il y en a qui ont été bombardés
02:23par deux bombes atomiques.
02:25Il y en a qui traversent des guerres
02:27de plus en plus longues.
02:29Il y en a qui traversent des crises
02:31de plus en plus difficiles,
02:32de plus en plus longues,
02:33des crises économiques.
02:35Votre espoir est dans l'escalier,
02:36dans l'escalier, dans l'escalier.
02:38Mais ce n'est pas ce que nous allons faire.
02:40Parce que les gens qui sont en bord,
02:41il y en a deux qui sont restés.
02:43Soit ils sont en prison,
02:45soit ils sont en prison,
02:46de plus en plus longues.
02:49Soit ils sont en prison,
02:51dans l'escalier,
02:52dans l'escalier.
02:55La première option est l'option.
02:57Je suis venu constater que la situation est difficile.
03:00Ils sont en prison.
03:02Ce n'est pas possible pour les Sénégalais,
03:04mais ce n'est pas possible pour les Sénégalais eux-mêmes.
03:06Parce que l'argent que nous avons accumulé,
03:09c'est l'argent des Sénégalais.
03:11Où est-il resté ?
03:12Il est resté dans leur poche.
03:14C'est pour ça qu'il y en a deux qui sont restés.
03:19Ce qui est intéressant,
03:20c'est qu'il y a quelqu'un qui sait
03:22qu'il y a quelque chose qui est lié à votre relation avec l'État.
03:25Avant de penser à ce que l'État va faire,
03:27pensez à ce que l'État va faire avec vous.
03:30Est-ce que vous êtes d'accord avec lui ?
03:32C'est pour ça qu'on peut dire que dans un pays,
03:35une partie des personnes qui sont en prison
03:37ne sont pas restées dans l'autre partie.
03:40C'est ça, personne ne le sait.
03:42C'est pour ça qu'il y a quelqu'un qui est resté dans l'autre partie.
03:46Si nous avons le droit d'accueillir les personnes restées dans l'autre partie,
03:50nous devons les tuer.
03:51Il faut qu'ils nous disent où ils sont restés.
03:55Qu'est-ce que nous devons faire en tant que Sénégalais ?
04:00Nous devons faire ceci
04:05pour que cette génération
04:08n'ait pas à s'en occuper avec les mêmes problèmes.
04:14Parce que les problèmes qu'on a à s'en occuper
04:17sont des problèmes qui doivent être réglés structurellement.
04:21Si on regarde, il y a presque 50 ans,
04:24les mêmes problèmes se sont réglés depuis un demi-siècle.
04:27Et si nous continuons de faire la même chose,
04:31si on regarde tous les gens qui ont fait la même chose,
04:35nous devons avancer.
04:39Mais il faut avancer.
04:41Comment avancer ?
04:43C'est ce que nous devons faire.
04:47Aujourd'hui, le ministère de l'Economie et des Finances,
04:50des Finances et du Budget plutôt,
04:52a lancé par exemple un appel public à l'épargne.
04:57Mais il y a deux choses.
04:58D'abord, les Sénégalais.
05:01Il y a une bonne réponse pour le moment de Sénégalais
05:04et de personnes ou d'institutions qui ne sont pas sénégalaises.
05:08Mais il faut que les Sénégalais s'intéressent à eux-mêmes.
05:11Parce que le ministère des Finances dit
05:13qu'il faut qu'il s'intéresse à l'épargne.
05:16Il faut qu'il s'intéresse à l'épargne sur les comptes bancaires,
05:20à l'épargne dans les coffres,
05:22à l'épargne dans les calepays.
05:24Il faut qu'il s'intéresse à l'épargne.
05:27Donc, il faut qu'il s'intéresse à l'épargne
05:30avant qu'il n'y ait plus d'épargne.
05:33Donc, pour que tout le monde sache
05:36qu'il y a des pays qui ont des impôts,
05:38il faut savoir qu'il y a de l'épargne
05:40et que c'est ce qu'il faut faire.
05:42Maintenant, au-delà de ces financements classiques,
05:47il y a des performances que l'administration fiscale doit faire.
05:51Mais la performance, pour moi,
05:53c'est qu'il faut que les Sénégalais s'intéressent à eux-mêmes.
05:55C'est le meilleur impôt.
05:56C'est l'impôt qu'on peut payer,
05:59qu'on peut prendre,
06:00qu'on peut forcer pour qu'il s'épargne.
06:02Mais l'impôt, c'est très difficile
06:04si on ne sait pas
06:06que c'est l'impôt que l'on doit payer
06:08avant qu'il n'y ait plus d'épargne
06:10et qu'il n'y ait plus d'épargne.
06:12En plus de ça, il y a les financements innovants.
06:15Mais qu'est-ce qu'un financement innovant ?
06:17C'est ce qu'on appelait
06:19les bons citoyens ou les diasporas bons.
06:23On dit qu'il y a de l'impôt et qu'il n'y a pas d'impôt.
06:26Justement, il y a des emprunts
06:27qui sont différents des autres emprunts.
06:30Dans ce domaine,
06:32on voit qu'en ce secteur,
06:36on peut faire d'autres performances.
06:38Et c'est ce qu'on doit faire
06:40pour digitaliser toutes ces procédures
06:43douanières ou fiscales.
06:46Évidemment, il y a une réforme qui vient.
06:49C'est une réforme du Code général des impôts
06:51qui est enchantée,
06:52une réforme du Code des douanes qui est enchantée
06:54et une réforme du Code des investissements
06:56qui est presque bouclée.
06:59Toutes ces réformes-là, en fait,
07:00visent justement à aller vers
07:04nous ouvrir des cadres pour des financements innovants,
07:08mais aussi à alléger la charge fiscale,
07:12mais aussi à la répartir
07:14entre les secteurs qui sont sous-fiscalisés
07:16et les secteurs émergents,
07:20comme le numérique.
07:21Le secteur financier,
07:24avec la finance digitale,
07:27on peut le fiscaliser,
07:29mais aussi le secteur financier,
07:32on peut le faire.
07:34Donc, si on ne fait pas les impôts,
07:37mais qu'il y a des impôts,
07:38mais qu'il y a des gens qui ont besoin de payer,
07:41qui ont commencé à payer,
07:43l'administration peut décapter.

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