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##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2025-04-02##

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Transcription
00:00:30C'est lui que le gouvernement appelle quand il n'est plus capable de trouver une solution à ses problèmes.
00:00:34Ouais, la dernière fois que je suis allé au coiffeur à grenoble.
00:00:36Quand il ne reste plus aucun espoir.
00:00:38Vous serez candidat à la mairie de Marseille ?
00:00:42Nous sommes en guerre.
00:00:44Vous serez candidat, vous serez candidat. Bon, hier c'était le 1er avril évidemment.
00:00:47Nous allons proclamer notre candidature.
00:00:50Mais vous savez, il y aura de quoi faire.
00:00:53Avant le prochain 1er avril, je crois que beaucoup d'eau
00:00:57vont couler sous les ponts et même peut-être sur les ponts.
00:01:00Alors voilà, nous allons parler effectivement de la justice.
00:01:04Alors là, c'était la séquence Marine Le Pen.
00:01:07Elle va continuer, effectivement, appel par appel.
00:01:09On va en parler demain avec des avocats.
00:01:11Parce qu'il paraît que le jugement présente un certain nombre de trous dans la raquette.
00:01:15On va faire l'inventaire, mais ça c'est demain.
00:01:18Dans Bercov, dans tous ses états.
00:01:20Mais en attendant, on va recevoir Nicolas Dupont-Aignan.
00:01:23Lorsqu'il a débuté, évidemment.
00:01:25Et on va faire avec lui peut-être un certain inventaire.
00:01:28L'inventaire des affaires judiciaires qui traînent avec un certain nombre de personnalités politiques.
00:01:33Y a-t-il deux poids et deux mesures ?
00:01:36Y a-t-il une justice à géométrie variable ?
00:01:38Oh, c'est pas possible ?
00:01:40Eh bien oui, oui, oui, en tout cas on va en parler.
00:01:42Et puis avec Fadila Maroufi, la fondatrice de l'Observatoire des fondamentalismes.
00:01:47Qu'est-ce qui se passe avec le voile dans le sport ?
00:01:50Alors, faut-il accepter des sportives voilées ou pas ?
00:01:54Grandes polémiques qui traînent depuis déjà des années.
00:01:57Eh bien on va en parler aussi avec Fadila Maroufi.
00:02:00Il s'agit de savoir où on met le curseur.
00:02:03Une fois pour toutes.
00:02:05Et après les perles, les huées et les bravos, vous allez voir.
00:02:07Y a des perles magnifiques, magnifiques.
00:02:09Sébastien Delogu, une députée Renaissance.
00:02:11Ça fait plaisir à entendre.
00:02:13Et dans la seconde partie de l'émission, à partir de 13h,
00:02:17on recevra, et toujours avec plaisir,
00:02:19le philosophe, l'écrivain, l'essayiste Michel Onfray.
00:02:22Eh bien on fera avec lui un tour du propriétaire,
00:02:25un tour du locataire, parce qu'il paraît que nous sommes locataire
00:02:28et pas propriétaire de la Maison France.
00:02:30Et on fera l'état des lieux.
00:02:32A tout de suite.
00:02:33Ici Sud Radio.
00:02:37Les Français parlent au français.
00:02:40Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:02:43Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:02:46Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:02:50Faut-il dire aujourd'hui, selon que vous serez soumis ou récupérables,
00:02:55les jugements de cour vous rendront blancs ou noirs ?
00:02:58Il faut toujours relire la fontaine, toujours.
00:03:00Plus actuelle que jamais.
00:03:02Mais est-ce le cas ?
00:03:03Eh bien nous allons en parler tout de suite.
00:03:07Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:03:09Le fait du jour.
00:03:11Antisociale, putain de cochon en froid.
00:03:16Repose à toutes ces années de service.
00:03:20Eh oui, la chanson culte.
00:03:23Antisociale de Trust, bien sûr.
00:03:26Alors, antisociale ou antijustice ?
00:03:29Vous avez suivi la séquence qui s'est passée avec Marine Le Pen,
00:03:36rendue inéligible ou pas, on verra.
00:03:38On ne va pas parler des suites judiciaires,
00:03:40on va en parler demain notamment.
00:03:41Et puis, évidemment, les grandes polémiques entre avocats sur le point de justice,
00:03:45techniques ou pas techniques.
00:03:47Et puis, il y a la politique derrière tout ça.
00:03:49Il y a d'abord et hautement tout la politique.
00:03:52Alors, nous allons en parler avec Nicolas Dupont-Aignan,
00:03:55qui est président de Debout la France et ancien député.
00:03:57Bonjour Nicolas Dupont-Aignan.
00:03:59Bonjour André Bercov.
00:04:00Alors, Nicolas Dupont-Aignan, on ne va pas revenir là,
00:04:03pour le moment, sur l'affaire Le Pen,
00:04:05sur ce qui se passe et ce qui va se passer.
00:04:07Mais au-delà de ça, et je suis sûr que vous avez suivi ça,
00:04:10au moins autant que moi et au moins autant que tout le monde,
00:04:13c'est de regarder effectivement, d'ailleurs,
00:04:15notamment l'avocat Juan Branco a fait un inventaire intéressant
00:04:19sur une série d'affaires qui ont été jugées pas tout à fait de la même façon
00:04:24avant celle de Marine Le Pen.
00:04:26Par exemple, la relaxe de l'actuel Premier ministre François Bayrou
00:04:29par ce même tribunal judiciaire pour des faits identiques.
00:04:32À l'inverse de ses proches, pour la plupart condamnés,
00:04:34Bayrou a été relaxé en première instance le 5 février 2024
00:04:38dans l'affaire des assistants parlementaires du Modem.
00:04:40On ne va pas rentrer dans les détails.
00:04:42Et puis la relaxe d'Éric Dupond-Moretti, l'ancien ministre de la Justice,
00:04:47relaxe par le procureur près de la Cour de cassation,
00:04:50le 4 décembre 1923, voilà.
00:04:53On ne peut pas réunir en Cour de la Justice, de la République,
00:04:57ce serait trop long.
00:04:59Actuellement, et je rappelle qu'il y a toujours la présomption
00:05:02et heureusement la présomption d'innocence,
00:05:04Jean-Luc Mélenchon lui-même soupçonné d'avoir utilisé
00:05:07en tant qu'eurodéputé les fonds du Parlement européen
00:05:10pour financer et développer une partie de ses activités politiques en France.
00:05:14Et alors, juste un mot, Nicolas Dupond-Aignan,
00:05:18c'est de citer tous les personnalités politiques
00:05:21qui ont été interpellées par la Justice.
00:05:23Encore une fois, relaxés par certains, non poursuivis par d'autres.
00:05:26Alors, je vous donne un inventaire, c'est mieux que prévert.
00:05:29François Bayrou, Muriel Pellicot, Richard Ferrand,
00:05:32l'émissaire de Bretagne et actuellement président du Conseil constitutionnel.
00:05:35Alexis Colère, qui va devenir numéro 2 de la Société Générale.
00:05:39Thierry Solaire, Jean-Paul Delevoye, Eric Dupond-Moretti,
00:05:42Olivier Dussopt, Sébastien Lecornu, Agnès Buzyn,
00:05:45Laura Flessel, Sylvie Goulard, Muriel de Sarnez,
00:05:48Damien Abad, Gérald Darmanin, Alain Grisé, Rachida Dati,
00:05:52Jean-Michel Blanquer, Jean-Jacques Bridet,
00:05:54Nathalie Hémas, Benjamin Griveaux, Michel Marchand,
00:05:58Jean-Marie Girier, liste évidemment non exhaustive.
00:06:01Alors, Nicolas Dupond-Aignan, qu'est-ce qui se passe en ce moment ?
00:06:05Est-ce qu'on insiste à...
00:06:07Alors tout le monde dit gouvernement des juges,
00:06:09les juges ont cédé à la politique,
00:06:11sauf que c'est la politique qui leur a donné, avec la loi Sapa 2,
00:06:14la possibilité de voir cela.
00:06:16Alors, qu'est-ce qui se passe ?
00:06:17Basculement des juges, le politique n'est plus là,
00:06:20les juges règnent ?
00:06:23Alors, moi je pense qu'il faut être le plus franc possible.
00:06:27D'abord, les hommes politiques ne sont pas au-dessus des lois.
00:06:31Et c'est sain que les hommes politiques soient traduits
00:06:36dans les tribunaux quand ils commettent des fautes.
00:06:39Moi je m'élève contre cette idée
00:06:41que les hommes politiques devraient être au-dessus des lois.
00:06:43Non.
00:06:44D'ailleurs, vous citez beaucoup de noms,
00:06:45mais il y en a beaucoup qui n'ont jamais été traduits
00:06:47dans les tribunaux, dans votre serviteur.
00:06:49Et je pense qu'il ne faut pas l'oublier
00:06:51parce que sinon, on va dire, tout se pourrit.
00:06:53Ce n'est pas vrai.
00:06:54D'ailleurs, vous avez marqué, je ne vous ai pas cité.
00:06:57J'espère bien.
00:06:59En revanche, la vraie question,
00:07:02c'est que si la justice passe,
00:07:04elle doit passer pour tout le monde.
00:07:06Et pas seulement pour un camp politique.
00:07:08Or, nous voyons bien,
00:07:10il n'y a pas besoin d'avoir fait Polytechnique
00:07:12pour comprendre que, comme par hasard,
00:07:14ce sont toujours les mêmes du même bord
00:07:17qui sont condamnés,
00:07:19et ce sont toujours les mêmes du même bord,
00:07:21l'autre bord, qui sont absolus.
00:07:23C'est ça qui pose problème.
00:07:25Et dans la décision de Marine Le Pen,
00:07:28moi je ne commande pas la condamnation,
00:07:30qui est très lourde.
00:07:31En revanche, je suis scandalisé
00:07:35par l'exécution provisoire d'inéligibilité
00:07:39qui, véritablement, entrave la démocratie.
00:07:43C'est-à-dire qu'on peut, dans ces questions,
00:07:45avoir des positions nuancées.
00:07:47Et moi je remarque,
00:07:49je remarque depuis cette condamnation,
00:07:51c'est tout l'un ou tout l'autre.
00:07:53C'est-à-dire que les juges seraient les meilleurs du monde
00:07:56et n'auraient rien à se voir reprocher,
00:07:58ce qui est faux.
00:08:00Pour l'autre côté, les hommes politiques seraient parfaits.
00:08:02Non. En vérité, ce qui ne va pas dans cette décision de justice,
00:08:06c'est que si la condamnation, sur le fond,
00:08:08ne peut pas être contestée,
00:08:10et puis il y a appel,
00:08:11et Marine Le Pen sera peut-être innocentée,
00:08:13en revanche, ce qui est scandaleux,
00:08:14c'est qu'on lui interdise de se présenter aux élections
00:08:16alors qu'il y a appel suspensif.
00:08:18C'est ça le problème.
00:08:20Et donc la vraie question, c'est
00:08:22est-ce qu'on peut un jour, dans notre pays,
00:08:24avoir une justice qui soit juste ?
00:08:27Parce qu'elle n'est pas juste, là.
00:08:29On n'a pas parlé de McKinsey.
00:08:31On n'a pas parlé de quantité d'affaires.
00:08:34Ben ala !
00:08:36Comme par hasard, quand ça vient de Macron,
00:08:38quand ça vient du macronisme,
00:08:40quand ça vient d'une certaine gauche,
00:08:42à l'exception de cas extravagants comme Kaouzac,
00:08:45ben là, circuler, il n'y a rien à voir.
00:08:47Et puis de l'autre côté, comme par hasard,
00:08:49c'est toujours à des fins électorales.
00:08:52Fillon a payé très cher,
00:08:54mais on sait maintenant que l'affaire Fillon
00:08:57a été instrumentalisée pour l'empêcher d'être élue.
00:09:00On le sait.
00:09:01Parquet national financier, etc.
00:09:04Moi, ce que je demande,
00:09:06je ne demande pas l'absolution pour les hommes politiques.
00:09:08Les hommes politiques ne sont pas au-dessus des lois.
00:09:10Mais en revanche, ce qui est scandaleux,
00:09:12c'est la manière dont la justice en France
00:09:14fait de la politique.
00:09:16Et d'ailleurs, elle ne s'en cache pas.
00:09:18Retrouvez le communiqué du syndicat de la magistrature
00:09:21au moment de l'élection présidentielle de 2022.
00:09:23Nous l'avons lu.
00:09:25C'est hallucinant.
00:09:27Moi, je suis pour l'interdiction des syndicats dans la magistrature.
00:09:30C'est hallucinant.
00:09:32Donc le problème, ce n'est pas la justice en soi,
00:09:34c'est la dérive d'une justice politisée
00:09:37qui apparaît comme naturelle dans notre pays.
00:09:40Oui, surtout, surtout, vous le dites,
00:09:43il y a quand même les deux poids, deux mesures.
00:09:45On va revenir là-dessus, juste,
00:09:47encore une fois, François Bayrou,
00:09:49Dupond-Moretti, Agnès Buzyn,
00:09:51l'enterrement de l'affaire Business France
00:09:54avec Muriel Pénicaud,
00:09:56vous avez parlé de Benalla et le coffre de Benalla,
00:09:58la prescription pour Richard Ferrand
00:10:00dans l'affaire des mutuelles de Bretagne.
00:10:02Je ne parlerai pas.
00:10:04Mais est-ce que tout cela,
00:10:06je ne dirai pas le péché originel,
00:10:08ça a existé depuis des siècles,
00:10:10tout ce qu'on raconte,
00:10:12les liens justice, politique et les deux poids, deux mesures.
00:10:14Mais quand même, est-ce qu'on remonte,
00:10:16vous en avez aussi beaucoup parlé,
00:10:18est-ce que, je dirais, non pas le cri primal,
00:10:21mais ça n'a pas été le référendum du 25 mai 2005,
00:10:24où 505% des Français
00:10:26avaient voté contre la Constitution européenne
00:10:28telle qu'elle était présentée,
00:10:30et où on s'est assis dessus,
00:10:32on l'a suffisamment parlé avec le traité de Lisbonne.
00:10:34Est-ce que ça n'a pas été là
00:10:37le signe de la rupture, Nicolas Dupont-Aignan ?
00:10:40Le signe, c'est vrai,
00:10:42en fait, nous ne sommes plus vraiment dans une démocratie.
00:10:45Il y a eu le pouvoir de l'Union Européenne,
00:10:47premier point,
00:10:49qui n'est pas démocratique,
00:10:51et puis le gouvernement des juges,
00:10:53qui est une réalité.
00:10:55Quand vous voyez les motivations du Conseil constitutionnel
00:10:57sur les votes des lois,
00:10:59c'est ahurissant.
00:11:01Si vous lisez le Conseil constitutionnel,
00:11:03il prend une partie politique,
00:11:05c'est évident, le Conseil d'État.
00:11:07Donc le problème, c'est que tous ces juges
00:11:09prétendent juger au nom du peuple français,
00:11:11mais jugent en fonction de leurs convictions personnelles.
00:11:13C'est ça, le problème.
00:11:15Et pourquoi ils y arrivent ?
00:11:17C'est très intéressant.
00:11:19C'est aussi parce que les parlementaires
00:11:21ont voté des lois incompréhensibles,
00:11:23leur donnant des pouvoirs extravagants.
00:11:25Moi, j'ai voté contre la loi Sapin II à l'époque.
00:11:27Et à l'époque, c'était pas facile
00:11:29de voter contre la loi Sapin II.
00:11:31C'était pas facile, parce que vous étiez accusés
00:11:33d'être favorables à la corruption
00:11:35des hommes politiques et tout.
00:11:37Donc les hommes politiques, par démagogie,
00:11:39se sont suicidés aussi.
00:11:41Comme ils ont donné des pouvoirs extravagants
00:11:43à des commissaires européens.
00:11:45Comme ils ont donné des pouvoirs extravagants
00:11:47aux conseils constitutionnels.
00:11:49Parce qu'en fait, ça les arrange bien, dans une mesure.
00:11:51Ils instrumentalisent
00:11:53par des liens de subordination.
00:11:55Parce que vous pensez bien que...
00:12:43Abonnez-vous !
00:31:18L'onde de choc de l'inégibilité de Marine Le Pen,
00:31:22inégibilité, on verra, on suivra les méandres de la justice,
00:31:26n'en finit pas de faire des ravages un peu partout,
00:31:28et notamment, évidemment, dans les milieux politiques,
00:31:31et de temps en temps, vraiment,
00:31:33ça se passe très très très bien à la radio et à la télévision,
00:31:36et des propos qui mériteraient de figurer dans des anthologies,
00:31:41des paroles les plus célèbres.
00:31:44Par exemple, celle-ci, écoutez.
00:31:46Sud Radio Bercov, dans tous ses états,
00:31:49les perles du jour.
00:31:51Je fais rien que des bêtises,
00:31:55des bêtises, quand t'es pas là.
00:31:58Et même quand t'es là, et même quand t'es là, je ne sais pas,
00:32:02nous avons entendu, donc, sur LCI,
00:32:05un débat sur LCI hier,
00:32:07Olga Giverny, elle est députée,
00:32:12elle est députée de l'Ain,
00:32:14et vice-présidente du groupe Ensemble de l'Assemblée Nationale.
00:32:17Voilà, et on parlait évidemment du sort de Marine Le Pen,
00:32:21de la décision de justice, etc.
00:32:24Elle a eu cette phrase qui me paraît quand même magnifique.
00:32:28Nous sommes attachés, il n'y a pas de déni de démocratie,
00:32:31Marine Le Pen n'est pas empêchée d'être présidente,
00:32:33elle est empêchée d'être candidate.
00:32:35Elle n'aurait pas forcément été présidente.
00:32:37Il y a un petit lien de cause à effet, si vous permettez.
00:32:39Mais non, mais non, que le journaliste lui dit
00:32:42qu'il y a un petit lien de cause à effet, mais non, mais non.
00:32:44Franchement, décortiquons un peu
00:32:47cette petite phrase magnifique.
00:32:50On ne l'empêche pas d'être présidente,
00:32:52on l'empêche d'être candidate.
00:32:54Alors effectivement, oui,
00:32:56comment peut-on faire, c'est très intéressant,
00:32:59de devenir présidente sans être candidate.
00:33:02Donc, Olga Givernet,
00:33:04vraiment je serais ravi de l'inviter
00:33:06sur les ondes du Sud Radio,
00:33:08qu'elle nous explique comment on peut
00:33:10devenir président ou présidente
00:33:12sans être candidate.
00:33:13Il y a là quand même peut-être
00:33:15une nouvelle voie de faire de la politique.
00:33:17Moi c'est vrai, par exemple, vous savez,
00:33:19hier c'était le 1er avril,
00:33:21je me suis présenté, j'ai dit je me présente,
00:33:23mais c'est vrai qu'être candidat c'est fatigant,
00:33:25il faut de l'argent,
00:33:27il faut passer dans les préaux,
00:33:29il faut passer partout,
00:33:31c'est fatigant, c'est cher,
00:33:33c'est coûteux,
00:33:35et on arrive mais essoré,
00:33:37on arrive complètement épuisé
00:33:39à l'élection présidentielle.
00:33:41Non, ce serait génial
00:33:43d'être président sans être candidat.
00:33:45Et donc, Olga Givernet,
00:33:47puisqu'elle nous a dit ça,
00:33:49Madame le député de Lens,
00:33:51elle est vraiment et très cordialement
00:33:53et amicalement conviée à nous expliquer
00:33:55parce que je trouve que c'est une nouvelle
00:33:57manière de faire de la politique.
00:33:59Les députés, les sénateurs,
00:34:01les maires, voilà, devenir maire
00:34:03sans être candidat, sénateur
00:34:05sans être candidat, député sans être
00:34:07candidat, et bien ça me paraît intéressant
00:34:09parce que beaucoup de français seraient prêts à y aller,
00:34:11seraient prêts, qu'ils ont des idées,
00:34:13ils ont des solutions, ils ont des choses à dire,
00:34:15simplement on les, voilà,
00:34:17il faut aller faire campagne,
00:34:19écoutez, qui a les moyens de faire
00:34:21campagne, on est très peu,
00:34:23donc Olga Givernet, on vous attend,
00:34:25je crois que vous deviendrez une des plus
00:34:27grands théoriciens de la science politique
00:34:29de ces 50 dernières années,
00:34:31quand vous voulez, cher Madame le député,
00:34:33on vous attend, expliquez-nous
00:34:35comment on peut effectivement devenir
00:34:37élu sans être candidat.
00:34:39Voilà, c'est une question
00:34:41métaphysique que nous posons.
00:34:44Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:34:46Je m'en fous, je m'en fous,
00:34:48je m'en fous, je m'en fous,
00:34:50avec mon destin, je vais
00:34:52bras dessus, bras dessous.
00:34:54Ah, il a raison, il m'entend,
00:34:56je m'en fous, je m'en fous.
00:34:58Alors ça c'est très très bien, c'est
00:35:00le député de la France Insoumise,
00:35:02Sébastien Delogu,
00:35:04qui s'est sur Elfie
00:35:06il y a quelques jours, qui s'est
00:35:08vanté d'avoir recours à une pratique pourtant illégale
00:35:10chez nous. Alors dans une vidéo
00:35:12sur la plateforme Twitch, diffusée
00:35:14mercredi dernier, au côté
00:35:16de son collègue Insoumis Raphaël Arnaud,
00:35:18il a expliqué qu'il
00:35:20utilisait l'IPTV
00:35:22pour regarder la télévision française.
00:35:24Écoutez Sébastien Delogu.
00:35:26Moi je ne regarde pas Netflix parce que j'ai
00:35:28l'IPTV, donc du coup l'IPTV c'est illégal
00:35:30et du coup ça m'intéresse
00:35:32pas de
00:35:34payer des gens qui vont s'en foutre
00:35:36plein les poches.
00:35:38Moi ce qui m'intéresse c'est de la gratuité.
00:35:42Là par exemple, typiquement,
00:35:44tu vas avoir une coupure de ce
00:35:46moment,
00:35:48tu donnes le bâton pour te faire battre.
00:35:50Je suis désolé.
00:35:52Mais bon, moi je suis honnête, je suis comme ça,
00:35:54je suis hanté, ça ne m'intéresse pas de faire semblant.
00:35:56Bah c'est bien Sébastien Delogu,
00:35:58au moins il est honnête, il dit je ne regarde pas Netflix,
00:36:00l'IPTV c'est illégal
00:36:02mais ça ne m'intéresse pas de payer des gens qui vont
00:36:04s'en foutre plein les poches.
00:36:06Il est honnête, il est honnête.
00:36:08Effectivement l'IPTV c'est quoi ?
00:36:10L'IPTV c'est un système
00:36:12qui vous permet
00:36:14de regarder sur Internet avec un boîtier
00:36:16qui détourne les flux télévisuels
00:36:18sur une station
00:36:20et puis vous le regardez, vous ne payez rien,
00:36:22vous ne regardez pas le câble
00:36:24satellite ou un signe alertien,
00:36:26vous avez une autre vision de la télévision.
00:36:28Moi je m'en fous.
00:36:30Ouais un peu mais
00:36:32chère Sébastien Delogu vous êtes député,
00:36:34c'est un peu embêtant parce qu'apparemment
00:36:36c'est illégal.
00:36:38Oui mais vous savez que l'utilisation
00:36:40de l'IPTV est illégale
00:36:42et passible de 315 000 euros d'amende
00:36:44et d'une peine de prison de 5 ans.
00:36:46Non mais vous n'allez pas commencer
00:36:48à nous embêter avec ça.
00:36:50Moi je suis ravi d'écouter l'IPTV
00:36:52et puis écoutez franchement
00:36:54vous n'allez pas me dire
00:36:56315 000 euros d'amende et peine de prison de 5 ans
00:36:58je ne suis pas Marine Le Pen moi.
00:37:00Franchement ne commencez pas
00:37:02à nous.
00:37:04L'IPTV, écoutez
00:37:06chacun de voir si c'est intéressant
00:37:08effectivement de passer par l'IPT.
00:37:10C'est peut-être intéressant mais écoutez chacun
00:37:12de peser effectivement les conséquences
00:37:14et la morale.
00:37:26Et oui ça s'en va et ça revient
00:37:28comme Claude François. Vous vous rappelez
00:37:30au moment de la polémique contre
00:37:32X, contre Twitter au moment où Elon Musk
00:37:34se pelait ce galeux d'où vient
00:37:36tout le mal et bien ils avaient décidé
00:37:38de quitter X.
00:37:40Ils avaient annoncé
00:37:4221 députés
00:37:44verts, 10 du PS
00:37:469 du Centre et 6 de
00:37:48LSI, LFI du Parti Communiste.
00:37:50Alors il dit voilà on s'en va
00:37:52X c'est devenu n'importe quoi
00:37:54c'est fini on en va.
00:37:56Et bien sur les 46 députés concernés
00:37:58il n'y a que 11 qui ont supprimé
00:38:00complètement leur compte.
00:38:02Dont, allez rendons lui hommage
00:38:04Sandrine Rousseau, elle n'est pas revenue Sandrine Rousseau.
00:38:06Alors 4 députés qui ont annoncé leur départ
00:38:08ont finalement repris leurs activités.
00:38:10Soit en retweetant des posts, soit carrément en publiant.
00:38:12Christine Arrigui, Écolo
00:38:14Isabelle Santiago, Estelle Mercier PS
00:38:16Frédéric Maillot PCF, voilà.
00:38:18D'ailleurs le 20 janvier quand même
00:38:20Estelle Mercier avait publié comme de nombreux
00:38:22parlementaires, je quitte aujourd'hui Twitter
00:38:24à l'heure de l'investiture de Donald Trump
00:38:26ce réseau social aux mains d'Elon Musk
00:38:28est un dispositif clé dans la
00:38:30division des idées d'extrême droite
00:38:32tout le monde, ils sont tous extrême droite
00:38:34et bien voilà
00:38:36ils sont toujours un compte X
00:38:38vous imaginez que ces députés
00:38:40c'est pur, c'est résistant
00:38:42c'est vraiment
00:38:44c'est valeureux, et bien
00:38:46ils reviennent dans ce
00:38:48compte, dans ce
00:38:50média d'extrême droite X
00:38:52c'est un peu embêtant
00:38:54là il faut tenir camarade, il faut tenir
00:38:56il ne faut pas se laisser aller comme ça
00:38:58en attendant on fera toujours des comptes
00:39:00des vrais résistants
00:39:02et des faux
00:39:04à tout de suite
00:39:14et bien 2025
00:39:162025, 31 mars
00:39:182025, il paraît que c'était une date
00:39:20historique, le jugement
00:39:22se marie de peine, mais il y a
00:39:24tellement d'autres dates, regardez ce qui se passe
00:39:26le bouleversement absolu
00:39:28depuis quelque temps, regardez ce qu'il se
00:39:30passe au niveau des audits
00:39:32sur les dépenses publiques du côté d'Elon
00:39:34Musk et de Trump, on révèle
00:39:36que des milliers de milliards de dollars
00:39:38des trillions de dollars ont
00:39:40été évaporés dans
00:39:42ces USA
00:39:44évaporés, et c'est la première fois
00:39:46depuis 50 ans que le Pentagone
00:39:48que les grosses institutions
00:39:50dites de l'état profond
00:39:52sont absolument, mais
00:39:54scrutinisés au laser
00:39:56par une bande de
00:39:58jeunes surdoués
00:40:00qui font les audits comme
00:40:02aucune cour des comptes
00:40:04n'a jamais fait, alors en France qu'est-ce qui se passe
00:40:06on sait
00:40:08en France il y a effectivement
00:40:10l'inégibilité des uns
00:40:12les mises en examen des autres
00:40:14les non-lieux aussi des
00:40:16troisièmes, et on va parler avec quelqu'un
00:40:18qu'on est toujours ravi de recevoir, Michel Offray
00:40:20bonjour, vous êtes philosophe
00:40:22vous êtes fondateur de la rue Front Populaire
00:40:24qui marche très fort, et puis votre dernier livre
00:40:26je dirais, allez c'est votre
00:40:28102ème, 103ème, 104ème
00:40:30non, on est des côtés
00:40:32de 150 je crois, 150
00:40:34ouais, fabuleux, alors l'autre
00:40:36collaboration aux éditions Plon, on va
00:40:38évidemment en parler, mais ce que
00:40:40je voudrais savoir, c'est
00:40:42vous suivez évidemment, comme moi d'ailleurs
00:40:44votre journal, La Nef des Fous, quand vous parlez
00:40:46de, c'est bien La Nef des Fous, c'est ça
00:40:48qui est absolument
00:40:50que je vous conseille aussi de lire
00:40:52et de relire
00:40:54cette espèce d'extraordinaire
00:40:56accélération de la technologie des plaques
00:40:58en Russie, en Amérique
00:41:00dans ce qu'on appelle le sud global
00:41:02et évidemment en Europe
00:41:04avec les élections, et je voudrais
00:41:06commencer par cela, vous avez vu ce qui s'est
00:41:08passé en Roumanie, on a annulé les élections
00:41:10vous avez vu ce qui s'est passé en Slovaquie
00:41:12aujourd'hui en Irlande
00:41:14Connor O'Connor, Mac Connor
00:41:16le sportif qui veut se présenter
00:41:18on lui dit c'est pas sûr qu'il se présente
00:41:20Marine Le Pen
00:41:22encore une fois sans faire du
00:41:24jugement moral
00:41:26et il se passe quand même des choses assez
00:41:28bizarres, et comment vous sentez
00:41:30cela ?
00:41:32Ecoutez, moi la semaine
00:41:34dernière, je l'ai dit sur ma
00:41:36web TV, je lui ai dit, mais il y aura
00:41:38évidemment cette inéligibilité de Marine Le Pen
00:41:40ils ne se priveront pas de cette carte
00:41:42on m'a dit, mais t'es un peu audacieux, si c'est pas le cas
00:41:44de quoi auras-tu l'air ?
00:41:46Je prends le pari
00:41:48et effectivement ça a eu lieu, pour quelles raisons ?
00:41:50Parce que c'est comme ça depuis
00:41:521992, je dirais, c'est-à-dire depuis
00:41:54Maastricht où on nous a fait savoir, on vendait une idée
00:41:56avec Maastricht, c'était l'idée d'une Europe
00:41:58fantastique, merveilleuse, formidable, cosmopolite
00:42:00qui aurait supprimé la misère, le chômage
00:42:02la pauvreté, les guerres, l'antisémitisme
00:42:04le racisme, la xénophobie
00:42:06et puis de l'autre côté, si on était contre, ça voulait dire
00:42:08qu'on voulait l'antisémitisme, le racisme
00:42:10etc. Donc il y a eu une propagande
00:42:12terrible, une propagande terrible
00:42:14et les gens quand même
00:42:16votaient pour Maastricht, mais très peu
00:42:18finalement, très peu de points.
00:42:20Souvenez-vous, à 20h, on n'a pas eu
00:42:22les résultats, il y avait Simone Veil sur le plateau
00:42:24Mitterrand est intervenu 20 minutes plus tard en disant
00:42:26c'est très court, mais c'est tout de même le cas
00:42:28bon, c'est lui qui avait fait l'addition, donc on peut imaginer
00:42:30qu'il l'avait faite
00:42:32avec son ministre de l'Intérieur
00:42:34mais après ça a été beaucoup plus clair, c'est-à-dire
00:42:36en 2005, quand les Français disent nous ne voulons pas
00:42:38du traité de référendum
00:42:40Qu'est-ce qu'il se passe en 2008 ?
00:42:42C'est clairement la feuille de route
00:42:44des Maastrichtiens, ce que j'appelle
00:42:46les Maastrichtiens. C'est-à-dire on a dit
00:42:48vous avez mal voté, il ne fallait pas
00:42:50voter non à ce traité. Nous on va voter
00:42:52oui, on va solliciter qui ? Les députés
00:42:54les sénateurs, c'est-à-dire le Congrès, l'Assemblée
00:42:56Nationale et le Sénat etc.
00:42:58Mais surtout pas vous !
00:43:00C'est-à-dire qu'il y a eu à Caen à une époque
00:43:02un vote qui a été effectué pour savoir si les Canets voulaient
00:43:04un tramway ou pas, les gens ont dit on n'en veut pas, le maire
00:43:06a dit vous l'aurez quand même. Et bien ce déni
00:43:08de démocratie, il est manifeste en 2008
00:43:10je rappelle, avec Hollande, avec Sarkozy tout de même
00:43:12faut pas oublier, c'est-à-dire les gens qui ont l'impression
00:43:14que ces deux-là sont totalement opposés.
00:43:16Il y avait une couverture de Paris Match qui les montrait
00:43:18tous les deux copains comme cochons, voilà, dos à dos
00:43:20mais rigolant et hilar.
00:43:22Et j'ai dit mais faites attention, c'est un même monde
00:43:24le passage...
00:43:26Et vous dites que ça, ça amène à la légalité
00:43:28de Marine Le Pen ? Oui bien sûr, c'est-à-dire que Marine Le Pen
00:43:30elle sert de... c'est l'assurance-vie
00:43:32des Maastrichtiens. C'est grâce à Jean-Marie
00:43:34Le Pen et à Marine Le Pen, ça fait des années que
00:43:36les Maastrichtiens sont au pouvoir. Une fois
00:43:38un de droite, une fois un de gauche, enfin
00:43:40est-ce que vraiment, Xavier Bertrand
00:43:42est un homme de droite quand il appelle à voter
00:43:44pour la France Insoumise ? Est-ce que
00:43:46Alain Juppé est un homme de gauche ?
00:43:48De droite, je veux dire, quand il vote comme
00:43:50Laurent Fabius, il serait prétendument de gauche
00:43:52c'est le même petit monde. Et puis là, d'un seul coup
00:43:54ils se disent mince, on a utilisé cet
00:43:56épouvantail, il se fait que l'épouvantail est devenu vivant
00:43:58et elle est aux portes de l'Elysée. Donc maintenant
00:44:00il faut la tuer. On s'en est servi
00:44:02On est allé trop loin, on s'est dit bien
00:44:04elle se maintenait... Absolument
00:44:06C'est un peu l'équivalent de Carpentras. Souvenez-vous
00:44:08on avait... Mitterrand a dit
00:44:10faisons monter Jean-Marie Le Pen, nous ne serons
00:44:12pas forts de notre propre force mais de la faiblesse
00:44:14de la droite, et donc il a été élu
00:44:16deux fois. C'est quand même deux fois sept ans
00:44:18Et puis à un moment donné, il se dit mince
00:44:20il monte un peu trop ce Le Pen, comment pourrait-on faire ?
00:44:22Et là, il y a une instrumentalisation de Carpentras
00:44:24où quelques néo-nazis très anti-Le Pen
00:44:26ont fait ce que l'on sait
00:44:28c'est-à-dire des morts dans un cimetière juif
00:44:30Le viol de sépulture dans un
00:44:32cimetière juif de Carpentras, oui
00:44:34Et quand on a su qui avait fait quoi
00:44:36on a découvert que le Front National n'était pas
00:44:38le Rassemblement National, dans cette aventure
00:44:40il n'y était pour rien, moi j'ai beaucoup lu sur
00:44:42ce sujet, et les bricolages
00:44:44de Jox, de Mitterrand, enfin de
00:44:46Fabius, pour dire bon, on arrête
00:44:48absolument, et d'un seul coup c'était Lachoa
00:44:50c'était Nuit et Brouillard, sur toutes
00:44:52les chaînes, etc. Et bien là on a la
00:44:54même chose, c'est-à-dire on utilise Marine Le Pen
00:44:56comme une espèce d'épouvantail
00:44:58donc pendant très longtemps
00:45:00on montre ses chats, elle est gentille, elle est sympathique
00:45:02on l'invite à la télévision, elle parle
00:45:04et puis quand elle est au deuxième tour
00:45:06on dit attention, Horadour-sur-Glane
00:45:08Das Reich, Lachoa, c'est reparti
00:45:10C'est là où on a visité le mémorial juif
00:45:12Oui, voilà
00:45:14Macron est élu au premier tour, il le sait puisqu'il a
00:45:16fêté sa réélection
00:45:18ou son élection
00:45:20dans un café célèbre de Paris
00:45:22Nonobstant, il va tout de même
00:45:24à Horadour-sur-Glane dans les 15 jours qui séparent
00:45:26le premier du second tour, et puis il s'en va
00:45:28au musée mémorial de Lachoa. Moi je bénis aujourd'hui
00:45:30Arnaud et Serge Klarsfeld dès que je le peux
00:45:32parce qu'ils ne souscrivent pas
00:45:34à cette instrumentalisation de Lachoa
00:45:36et si on attend à instrumentaliser Lachoa
00:45:38c'est pas étonnant qu'aujourd'hui
00:45:40on ait autant d'antisémitisme
00:45:42et on ait cet antisémitisme surtout
00:45:44à gauche. Donc là, d'un seul coup, il faut se défaire
00:45:46de cette femme qui finalement
00:45:48est allée aux portes du pouvoir, ou se trouve aux portes du pouvoir
00:45:50Oui, elle arrive aux portes du pouvoir, elle fait 37%
00:45:52au sondage, enfin 37 points
00:45:54et alors justement
00:45:56au-delà de ça, est-ce que
00:45:58et qu'on commita à ça
00:46:00on a l'impression, en fait, tout se passe comme si
00:46:02on parlait d'Ursula von der Leyen et de l'Union Européenne
00:46:04évidemment
00:46:06fille naturelle de Maastricht
00:46:08et autres, mais on a l'impression
00:46:10c'est vrai, en tout cas, quand on regarde que
00:46:12les élections, attendez, là, c'est la même chose
00:46:14c'est nous qui allons choisir
00:46:16non pas vos candidats
00:46:18mais votre président
00:46:20ou votre maître, etc. Alors regardez
00:46:22l'Angleterre, ce qui se passe, regardez
00:46:24l'Irlande, la Roumanie
00:46:26et est-ce que c'est quelque chose
00:46:28à votre avis de concerter, sans parler
00:46:30ce n'est pas un complot, mais une concertation en disant
00:46:32écoutez, on est très malmené
00:46:34actuellement aux USA, il faut bien voir
00:46:36qu'un certain Etat profond est quand même
00:46:38très malmené, enfin il y a l'audit
00:46:40d'après ce que j'en sais, bon
00:46:42est-ce qu'aujourd'hui à Bruxelles, il faut garder
00:46:44les valeurs, il faut être là, est-ce que Bruxelles
00:46:46ne viendra pas le Londres de l'Etat profond
00:46:48comme Londres était
00:46:50en 1940 ?
00:46:52Oui, moi je pense qu'il y a un projet chez ces gens-là
00:46:54c'est-à-dire qu'il ne faut pas
00:46:56mésestimer leur nuisance, leur pouvoir
00:46:58et leur puissance, il y a le projet
00:47:00d'un Etat total, je crois que
00:47:02Attali n'a pas... C'est un vrai projet ?
00:47:04Attali a écrit un livre qui s'appelle
00:47:05Demain, qui gouvernera le monde ?
00:47:07sauf affaire de Jacques Attali, un complotiste
00:47:09un antisémite, ce qui n'a
00:47:11évidemment aucun sens, il y a effectivement
00:47:13chez ces gens-là le projet d'un gouvernement planétaire
00:47:15donc l'Europe est pensée
00:47:17dans cette perspective-là, et pour faire
00:47:19un gouvernement planétaire, il faut détruire les nations
00:47:21il faut détruire les peuples, et comme Marine
00:47:23Le Pen s'occupait des peuples et des nations
00:47:25mais comme également Philippot, Asselineau
00:47:27Dupont-Aignan, enfin
00:47:29ces gens s'occupent des nations
00:47:31je pense qu'un Henri Guaino qui partirait
00:47:33aux présidentielles aurait exactement les mêmes problèmes
00:47:35c'est-à-dire tous ceux qui disent
00:47:37vous oubliez le peuple, vous méprisez
00:47:39le peuple, ce sont des gens qui
00:47:41se prennent une
00:47:43gifle dans la figure, moi je ne suis pas interdit de service
00:47:45public depuis 7 ans, 8 ans
00:47:47sans de bonnes raisons
00:47:49Vous n'avez pas eu une seule apparition ?
00:47:51sur le terrain politique, jamais
00:47:53alors on a pu m'inviter
00:47:55François-Régis Gaudry, par exemple
00:47:57dans une émission gastronomique
00:47:59pour me demander de parler des huîtres normandes
00:48:01ça on pourrait dire, mais vous êtes passé
00:48:03sur France Inter, de quoi vous plaignez-vous ?
00:48:05et Fabrice Drouelle m'a consacré récemment
00:48:07une émission d'une heure à charge
00:48:09qui s'appelle, je ne sais même plus
00:48:11comment ça s'appelle, elle habituellement
00:48:13fait des émissions sur Landru ou sur des
00:48:15violeurs d'eau de volée, et là j'étais
00:48:17comment s'appelle cette émission ?
00:48:19Quel honneur, qu'on parle à Landru, c'est bien
00:48:21dans le même nom que Fabrice Drouelle
00:48:23je ne sais plus
00:48:25affaire sensible, je suis une affaire sensible
00:48:27et donc on ne veut pas
00:48:29faire entendre cette parole
00:48:31souverainiste, pour aller vite
00:48:33et Marine Le Pen l'est modestement
00:48:35en plus de ça, ça n'est pas
00:48:37du Pont-Aignan en Paris, elle leur disait
00:48:39attention, je suis propre sur moi, je me lave
00:48:41les ongles, on ne touche pas à l'euro
00:48:43on ne touche pas à l'Europe, on ne touche pas à Schengen
00:48:45etc, elle a montré des signes
00:48:47de soumission, de vassalisation
00:48:49qui sont quand même incroyables
00:48:51Elle a laissé voter Ferrand
00:48:53président constitutionnel
00:48:55ça je l'ai énoncé également en disant
00:48:57ce n'est pas certain qu'on vous
00:48:59renverra l'ascenseur, vous
00:49:01êtes un peu humilié, vous avez
00:49:03perdu un peu de crédit auprès des gens qui
00:49:05comprennent un peu comment fonctionnent nos systèmes
00:49:07bon, probablement un jour l'ascenseur
00:49:09sera renvoyé, alors là on va voir parce qu'il va
00:49:11y avoir effectivement un appel
00:49:13et l'appel c'est l'occasion de calmer la populace
00:49:15Alors ils vont faire peut-être à l'appel, on verra
00:49:17effectivement si l'appel s'est résolu
00:49:19en 26 en sa faveur, elle peut se présenter
00:49:21mais ça c'est autre chose, on le saura
00:49:23à ce moment-là. Je vois mal que ces gens-là
00:49:25puissent changer leur fusil d'épaule
00:49:27ils ont vraiment un fusil à l'épaule
00:49:29et
00:49:31ils ont envie de faire ce qu'ils
00:49:33font depuis toujours, c'est-à-dire de couper les têtes
00:49:35des souverainistes ou des gens qui rappellent
00:49:37qu'un peuple existe et que ce peuple est méprisé
00:49:39Alors justement Michel Onfray, parlons un peu
00:49:41de l'Europe en général, de la France en particulier
00:49:43on voit très très bien ce qu'il se passe
00:49:45encore une fois on peut apprécier
00:49:47ou pas apprécier
00:49:49chez Trump et Musk et autres
00:49:51dans ce gouvernement des Etats-Unis, on voit ce qu'il se passe
00:49:53en Russie, on voit que
00:49:55franchement la guerre d'Ukraine
00:49:57ceux qui veulent la prolonger, ils savent que c'est plié
00:49:59mais on la prolonge pour des motifs
00:50:01à la fois je dirais d'intérêt
00:50:03et d'intérêt économique ou militaire
00:50:05assez à l'égalier
00:50:07visqueux, c'est une opinion personnelle ou pas
00:50:09mais enfin, qu'est-ce qui fait
00:50:11qu'aujourd'hui l'Europe
00:50:13vous savez, ils vont se réunir
00:50:15Trump et Poutine en Arabie Saoudite d'ailleurs comme par hasard
00:50:17et l'Europe elle ne sera
00:50:19aucun européen à table
00:50:21ils seront au menu peut-être mais en tout cas
00:50:23pas à table, et qu'est-ce qui fait que l'Europe
00:50:25s'effondre
00:50:27au-delà de ce qui s'est passé de
00:50:29Blast Rich Company, qu'il n'y ait plus
00:50:31en tout cas cette Europe de l'Ouest, aucune volonté
00:50:33aucun ressort
00:50:35C'est un village Potemkin l'Europe
00:50:37c'est-à-dire que ça fait des années qu'on nous présente ça
00:50:39comme une construction formidable
00:50:41qui empêchera les guerres, etc. Elle n'a rien empêché
00:50:43cette Europe depuis 1992, surtout pas les guerres
00:50:45il s'est passé des choses au Kosovo, il s'est passé des choses
00:50:47en Serbie, il s'est passé aujourd'hui
00:50:49des choses en Ukraine, du moins aux frontières
00:50:51de l'Europe
00:50:53et moi je dis qu'il y a
00:50:55un état maastrichtien
00:50:57il s'agit de détruire les états nationaux
00:50:59pour fabriquer un état
00:51:01qui est l'état maastrichtien avec son drapeau, avec sa devise
00:51:03avec son hymne
00:51:05avec sa monnaie
00:51:07cet état maastrichtien n'est pas seulement
00:51:09un état nationaliste, c'est un état impérialiste
00:51:11il s'agit d'avancer les pièces en disant
00:51:13Estonie, Lituanie, etc.
00:51:15on avance sur l'Est
00:51:17et Poutine dit depuis très longtemps, n'avancez pas
00:51:19n'avancez pas, s'il vous plaît, n'avancez pas
00:51:21et ce fait qu'on est dans un retour des impérialismes
00:51:23et il y a un impérialisme
00:51:25européiste avec un Macron
00:51:27qui se dit, moi dans deux ans je suis plus président
00:51:29de la République française, qu'est-ce que je peux faire, j'ai pas encore 50 ans
00:51:31et lui il se dit, j'ai un rôle à jouer
00:51:33dans cette Europe, donc il faut en prendre le leadership
00:51:35une bonne guerre, c'est formidable
00:51:37je deviens un chef de guerre, il a déjà été réélu
00:51:39avec ce prétexte
00:51:41du chef de guerre, rappelez-vous
00:51:43je m'occupe des affaires
00:51:45du monde, je ne vais pas
00:51:47m'occuper d'une réélection présidentielle, je suis au-dessus
00:51:49de tout ça, et il n'a pas fait campagne
00:51:51il a été réélu, on s'est
00:51:53servi de l'Ukraine pour
00:51:55expliquer que Zemmour était un poutinien
00:51:57etc. enfin, il y a toujours
00:51:59effectivement des campagnes médiatiques pour expliquer
00:52:01qu'il y a le bien et le mal
00:52:03le bien c'est quand même l'Ukraine, le mal c'est quand même
00:52:05Poutine et la Russie, alors moi je ne suis pas dans le bien et le mal
00:52:07je suis dans la géopolitique et la géostratégie
00:52:09donc on n'est pas avec des histoires
00:52:11de... C'était Churchill contre Hitler
00:52:13Ben voilà, mais c'est vieux
00:52:15souvenez-vous, on a vu ça, vous et moi
00:52:17sur les murs de Paris, moi j'avais vu ça
00:52:19un jour, je me suis dit, mais il y avait un portrait
00:52:21d'Hitler qui était assimilé à Saddam Hussein
00:52:23on nous expliquait qu'Hitler c'était Saddam Hussein
00:52:25enfin à l'inverse, Saddam Hussein c'était Hitler
00:52:27et on a droit à ça en permanence
00:52:29et en permanence. La réduction d'Hitler
00:52:31On va en parler et on va parler surtout
00:52:33surtout de cette
00:52:35autre collaboration, votre plus
00:52:37récent bouquin aux éditions Plans
00:52:39A tout de suite
00:52:41Sud Radio Bercoff
00:52:43dans tous ses états, midi 14h
00:52:45André Bercoff
00:52:47Et nous sommes évidemment plus que jamais avec Michel Onfray
00:52:49philosophe, fondateur de la revue Front Populaire
00:52:51et auteur
00:52:53de son 150ème livre
00:52:55je le répète parce que
00:52:57franchement c'est rare
00:52:59parce que ces livres sont intéressants
00:53:01vraiment, je dis, il faut les lire
00:53:03pas seulement l'amitié, c'est surtout
00:53:05qu'il sort des sentiers battus
00:53:07et puis il sort de sa zone de confort
00:53:09et qu'est-ce qui est intéressant
00:53:11je l'ai toujours dit, ce sont les hommes et les femmes
00:53:13qui sortent de leur zone de confort
00:53:15sinon
00:53:17c'est trop facile. Alors l'autre collaboration
00:53:19c'est quoi cette autre collaboration Michel Onfray ?
00:53:21C'est celle que
00:53:23signale Houellebecq dans Soumission
00:53:25c'est-à-dire cette façon qu'ont les gens
00:53:27de se laisser avoir
00:53:29doucement, gentiment, tranquillement
00:53:31et qui finalement collabore avec
00:53:33une idéologie
00:53:35à savoir l'islamisme
00:53:37qui veut la fin de l'Occident
00:53:39qui veut la disparition de la nation et qui commence
00:53:41à ronger ici l'éducation nationale
00:53:43là la recherche, ailleurs l'université
00:53:45dans un autre endroit les médias
00:53:47dans un autre endroit les maisons d'édition
00:53:49on commence à interdire des livres
00:53:51à interdire des auteurs, à fermer des chaînes de télévision
00:53:53etc.
00:53:55Et puis cet antisémitisme
00:53:57dont on nous a dit, ça c'est une mythologie
00:53:59mais dont on nous a dit qu'il était consubstantiel à la droite
00:54:01pendant que la gauche aurait été, elle, philosémite
00:54:03je dis que c'est une fiction
00:54:05mon travail en fait depuis le début c'est un travail de démythologisation
00:54:07mythologie
00:54:09de Freud, mythologie des
00:54:11trois monothéismes, mythologie de Sade
00:54:13etc.
00:54:15Et là je voudrais attaquer cette mythologie
00:54:17la gauche a toujours été du bon côté
00:54:19elle a quand même défendu le colonialisme
00:54:21elle a quand même défendu les guerres révolutionnaires
00:54:23elle a quand même défendu des régimes
00:54:25qui ont permis la mort de 100 millions
00:54:27qui ont généré la mort de 100 millions de personnes etc.
00:54:29Et je voulais montrer que de Alain
00:54:31le philosophe Alain, jusqu'à un autre Alain
00:54:33le dernier Alain Badiou, en passant par
00:54:35Sartre, Beauvoir, en passant par Foucault
00:54:37Deleuze, en passant par Jeunet, terrible
00:54:39en passant par Garaudy
00:54:41Jean-Luc Nancy
00:54:43Philippe Lacoux, Lambarthe, enfin tous ces gens
00:54:45qui sont du bon côté du manche philosophique
00:54:47la gauche, l'humanisme, le progressisme
00:54:49etc. sont tous des gens qui ont écrit
00:54:51des choses terribles en matière d'antisémitisme
00:54:53alors évidemment Alain qui a connu la première guerre mondiale
00:54:55qui a connu la guerre
00:54:57en disant plus jamais ça
00:54:59qui a écrit Mars ou la guerre jugée, qui a écrit des volumes
00:55:01sur cette question de la guerre, des souvenirs sur la guerre etc.
00:55:03on découvre qu'il est antisémite
00:55:05mais qu'il l'était avant la guerre
00:55:07et qui nous dit pendant la guerre ou après la guerre
00:55:09plus jamais ça, dont plutôt
00:55:11M. Adolf Hitler que le général de Gaulle
00:55:13dit-il dans son journal.
00:55:15Avant on disait plutôt Hitler que le Front Populaire
00:55:17là c'est plutôt Hitler que de Gaulle
00:55:19Michel Offray, je vous rappelle et vous l'avez évidemment lu
00:55:21ce livre capital
00:55:23de Simon Epstein
00:55:25Le Paradoxe Français
00:55:27c'est toujours passionnant de voir que ces gens
00:55:29qui en 1935, la LICRA
00:55:31l'idéophile, le parti communiste etc.
00:55:33ont donné les collaborations
00:55:35Déat, Doriot, jusqu'au FNSS
00:55:37la division Charlemagne. Bien sûr
00:55:39Rebatté commence même
00:55:41il commence à gauche, Lucien Rebatté
00:55:43qui est l'auteur des Décombres et l'auteur des
00:55:45Mémoires d'un Fasciste
00:55:47La Chambre du Front Populaire
00:55:49vote les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain
00:55:51ils sont quelques-uns à s'y opposer
00:55:53mais globalement, donc il y a un antisémitisme
00:55:55contre Blum, il y a un antisémitisme de Jaurès
00:55:57des pages terribles de Jean Jaurès
00:55:59et puis je dis, c'est comme ça
00:56:01depuis au moins la naissance du progressisme
00:56:03disons la philosophie des Lumières
00:56:05Vous avez Voltaire, vous avez Sade, vous avez Dolbach
00:56:07vous avez Vessus, enfin tous ces gens qui sont des grandes
00:56:09consciences de la gauche, les fameuses Lumières
00:56:11ce sont des gens qui sont antisémites.
00:56:13Mais est-ce que ce n'est pas parce qu'il y avait à l'époque
00:56:15un antisémitisme d'atmosphère, je ne dis pas ça
00:56:17pour excuser mais pour expliquer
00:56:19presque
00:56:21tout ce qui n'était pas juif était antisémite
00:56:23je parle de l'époque
00:56:25Alors moi je n'aime pas l'expression antisémitisme d'atmosphère
00:56:27c'est un petit peu comme vous avez des parfums d'atmosphère
00:56:29Non je pensais au djihadisme d'atmosphère
00:56:31Oui mais je n'aime pas non plus ça
00:56:33parce que j'ai en gros atmosphère, atmosphère
00:56:35parce que j'ai une gueule d'atmosphère, mais quand on tue des gens
00:56:37quand on égorge des gens, ce n'est pas de l'atmosphère
00:56:39il y a un antisémitisme véritable
00:56:41vous ne pouvez pas sortir avec une Kippa aujourd'hui en France
00:56:43vous vous faites agresser quand vous êtes un rabbin
00:56:45vous avez des enfants
00:56:47qui dans des écoles sont agressés
00:56:49parce qu'ils sont juifs ou qu'ils ont un patronyme
00:56:51supposé juif ou ce genre de choses
00:56:53ce n'est plus de l'atmosphère là pour le coup
00:56:55on est dans un antisémitisme réel, concret
00:56:57qui fait verser le sang, qui suppose des coups
00:56:59etc. Et je dis il y a une espèce
00:57:01de complaisance de la gauche
00:57:03au nom des bons sentiments bien sûr
00:57:05quand elle est antisémite la gauche
00:57:07elle le fait au nom des bons sentiments, j'ai oublié le nom
00:57:09du type qui dans Le Monde avait signé
00:57:11une tribune en disant
00:57:13qu'il y avait un bon antisémitisme
00:57:15celui qui permettait le triomphe du progressisme
00:57:17et un mauvais, celui qui était
00:57:19conservateur, on rêve quoi
00:57:21il y a de bonnes raisons d'envoyer des gens dans les camps de concentration
00:57:23il y a les bons antisémites et les déruits antisémites
00:57:25il y a toujours une complaisance
00:57:27de la gauche qui nous dit que je reste de gauche
00:57:29les gens disent il est passé à l'extrême droite
00:57:31mais ma gauche c'est celle de Camus, c'est celle d'Orwell
00:57:33c'est celle des gens qui ont dénoncé
00:57:35tout ça en leur temps et il faut continuer à le dénoncer
00:57:37aujourd'hui, je rappelle pour ceux qui n'auraient
00:57:39lu de La Peste que le titre, que quand on a lu
00:57:41le livre de Camus, sur la fin, il dit
00:57:43d'accord c'est fini mais ça reste
00:57:45toujours dans des coins, La Peste
00:57:47la saloperie est là
00:57:49dans les chiffons, dans le sucre, le ventre est encore
00:57:51fécond, c'est absolument ça, l'abétiment de
00:57:53Brecht, et lui
00:57:55il nous dit il ne faut pas grand chose, d'ailleurs à l'époque on le lui avait
00:57:57reproché, Barthe en tête
00:57:59qui lui avait dit, enfin votre texte n'est pas
00:58:01assez anti-nazi
00:58:03et il associe l'Union
00:58:05soviétique, c'est quand même pas exactement la même chose
00:58:07mais au delà de l'URSS et de
00:58:09du nazisme
00:58:11Camus il pensait à tous les totalitarismes
00:58:13possibles, c'est à dire qu'il a déjà pensé
00:58:15notre époque Camus, quand il nous dit faites attention
00:58:17la peste est susceptible de revenir
00:58:19elle est revenue, donc c'est moins
00:58:21un antisémitisme d'atmosphère aujourd'hui que
00:58:23le retour des rats qui portent la peste
00:58:25on va en parler et on va en parler parce que
00:58:27les rats sont globalistes aujourd'hui aussi
00:58:29en quelque part, avec
00:58:31les grands mouvements, on va en parler juste après
00:58:33cette petite pause de Michel Onfray
00:58:35on se retrouve 0826
00:58:37300 300 pour ceux qui veulent nous appeler
00:58:39et à tout de suite
00:59:05au meilleur prix, certifié 100% FSC
00:59:07dimension 180, 240 cm
00:59:09garantie légale 3 ans, détails sur carrefour.fr
00:59:35une soirée de gala aux couleurs du sud-ouest
00:59:37et de la musique, Passion Grand Sud
00:59:39du 11 au 13 avril au Parc des Expositions
00:59:41du Cominge à Saint-Gaudens
00:59:43info sur passiongrandsud.com
00:59:45à tous ceux qui font leur course
00:59:47avec une calculatrice, à ceux qui savent
00:59:49calculer les pourcentages de tête et s'enfoncer
00:59:51les sourcils, même quand c'est 17%
00:59:53et à ceux qui trouveraient ça plus simple
00:59:55sans tous ces 99 centimes
00:59:57pour arrêter de calculer, Intermarché propose
00:59:59jusqu'à 1000 produits du quotidien
01:00:01à prix bas, comme la boîte de 12 biscuits
01:00:03tableau d'honneur chocolat au lait Chabriol
01:00:05une marque Intermarché à seulement
01:00:071,05 euro
01:00:09Intermarché, tous unis contre la vie chère
01:00:11150 grammes, soit 7 euros le kilo
01:00:13modalité sur intermarché.com, pour votre santé, bougez plus
01:00:15Série, pour les vacances avec les enfants
01:00:17J'ai trouvé le lieu idéal
01:00:19le camping La Sirène 5 étoiles
01:00:21à Argelès-sur-Mer, il paraît qu'il est équipé
01:00:23d'un immense complexe aquatique
01:00:25avec deux piscines couvertes et chauffées et des toboggans
01:00:27géants, les petits vont adorer
01:00:29il y a même un club enfant, des cours d'aquabike
01:00:31du tir à l'arc, des comédies musicales
01:00:33et de nombreuses autres animations, même en basse saison
01:00:35On réserve notre mobile home ?
01:00:37On va profiter des tarifs attractifs de la basse saison
01:00:39avec les forfaits week-end et mid-week
01:00:41Infos et réservations sur camping-lacirene.fr
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01:02:31de la revue Front Populaire et
01:02:33l'autre collaboration. Alors je voudrais un peu
01:02:35qu'on avance là-dessus, Michel Onfray
01:02:37à propos de ça. Ce qui est intéressant
01:02:39c'est qu'au fond, que ce
01:02:41soit l'islamisme ou autre
01:02:43ou les gens de Maastricht, pour tout à fait d'autres raisons
01:02:45ce sont des globalistes
01:02:47ce sont des gens qui abolissent les frontières
01:02:49l'islamisme parce que
01:02:51le monde doit régner
01:02:53l'islamisme doit régner, la charia doit régner
01:02:55les autres c'est le nouvel ordre
01:02:57mondial, effectivement
01:02:59pas de frontières, j'allais presque dire
01:03:01provocateur évidemment
01:03:03Soros, Saïd, El Khottab
01:03:05même combat.
01:03:07Oui, il y a un désir universaliste, y compris chez les
01:03:09trotskistes, ou chez les maoïstes
01:03:11dans cette gauche, même chez les communistes
01:03:13il s'agit de faire une espèce de
01:03:15révolution planétaire, universelle
01:03:17on ne peut pas faire la révolution dans un seul pays
01:03:19comme l'a déclaré Lénine
01:03:21de Trotsky
01:03:23et ces trotskistes, ils sont devenus aujourd'hui maastrichiens
01:03:25beaucoup, regardez, aux trotskistes
01:03:27ou aux maoïstes, je songe à Daniel Cohn-Bendit
01:03:29ou à d'autres, tous les trotskistes
01:03:31qui sont recyclés aujourd'hui dans les médias
01:03:33dans la presse, Libération, on les retrouve tous
01:03:35partout, dans le cinéma, dans la production
01:03:37ce sont tous des gens qui veulent
01:03:39effectivement un gouvernement planétaire, je parlais tout à l'heure
01:03:41de Jacques Attali
01:03:43ils veulent effectivement l'empire
01:03:45mais l'empire des empires, c'est-à-dire le dernier des empires
01:03:47il y a l'empire qui abolit
01:03:49tous les autres empires
01:03:51ou nationalisme, ou pays
01:03:53détruire les nations au profit
01:03:55de l'impérialisme, moi je vous dis depuis très longtemps
01:03:57que ce n'est pas le nationalisme qui revient mais c'est l'impérialisme
01:03:59et que la guerre 14-18
01:04:01ne s'est pas faite entre des nations mais entre des empires
01:04:03je le rappelle, c'est pas l'Alsace-Lorraine
01:04:05le prétexte
01:04:07de ce premier conflit mondial
01:04:09c'est effectivement
01:04:11la possibilité de disposer des matières premières
01:04:13parce qu'il y a eu la révolution industrielle en Angleterre
01:04:15et qu'il faut fonctionner au charbon
01:04:17donc si vous avez le charbon, ensuite ce sera le pétrole
01:04:19aujourd'hui ce sont les métaux rares
01:04:21les terres rares, absolument
01:04:23Trump et Poutine-Zelensky
01:04:25nous ce qu'on veut c'est
01:04:27vous nous garantissez les terres rares
01:04:29ce qu'on dit peu aux gens, c'est que
01:04:31ce qu'on dit terres rares, métaux rares, c'est quoi ?
01:04:33en fait ce sont des conducteurs qui sont plus rapides que d'autres
01:04:35ce sont des métaux qui permettent la circulation
01:04:37des informations, d'électricité
01:04:39le portable, etc.
01:04:41mais surtout les missiles
01:04:43si vous gagnez quelques nanosecondes
01:04:45sur votre voisin, vous l'avez tué
01:04:47c'est tout, vous balancez votre bombe atomique
01:04:49elle arrive plus tôt que
01:04:51celle de l'autre
01:04:53et actuellement
01:04:55la Chine dispose du monopole
01:04:57de ces terres rares
01:04:59la Russie aussi
01:05:01ils ne disent rien, ils y travaillent
01:05:03mais la Chine s'y est mise en
01:05:05détruisant, ravageant tous les sous-sols d'Afrique
01:05:07en construisant des ports
01:05:09en construisant des aéroports et on ne sait pas pourquoi
01:05:11en construisant des routes, justement
01:05:13pour aller chercher ces minerais
01:05:15qui permettent de disposer d'une suprématie militaire
01:05:17c'est-à-dire la conquête du monde
01:05:19c'est tout ce qui se joue là avec
01:05:21les métaux rares.
01:05:23Sauf qu'est-ce que vous croyez que les Chinois
01:05:25qui n'ont jamais conquis de leur vie
01:05:27ils ont un territoire assez grand
01:05:29est-ce que le problème n'est pas aujourd'hui
01:05:31ce qui est en train de se passer
01:05:33c'est le monde multipolaire avec coexistence
01:05:35d'empires qui ne regarderont évidemment que leurs intérêts
01:05:37mais il y a plusieurs empires
01:05:39qui sont énergés actuellement.
01:05:41Je pense que ce sont des crocodiles dans un même marigot
01:05:43c'est-à-dire que les impérialistes
01:05:45que ce soit l'européisme
01:05:47que ce soit Poutine, que ce soit Trump
01:05:49que ce soit la Chine
01:05:51ou que ce soit l'Iran, ce sont des impérialismes
01:05:53qui veulent détruire les autres impérialismes
01:05:55ils pensent qu'ils ne veulent pas coexister
01:05:57ils vont coexister tant que ça leur sera utile
01:05:59c'est-à-dire si Poutine
01:06:01veut effondrer
01:06:03l'Europe, il va s'allier avec la Chine
01:06:05mais les techniques ne sont pas les mêmes
01:06:07c'est-à-dire que la Chine ne fait pas d'autres guerres
01:06:09que des guerres économiques
01:06:11votre t-shirt ou mon pull
01:06:13ont été probablement fabriqués chez eux
01:06:15et puis nos téléphones
01:06:17il faut relire Sun Tzu
01:06:19un texte qui a 1000 ans plus ou moins
01:06:21parce que ça a été rebricolé, refait, etc
01:06:23et dans l'art de la guerre, il dit
01:06:25la guerre qui est la meilleure, celle qu'on gagne
01:06:27c'est celle qu'on gagne sans l'avoir menée
01:06:29et de fait, ils ont l'arsenal nucléaire
01:06:31ils ont des sous-marins atomiques, ils ont probablement
01:06:33même des armes assez sidérantes si on les découvrait
01:06:35parce qu'ils ne sont pas du genre à aller à la télévision pour tout raconter
01:06:37contraire de Macron
01:06:39et donc eux, ils veulent simplement
01:06:41disposer de
01:06:43l'esprit, de l'âme ou du consumérisme planétaire
01:06:45avoir la conscience de leur puissance
01:06:47pas spécialement pour s'en servir
01:06:49mais voilà
01:06:51tout le monde méprise l'Occident
01:06:53y compris les européistes
01:06:55Macron méprise
01:06:57l'Occident, il méprise
01:06:59la France
01:07:01il n'y a pas de culture française
01:07:03nous n'avons été que des génocidaires
01:07:05voilà pourquoi il aime tant Théboune
01:07:07qui lui déteste l'Occident lui aussi
01:07:09il dit mais vous avez tellement raison, dit Macron
01:07:11vous pensez juste
01:07:13ce qui se passe avec Boilem Sansalle
01:07:15c'est encore une fois un signal
01:07:17mais un jour quand on écrira
01:07:19l'histoire de l'effondrement de l'Europe
01:07:21il y aura un chapitre consacré à notre
01:07:23cher Boilem, il est un otage
01:07:25il est un otage, comme nous avons eu des otages
01:07:27franco-israéliens pour lesquels nous n'avons rien fait
01:07:29Macron était en train de dire une chose
01:07:31puis après son contraire, on le connait bien
01:07:33il défendait Israël, puis après ça il disait
01:07:35je vais quand même aller voir Mahmoud Abbas
01:07:37et puis dire à Mahmoud Abbas, vous n'avez pas tort sur tout
01:07:39vous avez raison sur beaucoup de choses
01:07:41et pendant ce temps là, qu'est-ce qu'on jouait comme type de carte ?
01:07:43on se fâche avec tout le monde, on est brouillés
01:07:45avec tout le monde, il s'est fâché, c'est à dire
01:07:47qu'il a fâché la France
01:07:49avec l'Algérie, avec le Maroc
01:07:51et là on a des otages, il dit
01:07:53mais il faut apaiser
01:07:55vous avez Retailleau qui est là, et une partie des français
01:07:57qui disent mais non, haussons le ton
01:07:59et lui intervient en disant mais ça relève de moi
01:08:01et moi je ne veux pas hausser le ton
01:08:03et Théboune dit formidable, bravo, merci
01:08:05vous êtes dans la dimitude
01:08:07la dimitude c'est le statut que les musulmans réservent
01:08:09aux non-musulmans et qui est un statut de
01:08:11vassalisation
01:08:13c'est quand même très étonnant que des gens
01:08:15ils ne sont pas tous complètement avec un neurone
01:08:17qui se bat avec le dernier neurone
01:08:19en dernier, vous vous rappelez
01:08:21Macron qui a dit, qui recadrait
01:08:23Retailleau et Darmanin en disant
01:08:25c'est moi le président de la République, c'est moi qui décide
01:08:27par rapport avec l'Algérie et
01:08:29de la révision des traités
01:08:31mais quand on arrive à ce stade, c'est quand même
01:08:33moi ce qui me frappe, c'est quand même
01:08:35et on revient à ça, à l'histoire de la passivité
01:08:37ce cynisme développé
01:08:39montré, franchisé
01:08:41franchi, pardon
01:08:43exhibé je dirais plutôt
01:08:45on a l'impression que
01:08:47je ne dirais pas que tout le monde s'en fout mais voilà
01:08:49tout s'est accueilli avec quelques voix
01:08:51dont d'autres, enfin il y en a
01:08:53plusieurs qui réagissent mais
01:08:55au fond, est-ce que les gens ne se disent pas
01:08:57ça ne change rien
01:08:59qu'est-ce que c'est le signe de cette passivité
01:09:01de cette servitude volontaire
01:09:03vous avez eu les bonnets rouges
01:09:05vous avez eu les gilets jaunes, vous avez eu les paysans
01:09:07vous avez eu plein de gens qui sont descendus dans la rue
01:09:09et on leur a arraché un oeil, arraché une main
01:09:11et on leur a envoyé les blindés
01:09:13je rappelle quand même qu'on a envoyé
01:09:15les blindés contre les paysans français
01:09:17ce qu'on n'en voit pas, les blindés
01:09:19contre la famille Traoré quand ils manifestent
01:09:21alors qu'on n'a pas le droit de sortir pendant le Covid
01:09:23je pense que les gens ont compris
01:09:25qu'il disposait Macron du monopole
01:09:27de la contrainte légale pour utiliser
01:09:29le vocabulaire de Max Weber
01:09:31et que de toute façon s'il descendait dans la rue
01:09:33il s'en prendrait plein la figure
01:09:35alors d'autres pourraient agir, qui seraient par exemple
01:09:37Rodailleau ou qui seraient François Bayrou
01:09:39qui pourraient dire écoutez
01:09:41on n'est pas là pour faire votre politique
01:09:43puisque finalement vous vous êtes la reine d'Angleterre
01:09:45monsieur Macron
01:09:47et nous on est le gouvernement, je vous rappelle
01:09:49que vous avez perdu les élections
01:09:51nous sommes là théoriquement
01:09:53sauf qu'on est en régime présidentiel Michel Onfray
01:09:55non on est dans la cinquième république
01:09:57normalement dans la cinquième république le chef de l'état
01:09:59obéit au peuple
01:10:01et là c'est le peuple qui obéit au chef donc on n'est plus dans la cinquième république
01:10:03on est dans une quatrième république
01:10:05qui fait que Bayrou dit mais moi je veux durer le plus longtemps possible
01:10:07parce que Bayrou dirait
01:10:09excusez mais et monsieur Rodailleau et moi-même
01:10:11et la France veulent autre chose
01:10:13donc on obéit au peuple
01:10:15mais sinon on s'en va, ils pourront déjà s'en aller
01:10:17or ils ne partiront pas, ils font carrière
01:10:19sur son CV qu'on puisse ajouter
01:10:21un nombre de mois voire d'années et qui lui permettront
01:10:23de dire j'ai été premier ministre plus longtemps que
01:10:25machin, mais du loin tel, la France il n'en a rien à faire
01:10:27Marine Le Pen est
01:10:29interdite d'élection
01:10:31présidentielle et d'un seul coup
01:10:33François Bayrou dit on ne touche pas à la question du voile
01:10:35c'était prévu mais comme elle ne peut plus peser
01:10:37dans l'assemblée nationale finalement je change d'avis
01:10:39c'est de la petite politique politicienne
01:10:41de la quatrième république
01:10:43donc les gens se disent qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse
01:10:45on a un chef d'état qui se moque de nous
01:10:47on a des gens qui font carrière
01:10:49et qui se disent moi j'ai en perspective
01:10:51aussi bien M. Retailleau que M. Bayrou
01:10:53la présidentielle, je présume que les deux
01:10:55y songent
01:10:57pas seulement en se rasant
01:10:59oui je pense que c'est en permanence
01:11:01et que c'est problématique parce que les
01:11:03Français se disent mais quand on descend dans la rue
01:11:05on se fait molester et quand
01:11:07on vote pour des gens ils nous trahissent
01:11:09donc oui nous sommes dans une situation pré-révolutionnaire
01:11:11parce qu'il faut peu de choses pour que cette
01:11:13poudre répandue puisse un jour exploser
01:11:15alors justement, peut-être le fond
01:11:17vous en avez suffisamment parlé
01:11:19est-ce qu'on est en situation pré-révolutionnaire
01:11:21ou comme d'habitude
01:11:23ça ne peut pas durer comme ça
01:11:25vous savez la sagesse
01:11:27je n'irai pas le cliché mais enfin
01:11:29quelque part ça ne peut pas durer comme ça
01:11:31il faut que ça pète, ça va péter etc
01:11:33sauf que non ça ne pète pas
01:11:35si parce que quand vous faites de l'histoire
01:11:37avec le souci de la longue durée
01:11:39vous regardez par exemple la révolution française
01:11:41elle surgit parce que les jacqueries ont été matées
01:11:43et elles ont existé les jacqueries, il y en a eu beaucoup
01:11:45c'est-à-dire que
01:11:47des nupiers en passant par
01:11:49tous les gens qui
01:11:51se sont manifestés pendant deux siècles
01:11:53avant la révolution française et qui ont été massacrés
01:11:55quand on a le pouvoir royal
01:11:57absolutiste, on a les parlements
01:11:59qui veulent se manifester
01:12:01c'est-à-dire en gros un tiers état qui dit
01:12:03ne nous oubliez pas, il n'y a pas que
01:12:05l'aristocratie et la noblesse
01:12:07c'est-à-dire qu'on peut mater les jacqueries
01:12:09mais il y a un moment donné où quand les jacqueries
01:12:11ont été suffisamment matées, c'est la révolution
01:12:13qui apparaît. Je ne suis pas révolutionnaire
01:12:15je ne défends pas ce qui est advenu
01:12:17en 1789, que je ne sépare pas
01:12:19de 1793 parce qu'on commence par couper
01:12:21la tête du gouverneur de la Bastille
01:12:23en mettant du foin dans la bouche
01:12:25et en mettant ça au bout d'une pique et puis voilà, c'est-à-dire il n'y a pas
01:12:27une bonne révolution puis une mauvaise révolution
01:12:29si nous avons des Delauglue ou des
01:12:31Ercilia Soudé ou des Jean-Luc Mélenchon
01:12:33qui prennent l'initiative
01:12:35dans un cas révolutionnaire, vous imaginez
01:12:37bien que ça ne se fera pas dans la gentillesse
01:12:39et dans la démocratie.
01:12:41Mais justement, de ce point de vue-là
01:12:43quelque chose se passe
01:12:45qui est que
01:12:47si effectivement
01:12:49il y a une, je dirais,
01:12:51une résignation, une fausse résignation
01:12:53mais vous savez très bien que ce qui va jouer c'est dans l'économie
01:12:55est-ce que, alors
01:12:57on ne va pas faire l'énumération, la dette
01:12:59qu'on a, le quoi qu'il en coûte
01:13:01les milliards donnés à tel et tel
01:13:03et tel, l'aide française au développement
01:13:05avec les millions distribués
01:13:07à la Chine, je veux dire pour aider à la Chine
01:13:09le développement, etc.
01:13:11Là, on a l'impression
01:13:13la santé, les hôpitaux
01:13:15etc., on voit très bien qu'il se passe
01:13:17et puis aujourd'hui, allez, on attaque
01:13:19la classe moyenne et on y va avec
01:13:21le bas de laine, aujourd'hui
01:13:23on va le percer autant que faire se peut.
01:13:25Est-ce que ça, ça va faire bouger ?
01:13:27Est-ce que ce n'est pas l'économie au fond
01:13:29qui va... Alors écoutez, moi je ne suis pas économiste, je ne suis pas
01:13:31juriste mais je sais qu'il y a une loi sapin
01:13:33qui rend possible la confiscation
01:13:35de fortune pour des raisons
01:13:37majeures. Il faudrait que j'aille mettre le nez
01:13:39un peu plus dans cette histoire mais je me suis dit
01:13:41à une époque, c'est quand même sidérant
01:13:43qu'une loi comme celle-ci ait été passée
01:13:45qui permet de dire, bon ben là, on a besoin
01:13:47d'argent, on va aller en chercher là où il y en a, c'est-à-dire
01:13:49si vous avez une deuxième maison
01:13:51si vous avez un peu d'économie
01:13:53ça va appartenir à l'État. J'imagine
01:13:55qu'un Macron qui veut faire sa guerre
01:13:57en Ukraine, à un moment donné, il va pouvoir
01:13:59aller voir de ce côté-là en disant...
01:14:01Ils ont commencé avec
01:14:03l'emprunt
01:14:05ou l'investissement financier.
01:14:07Les gens ont du mal à manger, les Français moyens
01:14:09ils ont du mal à manger, ils sautent des repas parfois
01:14:11ils ne vont pas en vacances, ils ne peuvent pas payer l'étude à leurs
01:14:13enfants, certains dorment dans des
01:14:15voitures alors qu'ils travaillent et vous pensez qu'ils vont
01:14:17donner 250 euros pour soutenir
01:14:19l'effort de guerre d'un Macron qui voudrait...
01:14:21250 euros qui ne sont plus garantis
01:14:23on dira, vous donnez 300 euros
01:14:25mais on a parlé de ça il y a 3 jours
01:14:27c'est pour ça que j'en parle, on donne les 300 euros
01:14:29vous savez, c'est pas un emprunt d'ailleurs
01:14:31c'est un autre terme, mais aucune garantie
01:14:33ça peut marcher comme ça ne peut pas marcher
01:14:35et ça ne marchera pas, et qu'est-ce que vous voulez faire ?
01:14:37Souvenez-vous des Russes
01:14:39quand ils se sont retrouvés avec des bouts de papier, on leur a dit
01:14:41vous aviez une fortune, l'emprunt russe
01:14:43vous aviez une valeur
01:14:45fiduciaire ça veut dire ça, ça veut dire
01:14:47qu'on a la foi
01:14:49donc une trace fiduciaire c'est une trace dans laquelle on a la foi
01:14:51si vous n'avez plus la foi, si vous voulez
01:14:53utiliser la monnaie
01:14:55des années 50, l'ancien franc
01:14:57pour aller dans un commerce, personne ne va
01:14:59vous dire je les prends
01:15:01si quelqu'un vous dit je les prends, il a la foi, ça marche
01:15:03ça va pouvoir fonctionner, ça s'appelle les crypto-monnaies
01:15:05mais simplement
01:15:07je crois que les crypto-monnaies pourront un jour prendre le dessus
01:15:09sur les monnaies nationales quand elles seront totalement effondrées
01:15:11c'est ce qu'oublient ces gens-là
01:15:13la formidable puissance des crypto-monnaies qui échappent aux Etats
01:15:15alors je ne veux pas dire que c'est formidable non plus
01:15:17c'est pas forcément une monnaie très éthique
01:15:19mais ça mis à part
01:15:21Macron joue avec le feu
01:15:23je continue la métaphore de la poudre
01:15:25qui est partout répandue
01:15:27il continue à jouer avec le feu
01:15:29il ne protège pas la nation, il ne protège pas le peuple
01:15:31il ne protège pas la France, il ne protège pas les Français
01:15:33pire, il les expose
01:15:35parce que si vous voulez faire les gros bras
01:15:37avec une puissance nucléaire comme la Russie
01:15:39en disant maintenant
01:15:41on va augmenter la co-belligérance
01:15:43parce que cette façon de dire on n'est pas co-belligérant
01:15:45vous rigolez, on file des canons
01:15:47on file des avions
01:15:49vous savez qu'il y avait des tas d'officiers de l'OTAN
01:15:51dont des Français ont été bombardés
01:15:53à Krivoy Rog il n'y a pas très longtemps, on le sait
01:15:55on le sait
01:15:57j'ai eu un entretien avec
01:15:59Peter Tolstoy, le vice-président de la Douma
01:16:01il disait, vous savez, il y a au moins
01:16:03c'est lui qui le dit
01:16:05je ne l'affirme pas, je ne confirme pas
01:16:07mais il disait, vous savez, il y a beaucoup de Français qui sont morts
01:16:09mais on vous le cache parce qu'ils étaient
01:16:11à Odessa
01:16:13ou ailleurs. Bien sûr qu'il faut cacher ça
01:16:15parce que là pour le coup c'est la preuve
01:16:17de notre engagement aux côtés de l'Ukraine contre Poutine
01:16:19d'ailleurs Poutine
01:16:21il peut mourir, ce que les gens oublient
01:16:23il peut mourir et être remplacé par un plus radical
01:16:25que lui. Il y en a
01:16:27des staliniens de stricte obédience qui disent
01:16:29on y va, on a une bombe atomique et on peut y aller
01:16:31donc il ne faut pas non plus imaginer que Poutine
01:16:33est éternel et il faut savoir
01:16:35qu'il y a des gens derrière lui qui sont des ultra
01:16:37qui pourraient pour le coup dire
01:16:39la France on va n'en faire qu'une bouchée
01:16:41et puis l'Europe ce sera exactement la même chose
01:16:43donc on ne joue pas avec le feu, on a de la prudence
01:16:45quand on est un chef d'état
01:16:47je rappelle que le général De Gaulle
01:16:49manifestait de la prudence en se disant
01:16:51il a fait la puissance du
01:16:53éclair de la France mais il n'était pas
01:16:55rappelez-vous, quand
01:16:57Khrushchev a envoyé
01:16:59ces situations comme maintenant, 62
01:17:01des missiles soviétiques à Cuba
01:17:03eh bien De Gaulle a pris
01:17:05position pour Kennedy
01:17:07il a dit attendez, il faut que
01:17:09Khrushchev retire immédiatement ces missiles
01:17:11sinon c'était la guerre mondiale effectivement, c'est le bombardement
01:17:13de Berlin. Et des missiles sur Cuba
01:17:15ça ne vous rappelle rien, vous André
01:17:17je sais que si, je parle à nos auditeurs
01:17:19mais des missiles américains
01:17:21pointés à partir de l'Ukraine
01:17:23en direction de la Russie, évidemment que
01:17:2512 bases à la frontière
01:17:27il y a une jurisprudence qui s'appelle la baie des cochons
01:17:29et voilà
01:17:31ça explique un peu la géopolitique aujourd'hui
01:17:33mais pour ça il faut aller chercher des informations
01:17:35ailleurs parce que la presse est aujourd'hui
01:17:37aux ordres du discours
01:17:39alors on va en parler, on va parler
01:17:41de la liberté de la presse des écrivains et de
01:17:43du climat intellectuel de notre monde
01:17:45dans notre cher et vieux pays
01:17:47ce qu'il y a de quoi dire aussi
01:17:49à tout de suite après cette petite pause
01:17:51Sud Radio Bercoff dans tous ses états
01:17:53midi 14h
01:17:55André Bercoff
01:17:57et toujours avec Michel Onfray
01:17:59et heureusement philosophe fondateur
01:18:01de la revue Front Populaire, auteur de
01:18:03l'autre collaboration édition Plon
01:18:05alors justement parlons un tout petit
01:18:07peu de cet univers
01:18:09médiatico-intellectuel dans lequel on vit
01:18:11aujourd'hui et c'est très intéressant
01:18:13parce que avec
01:18:15cette extraordinaire, cette vraie
01:18:17actualité que l'on a mondiale
01:18:19planétaire, nationale
01:18:21européenne à tout
01:18:23niveau, on a vu ce qui s'est passé
01:18:25je le rappelle Michel Onfray parce que c'est
01:18:27quand même très parlant
01:18:29une des choses moi qui m'a le plus
01:18:31frappé vraiment dans ce qui se passe
01:18:33c'est quand il y a eu au Parlement Européen
01:18:35il y a eu un amendement qui demandait à avoir
01:18:37la transparence des contrats
01:18:39signés par l'Union Européenne
01:18:41sous la Vendée Réellienne avec Pfizer
01:18:43surtout la boîte
01:18:45Pfizer et puis les autres Big Pharma
01:18:47donc il demandait simplement
01:18:49quelque chose qui n'a rien à voir
01:18:51droite, gauche ou autre
01:18:53la tenue des contrats que je vous rappelle jusqu'ici
01:18:55les contrats avec l'Union Européenne
01:18:57sont absolument tenus
01:18:59secrets
01:19:01et ils ont demandé cela en disant
01:19:03nous voulons mettre la transparence
01:19:05de tous les alinéas, de savoir
01:19:07des contrats européens. Deux tiers
01:19:09des députés Europarlements du Parlement
01:19:11Européen ont voté contre la transparence
01:19:13je me dis ça va, qu'est-ce que
01:19:15ça dit ça ?
01:19:17qui ne veut pas la transparence
01:19:19pour des contrats ?
01:19:21parce qu'ils obéissent à la même idéologie
01:19:23donc il s'agit de
01:19:25ne pas embêter ceux qui nous financent
01:19:27ceux qui les financent, quant à nous
01:19:29c'est un pluriel de majesté pour ces gens-là, pas moi
01:19:31mais c'est une idéologie
01:19:33et de fait il y a des groupes
01:19:35il y a des gens qui ont de l'argent
01:19:37Pfizer, je lisais l'autre jour un livre qui est une histoire
01:19:39des États-Unis à partir de leur
01:19:41tropisme colonialiste et Pfizer
01:19:43fait partie de ceux qui à une époque salopaient
01:19:45les aliments en mettant des conservateurs
01:19:47qui étaient utilisés pour conserver
01:19:49les cadavres, pour momifier les cadavres
01:19:51donc on se dit...
01:19:53et ils ont payé des milliards d'amendes, il faut se rappeler
01:19:55des dizaines de milliards d'amendes, de dollars
01:19:57de magie, d'alcool, enfin bon tous ces gens
01:19:59il y a des lobbies extrêmement puissantes du complexe
01:20:01militaro-industriel
01:20:03qui ne connaissent pas les frontières
01:20:05et qui veulent effectivement fonctionner avec des gens
01:20:07qui font beaucoup d'argent
01:20:09au détriment de la morale, au détriment de la santé des gens
01:20:11évidemment
01:20:13et bien évidemment on leur renvoie l'ascenseur
01:20:15il s'agit pour l'Union Européenne
01:20:17de renvoyer l'ascenseur à des gens
01:20:19qui sont dans les logiques de Soros
01:20:21c'est-à-dire un impérialisme planétaire du marché
01:20:23et qui est répandu
01:20:25aussi dans les médias, dans les journaux
01:20:27d'ailleurs que ce soit en France ou aux États-Unis
01:20:29qu'est-ce qui fait que les médias
01:20:31dits mainstream, enfin des médias
01:20:33disons institutionnels
01:20:35n'arrivent pas à dépasser cela
01:20:37alors est-ce que c'est aussi
01:20:39la puissance du dollar
01:20:41ou de l'euro ?
01:20:43Non, les médias français ils sont tous dans la même idéologie
01:20:45c'est-à-dire quels médias
01:20:47nous dit in fine au deuxième tour des présidentielles
01:20:49qu'il ne faut pas voter pour un candidat mastrichien
01:20:51tous le disent
01:20:53du Figaro à l'Humanité, y compris Mélenchon
01:20:55en passant par les libéraux
01:20:57les centristes, etc. ils finissent tous par nous dire
01:20:59bon, Macron est génial
01:21:01ou alors Marine Le Pen est une fasciste
01:21:03il ne faut pas voter pour Macron mais contre
01:21:05Marine Le Pen et globalement
01:21:07ils se trouvent réélus ces gens-là
01:21:09et c'est la même presse, c'est-à-dire nous
01:21:11on vit sans publicité
01:21:13parce qu'on n'en aurait pas, je présume
01:21:15on vit sans aide gouvernementale parce que je présume
01:21:17qu'on n'en aurait pas non plus, on n'a pas demandé
01:21:19et on peut donc écrire ces choses-là librement
01:21:21vous ne le pouvez pas quand les annonceurs vous font savoir
01:21:23que si vous tenez ce genre de propos
01:21:25vous allez être viré. Moi je ne vais pas donner des secrets
01:21:27qui m'ont été donnés par des patrons de presse
01:21:29à qui j'avais fait savoir
01:21:31dans tel journal qu'un papier
01:21:33comme je l'avais lu avait été quand même très étonnant
01:21:35de ma part, j'avais eu l'impression de lire
01:21:37Libération et on m'a dit bah oui, il y a
01:21:39une société des journalistes, la CGT
01:21:41il faut leur donner des comptes
01:21:43il y a des gens qui sont des actionnaires, il y a des gens
01:21:45qui font de la publicité, s'ils nous retirent la publicité
01:21:47notre journal n'existe plus, etc.
01:21:49Donc évidemment le contenu idéologique
01:21:51est en relation avec les gens qui financent
01:21:53cette presse-là. Pourquoi est-ce qu'il y a
01:21:55autant de gens qui perdent de l'argent avec la presse
01:21:57si ce n'est parce qu'effectivement c'est un moyen pour eux de faire
01:21:59avancer l'idéologie dominante ?
01:22:01Ceux qui résistent véritablement, ce n'est pas
01:22:03facile. Alors ceux qui résistent
01:22:05véritablement, c'est intéressant, ce sont aussi
01:22:07quelques milliardaires qui sortent de leur zone
01:22:09de confort. Je vous raconte aussi cette
01:22:11anecdote, je prends encore un exemple
01:22:13américain, mais c'est très intéressant
01:22:15quand Elon Musk a racheté Twitter
01:22:17X en l'occurrence
01:22:19il a perdu dans les trois
01:22:21premiers mois 2 milliards de dollars
01:22:23Disney a retiré de sa publicité, etc.
01:22:25Il y avait un très grand salon
01:22:27avec énormément
01:22:29de médias
01:22:31et on
01:22:33dit à Elon Musk, comment vous allez résister ?
01:22:35Vous avez
01:22:37perdu 2 milliards en un mois
01:22:39et il dit, vous voulez me dire
01:22:41que quoi ? Il dit qu'il faut que je cède aux annonceurs
01:22:43et
01:22:45il dit, écoutez,
01:22:47pour ceux qui veulent partir, qu'ils partent
01:22:49et j'en pleurerai pas une. Il dit
01:22:51fuck you, comme on dit en américain.
01:22:53Sauf que lui, il peut le dire
01:22:55parce qu'il a 400 milliards de dollars
01:22:57enfin en tout cas avec Spacey
01:22:59qui l'a bâti lui-même, c'est pas un héritier
01:23:01etc. Est-ce qu'au fond
01:23:03on est aujourd'hui dans un système
01:23:05où ne peuvent résister
01:23:07en tout cas aider à résister
01:23:09que des mécènes ou des gens
01:23:11qui ont suffisamment d'argent pour résister
01:23:13à cette pression-là ?
01:23:15Oui et on voit apparaître des individus
01:23:17qui eux prennent des risques en disant
01:23:19qu'il faut qu'un discours alternatif existe, même s'il est
01:23:21minoritaire. Tout ce qu'on appelle
01:23:23la bolosphère, enfin quand Bolloré
01:23:25investit dans des maisons d'édition
01:23:27tout le monde trouve ça inadmissible, dans des médias
01:23:29tout le monde trouve ça inadmissible, on ferme
01:23:31C8 etc. On dit juste
01:23:33mais je croyais que vous étiez
01:23:35pour la tolérance, la liberté d'expression
01:23:37la possibilité de débattre etc.
01:23:39Pas du tout, fachosphère etc.
01:23:41Vous rigolez ou quoi ? Donc
01:23:43regardez comment les médias dominants
01:23:45attaquent les médias pour le coup
01:23:47minoritaires. Simplement ils sont minoritaires
01:23:49Oui, des journalistes disent
01:23:51il faudrait pas qu'ils existent
01:23:53ils existent, ils accusent
01:23:55Avec cet étrange paradoxe
01:23:57enfin ça n'est étrange que pour ceux qui
01:23:59n'y réfléchissent pas, mais que les minoritaires
01:24:01sont majoritaires dans le système
01:24:03public, à
01:24:05France Inter ou je ne sais quoi
01:24:07mais les minoritaires sont majoritaires
01:24:09dans la population
01:24:11C'est-à-dire que quand vous regardez, quand
01:24:13CNews fait des sondages
01:24:15finalement on voit ce que pense la France
01:24:17sur la question de l'immigration
01:24:19sur la question
01:24:21des rapports avec l'Algérie
01:24:23sur la question de l'école, de l'éducation
01:24:25toutes ces choses là, mais on se dit
01:24:27heureusement qu'il existe des médias
01:24:29minoritaires d'un point de vue
01:24:31d'un point de vue des parts d'audience
01:24:33quand vous avez une radio qui est nationale
01:24:35et qui est sans publicité
01:24:37qui est subventionnée à plein pot
01:24:39100% c'est beaucoup plus facile de vivre
01:24:41quand vous avez des obligations de résultats
01:24:43parce qu'en fin de mois ou en fin d'année vous avez
01:24:45un bilan financier qui doit être
01:24:47au moins à l'équilibre, alors on peut accepter de perdre
01:24:49mais simplement, qu'est-ce que c'est que
01:24:51cette idéologie qui consiste à dire
01:24:53pas de liberté pour les ennemis de la liberté
01:24:55c'est l'idéologie jacobine
01:24:57qui elle débouche sur la loi sur les suspects
01:24:59sur le tribunal révolutionnaire, sur la guillotine
01:25:01nous y sommes
01:25:03les sages justes d'arrondissement
01:25:05oui, mais
01:25:07moi je dis depuis très longtemps, méfiez-vous de
01:25:09Mélenchon, on ne fait pas l'éloge de Robespierre impunément
01:25:11quelqu'un qui depuis 30 ans
01:25:13nous fait l'éloge de ce personnage
01:25:15dans la révolution française on peut en choisir plein
01:25:17moi mon héroïne c'est Charlotte Cordée
01:25:19mais lui il choisit Robespierre
01:25:21la tueuse de Marat
01:25:23oui, elle pratique
01:25:25le tyrannicide des romains en disant
01:25:27pour en finir avec le tyrannicide, on en finit
01:25:29avec le tyran, elle s'est juste trompée d'ennemi
01:25:31c'est-à-dire que c'était pas lui
01:25:33qu'il fallait tuer, le jour où il y a
01:25:35Termidor, tout s'arrête, et Termidor
01:25:37c'est la décapitation de Robespierre
01:25:39comme chacun sait, mais on va essayer de ne pas
01:25:41ni nous faire décapiter
01:25:43ni décapiter les autres
01:25:45c'est pas notre formule Michel Onfray
01:25:47merci, merci d'être venu
01:25:49et merci en tout cas, je rappelle
01:25:51votre plus récent livre, lisez-le
01:25:53il y a l'autre collaboration et c'est vraiment un problème
01:25:55la collaboration qui nous depuis
01:25:57longtemps, la soumission
01:25:59la soumission absolument

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