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Pour sa première prise de parole depuis son départ de Matignon, l'ancien Premier ministre a choisi RTL. Il est l'invité de Thomas Sotto.
Regardez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 26 février 2025.

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Transcription
00:00RTL Matin
00:04Et tout de suite l'invité de RTL Matin, Thomas vous recevez aujourd'hui Michel Barnier, l'ancien Premier Ministre.
00:09C'est la toute première fois qu'il prend la parole depuis son départ de Matignon et c'est sur RTL.
00:13Bonjour et bienvenue sur RTL, Michel Barnier.
00:15Bonjour Monsieur le Premier Ministre.
00:16Et merci d'avoir accepté l'invitation d'RTL pour reprendre la parole donc ce matin.
00:20Alors vous le Savoyard, vous ne faites pas partie de ces politiques qui ont besoin de venir ici au Salon d'Agriculture pour savoir ce qu'est une vache.
00:26Cela dit, les 51 autres semaines de l'année, nos agriculteurs se sentent souvent mal aimés.
00:30Ils ont l'impression d'être la dernière roue du carrosse et c'est encore le cas en ce moment alors qu'industriels et grandes distributions sont en train de négocier les prix.
00:37Comment faire pour remettre peut-être un peu de morale ou un peu de justice dans tout ça, Michel Barnier ?
00:42D'abord, ça fait plus de 30 ans que je participe au Salon de l'Agriculture, comme d'ailleurs lorsque j'étais élu local en Savoie, je participais à tous les concours agricoles.
00:53Ce sont des moments très importants.
00:55Démocratie directe, on rencontre les gens dans les allées, on se fait engueuler, on a un contact direct avec les citoyens et on comprend bien, en toute hypothèse,
01:07même si les choses sont un peu plus calmes cette année, qu'il y a toujours chez nous, dans les territoires de toute la France, y compris Outre-mer, de l'angoisse, de la détresse quelquefois.
01:19Ils sont maltraités nos agriculteurs ?
01:21Ils n'ont pas été bien traités, ils n'ont pas été bien respectés.
01:24Ils demandent d'abord de l'attention, de la considération.
01:29Moi, ce sont des hommes et des femmes que je respecte et que j'aime.
01:32Des hommes et des femmes, parce qu'elles n'oublient jamais les agricultrices et le rôle qu'elles tiennent dans l'exploitation.
01:37Des jeunes qui s'installent par milliers et ils font un métier vital, au sens propre du terme.
01:45Ils nous nourrissent et ils évitent aussi que l'agriculture de l'Europe en général, de la France en particulier, soit une agriculture aseptisée, industrielle,
01:54qui n'ait plus de goût, ni de couleur, ni d'odeur.
01:57C'est ça que nous voyons aujourd'hui au Salon de l'agriculture.
01:59Est-ce que ça vous pose un problème, aujourd'hui, que le Maroc soit l'invité d'honneur de ce Salon ?
02:03Est-ce que c'est une bonne idée ou est-ce que c'est le symbole de notre naïveté ?
02:06On rappelle que le Maroc, c'est quand même le symbole de la concurrence déloyale avec les tomates cerises.
02:12Oui, mais ce n'est pas parce qu'il y a de la concurrence déloyale, des soutiens ici ou là, qu'il ne faut pas discuter.
02:17Le Maroc est là, c'est un pays proche et ami.
02:19C'est un pays qui, d'ailleurs, importe des races rustiques de vaches françaises, qui exportent, qui importent aussi.
02:29Donc, c'est un pays proche de la France, c'est bien qu'on fasse des signaux de cette nature.
02:33Vous savez, la question agricole, ce n'est pas la question des seuls agriculteurs.
02:37C'est ça le signal de ce Salon.
02:39C'est une question de société.
02:41Nous avons un contrat avec les agriculteurs et les agricultrices.
02:44Celui qu'ils nous nourrissent, une agriculture saine, de qualité et traçable.
02:53Et puis, le contrat de l'entretien de nos territoires.
02:56On parle souvent de la politique agricole commune.
02:58Elle coûte un certain prix, mais c'est le prix de ce contrat qu'on a avec les agriculteurs.
03:02Il faut la soutenir.
03:03Il faut la soutenir et il faudra la soutenir dans les prochaines discussions à Bruxelles.
03:06Les agriculteurs redoutent la concurrence de beaucoup de pays.
03:09Ils sont inquiets du Mercosur, l'accord de libre-échange entre l'Europe et l'Amérique du Sud.
03:12Ils ont peur d'y laisser des plumes.
03:14Mais dans un monde où les États-Unis de Donald Trump ne sont plus vraiment nos alliés,
03:17où les droits de douane semblent devoir exploser partout,
03:19est-ce qu'il ne faut pas le regarder autrement, ce Mercosur,
03:22et se dire que finalement, c'est peut-être une chance y compris pour nos agriculteurs ?
03:25Évidemment, il faut un accord, un partenariat avec ce grand continent souvent négligé.
03:30Tout le monde est en train de se battre pour que l'accord n'ait pas le jour.
03:33Oui, mais cet accord n'est pas bon.
03:35Cet accord n'est pas bon parce qu'il sacrifie, au nom du libre-échange,
03:39un grand pan de notre économie, notamment celle qui est représentée ici,
03:42la filière notamment de la viande.
03:45Moi, je ne crois pas que l'Europe, ce soit son rôle de faire des accords internationaux
03:49qui sacrifient des pans entiers de l'économie européenne.
03:51Donc, un accord oui, mais pas celui-là ?
03:53Pas celui-là, et c'est pour ça que je m'y suis opposé.
03:55Je l'avais dit à Madame van der Leyen, je n'ai pas beaucoup aimé d'ailleurs
03:58qu'au lendemain même de la chute de mon gouvernement,
04:00elle aille se précipiter pour signer cet accord.
04:03Il faut le revoir, il faut le bloquer.
04:05Ça fait près de 25 ans qu'on discute avec les pays d'Amérique latine,
04:09donc on pouvait prendre un an ou deux de plus.
04:11Peut-être aussi réfléchir à des accords qui ne soient pas aussi globaux que celui-là.
04:15C'est un peu un accord du passé.
04:17Des accords sectoriels, c'est ce que font toutes les puissances commerciales du monde aujourd'hui.
04:21C'est un problème pour notre Europe aujourd'hui, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission ?
04:24Elle est un avantage ou un inconvénient ?
04:26Non, elle est là.
04:28Ce n'est pas un gros soutien, ça ?
04:29Elle est là.
04:30Elle est là avec...
04:31On pourrait trouver mieux ?
04:32La légitimité du Parlement européen, qu'il a investi, le soutien des chefs d'État, du gouvernement.
04:36Et ce qu'il faut, c'est qu'elle comprenne qu'on ne peut pas continuer cette inflation normative
04:42qui a été la marque de son premier mandat, avec le Green Deal.
04:45Trop de normes, notamment qui touchent les industriels et les agriculteurs.
04:49Ça c'est vrai que le trop de normes...
04:51Il faut qu'elle change.
04:52C'est un message que lui a fait passer devant moi, j'étais présent à Berlin il y a trois semaines,
04:55le nouveau chancelier, le futur, le nouveau chancelier Freddy Smerch.
04:59Bruno Retailleau, que vous avez nommé au ministère de l'Intérieur, est venu hier ici au Salon de l'Agriculture
05:04et il est revenu sur une relation très compliquée avec l'Algérie.
05:06Je n'admets pas que la France soit humiliée, ce dont l'Algérie semble bien se moquer, Michel Barnier.
05:10Est-ce qu'aujourd'hui, les mots, si forts soient-ils, ont encore un poids ?
05:13Est-ce que vous diriez, comme Dominique de Villepin, que Retailleau fait de la politique intérieure avec de la politique étrangère ?
05:19Ce n'est pas le moment de faire des polémiques...
05:22Vous avez plein d'enjeux avec l'Algérie.
05:24Oui, mais je viens de parler de ce que vous dites.
05:28Bruno Retailleau est un ministre courageux, qui est efficace,
05:32et c'est exactement ce type de ministre dont on a besoin actuellement.
05:36Des gens efficaces, qui délivrent, et qui soient courageux.
05:39Donc il a raison sur sa position et sur le rapport de force qu'il veut établir avec l'Algérie ?
05:42Si vous pensez que tout va bien avec l'Algérie en ce moment, moi je ne le pense pas.
05:46Vous avez un écrivain qui est retenu, qui doit être libéré, Brunel Sensal.
05:50Vous avez le terrorisme un peu partout, auquel tout le monde est confronté, l'Algérie comme d'autres pays,
05:56et qui doivent agir ensemble.
05:58Vous avez des personnes qu'on doit renvoyer de là où elles viennent,
06:02et qu'on ne peut pas renvoyer parce que l'Algérie s'y refuse.
06:06Donc il faut de la diplomatie.
06:08C'est un pays proche, et qui est lié à la France par tant d'époques,
06:14et de moments importants et graves, quelques fois, et tragiques.
06:18Mais c'est un pays proche, au-delà de la géographie.
06:21Donc la diplomatie n'est pas que...
06:23La diplomatie, il faut le droit, il faut la négociation,
06:26qu'il ne soit pas seulement française, avec l'Algérie, mais aussi européenne,
06:30et mettre dans la balance la coopération que nous avons avec ce pays.
06:33Bruno Retailleau qui veut prendre, ça ne vous a pas échappé,
06:35la présidence du parti Les Républicains, auquel vous appartenez,
06:37dans le match Retailleau-Wauquiez.
06:39C'est un autre sujet.
06:40C'est un autre sujet absolument, mais on va en aborder plusieurs.
06:42Qui soutenez-vous dans cette course à la présidence du parti Retailleau-Wauquiez ?
06:45Je dirais le moment venu.
06:47C'est maintenant.
06:48Non, ce moment n'est pas venu.
06:50Et je le dirai très clairement, pour qui je me prononce.
06:55Le fond des choses, c'est que la droite républicaine,
06:59dans laquelle j'appartiens, et dans laquelle je suis depuis longtemps un militant,
07:03comme beaucoup d'autres, libres et fidèles,
07:06cette droite est en train de se retrouver,
07:09de retrouver la confiance de beaucoup d'élus, de beaucoup de militants qui reviennent.
07:13Peut-être que j'y suis pour quelque chose, d'ailleurs.
07:15Le fait d'avoir gouverné ce pays.
07:17Vous, ça ne vous a pas effleuré l'esprit d'être candidat à la présidence de LR ?
07:19Non, mais je trouve très important, au-delà des personnes,
07:24que ce parti de droite républicaine retrouve de la force.
07:27Et le fait qu'il y ait plusieurs candidats de qualité,
07:30vous avez parlé de Bruno Retailleau, de Laurent Wauquiez,
07:33est un bon signal de ce frémissement, de ce renouveau.
07:37Pourquoi je vous dis que c'est important au-delà des personnes ?
07:39C'est qu'un parti de la droite républicaine est très important pour les prochaines batailles.
07:44Il est au cœur du centre de gravité de la France en ce moment,
07:48et de l'Europe aussi, quand je vois ce qui vient de se passer en Allemagne.
07:52Je vous interromps parce que je sens que vous contournez ma question.
07:54Non, je ne la contourne pas.
07:55Le temps passe, mais Laurent Wauquiez, il dit de Bruno Retailleau,
07:58on ne peut pas être à la fois ministre de l'Intérieur et président de parti ?
08:01Moi, je pense... Je ne vais pas partager des querelles et des débats.
08:08Je voudrais qu'il y ait beaucoup de respect entre eux.
08:10D'une manière générale, je l'ai dit pendant que j'étais Premier ministre,
08:13la France a besoin d'hommes politiques qui se respectent.
08:15Et ça commence dans notre famille politique.
08:17Donc, ce n'est pas un handicap d'être ministre et d'être chef de parti ?
08:19On peut être libre, et je crois qu'on est libre lorsqu'on est Premier ministre
08:24ou lorsqu'on est ministre de l'Intérieur.
08:26On peut être solidaire, on doit être solidaire, on doit être efficace aussi.
08:29La grande qualité de Bruno Retailleau, c'est que c'est un ministre efficace
08:33et je pense qu'on a besoin d'efficacité dans notre pays actuellement.
08:36Bon, je ne voudrais pas lire entre les lignes, mais j'ai quand même l'impression
08:38que votre cœur balance quand même un petit peu plus le côté de Retailleau.
08:41Vous avez une autre question ?
08:42J'ai beaucoup d'autres questions à vous poser.
08:45Vous avez dit, j'ai peut-être contribué au redressement de cette droite.
08:49Dans quelle proportion et à quel horizon voulez-vous ?
08:53Est-ce que vous êtes venu faire campagne ici aussi, en pensant peut-être à 2027 ?
08:57C'est étonnant comment vous ramenez toujours les questions politiques
09:01à un moment où il y a tant de gravité dans notre pays, d'inquiétude, de détresse.
09:05On parlait des agriculteurs, mais il y a beaucoup de détresse et d'angoisse
09:08ou d'injustice ailleurs.
09:09La situation est telle, Michel Barnier, qu'on ne sait même pas
09:11quand aura lieu vraiment la prochaine présidentielle.
09:13Elle est fixée en 2027 et je recommande de préserver cette clé
09:20qui est quand même liée à la Vème République et à la stabilité
09:23dont nous avons tant besoin.
09:24On parlait d'économie tout à l'heure.
09:26Les agriculteurs comme les entreprises en général,
09:28les consommateurs ont besoin de stabilité.
09:31Et ce qui m'a frustré ou en tout cas déçu dans la chute de mon gouvernement
09:36pour des raisons d'opportunisme politique du Parti Socialiste et de l'extrême droite,
09:40c'est le fait qu'on ait recréé de l'instabilité.
09:43Notre pays a besoin de stabilité.
09:45On ne peut pas investir, on ne peut pas avoir confiance s'il n'y a pas de stabilité.
09:49Donc aujourd'hui, tous les hommes politiques dont je fais partie,
09:54ils ont un devoir de lucidité, d'humilité, de pragmatisme
09:59et je m'attache à respecter ce devoir-là pour parler de la prochaine élection présidentielle.
10:03Ce dont je suis sûr, c'est qu'il faudra un candidat de la droite républicaine
10:08capable de rassembler, de travailler avec le centre
10:11et qui ait le courage de relever le défi de l'impuissance publique.
10:16L'impuissance publique contre le déficit,
10:18l'impuissance publique contre la multiplicité des normes,
10:22l'impuissance publique pour développer et soutenir le travail,
10:25pour maîtriser l'immigration.
10:27Le budget qui a finalement été voté par le gouvernement Bayrou,
10:29est-il un budget d'impuissance publique ?
10:31C'est un budget dans la ligne de celui que j'avais proposé.
10:34Il a fait plus de concessions que vous ?
10:35Oui.
10:36Trop ?
10:38Toutes les concessions qu'on fait maintenant,
10:41le fait qu'on réduise moins le déficit que je ne le proposais,
10:44j'avais proposé et voulu un point de moins,
10:48ce sont des efforts supplémentaires qu'il faudra faire un peu plus tard
10:51parce que nous avons un devoir qui reste là.
10:53La France reste avec ce problème grave
10:55qui n'est pas le seul d'un déficit absolument insensé,
10:59d'une dette qui mécaniquement augmente
11:01au point que nous allons payer l'année prochaine ou cette année
11:05près de 60 milliards d'euros d'intérêt à ceux qui nous prêtent de l'argent.
11:11C'est un budget qui risque de nous envoyer encore plus vite dans le mur ?
11:14Tout dépend de l'effort qui est fait pour maîtriser toutes les dépenses
11:18et cet effort doit être maintenu, augmenté,
11:22il va l'être obligatoirement dans les années qui viennent.
11:24En tout cas, je pense qu'il faut préserver la trajectoire
11:26que j'avais négociée avec nos partenaires
11:28qui était de réduire à 3% le déficit en 2029.
11:32Vous avez des regrets, vous avez des rancœurs ?
11:34Je ne fonctionne pas comme ça.
11:36Ça serait humain. La politique c'est un être humain.
11:39Vous avez une tâche, une ambition, une envie.
11:42Oui, mais vous ne fonctionnez pas en politique la nostalgie.
11:44Il faut avoir des souvenirs.
11:46J'ai des souvenirs très précis, la mémoire de ceux qui m'ont aidé, soutenu, en confiance.
11:49Et ceux qui vous ont manqué ?
11:50Et de ceux qui me manquaient, quelques fois manquaient.
11:52Qui vous a manqué ?
11:53J'ai des souvenirs, non, mais j'étais sûr que vous alliez me poser cette question.
11:56Ça ne sert à rien.
11:57On a senti que votre socle commun était un peu friable quand même.
12:01Oui, parce qu'il était nouveau, parce qu'il était improbable.
12:04Ou mal intentionné pour certains.
12:05Quelques mois plus tôt avant ma nomination, il était improbable ce socle entre
12:09l'égoliste, la droite républicaine que je représente,
12:13les centristes, les amis d'Edouard Philippe,
12:15les amis de François Bayrou et ceux d'Emmanuel Macron.
12:18Et pourtant, ce socle et cet esprit commun, ils restent nécessaires
12:22et indispensables même, pour gagner les prochaines élections.
12:25Ça veut dire que sur les prochaines élections,
12:27le candidat de la droite ou du centre que vous évoquiez, pour vous,
12:30va être le candidat à la fois de la droite du centre et des macronistes ?
12:33Oui, je pense que plus il y aura d'unités, mieux ça vaudra.
12:37Parce qu'en face, l'extrême droite est toujours là, et la gauche aussi.
12:42J'ai une dernière question qui va concerner les Jeux Olympiques,
12:46puisque vous êtes impliqué dans le dossier des JO de 2030.
12:49D'abord, est-ce que c'est bien raisonnable ces Jeux entendre des règlements climatiques
12:51et avec cette neige qui se fait rare, est-ce qu'on a raison de se lancer là-dedans ?
12:54Même si on a le souvenir du succès d'Alberville 92.
12:57Oui, c'est bien que vous ayez le souvenir, parce que je l'ai aussi.
12:59Je me souviens même de votre blouson avec Jean-Claude Kyl.
13:01Oui, ce sont des Jeux qui ont donné une belle image de la France,
13:04comme d'ailleurs les Jeux de Paris avec Tony Estanguet et tous ceux qui l'ont soutenu.
13:08Moi, je pense que notre pays doit garder la capacité d'organiser
13:11de grands événements dans des sports particuliers,
13:13et puis les Jeux Olympiques qui sont l'événement suprême, à condition de...
13:16Mais quelle doit être la ville haute ?
13:18Il y a deux régions qui porteront, c'est un peu original,
13:21depuis Nice et la région de Marseille, le sud, et la région Ronald-Pauvergne.
13:27Toutes les Alpes sont la colonne vertébrale de ces Jeux,
13:30qui doivent être des Jeux sobres, écologiques.
13:32Et précisément, au moment où on affronte le changement climatique,
13:35parce que un degré et demi ou deux degrés de plus, ça change tout pour la montagne,
13:39ce sont des Jeux qui doivent être l'occasion, le levier pour une montagne durable.
13:45Merci beaucoup Michel Barnier d'être venu sur RTL ce matin.
13:47Merci à vous.

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