Les 3 mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
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NewsTranscription
00:00Et Emmanuel fait l'intelligence, c'est le roulon qu'on préfère.
00:06Les amis, on est dans une autre séquence.
00:10Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont affiche, éducation et électricité.
00:16La France insoumise condamnée pour atteinte au droit à l'image de Cyril Hanouna,
00:19après l'affiche accusée d'antisémitisme,
00:21le mouvement devra verser 3500 euros à l'animateur en attendant le procès pénal.
00:25Donald Trump se met en scène avec des enfants sur des bureaux d'écoliers
00:28pour signer ce décret supprimant le ministère de l'éducation
00:31et puis de l'électricité dans l'air entre EDF, l'Elysée et le gouvernement.
00:35La présidence annonce le non-renouvellement du PDG Luc Raymond.
00:38Matignon annonce dans la foulée le nom de son successeur, Bernard Fontana.
00:45L'affiche avait provoqué un tollé.
00:46Le tribunal judiciaire de Nanterre condamnait les filles en référé
00:49dans l'affaire de la caricature de Cyril Hanouna.
00:523500 euros de dommages et intérêts à verser à l'animateur pour atteinte à son droit à l'image.
00:57Le caractère antisémite du visuel devra être examiné lors du procès pénal à venir,
01:01suite à la plainte de Cyril Hanouna.
01:03Plusieurs responsables de la France Insoumise, en tout cas,
01:05ont concédé une erreur ou une maladresse
01:07suite au retrait de cette affiche publiée sur les réseaux sociaux par LFI.
01:11Mais le fondateur du mouvement, Jean-Luc Mélenchon,
01:13a plusieurs fois contesté l'antisémitisme de cette affiche.
01:16Regardez le vice de ces gens.
01:18Oui, il y a peut-être une allusion.
01:21Comme ils sont complètement obsédés et qu'ils ont à la maison
01:23les collections d'affiches d'extrême droite que leur avaient laissées leurs grands-parents,
01:26ils les regardent tous les cinq minutes.
01:28Ah, celle-là, je la connais.
01:29Pas de bonne, nous, on n'a pas ces affiches.
01:31C'est une habitude des réseaux d'extrême droite.
01:33Maintenant, bon, moi, ce que je dis à mes camarades,
01:35il va falloir vérifier tout le temps la religion des gens qui ont caricature.
01:38Nous ne sommes pas antisémites.
01:40Par pitié, là, chez nous, occupez-vous de ce qu'on raconte vraiment.
01:44Mais arrêtez avec ce cirque.
01:45Des antisémites, et puis les caricatures, le nez trop long,
01:49les cheveux sont trop courts, enfin, tout ça n'a aucun sens.
01:52Le tribunal judiciaire de Nanterre, en plus de cette condamnation de la France Insoumise,
01:55a aussi interdit la reproduction sur tout support de cette affiche.
01:59On n'est pas un peu sur de la mauvaise foi, Philippe ?
02:01Plus que ça, mais surtout...
02:03Tous ceux qui critiquent, on les affiche de la collaboration chez eux depuis des années.
02:06Et surtout, ce qui me frappe, c'est qu'il n'est pas courageux.
02:09Au fond, l'affiche est une horreur,
02:13mais on pourrait aimer un leader qui assumerait,
02:19j'allais dire, ses dérives, qu'il les dise,
02:22je l'ai voulu, j'ai voulu le faire, parce que je n'aime pas Nouna.
02:26Mais cette lasté, comme vous l'avez très bien dit, Cécile,
02:29prétend qu'il ne l'a pas vue.
02:31C'est de la merde.
02:33Oui, je suis d'accord, c'est prendre les gens pour des imbéciles,
02:36croire qu'il n'y a pas une chaîne de commandement
02:39entre le moment où la photo a été choisie et le moment où elle a été publiée,
02:43parce qu'elle a été retouchée, en plus, cette photo,
02:45avant la composition, avant la mise en affiche.
02:47Mais c'était la faute à Elon Musk et son intelligence artificielle.
02:50C'est ça, on va dire ça.
02:52C'est le show de Photoshop.
02:54Non, ce n'est pas Photoshop, c'est Elon Musk.
02:56J'ai oublié le nom de son intelligence artificielle.
02:58Je suis d'accord avec Philippe là-dessus, le manque de courage d'un dirigeant
03:00qui voudrait être présidentiable en plus.
03:02Surtout qu'en face, tout le monde est unanime, Emmanuel Abramovitch.
03:04On est unanime, mais je vous trouve finalement presque trop gentil avec lui,
03:07parce que c'est plus que de la mauvaise foi.
03:10J'ai déjà dit, il y a longtemps, chez vous, qu'il s'agissait d'une stratégie...
03:14Non, mais la stratégie de mauvaise foi, là, face aux gens,
03:16de dire non, pas du tout.
03:18Il n'est jamais de mauvaise foi qu'avec, en fait, ses victimes.
03:22Il n'est jamais de mauvaise foi vis-à-vis de sa clientèle musulmane intégriste,
03:26je précise bien le intégriste,
03:28et les gens qui sont antisémites par nature,
03:30eux, il ne les déçoit jamais.
03:32Au contraire, il est toujours au top pour les défendre.
03:34Et plus il les défend, moins il défend la France,
03:37et plus il s'enlise dans un discours qui n'est plus du tout Mélenchon.
03:41C'est-à-dire que je n'ai jamais été de sa tendance,
03:43mais je me souviens de ses prises de position, de ses débats,
03:47il y a quinze, vingt ans.
03:49Il y avait quand même une épaisseur intellectuelle, politique,
03:52une connaissance des besoins des Français.
03:54Aujourd'hui, il n'y a plus rien du tout.
03:56Il n'y a que de l'invective, la désignation d'une cible,
03:59mais on fait comme si ce n'était pas une cible,
04:01mais on caresse toujours dans le sens du poil sa clientèle,
04:03et ça, ça devient anti-national.
04:06Et le deuxième mot, éducation.
04:08Donald Trump qui signe un décret pour supprimer le ministère de l'Éducation.
04:11Oui, signature de décret, à la mise en scène, là encore, bien soigné.
04:15Vous voulez que je le fasse ?
04:17L'en style à des enfants installés sur des petits bureaux d'écoliers,
04:20dans une salle de la Maison Blanche,
04:22transformée pour l'occasion en salle de classe d'un jour.
04:24Puis oui, Donald Trump signe ensuite le décret supprimant le ministère fédéral de l'Éducation.
04:30Alors oui, précisons bien fédéral,
04:32parce que les États-Unis étant un État fédéral,
04:34c'est pas comme s'ils supprimaient le ministère de l'Éducation nationale chez nous en France.
04:37La prérogative revient déjà largement aux différents États.
04:41Ce ministère fédéral avait un rôle, on va dire, d'appoint,
04:43notamment pour les zones sous-dotées, pour les aider.
04:45Donald Trump a ensuite vanté les vertus de cette promesse de campagne.
04:54On va tout simplement renvoyer l'éducation aux États, là où elle doit être.
04:58Il s'agit d'une mesure très populaire, mais surtout d'une mesure de bon sens.
05:02Et ça va marcher, absolument, ça va marcher.
05:05Et je peux vous dire, pour avoir discuté avec les gouverneurs et d'autres dans les États,
05:10ils le veulent vraiment.
05:12Ils veulent reprendre leurs enfants et leur donner un véritable enseignement individuel.
05:16Le coût sera probablement réduit de moitié,
05:20et l'éducation sera peut-être bien, bien meilleure.
05:23Donald Trump avec la traduction de Thomas Ranou pour Sud Radio.
05:26En réalité, au-delà du décret présidentiel, il faut aussi un vote du Congrès
05:29pour finaliser, dans les faits, cette suppression du ministère fédéral de l'Éducation.
05:32Est-ce que son inspirateur, c'est pas Amélie ?
05:35Afouera !
05:37Mais Trump, on savait que lorsqu'il reviendrait au pouvoir,
05:41il tiendrait ses promesses pour le meilleur ou pour le pire.
05:44Gilles Boussingo ?
05:45Oui, et puis il aime se mettre en scène, c'est une façon pour lui d'exécuter ce qu'il a promis.
05:51Après, il n'a pas la majorité, donc le Congrès n'est pas dit que vote véritablement le...
05:56Ah, il a une majorité au Congrès ?
05:58Non, il a publié bien son majorité en Congrès, si, si.
06:00Je crois aux deux chambres.
06:01Il a son majorité au Sénat et à la Chambre de représentants.
06:03Absolument.
06:04Ah oui.
06:05Il a publié la dernière année dessus, ils sont majoritaires dans les deux.
06:10C'est le afouérisme qui part du sud de l'Amérique vers le nord de l'Amérique, c'est ça ?
06:15Non, pas du tout.
06:16J'aime bien ce mot-là, l'afouérisme.
06:18Je pense plus à la multitude de qualificatifs que l'on utilise pour Trump,
06:25sans jamais vouloir décrypter ou essayer de comprendre ce qu'il fait,
06:29d'une façon qui nous surprend, mais qu'il fait quand même.
06:32Absolument.
06:33Et qui est même quand même d'une attente populaire.
06:35Nous avons nous-mêmes de grandes difficultés avec notre système éducatif public, notamment.
06:41Je vous rappelle que la majorité des gens qui font des agressions au couteau
06:45sont passés par l'école publique.
06:47Donc, critiquer Trump parce qu'il est comme ci, comme ça, etc.,
06:51observons ce qu'il fait, pourquoi il le fait.
06:53C'est un raccourci un peu facile, attention.
06:55Oui, mais c'est un raccourci facile.
06:57Mais je veux dire, l'éducation publique, c'est la France de demain,
07:00c'est notre pays de demain.
07:01Donc, c'est le respect des anciens d'hier, etc.
07:05Il y a une rigueur intellectuelle, morale, civique, que l'on ne trouve plus.
07:11Ça rappelle les cours d'éducation, c'est bien ça.
07:13En tout cas, beaucoup moins, ça c'est sûr.
07:15Troisième mot, électricité, avec ce changement à la tête des DF.
07:19L'Elysée annonçait cet après-midi le remerciement de l'actuel PDG, Luc Raymond.
07:23On savait qu'il y avait de l'électricité dans l'air entre lui et le président Macron.
07:27De l'électricité dans l'air à propos notamment de la maîtrise des coûts
07:31et du calendrier sur le programme de relance du nucléaire.
07:34Alors, dans la foulée de cette annonce de l'Elysée,
07:36Matignon a annoncé son remplacement par le directeur général actuel de Framatome,
07:40Bernard Fontana, l'homme de la situation, a aussitôt vanté le Premier ministre, François Bayrou.
07:46C'est le patron de Framatome.
07:48C'est-à-dire ceux qui ont joué un rôle dans la filière nucléaire très importante.
07:53C'est un industriel.
07:55C'est-à-dire qu'il a l'habitude de diriger des équipes, d'accélérer des chantiers.
07:59Donc le choix qui a été fait, c'est un choix pour projeter EDF vers l'avenir.
08:05Et naturellement, le président d'EDF sortant, M. Raymond,
08:09a eu aussi sa part de responsabilité pour moderniser l'entreprise.
08:14Bah oui, une petite politesse quand même.
08:16On peut dire que le PDG sortant, il est remercié dans tous les sens du terme quand même, au passage.
08:20Il a été mis sous tension.
08:21Luc Raymond a commis le pire, il a résisté.
08:24C'est dramatique. L'autre est sans doute très bien.
08:28Merci en tout cas, messieurs. Merci Félix Mathieu.