• il y a 4 heures
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Stéphane Carpentier et Céline Landreau du 14 mars 2025.

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00:00Stéphane Carpentier, Céline Landreau.
00:0360 minutes de bonheur à vous écouter, vous vous exprimez, vous donnez vos avis,
00:07ça se passe au 3210, 3210 sur votre téléphone, c'est votre émission, vous le savez,
00:11jusqu'à 14h, on parle des mots justement, du parler des jeunes d'aujourd'hui,
00:16du fameux wesh, du TKT pour le t'inquiète, de choc bar ou encore de la S,
00:22est-ce que vous trouvez que ça a sa place dans notre langue française ?
00:25Est-ce que ça vous inspire en tous les cas bien des choses,
00:27comme Michel qui est commerçant à Nîmes et qui en quelques secondes va nous donner son sentiment ?
00:32Bonjour Michel.
00:33Oui, bonjour Stéphane, bonjour Céline, bonjour à tous.
00:37Oui, moi ça me gêne un peu, c'est nécessaire mais ça me gêne un peu,
00:41parce que pour moi c'est révélateur d'autres choses, voilà.
00:44Les détails avec vous bien sûr dans un instant,
00:46avec tous les auditeurs qui nous rejoignent au standard,
00:483210 sur votre téléphone jusqu'à 14h.
00:51Avant cela, un point sur l'actualité avec Céline.
00:53Les crimes ou délits à caractère raciste, xénophobe ou antireligieux ont de nouveau augmenté de 11% l'an dernier,
01:00après un bond encore plus fort l'année précédente selon les chiffres du ministère de l'Intérieur.
01:04L'an dernier, ce sont plus de 9300 crimes et délits à caractère,
01:09donc racistes, xénophobes ou antireligieux qui ont été enregistrés dans le pays.
01:14Emmanuel Macron reçoit les principaux industriels de l'armement français à l'Elysée.
01:18Aujourd'hui, les chefs de l'État comptent leur demander s'ils sont capables de produire davantage
01:23et d'assumer les ambitions de réarmement du continent européen.
01:29C'est tout le secteur viticole qui s'inquiète devant la surenchère de Donald Trump.
01:33En pleine guerre commerciale, le président américain a menacé hier de surtaxer à hauteur de 200% les vins et alcools européens.
01:40Si l'Union Européenne taxe le bourbon américain,
01:43guerre commerciale qui profite alors valeur refuge,
01:46l'once a atteint pour la première fois le palier des 3000 dollars aujourd'hui.
01:52La météo avec vous Valérie Quintin et on l'a dit, il y a des relents d'hiver encore aujourd'hui en ce 14 mars.
02:01Oui, à leur arrivée maintenant, on ne parle plus de verglas puisque les températures malgré tout sont un petit peu revues à la hausse.
02:06Donc cet après-midi, on a toujours de l'instabilité qui va concerner un gros quart sud-est,
02:10mais vraiment une grosse portion puisque ça va des Pyrénées aux Alpes en passant par le massif central.
02:14Ça touche évidemment toutes les régions méditerranéennes, Corse comprise, avec des pluies, des orages, de la neige en montagne aux alentours de 600-700 mètres.
02:22Donc vraiment à assez basse altitude, mais il n'y aura pas de grosse quantité.
02:25Pour les autres, un régime de giboulets, notamment sur la moitié nord.
02:28On a quelques giboulets actuellement entre la Champagne-Ardenne, le sud de l'île de France ou encore la Bretagne,
02:32mais tout cela sera entrecoupé de belles éclaircies.
02:357 degrés à Rouen au mieux de la journée, 8 à Lille, à Paris, à Metz, 10 degrés pour Rennes et Biarritz.
02:39Jusqu'à 14 à Toulon.
02:41Merci beaucoup Valérie Quentin.
02:51Demain, samedi, c'est le coup d'envoi de la grande semaine de la langue française.
02:54Et tous ensemble, on en parle avec vous les auditeurs au 3210,
02:58concernant les mots qu'emploie aujourd'hui la jeune génération.
03:01Ils vous disent « Ouais, je ne vous les comprenais pas forcément ».
03:04Est-ce que ces mots-là, ils ont leur place dans notre langue concrètement ?
03:08Est-ce que ça vous irrite ou est-ce que vous l'entendez sans souci ?
03:11Jean-Christophe Ruffin, l'académicien, nous disait en direct qu'à quelques instants, ce n'est pas si grave.
03:15Donc c'est complètement tolérable.
03:17Michel est donc avec nous, commerçant de profession.
03:19Il est à Nîmes et nous rejoint en direct.
03:22Ça vous gêne un petit peu d'après les premiers propos que vous teniez tout à l'heure ?
03:25Oui, c'est normal qu'une langue, elle évolue.
03:27Sinon, on parlerait tous latin.
03:29C'est normal que le sens des mots évolue.
03:32C'est normal qu'on importe des mots étrangers,
03:34parce que dans certains pays, on est plus axé sur certains endroits,
03:39sur certaines manières de travailler, de vivre, etc.
03:43Et c'est une richesse.
03:45Mais d'un autre côté, j'ai plutôt l'impression qu'on est en train de créer presque une sorte de code.
03:55Alors on met des mots, des phrases, des verbes.
04:00On a l'impression que les jeunes générations, comme ils ne lisent pas,
04:05ils n'arrivent pas à exprimer tout ce qu'ils pensent, tous leurs sentiments également.
04:12Et donc ils recréent une espèce de langue avec des mots qui existent déjà dans la langue française, une bonne partie.
04:18Ce matin, on citait le mot « pas d'ang».
04:21Expliquez-moi pourquoi « angoissant », ça ne leur plaît pas.
04:25Ça existe déjà dans la langue française.
04:27Ce mot n'apporte rien.
04:28Alors on verra à l'usage s'il continue à exister.
04:31Mais pour moi, c'est aussi révélateur d'un manque de lecture de la part des jeunes qui ont des difficultés à exprimer.
04:40Ils sont presque comme dans une prison et il faut bien s'exprimer.
04:44Ils sont comme les plus âgés.
04:46Michel, vous parliez d'un code.
04:48Est-ce que vous vous sentez exclu de ce code dont vous n'auriez pas les clés ?
04:54Oui, tout à fait.
04:57Ce matin, je parlais des énigmas.
05:01Quand vous mettez dans une phrase toute simple 2-3 mots, un nouvel encré, plus un verbe, vous ne comprenez rien.
05:11Quand la phrase est émaillée encore d'un mot qui sort de l'ordinaire, vous arrivez à comprendre le sens.
05:17Mais quand aucun des mots ne correspond à ce que vous avez appris, vous êtes carrément dans un code.
05:23Michel, je vais vous demander de rester là si vous pouvez encore quelques minutes.
05:26J'aurais bien qu'il y ait un débat qui s'installe entre les auditeurs en direct.
05:29On a Anne-Catherine qui nous rejoint, qui est professeure d'éducation nationale, si je ne me trompe pas.
05:33Bonjour à vous.
05:34Bonjour.
05:35Bonjour.
05:36Bonjour à tous.
05:37Qu'est-ce que ça vous inspire, le mot « wesh » vous ?
05:40Alors, moi je suis très mystiquée par rapport au débat que j'ai entendu depuis quelques instants.
05:50J'ai confliqué avec M. Ruffin, académicien, que j'enseigne depuis 30 ans.
05:57Anne-Catherine, pardon, je suis désolée, je vous interromps, on ne vous entend pas très bien.
06:01Est-ce que vous avez le haut-parleur, peut-être ?
06:03Non, du tout.
06:04D'accord.
06:05D'accord, alors je...
06:07On va vous récupérer, on va arranger les choses.
06:09On va essayer d'améliorer un petit peu la liaison, parce qu'on vous entend très très mal.
06:12On va peut-être accueillir Mina, si c'est possible.
06:15Bonjour Mina.
06:16Bonjour.
06:17Vous êtes une plus jeune auditrice, je me permets de dire que vous avez 26 ans, c'est ça Mina ?
06:23J'ai 25 ans, oui.
06:2425 ans.
06:25Comment vous ressentez les choses, vous, par rapport à tout ça ?
06:28Je trouve ça plutôt sympa d'entendre des nouveaux mots, entre guillemets,
06:33arriver dans la langue française, s'installer de plus en plus, s'être normalisés.
06:37Et je trouve ça assez logique en plus, puisque, en tout cas, d'aussi loin dont je me souviens,
06:44à l'école on nous a toujours dit d'aller voir au-delà des frontières,
06:47d'apprendre des nouvelles langues comme l'anglais, l'espagnol ou l'allemand,
06:51selon la région où on est en France.
06:53Et le Maghreb, d'où le mot où je viens, c'est une région qui est tellement proche de la France
07:00avec toute l'histoire qu'on a en commun, que ça me paraît tellement logique de l'intégrer à notre quotidien,
07:06surtout dans notre génération, où on est peut-être la première ou la deuxième génération en France.
07:13Et je trouve ça vraiment sympa de pouvoir partager ça avec d'autres personnes déjà en France
07:18et essayer de partager nos codes, comme l'a dit la première personne.
07:22Mina, vous les employez vous encore à 25 ans.
07:26Ces mots-là, vous les employez encore dans le quotidien ?
07:29Oui, bien sûr. En plus, j'utilise sous plusieurs circonstances.
07:35Ça veut dire tellement de choses.
07:36Ça peut exprimer le choc, les interrogations, la surprise ou juste saluer quelqu'un.
07:41Donc je trouve ça vraiment riche comme mot.
07:43C'est vrai qu'on a d'autres expressions en France, mais je trouve ça bien aussi de se retrouver dans un seul mot.
07:50Vous les utilisez dans n'importe quel contexte ?
07:53Ou par exemple, au travail, c'est quelque chose que vous avez banni ?
07:57Non, au travail, je ne l'utilise pas forcément,
08:00parce que je sais différencier l'endroit où je peux utiliser un langage un peu plus courant ou familier.
08:06J'utilise plutôt avec mes amis ou en famille.
08:09Isabelle est en ligne avec nous aussi, auditrice de RTL Midi.
08:13Bonjour à vous Isabelle.
08:14Bonjour.
08:15Vous entendez ça, le mot « wesh » et sa richesse sur les propos de Mina ce midi ?
08:20Vous entendez ça ?
08:21Oui, j'ai entendu. Je ne suis pas du tout d'accord avec elle.
08:24Déjà, le fait qu'elle ne les emploie pas au travail marque déjà une certaine position.
08:29C'est-à-dire que si elle les emploie au travail, c'est mal vu.
08:33Donc c'est bien là.
08:35Si pour elle, c'est une richesse de langage, pourquoi ne les emploie-t-elle pas au travail ?
08:41Peut-être parce que vous venez de le dire, c'est mal vu.
08:44C'est possible.
08:45Si j'embauche quelqu'un qui arrive en me tenant ce propos-là, je ne l'embaucherai pas.
08:53Vous avez une fille de 16 ans, vous lui dites quoi Isabelle ?
08:56Je lui dis que ce n'est pas beau.
08:58Je lui dis que ce n'est pas beau qu'on a une belle langue française.
09:00Et que les mots comme « wesh », mais il y en a d'autres.
09:02Il y a la « go », la « go » qui veut dire « gonzesse », « nana ».
09:06Et bien d'autres encore.
09:09Je trouve que c'est moche.
09:11Je trouve que c'est presque vulgaire.
09:13Ça donne une mauvaise image de la personne.
09:16Je pense que ça met l'adolescent dans une certaine case.
09:19Moi, ça ne me plaît pas et ça me fait peur.
09:23Ça me fait très peur.
09:25Je connais des adultes qui parlent comme ça et ça me surprend.
09:29Isabelle, on va proposer à Mina de répondre dans un instant.
09:31Mais j'avais juste une dernière question.
09:33Quand vous étiez jeune, vous Isabelle,
09:35est-ce que vous utilisiez des mots d'argot que vos parents n'acceptaient pas ?
09:41On parlait le verlan.
09:44Le verlan était quand même beaucoup plus accessible aux parents.
09:48Ils mettaient très peu de temps à comprendre que le mot était inversé.
09:53Du coup, ça lui donnait une connotation un peu patoise.
09:59Et même encore maintenant, certaines personnes le parlent encore.
10:03Des fois, ça me sort comme ça.
10:05Je trouvais que c'était complètement différent.
10:08Là, je trouve que c'est fort.
10:11Moi, c'est agressif.
10:12Ça m'agresse.
10:13Quand ma fille me parle comme ça, je me sens agressée.
10:15Ça vous agresse en tous les cas.
10:16C'est votre sentiment.
10:17Mina va vous répondre aussi.
10:18Puis on va écouter Michel.
10:19On a retrouvé Anne-Catherine.
10:20Le débat se prolonge, bien sûr, dans RTL midi.
10:23Les auditeurs ont la parole.
10:24Vous nous rejoignez, c'est 30 de 10.
10:26On se dit à tout de suite.
10:27Il est 13h11.
10:40Les auditeurs ont la parole sur RTL.
10:58C'est une belle langue avec des mots superbes
11:02Qui porte son histoire à travers ses accents
11:06Où l'on sent la musique et le parfum des herbes
11:09On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
11:12Et qu'il en a gardé toutes les harmonies
11:16Voilà, pour moi, c'est ça la langue française.
11:20Tous les avis s'entremêlent, évidemment.
11:22Dans les auditeurs, on a la parole.
11:23Il est assez passionnel.
11:24Absolument.
11:2530 de 10, 3, 2, 1, 0.
11:27Isabelle nous disait il y a quelques instants
11:29Que ça lui fait peur, que ça l'agace.
11:31Ces mots de jeunes qui sont employés entre eux particulièrement
11:35Et qu'elle a même une fille de 16 ans qui l'utilise
11:37Et que ça la dérange d'entendre wesh à la maison.
11:40Mina, vous avez le droit de répondre.
11:42Merci.
11:43Honnêtement, je ne suis pas étonnée du point de vue d'Isabelle
11:48Si je peux me permettre.
11:49Parce que j'imagine qu'elle est d'une génération avant moi.
11:53Et c'est une génération qui est, désolé,
11:57Assez ignorante sur certaines choses
12:00Et qui a pas mal de difficultés à accepter le changement parfois.
12:04Je trouve ça assez dommage aussi
12:06De bannir certainement parfois
12:08Parce qu'une personne va pas être choquée
12:11Quand on va utiliser le mot cool
12:12Alors que c'est pas du tout un mot français.
12:14Pour moi c'est la même chose.
12:17Après, en ce qui concerne le travail
12:19C'est pour ça que la langue française est assez sympa.
12:22C'est qu'on a trois niveaux de langage
12:24Et on sait quand les utiliser.
12:26Et le mot vrai c'est un mot d'argot
12:28Qu'on va pas utiliser au travail
12:29Parce qu'on sait quand il y a du langage courant.
12:31Isabelle ?
12:33Oui ?
12:34On vous écoute.
12:36Oui je peux être d'accord sur ce qu'elle dit
12:38Que la langue française laisse plusieurs possibilités de conversation.
12:42Pour moi le mot wesh c'est pas de l'argot.
12:44Le mot wesh c'est un mot bien connoté
12:48C'est maghrébin, c'est pas du tout de l'argot.
12:52Et une fois de plus, si ce mot est si simple
12:55Et qu'il doit être accepté par toute génération dont la mienne
12:58Pourquoi ne pas l'employer au travail ?
13:02Je ne dénote pas.
13:04Ces mots, s'ils doivent rentrer dans la langue française
13:07Ils doivent être prononcés partout.
13:10Mais peut-être que ça viendra.
13:12Isabelle, souvent il faut du temps
13:14Pour que les mots sortent de leur premier cercle d'utilisateurs j'allais dire.
13:18Je ne souhaite pas du tout que ça sorte partout.
13:21Très honnêtement.
13:23J'ai pas envie de voir ces mots-là dans la langue française.
13:25Cela et d'autres.
13:27Ce mot-là en particulier puisqu'on en parle
13:29Et bien d'autres mots.
13:30Le mot « cool » reste joyeux.
13:33Moi quand j'entends « cool »
13:35Un mot que j'emploie aussi
13:37Il est joyeux.
13:39Moi je n'ai pas une connotation anglaise dans le mot « cool ».
13:42Je ne me sens pas agressée.
13:44Moi avec certains mots aujourd'hui employés par ma fille
13:47Ou d'autres adolescents, voire même certains adultes
13:50De la génération de la demoiselle dont je n'ai plus le nom
13:54Je me sens agressée.
13:57Je n'aime pas du tout.
13:59J'espère que jamais, jamais, jamais
14:01Ces mots ne rentreront dans le dictionnaire français.
14:04Mais ce n'est pas impossible.
14:06Nous disait Jean-Christophe Ruffin à l'usage avec le temps
14:09C'est pas écarté cette histoire.
14:11On va retourner voir Michel qui est commerçant
14:13Et tous les avis s'expriment dans RTL midi.
14:15Les auditeurs ont la parole.
14:17Michel, ça vous fait réagir tout ça ?
14:19On sait bien que la langue française n'est pas homogène.
14:23Moi quand un jour je me suis présenté à Bourges
14:25Je parle sous le contrôle de M. Ruffin
14:27Quand on m'a donné rendez-vous à ce tantôt
14:29J'ai eu du mal à comprendre que c'était l'après-midi.
14:32Donc vous voyez, il y a même au niveau de notre langue
14:36Des nuances et des choses qui sont très différentes
14:39Suivant les régions.
14:41Néanmoins, il ne faut pas oublier qu'une langue
14:43Ça sert à communiquer, ça sert à échanger.
14:45Ça ne sert pas à mettre des barrières
14:47En faisant des petites communautés qui ne parlent qu'entre eux.
14:50Parce que moi honnêtement, il y a des fois
14:53On se fait répéter parce qu'on ne comprend pas.
14:55C'est vraiment une autre chose.
14:57J'en parle quatre, la langue.
14:59Donc je sais faire les nuances entre eux.
15:01Je sais que dans certaines langues que je parle
15:03Je peux mieux m'exprimer, je peux mieux décrire
15:05Certaines situations que dans d'autres.
15:07Parce que certaines sont plus ou moins adaptées.
15:09C'est pour ça que les apports de mots
15:11On parlait de mots maghrébins.
15:13Le mot alcool est un mot rare au départ.
15:15Qu'est-ce qu'on dirait si on ne disait pas alcool ?
15:17A consommer avec modération.
15:19Mais chaque apport est important.
15:23Mais quand ça devient un moyen de dissimuler
15:27Je suis désolé, mais une faiblesse d'expression
15:33Pour moi c'est dangereux.
15:35Brigitte va rentrer dans le débat aussi.
15:37Auditrice de Saumur.
15:39Bonjour Brigitte, bienvenue.
15:41Bonjour à tous.
15:43Alors dites-nous.
15:45Alors moi je suis un peu dans la même lignée que Isabel.
15:49Alors j'estime qu'on a une langue qui a une belle musicalité.
15:57Il y a de la douceur, il y a de l'expression.
16:01On peut avoir des mots très durs
16:03Qui reflètent notre état d'esprit.
16:05Par contre dans la langue des jeunes
16:09Que j'ai du mal à comprendre
16:11Que j'ai vraiment beaucoup de mal à comprendre
16:13Et à décrypter
16:15Je ressens de la dureté
16:17De l'agacement
16:19De la provocation
16:21C'est un peu ce qui ressort de ce langage.
16:25Et je suis assez sensible aux mots parlés.
16:29Aussi bien les mots écrits aussi.
16:31Parce que je suis assez regardante sur l'orthographe.
16:37Mais quand quelqu'un s'exprime
16:39Si le mot qu'il utilise n'est pas bien prononcé
16:43Si il y a un défaut dans la façon de le dire
16:47Je vais tiquer et je vais le reprendre.
16:51Je vais reprendre la personne en lui disant
16:53Non, ce n'est pas ce mot-là, il n'est pas bien dit.
16:57Donc je n'aime pas tout ce mélange de mots.
17:01Et puis le langage des jeunes, ça me gêne.
17:07C'est vrai que la langue française est faite de beaucoup de racines.
17:13Il y a le latin, il y a le grec, il y a les mots arabes
17:17Qui ont formé notre langue.
17:19Et c'est vrai que si on veut lire un texte en vieux français
17:23On ne va pas comprendre ces mots-là.
17:27On ne va pas savoir de quoi ils retournent.
17:29On ne va pas savoir de ce qu'ils veulent dire.
17:31Et c'est un peu ce que je ressens quand j'entends les jeunes s'exprimer.
17:35Moi j'ai des petits-enfants, j'ai une petite-fille de 11 ans
17:41Avec qui on discute énormément.
17:43Et je m'efforce de lui donner les bons mots.
17:47Pour que ce soit agréable à entendre.
17:51Et puis comme disait Isabelle, pour la présentation, pour le futur, pour le travail des jeunes
17:57Une certaine façon de s'exprimer met en confiance.
18:01Brigitte, vous restez là s'il vous plaît.
18:03On a Olivia qui nous rejoint depuis Versailles.
18:05Bonjour à vous Olivia.
18:07Bonjour Eric.
18:09Merci de prendre la parole.
18:11Vous êtes une mamie, je me permets de le dire.
18:13Ouais, comme Brigitte.
18:15Est-ce que vous partagez son point de vue ou pas du tout ?
18:19Je trouve ça super bad de vous parler.
18:21D'accord, donc a priori vous n'êtes pas tout à fait sur la ligne de Brigitte.
18:25Pas du tout, mais je ne l'empêche pas d'exprimer ce qu'elle doit exprimer.
18:29La langue française est très belle.
18:33Et comme elle dit, elle est faite de nombreux mots venus d'ailleurs.
18:37Et moi qui suis une grand-mère de 73 ans, avec des adolescents, des enfants et des enfants qui sont nés dans les années 80.
18:49J'ai foncé dans le verlan, j'ai foncé dans toutes les expressions un peu rigolotes.
18:57Genre, ah t'as un beau look, ou ouais c'est cool, etc.
19:03Ou zut, je suis vénère.
19:07J'ai toujours adoré ce genre de langage.
19:11Quoique je suis capable de parler correctement.
19:15Et le langage d'aujourd'hui, les wesh et tous les autres mots qui se répètent au collège, au lycée,
19:21et puis même dans la rue entre ces jeunes-là, ça ne vous dérange pas ?
19:23Parce que vous avez entendu plusieurs auditrices qui disent, c'est violent, c'est agressif, ça me fait mal aux oreilles.
19:29Ouais, écoutez, excusez-moi qu'elles mettent des tampons dans les oreilles.
19:35Parce que de toute façon, personne n'empêchera la langue d'évoluer.
19:39Je disais à la dame qui m'a contacté tout à l'heure, que l'argot date du Moyen-Âge.
19:48Le verlan du XIIe siècle.
19:52Et que ce sont des mots qu'on utilise toujours.
19:56Donc ils ont une pérennité qui sont quand même plus rigolotes que, voulez-vous chère madame,
20:04enfin ce qu'on écoutait dans les précieuses rédicules.
20:07Il faut refuser la syntaxe.
20:10Enfin, ça c'est ce que je dis.
20:12Et vous parlez comme ça avec vos amis, Olivia ?
20:16Ça fait débat quand vous en parlez autour de vous ?
20:20Ça fait aucun débat.
20:22Mon âge, ils sont plus jeunes.
20:24Mes enfants, mes petits-enfants.
20:26Personne ne vous dit, non arrête, c'est ringard quand ça sort de ta bouche à toi, c'est pas possible ?
20:32Oh mais ils ne se permettraient pas.
20:34Ils ne se permettraient pas, ils s'en prendraient une bonne.
20:38Heureusement que je suis loin alors.
20:40Faites attention à vous.
20:42Non, non, je ne m'adresserais pas à mon voisin que je respecte beaucoup en disant
20:46Wesh Jean-Michel, il y a encore ton ballon qui est tombé dans ma piscine, tu ne dirais jamais ça.
20:53Mais il faut savoir serrier les moments et comprendre les moments où on peut parler d'une certaine façon
21:00et d'autres où on ne doit pas parler comme ça.
21:02Brigitte, vous les entendez les arguments d'Olivia, notre auditrice de Versailles ?
21:06Oui, oui, tout à fait, j'entends ses arguments.
21:10Moi, je me permets quelquefois pour rire.
21:15Je vois par exemple quand on regarde une série ou un film à la télé avec mon ami,
21:22il y a des jeunes qui s'expriment avec leurs mots et mon compagnon me dit, mais tu as compris ce qu'ils disent ?
21:30Alors certains mots, ça nous fait marrer.
21:33Certains mots, je ne les comprends pas mais dans le contexte,
21:37je vais deviner de quoi il s'agit.
21:40Certains peuvent nous faire rire ou sourire à certains moments,
21:44mais dans la vie quotidienne, quand on doit s'adresser aux gens,
21:50j'aime bien que la tournure de phrases soit correcte, que les mots employés soient corrects.
21:57Parce que tout à l'heure, on a entendu une auditrice qui chantait la chanson d'Yves Duteil
22:04et c'est vrai, il y a de l'harmonie quand on s'exprime.
22:08Il faut qu'on entende de l'harmonie, il faut qu'on entende de la musicalité, comme je disais tout à l'heure.
22:14Et il faut que ce soit doux aux oreilles.
22:18Voilà.
22:19Oui ?
22:20Ouais, wesh !
22:21Excusez-moi madame.
22:23C'est Olivier qui vous répond.
22:25J'ai entendu votre avis, je le respecte complètement.
22:29Je répète que je ne m'adresserais pas de cette manière à des gens que je ne connais pas.
22:38Il est bien sûr que je n'aurais pas admis que mes enfants en classe disent
22:43que je suis vénère ou je ne sais pas quoi à leurs profs.
22:47Non, il y a deux manières de s'exprimer.
22:49Une qui est vernaculaire et l'autre qui est officielle.
22:53Merci d'avoir exprimé votre sentiment en tous les cas, Olivier.
22:56On vous souhaite le meilleur.
22:57On remercie Brigitte aussi d'avoir été connectée, Isabelle, Michel, Mina.
23:02On s'excuse auprès de Patrick qui voulait prendre la parole sur le sujet.
23:06Mais ce sera une autre fois.
23:08Et il y en aura d'autres fois sur ce langage des jeunes et du fameux wesh, Jean-Alphonse Richard.
23:15Bonjour à vous.
23:16Bonjour Stéphane, bonjour Céline.
23:18Bonjour.
23:19L'heure du crime à 14h ?
23:20L'heure du crime, bien sûr, c'est toujours à 14h.
23:22C'est le rendez-vous du lundi au vendredi, 14h.
23:26Aujourd'hui, l'affaire Marie-Christine Bujol, c'est un feuilleton judiciaire qui va durer 17 ans entre la France et le Canada.
23:33En 2002, Marie-Christine Bujol, c'est une avocate canadienne.
23:37Elle découvre son fils de 3 ans et demi dans son lit, dans l'appartement de Montréal.
23:41Il est mort, elle vit seule avec l'enfant.
23:43Les médecins, les policiers vont noter des échymoses sur le visage de l'enfant.
23:49Et puis le corps de l'enfant, il est curieusement tout trempé, comme s'il sortait d'une baignoire.
23:55Il va y avoir 6 mois d'enquête au Canada, à Montréal, mais ce n'est pas suffisant.
23:58L'affaire va être classée.
24:00C'est le papa de l'enfant, qui est français, qui va déposer plainte en France.
24:05Et là, l'enquête va redémarrer.
24:07Est-ce un accident ou est-ce un assassinat ?
24:10Il faudra 17 ans pour établir la vérité.
24:13Et quelle vérité ?
24:15Pour tout savoir, vous écoutez l'heure du crime, c'est à 14h. Je vous dis tout.
24:18Avec Jean-Alphonse Richard.
24:19A tout à l'heure.
24:20Vous écoutez dans un instant au 3210.
24:23Dans un instant, coup de bluff aux réelles menaces.
24:25Donald Trump assure qu'il est prêt à imposer une surtaxe de 200% sur les champagnes, vins, alcools européens.
24:32Évidemment, ça fait trembler tout un secteur.
24:46Vous écoutez RTL midi, les auditeurs ont la parole.
24:48Les viticulteurs, victimes de la guerre commerciale entre Donald Trump et l'Union Européenne.
24:53Ça vous fait réagir ? On revient dans 60 secondes.
24:56Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole sur RTL.
24:59Stéphane Carpentier, c'est nous l'endroit.
25:02C'est donc la menace qui fait trembler tout un secteur.
25:04C'est Donald Trump qui a prévenu hier, si l'Europe augmente ses taxes sur le bourbon américain,
25:09il apposera, lui, une surtaxe de 200% sur les champagnes, les vins et tous les alcools européens.
25:15Alors, on vous écoute, évidemment, vous prenez la parole, c'est au 3210.
25:18On va rejoindre Jean-Jacques qui est en ligne avec nous et que nous saluons, évidemment.
25:21Bonjour à vous.
25:22Bonjour Jean-Jacques.
25:23Bonjour.
25:24Vous êtes directeur de l'association des vignerons de Sainte-Victoire, c'est ça ?
25:29La Sainte-Victoire, absolument, oui.
25:31Est-ce que l'inquiétude, elle est déjà chez vous, là ?
25:33Alors oui, bien sûr, on est inquiets.
25:36Toutefois, je pense qu'il faut garder une position distancée par rapport à ce sujet,
25:41car ces annonces, c'est quasiment toutes les semaines, dans le concret, des annonces parfois contradictoires,
25:47donc il ne faut pas non plus s'y rangerir, je pense, à ces menaces médiatiques, quoi, surtout.
25:54En attendant le concret, vous exportez beaucoup pour les Etats-Unis, vous ?
25:58Alors oui, vous savez que nous produisons essentiellement du rosé,
26:02et pour la production de rosé en Provence, toutes les appellations confondues,
26:07Côte de Provence, Côte d'Ivoire, Côte d'Aix, on est à 16% du volume qui part vers les Etats-Unis.
26:14Oui, c'est un marché énorme, en fait, pour vous.
26:16Effectivement, c'est un marché énorme, oui.
26:19C'est un peu moins que la moitié de la totalité de l'export.
26:24D'accord, un peu moins que la moitié de la totalité de l'export.
26:28Vous êtes raisonnablement inquiet, j'ai envie de dire, Jean-Jacques, en vous écoutant.
26:34Vous pensez que ça peut aussi être simplement un coup de bluff, cette menace annoncée hier,
26:38quasiment à la même heure, d'ailleurs, il y a 24 heures tout pile ?
26:42Tout à fait, je pense qu'on a besoin d'informations factuelles et concrètes,
26:46parce que j'ai l'impression que là, on est plus victime d'un jeu de poker,
26:51et c'est pour ça qu'à mon avis, il ne faut pas non plus se rangerir, quoi,
26:55et attendre des annonces concrètes.
26:59Et pour autant, est-ce que vous alertez déjà les pouvoirs publics sur l'aide, peut-être,
27:04dont vous aurez besoin si jamais cette menace était mise à exécution ?
27:08Non, il faut vous avouer que pour l'instant, on reste attentifs,
27:12mais on ne s'est pas encore, comment dirais-je, prononcés concrètement, quoi.
27:19On est plus dans l'attente, encore une fois, d'éléments factuels.
27:23Si malheureusement pour votre secteur, ces menaces étaient mises à exécution,
27:26Jean-Jacques, vous qui êtes un professionnel,
27:28est-ce que ça veut dire qu'il faudrait diversifier votre activité,
27:31changer, vous tourner vers peut-être des produits de luxe ?
27:35Alors, écoutez, effectivement, je ne vous cache pas qu'on a déjà anticipé ce risque.
27:40On essaie de se diversifier, de diversifier nos productions également,
27:44et en ce qui concerne les Côtes de Provence Sainte-Victoire,
27:48on a justement depuis plus de 30 ans travaillé pour bénéficier de l'appellation CRU,
27:54Côte de Provence Cru Sainte-Victoire,
27:56pour justement se positionner sur le segment haut de gamme
27:59qui, lui, est plus épargné par ces fluctuations de marché, vous voyez.
28:04Jean-Jacques, on a Sébastien qui prend la parole sur RTL ce midi au 3210.
28:08Bonjour à vous Sébastien.
28:09Bonjour.
28:10Bonjour.
28:11Qu'est-ce que vous voulez nous dire ?
28:12Bon ben, moi j'ai écouté ce que Jean-Jacques dit, c'est très posé je trouve,
28:16contrairement à des fois pour pas grand chose,
28:20il y en a qui s'envolent tout de suite,
28:2216% de parts de marché à l'export,
28:26enfin voilà, il n'y a quand même pas mort d'hommes sur le principe avec une situation comme ça.
28:32Moi pour ma part je ne suis pas viticulteur,
28:34je suis éleveur avec un petit troupeau de vaches à l'étendre,
28:38de vaches laitières, de chèvres, on fait du fromage,
28:41toute la diversification on connaît,
28:44on fait de la viande,
28:46et tout ce qui touche à ce genre de petit truc entre capitalistes,
28:50ça me fait rigoler un peu de loin.
28:52Ça veut dire quoi ça Sébastien, entre capitalistes ?
28:55Quelqu'un qui vous dit comme ça, le président qui vous dit des chiffres à 200%,
29:00il faut être logique, ça ne tient pas la route.
29:03A la limite ils disent qu'ils augmentent de 10, 15, 20 ou 25%.
29:0825% c'est ce qui est déjà en place pour par exemple l'aluminium ou l'acier.
29:14Oui mais une augmentation,
29:16mais j'ai cru comprendre en écoutant souvent,
29:19c'était hier ou ce matin,
29:21en fait Trump quand il fait une apparition à la télé
29:25et on lui balance les dossiers un peu au dernier moment,
29:27c'est quelqu'un de très sanguin ou intuitif, je ne sais pas,
29:30mais en tout cas ce qu'il sort c'est toujours quelque chose d'assez énorme au départ,
29:35et puis pas forcément très réfléchi,
29:37mais ce monsieur ne veut jamais perdre la face devant la caméra,
29:40donc après il sort un chiffre comme ça,
29:42c'est le premier qui lui vient en tête.
29:44Ça a toujours été un problème avec l'Amérique,
29:47au terme du soja, du vin rouge, du Beaujolais,
29:50à chaque fois qu'il y avait un problème,
29:52ils ont toujours tapé sur le vignoble
29:54et toujours augmenté le prix du soja à nouveau vendre derrière,
29:58ça a toujours toujours existé.
30:01Entre les lignes, et peut-être que je me trompe complètement Sébastien,
30:05mais j'ai l'impression que vous plaidez vous pour un marché plus local
30:09quand vous dénoncez ces guerres de capitalistes par exemple.
30:12Oui, on n'arrête pas de parler de souveraineté nationale,
30:18de retour, en gros on est français,
30:22on a plein de savoir-faire en France, on l'a tout laissé partir.
30:25Quand on l'a laissé partir, généralement c'était pour vendre,
30:29il y a des gens qui ont été énormément gagnants de laisser partir notre savoir-faire,
30:34toujours une histoire de capitalisme quand même,
30:37et après quand on est face aux gros problèmes,
30:39on vient pleurer qu'on ne peut pas s'en sortir.
30:41Ce n'est pas le cas de la personne d'avant,
30:43de Jean-Jacques,
30:45il faut être logique, c'est la moitié de l'export.
30:49Donc oui, ça ne fait pas peur,
30:51je pense qu'il y a forcément moyen de se retourner.
30:53Ce n'est pas le cas pour toutes les filières,
30:55le cognac par exemple exporte énormément,
30:57et même si on décidait de consommer local,
30:59je ne suis pas sûr que les français arriveraient à consommer à eux seuls
31:03tout le cognac produit dans le pays.
31:05C'est pour ça qu'après on est sur des problèmes,
31:08on est sur des productions qui sont hyper spécialisées,
31:11donc est-ce qu'il ne faudrait pas justement voir,
31:15est-ce qu'on est obligé de faire que du cognac ?
31:17Est-ce qu'ils ne peuvent pas, tous autant que les autres,
31:19tourner à faire un rouge,
31:21alors quand je vais dire rouge normal,
31:23ce n'est pas un rouge normal,
31:25mais est-ce que le mec qui produit du vin
31:27est obligé de faire que du cognac quand il est dans la zone cognac ?
31:30Est-ce que moi, parce que je suis dans le Charolais,
31:33je suis obligé de faire de la vache charolaise
31:35et que de la viande charolaise,
31:37pour m'en sortir ?
31:38Ben non, je fais plein de trucs différents,
31:40et je ne vous dis pas que ça va très bien,
31:43ça ne va jamais très mal non plus !
31:46On va rester sur ces mots Sébastien !
31:48Merci à vous,
31:49bon courage pour le travail en salut Jean-Jacques aussi,
31:51qui s'est exprimé au 3210,
31:53dans un instant on va parler des chats,
31:55des chiens qui dorment avec vous,
31:57la nuit figurez-vous beaucoup,
31:59beaucoup d'appels au standard au 3210.
32:01Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole sur RTL.
32:06Stéphane Carpentier, Céline Landreau.
32:09Midi, 14h,
32:11les auditeurs ont la parole
32:13avec Céline Landreau et Stéphane Carpentier.
32:15On va parler dans un instant des animaux de compagnie,
32:18des chiens, des chats,
32:19parce qu'on a 29% des Français qui ont un chien et un chat,
32:22ou un chat,
32:23et qui dorment avec, figurez-vous,
32:25on a de nombreux appels des auditeurs qui m'ont partagé tout ça.
32:27Il faut dire que vous leur avez demandé de se justifier,
32:30Justifiez-vous, n'oubliez pas.
32:31Avant ça, on a un coup de fil sur le répondeur.
32:34Vous avez fait un reportage sur les pilotes français en Formule 1,
32:37on s'est bien parlé du Petit Nouveau,
32:38on s'est bien parlé de Gasly et d'Ocon,
32:41mais quand même d'oublier Leclerc,
32:42c'est quand même quelque chose chez Ferrari,
32:44alors que vous,
32:45donc c'est pas 3 pilotes,
32:46mais 4 pilotes,
32:47qu'il me semble, en Formule 1 cette année.
32:49Alors, on n'a pas oublié Leclerc,
32:53simplement il est monégasque.
32:54C'est vrai que beaucoup font la confusion,
32:56Monaco, c'est le championnat de France,
32:58voilà bon.
32:59Mais en termes de nationalité,
33:00il y a bien 3 Français,
33:03vous avez parlé d'Ocon et de Gasly,
33:05et puis le Petit Nouveau,
33:06c'est donc Isaac Hadjar qui prendra le départ lui aussi dimanche à Melbourne.
33:10C'est très très bien de réagir et de rebondir évidemment sur le répondeur RTL,
33:14vous le faites du lundi au vendredi,
33:15entre midi et 14h.
33:23Je vous signale que ce n'est pas moi qui dors avec le chat,
33:27c'est le chat qui dort avec moi.
33:29Quand il décide de faire chambre à part,
33:31j'avoue que cette petite touille de poils à côté de moi me manque.
33:36Au revoir.
33:37Auditeurs et auditrices surtout qui s'expriment,
33:40qui prennent la parole sur ces Français,
33:42donc 29% enquête qu'on met en avant avec vous,
33:45chers auditeurs,
33:4629% des Français qui ont un chien ou un chat
33:48et qui dorment avec la nuit.
33:51Ça fait comment ?
33:52Ça amène des commentaires,
33:53réagir.
33:54Caroline qui est avec nous.
33:55Bonjour Caroline de Bayeux.
33:57Bonjour à tous les deux.
33:59Écoutez, moi je dors avec mon chien,
34:02un braque allemand,
34:04avec mon chat et avec mon mari.
34:07Vous avez un lit de quelle taille Caroline ?
34:10Il fait 2m sur 2m.
34:12Ah oui, il faut au moins ça pour être à 4.
34:15Oui, surtout que j'ai un mari qui fait 1m85 et plus de 90 kilos.
34:21Et pourquoi ?
34:24Parce que quand mon mari est en déplacement,
34:27ça compense.
34:28Mon chien monte directement dans le lit
34:31et puis ça tient chaud.
34:33Le chat ça ronronne.
34:35Ils font partie de la famille.
34:37J'ai deux enfants aussi.
34:39On a deux enfants plus un chien et un chat,
34:42donc on a quatre enfants.
34:43Quand vous dites ça compense quand mon mari n'est pas là,
34:47ça veut dire que c'est compliqué pour vous de dormir sans présence ?
34:51Oui, c'est super compliqué.
34:54Ça vous rassure en fait ?
34:56Oui, ça me rassure.
34:58J'ai ma fille qui descend
35:00et j'ai mon chien qui monte d'ailleurs assez spontanément
35:03quand mon mari n'est pas là.
35:05Très rapidement.
35:06Et le chat vient s'y mettre aussi.
35:08Voilà, le chien il va sous la couette,
35:10il a son petit oreiller, il s'installe.
35:12Il va sous la couette et il se met généralement à la place de mon mari.
35:15Et d'ailleurs mon mari dit que j'ai les poils du côté.
35:19Donc il est furax, il me dit que ce n'est pas juste.
35:22Mais comme s'il sentait qu'il n'était pas là
35:25et qu'il fallait que j'y sois,
35:27que j'ai une personne pour compenser en fait.
35:29Vous avez toujours fait ça Caroline ?
35:31Dormir avec vos animaux de compagnie ?
35:33Oui, toujours.
35:35On avait un autre chien avant
35:37et il était dans le lit.
35:39Quand j'étais petite,
35:41ce n'était pas un gros chien,
35:43c'était un teckel et il allait sous la couette.
35:49Et quand vous voyagez,
35:51que vous êtes invitée chez des amis,
35:53des gens comprennent ?
35:55Ou vous laissez tomber le temps des vacances ?
35:57On fait en sorte qu'ils comprennent de toute façon.
35:59Parce que sinon, on ne vient pas avec nos animaux.
36:03Et en termes d'hygiène, ce n'est pas un souci pour vous ?
36:05Non, c'est ce que j'allais dire.
36:07Je me suis dit que je vais témoigner.
36:09Les gens vont dire qu'on est sale.
36:11On n'est pas sale.
36:13Les draps sont lavés toutes les semaines.
36:17Un animal n'est pas sale, déjà.
36:19Ça dépend où il vit.
36:21Moi, il vit dans un énorme jardin,
36:23mais ça ne sent pas mauvais.
36:25Un chat, il n'y a pas plus propre.
36:29On nettoie les draps,
36:31on enlève avec des brosses les poils.
36:35Vous avez plus de ménage qu'une maison
36:37où il n'y a pas d'animaux.
36:41Je vais prendre la parole, Caroline.
36:43Restez avec nous, s'il vous plaît.
36:45Bonjour, Christian.
36:47Vous êtes en Lozère.
36:49Vous avez deux chats et un chien, c'est ça ?
36:51J'ai deux chats et un chien.
36:53Et vous dormez avec ?
36:55Je dors avec les trois.
36:57J'ai une des deux chats qui vient rarement.
36:59Mais sinon, on continue.
37:01J'ai le caniche et l'autre chat
37:03qui dort avec nous.
37:05Mais depuis le début.
37:07Mais ça, ce n'est pas pour me rassurer.
37:09C'est plutôt une mauvaise éducation.
37:15Une mauvaise éducation des animaux ?
37:17Vous avez laissé faire quand ils sont arrivés
37:19et après, c'était trop tard ?
37:21C'est ça.
37:23Je suis toujours un peu laxiste.
37:25Je m'attire un peu laxiste.
37:27C'est vrai que je les ai laissés faire.
37:29Je les ai peut-être même un peu encouragés.
37:33Mais le problème,
37:35ce n'est pas de dormir avec eux.
37:37C'est une habitude.
37:39L'habitude est prise. Ils sont contents d'être avec nous.
37:41J'ai une conjointe qui dort
37:43dans le lit avec moi.
37:45Mais c'est surtout quand
37:47on se doit laisser le chien quelque part.
37:49Les gens ne veulent pas
37:51que le chien dorme dans leur chambre.
37:53Du coup, ça crée un problème.
37:55J'ai beaucoup de mal à le faire garder
37:57les nuits quand je suis obligé
37:59de le faire parce que personne ne veut le garder.
38:01La journée, ça va.
38:03Il est mignon. Il ne bouge pas.
38:05C'est un peu compliqué.
38:07Ça n'a jamais été une question avec votre conjointe ?
38:09Le fait que les chats, le chien
38:11partagent votre lit ?
38:13Non, pas du tout.
38:15Depuis que je la connais,
38:17elle, c'est plutôt une maman chien et une maman chat.
38:19Moi, je suis plutôt un papa chien.
38:21On s'est complétés là-dessus.
38:23Dès le début, dès qu'on a eu les chats,
38:25on les a laissés.
38:27J'avais déjà mon chien avant de la connaître.
38:29Le chien avait pris cette habitude-là.
38:31C'est vrai qu'il prend un peu de place.
38:33Il ne dort pas sous la couette.
38:35Je n'en suis pas encore là.
38:37Il est lourd.
38:39Il prend de la place.
38:41Quand on a tendance à le bousculer un petit peu
38:43avec les pieds,
38:45il a tendance à grogner un peu
38:47pour dire « je suis là, faites attention ».
38:49Mais je reconnais
38:51que c'est une mauvaise éducation.
38:53Christian, Caroline, vous nous voyez arriver.
38:55Comment ça se passe pour les câlins ?
38:57Moi, elles s'en vont du lit.
38:59C'est Stéphane qui arrive tout seul.
39:01Moi, elles s'en vont du lit.
39:03Vous mettez tout le monde dehors.
39:05Moi, je mets tout le monde dehors.
39:07Sinon, ça me bloque.
39:09Ah oui, non.
39:11Moi, ça ne me bloque pas du tout.
39:13La chatte s'en va d'elle-même.
39:15Le chien, il grogne
39:17parce qu'on le bouscule.
39:23On prolonge cet immense débat
39:25pour un instant.
39:27C'est Sylvain qui va s'exprimer.
39:43Je dors avec mon chat
39:45depuis bientôt un an.
39:47Ça me donne du bien-être
39:49et la chaleur.
39:51On est très fusionnels.
39:56Le message de Nelly.
39:58Répondeur RTL, 29% des Français
40:00qui ont un chien ou un chat dorment avec.
40:02On a eu les témoignages de Caroline et Christian
40:04qui dorment avec des animaux de compagnie
40:06et pas des petites bêtes.
40:07On a Sylvain qui est en ligne avec nous.
40:09Bonjour, Sylvain.
40:11Vous validez-vous cette idée ou pas ?
40:13Ah non, pas du tout.
40:15Pourtant, j'aime beaucoup les animaux
40:17mais je trouve ça ignoble.
40:19C'est très sale, un animal.
40:21Même si ça ne se voit pas,
40:23les porteurs de poils prennent partout.
40:25Ça ne se lave pas du tout de la même façon que nous.
40:27Ça siège la nuque.
40:29Un chien très peu bavé, etc.
40:31Moi, j'avais un chat.
40:33C'est ce que je disais à votre opérateur.
40:35Le chat dormait dans son panier
40:37dans un salon.
40:39Il n'y en a aucun cas.
40:41Il devait pénétrer la chambre et autres.
40:43Ce n'est pas son lieu.
40:45Ce n'est pas l'endroit où doit être un chat.
40:47C'est un problème d'hygiène pour vous, Sylvain.
40:49Carrément.
40:51J'adore les animaux.
40:53Je trouve ça super, etc.
40:55Mais je pense honnêtement
40:57qu'on se lave avant d'aller au lit.
40:59On ne rentre pas dans un lit
41:01lorsqu'on est sale.
41:03On ne rentre pas avec ses vêtements souillés.
41:05C'est ce que je vous ai écrit.
41:07J'ai dit, autant aller se coucher avec ses semelles
41:09directement et quelque part
41:11avoir marché dans des endroits
41:13inconnus, voire pourquoi pas contaminés
41:15et rentrer dans son lit avec.
41:17Vous permettez à Caroline d'intervenir
41:19dans la chambre qui dort avec
41:21chien et chat et qui parlait
41:23de l'hygiène tout à l'heure. Caroline, qu'est-ce que vous dites à Sylvain ?
41:25Écoutez,
41:27je reste
41:29un peu sans voix. Maintenant, je peux comprendre
41:31son point de vue complètement.
41:33Maintenant,
41:35je l'invite à venir dormir avec moi.
41:37Il verra que c'est très propre.
41:39Ça va commencer à faire beaucoup de monde,
41:41Caroline.
41:43C'est très drôle.
41:45Donc,
41:47voilà.
41:49Mon chien est propre.
41:51On habite en campagne.
41:53Il n'y a pas plus propre que la campagne,
41:55nos animaux.
41:57Mais après,
41:59je peux comprendre que
42:01les gens n'acceptent pas.
42:03Je pensais à ce que vous me demandiez quand je vais chez des gens.
42:05Ce que je fais, c'est que j'emmène
42:07un drap qui est dédié à mon chien.
42:09Donc, si jamais
42:11elle passe sur le lit,
42:13comme ça, elle ne salit pas, etc.
42:15Par contre, quand on part en voyage,
42:17j'ai la chance en Normandie d'avoir des chenilles
42:19qui prennent en charge mon chien
42:21et mon chat.
42:23Et le chien a son petit drap en plus, Caroline.
42:25Ah ouais. Mon chien a son petit
42:27drap et mon chat a son petit drap.
42:29Oui, toujours.
42:31Il y a du monde au standard qui veut s'exprimer.
42:33Pardonnez-moi. Je vous en prie. Joël est là.
42:35Bonjour, Joël. Bonjour.
42:37Bonjour à tous les éditeurs.
42:39Vous êtes plutôt comme Sylvain ou comme Caroline ?
42:41Moi,
42:43c'est particulier parce que
42:45beaucoup de chicas se font des portages
42:47et ils ont besoin de
42:49beaucoup de câlins.
42:51C'est une façon pour eux
42:53de se remettre dans une vie
42:55plus... Comment vous expliquez ?
42:57Une vie choyée
42:59après leur nouvelle.
43:01Donc, moi, de toute façon,
43:03pour leur vie, je fais la mienne et je respecte
43:05leur vie. Ils respectent la mienne.
43:07C'est eux qui viennent
43:09me faire des câlins. Le soir,
43:11j'en ai deux, voire trois avec moi.
43:13Et puis, j'ai mon petit chien qui a 14 ans
43:15et 7 mois. C'est important
43:17parce qu'ils vieillissent.
43:19Ils ont besoin de présence, tout comme nous.
43:21On a besoin de leur présence.
43:23Il y a de l'amour dans vos propos, en tous les cas,
43:25Joël. Oui.
43:27Et un petit coucou. J'ai eu un chien qui s'appelait
43:29D'Artagnan.
43:31D'Artagnan.
43:33Trouvé dans l'object.
43:35Donc, c'est mon papa.
43:37Thomas est avec nous au 3210 depuis Vannes.
43:39Bienvenue, Thomas. On vous écoute. Bonjour à vous.
43:41Bonjour.
43:45Je regroupe un petit peu
43:47tout ce que les personnes ont dit.
43:49C'est vrai que moi, à l'origine, je ne suis pas du tout
43:51pour un chien dormir
43:53avec moi ou m'accompagner.
43:55Simplement, au jour d'aujourd'hui,
43:59je vais quand même donner son
44:01prénom, mais de toute façon, il ne nous écoute pas.
44:03Donc, il n'y a pas de risque.
44:05Zébulon, c'est un chien qui
44:07est très protecteur.
44:09Et en fait, ma femme a des problèmes
44:11diurétiques.
44:13Et l'invention de dormir avec elle,
44:15c'est-à-dire que le chien,
44:17ça lui permet de pouvoir se lever la nuit
44:19quand elle est en crise. Et contrairement
44:21à ce qu'on peut croire, le chien
44:23est sensible à cette situation.
44:25Et en fait, voilà pourquoi aussi on dort avec le chien.
44:27Ce n'est pas forcément qu'une question
44:29parce qu'on a envie de la voir avec nous.
44:31C'est parce que lui, il ressent.
44:33Moi, je ne suis pas là la semaine. Donc, elle est toute seule.
44:35Et le chien ressent automatiquement quand il y a
44:37un problème. Et l'alerte,
44:39l'alerte directement
44:41quand il y a un souci. Donc, ça l'oblige à se lever
44:43et aller manger quelque chose parce qu'elle est diabétique
44:45avant qu'elle ne puisse
44:47faire une crise, avant d'appeler les pompiers, tout ça.
44:49Donc, il vaut mieux, c'est vrai,
44:51avoir le chien à côté de toi.
44:53En fait, il sert de détecteur de glycémie
44:55pour votre femme, c'est ça ?
44:57En fait, il a un petit peu tout ça.
44:59Il est en même temps
45:01vicieux parce que
45:03comme on parlait de Calin tout à l'heure,
45:05je vais être franc, moi, ça ne me dérange pas.
45:07Au contraire, je le nargue
45:09parce qu'il est cassé, donc il n'a pas de force.
45:11Et voilà,
45:13on ne peut pas tout avoir.
45:15Donc, il nous regarde et puis
45:17j'aimerais bien, mais je ne peux pas.
45:19En même temps, moi, j'accepte parce que
45:21je ne suis pas là tout le temps. Je ne le vois pas souvent.
45:23Il a besoin de contact.
45:25On a besoin de contact. Et vous savez, quand on le regarde,
45:27en fait, il nous dit
45:29« Moi, je suis là, vous êtes là.
45:31Je vous aime, vous m'aimez, mais je suis là aussi
45:33pour vous rendre service. »
45:35Et en fait, il protège les poules, il protège tout ça.
45:37Et même quand il est dans la chambre ou dans le lit,
45:39s'il y a une alerte, parce qu'elle est toute seule.
45:41En fait, voilà, c'est ça aussi ce contexte
45:43de dormir avec parce qu'il y a des gens,
45:45ils ont besoin, parce qu'ils sont malades.
45:47Ils ont besoin d'avoir ce contact-là
45:49qui va les rassurer,
45:51qui va les mettre en confiance.
45:53Moi, je ne suis pas quelqu'un
45:55qui aime dormir avec un chien à la base.
45:57Merci beaucoup, Thomas. Merci à tous
45:59pour vos appels sur ce sujet des animaux dans nos lits.
46:01Un vaste débat qui pourrait inspirer
46:03un certain Laurent Gérard. Je vous dis ça
46:05parce que RTL, vendredi prochain,
46:07le vendredi 21 mars,
46:09sera à Valsenie
46:11à l'occasion du festival « C'est le printemps » à Valsenie.
46:13Et c'est avec Laurent Gérard, rendez-vous
46:15pour rire et pour changer les idées.
46:17Du coup, Laurent sera votre invité,
46:19Céline, à 12h20 vendredi prochain.
46:21Et puis il dialoguera ensuite, après 13h, avec les auditeurs.
46:23Bien sûr, et ce sera un plaisir.
46:25En attendant, chouette moment, à venir
46:27dans 3 minutes sur l'antenne d'RTL.
46:29L'heure du crime, Jean-Alphonse Richard.
46:31Avec l'affaire Marie-Christine Pujol, a-t-elle tué son petit garçon ?
46:33On sait tout de suite.

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