En pleine crise des Droits TV, Jean-Pierre Caillot est l'invité de Rothen s'enflamme ce jeudi. Le président du collège de Ligue 1 et du Stade de Reims donne sa réaction suite à la situation actuelle sur les Droits TV. Il revient sur l'impact de Nasser al-Khelaifi dans les négociations pour trouver le diffuseur des matchs, mais aussi sur le produit actuel qui perd en valeur.
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00:00Alors on va tout vous expliquer en détail mais accueillons d'abord notre invité Jérôme Jean-Pierre Caillaux et dans Roten Sans Flamme.
00:04Bonsoir Président.
00:06Bonsoir.
00:07Bonsoir, merci déjà Jean-Pierre de venir comme ça, je sais que tu es très rare dans les médias depuis huit mois donc merci beaucoup de venir répondre à nos questions et surtout à notre côté de la passion du foot où aujourd'hui on se pose aussi énormément de questions de nous les passionnés de football français.
00:30Oui.
00:31Jean-Pierre ce que je vous propose c'est que je raconte tout pour ceux qui n'ont pas suivi du tout les révélations de nos confrères depuis 24 heures et après on vous pose toutes les questions donc c'est la fameuse réunion du collège de Ligue 1 du 14 juillet dernier qui donc a été révélée dans son intégralité par nos confrères de France 2 et l'émission Complément d'Enquête et de l'équipe, le moment où il a fallu décider concernant les droits télé à ce moment-là il n'y avait pas d'offres suffisamment élevées donc il a fallu discuter avec tout le monde et donc c'était le moment où
00:59les différentes offres étaient mises sur la table il fallait décider de l'orientation et tout au long de cette réunion et bien on nous raconte dans ces révélations comment et bien Nasser Al-Khelaifi envoie balader certaines personnes d'abord Benjamin Morel le DG de LFP médias tu nous as mis dans le pétrin trop c'est trop dit le président du PSG j'essaie de mettre tout ce que je peux pour aider mais vous n'appréciez pas Al-Khelaifi fait allusion à l'offre faite par Beansport à ce moment-là de 100 millions d'euros qui vient compléter l'offre de Dazone problème les deux offres
01:29veulent les mêmes lots il y a incompatibilité ça provoque donc cette discussion du début de la réunion Vincent Labrune président de la ligue ne veut surtout pas se braquer avec le président du PSG
01:39il n'y a pas de critique de Beansport tiens à rappeler Vincent Labrune au moment où déjà les esprits s'échauffent avant que la situation ne se tende réellement avec Joseph Ougourlian le patron du Racing Club de Lens qui fait une autre proposition que cet attelage Dazone Beansport
01:54pourquoi ne pas donner le dernier match à Dazone bon on touchera un petit peu moins on touchera pas les 100 millions mais au moins on aura toute la ligue 1 sur une chaîne
02:04moi j'ai pas compris Joseph je sais pas si peut-être vous avez un problème avec Beansport au moins le plus important pour moi c'est la club notre objectif prendre le maximum cash aujourd'hui
02:15je pense que tu devrais respecter les autres présidents et tu devrais admettre
02:19je pense qu'il faut que tu comprennes un concept qui visiblement vous échappe chez Beansport ou au PSG ou aux deux qui s'appelle le conflit d'intérêts moi ça me dérange t'as pris trois fois la parole
02:43tu nous rends drôle
02:44tu bullies tout le monde
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03:37Je ne compte pas si je ne signe pas de chèque
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03:39Et Nasser ensuite lui dit
03:40Et Nasser ensuite lui dit
03:41Tu vis dans un monde différent
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03:43Tu ne sais pas ce qu'est la Ligue Française
03:44Tu ne sais pas ce qu'est la Ligue Française
03:45Et s'ensuit cet échange
03:46Et s'ensuit cet échange
03:47We're running out of time
03:48Maybe somebody other than Nasser should talk
03:49Maybe somebody other than Nasser should talk
03:50Nasser, you're being a bully
03:51Nasser, you're being a bully
03:52John, John, John
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03:54Stop talking
03:55You don't understand anything
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03:59I don't know
04:00I don't know
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12:16Des regrets par rapport à cette réunion.
12:19Je reviens à la conclusion de cette réunion,
12:22qui certes a été chaude,
12:23certes il y a eu des explications
12:26entre différents présidents
12:28mais à la finale il y a eu un vote
12:30et la majorité a choisi d'aller dans le sens.
12:33Alors, si je veux reprendre les mots de Jean-Michel,
12:36c'est d'aller dans le mur.
12:37Croyez moi, quand on prend cette décision,
12:39on n'a pas l'intention d'en aller dans le mur,
12:41on essaye...
12:43On essaye de préserver le produit, mais il faut quand même être conscient, et je l'avais
12:54dit pour être provocateur à l'époque, à quinze jours de démarrer le championnat,
12:59on n'avait pas de diffuseur.
13:01Trois semaines avant, on n'avait pas de diffuseur.
13:04Donc nos fans, l'offre de Dazn, on pourrait dire beaucoup sur le lancement et la façon
13:10dont ils ont agi, et derrière, tout ce que ça a pu entraîner, et notamment tous les
13:15gens qui ont cru que ça devenait quelque chose de tout à fait normal de pirater ou
13:21d'envoyer des liens de streaming, mais il n'y avait pas vraiment le choix si on voulait
13:29que nos fans puissent regarder les matchs.
13:31Jean-Pierre, le seul regret certainement, et je le sais parce qu'on m'en a parlé
13:36aussi, c'est peut-être d'avoir eu l'offre de Dazn quelques mois avant, qui était supérieure,
13:40et de ne pas l'avoir acceptée, parce qu'il me semble qu'elle était de 100 millions.
13:43C'est une très bonne remarque, mais je vais vous y répondre, parce qu'on a eu une offre
13:49qui était de 100 millions supérieures de Dazn, sauf que, et là ça rejoint aussi les
13:53propos qu'un président évoque ces derniers temps, elle pouvait être assimilable à Métiapro,
13:59et comme on peut nous prendre pour des idiots, mais quand même on essaye de s'enrichir
14:04par des mauvaises expériences, les présidents, dans un collège, ont demandé à leurs mandants
14:13d'aller voir Dazn et d'obtenir le fait que...
14:19Le blocage des sommes.
14:21Non, non, d'être sûr d'être payé, d'avoir la caution de l'actionnaire et comme quoi
14:27il s'engageait à payer, ce qui était important, ce qui était très important.
14:32Et entre les deux moments, entre cette première offre de Dazn qu'on n'a pas acceptée,
14:39parce qu'on n'avait pas la certitude d'avoir les règlements, en tout cas il n'y avait
14:42pas d'engagement, ils ont travaillé sur d'autres pistes, mais je répète, personne
14:51n'a voulu, à un moment on a imaginé, reparlant de conflits d'intérêts, que Bihin allait
14:58acheter toute la Ligue 1, vous savez très bien que ça a été même...
15:02Non mais ça Jean-Pierre je te coupe, excuse-moi, mais quand on me parle de conflits d'intérêts,
15:06moi il y a quelque chose qui me fait rire, c'est que conflits d'intérêts aujourd'hui
15:09dans la situation du football français, je le comprends, que ça revienne comme ça,
15:13mais il y a 14 ans quand Nasser El-Ralaifi avec Bihin arrivent et investissent sur la
15:18Ligue 1, il n'y avait pas de conflits d'intérêts à ce moment-là.
15:20Donc c'est pour ça que moi ça me fait plus ou moins rire de parler aujourd'hui de conflits
15:24d'intérêts, sachant comme tu l'as très bien dit, il y a 100 millions en plus sur
15:28une offre qui n'était déjà pas l'offre de base.
15:31Jérôme, t'as pas le droit de dire ça, parce que déjà à l'époque, moi je vais
15:37te dire honnêtement, déjà dans les médias on en parlait, et là je te dis bonjour Jean-Pierre,
15:42moi je trouve qu'hier ce qui a été révélé quand même au travers des différentes communications,
15:47c'est qu'il y a un réel conflit d'intérêts pour ma part, mais depuis très longtemps,
15:51et aujourd'hui on a vu au travers des différentes conversations, des différents échanges,
15:55et moi je trouve quand même incroyable qu'une discussion privée puisse être révélée,
16:00mais moi ce qui est un truc de fou, c'est que pour se protéger justement de ce potentiel
16:04conflit d'intérêts qui a été révélé par le Textor ou par Ougourian, mais comment
16:10est-il possible que tu sois jugé parti, c'est-à-dire propriétaire d'un club de
16:15Ligue 1, et à la fois propriétaire du diffuseur, mais bien sûr qu'on n'aura jamais une
16:20Ligue 1 qui sera proposée entièrement, je dis bien entièrement ou partiellement
16:25en termes de droits télé, où Bihine ne sera pas intéressée, mais c'est normal,
16:30on l'a bien vu hier dans les échanges, parce qu'il a commencé à dire, c'était
16:36Ougourian qui dit, bah oui mais à un moment donné on aurait pu avoir ou sans Bihine,
16:41et là tu as Nasser qui arrive, il dit mais comment ça vous avez un problème avec Bihine,
16:45donc moi le problème c'est qu'il est quoi, sa casquette c'est président de Ligue 1
16:49dans le collège, donc là où on voit son intervention, ou président de Bihine, parce
16:55que s'il est à la fois président de Bihine, le président d'Azone aurait dû être à
17:00cette réunion.
17:01Je vais vous corriger si vous le permettez, il y a eu des appels d'offres précédents,
17:08où il y avait une véritable concurrence, c'est-à-dire plusieurs acheteurs potentiels,
17:12à l'époque Nasser El-Rafi faisait déjà partie du conseil d'administration de la
17:16Ligue, et systématiquement il s'est mis en recul et il n'a pas participé aux décisions
17:22dans les choix.
17:23Là, dans le dossier dont on parle, on n'est pas en train de lui dire, tiens on fait concurrence
17:29entre Azone et Bihine, et il ne défend pas le giftec de Bihine par rapport à un autre.
17:35Au contraire, il réagit avec ses mots, mais il est choqué qu'on puisse aujourd'hui
17:40lui en vouloir.
17:41Je rappelle quand même qu'il amène 140 millions, là où personne n'en amène.
17:50Il n'est pas en concurrence avec un autre.
17:52Oui mais encore une fois Jean-Pierre Caillaux, pourquoi à ce moment-là il ne quitte pas
17:55la réunion, comme les fois précédentes ?
17:56Les fois précédentes dont vous parlez, c'était des conseils d'administration, où il y avait
18:02des décisions qui devaient être prises.
18:03Là on est en train de parler de collège, le collège c'est un endroit où on prend
18:08une décision et ensuite on la fait valider au niveau du conseil d'administration.
18:12C'était un échange, encore une fois, les gens qui disent que c'est scandaleux, je
18:15partage, c'est inadmissible.
18:18Mais moi ce que je me demande c'est, à qui ça profite de faire sortir un truc comme
18:21ça ?
18:22Le ton utilisé par Nasser est quand même spécial.
18:24Moi quand même j'ai une question.
18:25Vous, vous ne trouvez pas ça choquant que le foot français soit à ce point à être
18:31derrière Nasser Al-Khelaifi ? C'est-à-dire que la moindre contradiction se fait envoyer
18:34bouler, on est là à tout faire pour le garder dans la négociation parce qu'on sait
18:39son importance, parce qu'on sait l'importance de cette somme.
18:41Est-ce que ce n'est pas là tout le problème du football français, que les autres ne peuvent
18:44pas exister derrière ?
18:45Je crois qu'à un moment dans cet entretien, Nasser il demande aux gens qui critiquent
18:54l'offre de Bihine, quelle est leur proposition ? Et moi c'est ce que j'ai dit et je me suis
18:58fâché vendredi dans mon collège.
18:59Il ne dit pas quelle est la proposition, il dit « mettez l'argent ».
19:01Jean-Louis, Jean-Pierre, il te dit ça, il y a été, il y a participé, tu n'es pas
19:08sans savoir quand même que ce qu'on a vu hier c'est un montage, ce n'est pas l'ensemble
19:12de la réunion.
19:13Donc un montage, tu fais ce que tu veux aussi.
19:15Dans l'équipe, il y a quand même beaucoup de choses de la réunion.
19:17D'accord, sauf qu'il n'y a pas tout, c'est un montage, hier ce qu'on a vu dans le complément
19:21d'enquête.
19:22Donc la réalité, c'est que moi je vais te dire, et encore une fois, je laisse Jean-Pierre
19:26parler, parce que peut-être, et je lui poserai cette question-là, mais à ce que je sache…
19:30Tous les collèges de Ligue 1 qui se sont passés, on peut faire passer Nasser El Khalafi
19:37pour un tyran ou tout ça, ce n'est pas toujours le cas, il est rarement comme ça.
19:42Là, il était dans une situation dramatique, comme le foot français était dans une situation
19:47dramatique.
19:48Est-ce que Jean-Pierre, tu confirmes ça ?
19:49Écoute, les collèges se passaient, il y a eu quand même des collèges sur l'arrivée
19:53de CVC, il y a eu des collèges sur l'arbitrage, en principe, on s'écoutait et c'était
20:00moins arde que celui du 14 juillet, qui battait les records, mais il y avait une grosse pression
20:06parce que tous les présidents avaient une saison à commencer, donc ça a été particulier.
20:09Et celui de vendredi dernier a été chaud aussi, quand vous aurez l'enregistrement,
20:14la prochaine fois qu'on vous le fera passer, vous vous en rendrez compte, parce qu'effectivement
20:18il y a des clubs qui sont dans la difficulté, que les uns, peut-être, veulent réécrire
20:23l'histoire, et puis voilà, ça fait des échanges qui sont tendus, mais ça n'empêche
20:28que vis-à-vis de l'extérieur, il faut qu'on essaye, parce que ça a été dit
20:32par Jean-Michel et c'est peut-être l'essentiel, c'est comment on peut comprendre aujourd'hui
20:36que les Allemands font un milliard d'euros à la télé, et comment on peut comprendre
20:40que nous, notre championnat, qui n'est pas à des années-lumière de ce qui se passe
20:45en Allemagne, comment on n'arrive pas à trouver un diffuseur qui nous donne une somme
20:51de cet ordre-là ? C'est ça le vrai problème, qu'est-ce qu'il faut faire pour que nos fans
20:56puissent assister à des matchs dans des conditions économiques acceptables ? Aujourd'hui,
21:01notre produit est totalement détérioré.
21:04Jean-Pierre, le produit est totalement détérioré, ça on est d'accord.
21:08Deux, on s'est fait déjà prendre une carotte par Mediapro, derrière il y a du CBC, là
21:13il y a le problème avec Dazone, Dazone, quand ils ont acheté, tout le monde, je dis bien
21:17tout le monde, la grande majorité, commençait à leur mettre des bâtons dans les roues,
21:20on commençait à leur dire, voilà, en fait, ça va être compliqué pour eux, leur off
21:24elle est compliquée, pourquoi la Ligue n'a pas co-construit avec eux, justement, l'offre
21:29de prix ? Parce que là, quand on voit que derrière, Dazone porte plainte sur la Ligue,
21:34mais comment veux-tu Jean-Pierre, de l'extérieur, se poser la question, de se dire, mais moi
21:39je vais suivre la Ligue 1, les présidents, on les a vus, ils se sont écharpés hier.
21:44Si, dans cette réunion, certains présidents parlent du prix, en disant que c'est trop
21:47cher, Marc Ayler notamment, Laurent Prudhomme aussi, allez-y Jean-Pierre Caillot.
21:51Économiquement, là, on est dans le monde des affaires, à partir du moment où quelqu'un
21:58achète votre produit, vous ne pouvez pas lui dicter en lui disant, on est d'accord
22:06que vous nous achetiez à 400 millions, mais par contre, il faudra faire un abonnement
22:11à cette somme-là, on l'a partagé avec eux, sur deux aspects, le premier, on les
22:15a alertés très vite, qu'on trouvait que la somme était élevée, et la deuxième,
22:21j'ai fait une réunion avec tous les présidents, une fois que Dazan était fait, je pense au
22:24mois de septembre, en disant, et d'ailleurs je crois que c'est repris dans la réunion
22:29du 14, en disant, maintenant on va changer les choses, c'est-à-dire que jusqu'ici,
22:33on vendait nos droits à un diffuseur, et puis voilà, c'est bon, on encaissait, on
22:37ne s'en occupait pas.
22:38Là, il y a eu une prise de conscience d'un certain nombre de clubs, c'est pour ça
22:41que je pense qu'il y a une certaine mauvaise foi aujourd'hui, quand notre diffuseur nous
22:45attaque là-dessus, pour leur donner des insights, des choses dont sont assez férues les supporters,
22:52dont ils ont envie de voir des choses, des choses différentes de leur club, on a travaillé
22:56dans ce sens-là, justement, la Ligue, par notre intermédiaire, par l'intermédiaire
23:02des présidents, on a décidé de se prendre en charge, on s'est dit, bon, là, on fait
23:06un constat catastrophique, parce qu'à la finale, on arrive sur du domestique à 500
23:10millions d'euros, il faut tout faire pour qu'au prochain appel d'offres, le produit,
23:14il y ait des gens qui ont envie de nous l'acheter.
23:15– Jean-Pierre, on en a parlé avant de lancer la pub, ta situation personnelle, parce qu'on
23:22a eu vent que tu pouvais être lassé d'être à la tête des présidentes comme ça de Ligue 1,
23:29vu ce qu'il se passe aussi dans ton club à Reims, est-ce que tu vas rester ?
23:33– Oui, parce que même de mettre votre démission sur la table.
23:36– Est-ce que tu vas rester, ou ça y est, c'est passé et tu vas partir ? Où tu vas partir ?
23:43– Écoute, c'est pas ma décision, elle n'est pas prise sur un coup de colère,
23:49elle est prise en fonction de ce que je ressens, ça fait maintenant plus de 5 ans que je dirige
23:57un collège de Ligue 1, je l'ai toujours fait dans l'intérêt général, le vrai intérêt
24:02général, chaque fois qu'il a fallu aller au carton, que ce soit pour la réforme de l'arbitrage,
24:07que ce soit pour des sujets comme la répartition CVC, chaque fois qu'il a fallu faire des économies,
24:13faire faire des économies dans les budgets de la Ligue de football, j'ai trouvé avec moi des
24:17présidents pour travailler, pour faire, et tout ça c'est basé sur la confiance.
24:22Et à partir du moment où je sens qu'un ou deux présidents mettent en doute la façon
24:30dont je me comporte, je dis, écoutez, si vous pensez que vous pouvez faire mieux,
24:35la place est libre, c'est des fonctions que je fais bénévolement, en m'investissant totalement,
24:40donc je peux comprendre que je ne sois pas le meilleur, mais après si ça ne convient pas…
24:43– On me dit que tu as eu beaucoup de messages de soutien.
24:47– Alors, effectivement, je ne l'ai pas fait pour ça, mais si je l'avais fait pour faire un sondage,
24:53j'aurais été agréablement surpris parce que, que ce soit, je peux le dire,
24:57que ce soit au conseil d'administration, parce que comme tout ce qui se dit avec des clauses
25:01de confidentialité, on le retrouve en temps réel sur les réseaux sociaux ou dans les journaux,
25:06le conseil d'administration de la Ligue de football danse en ensemble, et quelles que soient
25:10les familles, que ce soit les familles des joueurs, que ce soit les arbitres,
25:14souhaitent que je reste à cette position, le président de la fédération m'a appelé…
25:18– Ah du coup vous restez alors.
25:20– Et dans les clubs avec lesquels on veut m'opposer,
25:24et notamment Lyon ou Le Havre sont les premiers à m'avoir envoyé un message en disant
25:30« Ok, on s'engueule, mais nous on souhaite que tu restes en place. »
25:33Je fais un collège le 27 mars à l'issue du conseil d'administration
25:38où j'espère que ma position permettra qu'on mette les choses à plat et puis qu'on reparte.
25:43Je répète, moi ce que je peux comprendre, et vous l'avez vu,
25:47ce n'est pas toujours de tourpeau d'animer un collège de Ligue 1,
25:50mais moi ce que je veux c'est qu'il y ait une confiance des collègues qui m'ont élu,
25:54et si quelqu'un n'a pas confiance en moi, qu'il le dise, et moi je me justifierais.
25:57– Pour parler de confiance, président, on a eu vent, c'est Daniel Riveau qui disait ça dans l'after,
26:04que dernièrement vous aviez lâché Vincent Labrune et que vous étiez un contre-Vincent Labrune.
26:10– En tout cas qu'au dernier conseil d'administration que vous avez qualifié de « chaud »,
26:13vous étiez allé contre lui au point que certains pensent que vous étiez en train de le lâcher.
26:16– Voilà, et qu'est-ce qu'il en est exactement de votre relation ?
26:20– Ma relation elle est toujours excellente avec Vincent Labrune.
26:23Je n'ai aucun problème, alors pour le coup,
26:26vous ne trouverez aucun enregistrement, je me suis engueulé avec lui, moi ça n'en faut.
26:30Je l'ai quotidiennement pour échanger sur les problèmes, pour tout risque.
26:34– Tout va bien malgré ce qui se passe actuellement,
26:36c'est-à-dire qu'il avait quand même plusieurs échecs,
26:38il ne tenait pas responsable de l'échec d'Azone.
26:42– Si tout le monde le considérait responsable,
26:44il ne fallait pas le réélire avec 85% il y a si peu de temps.
26:47– Entre temps, il y a l'impasse d'Azone quand même.
26:50– Parce que vous voulez le tenir responsable,
26:52que d'Azone fasse une action en justice pour ne pas payer,
26:56pour ne pas honorer son contrat, en quoi il est responsable ?
27:00– Alors Jean-Michel, vas-y.
27:01– Cher Président, puisqu'on parle de Vincent Labrune,
27:04est-ce que vous considérez que dans la situation
27:06dans laquelle se trouvait la Ligue et le football français,
27:10sa prime suite au contrat CVC et l'augmentation de son salaire,
27:18est-ce que vous n'auriez pas pu en éviter les frais ?
27:22– Ça s'est passé à un autre moment,
27:25et vous n'êtes pas sans savoir que son salaire il l'a revu.
27:28– Non, mais CVC ça s'est passé quand les problèmes commençaient.
27:32– Oui, mais à l'époque de CVC, il y avait un diffuseur.
27:36À l'époque de CVC, CVC ce n'est pas là maintenant,
27:39c'était il y a un an et demi, deux ans.
27:41– C'était l'histoire du Covid, CVC.
27:44C'est à la suite du Covid, CVC.
27:48– Chronologiquement, oui, mais ça n'a aucun rapport.
27:51C'est l'arrivée d'un fond d'investissement
27:53qui a pris une participation dans la Ligue de football.
27:55– C'est-à-dire au moment…
27:57Non, mais Président,
27:59vous êtes à la tête d'une société qui marche très bien.
28:03Je n'arrive pas à comprendre que quand les caisses sont vides
28:07et que l'on arrive à les remplir… – Mais ce n'était pas le cas.
28:09– Alors, à plus forte raison, si ce n'était pas le cas,
28:13pour quelle raison on est allé vendre les bijoux de famille
28:17et qu'au passage, le président de la Ligue…
28:21Moi, je ne sais pas.
28:22Je vous pose la question, ça me choque.
28:24– Moi, je suis plus choqué des gens qui ont touché des primes
28:27quand il y a eu Médiapro et à l'époque,
28:28à part Laurent Nicolas et moi qui avons fait remarquer
28:31que toucher des primes quand on n'avait pas touché d'argent…
28:34Moi, ça me choque quand on cherche de l'argent
28:39et qu'on trouve de l'argent et qu'au passage,
28:42celui qui a trouvé cet argent dans l'intérêt supérieur du football,
28:46j'espère que c'est la fonction de M. Labrune,
28:49il prenne une pincée au passage.
28:51Si vous voulez, vous, ça ne vous choque peut-être pas, Président.
28:54Ça m'étonne de vous.
28:55– Vous n'avez jamais géré une entreprise,
28:56parce que dans une entreprise, quand vous avez un commercial
28:58ou quelqu'un qui vous ramène un dossier important,
29:01parce qu'un milliard et demi, il fallait quand même les ramener…
29:03– Non mais il n'est pas commercial.
29:04– C'est pas illogique qu'il soit intéressant.
29:06– Donc, si j'ai bien compris, Vincent Labrune,
29:10ce n'est pas le président de la Ligue, c'est un directeur commercial.
29:14– Ce n'était pas… CVC, ce n'est pas accessoirement,
29:19CVC, c'est un partenaire, un actionnaire de l'UE.
29:22– Je dirige une petite entreprise, j'en dirige une.
29:25– Il a pris une prime, Vincent Labrune, pour le diriger.
29:28– Oui, il a pris une prime comme ça.
29:31Comme un directeur commercial.
29:33– Traditionnellement, quand les choses sont positives.
29:35– Moi, je suis désolé, je suis resté bloqué quand vous m'avez dit
29:39comment on peut le tenir responsable de l'échec d'Azone aujourd'hui.
29:42Déjà, d'Azone qui menace de ne pas payer,
29:45le courrier date d'il y a plusieurs semaines
29:47et il n'a pas été communiqué au président de club de Ligue 1.
29:50– À tous les présidents.
29:51– Ça déjà, je trouve quand même que c'est un peu particulier.
29:53Et ensuite, le fait qu'il n'y ait que l'offre d'Azone
29:55à ce moment-là de sérieuse,
29:57moi je pensais que c'était la responsabilité du président de la Ligue
29:59d'arriver avec le maximum d'offres pour aller pour le club.
30:01– Mais non, il est directeur commercial !
30:03– Vous ne pensez pas qu'il a essayé de toutes ses forces,
30:08et moi je l'avais plusieurs fois par jour, tous les jours,
30:10de toutes ses forces de convaincre…
30:12– Ça, je n'en doute pas, mais à l'arrivée, l'échec, il est là,
30:15l'échec d'Azone, et donc l'échec de ne pas avoir trouvé l'échange.
30:19Et donc, il n'est jamais acté, cet échec.
30:21– En fait, l'échec est acté, moi, ce que j'ai compris, Jean-Pierre,
30:24c'est que l'échec est acté,
30:27mais que vous avez fait comme s'il n'y avait pas eu cet échec-là,
30:31parce qu'il a été réélu à 85%.
30:33On est d'accord ?
30:35– C'est peut-être que les gens ne sont pas satisfaits,
30:37mais ils s'aperçoivent que ce n'était pas le plus mauvais non plus,
30:39loin s'en faut, et que peut-être les gens n'auraient pas fait mieux que lui.
30:43– Mais ça, la réélection, c'était il y a 6 mois,
30:45entre-temps, il y a l'échec Média Pro, ça ne change rien à vous…
30:47– Non, l'échec d'Azone.
30:49– L'échec d'Azone, pardon. Ça ne change rien à vos yeux, Jean-Pierre Cailliau ?
30:53– Écoutez, pour le moment,
30:55d'Azone, c'est sur le plan juridique,
30:59il y a une audience,
31:01il y aura un rendu d'audience le 28, on va voir ce qu'il va en sortir.
31:03– Oui, mais il n'empêche que le problème…
31:05– Je répète, il y a quand même une chose à avoir en tête, c'est que…
31:09– Même si le rendu d'audience oblige d'Azone à payer,
31:11le problème sera toujours là.
31:13D'Azone ne rentrera jamais dans ses frais,
31:15ils sont entrés en justice une première fois,
31:17ils peuvent recommencer, même s'ils vous les forcent à payer.
31:19Le problème, c'est que la situation n'est pas pérenne.
31:22– Effectivement, quand on observe ce qui se passe aujourd'hui,
31:28on confirme que la situation n'est pas pérenne.
31:30Mais une fois qu'on a dit ça, on prend qui ?
31:32On met qui ?
31:34Ça fait partie de la discussion qu'il y avait entre présidents.
31:36On fait quoi ?
31:38– Je ne sais pas, déjà peut-être avec un autre président,
31:40avec d'autres personnes en responsabilité,
31:42il y aura peut-être des chances d'aller retrouver Canal,
31:44d'aller trouver un autre diffuseur.
31:46– Canal dit ouvertement qu'il ne souhaite pas,
31:48aujourd'hui, sourire des négociations.
31:50– Jean-Pierre, tu es sûr de ça,
31:52que Canal ne reviendra pas ?
31:54– J'espère que Canal reviendra,
31:56et dans des conditions normales,
31:58parce que je pense que les fans,
32:00ils ont envie de regarder du foot
32:02et tout le monde s'entend pour dire
32:04que quand Canal diffusait La Ligue 1,
32:06c'était plutôt bien.
32:08Et là aussi, il ne faut pas refaire l'histoire,
32:10le moment où Canal Plus est sorti
32:12et où des gens ont choisi Médiapro,
32:14c'est ni La Brune, ni Caillot qui étaient aux affaires.
32:16– Mais Jean-Pierre…
32:18– Thérèse, quand, malheureusement,
32:20vous avez eu des difficultés
32:22pour aligner des victoires
32:24et prendre quelques points,
32:26vous avez changé l'entraîneur, président.
32:28Pourquoi vous n'avez pas essayé
32:30de changer le président de La Ligue
32:32pour voir si éventuellement…
32:34– Je ne sais pas,
32:36moi, envoyez votre CV, Jean-Michel,
32:38on réfléchira.
32:40– Non, non, je ne vous risquais rien là-dessus.
32:42Là-dessus, je vais faire l'économie d'un timbre…
32:44– Vous savez que maintenant,
32:46je ne sais pas, moi,
32:48je ne sais pas faire par e-mail.
32:50Vous savez, je suis un bouseux, président.
32:52Je suis dans la campagne du Pays Basque
32:54et on a les pieds dans la boue,
32:56mais on compte les…
32:58– Jean-Michel, excusez-moi,
33:00j'ai une dernière question,
33:02parce que…
33:04– Oui, mais il n'a pas pu répondre.
33:06Cette pirouette fait qu'il ne veut pas répondre.
33:08– Jean-Pierre, est-ce que tu es sûr
33:10qu'aujourd'hui…
33:12– Je trouve que la question n'a pas de raison d'être,
33:14mais aujourd'hui,
33:16tu es sûr que Canal ne veut pas revenir ?
33:18Aujourd'hui ?
33:20– Moi, je n'en sais rien, je n'ai aucune discussion avec Canal
33:22et je te répète,
33:24j'espère que Canal
33:26regardera à nouveau sa position,
33:28parce que pourquoi ça marche dans tous les pays ?
33:30Parce que le diffuseur numéro un,
33:32aujourd'hui, Canal, il est dans une situation…
33:34Là aussi, il faut appeler un chat un chat.
33:36On parle de conflit d'intérêt chez Nasser.
33:38Moi, je parlerais bien de monopole chez Canal.
33:40Aujourd'hui, tu es obligé de passer par Canal+,
33:42par Fusée ou par MyCanal, je ne sais pas quoi…
33:44– Jean-Pierre, est-ce que tu n'as pas envie,
33:46toi, personnellement, vu que tu es
33:48représentant du collège de Léguin,
33:50d'appeler Bolloré pour essayer
33:52de voir, de tâter le terrain, quand même ?
33:56– Je pense que vous nous prenez vraiment
33:58pour des nazes.
34:00Vous n'imaginez pas que ce sont des choses qui peuvent éventuellement
34:02se faire sans qu'on les mette sur la place publique
34:04et qu'il y ait des vidéos…
34:06– Donc ça, c'est fait, ça me rassure.
34:08Non, non, déjà,
34:10j'ai trop de respect, je ne te prends pas pour un naze,
34:12comme tu l'as dit.
34:14– Non, mais je parle pour les présidents,
34:16vous croyez qu'on reste les deux pieds dans le même sabot ?
34:18– Non, non, et donc,
34:20vu que tu as essayé, est-ce qu'on finit là-dessus ?
34:22Est-ce qu'il y a
34:24un motif d'espoir, quand même,
34:26pour que ça s'améliore, quand même,
34:28dans les prochains mois ?
34:30– Je ne vais pas faire de pirouette,
34:32mais ce n'est pas moi qui l'ai fait,
34:34et les gens qui le font, ils ont des clauses de confidentialité.
34:36Et tout le monde
34:38n'a pas l'indélicatesse
34:40de casser ses clauses de confidentialité.
34:42Il y a encore des gens qui ont un peu d'honneur dans le fond.
34:44– Jean-Pierre, on a un consommateur
34:46et supporter du stade de Reims
34:48qui est avec nous, on dirait que c'est Julien qui est au trans.
34:50– Salut Julien ! – Bonsoir messieurs.
34:52– Bienvenue Julien, parle à ton président,
34:54il est là. – Comment ?
34:56– Tu peux parler à ton président, il t'écoute.
34:58– Ouais, moi j'aimerais bien qu'il nous parle
35:00un peu du stade de Reims,
35:02parce que, vu la situation,
35:04c'est pas très glorieux,
35:08et c'est vrai qu'on ne l'entend pas trop sur le sujet en fait.
35:10Donc on voit qu'il nous rassure un petit peu.
35:12– Tu regardes les matchs comment ?
35:14En allant au stade ?
35:16– Je fais les deux, moi.
35:18Je fais l'IPTV et le stade quand on m'envoie des cartes.
35:20– Voilà, l'IPTV.
35:22– Et pourquoi tu t'es mis à l'IPTV ?
35:24– L'IPTV c'est du piratage.
35:26– Pourquoi tu t'es mis à l'IPTV ?
35:28– Pour voir la bouillie de football qu'on a vu dimanche,
35:30je pense que c'est largement suffisant,
35:32parce qu'on m'a donné des places,
35:34mais bon, je me suis pelé pour voir un match,
35:36sincèrement,
35:38c'est une honte.
35:40Donc voilà,
35:42j'aimerais bien qu'il nous rassure un petit peu,
35:44parce que là, on est tous inquiets.
35:46– La première façon de rassurer,
35:48c'est ce qui a été fait ce matin en conférence de presse,
35:50c'est d'annoncer que
35:52Samba Diawara sera l'entraîneur du stade de Reims
35:54sur le long terme.
35:56Et ensuite,
35:58là aussi, on voit les joueurs,
36:00on essaie de comprendre pourquoi ce groupe
36:02qui était si performant
36:04et que tout le monde acclamait, en quelques temps,
36:06certes, on a des blessures importantes,
36:08comme d'autres clubs,
36:10aujourd'hui, n'arrivent plus à jouer en équipe,
36:12donc notre rôle à nous, c'est au quotidien
36:14d'essayer de
36:16remobiliser tout le monde,
36:18d'attendre le retour
36:20de nos blessés importants
36:22le plus vite possible, j'espère,
36:24et puis repartir en avant.
36:26Et au moment où on se parle,
36:28et malgré toutes les discussions,
36:30et malgré qu'on n'ait pas gagné depuis mois novembre,
36:32le stade de Reims, il est toujours quatorzième en Ligue 1,
36:34ce qui, pour un club avec un budget comme le nôtre,
36:36n'est pas
36:38ce que je souhaite, moi,
36:40mais c'est toujours bien.
36:42Il faut aussi être conscient qu'être en Ligue 1,
36:44quand on est le stade de Reims avec nos moyens,
36:46c'est pas si mal.
36:48Jean-Pierre, dernière question. Tu as été dur avec Jean-Michel Aulas ?
36:52Non.
36:54Mais moi, on peut m'accuser de dire des choses désagréables,
36:56mais je dis toujours la vérité,
36:58c'est pas moi qui ai dit que...
37:00Effectivement, Jean-Pierre Cayot dit, après une intervention de John Textor,
37:02mais de toute façon, John, tu récupères
37:04en gros les peaux cassées par Jean-Michel Aulas,
37:06qui était celui
37:08qui était très content que la Ligue 1
37:10parte à Média Pro,
37:12que Canal c'était le passé, etc.
37:14Et bien, puisqu'il y a des gens
37:16qui sont spécialisés en enregistrement, ils retrouveront
37:18facilement l'enregistrement,
37:20qui avait d'ailleurs vexé fortement Maxime Sahada à l'époque,
37:22et c'est marrant, parce que vous voyez, aujourd'hui,
37:24Jean-Michel, avec la Ligue de Football Féminine,
37:26a signé des contrats,
37:28certes pas élevés à mes yeux,
37:30avec Canal, mais au moins il a signé avec eux.
37:32Mais c'est quand même
37:34lui qui a dit ces phrases-là, puisque
37:36c'est Maxime Sahada qui l'a lui-même
37:38ressorti.
37:40Peut-être qu'il va aller voir les dirigeants
37:42de Canal, il peut aller
37:44voir les dirigeants de Canal pour vous aider, pour sauver
37:46le foot français ?
37:48Oui, j'ai vu qu'il s'était proposé, mais j'ai vu que la
37:50piste avait été...
37:52Il y a eu un premier de Lyon aussi...
37:54Piste pas retenue alors !