• il y a 8 mois
Le président lillois Olivier Létang était l'invité de Rothen s'enflamme à l'aurée d'une fin de saison palpitante pour le club nordiste.

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Transcription
00:00 Olivier Letton, le président de l'ILE, est en direct avec nous, Jérôme.
00:02 Bonsoir président.
00:04 Bonsoir Jérôme et bonsoir à tous et à toutes.
00:07 Comment vous allez ?
00:09 Rien ne va mal.
00:12 Bon, rien ne va mal.
00:14 Tout va bien surtout.
00:16 Tout va bien, les résultats sont là,
00:18 vous êtes qualifié en Coupe d'Europe,
00:22 vous êtes en place, bien parti pour la qualification en Ligue des Champions.
00:26 On doit être content qu'on ait le président d'un club comme ça.
00:29 Non, on est content de ce qu'on a fait jusqu'à maintenant.
00:33 On a fait des choses très intéressantes,
00:35 dans le jeu, dans le contenu, dans les résultats,
00:37 mais on n'a rien fait.
00:40 On arrive maintenant à une période de la saison où tout va se jouer,
00:43 donc on est tous concentrés sur ce qui va se passer pendant le mois et demi
00:47 ou les deux mois qui arrivent.
00:50 Vous savez comme moi que tout va très très vite,
00:54 donc on est très vigilants et on est tous concentrés aujourd'hui sur une chose
00:58 et c'est vraiment sincère,
01:00 c'est sur la grande bataille qu'on va avoir à livrer vendredi contre Marseille.
01:04 En championnat, il est quatrième à 46 points,
01:07 3 de retard sur Monaco et 3 d'avance sur Nice.
01:11 Et puis donc il y a ce quart de finale allée de Conférence League
01:15 face à Sonnevilla dans une grosse semaine.
01:17 Président, je voulais déjà parler, vous avez bien fait de le dire,
01:20 ce match de vendredi parce que c'est déjà un premier tournant,
01:24 parce que si vous gagnez contre Marseille, vous les mettez à 10 points,
01:27 vous terminez un candidat direct à la Ligue des Champions.
01:30 Oui, c'est vrai, je partage cette analyse, ça va être un match très difficile,
01:33 on le sait, Marseille a une bonne équipe,
01:35 nous on a un bilan qui est très intéressant à la maison
01:38 et c'est vrai que tout le monde était très content
01:41 après la victoire vendredi dernier contre Lens dans le derby,
01:44 beaucoup d'euphorie, c'est vrai que c'était un très bon match,
01:47 il y avait une très très très très belle ambiance dans le stade,
01:49 mais on a très vite basculé.
01:51 Et comme on l'a dit aux joueurs,
01:53 les matchs les plus importants ne sont pas ceux qu'on a joués,
01:56 mais ceux que l'on va jouer et on était ravis de gagner ce derby,
01:59 mais un derby ça n'a jamais permis de se qualifier pour une compétition européenne,
02:02 donc voilà, Marseille, vous l'avez dit, on a aujourd'hui 7 points d'avance,
02:07 si on a le bonheur de gagner cette rencontre, qui sera encore une fois très difficile,
02:11 on aura 10 points d'avance à 6 matchs de la fin,
02:13 donc rien ne s'est refait, mais on aura pris quand même une avance significative.
02:17 Oui, ça sent bon, si c'est le cas, en tout cas, on vous le souhaite.
02:21 Moi, je voulais revenir sur les ambitions de cette fin de saison,
02:26 vous en avez parlé, il y a l'accumulation de compétitions,
02:29 donc heureusement, et tant mieux pour le football français,
02:32 vous êtes qualifiés en quart de finale de Coupe d'Europe.
02:34 Est-ce qu'on fait des...
02:36 Moi, je n'aime pas, parce que c'est très français souvent ça,
02:39 et je combats ça, mais est-ce qu'il y a un objectif plus qu'un autre
02:43 avec ces deux compétitions à jouer, le championnat et la Coupe d'Europe ?
02:47 Je dis toujours en fait que dans le sport de niveau, c'est dur,
02:50 c'est dur de gagner des matchs de haut niveau,
02:52 mais on ne sait jamais lesquels on va gagner.
02:54 Notre ADN à nous, c'est de vouloir gagner tous les matchs,
02:56 avec beaucoup d'humilité et beaucoup de respect par rapport aux autres,
02:59 mais c'est le discours que l'on a depuis la première journée.
03:02 Donc, ça peut paraître des discours basiques de footballeurs,
03:06 d'une tautologie de dire où est le match prochain qui est important,
03:09 mais vous l'avez évoqué, on a un premier tournoi vendredi,
03:11 et puis après, on pourra se concentrer sur la double confrontation contre Aston Villa.
03:16 Mais notre ADN, c'est ça, c'est de vouloir gagner toujours tous les matchs.
03:20 On est encore loin de la ligne d'arrivée.
03:22 Je le disais tout à l'heure, on arrive dans le money time,
03:24 et c'est maintenant qu'on va savoir si on va faire une très belle saison,
03:28 ou alors si ça peut faire pchit.
03:30 Donc, c'est pour ça qu'on est vraiment très concentrés,
03:32 et qu'on a dit aux garçons, bravo pour ce que vous avez fait contre Lens.
03:35 C'était magnifique, l'ambiance avec nos supporters était extraordinaire.
03:38 Mais voilà, concentrez maintenant, parce que si on a gagné contre Lens,
03:41 et que vendredi, on se met les pieds dans le tapis contre Marseille,
03:44 ça ne va servir à rien.
03:45 Olivier Letten, fin de saison excitante, effectivement,
03:49 et un dossier, celui de votre entraîneur,
03:52 qui est en train de faire de plus en plus d'unanimité,
03:54 mais qui est en fin de contrat au mois de juin prochain.
03:57 Est-ce que vous avez prévu de vous parler, de tenter de le prolonger,
04:00 ou est-ce que tout ça arrivera à la dernière journée de la saison ?
04:04 C'est une question légitime, bravo.
04:07 Mais avec Paolo, on se parle tous les jours, tous les jours, tout le temps.
04:10 Et on a déjà parlé de ça.
04:11 Paolo, on a parlé d'ailleurs en conférence de presse.
04:13 On s'est rencontré avec le président.
04:15 Nous, on s'est dit des choses.
04:17 Mais j'ai dit, il y a trois semaines ou un mois,
04:20 j'avais fait une interview à la mi-temps d'un match,
04:22 où j'avais évoqué effectivement l'avenir.
04:24 J'avais dit que la meilleure façon de se mettre les pieds dans le tapis aujourd'hui,
04:26 la meilleure façon, c'est de commencer à penser à l'avenir, à la saison prochaine.
04:29 Aujourd'hui, on la prépare, mais je ne veux pas en parler.
04:31 Ah, vous vous êtes mis d'accord, mais vous ne voulez pas en parler.
04:33 Je veux que tout le monde dans le club soit concentré sur une chose,
04:36 ce sont nos objectifs aujourd'hui, je l'ai dit.
04:39 Et vous avez raison de dire qu'on a une fin de saison qui est passionnante, excitante.
04:43 Voilà, notre ADN, et moi je veux toujours gagner.
04:45 J'ai compris, vous vous êtes mis d'accord, mais vous ne voulez pas en parler.
04:48 Donc, il veut rester quoi en fait ?
04:51 On sait parler entre nous, effectivement.
04:53 Mais attendons de voir où on atterrit.
04:55 Le plus important, encore une fois, je ne veux pas parler des cas individuels.
04:58 Que ce soit Paolo, que ce soit des joueurs.
05:00 Aujourd'hui, je veux, et c'est mon rôle aussi de protéger tout le monde,
05:03 de dire voilà, on a des objectifs, on sait fixer des objectifs avec les garçons,
05:06 avec le staff, avec Paolo dans le bestiaire.
05:08 Restons concentrés là-dessus, parce qu'on sait très bien que ça peut se jouer
05:11 sur des micro détails ou des petites choses.
05:13 Bon, mais tu as des questions sur Euro, moi j'en vais y arriver ou pas.
05:15 Ça tombe bien que vous disiez ça, parce qu'on a des questions sur Euro aussi.
05:17 Moi j'ai des questions déjà sur Euro,
05:20 mais j'ai déjà une question sur l'année prochaine,
05:23 parce que moi ce que je constate,
05:25 mise à part le Paris Saint-Germain,
05:27 c'est que dès qu'une équipe française se qualifie pour la Ligue des Champions,
05:31 l'année d'après elle s'affaiblit.
05:33 Donc, est-ce que vous pouvez nous donner la certitude, enfin,
05:36 d'avoir une équipe qui ne va pas s'affaiblir l'année prochaine
05:38 si vous êtes qualifié en Ligue des Champions ?
05:40 - Non, il y a plusieurs choses pour répondre à cette question, Jérôme.
05:44 La première des choses, c'est que quand on a recuit le club il y a 3 ans et demi maintenant,
05:47 le club, il était mort.
05:49 On l'a sauvé le club, déjà.
05:51 - Ah, il était mort ?
05:52 - Économiquement, le club était mort.
05:54 Il était en situation d'état de cessation des paiements.
05:57 - Et pourquoi ? - Bah, économiquement.
05:59 Quand vous avez 380 millions de dettes,
06:01 que vous n'avez pas d'argent en banque,
06:03 et que vous n'avez rien à recevoir sur les transferts,
06:05 vous êtes en situation, effectivement, de...
06:07 - Mais président, pourtant, il y a eu plein de ventes.
06:10 - Après ?
06:12 - Il y a eu plein de ventes, il y a eu un titre.
06:14 - Mais même pendant PP, Ozymen, tout ça, il y a eu des ventes.
06:17 - Non, mais ça c'était avant.
06:19 Mais ça c'est un dossier, moi, j'ai pas envie d'en parler trop longtemps,
06:21 mais c'est bien quand même de le rappeler.
06:23 Il y a 3 ans et demi.
06:24 Il y a aujourd'hui des dossiers qui sont entre les mains de la justice,
06:26 au pénal, donc je n'ai pas le droit, effectivement, d'en parler.
06:28 - Il y a eu des nouvelles, d'ailleurs, aujourd'hui,
06:30 avec la justice italienne sur le transfert d'Ozymen.
06:32 - D'accord. - Et avance.
06:33 Mais le point de départ, il est là.
06:35 Et depuis, notre objectif, ça a été, effectivement, de sauver le club,
06:38 on l'a fait, de lui permettre, effectivement, de mieux respirer,
06:41 et de garder, parce que pour moi, ça c'est très important.
06:44 Je dis toujours que le meilleur élément marketing,
06:46 c'est de gagner des matchs.
06:48 Et donc, on a toujours voulu garder une dynamique sportive.
06:51 Et donc, on s'est qualifiés l'an dernier pour la Conférence Ligue.
06:54 On s'est mis les pieds dans le papier, il avait un journée à 3,
06:56 on aurait préféré jouer l'Europa League.
06:58 Cette année, on est en bonne position, et vous comprenez pourquoi.
07:00 Aujourd'hui, je suis extrêmement vigilant quant à la fin de saison.
07:03 J'ai envie qu'on réussisse, j'ai envie qu'on soit bon,
07:05 j'ai envie, effectivement, que tout le monde soit concerné.
07:07 Et Jérôme, vous connaissez trop un club, un vestiaire.
07:10 Les petits détails peuvent faire que ça dérape.
07:12 - Non, c'est vrai. - Donc, on est vraiment concentrés là-dessus.
07:15 Mais notre objectif à nous, je l'ai dit tout à l'heure,
07:17 c'est de gagner tous les matchs.
07:18 Et encore une fois, avec beaucoup d'humilité et beaucoup de respect,
07:21 vendredi, on joue un grand club, l'Olympique de Marseille,
07:23 qui a beaucoup plus de budget d'argent que nous,
07:25 mais on a nos ambitions, on veut gagner.
07:27 Et notre ambition, ça va être ça également l'année prochaine,
07:30 de construire une équipe pour être performant, pour gagner en permanence.
07:33 - Ça, c'est rassurant. - Mais aujourd'hui, on est vraiment concentrés
07:35 sur cette fin de saison, vous l'avez dit là-dessus.
07:38 - Bien sûr, bien sûr. Et alors, pour parler, pour essayer de se projeter aussi,
07:41 automatiquement, il va y avoir des offres pour des joueurs qui brillent cette année.
07:45 On parle beaucoup d'Euro, il y a même Zégrova,
07:47 qui est impressionnant, chevalier dans les buts.
07:50 Est-ce qu'à offre égale, Président, vous vous êtes dit
07:54 "Tiens, je préfère le vendre à un club étranger
07:57 plutôt que renforcer la concurrence en France."
07:59 - Euro, on entend parler et du Real et du PSG.
08:01 - Et bien, c'est pour ça. - C'est pour ça que la question se pose.
08:03 - Vous m'excusez par avance, c'est pas de la langue de bois,
08:05 mais je peux pas vous dire qu'on est concentrés sur ce qui se passe aujourd'hui,
08:08 j'ai pas envie de parler de l'année prochaine.
08:10 - Non, je dis juste, c'est une préférence ou pas ?
08:12 - Non, non, non, et à un moment donné, les joueurs de foot
08:15 sont pas des morceaux de bois, c'est pas du verre, c'est pas du fer,
08:17 ce sont des hommes. Donc on discute beaucoup aussi avec les joueurs.
08:20 Voilà, qu'est-ce qu'ils veulent faire. Aujourd'hui, on est concentrés sur
08:22 qu'est-ce qu'on veut faire, où on sera le soir du 19 mai,
08:26 après la dernière journée du championnat.
08:28 Est-ce qu'on aura la chance de jouer une finale de compétition européenne ?
08:31 On a des écueils et on a... - Mais ça, on vous souhaite.
08:34 - Mais Olivier, détends, Lenny Euro, il est en fin de contrat dans un an.
08:36 Forcément, il y a son avenir en question et c'est maintenant que la décision doit être prise.
08:40 - Aujourd'hui, j'ai parlé pas plus tard qu'hier avec Lenny,
08:43 on a passé un très long moment ensemble.
08:45 Aujourd'hui, Lenny, il est concentré sur une chose,
08:47 c'est de finir le plus haut possible avec le LOSC.
08:50 Et je le disais tout à l'heure, c'est-à-dire que commencer à penser
08:53 à la suite à un autre club et moi, de commencer à parler de ça avec lui,
08:56 ce serait une erreur de ma part.
08:57 - Donc vous ne lui avez pas parlé d'une prolongation même d'un an
09:00 en option qui aurait pu être levée ?
09:02 - Ça, ça fait partie de nos échanges et j'ai envie de les garder entre nous.
09:05 Parce qu'effectivement, si on ne joue pas la Champions League,
09:07 ce n'est peut-être pas pareil. Mais aujourd'hui, on est vraiment...
09:09 C'est vraiment un discours de sincérité. J'insiste de nouveau,
09:11 mais on est vraiment concentrés sur aujourd'hui.
09:14 Encore une fois, il y a une grande bataille qui a été gagnée vendredi dernier.
09:17 On en a une très grande et très difficile vendredi prochain.
09:19 - Alors vous êtes concentrés sur aujourd'hui, mais je comprends quand même
09:21 que s'il y a la Ligue des champions, il peut peut-être se passer quelque chose avec Lenny.
09:24 - Il y a une petite option qui est rentrée dans la conversation.
09:27 - Je ne veux pas parler de Lenny, je parle globalement.
09:29 - D'accord. Bon.
09:30 - Alors aujourd'hui, Olivier Lettand...
09:32 Ah non, j'ai une autre question avant.
09:34 Vous nous avez dit que vous avez réussi à...
09:36 Vous avez récupéré un club très endetté.
09:38 Aujourd'hui, la dette se porte à combien ?
09:39 - Mort, mort même.
09:40 - Oui, mais le club était en situation économique, effectivement.
09:43 Je l'ai dit quand je suis arrivé.
09:44 - Bien sûr, bien sûr, je m'en souviens très bien.
09:45 - Voilà, on l'a dit, je l'aurai dit aujourd'hui.
09:47 Aujourd'hui, on s'est largement désindetté.
09:49 On devrait arriver à une situation de désindettement total d'ici, je pense,
09:53 8 à 10 mois, ce qui est un travail remarquable.
09:56 - Il n'y aura plus de dette dans 10 mois.
09:57 - Encore une fois, parlons de football, parlons de jeu, parlons de sportif,
10:00 parlons d'émotion et de plaisir.
10:01 - D'accord. Alors j'ai une question...
10:03 - Vous ne voulez pas en parler, d'avenir, de football ?
10:05 - L'émotion et le plaisir ?
10:06 - C'est maintenant, c'est maintenant les grands moments.
10:08 Le money time, je vous l'ai dit, c'est maintenant.
10:10 - C'est maintenant et c'est pour ça peut-être aussi qu'aujourd'hui,
10:14 vous avez fait partie de ce collège de présidents de Ligue 1.
10:16 - Pour ça, il faut des bons arbitres.
10:17 - Qui avait rencontré Philippe Gallaud, le président de la FEDE.
10:20 Comment s'est passée cette réunion ?
10:22 Est-ce que vous avez obtenu des choses pour améliorer la situation
10:25 avec l'arbitrage français ?
10:26 Jean-Pierre Cailliau, qu'on a pu rencontrer avec RMC Sport
10:28 à la sortie de la réunion, disait
10:30 "c'est un problème de système et pas d'homme, surtout".
10:33 - Jean-Pierre est le président du collège, donc il était logique qu'il s'exprime.
10:38 L'échange a été très intéressant, très calme, avec une vision.
10:43 Je pense que Jean-Pierre Cailliau l'a dit,
10:45 aujourd'hui reste sept journées de championnat,
10:47 donc ce n'est pas le moment de changer un certain nombre de choses.
10:50 Mais on partage avec Philippe Gallaud et tous les clubs, à l'unanimité,
10:54 un sentiment, c'est qu'il faut qu'on améliore le système.
10:58 On n'a rien contre les arbitres, contre les hommes,
11:01 qui sont aussi soumis à de la pression.
11:04 - Qui ne sont pas terribles aussi, président.
11:06 - On a aujourd'hui trois objectifs.
11:08 Le premier, c'est l'indépendance de l'arbitrage,
11:11 parce que c'est vraiment une ligne à ne jamais franchir.
11:13 On veut que l'arbitrage reste indépendant.
11:16 Le deuxième objectif, c'est une transparence.
11:19 Et le troisième point, on parle de l'amélioration de la qualité du spectacle,
11:23 de la qualité de la ligne.
11:25 L'arbitrage en fait partie,
11:27 et l'équité fait partie de la compétition aussi.
11:30 Voilà un petit peu les grands axes.
11:32 On a prévu de se revoir dès la fin du championnat
11:35 pour pouvoir avancer encore une fois et améliorer
11:37 pour qu'on ait un arbitrage professionnel français
11:40 qui soit de très haut niveau.
11:42 - Est-ce que vous regrettez l'histoire du SMS
11:44 et d'avoir montré que vous aviez un SMS de Stéphane Lannoy,
11:47 patron des Arbitres,
11:48 qui en gros désavouait l'arbitre de votre match contre Montpellier,
11:51 ce qui a coûté la tête à Stéphane Lannoy quelques jours plus tard ?
11:55 - Pour être très sincère avec vous,
11:57 moi j'ai appris énormément de choses depuis deux mois,
12:00 que je ne peux pas évoquer,
12:01 mais Stéphane Lannoy, il n'a pas été licencié à cause de ce SMS.
12:05 La messe était dite déjà depuis pas mal de temps
12:08 par rapport au système qu'évoquait Jean-Pierre Caillau.
12:11 Et encore une fois, ce qui s'est passé,
12:12 c'est que moi je suis plutôt transparent quand l'arbitre m'invite,
12:15 parce que je ne me suis pas invité du tout dans son vestiaire,
12:17 mais l'arbitre m'invite parce qu'il y avait eu
12:19 quatre décisions absolument incroyables,
12:21 mais tout ça dans le calme, et il m'invite dans son vestiaire.
12:24 On a un bon échange et je lui dis,
12:25 mais il y a des décisions qui sont quand même très surprenantes,
12:27 et il me dit, mais non, je ne suis pas d'accord.
12:29 Et moi je pensais que la famille de l'arbitrage était soudée,
12:32 solidaire, et qu'ils étaient tous ensemble,
12:34 mais je me suis trompé manifestement.
12:36 - Président, merci beaucoup en tout cas.
12:38 Moi, président, je vous propose qu'on fasse
12:43 un retenue sans flammes délocalisé à Lille.
12:45 - Ah mais avec un immense plaisir !
12:47 - Non mais on dit ça à chaque fois,
12:50 mais ça ne s'organise jamais.
12:51 - Ah mais non, mais ça dépend de vous !
12:53 - Non, non, arrêtez un peu !
12:55 - On retrouvera le flanc gauche du Paris Saint-Germain alors ?
12:58 - Ouais, j'ai eu mal au dos de le supporter pendant six ans.
13:02 - On va organiser ça, merci Olivier Letendre.
13:06 - Merci pour votre soutien,
13:07 et j'espère qu'on transmettra beaucoup de plaisir et beaucoup d'émotion.
13:10 - Allez, merci, on embrasse tous les Lillois, et bon courage.
13:12 - Merci, merci, au revoir.
13:14 - Merci, le président Lillois en direct dans "Rotten sans flammes".

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