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Pascal Olmeta pense que Pablo Longoria doit suivre les traces du président de l'OL John Textor, en s'opposant plus au patron du PSG Nasser al-Khelaïfi. Jérôme Rothen n'est pas du même avis. Débat dans Rothen s'enflamme ce mardi sur RMC. 

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Transcription
00:00Pablo Longoria était dans l'after, vous pouvez podcaster d'ailleurs cette interview d'une heure,
00:04dans laquelle il a été amené à réagir à la surdomination du PSG en Ligue 1.
00:10Surdomination dénoncée dans Rotten Sans Flamme par John Textor, le président lyonnais, on s'en rappelle.
00:14Longoria qui n'a pas du tout pris la roue du président lyonnais, relancé à plusieurs reprises,
00:20il ne veut pas s'opposer clairement à Nasser Adelhaifi, même lorsqu'on lui a mis sous le nez
00:26à la répartition du deal avec CVC, largement en faveur du PSG,
00:30qui a dû toucher 200 millions, là où Marseille a touché 90 millions.
00:33Il ne s'est pas mouillé, Longoria là-dessus, mais ça relance le débat de fond.
00:37Est-ce que selon vous, pour le bien du foot français, Longoria devrait, dans les instances,
00:42davantage s'opposer à Nasser Adelhaifi et au PSG ?
00:4432-16 pour le débat.
00:45Allez Géraud, m'attaque ! Géraud, m'attaque là !
00:48Écoute, franchement, je ne comprends pas cette question Jean-Louis,
00:53parce qu'il n'y a pas une question d'opposition ou pas d'opposition, c'est très clair.
00:58C'est bizarre que tu ne comprennes pas.
01:00Écoute, moi je vais te dire, ce n'est pas une question de défendre plus Nasser que les autres.
01:05Je dis juste que je regarde ce qu'il se passe de bien aussi à l'étranger.
01:09A l'étranger, ce sont des championnats qui valent plus cher que nous,
01:14ils ont plus de moyens, donc il faut aussi regarder ce qu'il se passe.
01:17Et ce qu'il se passe en Italie, ce qu'il se passe en Angleterre,
01:20ce qu'il se passe en Espagne, ce qu'il se passe en Allemagne,
01:22c'est que moi je n'ai pas l'impression que les dirigeants des grands clubs étrangers
01:28soient en opposition pour défendre leur championnat.
01:31Je n'ai pas l'impression de ça.
01:32Mais nous en France, il faut qu'on soit, qu'on mette les clubs en opposition automatiquement,
01:37parce qu'il y a des gens qui ont l'impression d'avoir la science infuse,
01:40vu que ça ne va pas, il faut absolument opposer le plus grand club aujourd'hui en France,
01:46financièrement aussi, c'est le Paris Saint-Germain, aux autres,
01:48parce que ça ne va pas, parce que...
01:51Renseigne-toi, tu verras qu'en termes de palmarès, ce n'est pas l'OM.
01:54Mais bon, peu importe, peu importe, peu importe, je dis...
01:57— C'est John Textor qui l'a fait, Jérôme.
01:59— Oui, mais sauf que lui... — Il n'y a pas des gens qui ont la science infuse, là.
02:01Enfin, je ne sais pas si tu pensais à lui, mais...
02:02— Je pense à lui, parce que lui, le problème, c'est que John Textor, il est arrivé en frontal,
02:08en massacrant tout le monde.
02:09En massacrant, OK, le président du Paris Saint-Germain, il n'y a pas de souci,
02:13en massacrant le président de la Ligue, alors qu'il est aussi intéressé,
02:17parce que, à ce que je sache, il y a une société commerciale dépendante,
02:23indépendante aujourd'hui, et qui est très importante,
02:25et c'est ça qui, aujourd'hui, doit nourrir le football français,
02:28au moins des clubs professionnels.
02:31Donc lui, il a été en frontal.
02:33Pablo Longoria, il a, à mon sens, plus intelligent.
02:36C'est qu'il ne te dit pas qu'il est totalement d'accord avec...
02:41Parce que quand je l'ai écouté hier, en fait, il y a quelque chose qui me...
02:46Non, qui ne me choque pas, mais qui va complètement dans ce que peut dire,
02:50par exemple, Daniel Riolo dans l'after, ou toi, Jean-Louis, avec ta question.
02:55C'est-à-dire que je n'ai pas l'impression que, quand il parle de pousser
03:00pour avoir un contrôle financier très strict, ça veut dire ce que ça veut dire.
03:05Comme en Espagne, il l'a dit hier, j'ai écouté l'after.
03:08Voilà, donc ça veut dire quoi ?
03:10Eh bien, en fait, ça montre à quel point il est aussi en opposition,
03:13avec le mode de fonctionnement aujourd'hui, du football français.
03:16Moi, je ne l'ai pas entendu comme ça.
03:17Eh bien, moi, je l'ai compris comme ça.
03:18Moi, je l'ai entendu sur la multipropriété, ce que fait John Textor.
03:22S'il y a un contrôle plus poussé, notamment sur la valeur des joueurs et des transferts,
03:27ce sera mieux.
03:28Sous-entendu, tu ne peux pas faire ce que tu veux en transférant un joueur de Botafogo à Lyon au prix que tu veux.
03:33Tu as raison, John Textor est dans ce profil-là, tu as raison,
03:39et peut-être cité dans la phrase de Pablo Longoria.
03:43Mais sauf que, je le sais parce qu'on me l'a dit encore,
03:45et j'échange aussi très souvent avec d'autres présidents,
03:48pas que Nasser al-Ralaifi, comme tu le dis, Pascal,
03:51mais j'échange aussi avec d'autres présidents,
03:54et le président de l'OM, il me dit, quand cette phrase sort,
03:58c'est aussi pour toucher le Paris Saint-Germain,
04:00pour montrer que, par exemple, s'il y a un contrôle très strict financier,
04:05comme c'est le cas aujourd'hui en Espagne, par exemple,
04:08eh bien, en fait, tu as interdiction de dépasser 100 millions d'euros de pertes.
04:14Et si ça passe, ça, par exemple, d'accord, au niveau des pertes,
04:18eh bien, le PSG, ils peuvent se permettre de perdre,
04:20parce que de toute façon, ils ont un tel moyen que tous les ans,
04:23si tu veux, ils remettent au panier, ils remettent au pot,
04:25il n'y a pas de problème et tout ça.
04:27Sauf que tous les autres clubs, ils ne peuvent pas faire ça.
04:29Ils ne peuvent pas se permettre d'avoir 100 millions,
04:31150 millions, 200 millions de pertes.
04:33Et que si c'est très strict, si ce règlement, il passe,
04:38et qui est poussé, et c'est vraiment ce que Pablo Longoria, il veut mettre en place,
04:41donc ça montre à quel point il est aussi en opposition,
04:44parce que tout ne va pas dans ce sens-là.
04:47Et s'il passe ça, c'est une vraie victoire, je pense, pour beaucoup de clubs français.
04:51Tu vois, moi, je te dis, je l'ai eu longuement encore aujourd'hui,
04:54il me l'a expliqué aussi comme ça.
04:56Et après, juste pour ça, c'est pour montrer qu'il est par moment aussi en opposition
05:01avec la façon de penser de certains, dont le président du Paris Saint-Germain,
05:05mais qu'il a aussi envie de fonctionner main dans la main avec le PSG, avec les autres,
05:11parce que quand, ensemble, ils arriveront à créer quelque chose,
05:15à avoir une vraie union, une union, une grosse union,
05:18et bien c'est peut-être là que le football français ressortira gagnant.
05:21Et qu'il faut arrêter de penser que...
05:23— Mais tu rêves ! Mais tu rêves ! Mais tu rêves, Jérôme !
05:25— Mais non, mais je te dis, il faut arrêter de penser que parce qu'il y a une rivalité sportive,
05:29elle doit aussi exister sur la rivalité financière ou la rivalité des instances.
05:33Mais heureusement que non !
05:34— La rivalité, mais la rivalité financière, ce n'est pas une rivalité financière !
05:39— En quelque sorte, oui.
05:41— Jérôme, Jérôme, tu n'es pas rival quand tu as 10,
05:44tu n'es pas rival avec quelqu'un qui a 1 000 !
05:47C'est l'histoire de la grenouille qui veut se faire aussi gros que le bœuf !
05:52À un moment donné, John Textor, et il est bien placé pour le savoir,
05:57lui qui manie beaucoup les chiffres et beaucoup l'argent, apparemment,
06:01il sait très bien que bien qu'il fasse des efforts colossaux,
06:07il n'arrivera jamais sur le plan financier à la cheville du Paris Saint-Germain,
06:13donc il n'arrivera jamais sur le plan sportif à la cheville du Paris Saint-Germain,
06:18sauf de temps en temps, à de rares exceptions, sur un match ou sur une demi-saison.
06:23— C'est ce que lui, il pense !
06:25C'est ce que lui, il pense, mais tout le monde ne pense pas comme lui !
06:27— John Textor ou Pablo ! Non, la différence, c'est que Pablo Longoria...
06:33— Il ne pense pas comme ça, Jean-Michel !
06:34— Non, Pablo Longoria, il se contente d'être ce qu'il est !
06:37— Non, il ne se contente pas ! Non, non, non, moi je pense que là, non !
06:41Il ne se contente pas ! Il est en train de...
06:43— Il ne travaille pas ! Mais non, mais ce que je veux te dire,
06:45il ne travaille pas en fonction du Paris Saint-Germain !
06:50— Ben non, heureusement, ça !
06:51— Il travaille en fonction... Ben oui, mais c'est toute la différence, Jérôme !
06:54Il travaille en fonction de ses moyens,
06:57il travaille en fonction de ce que représente l'Olympique de Marseille
07:02à Marseille et en France, et bien qu'il fasse des efforts,
07:06et bien que ma courte soit riche, tu comprendras, Jérôme,
07:10c'est pas la peine que je te fasse un dessin,
07:12que c'est pas les 100 millions de différences de CVC qui font sur la durée la différence,
07:19c'est que chaque année, comme tu l'as dit toi-même,
07:22à un moment donné, si au Paris Saint-Germain, il manque 150 ou 200...
07:27— Mais ils y vont, il n'y a pas de problème !
07:29— Oui, c'est vrai ! Et bien, peut-être que...
07:31— Ce qui n'est pas le cas, aujourd'hui...
07:33— C'est pas le cas aujourd'hui !
07:34— Alors attendez, parce que là, il y a une info, Pascal, où je mets ta...
07:35— Info !
07:37— L'info P.O.A.
07:42— On écoute !
07:44— Ah, j'aime bien la musique !
07:45— Vas-y, Pascal, quelle est l'info ?
07:48— Alors, l'info...
07:49Plusieurs présidents de Ligue 1 pensent la même chose que John Textor,
07:53mais ils ne veulent pas s'exprimer.
07:55— Ah ben alors, c'est qui ?
07:56— Ils parlent surtout de Nasser, à la fois qui est patron du Paris Saint-Germain
08:01et patron d'une chaîne de télé.
08:03Alors dites-moi, dites-moi, où est-ce qu'il peut y avoir une concurrence avec les clubs français ?
08:09— Ben alors, c'est qui, les présidents ?
08:10— Qui peut se permettre de faire...
08:11— Si tu le sais, c'est une belle info.
08:12— Ils veulent rester anonymes, Jérôme, et c'est pas moi qui vais te balancer !
08:15Non, mais attends, mais tu rigoles, quoi !
08:17— Ah ben non, mais je sais pas, parce que c'est bien beau de dire...
08:18— Mais qui peut se permettre...
08:19— C'est bien beau de balancer !
08:21C'est bien beau, il faut sortir les noms !
08:22— Mais ils ont peur des représailles, Jérôme !
08:24On est en train de perdre notre...
08:25— Mais toi, t'as peur de quoi, en fait ?
08:27Ben, si tu le sais, si tu sors des infos, donne des noms !
08:31— Mais je vais pas balancer mes sources, mais t'es un malade, toi !
08:33— Mais non, je te parle des noms de clubs, c'est pas...
08:37— Ah, c'est...
08:39Attends, mais c'est comme si tu dis...
08:41Jérôme, c'est comme si tu dis « enlève le slip et sors le pantalon », mais attendez, les gars !
08:45— Alors, Jean-Michel...
08:46— Ça, c'est très intéressant...
08:47— Ouais, t'es aussi bête que l'âne de Karjez, hein, Jérôme ?
08:51— Je sais pas quel est le plus con entre ton info et ce que je viens de dire,
08:55parce que là, franchement, je sais pas à quoi ça rime de sortir des infos...
08:59— Laissons tranquille l'âne de Karjez !
09:02Juste, l'info de Pascal, c'est que plusieurs clubs sont d'accord avec Textor,
09:09mais qu'ils ne veulent pas le dire.
09:11— Ah, ça, c'est incroyable !
09:12— Donc, Jean-Michel, tu voulais dire ?
09:14— Non, mais vous êtes des lapins de six semaines, là, les jeunes, là !
09:18De tout temps, lorsqu'il y a eu la domination d'un club dans le football français,
09:29celui qui faisait la pluie et le beau temps à la ligue de football professionnelle,
09:34qui s'est pas toujours appelée la ligue de football professionnelle,
09:37c'était toujours le président du club qui dominait.
09:40Je l'ai connu un temps avec Roger Rocher, lorsque c'était Saint-Etienne...
09:44— Mais est-ce qu'ils avaient une chaîne de télé en plus, Jean-Michel ?
09:48— Mais peu importe, il le domine !
09:49Je l'ai connu avec Jean-Michel Aulas, pendant quinze ans...
09:55— Pour le coup, Canal avait le PSG, aussi, hein !
09:58— Ouais, ouais, ça posait un problème, Pascal, ça ?
10:00— Pendant quinze ans, Jean-Michel Aulas, qui c'était le président ?
10:04— C'était pas un État qui détenait le PSG, Gérard, arrête de vouloir défendre...
10:08— C'est lui qui faisait les choses !
10:11Et aujourd'hui, c'est Nasser qui, en plus, est patron d'une chaîne de télé,
10:16comme Denisot était un cadre supérieur,
10:19ou comme Biettry était un cadre supérieur de Canal+,
10:22lorsque le Paris-Saint-Germain dominait le football français.
10:24— La différence, c'est que Denisot voulait de la concurrence,
10:28et là, le patron de PSG n'en veut pas.
10:31— Ah, donc toi, t'es sûr qu'il veut pas de concurrence, en fait ?
10:34— Eh ben, c'est certain, mais qui peut se permettre, aujourd'hui,
10:38de recruter un joueur à plus de 50 millions, Jérôme ?
10:41— Mais c'est ce que je viens de te dire !
10:44Ça, là-dessus, par contre, aujourd'hui, ça pose problème,
10:47mais par contre, il y a quelques années...
10:49Là, à t'entendre, Pascal, et d'autres, pense comme toi,
10:53c'est-à-dire que le problème du football français aujourd'hui,
10:56le problème d'être en crise du football français, c'est Nasser El-Ralaifi.
11:00Mais, sans déconner, vous vous rendez compte
11:02de ce que vous êtes en train de nous expliquer, sans le défendre ?
11:03— Mais qu'est-ce que tu dis, vous ?
11:05Qu'est-ce que tu dis, tu ?
11:06— Vous, tout le monde, aujourd'hui, ici, dans l'émission,
11:10très souvent, il se fait fracasser Nasser El-Ralaifi,
11:13et on dit, et Pascal, là, vient de le dire,
11:15c'est-à-dire que...
11:16— Dis-moi, dis-moi, Jérôme...
11:17— Parce que c'est les Qataris, parce que ceci...
11:19Donc, en fait, le problème du football français,
11:21c'est le club ou les Qataris qui injectent le plus d'argent.
11:26C'est eux, le problème.
11:27Mais retournez peut-être un peu le problème dans l'autre sens.
11:32Peut-être qu'au bout d'un moment, il faut écouter un peu plus
11:36le fait que Nasser El-Ralaifi a une position,
11:38et Jean-Michel vient de te le dire, Pascal,
11:40ça a toujours existé, quand il y a un club dominant,
11:42ça a toujours existé, c'est toujours le président...
11:45— Tu trouves normal que les clubs fassent la promotion du Qatar, toi ?
11:48Tu trouves normal ?
11:49— Mais je te dis pas ça, je te dis juste que...
11:52— Non, mais Jérôme, non, mais alors...
11:54Non, mais les gars, réponds à la question, mais réponds à la question.
11:57— Mais quoi ?
11:58— Mais c'est normal qu'ils fassent la pub du Qatar ?
12:00Vas-y, les gars.
12:01— Mais la pub du Qatar, s'ils font la pub du Qatar,
12:04c'est parce qu'il y a des rentrées d'argent,
12:06parce qu'ils sont tout porteurs...

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