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En très peu d’années en effet, la CAMWATER est devenue une entreprise vers laquelle partenaires d’Afrique et du monde entier se tournent, comme on a encore pu le mesurer encore durant les travaux de KAMPALA, afin si ce n’est de se mirer à son modèle de gouvernance, mais aussi, à l’idée de proposer des solutions d’optimisation de tout ce qui porte à la gestion de l’eau.

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00:00C'est dans le grand tumulte de la ville de Kampala, capitale politique autant qu'économique
00:17de l'Ouganda, pays peu connu des Camerounais, bien que situé pas si loin au centre de l'Afrique,
00:23dans ce que l'on appelle la zone des Grands Lacs, qu'est venue se tenir cette année 2025
00:28la 22e édition de la Conférence de l'Association Africaine de l'eau et de l'assainissement.
00:33Manifestation installée au cœur du Speke Resort Convention Centre, magnifique espace
00:48bordé de verdure aux abords du lac Victoria, auberge duquel l'on aimerait pour sûr passer
00:53le restant de sa vie. C'est donc ici, dans la plénitude de ses douceurs et de ses tards
01:01de vivre si subtils, qu'est venu s'inscrire le triomphe d'un homme. Blaise Moussa, directeur
01:07général de la Camuotor, porté ici à l'unanimité du vote de ses pères d'Afrique au poste
01:13de président de l'Association Africaine de l'eau et de l'assainissement. Consécration
01:22pour le moins inattendue mais logique pour celui qui a été désigné à la tête de
01:26la Camuotor Utilities Corporation un matin du 30 septembre 2022 et qui a réussi en
01:33à peine deux ans de magistère à s'attirer l'immense respect déjà des consommateurs
01:38d'eau sur toute l'étendue de son propre pays.
01:41Il y a une grande amélioration. Avant on avait une eau jaunâtre très très désagréable
01:49déjà à conserver, pas potable. Actuellement elle a changé. Elle est très bonne. Elle
01:56est de bonne qualité, toute claire. C'est parce que je n'ai pas eu la chance de descendre
02:00avec une bouteille. J'aurais dû apporter une bouteille peut-être pour la présenter
02:04mais elle est très bonne pour l'instant.
02:05La situation d'eau est connue. C'est amélioré, ce n'est plus comme avant. Maintenant on
02:11fait déjà un ou deux jours l'eau vient. Avant on faisait même cinq jours, une semaine.
02:16Quand il y a coupure d'eau, ça fait maximum une heure de temps. Après ça revient. On
02:23peut faire un mois sans avoir problème d'eau ici, de coupure d'eau ici en bas.
02:35Un travail de titan qui a pris corps, dont d'immenses travaux d'infrastructure comme
02:39ici à Marois, dont la mise en exécution de ce qui fait partie du projet 9 bulles.
02:45C'est un projet d'alimentation en eau potable de neuf villes du Cameroun, phase 2. Pour ce
02:50qui est du volet de la ville de Marois, les travaux ont été lancés en septembre 2023
02:56par le ministre de l'eau et de l'énergie, Son Excellence Gaspon Eloundou. Les travaux
03:03consistent à la construction d'un réservoir de 5000 m3 sur la colline de Missingleo en
03:11face de l'élevage. La construction de sept nouveaux forages pour une capacité totale
03:19de production de 13 000 m3 jour. La pose de la conduite de transport entre les forages
03:28qui sont en cours de construction sur le site de Congola pour être rallié au réservoir
03:34sur 8 km en diamètre 600 mm et la pose de 78 mètres linéaires de réseau de distribution
03:44dans la ville de Marois. Travaux également menés tambour battant en Balmaïo, au sommet
03:50comme au pied des majestueux châteaux d'eau de la ville, au plus près de l'endroit où
03:54se joue le destin souvent peu médiatisé des populations, autour de l'accès à cette
03:59ressource vitale. Dans la ville de Balmaïo, à notre arrivée, nous avons constaté que
04:06la capacité de production dans la ville était de 2500 à 3000 m3 jour. Nous avons constaté
04:15que cette quantité était insuffisante pour toute la ville. Dans les quartiers, il y avait
04:22constamment des cris, des plaintes et tout ça. Face à cette situation, il fallait trouver
04:30des solutions. Autour de nous, nous avons constaté qu'il y avait déjà un château,
04:35ce château qui est là, le château 1500. Plus tard, vous verrez le château 500 que
04:41je vais devoir vous présenter également. Le château 1500, il fallait bien qu'on le
04:45mette en service. Pour le mettre en service, il fallait vérifier le contour. On se rendit
04:50compte que lui, il n'était pas en service parce qu'il y avait, non seulement il fallait
04:55apporter quelques ajustements au niveau de la réhabilitation, mais également la conduite
05:00d'aménés de diamètre 400 et 355. Également, il y avait de nombreuses casques dessus.
05:06La conduite, c'est le PHD. Le PHD, c'était des travaux lourds qu'il fallait entreprendre.
05:13Nous avons donc commencé par réparer ces casques. Également, nous avons fait le tour
05:18de ces conduites d'aménés où également on retrouvait des soufflages tels que les
05:23points de vidange et certains points de ventouse. Ça également, nous avons fait des réajustements
05:28dessus. Ce sont des travaux qui nous ont pris pas mal de temps. Et par la suite, nous sommes
05:35allés au niveau d'Accomiada parce qu'il faut le dire, le château 1500 est alimenté
05:42à partir des pompes d'Accomiada.
05:48L'on comprend donc que cette félicité se soit étendue au loin, y compris dans les
05:52cénacles internationaux. En si peu d'années, en effet, l'Accam Motor est devenue une entreprise
05:58vers laquelle partenaires d'Afrique et du monde entier se tournent, comme on a encore
06:02pu le mesurer durant les travaux de Kampala, afin si ce n'est de se mirer à son modèle
06:07de gouvernance, mais aussi à l'idée de proposer des solutions d'optimisation de
06:11tout ce qui porte à la gestion de l'eau.

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