• il y a 3 semaines
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 09/10/2024.

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Sport
Transcription
00:00Chant de la Marseillaise
00:17C'est l'équipe du soir. Bonsoir à tous et bienvenue.
00:20Si vous êtes sur la chaîne déjà depuis quelques minutes, vous connaissez l'identité de notre président d'honneur ce soir.
00:27J'ai appris, j'ai passé quelques coups de téléphone, je vais vous dire et son surnom c'est Bebel.
00:32Jean-Paul Belmondo, Bebel. Donc avec cette musique du magnifique, nous accueillons Bebel, Jean-Pierre Rivère.
00:37Bonsoir Président Rivère.
00:38Bonsoir, merci à la référence. J'ai eu la chance de le connaître plusieurs fois.
00:43Oui, vous m'avez dit ça la dernière fois que vous étiez passé dans l'élection.
00:45Et c'était un homme formidable.
00:46Bebel c'est de qui ? C'est de Julien Fournier c'est ça ?
00:49Je ne sais pas d'où vous me savez. Peut-être de Julien, ça part peut-être de là.
00:53Au menu de notre discussion, votre club qui est 9e, où va finalement votre modèle ?
00:58Avec ce partenariat, ce mariage avec Ineos, on n'y comprend pas grand-chose.
01:02A chaque fois on se dit mais c'est quoi ce modèle, Ineos, tout ça.
01:04Vous allez nous expliquer.
01:06Vous siégez également au conseil d'administration de la Ligue.
01:09On va parler de la crise des droits télé, de la crise que traverse ce foot français.
01:13Il y a qu'à susciter quand même beaucoup, beaucoup d'émotions parmi les chroniqueurs qui sont ce soir.
01:19Je vous présente votre ville-peuple ce soir, Président.
01:22On l'appelle le Général. Général, êtes-vous là ? Bonsoir.
01:25Je vous ai compris.
01:26Bonsoir Stéphanie.
01:27Citoyen, bonsoir.
01:28Bonsoir.
01:29Vous connaissez ? Vous êtes côtoyé ?
01:32Un petit peu.
01:33Un petit peu quand même.
01:34C'est beaucoup.
01:35La hyène de l'équipe du soir aime bien...
01:37À l'époque, Woody's n'avait pas d'argent, c'était un club formidable à fréquenter.
01:40Ah oui, d'accord, ok.
01:41L'émission a commencé, il n'y a pas de problème, à balle réelle.
01:44La hyène de l'équipe du soir, en général, est un animal dominant.
01:47Voilà.
01:48Vous voyez ?
01:49Jean-Pierre Rivère, il n'est pas simplement membre du conseil d'administration de la Ligue.
01:52Non, vous me l'avez rappelé.
01:53C'est un vrai cumulard.
01:54C'est un cumulard ?
01:55Il est dans tous les groupes de travail.
01:56Il s'occupe de gouvernance, il s'occupe des statuts, il s'occupe de tout.
01:59Vous avez mal au crâne ?
02:00Alors, vous êtes donc membre du CA, membre du groupe de travail sur les réformes des statuts de la Ligue,
02:04membre du comité stratégique pour les orientations commerciales de la Ligue.
02:08En tout cas, je ne sais pas si ça bosse à la Ligue, mais en tout cas, c'est vachement organisé.
02:10On en parlera.
02:12Là, vous n'êtes pas mieux payé que Vincent Labrune, quand même.
02:14Tout ça, c'est sans rémunération.
02:17Et tout ça, c'est gratuit.
02:18Elle ne travaille pas gratuitement.
02:20La blonde de l'équipe du soir, Karine Galli.
02:21Bonsoir.
02:22Bonsoir, mémé.
02:23Mais je ne suis pas assez payée, bien sûr.
02:25Ah !
02:26Tout ça, il n'y a rien.
02:27Vous pouvez vous adresser au patron, il n'est plus là.
02:29C'est le problème.
02:30Voilà.
02:31Très bien.
02:32Vous pouvez y aller.
02:33Et puis, Régis Testelin, vous avez suivi, vous suivez encore le club de Nice, non ?
02:37Oui, oui, j'ai suivi...
02:39Bonsoir.
02:41J'ai suivi le club de Nice à partir de 2013 jusqu'en 2019, puis depuis 2022 et encore aujourd'hui.
02:47Quand vous descendez à Nice, vous êtes logé chez Jean-Pierre Hiver.
02:51Chez moi.
02:52Ah, d'accord.
02:54L'équipe Connect a peut-être enclenché.
02:56On a ce QR code.
02:58Juste avant le démarrage de l'émission, j'avais lancé un petit appel.
03:01Il y a des questions, des petites choses, des tendances peut-être sur ce qu'aimerait qu'on évoque chez nous.
03:06Eh oui.
03:07Bonsoir, mémé.
03:08Bonsoir, tout le monde.
03:09La tablette chauffe.
03:10La tablette, elle chauffe.
03:11Il y a beaucoup, beaucoup de questions.
03:12Les mêmes sujets qui reviennent.
03:13Des questions sur Vincent Labrune, j'ai noté, sur la Ligue, sur CVC, le projet INEOS, Dazn aussi.
03:18Donc voilà, tout ce qu'on va aborder pendant l'émission.
03:20On va faire le tour, d'accord.
03:21En plus, on pose des questions.
03:22J'ai mon siège qui chauffe, c'est normal ?
03:26Ah oui, vous pensez ?
03:27Je ne sais pas.
03:28Est-ce que vous êtes bien sanglé ?
03:29Oui, oui, oui.
03:30Vous êtes bien sanglé.
03:31Ne soyez pas peur.
03:32L'émission n'a pas commencé pourtant.
03:33Bon, le foot français espérait 1 milliard de droits télés.
03:36Même moins de la moitié en droits télés.
03:38La crise que traverse le foot français.
03:40Franchement, on va redevenir sérieux.
03:42Est-ce que c'est très grave ?
03:44Actuellement, la situation est très grave.
03:46Oui, elle aurait pu être encore plus grave.
03:49Oui, c'est-à-dire que si on fait un peu un recul en arrière.
03:52Moi, j'ai beaucoup entendu Mediapro.
03:53J'ai eu la chance, ou le malheur, peu importe, d'être dans le jury de Mediapro.
03:56Je sais ce qui s'est passé.
03:58À l'époque, on est enfermé toute une journée.
04:01En préambule, il y a eu quelques réunions.
04:03Et on vous dit, voilà, Mediapro, ça fonctionne.
04:07On vous fait tous les tableaux de la terre, du monde.
04:09Qui vous dit ça ?
04:10L'ancien directeur général ?
04:11Les équipes, on va dire.
04:12Ah, les équipes.
04:13Les équipes.
04:14Et vous avez des conseils qui vous disent de l'autre côté.
04:16Dites-moi, mais vous êtes sûr que financièrement, ça tient la route ?
04:19C'est leur métier, c'est leur expertise.
04:21On vous dit, pas de problème.
04:23Il sort 1 milliard.
04:25De l'autre côté, beaucoup moins.
04:27Vous vous dites, bon, on va prendre le milliard.
04:29Puisqu'on nous garantit que tout va bien.
04:31Je sors de là.
04:32Toute la journée, vous avez vos portables qui sont fermés.
04:34Vous écoutez Etienne s'il nous raconte des saucisses.
04:36Parce que vous étiez bien informé sur cela.
04:38Les portables sont confisqués toute la journée.
04:41Je sors de là.
04:42Je passe deux coups de fil.
04:43Les deux premiers coups de fil.
04:44J'appelle deux personnes de Canal.
04:46Je dis, ce n'est pas possible qu'on ne puisse pas continuer à travailler ensemble.
04:49Il faut trouver une solution.
04:51Je ne l'ai pas, mais on doit la trouver.
04:53Après, il se passe ce qui se passe.
04:54Le Covid, ainsi de suite.
04:55Et ça s'enchaîne.
04:56Et on part sur un cercle qui devient extrêmement périlleux.
05:00Parce que là, beaucoup de clubs sont en difficulté.
05:02Beaucoup, beaucoup de clubs.
05:03Le vôtre ?
05:05Le nôtre, heureusement, on avait un actionnariat qui ne nous met pas en difficulté.
05:09Mais j'ai des présidents que je connais.
05:11J'ai été président propriétaire.
05:13Je sais ce que c'est.
05:14Et ça devient très difficile.
05:16Après, il y a des choses qui s'enchaînent les unes auprès des autres.
05:18J'en viens à Dazone.
05:22On a fait des erreurs.
05:24C'est une certitude.
05:26Et je dis bien on, tous.
05:29Mais moi, je me souviens d'un conseil d'administration
05:33où on nous dit Dazone, on ne fera rien avec Dazone.
05:35Parce qu'il n'y a pas de garantie de paiement.
05:37Traumatisme médias pro.
05:39Et on fait un conseil d'administration qui commence à 10h.
05:41Et à 11h, on vous dit voilà.
05:42On crée une nouvelle chaîne.
05:43On vous a balancé des milliers de tableaux.
05:45Pour nous dire, voilà, c'est ce qu'il faut faire.
05:47Et on la lance.
05:48Et on a un mois pour la lancer.
05:50Et on nous dit, si à 18h, on n'a pas pris une position, le deal s'arrête.
05:53J'ai dit, attendez, là, on s'arrête.
05:55C'était quand ça, à peu près, pour situer ?
05:5815 jours avant que...
06:00C'était juste avant que ce soit finalisé.
06:03Et c'était vraiment 2 ou 3 semaines avant la reprise de la saison.
06:06Et là, vous êtes dans une situation où vous dites, c'est pas possible.
06:08On ne peut pas prendre une décision aussi rapidement que ça
06:11sur un sujet aussi important.
06:14Donc, on perd le deal.
06:16Le deal a été repoussé.
06:18Et le week-end qui suit,
06:20j'appelle des gens de Dazone que je ne connais pas.
06:22Et je leur dis, écoutez, s'il n'y a pas de garantie,
06:24on ne pourra pas discuter avec vous.
06:25Et elle me dit, je n'ai pas le pouvoir de vous donner une garantie.
06:30Entre temps, on asserre, ainsi de suite.
06:32On organise un rendez-vous à Londres avec le propriétaire de Dazone.
06:34Et vous êtes dans une situation où vous avez soit 400 millions,
06:37soit moins 25.
06:39Pas rien, moins 25.
06:40Parce que quand vous démarrez la chaîne,
06:41vous devez mettre 25 millions de frais de production.
06:43Avec un métier que vous ne connaissez pas,
06:46c'est par un mois que vous montez une chaîne.
06:49L'idée de la chaîne est peut-être une bonne idée,
06:51mais pour plus tard, pas pour maintenant.
06:53C'est comment il est possible,
06:55alors que c'est un sujet qui remonte à 5 ans en arrière,
06:58avec l'entrée de CVC,
06:59où on a annoncé précisément que CVC allait apporter son expertise,
07:03allait permettre de franchir des paliers en termes de droits à la télé,
07:06de se retrouver acculé 15 jours avant.
07:08Nous avons fait une erreur.
07:09Nous, je dis tous les présidents.
07:11Et il ne faut pas s'exonérer de ça.
07:13Mais vous, c'est quoi votre erreur ?
07:14Mais je vais vous la donner.
07:15Je vais vous le dire.
07:16C'est qu'on a laissé, sur ce sujet-là,
07:20Vincent Lambroune tout seul.
07:22Quand vous avez des négots, c'est compliqué des négots.
07:24Et des fois, quand vous interférez dans des négots,
07:26ça peut compliquer les négots.
07:27Donc, on a laissé faire des choses,
07:29avec des gens qui étaient persuadés d'arriver.
07:32Le milliard, quand on annonce un milliard,
07:35vous voulez vendre votre voiture 10 000 euros,
07:37vous annoncez 12 000,
07:38parce que vous savez que ça va finir à 10 000.
07:40Donc, vous annoncez un chiffre.
07:41Il ne faut pas le prendre comme quelque chose dans le marbre.
07:44On l'annonce parce que c'est comme ça.
07:45Les négots, ça se passe comme ça.
07:47Malheureusement, il s'est passé beaucoup d'événements,
07:50beaucoup de politique est intervenue là-dedans,
07:52qui a fait que malheureusement,
07:53on n'a pas eu ce qu'on souhaitait.
07:55Et là, vous vous retrouvez confronté à une urgence,
07:58c'est 400 ou moins 25.
08:00Donc, c'est très grave.
08:02Jean-Pierre, quand vous dites qu'on n'a pas eu ce qu'on souhaitait,
08:05ce qu'on souhaitait, c'était ce qu'on vous avait promis.
08:08En tout cas, à cette époque-là, c'est ça qu'on écrivait,
08:10qu'il y avait, entre guillemets,
08:12des engagements euros de BIN
08:14pour prendre la totalité des droits.
08:16C'était ça, un peu, la piste que vous poursuiviez.
08:18Sur ce sujet, sans dévoiler de secret,
08:21j'ai entendu dire que BIN promettait que,
08:25et j'ai entendu dire que BIN n'a jamais rien promis.
08:28Je n'ai pas la réalité.
08:30Mais vous n'êtes aucun autre acteur.
08:31Qu'est-ce qu'on vous a dit à vous, en face,
08:33dans les constats de vos réunions ?
08:34Il y avait quelque chose de très simple,
08:36c'était de demander à Nasser El-Khaïlafi si c'était vrai ou pas,
08:38puisqu'il est président du PSG,
08:40et président de BIN Media Group.
08:42Écoutez, quant à Dénégo, on n'est pas intervenu.
08:44Le moment où on est intervenu,
08:45on a eu beaucoup de réponses à nos questions,
08:47et parfois, c'est assez surprenant.
08:49Quelqu'un qui peut vous dire, on m'a promis ça,
08:51et l'autre qui vous dit, je n'ai jamais promis ça.
08:53Qui dit vrai entre les deux, je n'en sais rien,
08:55parce que je ne sais pas dans les discussions.
08:56Ce n'est pas que je me défausse.
08:57Excusez-moi, je vous donne la réalité des choses.
08:59Président, on m'a promis ça, c'est Vincent Labrune,
09:02je ne vous ai jamais promis ça, Nasser El-Khaïlafi.
09:04Moi, j'aime bien rentrer dans le contexte.
09:06Vous êtes suffisamment fin pour comprendre.
09:08Je me mets à la place du téléspectateur.
09:11Mais ce que je veux dire aux téléspectateurs,
09:13c'est qu'il ne faut pas penser que les présidents de club,
09:16quand je dis qu'on a fait des erreurs,
09:18c'est qu'aujourd'hui, et puis on va revenir
09:20après l'élection de Vincent Labrune,
09:22donc j'en parlerai volontiers.
09:23Mais aujourd'hui, sur ces droits télés,
09:25nous avons fait des erreurs.
09:27Nous avons perdu, et je comprends tout à fait
09:31la position de Canal.
09:32Canal a réorganisé sa grille de façon très pragmatique,
09:34avec une grille qui fonctionne,
09:36avec des sports qui fonctionnent.
09:38Ils n'ont plus l'argent pour venir dans le football.
09:40Ils reviendront-ils un jour en Ligue 1 ?
09:42Je ne sais pas.
09:43C'est des choses qu'on doit voir.
09:44Mais il est évident que Canal a été un acteur majeur,
09:48avec des montants précis,
09:51et qu'à l'époque, il y avait des concurrents
09:53plus ou moins sérieux qui nous ont fait
09:55miroiter des choses.
09:56Jean-Pierre, vous parlez de Dazone,
09:59avec qui ça ne s'est pas forcément très bien passé
10:01par rapport aux tractations.
10:02Dazone, juste une chose,
10:04le patron de Dazone à Londres,
10:06on passe une journée avec lui,
10:07n'a jamais donné sa garantie personnelle
10:09sur les autres ligues européennes.
10:12Il a fait un pas énorme,
10:13il a donné la garantie de sa holding,
10:16qui pèse quand même très très lourd,
10:18pour la Ligue 1.
10:20Vous avez 400 millions garantis,
10:22avec certitude,
10:23et vous avez moins 25.
10:25Et là, à moins 25, je peux vous dire
10:26qu'on ne finit pas le championnat de Ligue 1.
10:28Il y a Dazone et Bihin.
10:30Aujourd'hui, Bihin vous a promis
10:32100 millions d'euros pour une affiche par semaine.
10:34La réalité, c'est qu'aujourd'hui,
10:36il devait y avoir un paiement en août,
10:38un paiement en octobre,
10:39et ils n'ont jamais payé pour l'instant.
10:41Donc, vous êtes quand même pieds et poings liés.
10:42Pourquoi ils ne paient pas ?
10:43Et pourquoi vous ne vous retournez pas derrière ?
10:45Bihin, donc, Nasser El-Raleifi,
10:47on en revient toujours à la même personne.
10:48Je vais vous répondre.
10:49Il y a, dans ces 100 millions,
10:51il y en a 80, Bihin, et 20 millions
10:54qui sont financés différemment.
10:56Les informations que j'ai,
10:58c'est LFP Média qui gère ça,
11:00ce n'est pas les présidents de club, d'accord ?
11:01Ce n'est pas nous.
11:02Aujourd'hui, il y a une négociation
11:03sur un point précis,
11:04qui bloque d'un côté comme de l'autre,
11:06qui fait que ces sommes ne sont pas payées
11:08par rapport à ce point.
11:09C'est quoi ? Qu'est-ce qui bloque ?
11:10Aujourd'hui, je voudrais juste terminer là-dessus.
11:12Aujourd'hui, notre degré d'information,
11:15nous les présidents,
11:17par rapport à ce qui s'est passé,
11:18n'est pas suffisant.
11:20Donc, aujourd'hui,
11:21notre façon de fonctionner
11:22va être totalement différente.
11:24On veut avoir l'intégralité des informations
11:27quand on prend nos décisions.
11:29Mais la réalité, c'est que vous n'êtes pas payés.
11:31Jean-Pierre, là, on est quand même dans ce que
11:32vous évoquez à un point.
11:33On l'a traité dans l'équipe.
11:34Le point en question, c'est que
11:36Lille demande la possibilité
11:38d'avoir une codiffusion de son affiche
11:40qui n'était pas prévue,
11:41ce que, a priori, la Ligue ne souhaite pas.
11:43Donc, à partir du moment,
11:45et là, je rejoins donc la question de Karine,
11:46à partir du moment où vous avez, en fait,
11:48quelqu'un qui ne vous paye pas,
11:50qui siège avec vous au conseil d'administration
11:52de la Ligue,
11:53comment est-ce que vous pouvez accepter ça
11:55et pourquoi est-ce que vous ne le mettez pas en demeure,
11:57tout simplement, comme vous feriez
11:58avec n'importe quel débiteur ?
11:59Alors, moi, je vais vous répondre
12:01de façon très pragmatique
12:02par rapport à ce que je sais.
12:03Quand vous faites un deal avec des gens,
12:05vous devez être très précis.
12:06Surtout quand il s'agit de 100 millions,
12:08ce n'est pas une somme comme ça
12:09qui court les rues.
12:10Je pense qu'il n'y a pas eu,
12:12à ce moment-là du deal,
12:13suffisamment de points finalisés
12:16pour être clair et précis.
12:18Vous avez aujourd'hui un diffuseur...
12:20Là, vous mettez clairement en question
12:21la qualité du travail qui a été fait
12:23par LFP Média,
12:24qui est censé donc ficeler les contrats.
12:26Je suis navré,
12:27mais quand vous avez un diffuseur
12:28qui vous dit je mets 100 millions
12:29et un autre qui met 400,
12:32vous devez vous mettre en phase
12:34avec les deux avant de concréter.
12:36Là, ça n'a pas été fait.
12:37Il y a un point qui bloque.
12:39Je ne suis pas dans le dossier,
12:40donc je ne peux pas vous donner
12:41le détail du dossier,
12:42mais je sais qu'il y a un point
12:43qui bloque qui fait que ce dossier
12:44aujourd'hui n'est pas finalisé.
12:45Donc, vous avez un diffuseur
12:46qui dit moi tant que ce point
12:47n'est pas validé, je ne paye pas.
12:48Mais qui diffuse quand même.
12:50Parce qu'évidemment, Bidine,
12:52chaque week-end de championnat
12:53diffuse quand même son affiche.
12:54Et vous, vous n'êtes pas payé.
12:55Vous, les clubs.
12:56Oui, mais ce que je veux vous dire
12:57c'est que je ne suis pas dans ce dossier
12:58de façon extrêmement précise,
13:00ce que je déplore aujourd'hui.
13:02Et nous souhaitons, dorénavant,
13:04être suffisamment impliqués
13:06dans les dossiers pour que
13:07quand on prend une position,
13:08on puisse la prendre avec certitude.
13:10Je vous trouve très courageux
13:12d'être là et de vous dire ça.
13:14Mais c'est normal.
13:15Ça va être moins élogieux.
13:17Je vous trouve courageux
13:18parce que ce que vous nous dites,
13:20M. Rivère, c'est accablant.
13:22C'est accablant sur le fonctionnement
13:23du football français,
13:24sur le niveau des dirigeants
13:25du football français,
13:26sur votre niveau quelque part.
13:27Pas individuellement Jean-Pierre Rivère
13:29qui a fait ses preuves à Nice.
13:30Mais sur votre fonctionnement collectif,
13:32c'est accablant.
13:33Juste une chose.
13:34Dans n'importe quel patron,
13:36et vous êtes patron par ailleurs,
13:39qui vous écoute là,
13:40il doit être atterré.
13:42Non, mais il est atterré.
13:43Attendez, vous croyez que les présidents
13:44sont des gens qui sont comme ça ?
13:47Non.
13:48C'est vous qui nous décrivez
13:49comment ça se passe.
13:50Je trouve ça accablant.
13:52Vous avez des équipes,
13:53aujourd'hui vous avez des équipes
13:54qui bossent, d'accord,
13:55qui sont payées pour ça.
13:57Et qui ne reportent pas,
13:58parce que vous ne savez pas
13:59ce qu'ils font.
14:00Les signes des deals,
14:01vous ne savez pas ce qu'il y a dedans.
14:02Il y a des bonnes choses.
14:03Incroyable.
14:04Attendez, je vous explique.
14:05Vous avez 18 présidents, d'accord,
14:07et vous avez des gens
14:08qui bossent au quotidien
14:09sur les dossiers
14:10et qui sont payés pour ça.
14:11Avocats, tout ce que vous voulez.
14:12Très chers.
14:13Ils sont très bien payés.
14:14Ça, c'est votre sentiment.
14:15Maintenant, on peut le partager
14:16ou pas le partager.
14:17Ce n'est pas le débat.
14:18Le débat, c'est...
14:19Je vous explique comment.
14:20Vous avez déjà fonctionné
14:21dans une entreprise ?
14:22Oui, un peu, oui.
14:23Dans une entreprise,
14:25financiers, juridiques, ainsi de suite.
14:28Vous ne pouvez pas, vous,
14:29quand vous avez 18 présidents de club,
14:31dire attendez, les gars,
14:33passez-moi les 66 pages du dossier,
14:35je vais les regarder ligne par ligne.
14:36Ce n'est pas votre job.
14:37Vous n'êtes pas là pour ça.
14:39D'accord ?
14:40On doit vous reporter ce qui se passe
14:42et vous devez voter et décider
14:44oui, non, par rapport à ce qu'on vous propose.
14:47Le degré d'information
14:49que nous avons eu sur ces sujets,
14:51pour moi, est largement insuffisant.
14:53Mais quand on prend nos décisions,
14:55on ne sait pas ça.
14:57D'accord ?
14:58On ne sait pas ça.
14:59Moi, je suis navré,
15:00je ne veux pas rentrer dans le détail,
15:01ni accabler personne.
15:02Mais quand au conseil d'administration,
15:04on dit vous décidez dans l'heure
15:06parce qu'à 18h, il est fini,
15:07on se dit que c'est hors de question.
15:09Ce que vous proposez là,
15:10c'est inadmissible et intolérable.
15:13Régis, on ne peut pas...
15:14Ce fonctionnement-là,
15:15vous avez tourné le dos
15:16à un diffuseur historique,
15:17à un partenaire historique du foot français
15:19qui l'a financé pendant l'attente.
15:22Si, parce que vous nous expliquez tout à l'heure
15:24le deal Mediapro,
15:25vous ne saviez pas qui était quoi, etc.
15:27Non, non, non.
15:28Ça ne date pas du deal Dazone, le problème.
15:31C'est bien plus ancien.
15:32Quand vous avez un diffuseur
15:34qui s'appelle Mediapro,
15:35qui est connu quand même en Europe,
15:36qui n'est pas un inconnu totalement,
15:38et que vous avez...
15:40Je ne connais pas d'investissement de Mediapro
15:42en dehors de l'Espagne,
15:43du niveau qui a été fait en France.
15:45Vous dites qu'ils sont connus.
15:46Quand vous avez...
15:47On sait que c'est...
15:48Moi, j'ai travaillé
15:50avec des productions Mediapro,
15:52bien avant tout ça.
15:53On voyait bien que c'était du loco,
15:55ce que les techniciens,
15:56ils venaient d'Europe de l'Est
15:57et qu'ils étaient payés trois sous.
15:58C'est ça, Mediapro.
15:59Oui, mais...
16:00Ça, c'était avant que les leads de français.
16:01Quand vous avez...
16:02Quand Stéphane Guy le sait,
16:03j'espère que Jean-Pierre Rivère
16:04ou Didier Quillaud
16:05ou Nasser El-Ralaifi
16:07le savent aussi.
16:08C'est mieux quand même, quoi.
16:09Mais, enfin, à un moment,
16:10je crois que là,
16:11vous êtes un peu en dehors
16:12de la réalité des choses.
16:13Quand vous avez des gens qui bossent,
16:16Mediapro,
16:17je prends l'exemple de Mediapro,
16:18on vous certifie
16:19qu'il n'y a pas de problème
16:20sur le fonctionnement,
16:21les 3 000 abonnés,
16:22les 3 millions d'abonnés,
16:23et ainsi de suite.
16:24Mais ce n'est pas vrai, en fait.
16:25Malheureusement.
16:26Vous avez le Covid juste derrière.
16:27Vous avez le Covid juste derrière.
16:28Vous avez le championnat qui s'arrête.
16:29Vous avez des événements
16:31qui sont imprévisibles.
16:32Le Covid, personne ne l'a prévu.
16:34Quand le championnat s'arrête,
16:35personne ne l'a prévu.
16:36Sauf le président.
16:37Personne ne peut savoir
16:38si, à ce moment-là,
16:39Mediapro aurait pu continuer ou pas.
16:41On n'en sait rien.
16:42Ni vous, ni moi.
16:43Vous pouvez faire
16:44tous les calculs que vous voulez.
16:45C'est des choses
16:46qui sont imprévisibles.
16:47Moi, ce que je vous dis,
16:48c'est qu'aujourd'hui,
16:49nous, les présidents,
16:50nous avons décidé
16:52de reprendre la main
16:53sur beaucoup de choses
16:54et d'aller beaucoup plus loin
16:55dans le détail.
16:56C'est tout.
16:57Donc, il y a eu des défaillances.
16:59Celui qui vous a conduit là,
17:00où vous êtes,
17:01moi, tout ça,
17:02j'essaie de le comprendre
17:03avec mon petit niveau.
17:04Pardonnez-moi,
17:05je n'ai pas votre niveau
17:06d'information.
17:07On n'a pas le même niveau
17:08parce que vous êtes
17:09au cœur des instances.
17:10Mais cet homme
17:11qui ne vous reporte pas,
17:12parce qu'il y a des noms
17:13derrière,
17:14va s'en ramener
17:15et son équipe.
17:16Celui qui ne vous donne pas
17:17les dossiers bien ficelés
17:18pour juger en question du cours,
17:19vous le réalisez
17:20triomphalement
17:21comme un emprunt romain.
17:22Alors, ça,
17:23juste quelque chose,
17:24je pense que Jean-Pierre Rivère
17:25visait plutôt
17:26la direction générale
17:27de l'AFP Média
17:28et les personnes
17:29qui ont été engagées.
17:30L'AFP Média,
17:31c'est la brune.
17:32J'essaie de décoder
17:33pour nos téléspectateurs
17:34qui est Jean-Pierre Rivère
17:35quand il dit
17:36qu'il a la douce.
17:37Excusez-moi,
17:38on continue juste
17:39à cater dessus
17:40ce petit pas
17:41de décollage.
17:42Pourquoi ?
17:43Parce qu'il y a eu
17:44beaucoup d'embauches
17:45faites à la Ligue
17:46pour professionnaliser
17:47l'AFP Média.
17:48Il y a eu énormément
17:49d'embauches qui ont été faites
17:50à la Ligue
17:51pour cette filiale commerciale
17:52l'AFP Média
17:53dont aujourd'hui
17:54on mesure
17:55que finalement
17:56son importance
17:57n'est pas si grande
17:58qu'on pouvait l'imaginer
17:59mais bon,
18:00elle a engagé
18:01beaucoup de monde
18:02et qu'aujourd'hui
18:03les présidents de club
18:04ont beaucoup de ressentiment
18:05contre la direction générale
18:06de l'AFP Média
18:07et plus que contre
18:08Vincent Lambrouine.
18:09J'essaie juste de déconner
18:10ce que je veux dire
18:11Jean-Pierre Réveille.
18:12On l'a répondu ?
18:13Non, pas du tout.
18:14L'élection de Vincent Lambrouine.
18:15On va en parler.
18:16Mais le boss
18:17de l'AFP Média
18:18c'est Vincent Lambrouine.
18:19Je n'ai pas rêvé quand même.
18:20Oui, bien évidemment
18:21il a été réélu triomphalement.
18:22Juste un petit mot
18:23pour les salaires
18:24mais il n'y a pas de raison.
18:25Moi j'aimerais bien
18:26ce job.
18:27Je veux bien le job
18:28si ça vous intéresse.
18:29Je suis quelqu'un
18:30à ce prix-là
18:31avec ce niveau
18:32de responsabilité-là
18:33je peux faire.
18:34Régis ce test-là.
18:35Oui, il est bien.
18:36Oui, il est bien.
18:37Moi ça me va bien
18:38que vous posiez ces questions-là.
18:39Non Jean-Pierre,
18:40je voulais juste poser une question.
18:41Est-ce que vous êtes abonné à DAZN ?
18:42Oui.
18:43Ça tombe bien
18:44parce qu'on est au moins deux
18:45sur ce plateau
18:46puisque moi aussi.
18:47Moi aussi.
18:48Trois, cinq.
18:49Donc nous sommes six.
18:50Carine non ?
18:51Ce serait quand même une erreur
18:52si je n'étais pas abonné à DAZN.
18:53Vous savez qu'il y a
18:54100 000 abonnés à ce jour ?
18:55Je ne connais pas
18:56le nom d'abonné de DAZN.
18:57Je vous l'apprends.
18:58Il y a 100 000 abonnés
18:59en deux mois.
19:01Déjà, qu'est-ce que vous pensez
19:02du chiffre,
19:03du nombre de 100 000 abonnés
19:04en deux mois ?
19:05Alors, je vais vous dire.
19:06DAZN,
19:07peut-être,
19:08c'est des gens
19:09qui ne sortent pas de nulle part.
19:10C'est une grande entreprise
19:12qui est le plus gros diffuseur
19:13de sport en Europe aujourd'hui.
19:14Et c'est des gens
19:16qui ont pris de plein fouet.
19:17Enfin, vous avez
19:19beaucoup d'articles
19:21qui ont été faits
19:22presque en vous donnant l'adresse
19:24pour aller pirater.
19:25Presque.
19:27Je veux dire,
19:29le piratage,
19:30dites-vous une chose,
19:31si un jour, vos codes sont piratés,
19:33dans trois mois,
19:34vous fermez avec un écran noir
19:35parce que vous n'aurez plus de ressources.
19:37Le piratage, c'est un vrai fléau.
19:39C'est un vrai fléau
19:40qui peut toucher toute l'économie
19:41télévisuelle,
19:42toute l'économie télévisuelle.
19:43Le piratage a toujours existé,
19:44Jean-Pierre ?
19:45Il s'est accéléré.
19:46Ah, il s'est accéléré ?
19:47Oui, il s'est accéléré.
19:48Pourquoi ?
19:49Parce que vous avez des supporters.
19:50Et je comprends,
19:51encore une fois,
19:52je reviendrai à la personne
19:53de l'abonné tout à l'heure,
19:55vous êtes venu,
19:56c'est pas pour éluder.
19:57Mais vous savez,
19:58je vous explique,
19:59vous avez Dazone
20:00qui lance un prix qui est élevé,
20:01qui est le plus élevé historiquement.
20:02Moi, mon souhait,
20:03mon souhait,
20:04comme beaucoup de présidents,
20:05je suppose,
20:06et c'est ce qu'il faut
20:07qu'on arrive à faire un jour,
20:08c'est qu'on ait une seule plateforme
20:09qui diffuse.
20:10Quand il y a des discussions avec Dazone,
20:11je suis à Londres,
20:12je leur dis,
20:13écoutez,
20:14prenez les neuf matchs.
20:15Mon rêve, c'est quoi ?
20:16Pour nos fans,
20:17parce que vous pensez
20:18qu'on est dans notre bulle
20:19et qu'on ne pense pas aux autres,
20:21et je vous prends un exemple concret.
20:22Il y a eu cinq diffuseurs en quatre ans.
20:25Pour moi,
20:26l'idéal, c'est quoi ?
20:27C'est d'avoir une seule chaîne
20:28qui diffuse à un prix très raisonnable
20:30et qui permet à tout le monde
20:31de suivre le football normalement.
20:32Combien ? 15 euros ?
20:33À Nice,
20:34à Nice,
20:36il y a deux ans,
20:37on s'est posé une question,
20:38on s'est dit,
20:39oh là là,
20:40financièrement, c'est dur pour beaucoup de gens.
20:41Beaucoup, beaucoup de gens en France
20:42sont en souffrance,
20:43y compris nos fans.
20:44On a des abonnements
20:45qui ne sont pas très chers,
20:46mais c'est peut-être
20:4720 euros par mois
20:48ou 18 euros par mois,
20:49c'est beaucoup d'argent.
20:50On a passé un deal
20:51avec une boîte,
20:52ça fait deux ans que ça fonctionne,
20:53on a mal travaillé,
20:54on ne l'a pas assez marketé.
20:58Il y a quelques milliers
20:59de gens qui s'en servent.
21:01C'est des gens qui,
21:02aujourd'hui,
21:03ils prennent leurs courses,
21:04ils vont chez nous
21:05avec une carte OGC Nice.
21:06Ils vont faire de pub
21:07au Champs,
21:08Carrefour, Leclerc,
21:09Darty,
21:10la FNAC,
21:11tout ce que vous voulez,
21:12plein de magasins.
21:13Juste en passant la caisse,
21:14ils font sur leur chariot,
21:15je vais à Leclerc,
21:16au Champs,
21:175 euros d'économie
21:18sur mon chariot de la semaine.
21:195 euros fois 4,
21:20ça fait 20 euros.
21:21Ils payent leur abonnement.
21:22Les gens qui utilisent ça chez nous,
21:24ils économisent à peu près
21:25390 euros par an.
21:27Pourquoi on a fait ça ?
21:28Pour permettre à des gens
21:29de continuer de vivre leur plaisir.
21:31Pourquoi on ne serait pas
21:32un peu novateur en France ?
21:34On ne créerait pas,
21:35pour payer les abonnements
21:36de télé et ainsi de suite,
21:37permettre à nos fans
21:38de continuer à payer
21:39grâce au foot,
21:41d'avoir quelque chose
21:42de novateur
21:43qui leur permet de dire
21:44suivez votre sport favori.
21:46Ça coûte un peu cher
21:47mais on va vous aider là-dedans.
21:48Cette idée-là,
21:49vous la passez à la Ligue 1 ?
21:50Je vais essayer de passer
21:51des idées plus que ça.
21:52Vous savez, moi,
21:53j'ai des enfants qui jouent
21:54au foot amateur.
21:55La licence, aujourd'hui,
21:56c'est très cher.
21:57Mais le paradoxe, Jean-Pierre,
21:58c'est que vous dites
21:59vous voulez un abonnement
22:01pas cher
22:02et 700 millions de revenus.
22:04Il faudrait qu'il y ait
22:063-4 millions d'abonnés.
22:08Mais malheureusement,
22:10l'attraction de la Ligue 1,
22:11au top,
22:12un gros match de Ligue 1
22:13sur Cannes,
22:14je l'ai connu,
22:15c'est un dimanche soir,
22:16c'était un million et demi.
22:18Vraiment les bons dimanches.
22:20Et une fois ou deux par an,
22:21on pétait au-dessus
22:22parce qu'il y avait
22:23un PSGOM ou un Lyon-Marseille
22:25qui passionnaient les foules.
22:26L'erreur majeure
22:27que nous avons faite.
22:29Vous faites 700 millions
22:30divisé par 1,4 million.
22:31Vous arrivez à ce prix
22:33d'abonnement de Dazone.
22:34C'est un raisonnement normal.
22:35Dazone, c'est des financiers.
22:37Je paye tant,
22:39j'ai tant d'abonnés potentiels,
22:41je mets mon tarif à temps.
22:42Je pense que l'avenir
22:44doit nous amener un jour
22:45à créer une chaîne,
22:46quelle qu'elle soit,
22:47Dazone, Canal,
22:48peu importe.
22:49Une chaîne
22:50où un diffuseur
22:51ne paiera plus la perte.
22:52Ça n'existe plus.
22:54Et ça n'existera plus.
22:55Et de dire voilà,
22:56on touche temps,
22:57on fait du win-win derrière.
22:59Vous gagnez, on gagne.
23:00Et on fait un produit.
23:01L'autre problème aussi...
23:02C'était à peu près ce qu'avait proposé Canal
23:03dans la concurrence avec Amazon.
23:04Vous l'avez.
23:05Vous l'aurez une deuxième fois
23:06après Média pour tourner le dos.
23:07Non, ce n'était pas ça
23:08qui a été proposé.
23:09Il y avait un deal un peu
23:10derrière ce mot quand même.
23:12Est-ce que vous pensez sincèrement
23:13que le chiffre de 1,5 million d'abonnés
23:15est envisageable à ce rythme-là ?
23:17Parce qu'on va tout droit
23:18vers le droit de rétractation là.
23:19On va sur une parenthèse Dazone
23:21qui va conduire à la création
23:22de la chaîne de la LFP.
23:23Moi je suis surpris
23:24pour dire ce que dirigeait
23:25ce que vous nous disiez
23:26que ce n'était pas...
23:27Vous ne savez pas pour cent...
23:28Votre obsession à tous,
23:29dirigeants du foot,
23:30ça devrait être de savoir
23:31combien Dazone a d'abonnés.
23:32Vous devriez,
23:33précisément au jour le jour,
23:34comme ici,
23:35il rescrute les audiences...
23:36On a des infos
23:37qui sont très essentielles
23:39qu'on ne se permet pas
23:40de donner...
23:41Dites-nous ça.
23:42Ne dites pas que ce n'est pas
23:43votre sujet,
23:44parce que c'est votre sujet premier
23:45au contraire.
23:46Mais c'est notre sujet.
23:47Vous connaissez
23:48combien d'abonnés.
23:49Donc vous savez
23:50que les 100 000,
23:51ils sont là.
23:52Vous balancez un chiffre,
23:53je vous laisse
23:54vous l'approprier.
23:55Ma question,
23:56les 1,5 million d'abonnés
23:57envisageables ou farfelus ?
23:58Laissez-nous finir.
23:59Pour atteindre
24:001,5 million d'abonnés,
24:01il faut reconquérir un public.
24:02On a un problème
24:03dans le football,
24:04je vous le dis
24:05parce que je le pense
24:06et je le dis depuis maintenant
24:07quelques temps
24:08et suffisamment
24:09de façon fréquente
24:10et on est beaucoup
24:11aujourd'hui à convenir de ça.
24:12Tous les sports ont évolué.
24:13Regardez tous les sports aujourd'hui,
24:15ils ont évolué.
24:16Vous prenez la F1,
24:17j'en parlais je ne sais plus
24:18avec qui tout à l'heure,
24:19la F1 aujourd'hui,
24:20vous avez le type
24:21au-delà des images
24:22qui sont extraordinaires,
24:23il est dans son baquet
24:24et vous entendez la conversation
24:25avec son ingénieur.
24:26Et qu'est-ce qu'on donne dans le fond ?
24:28La télé à papa,
24:29c'est fini.
24:30Pour moi, oui.
24:31Oui, c'est Jean-Pierre Cayot
24:32qui dit ça.
24:33Est-ce qu'il y a des questions
24:35Il y a peut-être des questions
24:36de nos téléspectateurs.
24:37On doit refaire venir.
24:38Écoutez les téléspectateurs.
24:39Voilà, on y va.
24:40Il y a beaucoup de questions.
24:41Question sur quel thème ?
24:42Il y a une question par exemple
24:43sur le produit d'Azone.
24:44Sur le produit d'Azone,
24:45produit football.
24:46Il n'y a pas de question
24:47mais ça revient beaucoup.
24:48Sur le produit d'Azone,
24:49finalement,
24:50c'est ce qu'ils ont réussi le mieux
24:51parce que pour le coup,
24:52ils ont signé quelques jours
24:53quasiment avant la reprise
24:54de la saison
24:55pour franchement se poser
24:56des questions,
24:57de savoir s'ils allaient
24:58temps que ça,
24:59s'ils allaient temps
25:00qu'ils auraient fini
25:01la reprise de la saison
25:02pour franchement se poser
25:03des questions,
25:04de savoir s'ils allaient être
25:05en mesure même techniquement
25:06de délivrer.
25:07Mais ce qu'ils ont fait,
25:08c'est une prouesse.
25:09Et donc,
25:10ils ont réussi.
25:11En trois semaines.
25:12Maintenant se pose la vraie question,
25:13celle qu'évoque Régis.
25:14Il y a cette barrière
25:15à un million et demi.
25:16Est-ce que vous pensez franchement
25:17Jean-Pierre,
25:18que ça va être atteint
25:19vu le démarrage ?
25:20En tout cas,
25:21nous devons nous.
25:22Et vu le Dazone bashing
25:23dont on avait...
25:24Nous devons nous.
25:25Il y a eu un Dazone bashing.
25:26Nous devons nous,
25:27président de club aujourd'hui.
25:32Et peut-être que...
25:33Donc sur les innovations,
25:34est-ce qu'on en était là ?
25:35Pour les aider à ça,
25:36il faut qu'on modifie notre produit.
25:37Je ne vais pas citer...
25:38C'est un entraîneur
25:39qui est passé chez moi,
25:40il n'y est plus.
25:41Mais je ne vais pas citer le nom.
25:42Un jour,
25:43il y a la caméra
25:44qui veut rentrer à l'intérieur.
25:45Il me dit non, non,
25:46il ne rentre pas.
25:47Je dis mais ils vont rentrer
25:48parce que c'est eux
25:49qui vous payent.
25:50Et d'ailleurs,
25:51j'en profite pour dire
25:52que s'il y a un club en France
25:53qui a toujours joué le jeu
25:54des médias,
25:55de l'ouverture
25:56et de la médiatisation,
25:58Tout à fait.
25:59Mais parce que là,
26:00vous prêchez les paroles
26:01que vous connaissez.
26:02C'est le minimum
26:03qu'on vous doit.
26:04Et je vous remercie
26:05de ce compliment.
26:06Mais on doit aller
26:07beaucoup plus loin.
26:08Mais Jean-Pierre...
26:09Attendez, attendez.
26:10Qu'est-ce qu'on va faire
26:11plus loin ?
26:12Réouvrir le vestiaire
26:13à toute la presse,
26:14par exemple,
26:15et aux caméras,
26:16comme le faisait Giroud
26:17dans les années 80,
26:18ça pour le téléspectateur,
26:19c'est...
26:20C'est exceptionnel.
26:21C'est des images.
26:22C'est du matos.
26:23Mais je vais plus loin.
26:24Je vais me faire des ennemis,
26:25même chez moi.
26:26Mais si vous le faites
26:27chez vous,
26:28tout le monde le comprend.
26:29Mais vous venez de le dire.
26:30Un entraîneur,
26:31vous devez entendre
26:32ce qui se passe.
26:33Les arbitres,
26:34on s'est battus
26:35pour pouvoir avoir
26:36les micros sur les arbitres.
26:37Pour plein de raisons.
26:38Pour plein de raisons.
26:39Non mais vous n'avez plus
26:40les moyens de le faire.
26:41Si, si, bien sûr.
26:42Ce n'est pas un problème
26:43de moyens,
26:44c'est l'IFAP qui n'a pas voulu.
26:45Mais on va le faire
26:46et on va y arriver.
26:47Moi, je veux dire,
26:48aujourd'hui,
26:49on doit donner aux spectateurs,
26:50aux téléspectateurs,
26:51quelque chose
26:52de beaucoup plus fort.
26:53On doit travailler.
26:55À nous de travailler,
26:56d'être novateurs.
26:57On doit être une ligue
26:58qui innove.
26:59Parce que notre ligue,
27:00contrairement à ce qu'on dit
27:01et qu'on entend,
27:02on ne se porte pas si mal que ça.
27:03J'ai une question Jean-Pierre.
27:04Vous avez évoqué
27:05le voyage que vous avez fait
27:06à Londres
27:07avec quelques présidents
27:08de club avec Nasser
27:09pour aller obtenir
27:10des garanties supérieures
27:11de la part d'Eudazone
27:12pour ne pas revivre
27:13l'épisode Médiapro.
27:14Mais pourquoi,
27:15dans la foulée,
27:16vous avez voulu
27:17qu'il y ait une clause de sortie
27:18au bout de deux ans ?
27:19C'est-à-dire qu'en fait,
27:20vous avez des garanties
27:21qui ne vous servent à rien.
27:22Je vous explique.
27:23De toute manière,
27:24celui qui vous a acheté
27:25les droits pour cinq ans,
27:26il pourra sortir au bout
27:27de deux ans
27:28sans vous verser l'argent
27:29qui vous serait dû.
27:30Je vous explique pourquoi
27:31cette clause.
27:32On a fait un conseil
27:33à l'administration
27:34où on a dit,
27:35nous, on va essayer
27:36d'obtenir la garantie
27:37d'Eudazone.
27:38Ce qui n'était vraiment pas gagné.
27:39Je vous assure que c'était
27:40un combat
27:41qui n'a pas été simple à gagner.
27:42Mais nous avons
27:43certains présidents
27:44qui ont dit,
27:45ces 400 millions,
27:46c'est insuffisant,
27:47on ne veut pas se pénaliser
27:48sur cinq ans,
27:49donc on veut une clause
27:51Je réponds à vos questions.
27:52Je suis précis là.
27:53Je vais poursuivre,
27:54c'est intéressant.
27:55Est-ce que vous pensez
27:56une seule seconde
27:57qu'à partir du moment
27:58où Eudazone échouerait
27:59au bout de deux ans,
28:00que vous remettiez les droits
28:01en vente
28:02et que vous allez obtenir plus
28:03que ce que vous avez eu
28:04avec Eudazone
28:05et avec Bill.
28:06Je pense que le temps...
28:07Alors qu'il y aurait eu la preuve
28:08que ça aurait été
28:09un nouvel échec
28:10pour un nouveau diffuseur
28:11de la Ligue 1.
28:12Je pense que le temps
28:13d'aller voir un diffuseur
28:14et lui dire,
28:15donnez-moi tant d'argent,
28:16il est révolu.
28:17Pour moi,
28:18je vais vous dire,
28:20je vous dirai
28:21combien vous voulez là,
28:23peu importe le montant.
28:24Moi, je vous mets
28:25un cahier des charges
28:26comme ça,
28:27où je vous impose tout,
28:28le produit.
28:29Je veux les micros,
28:30je veux les...
28:31Je veux un produit
28:32qui vaut la peine
28:33d'être acheté.
28:34D'être acheté.
28:36Donc,
28:37on doit faire
28:38notre propre évolution.
28:39Cette clause de deux ans,
28:40c'est parce qu'il y a...
28:41Excusez-moi,
28:42vous êtes le seul
28:43à la Ligue à penser ça ?
28:44Non.
28:45Olivier Letten
28:46a fermé les écoutés
28:47et les interviews...
28:48Enfin,
28:49Olivier Letten,
28:50je dis Lille,
28:51parce qu'il se plaignait
28:52de la programmation.
28:53Vous m'arrêtez,
28:54mais c'est vrai.
28:55En général,
28:56c'est fermé à double tour.
28:57Là,
28:58on est en train
28:59de faire croire
29:00un petit peu
29:01à nos téléspectateurs
29:02qu'à partir du moment
29:03où on mettrait
29:04des micros
29:05sur les arbitres
29:06et des caméras
29:07dans les vestiaires,
29:08il y aurait 5 millions
29:09d'abonnés à la Ligue 1.
29:10Non, pas du tout.
29:11Il faut quand même aussi
29:12être sérieux.
29:13C'est quand même
29:14d'abord les matchs
29:15et l'attractivité
29:16du championnat
29:17et de Bernard Arnault.
29:18On en parlera,
29:19c'est un petit peu plus
29:20dans le journal.
29:21A volonté.
29:22Vous parliez
29:23du Dazone bashing.
29:24Le Dazone bashing,
29:25qui l'a lancé en France ?
29:26Je vais vous dire
29:27qui a lancé
29:28le Dazone bashing.
29:29C'est ce que vient de dire Étienne.
29:30C'est Vincent Labrune
29:31lorsque le jour même
29:32de l'annonce des droits,
29:33il a dit
29:34on va réduire le contrat,
29:35on va sortir
29:36une clause de 2 ans.
29:37C'est-à-dire que
29:38c'était mortel
29:39pour Dazone
29:40d'avoir ça
29:41comme message.
29:42Et pour l'abonné,
29:43il se dit
29:44mais l'abonné,
29:46Rapidement.
29:47Rapidement,
29:48mais elle est importante.
29:49C'est une question très importante.
29:50Je pense qu'on avait fait le tour
29:51mais allez-y.
29:52Nous représentons
29:53quand on est à Londres,
29:54on est 3 présidents,
29:554,
29:56on va dire 4.
29:57Et on représente les autres.
29:58Certains ont émis le souhait
29:59qu'il y ait une clause
30:00sortie à 2 ans.
30:01Donc quand on négocie
30:02avec Dazone,
30:03on demande cette clause de sortie.
30:04Et Dazone l'accepte,
30:05pourquoi ?
30:06Il se dit
30:07si ça ne marche pas,
30:08je sortirai aussi.
30:09Et nous,
30:10on se dit
30:11on a 2 ans
30:12pour éventuellement
30:13on va tout faire
30:14pour que ça marche.
30:15Peut-être discuter
30:16avec le diffuseur,
30:17voir s'ils ont revu
30:18leur prix.
30:19Il faut qu'on travaille.
30:20C'est un partenaire,
30:21on lui doit ça.
30:22Peut-être que dans 5 ans
30:23Dazone sera là
30:24et que tout le monde
30:25sera content.
30:26Pourquoi pas ?
30:27Mais si ce n'est pas le cas,
30:28cette clause a été prévue
30:29pour se dire
30:30on ne va pas revenir
30:31en disant
30:32les gars,
30:33combien tu donnes ?
30:34Non,
30:35je pense qu'il ne faut pas
30:36travailler comme ça.
30:37Je pense qu'il faut
30:38travailler différemment.
30:39On est plusieurs
30:40dans ce courant-là
30:41à penser que ces choses-là
30:42ça se travaille.
30:44Un message
30:45d'un téléspectateur,
30:46Vincent.
30:47Entre la chute
30:48de 60% des recettes
30:49des droits TV
30:50de la Ligue 1
30:51et de la Ligue 2,
30:52la gronde des supporters
30:53de Ligue 2,
30:54le contrat à vie
30:55avec CVC,
30:56l'enquête du PNF
30:57et du Sénat,
30:58pourquoi,
30:59Jean-Pierre Rivère,
31:00vous avez-vous voté
31:01pour Vincent Labrune
31:02lors de l'élection
31:03de la présidence
31:04de la LRF ?
31:05Très simple.
31:06Je trouve que
31:07ce système électoral
31:08ne convient pas.
31:09Mais vous avez voté
31:10pour Labrune.
31:11Je vais vous expliquer
31:12pourquoi.
31:13Je vous dis d'abord
31:14que le système électoral
31:15est trop restrictif.
31:16Ça ouvre très peu de portes.
31:17Très peu de gens
31:18peuvent se présenter.
31:19Et vous avez deux candidats.
31:20Vous avez un qui se présente
31:21au dernier moment,
31:22qui est rattrapé
31:23par la ministre,
31:24peu importe.
31:25Et Cyril Linette
31:26est un garçon très bien
31:27mais il ne nous a pas
31:28proposé grand-chose.
31:29Il nous dit
31:30qu'il faut faire
31:31des économies
31:32en football.
31:33Sincèrement,
31:34on ne l'a pas attendu
31:35pour se dire
31:36on va remettre
31:37des économies.
31:38On a travaillé
31:39depuis un moment là-dessus.
31:40Vous trouvez qu'il a été
31:42Moi, il y a une chose
31:43qui ne m'a pas plu
31:44dans son discours,
31:45c'est de dire
31:46de toute façon,
31:47je suis le meilleur
31:48et de toute façon,
31:49je vais gagner.
31:50Il nous l'a dit
31:51un quart d'heure avant le vote.
31:52Il nous l'a dit bien avant.
31:53Et pourtant,
31:54il savait très bien
31:55qu'il n'avait aucune chance
31:56d'être élu.
31:57Mais il y est allé
31:58pour essayer de faire
31:59un petit peu bouger les choses.
32:00Ce n'est pas le sentiment
32:01qu'il nous a donné.
32:02Ce n'est pas le sentiment
32:03qu'il a donné.
32:04Et j'ai trouvé sa démarche
32:05Vous l'avez trouvé arrogant.
32:06Pas arrogant,
32:07mais j'ai trouvé ça
32:08surprenant, je veux dire.
32:09Et donc,
32:10vous avez notre candidat
32:11qui n'a pas fait
32:12que des mauvaises choses,
32:13on pourrait parler
32:14des mauvaises choses,
32:15on peut parler des bonnes,
32:16que l'on connaît
32:17avec ses qualités
32:18et ses défauts.
32:19Et nous avons décidé
32:20de l'accompagner
32:21dans le futur
32:22et de façon
32:23beaucoup plus structurée.
32:24Donc, il est sous tutelle
32:25maintenant,
32:26Master Labrador.
32:27Il n'est pas sous tutelle.
32:28On est en collaboration
32:29beaucoup plus étroite.
32:30Mais qu'est-ce qu'il a fait
32:31de bien depuis 2020
32:32et son élection,
32:33concrètement ?
32:34Concrètement,
32:35je vais vous le dire,
32:36CVC, on parle d'un truc à vie.
32:37Moi, je viens du monde
32:38de l'investissement.
32:39Vous me laissez terminer ?
32:40Vous avez des clubs
32:41qui sont à l'agonie,
32:42qui sont à l'agonie.
32:43Vous avez un championnat
32:44avec des clubs
32:45qui sont en grande
32:46difficulté financière.
32:47Vous avez une ligue
32:48qui est valorisée
32:49à un prix,
32:50je ne sais pas encore
32:51comment cette valorisation
32:52a pu être faite.
32:53Un miracle.
32:54C'est plus que Renault,
32:55c'est plus que...
32:56Vous avez
32:57CVC qui arrive,
32:58qui est un investisseur
32:59qu'il faut respecter,
33:00avec qui on doit travailler.
33:01C'est un investisseur
33:02qui est un investisseur
33:03qui est un investisseur
33:04qui est un investisseur
33:05qui est un investisseur
33:06qui est un investisseur
33:07qui est un investisseur
33:08qui est un investisseur
33:09qui est un investisseur
33:10qui en va travailler,
33:11qui injecte un milliard et demi
33:12dans le football français.
33:13Il a fait apparaître
33:14un milliard dans le désert,
33:15enfin un milliard cinq
33:16dans le désert.
33:17Je suis à 30 secondes
33:18de la pub,
33:19donc je vais vous couper.
33:20Je me dépêche.
33:21Les questions sont précises.
33:22La pub est précise aussi.
33:23Eh ben on reprendra
33:24après la pub.
33:25On prendra après la pub ?
33:26Allez pub !
33:27Vincent Labrune
33:28c'est pas un contrat à vie
33:29finalement,
33:30un empreint à vie
33:31comme on achète une maison,
33:32non.
33:33C'est qu'il a fait apparaître
33:34le magicien Vincent
33:37que les présidents ont voté pour Vincent Lambril,
33:39mais on reprend tout ça dans quelques minutes.
33:41Enfin, un milliard 5 quand il n'y en a pas.
33:43À tout de suite !
33:44Musique
33:47Musique
33:53Vous regardez bien l'équipe du soir.
33:55Tout va bien.
33:56Ah oui, c'est la petite, ça doit être sympa.
33:59Ah, c'est moderne.
34:00C'est pour moderniser, c'est pour raconter de nouveaux espaces.
34:04C'est l'art du débat un peu revisité.
34:05On n'a pas d'argent, mais des idées, mémé.
34:07C'est ce qu'il faut dans le foot.
34:08Oui, vous n'avez pas de salaire.
34:09Ça fait deux fois que vous ne parlez pas bien.
34:10C'est parce que j'ai le milliard.
34:11Alors, on s'était quitté avant la pause.
34:13Pourquoi j'ai voté pour Vincent Lambril ?
34:14Vous avez expliqué finalement, avec votre manière, avec votre biais,
34:18le fait que l'accord CVC-Vincent Lambril vous a fait apparaître un milliard 5
34:22le moment et la valorisation de la Ligue,
34:23qui était plus forte que l'entreprise Orneau,
34:26qui était extraordinaire.
34:27Ça, on l'a entendu.
34:29OK.
34:30Est-ce que vous avez une autre raison pour laquelle vous avez voté pour Vincent Lambril ?
34:33J'alerte la communauté sur l'équipe Codec de l'équipe du soir.
34:37Si ça vous satisfait, si ça vous convient, vous réagissez.
34:40Si ça ne vous convient pas, vous réagissez avec quoi ?
34:41On vous explique.
34:42Je n'ai pas répondu à la question.
34:44Non, non, non. Répondez bien.
34:45Vous avez dit CVC à vie.
34:47Dans une entreprise normale,
34:51vous avez un actionnaire qui entre.
34:53Il entre, pas à vie.
34:55Il entre le temps qu'il souhaite un fonds d'investissement.
34:57Quand il rentre dans une entreprise, il reste entre 5 et 10 ans maximum,
35:00plutôt 8 ans.
35:02Donc, CVC a pour ambition de valoriser encore plus son investissement
35:06et de revendre un jour.
35:08Et donc, vous aurez des actionnaires.
35:09Oui, là, c'est mal engagé.
35:11Aujourd'hui, c'est mal barré.
35:12Pour qu'ils le revendent mieux qu'ils l'ont acheté,
35:14ça va être compliqué quand même.
35:15Aujourd'hui, c'est mal barré.
35:16L'avenir est long.
35:18On ne sait pas ce qui se passe.
35:19Surtout un avenir à vie.
35:20Ce qu'on sait, c'est que vous avez 15 %, à peu près, je ne sais pas,
35:24je parle sous le contrôle des 13, qui sont hypothécaires à vie.
35:28Mais si CVC s'en va,
35:31ce sera d'autres fonds qui s'appellent.
35:32Pour l'instant, ce n'est pas une grande réussite du côté de CVC
35:36parce que les deux qui ont fait cet investissement-là,
35:38je ne suis pas sûr qu'ils soient félicités tous les jours
35:40par leur grand patron.
35:41Parce que pour l'instant...
35:42Surtout que les droits de télé ne sont pas à la hauteur de leurs attentes.
35:44Donc, il faut qu'on travaille pour.
35:46Jean-Pierre Rivère, vous avez voté pour Vincent Labrune.
35:47Donc, 1,5 milliard, CVC, des choses comme ça.
35:49Magnifique.
35:50Est-ce que vous avez une autre raison à donner à nos téléspectateurs
35:52de nous expliquer pourquoi vous avez voté pour Vincent Labrune ?
35:55Alors, il y a plein de choses et plein de détails.
35:57Il n'y a pas que des échecs.
35:58Le petit truc qui vous fait basculer, c'est très simple.
36:01C'est qu'on a vu Vincent, on lui a dit,
36:02voilà, nous, nous sommes plusieurs dans ce cas-là.
36:05Nous souhaitons être beaucoup plus impliqués
36:07dans des sujets essentiels, pas au quotidien
36:10parce que sinon, on intègre la Ligue,
36:12on est tous là-bas et on ne bosse plus dans le club.
36:13Mais les grandes orientations.
36:14Les grandes orientations.
36:16On souhaite être impliqué, travailler de façon collective.
36:19Et Vincent a accepté, bien évidemment,
36:21qu'on puisse travailler de façon collective
36:23pour faire en sorte que notre produit devienne bien meilleur
36:26et qu'on améliore notre foot.
36:27Et qu'on pense à nos fans et ainsi de suite.
36:29Au-delà de ça, vous trouverez que le salaire de Vincent Labrune
36:31est justifié, y compris avec la fausse baisse
36:34que nous ont expliqué les sénateurs.
36:36La baisse en trompe l'œil de 30%.
36:38J'ai l'impression d'être l'avocat de Vincent Labrune.
36:40Un peu, pas mal, bien sûr.
36:41Il ne crise pas.
36:42Sur le plateau, parfois, c'est crispé.
36:44Lui, il n'aurait jamais le courage d'attraper votre place.
36:46Ça, c'est une vérité.
36:47Moi, je pense qu'Olivier Bénard a décidé...
36:49On ne l'a pas invité.
36:50Je considère qu'être là ce soir...
36:53Moi, je l'ai invité 20 fois.
36:54Il n'est jamais venu à aucune émission.
36:55Vous savez quoi ?
36:56Je ne fais plus d'émissions de télé.
36:57Je ne sais pas si vous avez remarqué.
36:58Les médias, je n'y vais plus parce que bon...
37:00En même temps, vous êtes très, très, très fort dans l'exercice.
37:03Je vous le dis.
37:06Non, mais le vrai invité, c'est toi, Stéphane.
37:08J'ai l'impression.
37:09Si vous regardez, je ne vais plus dans les émissions de télé.
37:11Quand je viens là, et je ne dois pas venir aujourd'hui,
37:13je dois venir le lendemain de l'élection de Vincent Labrune.
37:15Je ne sais pas si vous vous en souvenez.
37:16Oui, on s'en souvient.
37:17C'est pour prendre que des scud.
37:19Oui, c'est vrai.
37:20Mais je suis là.
37:21C'est vrai, c'est vrai.
37:22Je suis là et j'assume.
37:23Je ne dis pas qu'il a fait cette erreur.
37:26Nous avons fait cette erreur.
37:28Parce qu'à un moment, il ne faut pas tout mettre sur la tête d'un homme.
37:31Il faut savoir reconnaître ses erreurs.
37:33Nous avons fait des erreurs.
37:35Nous avons réussi des choses contrairement à ce que vous pensez.
37:37Et notre ligue, elle est peut-être plus attractive que vous l'imaginez.
37:41Et nous verrons la suite de l'histoire.
37:44Pour l'instant, le fléton ne commence pas.
37:47On peut avoir, évidemment, des coups de théâtre.
37:49C'est le moment, peut-être, parfois...
37:51Finalement, vous avez tous voté Labrune parce que vous êtes tous dans la même panade.
37:55Vous êtes solidarisés dans cette panade, en fait.
37:58Dans ces moments-là.
37:59Vous savez, quand ça va mal, il faut être solidaire.
38:01C'est ça que ça veut dire.
38:02On est tous responsables, donc on est tous dans le même bateau.
38:04Nous aurions eu un candidat qui nous aurait apporté des solutions extraordinaires.
38:08On aurait réfléchi.
38:10Ce n'est pas le cas.
38:11Donc, on est tous ensemble.
38:13On va se relever tous ensemble.
38:14Et dans les difficultés, c'est peut-être là où on travaille le mieux.
38:18Vous nous dites aussi, faute de mieux, on a pris Labrune.
38:20Parce que, de toute façon, Lynette était trop arrogant et il ne nous proposait rien.
38:23Donc, on n'avait pas le choix.
38:24Le mot arrogant, c'est vous qui l'avez prononcé.
38:26Oui, j'interprète.
38:27Mais donc, votre vote global pour Vincent Labrune n'a pas l'air d'être un vote d'adhésion totale.
38:33De toute façon, on n'avait pas d'autre choix.
38:34Ce n'est pas un pisalé.
38:36C'est qu'on sait, on connaît les défauts et les qualités de Vincent.
38:39Et il a des qualités.
38:40Il a des défauts comme tout le monde.
38:42Et on sait qu'on va pouvoir travailler comme on le souhaite.
38:44Donc, il peut devenir un bon président de la Ligue ?
38:46Il sera devenu un beau coup.

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