Jérôme Rothen tacle John Textor après son interview au journal L'Équipe, dans laquelle le président de l'OL se veut très positif, malgré la place de barrage occupée actuellement par le club rhodanien.
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00:00 - Alors aujourd'hui c'était le discours de politique générale de Gabriel Attal,
00:03 c'était aussi le discours de politique générale de John Textor dans l'équipe ce matin.
00:07 Grande interview que tu ne comprends pas Jérôme, c'est pour ça que c'est le Rotten Social.
00:12 Alors quelques extraits. - Je sais pas qui a compris.
00:15 - Quelques extraits. Sur Pierre Sage, c'est un bon manager, un excellent professeur aussi,
00:20 dit John Textor. Sur les défaites récentes, on ne peut pas parler de rechute,
00:24 parce qu'il y avait Lavar qui a été défaillant au Havre. - On ne parle pas de rechute.
00:28 - Parce que contre Rennes il y a eu des comportements individuels décevants,
00:31 donc c'est pas des rechutes. Sur le Mercato, c'était pas fini.
00:34 Attention, encore à venir, un défenseur, un aîné et peut-être un milieu, dit John Textor.
00:39 - Et des jeunes joueurs passionnants. - Exactement, des jeunes joueurs passionnants.
00:43 En plus du recrutement de Matic. - J'adore, des jeunes joueurs passionnants.
00:46 - Passionnants, oui. Ça se trouve ils sont très intéressants quand tu discutes avec eux.
00:51 Et puis alors le titre quand même de l'une du journal,
00:53 "L'OL n'est pas un club qui descend", dit John Textor pour renouveler l'état d'esprit positif.
00:58 On se souvient qu'il avait ri à une journaliste qui demandait si Lyon jouait le maintien.
01:02 Lyon qui est toujours barragiste au classement.
01:05 Textor est-il complètement à côté de la plaque 32-16, Jérôme ?
01:08 - Ah bah oui, complètement. Et puis il y a plein de choses dans son interview.
01:12 Alors déjà je lui remercie de nous avoir fait l'actu et de m'avoir fait l'actu ce matin sur l'équipe,
01:16 mais j'ai bien rigolé à 9h du matin quand j'ai lu l'équipe à peu près.
01:20 Je vous raconte ma journée. - Ouais, ouais.
01:22 - Je pensais que c'était plus tôt que 9h. - Les premières phrases, j'hallucinais.
01:26 Alors la première question... - Il nous raconte la journée Jean-Michel.
01:29 - Non mais là... - Première question, il reste 3 jours de mercato
01:31 et de vous satisfait du recrutement jusqu'à présent.
01:33 - Voilà donc... - Il réfléchit.
01:35 - C'est mitigé. Et puis après il dit "oui, pas mal parce qu'on a quand même bien transformé l'équipe".
01:39 Alors tu as transformé l'équipe avec Matic, qui n'a pas joué depuis 2 mois
01:44 et qui a fait une première partie de saison catastrophique et qui vient d'arriver, qui n'a pas encore joué.
01:48 Donc comment tu peux dire que tu l'as transformé, sachant que le mec n'a jamais joué encore ?
01:51 D'accord ? Que tu restes sur 2 défaites contre des équipes,
01:56 surtout Au Havre, face à une équipe qui va jouer la relégation, le maintient avec toi,
02:03 que tu as perdu et tu as pris 3 pions en une mi-temps contre Rennes,
02:06 mais le mercato, il est content.
02:09 Et puis après il nous parle de l'arrivée de jeunes joueurs, de Fofana et de...
02:14 - Gift Orban. - Voilà, exactement.
02:17 Donc... Et après il te dit, juste après, ces 2 joueurs-là,
02:21 "oui mais c'est des jeunes joueurs, c'est une opportunité de les prendre maintenant
02:25 parce qu'après ils seront certainement trop chers en fin d'année,
02:28 mais on compte pas forcément sur eux, là ils sont là pour apprendre
02:31 et on verra pour l'été comment ils arrivent à se transformer dans cette équipe".
02:36 Donc à l'arrivée, déjà tu nous mens.
02:38 Tu l'as transformé, mais tu l'as pas transformé l'équipe.
02:41 Et puis derrière, les prestations. Et tout au long de l'interview,
02:44 il nous prend pour des cons, voilà. Encore une fois.
02:47 - Non mais oui ! - C'est un peu loin quand même.
02:49 - Mais si ! Parce que quand il te parle, il te parle juste de Cherky.
02:53 Cherky, alors c'est fantastique. - Qui a été bon le dernier match.
02:57 - Cherky c'est fantastique. Et moi vous savez ce que j'en pense,
02:59 je l'ai défendu Cherky. - Ah ça on sait Jérôme.
03:01 - Non mais je l'ai défendu parce que dans cet effectif-là,
03:05 bien sûr qu'il doit jouer tous les jours.
03:07 - Les plus grands talents de défaillance, c'est pas grave Jérôme.
03:10 - Mais juste Jérôme. - Non mais c'est pas une question...
03:14 - Je pense que je vois plus juste dans le football que John Textor
03:18 et toute sa garde rapprochée. Parce qu'après tu me parles quoi...
03:21 - Attends, ne nous éparpillons pas. Sur Cherky, qu'est-ce qui t'embête ?
03:24 - Mais non mais sur Cherky, tout ce qu'il dit,
03:26 il dit "c'est l'avenir du club" mais...
03:28 - Cherky peut nous aider à gagner... - Il va falloir qu'il...
03:31 - Et nous avons besoin de victoires plus que de ventes.
03:33 C'est pour ça qu'il est toujours là.
03:34 Bon, à 18 mois de l'expiration de son contrat,
03:37 c'est le bon moment, dit-il, pour le joueur de se mobiliser,
03:40 de contribuer à notre ambition collective,
03:42 et de montrer aux gens pourquoi il est si spécial.
03:44 - Mais ça veut dire quoi ? - "Bah bouge-toi pour qu'on te vende !"
03:46 - Mais voilà, exactement. Ça veut dire que, en fait,
03:49 on veut plus de toi, mais on va te mettre en avant,
03:52 mais surtout, s'il y a une offre, il va dégager,
03:54 parce que c'est exactement ce qu'il pense.
03:56 Mais donc il nous ment, là-dessus, sur Cherky.
03:58 Et puis Cherky, ça se voit, de toute façon,
04:00 par rapport à ses prestations et la réputation qu'il a aujourd'hui,
04:03 il va falloir qu'il parte. Donc tu peux nous le dire très clairement,
04:06 mais a priori, on n'a pas la même vision du football,
04:09 tous les deux, et tant mieux.
04:10 - Et puis, quand il parle de...
04:13 Ça a l'air de rapprocher, il parle déjà de Pierre Sage.
04:16 Juste, Pierre Sage, tu l'as dit, Jean-Louis,
04:18 comment tu peux nous expliquer que l'Olympique lyonnais,
04:21 aujourd'hui, a besoin d'un professeur de football ?
04:23 Mais on n'est plus à la formation.
04:25 Que Pierre Sage s'occupait de la formation
04:28 avant de prendre l'équipe, là ? Il n'y a pas de souci.
04:31 C'est un autre rôle, déjà. Il a été formé pour ça,
04:33 il était certainement brillant pour ça,
04:36 quoique le vécu, on attendait de voir
04:39 s'il arrivait à transformer les jeunes joueurs
04:42 et à les faire progresser pour les mettre à l'étage supérieur.
04:44 Mais peu importe, aujourd'hui, il est à l'étage supérieur,
04:46 ce n'est pas du tout le même rôle.
04:48 Tu n'es pas professeur de football. - Oui, mais là, vous ne vous appréhendez pas
04:50 le football de la même façon, parce que lui dit
04:51 "j'appréhende le football professionnel depuis la base",
04:53 c'est-à-dire l'académie. - Oui, mais là,
04:55 Pierre Sage, apparemment, il n'est plus à l'académie,
04:58 il est au niveau professionnel. Au niveau professionnel,
05:00 quand il te dit "oui, c'est la base, l'académie,
05:03 mais que tu gagnes à l'académie, on n'en a rien à carrer",
05:05 l'important, c'est que l'équipe, elle ne galère pas
05:08 comme elle galère depuis le début de l'année.
05:09 Est-ce que cette équipe avec Pierre Sage,
05:12 elle te donne satisfaction ? - Non, il a senti que Pierre
05:14 pouvait apporter cette confiance. - Mais d'accord,
05:16 il lui donne sa confiance, mais pour moi, il nous ment.
05:19 Et puis, encore une fois, que Pierre Sage
05:21 a eu des bons résultats au mois de décembre, il n'y a pas de souci,
05:23 beaucoup de réussite, mais les résultats, ils sont là pour
05:27 essayer de sauver cette équipe.
05:29 Mais arrête de nous parler du professeur de football,
05:32 de nous dire que toi, tu connais le football
05:35 parce que celui-ci, tu as appris avec...
05:39 - Depuis que je suis dans le foot, j'ai rencontré de nombreux
05:41 professeurs de football talentueux et passionnants,
05:43 des gens géniaux qui connaissent le jeu bien mieux
05:45 que la plupart des entraîneurs célèbres qu'on voit avec les pros.
05:47 - Et donc, ça se voit... - Voilà, prends ça, Jean-Pierre.
05:49 - Et donc, pour finir là-dessus, et je donne la parole
05:51 à Jean-Michel et à Pascal, en fait, ce que je ne comprends pas,
05:56 c'est que quand ils te parlent de ça, la structure de l'équipe,
05:59 mais tu t'es entouré de qui, toi, l'Olympique lyonnais ?
06:02 Parce que moi, je veux bien, alors... - Il n'a pas besoin de Julinho,
06:05 il n'a pas besoin d'être Prud'homme... - Laurent Prud'homme,
06:07 David Friot et Mathieu Louis-Jean.
06:09 Il est dit tyrambique sur ses collaborateurs.
06:11 - Mais c'est vrai, par rapport à quoi ?
06:13 Par rapport aux repas qu'ils se font ensemble,
06:16 parce qu'ils passent un bon moment et c'est très convivial.
06:18 Et tant mieux ! Mais ces gens-là,
06:21 tout ce que tu viens de citer, ces gens-là,
06:23 il y en a un qui découvre le football, c'est M. Prud'homme,
06:26 et je ne vais pas le juger, avant, il découvre,
06:28 mais il n'y a aucune certitude avec lui. - Ça n'a rien à voir avec le patron du Cours de France.
06:32 - Non, non, rien à voir.
06:34 Et Mathieu Louis-Jean et donc David Friot,
06:37 c'est vrai que c'était que de la réussite avant,
06:39 il est où le CV de ces gens-là ?
06:41 David Friot, c'est celui qui était à Marseille,
06:43 qui a recruté Vitigna et qui a donné la vie sur le recrutement ?
06:47 Il était un Saint-Étienne avant ?
06:48 C'est lui le génie, là, qui nous parle ?
06:50 Bah écoute, j'attends de voir. Donc, en fait, tu es un menteur,
06:53 et en plus... - Un menteur ?
06:54 - Et en plus de ça, tu ne te rends même pas compte de la situation de ton club,
06:58 parce que quand on parle de maintien, non, l'OL ne descend pas.
07:00 Je lui souhaite, vraiment, pour le football français,
07:03 je souhaite que l'OL ne descende pas.
07:04 Mais ils y vont tout droit. - Alors, Jean-Michel...
07:06 - Il y a des clubs, quand on dit ça, qui ont des gringolets
07:08 et qui ne sont même pas remontés encore aujourd'hui.
07:10 - Moi aussi, il était peut-être un petit peu plus tard,
07:12 si ça t'intéresse... - Ah oui, à quelle heure tu as lu l'équipe ?
07:15 - Quand j'ai lu l'équipe, mais j'avais envie de m'évader.
07:20 Et je me suis bien évadé, puis... - Ah bah, bravo !
07:22 - En lisant ce plan SOM, là, qui est magnifique,
07:28 et je me suis arrêté parce que je me disais,
07:31 l'OL, ils ont besoin de quoi, maintenant ?
07:33 Et j'attendais la question, ils ont besoin,
07:35 parce que l'objectif ne peut pas être autre chose que le maintien,
07:39 à l'instant où on se parle, d'accord ?
07:41 Et puis, la question est arrivée au tiers, au deux tiers de l'interview,
07:49 "Restez-vous confiant dans l'objectif du maintien ?"
07:51 Alors, je ne me rappelle plus trop la réponse,
07:55 mais là, il a dit, on y travaille, il n'y a pas de problème.
07:59 L'OL, tu en as parlé, n'est pas un club qui descend,
08:02 nous jouons nos rencontres avec une conviction rationnelle.
08:07 Et quand il a dit ça, la conviction rationnelle,
08:10 là, je me suis dit, ce gars-là, je pense qu'il est hors sol.
08:15 Et ça veut dire quoi, conviction rationnelle ?
08:21 Nous abordons chaque match avec la conviction rationnelle
08:23 que nous allons le gagner.
08:24 La conviction rationnelle, parce qu'elle a besoin d'être rationnelle
08:30 ou irrationnelle ou de ne pas...
08:31 Jean-Michel, tu m'as dit que les étrangers, c'était super.
08:34 C'était bien, ben ouais, mais défends-le.
08:37 Je ne vous ai pas parlé de...
08:37 Mais qui l'a mis là ? C'était ça, son raisonnement.
08:39 Qui l'a mis là, à John Textor ? Qui l'a mis là ?
08:41 Après, Jean-Michel Olaz dit qu'il a été obligé de le vendre à John Textor, le club.
08:44 Oui, d'accord, peu importe.
08:46 On ne va pas en revenir...
08:48 J'ai perdu, j'ai perdu, n'en parlons plus, j'ai perdu.
08:53 Mais quand on a un oiseau comme celui-là et qu'il est à la tête
08:56 d'un des plus grands clubs français et que cette personne-là va faire le beau temps,
09:03 enfin, va déjà occuper les bancs de la DNCG,
09:06 parce que je crois que ce n'est pas terminé, du côté de la DNCG,
09:10 et que, à l'heure qu'il est, je le comprends,
09:13 enfin, je comprends, tant mieux, tant mieux que ce soit calme.
09:18 Mais la résilience des supporters lyonnais, je ne l'imaginais pas à ce point-là.