• il y a 4 jours
Samedi 15 mars 2025, SMART IMMO reçoit Fabrice Cousté (Journaliste, BSmart) , Carole Rouanet (Directrice des projets partenariaux, Leonard) , Marion Apaire (DGA, Paris & Co) , Philippe Cervesi (directeur de l'immobilier, groupe Corum) et Alexandra Dublanche (Vice-présidente, chargée du Développement économique, de l’Attractivité, de l’Agriculture et de la Ruralité, Région Île-de-France)

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00:00Bonjour, bienvenue dans Smartimo. Depuis le MIPIM à Cannes, c'est le plus grand salon de l'immobilier international.
00:15Dans un instant, on va voir pour Paris et sa région qu'est-ce qui se passe un an après les Jeux Olympiques.
00:21Du côté des startups, quand on a des solutions qui fonctionnent, comment on fait pour les scaler, c'est-à-dire les dupliquer, les répliquer ?
00:27Et puis enfin, immobilier du côté des États-Unis, quelles sont les opportunités ?
00:31Smartimo, c'est parti !
00:37Bonjour à tous, nous sommes au MIPIM à Cannes et on est ravi d'accueillir Alexandra Dublanche.
00:42Bonjour Alexandra.
00:43Bonjour.
00:44Notre experte du jour, la présidente de Choose Paris Region.
00:46On va voir qu'est-ce que fait exactement Choose Paris Region, la plus grande région de France,
00:51la zone économique la plus dense et même d'Europe, mais surtout un temps fort ce MIPIM avec un grand espace dédié à Choose Paris Region.
01:00Est-ce que vous pouvez nous expliquer ?
01:02Oui, tout à fait. On est présent comme chaque année au MIPIM et Choose Paris Region, qui est l'agence d'attractivité de la région Île-de-France,
01:08a ce rôle de coordinateur au MIPIM avec ce pavillon Grand Paris, qui est l'un des plus grands du MIPIM,
01:15qui accueille à peu près un quart des visiteurs chaque année du MIPIM.
01:19Et évidemment, avec aussi un objectif de parler à des internationaux, des investisseurs.
01:24Le rôle de Choose Paris Region, c'est d'attirer des investisseurs étrangers en Île-de-France, des touristes.
01:29Il y a aussi un fort aspect du MIPIM qui est dédié au tourisme et également du cinéma.
01:35Mais là, on n'est pas trop sur le sujet du MIPIM.
01:37Mais en tout cas, c'est notre rôle de travailler avec tous les territoires, les aménageurs, les acteurs privés,
01:41qui sont de plus en plus nombreux au sein de notre pavillon et pour promouvoir l'attractivité de la région Île-de-France
01:48et toutes les opportunités en termes d'immobilier qui peuvent y avoir à la région Île-de-France.
01:55Justement, on s'intéresse premièrement au tourisme.
01:58On sait que 2024, c'était vraiment l'année des JO, l'année de Paris.
02:01On peut dire succès incroyable.
02:03Est-ce que vous sentez une attraction, une attractivité renforcée après ce grand événement ?
02:09On est déjà la première région touristique mondiale.
02:12On a à peu près retrouvé les niveaux d'avant Covid, où on était à 50 millions de touristes par an.
02:16Les JO, on sait que ça a été une période pas forcément facile pendant les JO,
02:20même si on a des très bons chiffres dans tous les territoires d'Île-de-France d'ailleurs,
02:25même certains qui n'ont pas accueilli les JO.
02:27Il y a eu quand même un effet JO aussi pendant les JO,
02:30même si certains restaurateurs ont pu constater que ce n'est pas la même clientèle que d'habitude.
02:36Ce n'est pas une clientèle qui s'attable, la clientèle des JO.
02:39Donc voilà, il y a eu des déceptions, mais on s'y attendait.
02:42En revanche, on le savait et ça se confirme, l'après-JO a un effet massif sur le tourisme
02:48avec des réservations hôtelières de vols qui sont en grande augmentation
02:54et des populations, par exemple, asiatiques qui reviennent post-Covid.
02:58Et donc ça, c'est très positif pour la région, pour tous nos secteurs touristiques.
03:03Et donc, on s'en réjouit bien évidemment.
03:06Alors ça, c'était pour le tourisme qui cartonne, on va le dire comme ça.
03:09Il y a aussi également les investisseurs.
03:11On est à la mecque ici des investisseurs.
03:13Ces quatre jours du Meepim, c'est vraiment fantastique avec toutes ces langues qui sont parlées.
03:18Est-ce qu'il passe, vous nous avez dit, un quart des visiteurs,
03:20ça fait pas mal puisqu'il y a 25 000, 30 000 visiteurs à peu près,
03:23qui vient finalement, qui vient investir aujourd'hui à Paris ?
03:26On a le monde entier ?
03:27On a le monde entier.
03:29On a nos classiques, les partenaires américains, européens,
03:33mais on a aussi maintenant, on vise aussi certains pays
03:37qui ne connaissaient peut-être pas tous les atouts de l'Île-de-France.
03:39Et c'est vrai que les Jeux Olympiques nous ont permis de mettre en avant aussi ces atouts.
03:43On a beaucoup travaillé avec l'agence d'attractivité sur l'héritage économique des Jeux Olympiques.
03:47On parle beaucoup de l'héritage transport, sport, évidemment, logement.
03:50Mais nous, on a beaucoup travaillé sur l'héritage économique
03:53et mettre en avant qu'on est une terre d'innovation,
03:55une terre d'intelligence artificielle, une terre d'industrie.
03:58Et donc, et aussi communiquer sur tous les gros investissements,
04:02par exemple du Grand Paris Express.
04:03C'est vraiment un des points centraux de ce qu'on met en avant au Meepim.
04:06Qui crée autant d'opportunités business autour des 70 nouvelles gares
04:11qui sont en train de naître partout dans l'Île-de-France.
04:14On voit des hôtels 4 et 3 s'implanter à Saint-Denis-Pleyel,
04:18ce qu'on ne pouvait peut-être pas imaginer il y a encore quelques années.
04:20Et donc, on voit que ces nouvelles gares sont autant de centralités,
04:23de nouvelles centralités dans cette région-Île-de-France
04:26et créent autant d'opportunités business pour des investisseurs.
04:29Et c'est ça qu'on met en avant, plus notre capacité d'innovation.
04:32On avait la ministre du Logement hier sur notre stand.
04:35Et l'enjeu aujourd'hui, c'est d'être capable de répondre à tout un tas de normes environnementales.
04:39Elles sont peut-être parfois un peu trop nombreuses,
04:41tout en assurant un prix convenable pour le citoyen qui puisse se loger.
04:46Et donc ça, l'innovation, on est la première région d'innovation d'IA.
04:50On a 60% de l'IA française, 40% de la recherche française.
04:53On a aussi une responsabilité sur comment on concilie impact.
04:56C'est le thème de notre pavillon, d'ailleurs, Building Impact.
05:00Et cette capacité d'innovation qui peut aider à concilier un peu tous ces enjeux.
05:05C'est vrai que le monde a découvert l'intelligence artificielle,
05:08Chadjipiti, mais aussi tous les autres.
05:10Maintenant, il y a des IA chinoises, des IA françaises aussi avec Mistral, bien évidemment.
05:14On a eu une magnifique représentation au Grand Palais il n'y a pas très longtemps.
05:19On sent que c'est un enjeu.
05:21Comment la région Paris va participer ?
05:24Est-ce que c'est avec la création de data centers, peut-être en périphérie ?
05:27Comment on va faire de l'ange sur cette nouvelle industrie ?
05:30Nous, on est très actifs sur ce thème-là parce qu'on est une terre de recherche, d'innovation.
05:35On a une école mathématique reconnue dans le monde entier.
05:38On a le CEA.
05:41Ce n'est pas un hasard si tous les grands Américains, les acteurs,
05:44s'installent à Paris et leur centre IA européen.
05:47Meta, Google, Facebook, Tata, Consultancy Services, les Indiens.
05:52Tout le monde s'installe là.
05:54Notre rôle en tant que collectivité territoriale,
05:57c'est à la fois de garantir un écosystème riche et qui continue de se développer,
06:03ne pas s'asseoir sur ses lauriers, jamais,
06:05même si on est déjà le premier hub européen en termes d'IA.
06:08Par exemple, on vient d'investir dans Éclairion,
06:12qui a créé le supercalculateur en Essonne,
06:14qui permet à Mistral de rester en France, ce qui n'était pas forcément gagné.
06:17On investit aussi, ça devrait être annoncé prochainement,
06:20on soutient également Mistral.
06:23Après, il y a tout l'écosystème, à la fois les startups,
06:25les aider à pousser, à grandir.
06:27Je pense à des Hawkins, qu'on a aidé à ses débuts, qui maintenant est une licorne.
06:31On a à peu près 16 licornes d'IA françaises qui sont en Île-de-France.
06:36Et également aider nos PME, nos ETI à se saisir de cette révolution technologique,
06:42parce qu'il ne faudrait pas laisser les trois quarts,
06:44voire plus, 80% des entreprises sur le bord du chemin.
06:47C'est aussi notre rôle, il y a tout un tas de dispositifs,
06:50d'accompagnement, de conseils avec des partenaires,
06:52pour accompagner l'écosystème à ce que tout le monde monte dans le train
06:56et ne soit pas laissé sur le bord du chemin.
06:58Oui, on en a besoin, effectivement.
07:00Alexandra de Blanche, une question.
07:01C'est vrai qu'on voit que Paris est extrêmement dynamique
07:03sur toute la partie entreprise, les sociétés sont là.
07:07Et pour autant, quand les gens vont venir travailler,
07:09il faut aussi qu'ils puissent se loger.
07:10Et on a l'impression que c'est un peu ce qui bloque aujourd'hui.
07:12Vous avez parlé de normes.
07:14Est-ce qu'il n'y aurait pas moyen peut-être d'alléger un petit peu ces normes,
07:18environnementales en particulier, qui ont bloqué peut-être la construction
07:21et poussent finalement les prix toujours à plus, à la hausse ?
07:24Je suis complètement d'accord avec vous.
07:26L'attractivité, c'est multifactoriel.
07:28Oui, c'est des écosystèmes, c'est des talents, mais c'est aussi un cadre de vie.
07:32Et si on est dans une région où on ne peut pas se loger, ça bloque tout.
07:36La région n'a pas toutes les manettes.
07:38Elle en a pas mal, mais sa responsabilité n'est pas le logement.
07:43En revanche, on pousse systématiquement avec Valérie Pécresse
07:46pour cet allègement de normes.
07:47Et d'ailleurs, la ministre hier en parlait aussi.
07:49Mais elle se bat, je pense, peut-être avec une autre ministre chargée de l'environnement
07:53qui, elle, dans ses responsabilités, doit pousser ses normes.
07:58Donc voilà, il faut trouver un équilibre.
08:00Et ce que je disais à nouveau, c'est aussi trouver des moyens,
08:03la construction hors site, je ne sais pas, pour réduire ce coût du logement.
08:06Et notamment en Ile-de-France, où le coût de la vie est très cher.
08:10Et donc voilà, il faut pouvoir loger de ces personnes,
08:13mais aussi sur le logement étudiant.
08:15Pour que ces talents restent, on a beaucoup de belles universités.
08:18Et donc, on a vu beaucoup d'acteurs lors de ce MIPIM qui innovent,
08:21qui transforment aussi des bureaux en logement.
08:24Enfin voilà, il faut innover tout en ayant cet impératif du coût
08:28qui doit quand même être limité pour le citoyen qui est au bout de la chaîne.
08:32Bon, en tout cas, c'est bien d'y réfléchir.
08:33C'est vrai que c'est dommage ce privilège des étudiants français comme étrangers
08:36qui ne peuvent pas venir étudier en France ou en région parisienne.
08:40Un dernier point, vous l'avez évoqué également,
08:42les transports avec ce maillage du Grand Paris qui est en train,
08:45on le voit tous les jours si on habite Paris, la région parisienne,
08:48de sortir de terre, ces nouvelles gares qui apparaissent.
08:51Voilà, cette espèce de grand tramway ou de transport qu'il va y avoir,
08:56ligne 15, etc. On en attend beaucoup.
08:58C'est quand les délais ? C'est quoi, 2026, 2003 ?
09:01Terminé, 31. Mais d'ici là, tous les mois, j'ai envie de dire,
09:06il y a une nouvelle gare qui sort de terre.
09:08On l'a vu beaucoup pendant les JO, ça s'est accéléré,
09:10la ligne 14 jusqu'à Orly, jusqu'à l'aéroport, jusqu'à Saint-Denis, etc.
09:15Donc, c'est majeur pour l'Île-de-France.
09:18Il faut savoir qu'on a déjà le deuxième réseau le plus dense au monde.
09:21On se plaint souvent les Franciliens de nos transports,
09:23mais on a quand même une chance énorme d'avoir ce réseau de transport.
09:26Et là, ce qu'on est en train de faire, c'est doubler le métro parisien.
09:29C'est absolument majeur. On est en train de connecter banlieue à banlieue.
09:33Et nous, on le disait au début de cette interview,
09:35on est la première région économique d'Europe en termes de PIB.
09:38Mais on a aussi une région très diverse avec des zones beaucoup plus pauvres.
09:41Et donc, il faut qu'il y ait un développement équilibré au niveau économique.
09:46Et les transports nous y aident beaucoup.
09:49Et je disais, il y a beaucoup d'investissements aussi.
09:50Les JO nous ont beaucoup aidé. 80% des investissements des JO, c'est en Seine-Saint-Denis.
09:54Et donc, ça laisse un héritage absolument incroyable pour ces départements-là, ces zones-là.
10:00Et donc, nous, on a cet impératif et les transports nous y aident beaucoup
10:03avec aussi le développement du vélo, des pistes cyclables, etc.
10:06Mais ça va révolutionner vraiment la région Île-de-France.
10:09Voilà, le Grand Paris est en marche, à l'instar du Greater London,
10:12qui est la tente juste à côté d'ailleurs du Grand Paris.
10:15C'est amusant de voir toutes ces maquettes et c'est assez passionnant.
10:18Merci Alexandra Duval. Je rappelle que vous êtes présidente de Choose Paris Region.
10:22Et on vous souhaite un bon Meet PIM. A bientôt sur eSmart.
10:30Dans Smartimo, toujours depuis Cannes, le Meet PIM.
10:34On s'intéresse à toutes les solutions qui fonctionnent bien en termes d'immobilier,
10:38d'urbanisation, d'aménagement du territoire et qu'on peut répliquer.
10:41On en parle avec deux spécialistes, nos expertes. Marion Appert, bonjour.
10:45Bonjour.
10:46Marion, vous êtes directrice générale adjointe de Paris ENCO. Bienvenue à vous.
10:49Merci.
10:50Et à vos côtés, Carmen Rouanet. Bonjour Carmen.
10:52Bonjour.
10:53Vous êtes directrice des projets partenariaux chez Léonard, qui est un incubateur de Vinci.
10:57Alors, on commence justement, Marion, par vous.
10:59Est-ce qu'on peut en savoir un petit peu plus sur votre association ?
11:02Paris ENCO.
11:03Avec plaisir. Paris ENCO, c'est l'agence d'innovation de Paris et de la métropole.
11:08Notre mission, c'est de favoriser l'essor de solutions durables au service des transitions,
11:12qu'elles soient écologiques, économiques ou sociales.
11:15Et pour cela, nous avons la chance de travailler avec un terreau très fertile.
11:19Nous travaillons notamment avec des jeunes entreprises qui ont besoin d'être accompagnées au début de leur vie
11:24ou qui ont besoin d'expérimenter, de tester des nouvelles solutions.
11:27On travaille également et on conseille des grandes entreprises qui ont besoin d'innover,
11:31de transformer leurs modèles, notamment via du conseil.
11:34Et puis, on va travailler avec des grands territoires qui sont prêtes à tester des nouvelles approches,
11:39à expérimenter, à être conseillés.
11:42Et on développe notamment des quartiers d'innovation.
11:44Voilà pour Paris ENCO Léonard.
11:47Léonard, ce n'est pas un incubateur de Vinci.
11:50Un petit jeu de mots que nos spectateurs ont bien sûr compris.
11:55Est-ce que vous pouvez nous expliquer, Carmen, justement, que fait Léonard exactement?
11:59Léonard est la plateforme de prospective et d'innovation du groupe Vinci.
12:02Concernant Léonard, on opère des programmes de prospective pour permettre aux entités de Vinci
12:07de comprendre comment des grandes transformations, que ce soit technologiques, écologiques,
12:11ou par exemple les questions d'adaptation au changement climatique, vont avoir un impact dans nos métiers.
12:16On opère aussi des programmes d'innovation au sein desquels on accompagne des projets d'innovation
12:20portés par des collaborateurs, mais aussi on accompagne des startups
12:24qui travaillent sur toutes les questions de transformation des métiers,
12:28de transition des infrastructures et des territoires,
12:32avec le but de pouvoir les aider à collaborer avec le groupe et aussi avec notre écosystème.
12:38Et enfin, nous opérons aussi des programmes ouverts à l'extérieur,
12:42donc de plus en plus aussi avec des acteurs publics, avec des acteurs académiques.
12:47Et c'est notamment dans ce cadre-là qu'on pilote l'association Rêves de Seine Urbaine,
12:52qui est présidée par Julien Villalon, qui est directeur de Léonard,
12:55et co-présidée avec Artelia et le STP, et qui est une association qui anime
12:59une communauté d'acteurs publics et privés pour faire émerger des projets d'innovation
13:04au service de la transition des territoires.
13:06Et c'est un peu par ce biais-là qu'on s'est rencontrés avec Marie-Anne Coupe.
13:10C'était ma question, comment vos deux structures finalement se sont rencontrées ?
13:13Quelles saisons en commun ? Comment vous pouvez avancer ensemble Marion ?
13:17Alors, on est des structures qui portons la même conviction,
13:20c'est-à-dire que l'innovation peut être utile au territoire,
13:23et on est aussi animés de la même passion, c'est-à-dire accompagner les jeunes entrepreneurs
13:28pour tester des solutions et montrer un avenir qui est souhaitable.
13:33On partage également le même constat, c'est qu'on a accompagné beaucoup
13:36de solutions de jeunes entrepreneurs qui réussissent à trouver des terrains
13:41pour expérimenter leurs solutions, faire la preuve que leurs solutions fonctionnent,
13:45mais qui parfois éprouvent une difficulté à passer à l'échelle,
13:49à vraiment rentrer dans des logiques de marché public, à se diffuser largement.
13:54Ça, c'est quelque chose qu'on a constaté, puisque à Paris-Seine-Côte,
13:57on a un laboratoire d'expérimentation urbaine depuis 2009,
14:00où on a pu accompagner un gros volume d'entreprises.
14:03On a également des quartiers d'innovation à l'échelle parisienne
14:06et à l'échelle métropolitaine avec 10 quartiers d'innovation.
14:09On voit vraiment des pépites qui émergent, des collectivités qui sont emballées,
14:14mais qui sont toujours un peu frileuses à l'idée de généraliser la solution,
14:18parce qu'elles se disent que c'est une prise de risque en termes de financement public.
14:22Du coup, on se retrouve avec des innovateurs à qui on demande régulièrement
14:27de refaire la preuve sur différents territoires.
14:30On a testé à Paris, on a testé par exemple à Aubervilliers,
14:33et quand il va falloir arriver à Lyon, on redemande un test.
14:37Pour les entrepreneurs sur le long terme, ce n'est pas soutenable.
14:40Votre point, c'est de dire que finalement, quand on trouve une bonne solution
14:42sur un territoire, elle peut être réplicable.
14:44Ce n'est pas la peine de refaire une preuve de concept finalement.
14:46Exactement.
14:47Comment vous les accompagnez pour scaler, comme on dit dans la tech,
14:50et passer à l'échelle ?
14:53C'est en alliant nos forces.
14:54On a réfléchi à un accompagnement, une ingénierie de la réplicabilité.
14:58Carmen, peut-être que tu veux en dire un mot ?
15:00Oui, très bien.
15:01En effet, on part du principe que, comme vous le disiez,
15:05ça ne sert à rien de toujours vouloir essayer de trouver des nouvelles innovations.
15:10L'effet Waouh ! Autant capitaliser sur des solutions qui ont déjà fait leur preuve,
15:14que ce soit au service de collectivité.
15:19Par exemple, nous, on l'observe aussi à l'échelle de Vinci,
15:22dans une entreprise qui est très décentralisée.
15:24Notre objectif, c'est aussi de faire travailler les startups avec les différentes entités,
15:28sans qu'elles soient obligées aussi à chaque fois de recommencer
15:30et qu'elles soient obligées de faire leur preuve.
15:32Dans le cadre du programme et de cette ingénierie de la réplicabilité
15:36à laquelle on réfléchit avec Paris Eco et qu'on est en train d'organiser,
15:42notre point de départ, c'est de partir d'une part du diagnostic,
15:46parce qu'un problème mal défini, c'est sûr qu'on va trouver une mauvaise solution.
15:51Donc, l'objectif, c'est d'avoir une première partie de diagnostic
15:54et bien comprendre quel est le besoin du territoire ou de l'acteur urbain
15:59qui souhaite accueillir une innovation,
16:01de bien calibrer ce qu'on peut appeler un défi,
16:04avec une thématique bien précise et aller au-delà de juste envie d'innover.
16:09Ensuite, de réfléchir ensemble à l'adaptation d'une grille de réplicabilité
16:15avec différents critères qui peuvent aller du modèle économique de la startup
16:20ou aussi aux questions de gouvernance et aux ressources
16:23qui doivent être mises à disposition de la part de la collectivité,
16:27mais aussi de la part des startups,
16:28parce que finalement, c'est des mondes qui ne se connaissent pas forcément
16:31et qui ont du mal aussi à collaborer ensemble
16:34et une mise en relation, souvent, n'est pas suffisante.
16:37Donc, l'objectif, c'est d'abord d'accompagner le diagnostic
16:40et cette grille d'analyse de réplicabilité.
16:43Ensuite, d'accompagner le sourcing et la qualification des solutions.
16:47Et c'est là où nos structures ont plusieurs années d'expérience
16:51dans la sélection de solutions innovantes et dans l'expérimentation.
16:55Et ensuite, l'objectif, c'est d'aller un cran plus loin
16:59pour accompagner justement cette question de réplicabilité.
17:02Donc, pas uniquement les mettre en relation et sélectionner la bonne solution,
17:06mais aussi accompagner la mise en œuvre
17:09en définissant les conditions de collaboration
17:12entre la startup et le territoire.
17:16Et puis, travailler ensemble la trajectoire d'expérimentation.
17:19Donc, ça peut aller vraiment d'une feuille de route partagée,
17:22mais aussi les conditions de marché qui vont être mises en œuvre ensemble.
17:26Et donc, l'objectif, c'est de pouvoir accompagner dans la durée cette collaboration.
17:30D'accord. Justement, on comprend bien l'intérêt du projet,
17:34de cette mise en commun et de cette réplicabilité.
17:36Est-ce que vous avez, pour notre inspecteur, un exemple concret
17:39de réalisation justement et de réplicabilité, de réplication ?
17:43Peut-être un exemple.
17:46On a testé à l'échelle de Paris des bandes d'apports volontaires de biodéchets
17:51au moment où les collectivités anticipaient l'obligation
17:55de collecter ces biodéchets à l'échelle de leur territoire.
17:57Et donc, on a travaillé avec les alchimistes et la ville de Paris
18:01sur le test de bandes d'apports volontaires dans l'espace public.
18:04L'objectif, c'était de savoir si les gens comme vous et moi
18:08étaient prêts à venir déposer leurs sacs de biodéchets,
18:11étaient capables de faire les bons gestes de tri
18:13et ensuite, que les alchimistes étaient capables de valoriser ce segment.
18:17C'était dans des poubelles spéciales, dans des conteneurs marrons, je crois.
18:21Exactement. Alors, qu'est-ce que ça a donné sur le terrain ?
18:23Alors, c'était très riche en enseignements.
18:25Typiquement, on s'est rendu compte qu'on ne pouvait pas positionner ces bornes
18:28n'importe où. Il valait mieux les mettre à proximité d'autres poubelles
18:32comme les tri-libres, qu'il y avait un enjeu de design,
18:35il y avait un enjeu d'accompagnement du geste de tri.
18:37Autant d'enseignements qui ont permis ensuite de déployer le marché
18:40et qui ont permis ensuite de conseiller d'autres collectivités.
18:43Aujourd'hui, on voit ces bornes typiquement à Cannes,
18:45où on en est aujourd'hui, j'en ai vu, dans différentes métropoles.
18:49Là, il faut dire que le cadre était très incitatif.
18:52On n'a pas toujours un cadre aussi incitatif.
18:54Et donc, c'est là où on aimerait faire le relais,
18:56de se dire quand on a identifié des très belles solutions
18:59qui sont éprouvées, en parler aux autres collectivités,
19:02les accompagner, faire en sorte que ces solutions s'adaptent
19:04aussi aux spécificités du territoire.
19:06Il ne s'agit pas de copier-coller une solution
19:08sans s'intéresser à ses spécificités.
19:10Il faut l'adapter également à chaque environnement,
19:12mais à partir d'une base commune.
19:14Alors, c'est vrai qu'il y a plusieurs enjeux,
19:16l'adaptation au changement climatique, vous l'avez dit,
19:18mais aussi apaiser la ville ou encore l'enjeu autour des chantiers.
19:21Finalement, il y en a d'autres, de pôles d'intérêt aujourd'hui
19:24sur lesquels vous travaillez finalement en commun.
19:27Oui, par exemple, sur les sujets d'adaptation,
19:30c'est aussi des questions sur lesquelles cet enjeu de réplicabilité,
19:33surtout de connaissance de chaque territoire, est important.
19:37Par exemple, si on prend l'exemple de la création des îlots de fraîcheur,
19:41pour avoir quelque chose qui soit efficace dans la durée,
19:45on ne peut pas planter n'importe quelle arme.
19:48Il faut avoir une très bonne connaissance
19:50de l'adaptation climatique du territoire et d'adapter en fonction
19:54la typologie d'arbres, le sol.
19:56Si on va créer, par exemple, des technoxoles,
19:58c'est des sols qui ont des propriétés naturelles,
20:00mais qui sont constitués de matières recyclées.
20:04La question de la gestion des eaux de puits aussi,
20:06ça va dépendre de la typologie du territoire.
20:09Donc, c'est aussi des sujets sur lesquels on travaille.
20:13Nous, à l'échelle de Léonard, mais c'est aussi des sujets
20:15qu'on voudrait adresser dans le cadre de cet accompagnement
20:19à la réplicabilité de l'innovation.
20:21Alors, on l'a compris, l'union fait la force
20:23entre Léonard et Paris ENCO.
20:26Les prochaines étapes, ça va être quoi pour vous
20:28pour cette année 2025 ?
20:30On va dévoiler ce partenariat inédit autour de RSI ENCO
20:35lors d'un événement qu'on organisera chez Léonard
20:37le 25 mars prochain.
20:39Événement qui nous aidera à comprendre les enjeux du sujet,
20:42prendre de la hauteur à travers une table ronde
20:44avec différents intervenants.
20:46Et surtout ensuite, travailler autour
20:48de cette grille de réplicabilité.
20:50On y a travaillé, on y a passé du temps,
20:52mais on aime bien toujours confronter nos modèles,
20:54les enrichir avec les participants,
20:56regarder si on pense qu'ils sont robustes
20:59et évidemment, commencer à échanger
21:01avec les différents territoires qui pourraient être intéressés
21:03par cette approche pour enclencher, on l'espère, des actions.
21:08C'est noté pour le 25 mars, RSI ENCO.
21:12RSI ENCO, RSU, c'est Rêve de scène urbaine pour les intimes.
21:16C'est l'association co-pilote au sein de Léonard.
21:19Combien de sociétés ou de startups sont incubées
21:22chez Léonard en ce moment ?
21:24Chez Léonard, on accompagne une quarantaine
21:26de projets innovants internes et externes tous les ans,
21:29donc un peu plus d'une vingtaine de startups.
21:31Et depuis le début, on a un peu plus d'une centaine
21:34de startups dans le portefeuille qu'on a accompagné
21:37ou qu'on continue d'accompagner dans la durée.
21:40On en sait un peu plus sur Léonard,
21:42l'incubateur de Vinci pour ses startups,
21:44et également un peu de Paris ENCO.
21:47Merci en tout cas.
21:48Longue vie à cette association fructueuse.
21:50C'est vrai que quand on a des bonnes idées,
21:52autant les répliquer à l'échelle de tout le territoire.
21:54Merci Marion Rappert,
21:55directrice générale adjointe de Paris ENCO.
21:57Merci à vous et Carmen Rouhané,
21:59directrice de projets partenariaux chez Léonard.
22:02A très bientôt sur Smartimo.
22:03Smartimo, depuis le MIPIM à Cannes pour cette édition 2025.
22:11On va parler taux et aussi investissement aux Etats-Unis
22:14avec un spécialiste, c'est Philippe Servessy.
22:16Bonjour Philippe.
22:17Bonjour Fabrice.
22:18Président de Corom Asset Management.
22:20Un petit mot pour démarrer, Philippe,
22:22sur la belle année de Corom.
22:24Je crois que les clignotants sont plutôt au vert
22:26et sur la collecte et sur les investissements.
22:28Les clignotants sont au vert.
22:29L'année 2024 nous a permis d'investir
22:31près de 900 millions d'euros.
22:33Ce qui est une des clés dans le contexte actuel.
22:35On essaie d'être opportuniste,
22:36de profiter de cette baisse des prix.
22:38Donc effectivement,
22:39plutôt un bon millésime 2024 pour Corom.
22:41Est-ce que ça va continuer ?
22:43Puisqu'on voit qu'il y a des pressions,
22:45notamment sur les taux.
22:46On est sur une pente descendante
22:47qui fait du bien à l'immobilier.
22:49On est au MIPIM,
22:50on sent que ça bouillonne en ce moment.
22:52Mais il y a aussi des vents contraires
22:54avec une hausse de l'OAT,
22:56du loyer de l'argent,
22:58qui a subitement monté ces derniers jours.
23:01En effet, en fait,
23:02on a deux vents contraires.
23:04Ce qu'on a vécu assez rarement historiquement
23:06avec la Banque Centrale Européenne
23:07qui a entamé cette baisse des taux
23:09après une remontée assez violente
23:11depuis la fin de l'année 2022
23:12pour contrer l'inflation.
23:13On voit qu'aujourd'hui,
23:14on a réussi à juguler cette inflation.
23:16Et dans le même temps, économiquement,
23:18comme notamment les deux moteurs historiques
23:20de l'Europe,
23:21que sont la France et l'Allemagne,
23:22ne vont pas très bien.
23:23Effectivement,
23:24on a une remontée de l'OAT
23:26avec un peu ces enjeux géopolitiques aujourd'hui.
23:29Et puis cette instabilité politique
23:30qu'on a eu longtemps en France
23:32sur ces derniers mois,
23:34qui impacte cette OAT ?
23:35Alors, l'OAT va dépendre de la situation géopolitique,
23:38notamment de la guerre en Ukraine.
23:40Et on l'espère tous d'une trêve à minima.
23:44Mais ce qui est certain,
23:45c'est que cette politique
23:46de la Banque Centrale Européenne,
23:47elle va quand même ramener
23:48un petit peu d'argent en Europe
23:50quand il n'y en avait plus beaucoup
23:51depuis maintenant deux ans.
23:53Et il y a des investisseurs institutionnels
23:55qui sont déjà en train de revenir
23:56pour réinvestir,
23:58notamment sur les marchés immobiliers.
24:00Ce qui devrait entraîner,
24:02au fur et à mesure des mois,
24:03plus de pression sur les prix.
24:05En tout cas,
24:06plus de pression qu'on a connue
24:07ces deux dernières années.
24:08Mais ce qui était plutôt une bonne nouvelle
24:09pour ceux qui avaient du cash.
24:10Et c'est intéressant
24:11parce qu'ici au MIPIM,
24:12le plus grand salon international,
24:14on voit, par rapport à d'autres années en tout cas,
24:17une espèce de bouillonnement.
24:18On a le sentiment en tout cas
24:19que ça repart.
24:21Ça va prendre du temps.
24:23L'immobilier historiquement
24:24prend plus de temps
24:25que les autres classes d'actifs.
24:26C'est moins liquide.
24:27Mais ce qui est certain,
24:28c'est que quand on récupère
24:29un petit peu d'argent,
24:30que d'autres supports rémunèrent
24:31un peu moins aussi,
24:32parce que c'est le cas
24:33des actions, des obligations notamment.
24:35Beaucoup d'investisseurs
24:36vont revenir à l'immobilier.
24:38Donc effectivement,
24:39je suis d'accord,
24:40ça frétille un peu.
24:41Il y a un peu plus d'engouement
24:42que les deux années précédentes.
24:44Maintenant,
24:45il va falloir que ça se manifeste.
24:46Il va falloir que les dossiers se fassent.
24:47Et donc,
24:48il va falloir que l'acheteur et vendeur
24:49se trouvent sur les prix,
24:50sur les valeurs,
24:51qui était le gros enjeu
24:52des deux dernières années.
24:53Alors Philippe,
24:54autre sujet,
24:55c'est vos investissements.
24:56Vous n'avez pas hésité.
24:57C'est une première
24:58à dépasser les frontières,
24:59à traverser l'Atlantique
25:00pour aller aux Etats-Unis
25:01depuis l'an dernier
25:02avec une première SCPI,
25:04Quorum USA.
25:05Comment ça se passe aujourd'hui
25:07et est-ce que vous poursuivez
25:08vos investissements ?
25:10En effet,
25:11Quorum USA a été lancé
25:12mi-novembre 2024
25:14avec un grand succès jusqu'ici.
25:16Une première acquisition
25:17qui a été faite
25:18en plein cœur de Manhattan
25:19pour 17 millions de dollars.
25:21Et cette expansion
25:22se poursuit
25:23avec deux nouvelles acquisitions
25:24qui devraient se manifester
25:26d'ici le milieu du mois d'avril.
25:30Ce qui est intéressant
25:31dans le contexte actuel,
25:33c'est que les Etats-Unis,
25:35avec le nouveau président Washington,
25:37divisent, c'est certain.
25:39Mais que, économiquement,
25:40finalement,
25:41ça va un petit peu moins bien
25:43qu'il y a quelques mois,
25:44avec un dollar
25:45qui a tendance à baisser.
25:47Ce qui, pour nous,
25:48génère de l'opportunité.
25:49On y est allés initialement
25:50parce que le marché immobilier
25:51était vraiment en souffrance.
25:52On parlait à l'instant
25:53des taux d'intérêt.
25:54Les taux d'intérêt aux Etats-Unis
25:55sont encore bien supérieurs
25:56à ceux de l'Europe.
25:58On est à plus de 6%.
25:59Plus de 6% !
26:00Ce qui veut dire
26:01que comme le coût de l'argent
26:02est très cher,
26:03le prix des immeubles,
26:04évidemment,
26:05ne fait que baisser
26:06puisque les taux
26:07de rendement immobilier
26:08doivent être supérieurs
26:09au coût de l'argent.
26:10Donc, pour nous,
26:11c'est une réelle opportunité.
26:12Et le contexte actuel fait
26:14que, effectivement,
26:15grâce à la collecte
26:16qu'on engendre sur cet SCPI,
26:17on a très envie d'être
26:18le petit Français
26:19qui va planter un peu
26:20son drapeau aux Etats-Unis
26:21et qui va bénéficier
26:22de ce contexte.
26:23On a envie vraiment
26:24d'investir un maximum
26:25actuellement aux Etats-Unis
26:26pour générer
26:27beaucoup de rendement
26:28pour nos clients.
26:29Et en même temps,
26:30on se dit que c'est audacieux
26:31comme ça,
26:32vu de Paris, de France,
26:33d'avoir ces investissements
26:34ultra-atlantiques
26:35sur cet immense territoire.
26:36Alors, vous avez parlé
26:37de Manhattan.
26:38On en saura un petit peu plus
26:39sur les acquisitions.
26:40Comment vous faites justement
26:41pour sourcer
26:42les meilleures opportunités
26:43aux Etats-Unis ?
26:44Alors, justement,
26:45nous, chez Corm,
26:46on a l'habitude de gérer
26:47à l'étranger.
26:48On a un bureau en Europe
26:49avec des experts locaux
26:50à chaque fois.
26:51Et là, on reproduit
26:52exactement le même schéma
26:53aux Etats-Unis.
26:54Un bureau local ?
26:55Exactement.
26:56On a nos équipes londoniennes
26:57qui ont beaucoup travaillé
26:58sur le sujet.
26:59Certains y sont d'ailleurs
27:00actuellement.
27:01Et on est en train
27:02d'ouvrir un bureau localement.
27:03On va ouvrir dans un premier temps
27:04un bureau sur la côte Est.
27:05Et ensuite,
27:06en fonction de la croissance
27:07du fond,
27:08on ouvrira peut-être
27:09d'autres bureaux aux Etats-Unis
27:10puisque, comme vous le dites,
27:11c'est presque 50 pays différents.
27:12Ce qui génère
27:13une forte diversification,
27:14donc intéressante
27:15pour le client.
27:16Vous nous avez parlé
27:17d'un commerce,
27:18d'un pied d'immeuble
27:19dans la Manhattan.
27:20On parle aussi
27:21beaucoup d'autres classes d'actifs,
27:22notamment la logistique,
27:23les data centers.
27:24Est-ce que ce sont des pistes
27:25que vous explorez ?
27:26On regarde tout.
27:27Donc, Corom USA
27:28aura vocation à être diversifié.
27:29Donc, il y aura,
27:30oui, potentiellement,
27:31de la logistique,
27:32du data center.
27:33On regarde aussi de la santé.
27:34On regarde des bureaux.
27:35Ce sera un fonds diversifié
27:36comme la plupart
27:37de nos SCPI aujourd'hui.
27:38Et vous utilisez là aussi
27:39les technologies
27:40les plus avancées.
27:41Vous avez notamment
27:42beaucoup de data
27:43à votre disposition.
27:44Absolument.
27:45C'est une équipe dédiée
27:46à la data
27:47et à la recherche en interne.
27:48Et c'est quelque chose
27:49de très précieux
27:50puisque, évidemment,
27:51quand on lance une SCPI
27:52comme Corom USA,
27:53on n'y va pas la fleur au fusil.
27:54Ça fait deux ans
27:55qu'on travaille dessus,
27:56qu'on enregistre
27:57un maximum de données
27:58pour, justement,
27:59avoir des éléments de comparaison
28:00sur les prix,
28:01sur les loyers.
28:02On regarde également
28:03le bilan des locataires.
28:04C'est vraiment
28:05une analyse très minutieuse
28:06avec énormément de personnes
28:07dans les équipes
28:08qui travaillent sur ce projet
28:09depuis longtemps.
28:10Il s'est concrétisé
28:11et c'est vraiment quelque chose
28:12qui est apprécié en interne.
28:13Et maintenant,
28:15c'est l'époque de l'IA
28:16ou de la data.
28:17Il y a aussi des cerveaux,
28:18des vrais gens,
28:19des vraies personnes,
28:20bien sûr,
28:21pour pousser les pions de Corom
28:22sur le grand territoire
28:23des Etats-Unis.
28:24Merci, Afif Sarvesi.
28:25Merci Fabrice.
28:26Vous êtes président de Corom M
28:27et à très bientôt
28:28sur Smartimo.
28:29A bientôt.