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00:00C'est-à-dire qu'il n'y a pas eu de débat, il n'y a pas eu d'occupation dans ce discours.
00:06Oui, en fait, par rapport au discours,
00:10quand le président de la République est venu faire ce discours,
00:14on l'a suivi depuis lors et c'est prédécesseur aussi.
00:17Moi je pense que c'est un exercice qu'on doit maintenir,
00:20qu'on doit préparer,
00:23parce que déjà c'est un rôle, c'est une mission,
00:25en tant que président de la République,
00:27qu'il y ait un soutien à l'Assemblée,
00:30soit, voilà, et en général,
00:32quand il va tomber le 4 avril,
00:35qu'il y ait l'indépendance,
00:37c'est là que le sol en est, au Sénégal.
00:39Et quand on a commencé ça, il y a eu des défis.
00:43Il y a eu des défis et on ne l'a pas fait.
00:46Président Madisal,
00:48on accentue notre reconnaissance,
00:51le respect qu'il doit aux forces de défense et de sécurité du Sénégal.
00:57C'est un symbole important,
01:00parce que je pense qu'à Ardenas,
01:02à part le secteur sanitaire,
01:04surtout dans le secteur santé,
01:06il y a aussi la sécurité.
01:08Et donc il faut s'assurer, parce que si on ne le sécurise pas,
01:10on est dans le secteur sanitaire,
01:12ou dans le réau.
01:14On ne peut pas faire ce qu'on veut.
01:16Peut-être que je vais y revenir,
01:18j'ai attendu des mots sur les assises du secteur sanitaire,
01:22parce que c'est une vraie problématique,
01:24parce qu'il y a des problèmes,
01:26j'ai attendu le président de l'arbitre,
01:28on a commencé à parler maintenant,
01:30il y a des problèmes dans le secteur sanitaire.
01:32Donc je ne peux pas évoquer toutes les questions,
01:34mais je pense que le secteur sanitaire a des problèmes.
01:38Donc revenir sur le débat qui est posé récemment,
01:41et qui implique quelque part les forces de défense et de sécurité
01:44dans les différentes missions.
01:46Par contre, peut-être des défis,
01:48parce qu'il y a des problèmes,
01:50il y a des défis,
01:52il y a des défis dans le secteur sanitaire.
01:54Jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de défis,
01:56on va continuer.
01:58Mais il y a des événements qui impliquent
02:00les forces de défense et de sécurité dans leurs missions.
02:02Alors, je n'ai jamais parlé à quelqu'un,
02:04il m'a donné l'initiative,
02:06il m'a donné le téléphone.
02:08Quand je l'ai connu,
02:10je l'ai regardé en chien de faïence,
02:12il portait des lunettes de soleil,
02:14en face de quelqu'un,
02:16qui avait un genre de fusil d'acrymogène,
02:19comme le disait le commissaire Arounassi.
02:22Il était très agressif sur le terrain.
02:24Mais quand je l'ai vu,
02:26sa mission,
02:28c'est de comprendre
02:30la responsabilité de l'État
02:32vis-à-vis de ses forces de défense
02:34et de sécurité,
02:36au-delà de l'honneurable
02:38de dire à quelqu'un
02:40qu'il doit aller en casement
02:42avec les militaires en tenue.
02:44Mais les policiers sont déjà
02:46dans l'administration
02:48et la gendarmerie.
02:50Mais quand ils exercent leurs droits,
02:52c'est eux qui ont la mission.
02:54Malgré l'extraordinaire dérapage
02:56qu'on a commis,
02:58on a été victime de tout ça,
03:00mais il faut reconnaître
03:02l'importance
03:04de la notion de sécurité nationale
03:06des frontières.
03:08Aujourd'hui,
03:10le président de la République,
03:12M. Bassirou Dioumaé Fahy,
03:14nous lui avons donné
03:16l'occasion d'y aller,
03:18de lui donner des informations.
03:20Il a incarné l'État,
03:22c'est le garant de la République.
03:24Donc il a bien fait
03:26de camper le débat,
03:28c'est traditionnel,
03:30mais devant ce débat,
03:32la loi d'amnesty,
03:34la loi de force de l'ordre,
03:36je pense que par rapport
03:38à son appel à l'apaisement,
03:40à la solidarité,
03:42à la cohésion nationale,
03:44on a été en colère,
03:46on a voulu vous faire entendre,
03:48et il a bien fait
03:50de ne pas s'en aller.
03:52Maintenant, nous sommes dans un état de droit.
03:54Les actes individuels
03:56qui disposent, on doit les assumer.
03:58On doit les punir,
04:00à la hauteur de la gravité des faits,
04:02selon les lois à retenir.
04:04Mais il y a des débats
04:06qui ne sont pas tirés du côté du pouvoir
04:08comme de l'opposition.
04:10Laissons la justice sénégalaise faire son travail,
04:12surveillons-la,
04:14accompagnons-la de telle sorte
04:16qu'il n'y a pas de ciblage,
04:18qu'il n'y a pas de ciblage,
04:20que pour faire ce qu'il faut faire,
04:22nous appliquons ce qu'il faut.
04:24Il y a des débats qui sont délogiques,
04:26comme on dit souvent.
04:28Par rapport à notre mission,
04:30je salue d'abord
04:32cet aspect du discours
04:34qui évoque effectivement
04:36l'importance, la mission
04:38des forces de défense et de sécurité
04:40dans notre réunion.
04:42Il y a aussi
04:44des débats sur l'économie.
04:46Je pense que c'est très important
04:48que vous m'apportiez
04:50ce sujet en première question.
04:52Excusez-moi.
04:54Avant d'y accéder,
04:56il y a aussi des débats sur
04:58l'appurement de certaines dettes.
05:00C'est dû à certaines corporations,
05:02à des enseignants.
05:04Le secteur éducatif doit être
05:06plus stabilisé.
05:08Il y a eu des débats sur ce sujet.
05:10Il y a eu des débats sur le plan
05:12de la rémunération.
05:14Il y a vraiment des débats
05:16sur le plan de la rémunération.
05:18Il faut savoir qu'il y a des états
05:20qui doivent être plus stabilisés.
05:22Je trouve que c'est très important
05:24par rapport au secteur éducatif.
05:26Il y a des choses
05:28qui manquent, mais je pense
05:30qu'on ne peut pas en perdre.
05:32Il y a aussi des débats sur
05:34les groupements féminins.
05:36Je pense que c'est une très bonne chose
05:38de les appuyer.
05:40Il faut les organiser.
05:42Les groupements féminins sont un moteur
05:44de développement.
05:46Je pense que
05:48le président l'a dit,
05:50c'est une tradition aussi.
05:52Le président n'est pas venu ici,
05:54mais on l'a fait.
05:56On a connu
05:58les DAC.
06:00Si on ne fait pas ça,
06:02on va mourir.
06:04On ne peut pas faire beaucoup
06:06dans le domaine agricole communautaire.
06:08On peut accueillir les groupements féminins,
06:10on peut accueillir les associations
06:12qui travaillent là-bas,
06:14surtout pour les jeunes.
06:16On peut aussi
06:18parler de l'économie,
06:20parce qu'on a tendance
06:22à parler de souveraineté économique,
06:24mais c'est une vraie problématique.
06:26Il n'y a pas de débats,
06:28mais quand je vois
06:30que la totalité
06:32de ce que nous consommons est importée,
06:34et que cela impacte
06:36sur les recettes fiscales,
06:38comment faire
06:40la transition vers
06:42cette souveraineté alimentaire,
06:44renonçant en même temps
06:46aux recettes fiscales ?
06:48On importe du maïs, du thiep,
06:50de l'olive, du sucre.
06:52Toutes ces recettes fiscales,
06:54parce que 1 300 et quelques milliards,
06:56chaque trimestre,
06:58pratiquement 80 %
07:00de ces recettes-là
07:02proviennent de produits alimentaires.
07:04Donc, on soulève effectivement le maïs
07:06avec les coopératives communautaires.
07:08L'économie solidaire
07:10a travaillé, effectivement,
07:12dans nos communes.
07:14Quand on parle de Auchan et tout ça,
07:16c'est très important,
07:18mais l'économie solidaire,
07:20des jeunes de Sikap et des femmes
07:22avec leur groupement,
07:24coopérations de soutien,
07:26de soutien aux jeunes,
07:28pour qu'ils puissent consommer,
07:30produire de l'agriculture, de la pisciculture.
07:32Moi, je pense que ce sont des formes
07:34d'activités économiques à promouvoir
07:36dans les zones rurales,
07:38c'est les coopératives.
07:40On les laisse, on sait que c'est vrai,
07:42que c'est important,
07:44et qu'il y en a vraiment
07:46un seul.
07:48Ce que je veux dire,
07:50par rapport à la discipline budgétaire,
07:52c'est la gestion de l'information financière.
07:54Petrole à gaz.
07:56Tu sais,
07:58quand j'entends le discours
08:00du président de la République,
08:02très lucide,
08:04il appelle à la solidarité,
08:06à la prise de conscience
08:08de la gravité de l'heure.
08:10Et moi, je ne crois pas que la gravité de l'heure,
08:12la cause, soit l'état des finances
08:14du Sénégal. Non, non, non,
08:16c'est la réalité du pouvoir.
08:18C'est la réalité du pouvoir,
08:20parce que quelqu'un qui n'a pas appris à l'école,
08:22ce qu'il a appris à l'école,
08:24c'est la réalité du pouvoir.
08:26Donc, il faut que l'économie
08:28ne soit pas confinée. Il faut que je comprenne.
08:30Même aujourd'hui, on est à 4 500 milliards.
08:32Quel serait le budget annuel
08:34du président de la République ?
08:36Mais c'est égal
08:38pratiquement au budget
08:40passé.
08:42Parce que 4 500 milliards,
08:44on les paye vite, vite, vite, vite.
08:46Parce que c'est le quatrième, sixième du budget national.
08:48On n'accepte pas les 6 500 milliards
08:50en termes de budget.
08:52On est sûr que 4 500 milliards,
08:54peut-être sur les 12 ans,
08:56ou depuis 2019,
08:58c'est des directives de l'UE.
09:00Cet exercice n'a pas été fait.
09:02Maintenant, ce que je veux comprendre,
09:04c'est que 4 500 milliards,
09:06on les paye vite.
09:08Quel impact aura-t-il sur notre économie
09:10si Basse-Rivière-du-Main
09:12s'élabore aujourd'hui
09:14son projet de budget annuel ?
09:16Quel impact aura-t-il
09:18sur 4 500 milliards ?
09:20C'est ce que je veux vous expliquer.
09:22Parce que soit le budget,
09:24soit le budget,
09:26nous devons faire que les salariés
09:28ne peuvent plus venir
09:30ou nous devons les emprunter.
09:32Il faut que vous m'expliquiez
09:34parce que j'ai apprécié
09:36comment nous, au Sénégal,
09:38vous savez qu'il n'y a pas de rouage
09:40économique, technique,
09:42qu'on nous explique clairement
09:44parce que moi, je fais partie
09:46de ceux qui doutent de cette situation.
09:48Il y a de la falsification,
09:50mais à un moment donné,
09:52je me suis posé des questions
09:54parce que je voudrais
09:56que les présidents de chambre
09:58au niveau de la Cour des comptes
10:00habilitaient quand même
10:02à nous expliciter.
10:04Parce que le droit à l'information,
10:06on voudrait sanctionner.
10:08Et la sanction, soit elle est positive
10:10ou bien elle est négative.
10:12Il y a beaucoup de choses
10:14que nous devons voir
10:16sur le plan économique,
10:18il y avait de la précarité
10:20malgré certains efforts.
10:22Malheureusement,
10:24ce que je veux dire,
10:26c'est que,
10:28ce que je veux,
10:30c'est que les droits
10:32à l'information,
10:34permettent de pouvoir
10:36agir.
10:38Si vous vous dites
10:40que vous êtes un satan
10:42par rapport à l'impunité,
10:44c'est parce que vous êtes dignitaires
10:46que nous vous protégeons.
10:48Personne ne peut nous protéger
10:50parce qu'ils étaient pratiquement protégés.
10:52Il faut l'admettre quelque part.
10:54Que la justice,
10:56j'ai pensé qu'on protégeait
10:58les gens de Timbourgui,
11:00mais vous vous protégez,
11:02parce que vous vous protégez,
11:04ça fait deux.
11:06L'opportunité qu'il y ait des enquêtes claires
11:08qui me permettent de savoir
11:10que vous vous protégez ou pas,
11:12c'est la justice qui est passée.
11:14Malheureusement, la justice qui est venue aussi,
11:16il y a du flou.
11:18Il faut lever les équivoces.
11:20Il faut lever les doutes.
11:22Il faut lever les équivoces.
11:24Il faut lever les doutes.
11:26J'aurais aimé que,
11:28dans la présentation de ce rapport-là,
11:30il y ait quelque chose de sérieux.
11:32Parce que,
11:34quand nous avons gagné 4500 milliards,
11:36dans les banques mondiales et FMI,
11:38nous avons commencé
11:40à gagner de l'argent,
11:42mais il reste presque 800 milliards
11:44que nous avons gagnés,
11:46et ça a impacté le fonctionnement
11:48de ce pays.
11:50Conséquence de cela,
11:52je ne l'ai pas maîtrisé.
11:54Et j'aurais aimé, parce que j'ai attendu
11:56le rapport.
11:58Quand le rapport sera sorti,
12:00nous allons le publier.
12:02Nous allons attendre.
12:04J'ai entendu le Premier ministre Ousmane Sonko
12:06dire qu'il allait faire une contre-expertise.
12:08Alors, il y a quelque chose
12:10que nous devons savoir.
12:12C'est ce qu'il a dit.
12:14J'aimerais savoir ce qu'il a dit et ce qu'il a fait.
12:16Mais c'est ce que nous devons savoir.
12:18Parce que j'aimerais
12:20des acteurs habilités,
12:22avec un rapport officiel clair,
12:24expliquer à moi
12:26ce qu'il a dit.
12:28C'est ce que j'aimerais qu'il m'explique.
12:30Tu comprends?
12:32Parce qu'il a expliqué
12:34qu'il n'avait pas de travail.
12:36Donc, ce flou-là,
12:38dans le cadre de ce rapport,
12:40d'un point de vue,
12:42ce questionnement, ABCDR,
12:44est terre à terre, mais accessible.
12:46Ce n'est pas pour ça qu'il l'a dit.
12:48Mais j'aimerais qu'il m'explique.
12:50Parce que le Sénégal devrait avoir payé
12:524 500 milliards de dollars,
12:54mais le Sénégal n'en a plus.
12:56Le président de la République a dit
12:58qu'il allait le mettre en désastre.
13:00C'est ce que nous devons faire.
13:02Parce que j'ai entendu, par exemple,
13:04le président de la République a dit
13:06qu'il avait un compte de 1 000 milliards.
13:08Si ces 1 000 milliards sont accessibles,
13:10nous devons les prendre.
13:12Tu comprends?
13:14Mais, disons la vérité,
13:16expliquez-moi, 4 500 milliards,
13:18si le Sénégal avait dû payer,
13:20par exemple, 2 000 milliards
13:22de services de la dette,
13:24cela aurait doublé.
13:26Cela aurait eu un impact
13:28sur le Sénégal.
13:30Si je ne l'explique pas,
13:32c'est ce que je pense.
13:34Je pense aussi que
13:36la perception a joué son rôle
13:38dans le cadre de cette situation.
13:42Si on se confronte à la réalité,
13:44et si on la percevait,
13:46parce qu'on ne l'a jamais vu,
13:48je vous donne un simple exemple.
13:50Quand on parle d'économie,
13:52si on dit que c'est bon,
13:54cette pratique-là,
13:56je pense que quand on dit que c'est bon,
13:58on l'appelle l'économie.
14:00Quand on dit que c'est bon,
14:02on pense qu'on ne doit pas le faire.
14:04Si on regarde le Sénégal,
14:06tout le monde le croit.
14:08C'est, par exemple,
14:1011 milliards
14:12qu'on puisse donner
14:14à notre fils qui a perdu sa vie.
14:16On le fait au fonds politique.
14:18Je crois, si je ne l'explique pas,
14:20que c'est bon,
14:22parce qu'il faut favoriser la corruption,
14:24l'injustice sociale.
14:26Tout le monde le cotise,
14:28je ne paye pas d'impôts,
14:30je ne fais pas de TVA.
14:32Les personnes qui font ça sont en prison.
14:34Je ne l'ai pas voté.
14:36On doit donner 11 milliards
14:38au plus au président Macky Sall.
14:40Je veux entendre le président Macky Sall
14:42avant les élections.
14:44Il doit financer 5 milliards
14:46pour la coalition Bernaud.
14:48Si je regarde,
14:50la coalition Bernaud
14:52au Sénégal,
14:54on doit le faire,
14:56on doit le soutenir,
14:58pour qu'ils soient favorisés
15:00contre moi et les Sénégalais.
15:02J'étais convaincu,
15:04et je suis convaincu jusqu'à présent.
15:06Je crois que tout le monde
15:08a un passe-passe.
15:10Si demain, on prend le pouvoir,
15:12c'est moins accessible.
15:14C'est grave.
15:16Est-ce qu'on va découvrir
15:18la réalité du pouvoir?
15:20Est-ce qu'il n'y a pas d'injustice?
15:22Est-ce que c'est légal?
15:24Il faut que l'on sache
15:26que si on est dans le pouvoir,
15:28peut-être que ce que vous appréhendez,
15:30je le dis souvent sur le plateau,
15:3218 millions d'âmes,
15:34chaque jour,
15:36tout le monde a un rôle à jouer.
15:38Tout le monde doit y aller.
15:40C'est ce que Dieu nous a donné.
15:42Je ne veux pas entendre
15:44que tout le monde s'éloigne
15:46parce qu'il n'y a pas d'injustice.
15:48C'est pour ça que je veux
15:50qu'on s'éloigne.
15:52L'impact du
15:54État financier,
15:56c'est pour ça,
15:58ou le pouvoir de la réalité,
16:00parce qu'il y a un autre pouvoir,
16:02le FMI,
16:04qui ne développe pas.
16:06Le Banque mondiale ne développe pas.
16:08Mais pourquoi accepter
16:10que les Japonais
16:12freinent le développement
16:14et qu'on soit obligés
16:16de collaborer avec eux
16:18parce qu'il y a une réalité
16:20En attendant,
16:22peut-être que tu m'as déjà dit
16:24que j'ai des perspectives.
16:30Je pense qu'il y a
16:32des perspectives.
16:34Quoi que l'on puisse dire,
16:36par rapport à ce pouvoir en place
16:38du président,
16:40si on regarde bien,
16:42tout va bien.
16:44Que ce soit l'état des finances
16:46qu'on a évoqué,
16:48que ce soit la réalité
16:50du pouvoir,
16:52personne ne peut faire mieux
16:54que ce qu'il peut.
16:56Parce que je crois
16:58qu'il n'y a pas de question
17:00de dire que l'état des finances
17:02n'est pas sérieux,
17:04et que cet appel à la solidarité,
17:06si on l'accepte,
17:08parce qu'il y a une seule chose
17:10que l'on doit se rendre compte,
17:12au niveau de la bonne gouvernance
17:14qu'on doit faire,
17:16par rapport à la gestion
17:18de nos finances,
17:20par rapport au fonctionnement
17:22de nos institutions.
17:24Je suis né au Sénégal,
17:26et je sais qu'on peut
17:28s'occuper de ses volontés
17:30et de ses efforts,
17:32de telle sorte qu'il y a des fureurs
17:34que si on les laisse,
17:36même s'ils n'ont pas le pouvoir,
17:38ils peuvent le faire.
17:40Mais il y a des choses
17:42qu'il faut faire,
17:44c'est-à-dire qu'il faut
17:46qu'on arrête le chômage,
17:48qu'on arrête le sous-emploi,
17:50qu'on arrête tous les problèmes
17:52sectoriels,
17:54et qu'on aille vers l'horizon 2050.
17:56Mais la volonté de régler ça
17:58avec beaucoup de sincérité
18:00et beaucoup d'honnêteté vis-à-vis des Sénégalais,
18:02parce que c'est respecté les Sénégalais quand même,
18:04ce qui a causé des pertes énormes
18:06en termes de finances,
18:08en termes d'infrastructures,
18:10en termes de vie,
18:12en termes de travail,
18:14en termes de discours.
18:16C'est dommage,
18:18j'ai entendu, par exemple,
18:20le ministre de la Justice
18:22lui dire qu'il y a des problèmes.
18:24Il y a des gens qui l'attaquent
18:26tous les jours,
18:28pas par rapport à sa personne,
18:30mais par rapport à ses fonctions.
18:32Mais il lui a dit qu'il savait
18:34que la justice,
18:36le pouvoir judiciaire doit travailler
18:38avec le temps de la justice.
18:40Aucun acteur politique,
18:42aucune mouvance,
18:44aucune opposition n'a pas la pression
18:46de dire qu'il doit travailler
18:48avec le temps de la justice.
18:50C'est lui qui doit travailler
18:52avec le temps de la justice.
18:54C'est lui qui doit réunir,
18:56c'est lui qui doit faire ce qu'il doit faire.
18:58C'est ce discours qu'il doit faire.
19:00À présent, si on le compare
19:02avec un discours qui nous dit
19:04que c'est un pouvoir politique,
19:06quand je lui dis que c'est ces furetures
19:08qui nous font peur,
19:10c'est quand les magistrats,
19:12les présidents de chambre,
19:14les membres de la cour,
19:16les comptes ne se mettent pas devant nous
19:18pour lire ce rapport,
19:20étayer les preuves,
19:22ça nous fait douter.