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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Céline Landreau et Vincent Parizot du 21 mars 2025.

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00:00Vincent Parizeau et Céline Landreau sur RTL
00:03On va passer cette heure avec vous. Je vous rappelle qu'après 13h30, vous pourrez échanger avec Laurent Gérard.
00:09Mais d'ici là, deux sujets. Tout à l'heure, on va évoquer les fraudes à la Sécu, notamment aux arrêts maladie, par exemple.
00:17Et tout de suite, ce dont on parlait il y a encore quelques minutes avec Raja Jehbar,
00:24à savoir cette méconnaissance grandissante des jeunes par rapport au sida.
00:29Bonjour Benoît.
00:30Bonjour Vincent.
00:31Vous êtes prof avec des lycéens à Lille.
00:34Juste en un mot, qu'est-ce qui explique d'après vous ce recul ?
00:39Une méconnaissance des sujets parce qu'ils n'ont pas connu ces années-là.
00:42Vous allez nous expliquer pourquoi et vous allez l'illustrer avec votre parcours d'enseignant.
00:4713h01, on rappelle l'essentiel de l'actualité, Céline.
00:51J'ai été un terroriste et je ne m'en excuserai jamais.
00:55Mehdi Nemouch a profité de ses derniers mots ce matin dans le box des accusés.
01:00Lui qui est jugé par la Cour d'Assises Spéciales de Paris pour avoir été le geôlier de plusieurs otages du groupe Etat Islamique en Syrie.
01:07Il ne s'est pas excusé, n'a pas confié de regrets, mais s'est plutôt lancé dans un plaidoyer.
01:13Une longue diatribe anti-occident.
01:15La Cour d'Assises Spéciales de Paris rendra son verdict en fin de journée.
01:19La réclusion à perpétuité a été requise dans ce procès.
01:23L'offensive israélienne se durcit à Gaza.
01:25Le ministre de la Défense israélien ordonnant d'ailleurs ce matin de saisir plus de territoire et de menace de créer une zone d'occupation permanente.
01:32Paris a déjà réagi. La France se dit opposée à toute forme d'annexion.
01:37Et puis plus d'électronique et des papiers dotés de filigrane.
01:41Voilà les mesures prises par la Caisse Nationale d'Assurance Maladie pour lutter contre les arrêts de travail frauduleux.
01:49Une forme de réponse à l'annonce hier du montant des fraudes à la Sécurité Sociale qui ont été déjouées l'an dernier.
01:59Ça représentait quand même 628 millions d'euros au total.
02:03La météo, Céline Dacosta, pour cet après-midi, ce sera encore agité au Sud.
02:08Oui, d'ailleurs le ciel va rester agité sur ce secteur tout le week-end.
02:12Cet après-midi, ça souffle fort encore près de la Méditerranée avec plusieurs départements en vigilance orange pour ce phénomène.
02:17Mais aussi pour vagues submersions sur les côtes du Languedoc-Roussillon.
02:20Alors tout ça va se calmer progressivement.
02:22Les vigilances devraient même toutes être levées d'ici demain.
02:25À ce vent, on rajoute de bonnes averses des Pyrénées-Languedoc-Roussillon en remontant vers la région centre.
02:29La Bretagne, le Côte-Antin, elles seront même parfois orageuses.
02:32Les éclaircies reviennent quand même sur l'élan de là où la perturbation est déjà passée.
02:36Mais celle-ci se décale doucement vers l'Est.
02:38Elle touchera notamment le bassin parisien dans la soirée avec des averses parfois chargées de sable.
02:43Et pour les températures, on aura encore une grande douceur avec une moyenne de 16 à 22 degrés du nord au sud.
02:48Merci beaucoup Céline Dacosta !
02:50Les auditeurs ont la parole.
02:51Vincent Parizeau et Céline Andron sur RTL.
02:54Et on retrouve donc notre enseignant lillois, Benoît Re.
02:58Bonjour Benoît.
02:59Re bonjour.
03:00Re bonjour Vincent, bonjour Céline.
03:01Vous nous disiez, en gros, pour expliquer cette méconnaissance grandissante.
03:07C'est vraiment spectaculaire ce retour en arrière.
03:10On a l'impression qu'on fait trois pas en arrière sur le sida, les risques aujourd'hui que l'on peut prendre,
03:17notamment lorsqu'on est jeune.
03:19Cette méconnaissance des 15-24 ans, vous nous disiez parce qu'ils ne sont plus trop concernés.
03:24C'est ça Benoît ?
03:25Si on reprend les années 80 quand le sida est apparu,
03:29et vous ajoutez 25 ans d'adultes plus 15 ans des enfants qu'on a actuellement en face de moi en lycée,
03:37il se trouve que vous tombez dans les années 2022 par là et qu'on n'en entend plus trop parler.
03:43Néanmoins, la désinformation des réseaux sociaux et autres n'ont plus que ça en tête.
03:48Je prenais attache auprès de collègues de SVT en vous attendant,
03:52et ils me disaient que pourtant on en parle à différents moments,
03:56que ce soit au collège, au lycée professionnel et en lycée.
03:59Oui, et puis pourtant il y a eu des films quand même ces dernières années qui ont marqué.
04:04Je pense à 120 battements par minute.
04:07C'était déjà il y a une dizaine d'années ça ?
04:09Une petite dizaine d'années je pense.
04:11Une petite dizaine d'années, oui.
04:13Mais c'était déjà un film presque historique puisque ça relatait le combat des années 80.
04:20C'était un film poignant que j'ai vu d'ailleurs, tout à fait.
04:23Mais pour en arriver quand même à des chiffres incroyables.
04:26Alors effectivement on faisait référence à ce fameux baiser...
04:304 jeunes sur 10 qui pensent que le VIH peut se transmettre par le baiser.
04:33Clémentine Scellarié avait fait la une de l'actualité,
04:36vous vous en souvenez sans doute avec ce baiser lors d'une soirée du CIDACTION.
04:4040% qui pensent qu'il y a un vaccin pour empêcher la transmission.
04:44Ce serait déjà une belle chose qu'il y ait un vaccin pour éviter la transmission.
04:49Il y a des progrès, ne serait-ce que par exemple avec la PrEP
04:52que l'on peut prendre tous les jours pour se protéger aussi vite.
04:55Néanmoins...
04:56Est-ce que ce n'est pas ça finalement un petit peu l'effet pervers ?
04:59Parce qu'effectivement il y a la PrEP, il y a un certain nombre de choses
05:02qui font qu'aujourd'hui quand on est sous traitement,
05:05on ne peut pas transmettre et que finalement on a baissé la garde.
05:10Je pense aussi qu'il y a cette entre guillemets,
05:14attention à ce que je vais dire, banalisation de la maladie.
05:17Comme vous le dites, on prend un cachet, tout va bien.
05:21Tout va bien.
05:23Est-ce que par exemple Benoît dans le lycée où vous travaillez,
05:27il y a des affiches,
05:30il y a un petit peu de...
05:32Je ne vois pas d'affiches dans le lycée,
05:35si ce n'est peut-être au bâtiment en bas.
05:37Je sais qu'il y a aussi des distributeurs de préservatifs qui sont là,
05:40comme des serviettes hygiéniques d'ailleurs,
05:42et qui sont en accessibilité.
05:45À l'infirmerie, il y a également de quoi se servir.
05:49Mais je répète, pourtant, c'est vu que ce soit en 5e, 4e, 3e,
05:54au lycée on peut parler de pandémie,
05:57on voit en immunologie,
05:59et puis bientôt il y aura un programme d'éducation à la vie affective relationnelle et sexuelle
06:04qui va être mis en place à partir de la rentrée de septembre.
06:07Mais ça veut dire que ce qu'il voit sur les réseaux sociaux,
06:09ça porte plus que ce qu'il voit en cours.
06:12Vous savez, l'autre jour, je faisais une étude statistique
06:14sur la sortie des élèves avec le téléphone portable dans la main,
06:17la sortie du lycée, il n'y a que ça qui compte.
06:19Et c'était quoi le résultat de la statistique ?
06:22Le résultat de la statistique,
06:24c'était un que je pense qu'il y avait 90% des élèves
06:27qui sortaient avec un téléphone portable dans la main
06:29et que la fréquence était beaucoup plus forte chez les filles que chez les garçons.
06:32On a observé avec les élèves qui étaient là et qui faisaient le comptage avec moi.
06:36Bon, effectivement.
06:38En tout cas, le rôle des réseaux sociaux, je pense que vous allez vouloir en parler.
06:42Mais quelqu'un veut intervenir dans la discussion ?
06:44Oui, Pierre-Yves nous a appelé également.
06:46Bonjour Pierre-Yves.
06:47Bonjour Pierre-Yves.
06:48Bonjour Vincent, bonjour Céline, bonjour l'auditeur également.
06:52On va quand même juste présenter votre situation
06:55parce qu'elle est évidemment très importante pour bien comprendre.
06:58Vous êtes vous-même séropositif et ça fait longtemps.
07:02Vous avez presque 60 ans et vous avez été contaminé...
07:06En 1988.
07:08Voilà, en 1988.
07:10En fait, j'ai 60 ans, je l'ai fêté au mois d'octobre.
07:14Vous aviez quoi, 23-24 ans ?
07:18Oui, c'est ça, oui.
07:19Comment vous réagissez, Pierre-Yves, quand vous entendez
07:22cette méconnaissance de la jeune génération sur cette maladie ?
07:26En fait, ça a commencé il y a très longtemps.
07:28J'ai une sœur qui a fait tendance avec moi.
07:31Il y a déjà, en fait, dans les années 80, je me battais avec elle
07:34parce que le préservatif, elle s'en fit cher royalement.
07:37En fait, c'est quelque chose qui existe depuis toujours.
07:39Les jeunes, ils ont l'impression d'être protégés.
07:42Et là, vous avez parlé de la prêtre tout à l'heure,
07:45c'est la chose qui a fait le plus de mal
07:47parce que vous n'avez pas le sida.
07:49Vous n'êtes pas séropositif, pardon.
07:51Et vous prenez la prêtre, vous vous protégez.
07:53Mais vous vous protégez de rien du tout.
07:55Vous pouvez choper une Bléno, une syphilis, vous pouvez…
07:59Bon, peu importe.
08:00C'est pour dire qu'on vous a donné un cachet
08:02qui vous sert de préservatif.
08:04C'est ridicule de le trouver.
08:06C'est la porte ouverte à toutes les autres MST.
08:09Mais tout à fait.
08:10Ça veut dire que c'est comme si…
08:12En fait, c'est un bien pour un mal.
08:14Moi, j'ai vraiment trouvé ça…
08:16Moi, ce que je vois simplement,
08:18on vous dit aussi,
08:19quand vous lisez sur Internet ou les médias,
08:22que maintenant, on vous parle d'un cachet par mois
08:24pour vous soigner.
08:25Moi, je suis de la vieille génération,
08:27j'ai encore dix pilules le matin,
08:29dix pilules le soir.
08:31– Dix comprimés le matin, dix comprimés le soir.
08:34Vous faites ce qu'on appelle une quadrithérapie en ce moment ?
08:37– C'est même une quintithérapie.
08:39Parce qu'en fait, il y a un mélange de molécules.
08:42Parce que justement, en fait,
08:44quand on connaît vraiment comment marche la maladie,
08:46vous avez un virus.
08:48Mais si vous vous recouchez avec quelqu'un d'autre
08:50qui a un virus B,
08:51vous allez choper le virus B.
08:53Vous vous retrouvez avec plein de virus différents après.
08:56C'est ça le danger du sida, en fait.
08:58– Et au-delà de ce traitement,
09:00c'est déjà lourd de prendre 20 cachets par jour,
09:03il y a aussi des effets secondaires,
09:05c'est ça aussi,
09:06vivre avec la séropositivité, Pierre-Yves ?
09:08– Alors, oui, écoutez, depuis 35 ans,
09:10je n'ai plus fait l'amour.
09:11Je suis marié pourtant.
09:12Je n'ai plus fait l'amour, je n'y arrive pas.
09:14Si vous voulez tout savoir, c'est impossible.
09:16Ça ne fonctionne plus.
09:18Voilà, pour parler clairement…
09:19– Ça, c'est un effet direct de la thérapie,
09:22des médicaments que vous prenez ?
09:24– Tout à fait.
09:25Ensuite, je me lève la nuit pour aller aux toilettes.
09:27Il faut que je cours pour aller aux toilettes.
09:29Ça m'arrive toutes les 3-4 nuits.
09:31C'est infernal.
09:33On ne se rend pas compte.
09:34Mais ça, les gens, moi, les jeunes,
09:36on ne leur en parle pas de ça.
09:37Moi, je fais partie d'associations.
09:39C'est tout beau, tout beau.
09:41On va faire des petits trucs.
09:42Je suis allé dans des écoles parler à des jeunes.
09:44Mais il ne faut pas leur dire.
09:46Il ne faut pas leur faire peur.
09:47C'est dommage.
09:48– Est-ce que ce n'est pas le problème, justement,
09:50ne pas les effrayer sur les risques ?
09:52– Le message qu'on vous fait passer,
09:53c'est qu'il ne faut pas leur faire peur.
09:55– Mais oui.
09:56SOS, le sida et autres machins, j'en ai fait partie.
10:00Il ne faut pas leur faire peur aux jeunes.
10:01Quand on va à l'école, j'ai vu des 6e, j'ai vu des CM2.
10:05Il ne faut pas leur faire peur.
10:06Il ne faut pas leur dire des choses comme ça.
10:08Parce que si on leur fait peur, ils sont jeunes.
10:11Mais non, au contraire, ils ont 14 ans, ils ont 12 ans, ils ont 11 ans.
10:15Ils ont déjà en train de, excusez-moi, faire l'amour.
10:18Et en fait, il faut au contraire leur faire comprendre
10:21que ça peut être grave.
10:23Moi, j'ai 60 ans.
10:25Ma vie depuis l'âge de 30 ans, on va dire.
10:28Voilà, je suis avec quelqu'un de merveilleux.
10:31Au contraire, il est resté avec moi.
10:33Ça fait 33 ans que je suis avec lui.
10:35C'est d'ailleurs, j'allais l'employer le mot miracle.
10:38Vous avez été contaminé à une période où être séropositif,
10:43ça pouvait être évidemment une condamnation à mort à l'époque.
10:48Complètement.
10:49Moi, je suis un miraculé.
10:50Je suis un miraculé grâce au fait que je n'ai pas été seul.
10:54Ça veut dire que j'ai été accompagné.
10:56Je n'ai pas fait de bêtises.
10:57Je ne suis pas allé me faire surinfecter.
10:59Comme je l'ai dit, le pire, c'est la surinfection.
11:02Moi, je suis resté avec la même personne.
11:04J'ai été fidèle.
11:05Donc, j'ai fait des choses.
11:07Je me suis fait soigner.
11:08Tout va bien.
11:09Je n'ai d'ailleurs jamais déclaré mon SIDA.
11:12Je suis toujours séropositif.
11:14Croyez-moi, j'ai zéro virus dans le sang.
11:19Je suis en pleine forme.
11:21D'y comprimer le matin, d'y comprimer le soir,
11:23et les effets secondaires dont vous nous avez parlé.
11:26J'aimerais bien que vous restiez un petit peu avec nous
11:28parce qu'il faut qu'on parle quand même de cette mésinformation
11:32chez les jeunes qui nous inquiètent forcément.
11:36Notamment aujourd'hui, ce jour et ce week-end de SIDAction.
11:40Il y a deux moyens de faire un don pour la lutte contre le SIDA.
11:44Par SMS.
11:45Alors là, on envoie don au 92 110.
11:49Ou par téléphone.
11:51Et là, c'est directement 110.
11:53Pour le don par SMS, c'est 10 euros d'office.
11:55C'est ça.
11:56Et le troisième moyen, si vous avez perdu votre téléphone,
11:58c'est le site internet sidaction.org.
12:01Voilà, on est complet, je crois.
12:02A tout de suite sur RTL.
12:20Je voulais vous partager deux chansons.
12:22Une qui date de 1988, de Francky Vincent,
12:25qui s'appelle « Il court, il court ».
12:27Et une autre qui s'appelle « N'y pense même pas » du groupe Mec Marron.
12:31Elle parle du SIDA.
12:33Voilà, moi, je vais avoir presque 50 ans.
12:35Je ne comprends pas qu'aujourd'hui, le SIDA soit si méconnu.
12:40Eh bien, nous aussi.
12:41Enfin, nous non plus.
12:43On ne comprend pas comme vous, madame, cette mauvaise information.
12:48En tout cas, chez les jeunes, 42% par exemple,
12:51des 15-24 ans qui pensent que le VIH peut se transmettre par un baiser.
12:55On est toujours avec Pierre-Yves.
12:57Et j'aimerais bien qu'on reste un petit peu avec vous.
12:59Parce que votre parcours de séropositif,
13:03depuis l'âge de 25 ans environ, vous en avez 60 aujourd'hui,
13:08évidemment, est un exemple.
13:11Je voudrais qu'on accueille Romain.
13:13Bonjour Romain.
13:16Bonjour, mesdames, messieurs.
13:17Merci de m'accueillir.
13:18Bienvenue sur l'antenne d'RTL.
13:20Vous avez une explication sur cette méconnaissance grandissante ?
13:25Je ne sais pas si c'est l'explication.
13:28Mais j'ai une petite idée.
13:30Après, je ne sais pas si ça sera partagé.
13:32Mais je me posais la question.
13:35Est-ce que nos jeunes qui sont malheureusement très soumis
13:40aux nouveaux réseaux TikTok et j'en passe,
13:43est-ce qu'ils ont vraiment les outils pour pouvoir vérifier
13:46ce qu'un influenceur leur propose ?
13:49Est-ce qu'ils savent faire la différence entre un charlatan
13:52qui va défendre des thèses complètement alambiquées
13:58ou est-ce qu'ils arrivent à faire la différence
14:00avec un contenu qui est scientifiquement prouvé ?
14:03J'ai l'impression que nos jeunes sont noyés.
14:06Pas sûr que ce soit que les jeunes.
14:07D'ailleurs, Romain, on l'a vu au moment du Covid.
14:09Ce n'est pas les seuls qui offraient des mauvaises informations.
14:13Les jeunes, jeunes et moins jeunes.
14:15Mais je vois, Romain, vous êtes encore jeune.
14:17Vous avez 36 ans, si j'en crois ma fiche.
14:19C'est gentil.
14:20Ça veut dire que vous avez souvenir,
14:23lorsque vous aviez 15-20 ans,
14:26d'une communication qui était maîtrisée
14:29et qui était, j'allais dire, scientifiquement encadrée,
14:33contrairement à aujourd'hui ?
14:35Franchement, par rapport à ce que je vois aujourd'hui,
14:40j'ai l'impression, oui, j'ai la conviction de penser
14:43qu'on était éduqués à croire en tout cas ce qu'on voyait.
14:48Moi, j'adore les journalistes.
14:52Je crois ce que je vois.
14:54Je ne mets pas en doute ce qu'on me propose.
14:57Je suppose que ce que je vois sur les chaînes nationales,
15:00sur les radios nationales,
15:01je suppose que ce sont des faits étayés.
15:04Voilà, il n'y a pas de volonté,
15:06il n'y a pas un complot pour manipuler l'opinion.
15:09On n'est pas chez Poutine, si je peux me permettre.
15:11La différence, peut-être, Romain, parce qu'on a le même âge,
15:13c'est qu'on n'a pas grandi, nous, avec les réseaux sociaux.
15:16Internet était beaucoup moins présent.
15:18Qu'est-ce que vous en pensez, Pierre-Yves,
15:20du rôle des réseaux sociaux ?
15:23Je pense qu'il n'a pas tort du tout, en fait,
15:25parce que c'est vrai qu'il y a quelques années,
15:27on écoutait, en tout cas, justement, vous avez parlé,
15:29la fameuse émission où Clémentine Sellerier
15:32rembrassait un sydaïque.
15:34En fait, c'est qu'à l'époque, on voyait une image,
15:37on écoutait, on lisait.
15:39En fait, je ne sais pas, il y avait toutes ces émissions à la télévision
15:41où il y avait des médecins, le professeur Montagné
15:43qui vous parlait.
15:45En fait, on les écoutait.
15:47Maintenant, comme vous dites, c'est maintenant,
15:49tout d'un coup, il y a des gourous qui vont soigner le syda,
15:51par exemple, et on les écoute.
15:53Donc, c'est tout ou n'importe quoi, maintenant.
15:55Je voudrais qu'on accueille Cécile, aussi,
15:57dans cette conversation. Bonjour, Cécile.
15:59Oui, bonjour, Céline.
16:01Bienvenue, Cécile. Vous avez entendu ce reportage
16:03avec cette jeune fille qui disait
16:05« Moi, j'ai déjà été vaccinée
16:07contre le syda. J'attends la deuxième dose,
16:09je crois, d'ailleurs. »
16:11Oui, et ça m'a interpellée. Alors, je ne suis pas du tout
16:13dans cette tranche d'âge, donc je ne suis pas du tout concernée.
16:15Mais, en fait, j'ai eu un réflexe,
16:17je me suis dit « Deux doses ? » Elle a sûrement confondu
16:19avec le papillomavirus, donc il y a eu
16:21une campagne actuelle.
16:23Elle savait qu'il y avait plus ou moins un rapport
16:25avec la sexualité, et voilà.
16:27Et en fait, ce qui m'a interpellée,
16:29c'est qu'en fait, en termes de langage,
16:31elle n'a pas compris.
16:33Je ne la juge pas,
16:35ce n'est pas un reproche, mais elle n'a pas
16:37compris la consigne, en plus d'un acte
16:39médical qu'on a fait sur elle, c'est-à-dire qu'elle a été
16:41vaccinée pour une
16:43pathologie, en fait, dont elle
16:45se prémunit, qu'elle confond avec le syda.
16:47Je pense qu'il y a aussi à voir avec le niveau
16:49de langage des jeunes et de
16:51leur capacité à comprendre
16:53une information qu'on a l'impression
16:55de leur donner simplement,
16:57mais qui, pour eux, ne l'est pas. Et je le rapproche
16:59en fait de certains profs qui disent
17:01« J'ai donné un exercice à des élèves,
17:03la consigne me paraissait simple,
17:05ils n'ont pas compris. »
17:07Mais on parle des 15-24 ans là,
17:09c'est s'ils n'en parlent pas des tout-petits, évidemment.
17:11Voilà, c'est ça. Mais moi je parle de profs
17:13qui sont en collège et quand ils donnent un exercice,
17:15il ne faut pas qu'il y ait de négation,
17:17il faut que le verbe soit simple
17:19et les élèves demandent reconfirmation
17:21de la consigne pour savoir quoi faire
17:23dans l'exercice. Et cette jeune fille,
17:25dans votre reportage, ça m'a interpellée, je me suis dit
17:27elle n'a pas compris ce qu'on lui a
17:29expliqué.
17:31Bien sûr, Pierre-Yves, on vous écoute, vous voulez intervenir.
17:33Si je peux me permettre, là, je vais peut-être
17:35être méchant pour certaines catégories
17:37de personnes, mais madame a raison,
17:39si vous regardez en fait certaines émissions
17:41de télévision, que moi
17:43je ne regarde pas d'ailleurs, mais bon, je suis tombé dessus
17:45par hasard, il y a certaines émissions
17:47où les gens sont idiots,
17:49excusez-moi de le dire, c'est des jeunes.
17:51Mais ce que vous voulez dire, Cécile, Pierre-Yves,
17:53c'est que vous parlez du niveau
17:55finalement, du niveau...
17:57Le niveau de compréhension d'une information
17:59Moi je veux dire en plus,
18:01alors je vais faire la vieille parce que j'approche
18:03de la quarantaine, mais j'étais dans un
18:05établissement où on n'avait pas particulièrement
18:07une sensibilisation au VIH,
18:09donc dans les années 2000, si on se rapproche de cette jeune
18:11femme, à peu près,
18:13je comprenais quand même l'information
18:15que je voyais sur un panneau publicitaire
18:17de prévention,
18:19ou ce genre de choses. Jamais dans ma génération,
18:21même pourtant dans cet établissement pas sensibilisé,
18:23j'aurais sorti des aberrations
18:25du type, ça passe par les fluides
18:27corporels, il y avait une espèce
18:29de compréhension.
18:31Le message n'est pas assez
18:33martelé peut-être, tout simplement.
18:35Il faut peut-être investir et envahir
18:37aussi les réseaux sociaux.
18:39Il faut se mettre à leur niveau.
18:41Il y a peut-être de ça, mais voyez cette jeune femme,
18:43elle voit un médecin qui ne lui a probablement pas
18:45fait confondre papillomavirus
18:47et VIH quand il l'a vacciné,
18:49ou en tout cas le professionnel de santé,
18:51elle n'a pas retenu la bonne information.
18:53Et c'est terrible, on se dit, on ne parle pas
18:55de savoir bien compter en maths, d'avoir bien compris
18:57un exercice d'algèbre, on parle de sa santé,
18:59elle n'a pas compris ce qu'on lui a dit pour sa santé.
19:01Elle n'a pas compris pourquoi il se faisait vacciner.
19:03Effectivement, ça interroge,
19:07évidemment, et c'est la raison
19:09pour laquelle on est un peu sans voix
19:11sur ce grand retour en arrière
19:13des connaissances de la jeunesse
19:15vis-à-vis du VIH.
19:17On s'interroge à l'occasion du site d'action.
19:19Merci beaucoup à vous, Cécile.
19:21Merci à Romain, encore une fois,
19:23qui nous appelait de Poitiers,
19:25et bien évidemment à Pierre-Yves,
19:27à qui on souhaite, j'allais dire,
19:29beaucoup de courage, parce qu'on a compris
19:31vivre avec le sida,
19:33c'est toujours compliqué.
19:35Il nous expliquait d'y comprimer le matin,
19:37d'y comprimer le soir.
19:39On rappelle, le numéro de téléphone,
19:41c'est le 110 pour faire un don,
19:43et si vous voulez faire un don de 10 euros,
19:45c'est encore plus simple.
19:47Un SMS, vous envoyez don au 92 110.
19:49Merci beaucoup à tous les quatre.
19:51Bonjour Jean-Alphonse Richard.
19:53Bonjour Céline.
19:55Bonjour Jean-Alphonse.
19:57Bonjour à vous, cher ami.
19:59À 14h, l'heure du crime comme chaque jour,
20:01et le menu aujourd'hui ?
20:03Écoutez, Vincent et Céline au menu de l'heure du crime.
20:05On revient sur la trajectoire criminelle
20:07de Nordal Lelandé,
20:09qui interroge toujours cette trajectoire,
20:11parce qu'il vient de changer de nom,
20:13vous le savez sans doute,
20:15il s'appelle désormais Nordal Périnet,
20:17il vient aussi d'être rejugé à Reims
20:19pour une nouvelle agression sexuelle
20:21sur une adolescente de 14 ans.
20:23Il vient enfin aussi
20:25d'avoir un enfant
20:27avec une visiteuse de prison.
20:29Alors, il y a toutes ces affaires qui sont autour de Nordal Lelandé,
20:31affaires parfois inexpliquées,
20:33qui restent un petit peu entre parenthèses.
20:35Maëlys, le caporal noyé des agressions sexuelles
20:37sur des petites filles,
20:39c'est un monde de mensonges,
20:41de dissimulations, de dénégations.
20:43Le cas Nordal Lelandé continue
20:45à déranger et à interroger.
20:47C'est très étonnant, parce qu'il a été jugé à plusieurs reprises
20:49et on ne sait finalement pas grand chose de lui.
20:51Qui est-il ?
20:53Qu'a-t-il fait vraiment ?
20:55On reprend son parcours dans l'heure du crime.
20:57C'est à 14h,
20:59avec des éléments inédits de l'enquête,
21:01à 14h, évidemment, dans l'heure du crime,
21:03le cas Nordal Lelandé.
21:05A tout à l'heure, Jean-Alphonse.
21:07On marque une courte pause. La suite du programme,
21:09je vous rappelle, à partir de
21:1113h40 environ,
21:13Laurent Gérard, il sera en direct de Valseigny
21:15et ce sera l'occasion pour vous
21:17d'échanger avec votre ami Laurent
21:19qui vous accompagne tous les matins,
21:21avant 9h, sur RTL
21:23et depuis des années, évidemment,
21:25à travers ses spectacles
21:27à la télévision ou bien évidemment sur scène.
21:29Dans un instant, on va parler de la fraude à la Sécu
21:312024,
21:33année record 628 millions.
21:35Pour les deux tiers,
21:37ce sont des faits qui viennent de professionnels
21:39de santé. Pour un tiers
21:41ce qui reste est particulier.
21:43La fraude à la Sécu, la fraude aux arrêts maladie,
21:45vous témoignez.
21:47Contactez-nous gratuitement via l'appli
21:49RTL ou au 3210.
21:5150 centimes la minute.
21:53RTL.
21:55Vous écoutez RTL midi, les auditeurs ont la parole.
21:57Ses voix vous enchantent. Chaque matin,
21:59sur RTL, Laurent Gérard
22:01accueille son festival, c'est le printemps, à Valseigny
22:03à partir de ce soir. Vous voulez
22:05lui parler ? Ça tombe bien, il sera en ligne
22:07avec nous dans quelques
22:09instants. Et nous, on revient dans 60
22:11secondes, tout de suite.
22:21Et avant de parler fraude à la
22:23Sécu, faux arrêts de travail,
22:25retour sur un sujet
22:27que vous avez largement évoqué
22:29hier, à savoir le
22:31livret d'épargne Défense.
22:33Oui, parce que le gouvernement en a dévoilé les contours.
22:35Hier, ticket d'entrée 500 euros
22:37pour aider l'industrie de Défense.
22:39Une épargne de long terme, quand même.
22:41Voilà, 5 ans minimum pour aider l'industrie de Défense
22:43à accélérer la production.
22:45Et c'est vrai que ça a suscité beaucoup de réactions
22:47sur le répondeur des auditeurs, on la parole.
22:49Oui, bonjour, on parle du livret
22:51pour le réarmement, mais est-ce qu'on
22:53parle aussi des actions comme
22:55Thalès ou Dassault,
22:57pour Dassault, doublé depuis le début
22:59de la guerre en Ukraine, ou Thalès qui est passé
23:01de 50 euros à 250 euros aussi
23:03depuis le début de la guerre ?
23:05Je suis tout à fait contre
23:07ces 500 euros pour la guerre.
23:09Il y a bien autre chose à faire
23:11pour les hôpitaux, les maisons de retraite.
23:13Voilà, je pense
23:15qu'il y aurait peut-être
23:17l'utilisation de ces 500 euros
23:19vraiment autre chose.
23:21Je suis désolée, mais la guerre, non,
23:23non, non.
23:25Favorable des TIG,
23:27peut-être qu'ils pourraient aussi
23:29faire en même temps
23:31un crédit d'impôt ou une défiscalisation.
23:33Je suis totalement
23:35contre donner de l'argent
23:37à un Etat qui n'a jamais su
23:39et qui ne s'est toujours pas géré.
23:41Et maintenant, ils viennent
23:43nous réclamer de l'argent.
23:45Moi, je tiens à vous dire que je ne participerai pas
23:47à l'appel de fonds sous forme de livret
23:49pour le réarmement de la France.
23:51J'estime que l'Etat ne fait pas
23:53assez d'économies et c'est encore à nous
23:55de payer, donc ça suffit.
23:57Aujourd'hui, j'ai 62 ans, je suis
23:59sans emploi, je n'ai le droit à rien.
24:01Pourquoi demander encore de l'argent pour le réarmement
24:03alors qu'il y a vraiment des coupes
24:05à faire dans les budgets ?
24:07Vous avez compris qu'on n'a pas
24:09senti un enthousiasme débordant
24:11et une volonté
24:13clairement exprimée pour les
24:15auditeurs de RTD de participer
24:17à hauteur d'au moins 500 euros
24:19à ce livret d'épargne
24:21défense, effectivement, pour
24:23financer
24:25l'effort de défense. En plus, je n'allais pas dire
24:27l'effort de guerre parce que c'est
24:29une expression qui, d'ailleurs,
24:31n'est pas totalement appropriée.
24:33Le sujet qui nous importe
24:35avant de retrouver dans quelques minutes Laurent Gérard,
24:37c'est la fraude à la Sécu.
24:39Oui, double actualité.
24:41Ce matin, le patron de la
24:43CNAM, la Caisse Nationale d'Assurance Maladie,
24:45a dévoilé deux nouveaux dispositifs
24:47pour lutter contre les faux arrêts
24:49de travail avec
24:51un recours au filigrane pour les arrêts
24:53papiers et surtout encourager
24:55les arrêts de travail électroniques.
24:57Et tout ça parce qu'hier,
24:59on a découvert que les fraudes déjouées
25:01l'an dernier à la Sécu.
25:03à l'Assurance Maladie, ça avait quand même
25:05coûté 628 millions d'euros.
25:07Et ça, Thomas, vous l'avez constaté.
25:09Je me reprends juste.
25:11On a déjoué 628 millions d'euros de fraudes
25:13qu'on a récupérées, du coup.
25:15Ça ne nous a pas coûté ça. Ça aurait pu nous coûter ça
25:17si on ne les avait pas vues.
25:19On les a récupérées, ça ne veut pas dire qu'on a tout
25:21débusqué, évidemment.
25:23Je disais que vous en avez été témoin, Thomas.
25:25Oui, bonjour à tous.
25:27A côté de Brest.
25:29Donc, oui,
25:31par mon ancienne activité, j'ai été
25:33confronté bien souvent
25:35à des cas où j'avais mon personnel
25:37qui était en arrêt maladie
25:39et quand ce personnel,
25:41après, ils sont 2, 3, 4,
25:435 personnes avec la même signature du même
25:45médecin, on commence à se poser quelques
25:47questions, quelques interrogations.
25:49Et quand on téléphone à ce médecin pour demander un peu
25:51des éléments, parce que quand on lui téléphone,
25:53on a des éléments, c'est-à-dire que la personne
25:55à l'arrêt daté du samedi,
25:57sachant qu'elle était à l'autre bout de la France le samedi,
25:59en question, avec des photos à l'appui sur
26:01les réseaux sociaux, cette personne
26:03nous répond tout simplement qu'elle a
26:05fait un arrêt de complaisance sans broncher.
26:07Ça ne la dérange pas.
26:09Le médecin vous a dit, j'ai fait un arrêt de complaisance ?
26:11Oui, j'ai fait un arrêt de complaisance et puis il l'a raccroché.
26:13Voilà, il se sent
26:15en totale infinité.
26:17Il y a quelques années, mais il n'y a pas
26:19si longtemps que ça encore, j'avais une personne
26:21qui cumulait plus de 70 arrêts maladie
26:23sur deux ans.
26:25Et cette personne...
26:27Toujours chez le même médecin, Thomas ?
26:29Non, c'était encore un autre médecin, c'était toujours dans une région.
26:31Et là, cette personne, on s'interrogeait,
26:33n'avait pas de médecin traitant.
26:35Non, je n'ai pas de médecin traitant, j'appelle l'SOS médecin.
26:37Donc à chaque fois, c'est un nouveau médecin qui lui donne
26:39un arrêt. Et à chaque fois, c'était
26:41un arrêt qui était, comment dire,
26:43falsifié. Donc ça a été prouvé.
26:45Il a fallu que je contacte la gendarmerie.
26:47Il y a eu une grosse enquête dessus.
26:49J'ai remercié la gendarmerie d'avoir fait cette enquête
26:51jusqu'au bout. On s'est aperçu
26:53que c'était des centaines d'arrêts maladie
26:55qu'il avait fait, qu'il falsifiait.
26:57Et quand on téléphonait, c'est ce qu'ils m'ont dit, la gendarmerie,
26:59quand ils ont pris contact avec les médecins
27:01pour dire que cette personne avait
27:03falsifié leur arrêt maladie,
27:05ils étaient offusqués.
27:07Oui, et quand vous entendez
27:09un médecin vous dire froidement, bah oui,
27:11j'ai fait un arrêt de complaisance,
27:13il y a de quoi être, effectivement, choqué.
27:15Alors, le médecin qui, lui, n'avait pas
27:17fait d'arrêt de complaisance,
27:19par contre, il n'était pas content qu'on ait falsifié
27:21son écriture.
27:23D'où la nécessité,
27:25effectivement, de modifier maintenant
27:27les formulaires papier et de les rendre...
27:29Un photocopiable, en tout cas.
27:31Voilà, parce que le problème
27:33qu'il y a eu, c'est que ce médecin
27:35était très mécontent qu'on ait falsifié
27:37son écriture, mais par contre, il n'avait pas
27:39le temps d'aller porter plainte. Du coup,
27:41ça tombait à l'eau, ça tombait dans l'eau billette,
27:43toute cette histoire. Donc, derrière,
27:45il faut aussi, voilà, parce que cette personne,
27:47ce médecin, il avait été payé de sa consultation,
27:49il n'avait aucun intérêt à aller perdre du temps
27:51à la gendarmerie, porter plainte.
27:53Donc, des fois, il faut aussi...
27:55Toutes les journées des médecins sont aussi bien
27:57chargées. C'est
27:59franchement édifiant, le témoignage que
28:01vous nous apportez, Thomas. Restez avec nous,
28:03si vous le souhaitez.
28:05On accueille Cynthia, peut-être ? Bien sûr, du côté
28:07de Marseille. Bonjour, Cynthia. Bonjour.
28:09Pharmacienne. Oui.
28:11Donc, en première loge, peut-être, pour...
28:13Constater des fraudes, parfois ?
28:15À la fois aux premières loges
28:17et à la fois pour éviter
28:19les fraudes, et
28:21à la fois, au nom de mes confrères, on est
28:23tout à fait tous stupéfaits
28:25de figurer à la deuxième place du podium.
28:27On aimerait que la CNAM publie
28:29exactement la répartition
28:31de cette fraude, en fait. Oui, parce que la
28:33CNAM souligne que
28:3580% en gros
28:37des fraudes émanent des professionnels de santé,
28:39médecins, également pharmaciens.
28:41Voilà. Tout à fait. Vous dites
28:43en première loge, pour lutter contre la fraude,
28:45c'est-à-dire, comment vous faites
28:47les ordonnances, on les regarde
28:49de près pour vérifier que
28:51ce n'est pas une photocopie, quelque chose de
28:53trafiqué ? Comment ça se traduit
28:55concrètement ? Alors, les ordonnances,
28:57on les vérifie de près, effectivement, pour vérifier
28:59que ce n'est pas une ordonnance trafiquée.
29:01On vérifie aussi que ce n'est pas une vraie ordonnance,
29:03mais qui a été faite, possiblement,
29:05sous la contrainte, par un prescripteur.
29:07Voilà, c'est tous les jours
29:09des menaces.
29:11Ça ne va pas se passer comme ça, sale pute.
29:13Je suis désolée, c'est violent, mais c'est la réalité.
29:15Par exemple, si vous décidez
29:17de vérifier une ordonnance,
29:19on vous menace ? Déjà, ça
29:21prend du temps, de vérifier une ordonnance.
29:23Il faut aller sur un site, il faut
29:25charger le numéro de sécurité sociale du patient,
29:27et après, il faut éplucher
29:29toutes les ordonnances qui auraient été préalablement
29:31incrémentées par les
29:33confrères, pour vérifier que celle qu'on a
29:35entre les mains, elle est bonne ou pas bonne.
29:37Voilà, donc après, le montant
29:39de la fraude, effectivement, pour les pharmacies,
29:41je parle de ma profession, il est énorme.
29:43La question, c'est, dans ce montant,
29:45qu'est-ce qu'il y a ? Est-ce qu'il y a uniquement les fraudes
29:47volontaires avérées, commises
29:49par certaines brebis galeuses, comme
29:51malheureusement il y en a dans toutes les professions ?
29:53C'est ce que souligne l'ACNAM, c'est-à-dire qu'il s'agit
29:55d'une minorité, mais les fraudes sont importantes
29:57en termes de volume financier.
29:59Ça me permet
30:01d'intimer le Conseil à l'ACNAM,
30:03de diminuer son temps de réaction
30:05face aux fraudes avérées.
30:07Comment vous expliquez qu'il y a certains pharmaciens,
30:09tout comme il y a certains professionnels de santé,
30:11qui arrivent à détourner des centaines de milliers
30:13d'euros avant que les ordinateurs
30:15de l'ACNAM se mettent à clignoter en rouge ?
30:17Je veux bien.
30:19Avec plus de célérité, c'est ce que vous demandez.
30:21Sur les fraudes avérées.
30:23Et ne pas mettre
30:25dans ce montant de fraude
30:27ce qui correspond
30:29en fait à des montants repris aux pharmacies
30:31de bonne foi, suite soit
30:33des fautes qui pour la plupart du temps
30:35sont purement administratives, un tampon
30:37qu'a bavé, une patte qui n'est pas bonne,
30:39une casque qui est mal cochée,
30:41et des ordonnances qui, malheureusement,
30:43sont parfois délivrées
30:45sous la contrainte.
30:47On avait la parole du pharmacien, de la pharmacienne,
30:49Cynthia. Pour conclure, quand même,
30:51la parole au médecin, médecin généraliste,
30:53eux aussi sont un petit peu montrés du doigt.
30:55Bonjour Arnaud.
30:57Bonjour.
30:59Médecin, médecin généraliste.
31:01Tout à fait, dans le Nord.
31:03Qu'est-ce que vous inspirent
31:05ces chiffres de l'ACNAM ?
31:07Alors là, je rejoins tout à fait
31:09ma collègue pharmacienne,
31:11parce qu'en fait, on met
31:13sous le terme de fraude,
31:15des fraudes réelles, effectivement, des trafics
31:17comme les arrêts maladie frauduleux
31:19qui sont remplis ou photocopiés par des patients
31:21dans des cas, et donc qu'il faut
31:23attaquer, c'est logique, parce que c'est beaucoup d'indemnités
31:25journalières. Il y a aussi tous les indûs
31:27que les infirmières
31:29peuvent se voir retirer par la Sécurité sociale
31:31après avoir fait les soins,
31:33mais parce que l'ordonnance n'est pas rédigée
31:35comme le voudrait la Sécurité sociale.
31:37Au lieu de toilettes, on met soins de confort,
31:39ou je ne sais pas quoi, peu importe.
31:41Ça ne colle pas avec le vocabulaire de la Sécu,
31:43donc l'infirmière fait les soins, elle est payée,
31:45puis trois mois après, il y a un indû de 3 000 euros
31:47parce que pendant un mois, ça ne correspondait pas à la prescription.
31:49Voilà, c'est quand même fou ce genre d'exemple
31:51que vous nous donnez.
31:53C'est comptabilisé dans la fraude par la Sécurité sociale.
31:55Après, effectivement, il y a bien sûr de la fraude
31:57qu'il faut lutter contre.
31:59Merci beaucoup, merci à vous tous.
32:01Arnaud, Cynthia,
32:03Thomas, on aura l'occasion d'y revenir.
32:05Mais dans un instant,
32:07un homme
32:09plébiscité par les auditeurs d'RTL
32:11et qui est en ligne avec nous.
32:13Rebonjour Laurent Angérat.
32:15Bonjour Céline, bonjour Vincent, heureux de vous retrouver.
32:17Vous avez eu le temps de vous sustenter un petit peu.
32:19Exactement.
32:21C'est parfait, parce qu'il y a du lourd qui nous attend
32:23au 3210.
32:25C'est énorme.
32:27Ils vous attendent les auditeurs d'RTL
32:29de pied ferme.
32:31Ils vous aiment, ils vont vous le dire.
32:33A tout de suite Laurent.
32:45Et l'ami Laurent Gérard
32:47qui est bien installé dans son studio
32:49RTL situé à l'hôtel
32:51Alpazur Houssa à Valseigny
32:53où va débuter ce soir
32:55le festival
32:57de Laurent. C'est la 12ème édition
32:59du festival, c'est le printemps.
33:01C'est bien ça Laurent ?
33:03C'est pas la même vue qu'à Neuilly.
33:05Vous êtes bien là.
33:07Même si ça souffle, vous nous avez dit.
33:09Exactement Vincent.
33:11Vous allez pouvoir échanger avec
33:13les auditeurs d'RTL.
33:15Je peux vous dire qu'ils se pressent
33:17au 3210. Je vous présente quelqu'un
33:19que vous avez connu
33:21depuis pas longtemps.
33:23Et à qui apparemment vous n'avez pas fait que du bien.
33:25Bonjour Guillaume.
33:27Il m'a fait beaucoup de bien, il m'a traumatisé.
33:29Racontez-nous cette histoire.
33:31Ça remonte à vos débuts
33:33Laurent à Lyon.
33:35C'est ça Guillaume ?
33:3799-90, avril aux amateurs.
33:39Les cafés-théâtres de Lyon
33:41ouvraient leurs portes aux amateurs.
33:43Et moi tout guiré
33:45je me présente aux cafés-théâtres
33:47de l'accessoire.
33:49Un certain Laurent Gérard
33:51qui fait un sketch
33:53désopilant en imitant
33:55Thierry Roland et Jean-Michel Larquet.
33:57Tout à fait Thierry.
33:59C'était pas moi.
34:01Je faisais autre chose.
34:03Vous faisiez quoi Laurent ?
34:05Je faisais Amicalement Votre je pense.
34:07Ah c'est ça.
34:09En attendant ça avait fait un carton et moi j'étais passé derrière.
34:11Et j'ai eu un grand moment
34:13de solitude.
34:15Je suis vraiment désolé.
34:17Et du coup
34:19vous avez poursuivi
34:21dans la volonté ?
34:23J'ai quitté Lyon désespéré.
34:25Je suis resté dans Lyon
34:27mais je suis revenu depuis peu.
34:29En fait Laurent me suit
34:31parce que très amateur
34:33de bonne chaire il a récupéré
34:35quelques restaurants sur Lyon.
34:37Et moi je suis devenu grossiste employé de la mer à Lyon.
34:39Donc on se retrouve.
34:41Et vous livrez des restaurants de Laurent ?
34:43Non justement.
34:45C'est un appel.
34:47C'est une offre.
34:49C'était surtout le souvenir de cet après-midi aux amateurs
34:51qui avait été exceptionnel.
34:53Ça a été vraiment
34:55votre rampe de lancement Laurent.
34:57Il faut savoir Vincent que Lyon
34:59possédait beaucoup de cabarets
35:01où on pouvait débuter
35:03et commencer un petit peu
35:05dans une branche qui nous
35:07plaisait c'est à dire l'humour.
35:09Et il y avait beaucoup de cafés théâtres à Lyon.
35:11C'était le pire.
35:13C'est vrai que l'accessoire est l'accessoire d'en face
35:15qui était sur les pentes de la Croix-Rousse.
35:17Lyon qui est votre ville
35:19évidemment d'adoption.
35:21J'y ai fait mes études.
35:23Avec aujourd'hui une autre activité
35:25plus culinaire
35:27avec des restaurants.
35:29Et justement on a Valérie qui nous appelle.
35:31C'est pas très loin.
35:33Elle est à Grenoble.
35:35Bonjour Valérie.
35:37Vous vouliez parler cuisine à Laurent Gérard je crois.
35:39Oui parce que je sais que c'est son dada aussi
35:41qu'il aime bien manger comme moi.
35:43En fait moi je suis bourguignonne
35:45donc déportée agronome mais j'ai
35:47un département de coeur qui s'appelle
35:49L'Inc.
35:51Où il y a un chef étoilier qui s'appelle Georges Blanc
35:53et je pense que ça vous dit quelque chose Laurent.
35:55C'est mon ami qui m'a vu naître.
35:57Qui fait énormément de choses
35:59pour Bonnard, pour le département
36:01de l'Inc. et autres.
36:03Et malheureusement il a perdu sa 3ème étoile
36:05en amont
36:07des résultats du
36:09guide Michelin et je voulais avoir votre réaction
36:11sur ses déclassements
36:13sur cette 3ème étoile qu'il a perdue.
36:15C'est honteux.
36:17C'est honteux parce que
36:19déjà le guide Michelin ne vend plus.
36:21Ça se sait. Le guide Michelin ne vend plus.
36:23Donc il faut bien qu'il fasse un peu d'esbrouf.
36:25Ils ont fait ça à Paul Bocu.
36:27Ils ont fait ça à mon ami Guy Savoie.
36:29Ils ont fait ça à tous les copains.
36:31C'est faire du buzz vous voulez dire Laurent.
36:33J'aime pas le terme
36:35mais c'est à l'image de ce qu'ils font.
36:37Donc
36:39c'est pas bien.
36:41C'est pas bien parce que
36:43ce sont des gens... Georges je le connais.
36:45C'est un ami intime depuis des années.
36:47Il est à 7h
36:49dans ses cuisines. Il est jusqu'à
36:5122h
36:53à saluer les clients,
36:55à faire une cuisine
36:57de terroir réinventée.
36:59C'est sûr qu'il fait pas d'espuma
37:01et de...
37:03Je le dis en présence de mon ami Michel Onfray
37:05qui est devant moi.
37:07Il fait pas de la cuisine moléculaire.
37:09Y'a pas d'esbrouf.
37:11C'est une vraie cuisine française comme on l'aime.
37:13C'est pas bien.
37:15Vous l'avez peut-être entendu d'ailleurs Laurent
37:17exprimer...
37:19C'est un des plus anciens étoilés.
37:21Depuis 1981 les 3 étoiles.
37:23Il disait hier...
37:25Il accueillait cette nouvelle finalement
37:27j'allais dire...
37:29On sentait que ça lui faisait de la peine.
37:31Son restaurant sera rempli de toute façon.
37:33Oui mais il a pas besoin.
37:35Il a pas besoin de ces 3 étoiles pour en prier.
37:37J'ai été profondément affecté
37:39je vous le dis par cette nouvelle
37:41que je trouve...
37:43C'est indécent.
37:45On sanctionne pas.
37:47De toute façon j'ai jamais aimé les récompenses.
37:49On sanctionne pas des gens qui ont
37:51un tel talent et qui sont
37:53au boulot depuis des années
37:55et qui aiment leur métier.
37:57Georges Blanc il a une...
37:59Il a une phrase
38:01qu'on peut appliquer dans tous les métiers
38:03il dit sans passion point d'élévation.
38:05C'est beau.
38:07Et je trouve que voilà.
38:09Tout est dit.
38:11Je sais pas qui sont les gens
38:13qui ont pris cette décision
38:15mais il lui arrive pas à la cheville.
38:17Laurent pour mettre un peu de sourire
38:19parce qu'on sent que c'est un sujet qui vous tient vraiment à coeur
38:21vous dites tous mes amis les perdent les uns après les autres
38:23vous avez pas peur d'être considéré
38:25comme le chat noir du milieu et qu'il n'y ait plus un restaurateur
38:27qui veuille passer du temps avec vous ?
38:29Non mais ça va pas non ?
38:31Au contraire j'ai soutien.
38:33J'étais encore chez mon ami Marc Veyra la semaine dernière
38:35c'est un génie.
38:37Il était dans la salle, il était en cuisine.
38:39Si le thème de mon
38:41nouveau spectacle se passe dans une cuisine
38:43c'est parce qu'il y a beaucoup de similitudes.
38:45Il y a beaucoup de
38:47points communs entre la cuisine
38:49c'est à dire on veut faire plaisir, on veut faire du bien
38:51on veut que les gens oublient
38:53sans un portable d'ailleurs
38:55oublient tout
38:57pendant deux heures.
38:59C'est une démarche
39:01c'est une démarche
39:03vous savez aller au restaurant ou aller au spectacle
39:05c'est une démarche
39:07parfois on casse sa tirelière
39:09parfois on traverse la France
39:11pour aller faire un grand restaurant
39:13comme Georges Blanc
39:15avec cette troisième étoile
39:17qui vous reste en travers de la gorge
39:19on l'a bien compris Laurent, vous l'embrassez très fort
39:21visiblement.
39:23Je suis content de le faire par le biais des auditeurs
39:25et par le biais de gens qui aiment
39:27l'Ain et les provinces.
39:29Et qui vous connaissent bien, vous l'avez compris
39:31Valérie elle vous connait aussi
39:33très bien.
39:35Merci d'avoir fait le
39:3730-2-10. Avant de marquer une petite pause
39:39on va quand même saluer notre ami
39:41Philippe. Bonjour Philippe.
39:43Bonjour.
39:45Vous allez vouloir dans un instant
39:47parler d'une imitation avec Laurent ?
39:49Ouais. Celle de qui ?
39:51Que j'adore mais Stallone qui fait pas assez
39:53souvent d'ailleurs.
39:55J'étais pas content.
39:57Deuxièmement il m'a dit que j'étais pas content.
39:59Et Pauline en plus,
40:01il m'a dit que c'était pas possible.
40:05Philippe restez avec nous.
40:07Vous avez fait des petits hein Laurent.
40:09A tout de suite.
40:23Avec Laurent Gérard
40:25en direct de Valseigny en Savoie
40:27où va s'ouvrir ce soir
40:29la douzième édition
40:31de son festival
40:33C'est le printemps.
40:35Avec Thierry Frémaux qui présente ce film
40:37magnifique je le redis.
40:39L'évolution du cinéma.
40:41C'est génial.
40:43C'est extraordinaire. Les gens vont vivre une expérience incroyable.
40:45Il faut aller voir le film.
40:47130 ans après l'invention du cinéma.
40:49C'est une histoire sans fin du cinéma.
40:51Exactement.
40:53Donc effectivement, ouverture avec Thierry Frémaux.
40:55Le délégué général du festival de Cannes.
40:57On le rappelle.
40:59Et vous avez entendu, on était avec
41:01John Rambeau à l'instant. Laurent,
41:03vous avez conscience de susciter
41:05des vocations ?
41:07Alain Dorval qui faisait
41:09puisqu'il nous a quittés malheureusement
41:11l'année dernière. Alain Dorval qui faisait
41:13la voix de Sylvester Stallone
41:15a été invité à Sport, Littérature
41:17et Cinéma qu'organisait
41:19mon ami Thierry Frémaux.
41:21Mais c'est vrai que ça a été une belle rencontre
41:23parce que les voix sont importantes.
41:27Les voix sont importantes et menacées par l'intelligence
41:29artificielle, ça vous le savez Laurent.
41:31Artificielle veut tout dire.
41:33Ce n'est pas de l'intelligence.
41:37Donc non, c'est vrai.
41:39On a fait un sketch là-dessus
41:41cette semaine
41:43dans la matinale avec
41:45Céline Dion qui reprenait des chansons
41:47à Yard. On peut tout faire.
41:49Justement Philippe,
41:51à part Jeanne Rambeau,
41:53vous avez d'autres imitations que vous inspirez Laurent ?
41:55Céline Dion ?
41:57Je suis tellement incontent.
41:59Mais bon, je n'arrive pas trop à le faire
42:01comme Laurent.
42:03Et vous êtes d'où Philippe ?
42:05Je suis du Périgaud à Puy-Neil
42:07entre
42:09Pergerac et Libourne.
42:11On mange bien là.
42:13C'est le magret.
42:15C'est le poivron.
42:17C'est du goût ça. On aime bien.
42:19On aime bien ça Gérard.
42:21Vous êtes un fan inconditionnel
42:23Philippe Delaurent.
42:25Voilà, depuis que je suis tout petit
42:27j'écoute tous les matins
42:29à la radio et ça me donne le joie
42:31de vivre.
42:33J'écoute Gérard et j'ai le sourire
42:35pour la journée.
42:37C'est gentil. On ne se lève pas pour rien non plus.
42:39C'est ça, c'est réconfortant.
42:41C'est pas possible au moins.
42:43Encore combien ? 20 ans ?
42:4520 ans et puis après on arrête.
42:47En tout cas, on vous souhaite une belle journée
42:49avec vos amis
42:51Céline Dion et John Rombo.
42:53Et puis il est hyper content
42:55d'avoir parlé à son admirateur
42:57le plus fidèle.
42:59Et qu'il parle de lui mais en bien.
43:01Ça devrait être bonjour un jour.
43:03Il a la forme notre ami John Rombo
43:05évidemment, Philippe.
43:07Jacques est avec nous.
43:09Bonjour Jacques.
43:11Vous entendez Jacques ?
43:13Oui, bonjour.
43:15Bonjour Laurent.
43:17Moi je suis un
43:19vrai Lyonnais expatrié dans le Jura
43:21et je te suis depuis
43:23tes débuts et j'ai été voir ton dernier
43:25spectacle où tu es passé à l'once
43:27de sauvetage devant 3000 personnes
43:29en délire et j'avoue que tu nous
43:31as fait un spectacle
43:33extraordinaire et moi j'en ai
43:35marre que tu me fasses pleurer mais pleurer de rien
43:37c'est pénible et
43:39tu as le sketch sur le défilé
43:41de mode islamique
43:43qui est un modèle du genre
43:45et j'avais ma voisine
43:47je croyais qu'elle allait mourir tellement qu'elle rigolait.
43:49Tu es vraiment
43:51un mec extraordinaire, une belle
43:53personne, tu as toujours un petit mot pour
43:55tes spectateurs, c'est pour ça qu'ils te rendent bien
43:57et qu'ils t'aiment et
43:59continue comme ça.
44:01Et toi
44:03je suis en train de manger, là tu sais ce que je mange ?
44:05J'aime mon pâté croûte !
44:07Très bien !
44:09Vous avez bien pu le décrocher Laurent quand même !
44:11C'est bizarre,
44:13on ne me propose jamais d'aller à Vittel,
44:15Evian, Volvic,
44:17plutôt que des salons du vin et des salons de la
44:19charcuterie.
44:21Vous allez pouvoir continuer parce que
44:23la tournée continue, Laurent Gérard se met à table.
44:25Oui, on est jusqu'à
44:27oui, en tout cas
44:292027, ça c'est sûr et
44:31je fêterai mon anniversaire
44:33en 2027 à l'Olympia.
44:35Et puis on le rappelle aussi,
44:37fin d'année, les folies bergères !
44:39Non, mais j'ai la chance
44:41effectivement d'avoir sillonné
44:43la France, d'avoir fait des belles rencontres.
44:45Je salue aussi, puisqu'on parlait
44:47de Georges Blanc, mais aussi tous les amis
44:49restaurateurs qui nous accueillent un petit peu
44:51tard. Après le spectacle !
44:53Non, parce que c'est difficile
44:55maintenant avec
44:57les 35 heures et avec
44:59l'opéra, c'est vrai et
45:01on s'est créé un petit peu des réseaux
45:03sympathiques
45:05et ça, je les en remercie,
45:07on fait les mêmes métiers, je le redis
45:09comme le disait Georges Blanc. C'est donner du plaisir !
45:11Exactement, c'est donner du plaisir
45:13et de voir les sourires à la fin,
45:15de voir
45:17le public qui vous dit, ah bah merci !
45:19La scène est le dernier
45:21espace de liberté.
45:23Et puis vous avez un retour direct !
45:25Exactement, Vincent, c'est vrai !
45:27Il n'y a pas les réseaux de cas sociaux !
45:31Effectivement !
45:33On vous embrasse, Thoron, évidemment !
45:35Ah mais c'est déjà fini ? Oui, parce que le temps passe,
45:37il est quasiment 14h, voyez-vous !
45:39Il y a une autre star de l'antenne qui vient d'arriver, Jean-Alphonse Richard !
45:41Ah, mon ami Jean-Alphonse Richard !
45:43Salut Laurent ! Salut, salut
45:45Jean-Alphonse ! Et puis je suis à côté de
45:47mon ami Michel Onfray, qui est là !
45:49On le salue ! Pour RTL !
45:51C'est le printemps !
45:53Valseigny, ça commence ce soir
45:55avec Thierry Frémaux, il y aura Michel Onfray,
45:57on l'a compris, il y aura Manuf Payet,
45:59on l'a compris, il y aura Michel Fugain,
46:01il y aura Dany Briand, il y aura Alexis Moncorgé,
46:03bon, un sacré plateau ! Vous allez vous régaler !
46:05Allez-y doucement quand même !

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