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Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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00:00:00Il est 11h, bonjour, soyez les bienvenus. On est très heureux de vous accueillir avec Audrey Berthoud en ce dimanche. Bonjour Audrey.
00:00:06Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:00:08On est très heureux de vous accueillir sur CNews, première chaîne d'information de France. C'est important de le rappeler. 11h-13h, c'est votre rendez-vous d'information du dimanche, de la mi-journée.
00:00:16Deux heures pour se poser et décrypter. Je vous présente mon équipe dans quelques instants, mais tout de suite, le sommaire de cette première partie.
00:00:22À la une, Bruno Rotailleau, omniprésent. Le ministre de l'Intérieur était l'invité du grand rendez-vous politique CNews Europe 1 Les Echos, rendez-vous que vous venez de suivre et de vivre.
00:00:32Fidèle à son habitude, le ministre de l'Intérieur n'a évité aucune question. Elodie Huchard est avec nous, c'est normal, nous sommes dimanche, décryptage avec Elodie Huchard et analyse avec nos invités.
00:00:42Autre gros titre de notre midi-news, les vrais chiffres de la submersion migratoire. Je vous conseille la lecture du journal du dimanche.
00:00:50Flux migratoire, insécurité, économie, le JDD et Marc Vanguard exposent la réalité brute que certains refusent de voir. Nous, on vous en parle.
00:01:00Enfin, on vous donnera les résultats de notre sondage du jour avec cette question. Faut-il suspendre l'excuse de minorités pour les mineurs qui participent à des crimes graves ?
00:01:08La réponse dans notre émission, évidemment, et la réponse s'affiche déjà. Tout de suite, on fait un premier tour de l'information avec vous, ma chère Audrey.
00:01:16Un adolescent de 14 ans a été tué en Autriche dans une attaque au couteau. Cinq autres personnes ont été blessées. L'attaque a eu lieu dans la petite ville de Villach, ça se trouve dans le sud du pays.
00:01:26La police a indiqué avoir arrêté un demandeur d'asile syrien. La police vérifie également des témoignages selon lesquels l'agresseur aurait crié à l'Akbar.
00:01:35Et cette réaction du chef de la diplomatie française ? Personne n'est obligé d'adopter notre modèle, mais personne ne peut nous imposer le sien.
00:01:43Affirmé sur X, Jean-Noël Barrault, il réagissait aux critiques du vice-président américain J. Davens sur un recul de la démocratie en Europe, rappelant que la liberté d'expression est garantie en Europe.
00:01:54Et puis, l'actualité au Proche-Orient. On va tout de suite rejoindre notre équipe en Israël, Olivier Benkemoun et Olivier Gangloff. Bonjour à vous deux.
00:02:02Israël vient de recevoir une grosse livraison d'armes, Olivier, une livraison venue des Etats-Unis, au moment où une partie de l'opinion publique israélienne craint une reprise des combats.
00:02:15Oui, Audrey, 1600 bombes américaines, 1600 bombes sont arrivées la nuit dernière dans le grand port de Hachdot.
00:02:22C'était une livraison qui avait été bloquée par l'administration Biden et qui a été autorisée par Donald Trump.
00:02:30Et tout ça se passe au moment où Marco Rubio, le nouveau chef de la diplomatie américaine, est en visite pour la première fois au Proche-Orient.
00:02:39Il a rencontré Benjamin Netanyahou dans la matinée. Et tout cela se passe au moment où, effectivement, Israël sent qu'il a besoin du soutien américain pour peut-être passer à l'étape supérieure.
00:02:52En tout cas, tout le pays est mobilisé, les militaires sont mobilisés, les réservistes sont mobilisés pour peut-être revenir à une phase de guerre, nous disait hier le colonel Rafovich, porte-parole de l'armée israélienne.
00:03:07Israël est prêt à retourner au combat s'il le faut. Et ça, les prêts et toutes les préparatifs sont là.
00:03:13Les forces ont été également renforcées au niveau défensif autour de la bande de Gaza pour éviter une menace du Hamas.
00:03:21Mais encore une fois, si la décision politique est prise, elle est prête à retourner au combat contre le Hamas.
00:03:30Alors, il y a toujours cette nécessité ici en Israël de dire qu'il faut en terminer avec le terrorisme, en terminer avec le Hamas.
00:03:39En même temps, il y a de grandes manifestations. Il y en a eu une très importante hier soir pour dire que la priorité doit être avant tout les otages.
00:03:47Il ne faut pas repartir en guerre. Je rappelle qu'il y a toujours 73 otages israéliens qui sont entre les mains des terroristes du Hamas en ce moment, dont un français, Yoad Yalloumi.
00:03:58Merci beaucoup Olivier, merci de le rappeler. On vous retrouvera tout au long de la journée.
00:04:02Et le rendez-vous est pris. Merci, on vous retrouve dans une demi-heure.
00:04:06L'équipe du dimanche qui m'accompagne, Naïmah Mfadel, fidèle et séiste. Bonjour, soyez bienvenue.
00:04:11Merci, bonjour Thierry.
00:04:12Jacques Morel, ancien patron de l'office centrale de lutte contre la délinquance itinérante. Soyez le bienvenu, Jacques Morel.
00:04:17Amélie Saïdi, communicante, fidèle de l'émission aussi, fidèle de cette émission également. Karim Abric, ravi de vous retrouver.
00:04:23Et nous sommes dimanche évidemment. Dimanche, Elodie Hichard nous rejoint puisqu'on va parler politique.
00:04:28Et on va commencer avec vous, ma chère Elodie, puisque vous venez de le vivre et de l'écouter.
00:04:32Bruno Rotaïo, le ministre de l'Intérieur, était l'invité de notre grand rendez-vous politique.
00:04:37Il n'a évité aucun sujet. On décrypte un petit peu les principaux points avec vous, ma chère Elodie ?
00:04:44Oui, alors d'abord sur l'ultra-violence, effectivement, Bruno Rotaïo estime qu'il n'y a jamais de fatalité et qu'on ne pourra jamais éviter le pire.
00:04:52Mais selon lui, et je reprends ces mots, il y a le pire et le pire du pire, c'est l'habitude au pire, dit le ministre de l'Intérieur.
00:04:58Alors évidemment, il s'est notamment arrêté un petit peu sur la justice des mineurs puisqu'il estime qu'aujourd'hui,
00:05:04puisqu'on n'est pas en mesure de sanctionner les mineurs délinquants, on enferme les mineurs dans un parcours de délinquance faute de les punir, dit-il.
00:05:11Il revient justement sur la proposition de loi emmenée par Gabriel Attal sur la justice des mineurs.
00:05:17Alors il estime qu'elle va dans le bon sens, mais qu'il faut la durcir encore plus.
00:05:21Il ne peut plus y avoir d'excuse de minorité pour celui qui tue, dit-il.
00:05:25Il regarde aussi les sondages, évidemment, le ministre de l'Intérieur.
00:05:28Et ce qu'il voit, c'est qu'une partie aussi des électeurs de gauche sont favorables à ces mesures pour davantage de sécurité.
00:05:35Il voit là une rupture, quelque chose de neuf, dit-il.
00:05:38Et puis évidemment, il vante son bilan, le ministre de l'Intérieur, en disant qu'il a déjà des résultats.
00:05:43Il répond notamment au Rassemblement national qu'il accuse de faire trop de com'.
00:05:47Il dit dans les trois derniers mois de l'année, on a diminué de moitié les titres de séjour en primo des livrances et on a augmenté de 182% les expulsions.
00:05:55On le sait aussi, il veut mettre les mêmes moyens sur le narcotrafic qui avait été mis sur le terrorisme.
00:06:00C'était déjà ce que disait Gérald Darmanin à l'époque.
00:06:03Il estime que neuf attentats ont été déjoués l'an dernier et qu'il veut mettre le même arsenal contre les trafiquants de drogue.
00:06:10Et puis il revient sur la polémique qu'il avait lancée aussi sur l'état de droit.
00:06:13Évidemment, il dit qu'il respecte l'état de droit.
00:06:15Mais, dit-il, il y a des règles aujourd'hui qui protègent davantage les auteurs que la société française.
00:06:21Il rappelle que lui, pour changer les choses, il lui semble important qu'on puisse avoir recours à un référendum.
00:06:27Il soutient que c'est possible sur l'immigration si on le prend par l'angle sociétal.
00:06:31Et puis il tacle un petit peu le Conseil constitutionnel au passage qui, on rappelle, va être renouvelé.
00:06:37On a maintenant les noms, on attend les votes.
00:06:39Il estime que parfois, ce que propose le Conseil constitutionnel n'est pas un cadre juridique mais un cadre idéologique qui rend impuissant l'état.
00:06:47Il estime aussi qu'il y a des idéologies, notamment des maires de gauche, qui protègent moins que d'autres.
00:06:52Il prend l'exemple, par exemple, d'Éric Piolle, qu'il a vu en fin de semaine.
00:06:55En disant que, lui, il lui a exposé le fait que la police municipale devait être armée, qu'il fallait des caméras de vidéosurveillance.
00:07:02Et puis, sur l'immigration, pour répondre à J. Devens, il dit, bien entendu, il n'y a pas un phénomène social qui a autant bouleversé la société sans que jamais les peuples en délibèrent.
00:07:11Parfaite synthèse, ma chère Elodie.
00:07:13Longue interview, évidemment, de Bruno Retailleau. On va revenir, justement, point par point sur les termes utilisés par Bruno Retailleau.
00:07:21On va écouter, d'ailleurs, sa réaction sur les peines de prison pour mineurs, si vous le voulez bien.
00:07:25Parmi les mesures qu'il faut absolument prendre, je disais, des semaines, en tout cas des peines courtes de prison, dans des prisons dédiées, bien entendu, avec un encadrement spécifique.
00:07:37La comparution immédiate, là encore.
00:07:40Il ne peut pas y avoir d'excuses, même de minorité, pour celui qui tue un autre enfant ou même un adulte.
00:07:48Donc, l'excuse de minorité qui est aujourd'hui le principe, la règle doit devenir l'exception.
00:07:54Et quand on en sort, il doit y avoir une motivation spécifique du juge.
00:07:58Naïma, votre réaction ? Pas d'excuses de minorité, c'est très clair et très limpide.
00:08:03Je crois que je n'arrête pas de le dire.
00:08:06Et c'est pour ça que je commence par vous, évidemment.
00:08:08Oui, et vous avez l'éminent pédopsychiatre, le docteur Maurice Berger, qui n'arrête pas d'alerter depuis 30 ans.
00:08:16On sait très bien que l'erreur qui a été faite, c'est cette espèce d'excuse de minorité et aussi de mettre au centre l'éducatif et ne pas apporter une sanction très forte dès le premier acte de délinquance.
00:08:29On ne rend pas service à ces enfants, je veux dire, parce qu'aujourd'hui, vous avez des gamins de 11, 12, 13 ans qui sont dans l'extrême violence.
00:08:36On ne leur rend pas service parce qu'en fait, on leur permet de s'installer non seulement dans la délinquance mais aussi dans la violence.
00:08:42Donc effectivement, il faut repenser un peu toute cette justice des mineurs de telle manière à dissuader celui qui commet des actes de délinquance et puis à dissuader aussi celui qui voudrait commettre.
00:08:55Aujourd'hui, pourquoi il y a une explosion de la délinquance des mineurs et une explosion aussi de cette violence des mineurs ?
00:09:02Parce qu'il y a effectivement cette impunité. Donc c'est vraiment ne pas apporter une assistance à enfants en danger.
00:09:09Jacques Morel, ça va dans le bon sens selon vous, évidemment.
00:09:12Bien sûr, en tant qu'ancien officier de gendarmerie, si vous voulez, je ne peux que partager l'analyse de ma voisine et bien entendu celle du ministre intérieur.
00:09:20Il y a des années qu'on réclame plus de sévérité à l'encontre des délinquants en général mais à l'encontre également des mineurs.
00:09:30Cette délinquance des mineurs, on a vu qu'on met un couvercle sur la statistique depuis des années.
00:09:36En fait, elle augmente à peu près de 12% par an avec d'autant plus de violences chaque année.
00:09:45L'effet d'hiver récent montre, si vous voulez...
00:09:49Avec l'exemple d'Elias, avec ces deux jeunes qui n'étaient pas censés se côtoyer et qui au final passaient toute leur soirée ensemble.
00:09:55Voilà, les gens n'en peuvent plus. J'ai suivi l'émotion de ma voisine quand elle a abordé le sujet.
00:10:02Les parents sont obligés maintenant de mettre sous surveillance leurs enfants.
00:10:08Ce n'est pas normal, si vous voulez, qu'on soit obligé de tracer les enfants de peur qu'il leur arrive quelque chose sur le parcours pour aller de chez eux à l'école
00:10:17ou pour aller de chez eux dans les centres de sport ou de loisirs.
00:10:22Donc il faut vraiment une réaction et que la sévérité l'emporte pour faire comprendre aux mineurs dès le départ qu'ils sont hors jeu,
00:10:32qu'ils vont aller être privés de liberté pendant quelques semaines ou quelques mois.
00:10:37Ils n'auront plus d'ordinateur, plus de portable, plus de joint, plus de cigarette, plus de fumette.
00:10:43Et peut-être qu'ils prendront conscience, si vous voulez, qu'ils sont en faute et qu'il faut qu'ils se remettent dans le chemin normal.
00:10:51Je parlais de l'affaire d'Elias et on se rappelle ce récit glaçant où ces deux jeunes agresseurs,
00:10:59après avoir agressé Elias, ont continué à communiquer ensemble, à jouer.
00:11:04C'est vrai que c'est totalement lunaire, je pense qu'ils ne mesurent même pas la puissance de leurs actes.
00:11:11Mais surtout, là on voit bien qu'on aurait pu les arrêter.
00:11:14J'ose le dire, Elias serait encore vivant si on les avait arrêtés.
00:11:18Parce qu'ils avaient déjà commis des agressions extrêmement violentes.
00:11:22Ils allaient à un anniversaire avec une machette et une hachette.
00:11:28Vous vous rendez compte ? C'est-à-dire que, tranquillement, ils se promenaient avec ça.
00:11:32Donc si on les avait arrêtés dès qu'ils ont été arrêtés la première fois, en les mettant en prison,
00:11:40comme le demande le docteur Maurice Berger, peut-être, encore une fois, qu'on aurait sauvé Elias.
00:11:46Justement, sur la justice des mineurs, il y a à la fois la proposition de loi de Gabriel Attal,
00:11:50dont on a beaucoup parlé, qui était à l'Assemblée cette semaine,
00:11:52et il y a aussi Gérald Darmanin qui, notamment, pointe le fait que,
00:11:56souvent sur des mineurs, on donne des mesures éducatives,
00:11:59des mesures éducatives qui ne sont absolument pas suivies.
00:12:02Le problème, c'est que quand la mesure éducative n'est pas suivie, c'est la fin de l'histoire.
00:12:05L'idée du garde des Sceaux, c'est de se dire, une mesure éducative,
00:12:08évidemment pour les faits les moins graves, bien sûr,
00:12:10mais que si ça n'est pas suivi, ça soit suivi automatiquement d'une mesure répressive,
00:12:14parce que le vrai problème, c'est qu'aujourd'hui, ces mineurs,
00:12:16on leur dit, voilà la mesure qui est mise en place pour la répression,
00:12:20alors c'est éducatif, c'est censé être léger,
00:12:22mais plus personne ne s'occupe du fait qu'en fait, elle soit respectée ou non.
00:12:25C'est-à-dire que là, il y a aussi, dans la chaîne pénale, une petite erreur,
00:12:28une mesure, une sanction a été prise, aussi petite peut-être soit-elle,
00:12:32par contre, si elle n'est pas respectée, il ne se passe rien derrière.
00:12:35J'avais Réda Bélage sur ce plateau cette semaine,
00:12:37je lui ai posé la question, justement, sur l'affaire d'agression du jeune Elias,
00:12:42j'ai dit, mais comment on peut laisser faire que ces deux jeunes se côtoient ?
00:12:46Est-ce que vous avez les moyens de contrôler ?
00:12:48La réponse est non.
00:12:49Oui, c'est ça.
00:12:50La réponse est non, évidemment.
00:12:51Oui.
00:12:52La seule solution, ce serait de leur mettre des bracelets,
00:12:54et que dès que ces bracelets...
00:12:56Ça ne sert à rien de prononcer des peines,
00:12:58si elles ne sont pas appliquées derrière.
00:12:59C'est inapplicable.
00:13:00Et je le disais, moi j'ai une amie qui...
00:13:01Quelqu'un peut déjà sache aussi qui sont les jeunes,
00:13:03qui ne sont pas censés se rencontrer,
00:13:04parce qu'aujourd'hui, cette interdiction de regroupement, elle peut être donnée,
00:13:07mais si les forces de l'ordre ne savent pas
00:13:09que tel et tel individu ne sont pas censés se rencontrer,
00:13:11comment vous voulez que ça fonctionne ?
00:13:12Moi j'ai une amie, je répète,
00:13:14qui habite dans le même immeuble de ces deux jeunes,
00:13:17elle m'a appelé.
00:13:18Tous les soirs, ils étaient ensemble.
00:13:20Tous les soirs, ils étaient ensemble.
00:13:22Tous les soirs.
00:13:23Non, mais c'est comme s'il n'y avait même pas de suivi.
00:13:25C'est bien ridicule la situation.
00:13:26Oui, c'est ça.
00:13:27C'est que vous prononcez finalement une sanction,
00:13:30il n'y a pas de suivi.
00:13:31Il n'y a pas de suivi.
00:13:32Est-ce que c'est faute de moyens ?
00:13:33Est-ce que c'est faute, finalement, on s'est dit,
00:13:34on a prononcé la sanction, alors c'est parfait,
00:13:36on a fait notre boulot ?
00:13:37Non, pas du tout.
00:13:38Est-ce qu'il peut y avoir même, dans certains cas,
00:13:41ce qu'on appelle des suivis un peu aléatoires ?
00:13:43Donc il y a quand même cette menace
00:13:45que si vous vous faites prendre,
00:13:47il y aura une conséquence qui est encore plus grave.
00:13:49Écoutez, on se retrouve aujourd'hui face à certains jeunes
00:13:54qui sont donc dans une hyper-violence,
00:13:56qui règlent leurs différents à-coups de couteau.
00:13:59On a vu des jeunes, évidemment je ne mets pas tous les jeunes,
00:14:02mais il y en a, et il y a plusieurs cas,
00:14:04pas tant qu'on a vu au cours des derniers mois.
00:14:07On a vu donc des jeunes qui se promènent maintenant
00:14:10avec des machettes, des machettes,
00:14:13des couteaux de 30 cm.
00:14:15Donc à un moment donné, il faut qu'il y ait des conséquences
00:14:18et il faut qu'on envoie ce signal,
00:14:20et pas juste un signal, que la justice des mineurs,
00:14:24on fait quelque chose, on va plus loin.
00:14:26Je pense qu'on a été aussi dans cette espèce d'idéologie
00:14:29de se dire que finalement, tous les jeunes,
00:14:32tous les enfants sont des âmes.
00:14:34On voit bien que ça ne fonctionne pas.
00:14:35On voit que ça ne fonctionne pas,
00:14:36et on voit aujourd'hui qu'on paie le prix de ça.
00:14:38Il y a des jeunes qui meurent de ça.
00:14:40Je pense qu'il y a des mesures qui peuvent faire leur preuve.
00:14:45On parle de comparution immédiate,
00:14:47on parle de faire des peines courtes,
00:14:49on parle justement de ne pas tolérer l'intolérable.
00:14:52Écoutez, un jeune qui tue, à un moment donné,
00:14:54il y a aussi une faillite, je pense en tant qu'adulte,
00:14:57sur les limites qu'on n'a pas réussi à imposer.
00:15:00Madi.
00:15:01Oui, la vérité, c'est que ce constat,
00:15:02on le connaît tous et depuis longtemps.
00:15:04J'espère que cette prise de conscience collective
00:15:06va faire en sorte que ça va être suivi d'actes.
00:15:08Ces gamins, la vérité, c'est qu'ils n'ont aucune limite.
00:15:10Ils s'en foutent complètement.
00:15:11Ils n'ont pas peur de la justice.
00:15:13Il faut une justice rapide.
00:15:15D'ailleurs, ces jeunes qui ont tué Elias,
00:15:17c'était dans l'attente d'un jugement.
00:15:18Bien sûr.
00:15:19Donc, il faut aussi une justice beaucoup plus rapide
00:15:21et une justice beaucoup plus sévère.
00:15:23On n'arrête pas de le marteler ici et ailleurs.
00:15:25Le mineur d'aujourd'hui, ce n'est pas le mineur de 35,
00:15:27ce n'est pas le mineur des années 70.
00:15:29Aujourd'hui, ils sont armés.
00:15:30Ils n'ont peur de rien.
00:15:31Ils connaissent presque le fonctionnement de la justice.
00:15:33Ils savent pertinemment qu'ils vont avoir au mieux
00:15:35un rappel à l'ordre, une petite sanction.
00:15:37Et s'ils ne la respectent pas, ils n'ont rien derrière.
00:15:39Donc, à un moment, il faut aussi que la justice...
00:15:41Et j'espère que les propos du ministre de l'Intérieur
00:15:46vont être suivis d'actes rapides et forts
00:15:48parce que c'est ce qu'attend en fait la société aujourd'hui.
00:15:50On n'en peut plus.
00:15:51Des gamins qui se comportent comme des adultes,
00:15:52qui tuent comme des adultes,
00:15:53doivent être traités comme des adultes.
00:15:55Justement, on va écouter un autre extrait
00:15:57de l'intervention de Bruno Retailleau
00:15:59qui lance un appel du pied à Emmanuel Macron.
00:16:02Il parle d'un référendum sur la justice.
00:16:05On va en parler avec Elodie.
00:16:07Aujourd'hui, le mal démocratique en Occident,
00:16:11c'est que les gouvernements ne suivent pas suffisamment
00:16:14l'aspiration de leur peuple.
00:16:16J'engage Emmanuel Macron à avoir recours au référendum.
00:16:19C'est une proposition qu'il a faite
00:16:21lorsqu'il a présenté ses voeux le 31 décembre dernier.
00:16:24Maintenant, le pire, ce serait un référendum pour rien.
00:16:27Ce serait un référendum comme une ruse,
00:16:29comme une habileté,
00:16:30parce que là, il y aurait un camouflet
00:16:32vis-à-vis des Français.
00:16:34Là, c'est un appel du pied.
00:16:36De toute façon, le président de la République
00:16:37a déjà dit qu'il voulait sonder les Français,
00:16:40notamment, pourquoi pas, via référendum.
00:16:42Donc ça, pour le coup, l'appel du pied,
00:16:43il a déjà été entendu.
00:16:45Après, là où Bruno Retailleau
00:16:48pointe la limite toujours du référendum,
00:16:50c'est un référendum pour rien.
00:16:51C'est-à-dire que, déjà,
00:16:52la question est toujours dangereuse du référendum
00:16:54parce qu'on peut vite, au lieu de répondre à la question,
00:16:56répondre à ce qu'on veut ou pas d'Emmanuel Macron.
00:16:59Et donc, la réponse, finalement, devient ultra-politique
00:17:02et n'est pas sur le fond.
00:17:03Et puis, accessoirement,
00:17:04suivant le référendum que vous faites,
00:17:06notamment sur la question de l'immigration,
00:17:08vous allez prendre un tout petit bout de l'immigration,
00:17:10étant donné qu'il faut que ça réponde
00:17:11à l'article 11 de la Constitution.
00:17:13Donc, les Français pourraient être déçus
00:17:14d'avoir un semi-référendum.
00:17:16On parle un peu d'immigration, mais pas trop.
00:17:18Et puis, après, il faut voir derrière
00:17:20ce que donne le résultat de ce référendum.
00:17:21Ça peut être aussi un référendum
00:17:22qui nécessite, suivant la réponse des Français,
00:17:24de changer la Constitution,
00:17:26ce qui veut dire qu'il faudrait
00:17:27que les deux assemblées s'entendent,
00:17:29ce qui serait compliqué.
00:17:30Donc, Bruno Rotaillot a raison de dire attention
00:17:32parce qu'il pourrait y avoir
00:17:33un effet totalement contradictoire de se dire
00:17:35on consulte les Français sur une question,
00:17:37ils donnent leur avis.
00:17:38En revanche, derrière,
00:17:39le politique n'est pas capable
00:17:40de mettre en place la réponse
00:17:41et de mettre en place les actes concrets.
00:17:43Donc, il faut faire très attention
00:17:44parce que consulter, c'est très bien.
00:17:46Si derrière, vous dites aux Français
00:17:48on vous a entendu, mais en réalité,
00:17:50on n'a pas les moyens
00:17:51de mettre en place cette réponse,
00:17:52là, c'est bien que tout.
00:17:53Mais c'est le risque le plus évident.
00:17:55C'est-à-dire que plus la question sera profonde,
00:17:58que ce soit sur la justice,
00:17:59que ce soit sur l'immigration,
00:18:00moins il y a de chances, en réalité,
00:18:02que le référendum puisse donner quelque chose
00:18:04dans les actes.
00:18:05Carrément. Petite réaction.
00:18:07Non, complètement.
00:18:08Mais c'est surtout, j'ai l'impression,
00:18:09qu'il y a une classe politique,
00:18:10il y a même une élite politique médiatique
00:18:12qui est enfoncée dans un logiciel
00:18:14depuis trente ans
00:18:15qui est en complet décalage
00:18:17avec la réalité du terrain,
00:18:18avec la réalité des peuples,
00:18:20avec la réalité aussi des effets
00:18:22de leur politique.
00:18:23Si on parle sur la question
00:18:24de l'immigration massive,
00:18:26sur l'absence de régulation
00:18:28des flux migratoires,
00:18:29on voit les résultats que ça donne
00:18:31sur les services, sur l'éducation,
00:18:34sur le système de santé,
00:18:36sur la question de l'intégration.
00:18:37Comme je dis, ce n'est pas
00:18:38les individus pris isolément
00:18:40qui sont un problème.
00:18:42Ça peut s'entendre.
00:18:43Mais ensuite, il y a un effet.
00:18:45C'est toute une question
00:18:46de proportion.
00:18:47Donc, si on a une élite politique
00:18:48et médiatique qui essaie toujours
00:18:50de nous envoyer un message
00:18:51qui est complètement avec le décalage
00:18:53du quotidien des Français,
00:18:55on voit aujourd'hui que, justement,
00:18:57les Français ont l'impression
00:18:58qu'on ne respecte pas, non seulement,
00:19:00la souveraineté du pays,
00:19:02mais leur voix aussi.
00:19:03Et ça se répercute après.
00:19:05On le voit par exemple en Allemagne.
00:19:09Il va y avoir certains partis politiques,
00:19:11la montée de l'AFD.
00:19:12Certains vont s'insurger en se disant
00:19:14que c'est incroyable,
00:19:15que ce n'est pas possible.
00:19:16Mais plus vous êtes en déni
00:19:18de ce que le peuple vit et demande,
00:19:21plus vous allez voir ce type de choses
00:19:25se produire aussi.
00:19:26Les gens, à un moment donné,
00:19:27se révoltent et se disent
00:19:28« Écoutez, faites un changement,
00:19:30faites quelque chose,
00:19:31écoutez-nous et écoutez nos réalités. »
00:19:34Vous avez raison.
00:19:35Le risque qu'on a aujourd'hui,
00:19:37c'est la révolte,
00:19:38parce que le désespoir.
00:19:39Aujourd'hui, à quoi on assiste,
00:19:42c'est au désespoir.
00:19:43C'est-à-dire qu'ils n'en peuvent plus,
00:19:44les Français, d'entendre dire
00:19:45« Eh bien, ce n'est pas possible,
00:19:46la Constitution l'empêche,
00:19:48l'article 11, l'article je ne sais pas quoi.
00:19:50Il faut refaire un référendum. »
00:19:51Est-ce qu'on a besoin aujourd'hui
00:19:52de faire un référendum
00:19:53au regard, à la lumière
00:19:55de toute cette situation ?
00:19:57On a les chiffres,
00:19:58on a les sondages,
00:19:59on a les changements,
00:20:00on a un bouleversement.
00:20:02On le voit à l'œil nu.
00:20:04On a une explosion de la délinquance,
00:20:06une explosion aussi de cette immigration
00:20:08qui est non contrôlée,
00:20:09qu'on n'arrive pas à gérer matériellement.
00:20:11C'est impossible.
00:20:13L'État-providence n'en peut plus.
00:20:15C'est impossible à gérer.
00:20:17Et aujourd'hui, on accueille des gens
00:20:18qu'on ne peut pas intégrer.
00:20:19C'est impossible.
00:20:20Parce que, comme vous l'avez dit carrément,
00:20:22on peut intégrer des individus,
00:20:23on ne peut pas intégrer des masses.
00:20:25Et aujourd'hui,
00:20:26on est en train d'accueillir des communautés.
00:20:29Parce que même en termes de répartition,
00:20:31comme je l'ai déjà dit, Thierry,
00:20:33quand on répartit aujourd'hui
00:20:34tous les migrants qui arrivent,
00:20:35on les répartit par ethnie.
00:20:37Parce qu'on fait face à des conflits ethnico-culturels.
00:20:40Donc comment on fait face à cette situation
00:20:43qui devient désespérante ?
00:20:45Et quand J.D. Vance,
00:20:46le vice-président des États-Unis,
00:20:48vient donner une petite fessée à nos élites,
00:20:53il a bien raison.
00:20:54Parce que lui, il en rappelle tout simplement
00:20:56à la définition de la démocratie.
00:20:58La démocratie, c'est une émanation du peuple.
00:21:03C'est écouter le peuple.
00:21:04C'est tenir compte de ce que souhaite le peuple
00:21:06et de la situation que vit le peuple.
00:21:08Aujourd'hui, ça va, mais vraiment,
00:21:11je reviens sur ce qu'Arima a dit,
00:21:12ça va être vraiment la révolte.
00:21:14Et rappelons-le ce qui s'est passé
00:21:15avec les gilets jaunes.
00:21:16Parce qu'aujourd'hui,
00:21:17on a empêché les gilets jaunes.
00:21:19Ça a été quand même très difficile.
00:21:21Mais le risque, c'est qu'on ait des gilets jaunes
00:21:23puissance 1 000.
00:21:25J'aimerais vous faire écouter
00:21:26également une autre réaction.
00:21:28Je ne sais pas si on aura le temps
00:21:29de réagir ou pas,
00:21:30mais de quelle couleur est la France ?
00:21:32De quel côté pense-t-elle ?
00:21:34Je pensais le cheval blanc d'Henri.
00:21:36Écoutez la réaction de Bruno Retailleau.
00:21:38Bien que les Français plébiscitent,
00:21:41vous l'avez vu à travers des sondages,
00:21:42je le vois à travers d'autres sondages,
00:21:44la France est plutôt à droite aujourd'hui.
00:21:46Et bien cet espoir,
00:21:47cette fierté d'être de droite,
00:21:49mais aussi une fierté pour des gens
00:21:51qui ne se définissent pas de droite,
00:21:53de se reconnaître dans nos idées,
00:21:54je veux la consolider.
00:21:56Je veux vraiment faire en sorte
00:21:57que ce parti devienne l'axe
00:22:00qui soit central, pas centriste,
00:22:02centrale de la vie politique française
00:22:04pour mettre en avant nos solutions,
00:22:06nos propositions, nos convictions.
00:22:08Et ce que je veux aussi,
00:22:09c'est que ça ne soit pas
00:22:12une sorte de syndicat des vieilles gloires,
00:22:14des chapeaux à plumes.
00:22:16Ne serait-ce pas un candidat qu'on écoute là ?
00:22:19Je pose la question.
00:22:20Un candidat à la présence du parti,
00:22:21maintenant c'est évident,
00:22:22en 2027, il promet qu'il n'y pense pas.
00:22:25Il est comme Gérald Darmanin,
00:22:26les idées, pas la personne,
00:22:27ça c'est la phrase élue,
00:22:29phrase favorite du mois de février 2025.
00:22:32Trêve de plaisanteries,
00:22:33ces propos-là, on les entend
00:22:35depuis je ne sais combien d'années.
00:22:37Et élection présidentielle
00:22:39après élection présidentielle,
00:22:41sauf si je me suis trompée,
00:22:42ça fait un moment qu'il n'y a pas eu
00:22:43un président issu de la droite.
00:22:45Est-ce que la France penche à droite ?
00:22:47Oui, sans doute.
00:22:48Est-ce qu'aujourd'hui,
00:22:49le Parti des Républicains représente la droite ?
00:22:51Il y en a beaucoup qui ont estimé
00:22:52par exemple qu'Emmanuel Macron
00:22:53pouvait mieux représenter la droite
00:22:54que les LR.
00:22:55Se dire la France penche à droite,
00:23:00donc les LR ont un boulevard,
00:23:01on est très loin du compte pour l'instant.
00:23:03Naïma, rapidement.
00:23:05La France penche à droite,
00:23:07notamment sur le régalien,
00:23:09mais je pense que l'État profond est à gauche.
00:23:12Et c'est l'État profond qui empêche
00:23:15de gouverner ce pays à droite.
00:23:19Et quand vous voyez que la Cour des comptes
00:23:21est à gauche,
00:23:22le Conseil constitutionnel est à gauche
00:23:25et le Conseil d'État est à gauche,
00:23:28et souvent même, ils ont été élus.
00:23:30Et c'est ça qui est incroyable.
00:23:31Je crois que Nicolas Sarkozy,
00:23:33je me demande si ce n'est pas lui
00:23:34qui avait justement élu un homme de gauche
00:23:37à l'un de ces trois institutions.
00:23:41Donc on voit bien qu'aujourd'hui,
00:23:43on a un contre-pouvoir.
00:23:45Et c'est pour ça qu'on tourne en rond
00:23:47et qu'on n'arrête pas de faire des comités théodules
00:23:50pour s'interroger sur telle ou telle chose.
00:23:53Allez, on marque une pause.
00:23:54Merci Élodie pour ce décryptage.
00:23:56On y reviendra au cours de cette émission, évidemment.
00:23:58Juste après la pub,
00:23:59on va revenir sur ce gros dossier.
00:24:02Je vous conseille la lecture du journal du dimanche,
00:24:04Immigration, les vrais chiffres de la submersion.
00:24:07Ça sera un gros focus de notre émission.
00:24:09On va commenter et décrypter.
00:24:10Allez, à tout de suite.
00:24:16Il est 11h30.
00:24:17Merci de nous accueillir.
00:24:18C'est votre Mini-News Week-end jusqu'à 13h.
00:24:21Je vous présente notre équipe
00:24:22qui nous entoure dans quelques instants.
00:24:23Mais tout de suite,
00:24:25En Corse, une jeune femme de 19 ans
00:24:27a été tuée par balle au volant de sa voiture hier soir.
00:24:30Les faits ont eu lieu à Pontelletia, en Haute-Corse.
00:24:34Le parquet de Bastia privilégie la piste d'une méprise
00:24:37en lien avec la criminalité organisée.
00:24:39Il s'agit du troisième homicide
00:24:41depuis le début de l'année en Corse.
00:24:43Manuel Valls défend le droit du sol.
00:24:46Le ministre des Outre-mer estime
00:24:47que remettre totalement en question le droit du sol
00:24:50constituerait une fracture historique.
00:24:53L'Assemblée nationale a adopté, je le rappelle,
00:24:55la semaine dernière, une proposition de loi
00:24:57visant à durcir les restrictions au droit du sol à Mayotte.
00:25:01Et puis, coup d'envoi du Carnaval de Nice.
00:25:03Un roi de plusieurs mètres de hausse à l'heure de Poseidon.
00:25:07Une reine transformée en sirène.
00:25:08Christian Estrosi a lancé hier soir
00:25:10la 140e édition du Carnaval
00:25:12avec un dispositif de sécurité renforcé cette année.
00:25:15Le Carnaval de Nice est d'ailleurs
00:25:17l'un des trois plus importants du monde
00:25:19avec Rio de Janeiro et Venise.
00:25:20D'ailleurs, je crois qu'on a une image
00:25:22du Carnaval de Venise qui bat son plein.
00:25:25Voilà, le Carnaval de Venise.
00:25:27Magnifique.
00:25:29Et ce sera...
00:25:31Assez loco, selon Élodie.
00:25:33Ce sera jusqu'au 4 mars.
00:25:36Le Carnaval de Venise.
00:25:38Je ne veux pas être chauvin,
00:25:39mais vous savez qu'il y a un carnaval très important,
00:25:41c'est également celui de Nantes.
00:25:43Oui, et je vais vous dire une chose, quand même.
00:25:46Non, mais non, vous exagérez.
00:25:48C'est vrai, et peut-être que vous ne le savez pas,
00:25:50mais les grosses têtes, il y a un vrai savoir-faire
00:25:52des grosses têtes à Nantes,
00:25:54et il y a des grosses têtes qui partent à Nice.
00:25:56Voilà.
00:25:58Mais je vous le dis,
00:26:00parce que c'est important.
00:26:02Allez, Naïm Fadel est toujours avec nous,
00:26:04Jacques Moral toujours avec nous,
00:26:06Mahdi Saiedi toujours avec nous,
00:26:07Karim Abouaï toujours avec nous,
00:26:08et Léodé Huchard toujours avec nous.
00:26:10Place immédiatement à notre gros focus,
00:26:12c'est le dossier qui est à la une du journal du dimanche,
00:26:15je vous conseille de le lire, Immigration,
00:26:17les vrais chiffres de la submersion.
00:26:19Submersion, vous savez, un mot qui a créé une certaine polémique.
00:26:22Je parle sous le gouverne de Léodé Huchard,
00:26:24qui a suscité un grand nombre de débats.
00:26:26C'est une enquête passionnante, réalisée par nos confrères
00:26:28du journal du dimanche, avec Marc Vangard.
00:26:30C'est important de le signaler.
00:26:33Les chiffres sont implacables.
00:26:35337 000 entrées légales sur le territoire en 2024.
00:26:39Ce chiffre a doublé en 20 ans.
00:26:41Un constat selon les données chiffrées dévoilées par le JDD.
00:26:44Dans les grandes agglomérations,
00:26:46les étrangers sont surreprésentés dans la délinquance.
00:26:50Laura Lestrade.
00:26:52Selon les données chiffrées dévoilées par le JDD,
00:26:55dans les grandes agglomérations,
00:26:57les étrangers sont surreprésentés dans la délinquance.
00:27:00En 2022, Gérald Darmanin en détaillait les proportions.
00:27:03A Marseille, ils représentent 11% de la population,
00:27:06mais 55% des mis en cause.
00:27:08A Paris, où les étrangers représentent 14% de la population,
00:27:11ils constituent 48% des interpellés.
00:27:14A Lyon, ils représentent 10% des habitants et 22% des interpellés.
00:27:18Sur l'ensemble du territoire,
00:27:20les étrangers constituent 7,4% de la population
00:27:23et sont impliqués dans près de 20% des actes de délinquance.
00:27:26Conséquence directe,
00:27:28ils constituent 24% de la population carcérale
00:27:30dans les prisons françaises,
00:27:32selon le ministère de la Justice.
00:27:34Elodie, quel regard portez-vous ?
00:27:37Ça sera difficile de nier un certain nombre de choses
00:27:40aujourd'hui après cette enquête avec ces chiffres implacables.
00:27:43Parce que le mot de submersion migratoire
00:27:45quand il a été prononcé par François Bayrou,
00:27:47on le rappelle dans un cadre particulier,
00:27:49il parlait de Mayotte et d'un certain nombre d'endroits
00:27:51sur le territoire national,
00:27:53a déclenché, on l'a vu, cette polémique.
00:27:55Maintenant, on a, un, des chiffres qui sont implacables,
00:27:58on vient d'en entendre un certain nombre,
00:28:00et on a, deuxièmement, une réalité dont les Français se rendent compte.
00:28:03C'est-à-dire que quand on voit ce sentiment ou réalité,
00:28:05que ce soit un sentiment pour les Français ou une réalité,
00:28:07le rôle du politique, c'est de comprendre
00:28:09pourquoi les Français ont ce sentiment,
00:28:11et maintenant qu'on a des chiffres,
00:28:13surtout comment on s'attaque à cette réalité.
00:28:15Il y a quelque chose, en fait, si on regarde,
00:28:17la classe politique se divise en deux,
00:28:19ceux qui reconnaissent, alors avec peut-être
00:28:21plus ou moins de force,
00:28:23cet effet de submersion migratoire,
00:28:25et qui sont bien embêtés, en revanche,
00:28:27de savoir, après tout le retard qu'on a pris,
00:28:29comment on peut s'y attaquer,
00:28:31parce que dire qu'il y a une submersion migratoire,
00:28:33ça veut dire qu'on revienne à des chiffres qui sont loin
00:28:35de ceux qu'on vient de voir, et puis, une autre partie
00:28:37de la classe politique française, qui est la gauche,
00:28:39qui dit qu'il n'y a pas de submersion migratoire,
00:28:41que l'immigration ne peut être qu'une chance,
00:28:43mais qui oublie une chose, c'est que dans cette submersion
00:28:45migratoire, il y a toute une partie
00:28:47de ceux qui viennent, pour qui on ne peut pas dire
00:28:49que l'immigration est une chance, ceux qui arrivent en France
00:28:51de manière irrégulière, évidemment,
00:28:53n'ont quasiment jamais accès,
00:28:55évidemment, à un travail, quasiment jamais
00:28:57accès à un logement, et donc, en fait,
00:28:59on a une gauche qui, aujourd'hui, se dit
00:29:01qu'il n'y a pas de problème avec l'immigration, mais qui n'a aucun
00:29:03problème de voir des immigrés qui rentrent
00:29:05de manière illégale, qui sont souvent
00:29:07sous la passe de réseaux de mafieux,
00:29:09de passeurs à qui ils donnent toutes leurs économies,
00:29:11et qui arrivent chez nous pour ne rien faire,
00:29:13pour se retrouver parfois à la rue, pour se retrouver parfois
00:29:15dans des camps avec des personnes qui
00:29:17prennent du krach, et on a du mal à comprendre comment
00:29:19la gauche, qui est si humaniste, alors évidemment,
00:29:21on n'attend pas de la gauche qu'elle regarde la submersion migratoire
00:29:23de la même manière que Marine Le Pen, mais elle pourrait au moins constater
00:29:25que le fait d'accueillir trop chez nous
00:29:27fait qu'on accueille mal, voire qu'on n'accueille
00:29:29plus du tout, et ça, c'est assez questionnable que la gauche
00:29:31ne s'empare pas de ce sujet en se disant
00:29:33si on veut vraiment offrir un avenir
00:29:35à ceux qui viennent en France, j'imagine que c'est la volonté de la gauche,
00:29:37dans ces cas-là, les chiffres qu'on vient de voir
00:29:39montrent que c'est strictement impossible.
00:29:41On ne peut pas les nier, ces chiffres,
00:29:43ils sont implacables, ils existent, ils ne peuvent pas les
00:29:45contester, et d'ailleurs, il y a une petite musique
00:29:47au gouvernement qui reconnaît, qui fait
00:29:49ce lien, notamment Maude Bréjon,
00:29:51elle était invitée du Grand Rendez-Vous, c'était en
00:29:532024, nous sommes en 2025.
00:29:55En France,
00:29:57pas tout le temps, mais parfois,
00:29:59un lien entre insécurité et immigration,
00:30:01et il faut être aveugle pour
00:30:03affirmer le contraire, ce qui ne signifie pas
00:30:05qu'on essentialise les gens,
00:30:07un étranger n'est pas forcément
00:30:09égal à un délinquant, mais néanmoins,
00:30:11il y a parfois un lien, le président de la République
00:30:13l'a dit, le ministre de l'Intérieur
00:30:15l'a dit, et donc ça doit nous amener
00:30:17à mon avis, à être encore
00:30:19plus ferme dans les réponses pénales.
00:30:21Eh oui, on le sait bien, on le voit bien,
00:30:23à gauche, on a du mal à avouer
00:30:25les choses et à le reconnaître très
00:30:27implicitement, ma chère Naïma Impanel.
00:30:29Non, mais écoutez, il faut arrêter.
00:30:31Mais il faut dire les choses.
00:30:33Se brûler les neurones, on sait très bien
00:30:35cette réalité.
00:30:37Après, on fera le mot
00:30:39qu'on veut, mais on sait très bien qu'il y a un grand
00:30:41bouleversement, aujourd'hui, démographique
00:30:43et moi-même, pour avoir
00:30:45travaillé sur différentes villes,
00:30:47ben écoutez, on voit le changement,
00:30:49c'est une réalité,
00:30:51et je pense que ça doit poser aussi
00:30:53la question de la légitimité
00:30:55des peuples à vouloir que l'immigration
00:30:57reste une minorité.
00:30:59Sinon, ce n'est plus la peine.
00:31:01Enfin, vous voyez, aucun peuple
00:31:03n'a envie de s'effacer,
00:31:05au contraire de ce que souhaite
00:31:07M. Mélenchon et les filles,
00:31:09qui, clairement, eux-mêmes,
00:31:11d'ailleurs, donc on dit que la gauche,
00:31:13c'est des cris d'orfraie quand on dit qu'aujourd'hui,
00:31:15il y a un changement démographique
00:31:17qui fait que ça pose des problèmes
00:31:19aussi en termes d'identité,
00:31:21en termes de culture, etc.
00:31:23Eh bien, M. Mélenchon vient nous dire
00:31:25oui, il y a un grand remplacement,
00:31:27oui, c'est la fin des Français de souche,
00:31:29oui, il faut déconstruire
00:31:31ce qu'est la France, oui, il faut déconstruire
00:31:33l'histoire de France,
00:31:35la France éternelle,
00:31:37etc. Donc, effectivement,
00:31:39on a cette situation, et je pense qu'aujourd'hui,
00:31:41il est temps que nos
00:31:43élites politiques se penchent
00:31:45sur cette question. Quant à la question
00:31:47de la surreprésentation de la délinquance,
00:31:49écoutez, ça suffit
00:31:51en fait de vouloir nier
00:31:53la réalité. Même le préfet
00:31:55Nunez, dernièrement,
00:31:57il a donné les chiffres
00:31:59de cette délinquance,
00:32:01cette surreprésentation, notamment,
00:32:03des mineurs, et puis ensuite, il y a
00:32:05la réalité dans les prisons.
00:32:0725% sont étrangers,
00:32:09mais déjà en 2004, Faras Kokovar,
00:32:11qui est sociologue,
00:32:13directeur de recherche au CNRS,
00:32:15a fait un livre.
00:32:17Il a fait comment pour
00:32:19un peu étudier, puisque comme vous le savez,
00:32:21on n'a pas le droit aux statistiques ethniques.
00:32:23Tout simplement, il a regardé par rapport
00:32:25à la demande de viande halal,
00:32:27et aussi aux personnes qui
00:32:29jeûnaient le mois du ramadan, et il a fait
00:32:31ce constat terrible,
00:32:33jusqu'à 70%
00:32:35des prisonniers étaient issus
00:32:37de l'immigration. Donc, à un moment, ne pas
00:32:39reprendre à ça, encore une fois,
00:32:41ce n'est pas donner aussi des réponses
00:32:43pour endiguer cette délinquance.
00:32:45Maïdi.
00:32:46Oui, absolument. Ne pas voir
00:32:48cette subversion après, quel que soit le terme,
00:32:50aujourd'hui, je pense qu'il y a des chiffres,
00:32:52et ces chiffres-là sont incontestables,
00:32:54et honnêtement, ne pas le voir, c'est être
00:32:56aveugle, mais aussi être malhonnête intellectuellement.
00:32:58Et depuis tant d'années,
00:33:00on le voit, et aujourd'hui, on a des chiffres qui le confirment,
00:33:02et à un moment, il va falloir qu'on fasse
00:33:04quelque chose. Alors, la gauche, elle est gentille,
00:33:06elle est humaniste quand elle veut, mais est-ce qu'être
00:33:08humaniste, c'est accepter que des étrangers
00:33:10viennent, ils n'ont pas de logement.
00:33:12Est-ce que c'est accepter que des étrangers viennent,
00:33:14ils n'ont pas de possibilité de s'insérer dans ce pays.
00:33:16Ils n'ont pas de possibilité d'avoir une vie normale.
00:33:18Est-ce que c'est ça, l'humanisme ?
00:33:20Est-ce qu'être humaniste, c'est accueillir des gens
00:33:22dans des conditions inhumaines ?
00:33:24Est-ce qu'être humaniste,
00:33:26c'est juste penser au coup d'après,
00:33:28électoralement parlant ? Parce que ça aussi,
00:33:30il faut le dire, la vérité, c'est que la gauche,
00:33:32elle voit aussi, dans cette manne d'immigrés,
00:33:34peut-être, des électeurs à venir.
00:33:36Et elle fait aussi un amalgame terrible
00:33:38entre ces immigrés qui arrivent
00:33:40et ces enfants issus de l'immigration
00:33:42qui, eux, sont un électorat.
00:33:44Donc, quelque part, elle fait aussi cet amalgame qui est terrible.
00:33:46Et d'ailleurs, Mélenchon parlait bien de créolisation.
00:33:48Qu'est-ce que c'est que la créolisation ?
00:33:50Qu'est-ce que c'est ? Je pense que c'est le droit premier d'un
00:33:52pays de vouloir
00:33:54aimer son pays, de vouloir transmettre sa culture,
00:33:56de vouloir vivre avec ses règles.
00:33:58Et ça, c'est le minimum que chaque
00:34:00pays peut demander. Et ne pas
00:34:02le voir, c'est vraiment être malhonnête intellectuellement.
00:34:04Et nous sommes avec
00:34:06Pierre-Jean Doriel, directeur de l'Institut
00:34:08des Français de l'Étranger. Merci d'avoir
00:34:10accepté notre invitation. Je voulais absolument
00:34:12vous avoir. Quelle est votre réaction
00:34:14sur ce constat et ces chiffres qui sont
00:34:16implacables ? On voit bien, ça pose
00:34:18problème à une certaine couleur politique.
00:34:20Mais les chiffres sont là. La réalité est
00:34:22là, Pierre-Jean Doriel.
00:34:24Alors, la réalité, on en est bien conscients
00:34:26et beaucoup de gens en sont conscients. Je reprends
00:34:28un rapport du Sénat qui avait été paru
00:34:30en début 2024, qui signalait
00:34:32bien le problème. Alors, d'abord, je voudrais
00:34:34féliciter Marc Vangard parce qu'avoir
00:34:36des chiffres réellement sur
00:34:38l'immigration par continent
00:34:40en fonction d'un certain
00:34:42nombre de critères, c'est extrêmement difficile.
00:34:44C'est quasi caché.
00:34:46C'est vraiment... Nous, on a essayé plusieurs
00:34:48fois avec l'Institut, c'est extrêmement compliqué.
00:34:50Et là, j'avoue, bravo parce que c'est un
00:34:52travail incroyable. Enfin,
00:34:54en ce qui concerne la submersion,
00:34:56alors il y a évidemment tout ce qui est en nombre d'entrées
00:34:58dans le pays, en immigration légale
00:35:00ou illégale, mais il y a une submersion
00:35:02entre guillemets, pour reprendre ce mot, qui n'est
00:35:04pas le mien, mais je le reprends,
00:35:06qui est de l'ordre purement démographique.
00:35:08Moi, je veux bien qu'on dise tout ce qu'on
00:35:10veut, mais aujourd'hui, en
00:35:122023 de mémoire, 30% des 0-4
00:35:14ans sont d'origine étrangère, au moins
00:35:16des deux parents, extra-européenne.
00:35:18Si on prend
00:35:20la population des gens âgés depuis
00:35:22plus de 80 ans, on est à 3%.
00:35:24C'est un fait incontestable.
00:35:26On en est aussi
00:35:28à un vrai problème démographique
00:35:30vis-à-vis de la natalité. Aujourd'hui,
00:35:32la natalité de certaines
00:35:34populations, notamment
00:35:36sub-africaines, continue
00:35:38à être aux alentours de 3,3-3,4
00:35:40enfants par femme, là où la moyenne en France
00:35:42et je parle de moyenne en France,
00:35:44est d'à peine 1,6.
00:35:46Clairement, statistiquement, on se rend bien compte
00:35:48de la problématique. Mais ce qui est encore plus grave,
00:35:50c'est que la sociologie, la
00:35:52démographie tendait à montrer régulièrement
00:35:54qu'une population étrangère qui venait
00:35:56dans un pays s'installer,
00:35:58une famille, en une génération
00:36:00s'appropriait,
00:36:02j'ai envie de dire, les réflexes démographiques du pays d'accueil.
00:36:04Donc on voyait assez rapidement
00:36:06la natalité qui
00:36:08chutait pour prendre une
00:36:10normalité habituelle. Ce n'est plus le cas.
00:36:12Aujourd'hui, ce n'est plus le cas.
00:36:14Aujourd'hui, on constate que du fait
00:36:16d'une densification de ces populations, du fait
00:36:18d'une réappropriation d'un mode de vie
00:36:20issu souvent de leur pays d'origine,
00:36:22les générations qui suivent
00:36:24tendent à maintenir ce taux de fécondité.
00:36:26L'ancienne
00:36:28entième qui voulait que l'adaptation
00:36:30permette une régulation n'est plus
00:36:32d'actualité aujourd'hui.
00:36:34C'est un vrai
00:36:36changement de paradigme qu'on ne voit
00:36:38pas forcément tout de suite,
00:36:40mais qu'on commence à voir dans certains départements.
00:36:42L'autre thème
00:36:44fort aussi et qui suscite
00:36:46un certain débat
00:36:48et qui est contesté par une certaine gauche,
00:36:50c'est ce lien entre immigration et délinquance.
00:36:52Vous savez bien, c'est un sujet
00:36:54ô combien sensible.
00:36:56Je crois que
00:36:58tous les invités sur votre plateau ont
00:37:00tous dit les chiffres qui sont
00:37:02irréfutables. Encore une fois,
00:37:04les chiffres présentés ce dimanche
00:37:06dans le JDD le démontrent bien.
00:37:08Je ne vois pas comment on peut
00:37:10contrebalancer des chiffres évidents
00:37:12quand on sait que plus d'un tiers
00:37:14de la délinquance dans
00:37:16certaines régions est le fait d'une population étrangère.
00:37:18Là, pour le coup, je n'ai vraiment rien d'autre
00:37:20à ajouter que ce qui a été
00:37:22excellemment prouvé
00:37:24par vos intervenants.
00:37:26Ce qu'il en est, en revanche, et la vraie nouveauté,
00:37:28c'est que cette délinquance
00:37:30qui était avant le fait de grandes métropoles
00:37:32ou de certaines zones
00:37:34périphériques sont maintenant clairement
00:37:36le fait des villes moyennes de
00:37:38province, des villes moyennes, notamment dans l'Ouest.
00:37:40Ça a été prouvé il n'y a pas très longtemps, lors d'une très bonne étude
00:37:42sur les villes
00:37:44de l'Ouest, du Mans, de Nantes, même des
00:37:46petites villes type Pontivy en Bretagne,
00:37:48qui l'eus cru,
00:37:50avec un vrai lien.
00:37:52Il y a un exemple avane et étonnant
00:37:54de voir que la criminalité
00:37:56a fait un bond de manière
00:37:58stupéfiante avec
00:38:00l'installation de certaines populations
00:38:02dans la ville.
00:38:04Vous savez que lorsque vous évoquez Nantes, ça nous touche
00:38:06à Pascal Praud et à moi-même, puisque
00:38:08nous connaissons parfaitement bien cette ville.
00:38:10Merci beaucoup Pierre-Jean Doriel
00:38:12pour cet éclairage et votre témoignage.
00:38:14C'est toujours un plaisir de vous avoir à nos côtés
00:38:16pour décrypter toutes ces informations.
00:38:18Je rappelle que vous êtes directeur de l'Institut des Français
00:38:20de l'étranger, Jacques Morel
00:38:22et KM Avry,
00:38:24que je ne vous ai pas entendu. Jacques Morel.
00:38:26Écoutez, il y a déjà une vingtaine d'années,
00:38:28si vous voulez, dans mon ancien service, on a été victime
00:38:30de chasse aux sorcières, parce qu'on était
00:38:32suspecté d'enregistrer
00:38:34dans des fichiers clandestins
00:38:36la provenance des délinquants
00:38:38dans le cadre de la délinquance itinérante.
00:38:40On avait une première
00:38:42déferlante des délinquants
00:38:44en provenance des pays de l'Est.
00:38:46C'était, si vous voulez, une réalité
00:38:48que personne ne pouvait nier
00:38:50sauf des gens de mauvaise foi.
00:38:52Mais on a toujours eu
00:38:54un souci avec cette
00:38:56« comptabilité »
00:38:58des étrangers.
00:39:00Bon, là, pour la première fois,
00:39:02un document est
00:39:04médiatisé par
00:39:06le journal du dimanche.
00:39:08Je crois qu'il est temps, si vous voulez, qu'au niveau
00:39:10du ministère de l'Intérieur, on accepte
00:39:12qu'il faut tenir
00:39:14sans commentaire une délinquance,
00:39:16une statistique qui permet
00:39:18d'établir que les gens
00:39:20en provenance de tel et tel continent
00:39:22sont ou non plus délinquants
00:39:24que les autres, sont plus particulièrement
00:39:26dans tel type d'infraction
00:39:28ou tel type de délinquance.
00:39:30Ça serait des éléments
00:39:32qui permettraient déjà d'orienter
00:39:34la prévention, en disant que les gens
00:39:36qui viennent de tel continent, il faut
00:39:38plutôt les chercher sur tel et tel
00:39:40sujet.
00:39:42Et ça permettrait aussi de
00:39:44revenir à cette idée de
00:39:46migration un peu choisie
00:39:48de façon à aller
00:39:50le plus près possible d'un système qui permettrait
00:39:52de ne laisser venir en France
00:39:54que des gens qu'on est capable d'accueillir,
00:39:56de faire travailler dans des bonnes conditions.
00:39:58Karima,
00:40:00petite correction, mais sincèrement, je vous conseille
00:40:02de lire cette excellente
00:40:04enquête réalisée par nos
00:40:06confrères. Évidemment,
00:40:08c'est sans appel. Le constat, il est là.
00:40:10Personne ne pourra le nier.
00:40:12Non, tout à fait. Je veux dire,
00:40:14ça reflète la situation et l'évolution
00:40:16de la situation depuis
00:40:1820, 30 ans et même plus.
00:40:20Et vous savez, les pays où
00:40:22l'intégration se passe
00:40:24le mieux, ce sont les pays
00:40:26où l'immigration est choisie. Et ce n'est pas
00:40:28un mot tabou. Il va y avoir
00:40:30des quotas. C'est un gros mot, je sais.
00:40:32En France, apparemment, ça peut être un gros mot
00:40:34de dire ça, mais je peux vous dire, par exemple,
00:40:36au Canada, il y a un quota pour
00:40:38les demandeurs d'asile. Vous allez avoir un quota
00:40:40pour l'immigration économique.
00:40:42Vous allez avoir un quota pour le regroupement
00:40:44familial. Et ça permet
00:40:46justement une meilleure
00:40:48intégration. Et le problème,
00:40:50quand on regarde les chiffres dans le
00:40:52JDD, c'est assez incroyable. On parle
00:40:54juste pour les
00:40:56titres de séjour réguliers, les entrées
00:40:58légales. En 20 ans,
00:41:002024, pour les entrées légales seulement,
00:41:02337 000 entrées
00:41:04légales. En 2002, c'était
00:41:06157 000. Et on ne parle
00:41:08même pas des entrées irrégulières
00:41:10qui sont difficiles à chiffrer. Et en plus,
00:41:12quand on
00:41:14donne des OQTF, des
00:41:16obligations de quitter le territoire, finalement,
00:41:18on le sait que les personnes
00:41:20demeurent sur le territoire
00:41:22pour la grande, grande, grande majorité.
00:41:24Donc, on revient toujours à cette question
00:41:26d'intégration. C'est une question
00:41:28de proportion aussi. Et la gauche,
00:41:30aujourd'hui, à l'extrême
00:41:32gauche, beaucoup. Vous savez, on est
00:41:34passé de cet idéal de
00:41:36l'intégration, de l'accueil,
00:41:38qui était louable. Mais
00:41:40aujourd'hui, ce n'est même plus ça. Le logiciel,
00:41:42ce n'est plus l'intégration, c'est l'effacement
00:41:44de soi. C'est l'effacement de son histoire.
00:41:46C'est même d'avoir honte
00:41:48de son passé, de qui on est
00:41:50et de renier, finalement,
00:41:52une partie de ses principes. Imaginez
00:41:54si, dans d'autres pays,
00:41:56c'était l'inverse. On disait, finalement,
00:41:58qu'on est au Sénégal,
00:42:00au Maroc, en Algérie ou
00:42:02n'importe quel pays. Et on dirait
00:42:04qu'il y a 300-500
00:42:06000 personnes qui arrivent.
00:42:08En termes d'intégration,
00:42:10ici, en France, il y a
00:42:12une partie des élites,
00:42:14l'élite de gauche et à l'extrême gauche, qui nous
00:42:16dit, finalement, effacez-vous
00:42:18complètement, car ce que vous êtes
00:42:20est fondamentalement honteux.
00:42:22Et tout ce qui vient d'ailleurs, tout,
00:42:24est toujours mieux que ce que vous êtes.
00:42:26Et vous verrez, on y reviendra
00:42:28en deuxième heure, évidemment,
00:42:30sur ce dossier du Journal du dimanche. Et vous verrez,
00:42:32l'immigration liée au travail, elle est totalement
00:42:34marginale. Mais totalement marginale.
00:42:3617 %, ça veut dire beaucoup de choses.
00:42:38Donc c'est pour ça que je vous dis que l'État-providence
00:42:40est en train de s'effondrer.
00:42:42Ce n'est pas possible. Mais moi, je voudrais juste
00:42:44encore une fois citer J.D. Evans,
00:42:46le vice-président des États-Unis.
00:42:48Il a dit à
00:42:50nos élites politiques
00:42:52« n'ayez pas peur du peuple ».
00:42:54C'était vraiment impressionnant, parce que
00:42:56le peuple, c'est la démocratie. Et justement,
00:42:58n'ayez pas peur du peuple. Pourquoi, dans
00:43:00notre pays, on a peur du peuple ? Pourquoi
00:43:02on ne met pas en place, par exemple,
00:43:04les statistiques ethniques ?
00:43:06Pour, encore une fois, arrêter
00:43:08de tergiverser sur ça.
00:43:10Et puis, pour rejoindre ce qu'a dit aussi
00:43:12Karima, aucun peuple
00:43:14au monde, et vous pouvez
00:43:16même interroger les personnes qui sont issues de l'immigration,
00:43:18ne veut son effacement.
00:43:20Aucun. Bien sûr.
00:43:22Donc il est légitime que le peuple de France
00:43:24ne veuille pas son effacement.
00:43:26Allez, on marque une pause et on en reparle,
00:43:28si vous le voulez bien, après
00:43:30cette pause publicitaire.
00:43:32C'est une enquête excessivement
00:43:34intéressante, et je vous conseille
00:43:36de la parcourir. On se retrouve dans quelques instants.
00:43:38A tout de suite, sur CNews.
00:43:42Il est midi. Rebonjour.
00:43:44Merci de nous accueillir avec Audrey Berthaud.
00:43:46C'est notre deuxième partie
00:43:48de votre Midi-News.
00:43:50Je vous représente nos invités dans quelques instants,
00:43:52évidemment. Notre équipe du dimanche,
00:43:54mais tout de suite, le sommaire de cette deuxième partie.
00:43:56Les vrais chiffres de la
00:43:58submersion.
00:44:00337 000 entrées légales sur le
00:44:02territoire en 2024.
00:44:04Ce chiffre a doublé en 20 ans. Je vous conseille
00:44:06la lecture du journal du dimanche.
00:44:08Dossier complet réalisé avec Marc Vengard.
00:44:10Le lien immigration-délinquance
00:44:12n'est plus une question, c'est l'un de nos
00:44:14gros thèmes. Et puis, puisque l'on parle
00:44:16d'immigration, on ira à la gaieté lyrique
00:44:18à Paris, justement. Des migrants s'y sont installés
00:44:20illégalement depuis la mi-décembre.
00:44:22Pourtant, et oui pourtant, une décision
00:44:24de justice a ordonné à ces migrants d'évacuer
00:44:26le célèbre théâtre. Hier, plusieurs
00:44:28centaines de manifestants se sont réunis aux côtés
00:44:30de ces migrants. On vous raconte,
00:44:32l'un de nos journalistes qui exerçait juste
00:44:34son métier a été quelque peu
00:44:36malmené, c'est le moins que l'on puisse dire.
00:44:38Enfin, on évoquera ce soutien d'Eric
00:44:40Coquerel, Georges Ibrahim Abdallah,
00:44:42militant libanais pro-palestinien.
00:44:44Il est condamné à la réclusion
00:44:46criminelle à perpétuité pour complicité
00:44:48d'assassinat de deux diplomates américains
00:44:50et israéliens en 1984.
00:44:52Forcément, ce soutien interpelle
00:44:54et forcément, c'est un sujet pour Midi News
00:44:56Weekend. Tout de suite, elle est bien présente,
00:44:58c'est Audrey Bertheau, avec qui on va faire un nouveau
00:45:00tour de l'info. Ce sursaut
00:45:02de popularité pour François Bayrou,
00:45:04avec 38% d'opinion favorable
00:45:06dans le baromètre mensuel de l'IFOP
00:45:08pour le JDD et 27% dans celui
00:45:10de l'IPSOS pour la tribune du
00:45:12dimanche. Dans ce dernier sondage d'ailleurs,
00:45:14le Premier ministre gagne 7 points par rapport
00:45:16à janvier. Une cargaison
00:45:18d'armes lourdes américaines est arrivée
00:45:20à Israël cette nuit. Cette livraison représente
00:45:22un atout important pour l'armée
00:45:24israélienne et constitue une preuve supplémentaire
00:45:26de l'alliance solide
00:45:28entre Israël et les Etats-Unis, a déclaré
00:45:30le ministre israélien de la Défense.
00:45:32Et puis, plusieurs centaines
00:45:34de personnes se sont recueillies ce matin
00:45:36à Moscou sur la tombe d'Alexei Navalny
00:45:38un an après sa mort en prison.
00:45:40Ennemi politique numéro
00:45:42un de Vladimir Poutine, Navalny
00:45:44est mort dans des circonstances troubles.
00:45:46Il avait été déclaré extrémiste par
00:45:48la justice russe.
00:45:50Et vous avez fini. Et j'ai terminé.
00:45:52Et on se retrouve dans une des bières.
00:45:54L'équipe du dimanche, à nos côtés ma chère Audrey,
00:45:56Naïma Amfadel, Jacques Morel,
00:45:58ancien patron de l'office central de lutte
00:46:00contre la délinquance itinérante est avec nous,
00:46:02Mehdi Saidi et Karima Brik.
00:46:04On va commencer cette deuxième
00:46:06heure avec cette enquête
00:46:08passionnante du journal du dimanche,
00:46:10dossier très intéressant sur l'immigration,
00:46:12je vous rappelle les chiffres
00:46:14et les vrais chiffres de la
00:46:16submersion, on vous les donne, ils sont implacables.
00:46:18337 000 entrées légales
00:46:20sur le territoire et en 2024, je le disais,
00:46:22ce chiffre a doublé en 20 ans.
00:46:24On va faire un petit focus justement
00:46:26sur le lien entre l'immigration
00:46:28lié au travail et on va voir
00:46:30eh bien c'est marginal.
00:46:32Ça représente à peu près
00:46:3417%. C'est un élément important.
00:46:36Alice Sommer nous raconte tout ça
00:46:38et on poursuit nos débats et nos échanges.
00:46:40En 2024, la France
00:46:42délivrait 337 000
00:46:44titres de séjour. A titre de comparaison,
00:46:46elle n'en délivrait qu'environ
00:46:48160 000 en 2002.
00:46:50Mais alors, pour quel motif est-ce qu'on délivre
00:46:52des titres de séjour et à qui profitent-ils ?
00:46:54Eh bien, ce sont en premier lieu
00:46:56les étudiants qui en bénéficient.
00:46:5832% de titres de séjour délivrés en 2024
00:47:00l'ont été pour des étrangers
00:47:02venus faire leurs études en France.
00:47:04Ensuite, ce sont des étrangers bénéficiant
00:47:06du regroupement familial qui se voient
00:47:08délivrer des permis de séjour.
00:47:1027% des migrants arrivés
00:47:12légalement sur le territoire ont bénéficié
00:47:14de cette mesure. Les délivrances de titres de séjour
00:47:16liés au travail ne représentent-elles que
00:47:1817% des délivrances globales.
00:47:20Et pour finir, il faut bien noter qu'au-delà
00:47:22des gens qui demandent des titres de séjour
00:47:24réguliers, il y a une part
00:47:26de la population arrivée illégalement
00:47:28sur le territoire qui bénéficie de régularisation.
00:47:30Depuis 2012, ce sont
00:47:32400 000 clandestins qui ont été régularisés,
00:47:34soit près de 30 000 par an.
00:47:36C'est important ce chiffre,
00:47:3817%. Certains disent que l'immigration
00:47:40est nécessaire pour le travail,
00:47:42mais c'est que 17%.
00:47:44Oui, c'est presque aléatoire.
00:47:46C'est aléatoire, je dirais même marginal.
00:47:48Oui, ça ne représente rien
00:47:50du tout sur l'immigration, alors qu'on a un discours
00:47:52qui nous dit qu'évidemment
00:47:54l'immigration est importante.
00:47:56Oui, et je crois que vraiment les paradigmes
00:47:58ont changé. L'immigration d'aujourd'hui, c'est
00:48:00passé dans les années 70, dans les années 70,
00:48:02dans les années même 60. Il y avait un vrai
00:48:04besoin d'immigration, et c'était aussi
00:48:06une immigration qui venait avec
00:48:08ses codes, avec ses règles, mais qui s'intégrait,
00:48:10qui avait une volonté de faire
00:48:12peuple, avec la France qui l'accueillait,
00:48:14et qui avait même une espèce de reconnaissance
00:48:16à l'égard de ce peuple. Et ça, c'est pour l'ancienne génération,
00:48:18pas la nouvelle. Voilà, pour l'ancienne génération,
00:48:20qui lui donnait cette opportunité de travailler,
00:48:22de se construire, de construire sa famille,
00:48:24et peut-être parfois, même très souvent,
00:48:26de construire quelque chose dans leur pays d'origine.
00:48:28Aujourd'hui, on est loin de ces chiffres-là. Ce n'est que
00:48:3017% qui
00:48:32concernent l'immigration de travail.
00:48:34Donc, quels sont les autres immigrés ?
00:48:36Alors, qu'est-ce qu'on régularise ? Alors, évidemment,
00:48:38il y a beaucoup d'étudiants, mais il y a aussi une grande
00:48:40part de personnes qui arrivent en situation
00:48:42irrégulière, et qui finissent
00:48:44parce qu'ils ont réussi à détourner la loi,
00:48:46parce qu'ils sont restés suffisamment longtemps
00:48:48sur ce territoire, ou parfois parce qu'ils ont eu
00:48:50des enfants, à être régularisés.
00:48:52Et ça, c'est aussi un vrai sujet.
00:48:54Carrément. Ce n'est pas anecdotique,
00:48:56ce chiffre. Non, ce n'est pas du tout
00:48:58anecdotique, et justement, encore
00:49:00une fois, ça va à l'encontre
00:49:02de ce qu'on entend souvent
00:49:04dans les discours, même un peu bien pensants
00:49:06et tout ça. C'est complètement l'inverse.
00:49:08Donc, 17% seulement pour
00:49:10les types de séjour
00:49:12en lien avec le travail.
00:49:14Et les chiffres, c'est quand même assez
00:49:16fou quand on regarde,
00:49:18encore une fois, dans le JDD, des chiffres assez
00:49:20édifiants. Selon l'OCDE,
00:49:22il y a seulement 61% des
00:49:24immigrants présents en France qui occupent
00:49:26un emploi. C'est un des pires
00:49:28scores d'Europe. Donc, encore
00:49:30une fois, si on veut être dans cette logique de dire
00:49:32qu'on veut intégrer les gens,
00:49:34il y a cet aspect d'échange et tout ça,
00:49:36c'est toujours une question de proportion.
00:49:38Et encore une fois, je le répète,
00:49:40ce n'est pas de viser
00:49:42des gens individuellement, mais quand on voit
00:49:44comme ça que c'est complètement incontrôlé,
00:49:46ça a des impacts.
00:49:48On ne peut plus faire nation.
00:49:50À un moment donné, chacun vit pour soi,
00:49:52chacun se replie.
00:49:54Le risque de tout ça, c'est que chacun
00:49:56se replie dans sa communauté,
00:49:58et on vit finalement côte à côte.
00:50:00On n'arrive plus à trouver une cohésion,
00:50:02l'intégration ne se fait plus, la cohésion
00:50:04ne se fait plus, et avec toutes les conséquences
00:50:06qu'on connaît aujourd'hui.
00:50:08Donc, il y a une urgence de cette reprise
00:50:10en main, une urgence de
00:50:12reprendre cette souveraineté nationale
00:50:14pour rendre possible justement cette intégration,
00:50:16mais en ce moment, c'est stop.
00:50:18Je veux dire, il y a une perte de contrôle
00:50:20totale,
00:50:22et après, on regarde
00:50:24certains responsables politiques, c'est le déni,
00:50:26et pire encore, non seulement...
00:50:28Oui, mais pour ce que je dis,
00:50:30c'est le déni, il y a quelque chose de volontaire,
00:50:32vous avez les chiffres devant les yeux,
00:50:34et on dit ça n'existe pas,
00:50:36et pire encore, si vous faites le constat,
00:50:38vous êtes du mauvais côté de l'humanité,
00:50:40vous êtes des xénophobes, des racistes,
00:50:42ça suffit, ça suffit à un moment donné
00:50:44pour le bien...
00:50:46Et vous êtes gentil, parce que ça peut aller
00:50:48même encore plus loin.
00:50:50Oui, voilà, pour le bien de ce pays,
00:50:52pour le bien même des Français
00:50:54et des personnes qui arrivent ici,
00:50:56dont certains, finalement,
00:50:58se retrouvent à vivre sous des tentes,
00:51:00sous les ponts.
00:51:02Vous savez quoi, Karima, ce qui sera intéressant,
00:51:04et ce qui est intéressant,
00:51:06c'est de voir quels sont les médias
00:51:08qui reprendront cette enquête
00:51:10avec ce travail formidable réalisé
00:51:12par les journalistes du Journal du dimanche
00:51:14et par Marc Vangard.
00:51:16Qui va en parler?
00:51:18Qui va en parler?
00:51:20Je serais curieux de le savoir.
00:51:22Naïmane Fadel.
00:51:24Je veux rebondir sur ce qu'a dit Karima.
00:51:26Il n'y a pas pire aveugle que celui
00:51:28qui ne veut pas voir.
00:51:30Et c'est ça la situation que nous avons
00:51:32dans notre pays.
00:51:34Mais concernant la question de l'immigration illégale,
00:51:36vous savez, c'est le message aussi.
00:51:38En réalité, pourquoi ces personnes-là
00:51:40ne profiteront pas du message qui dit
00:51:42vous pouvez arriver d'une manière illégale,
00:51:44droit inconditionnel,
00:51:46c'est-à-dire la prise en charge,
00:51:48etc.,
00:51:50à tous les niveaux,
00:51:52vous espérez, avant c'était 5 ans,
00:51:54à être régularisé.
00:51:56Maintenant, le ministre Rotaïo souhaite 7 ans.
00:51:58Mais vous vous rendez compte?
00:52:00Le message, l'appel d'air.
00:52:02Comment on peut accepter que des personnes
00:52:04arrivent illégalement?
00:52:06Et en arrivant illégalement,
00:52:08vous avez plus de chances d'être régularisé
00:52:10qu'en arrivant légalement.
00:52:12Donc on marche sur la tête.
00:52:14C'est ça le problème.
00:52:16Vous avez des pays qui ont décidé
00:52:18de ne jamais régulariser
00:52:20les personnes qui arrivent, encore une fois,
00:52:22illégalement, par effraction,
00:52:24en fraudant, c'est par exemple
00:52:26l'Australie qui dit no way.
00:52:28Vous ne serez jamais régularisé.
00:52:30Il me semble que les Etats-Unis, c'est ce qu'ils veulent faire
00:52:32aujourd'hui. Donc à un moment,
00:52:34je crois qu'on a un message
00:52:36qui se télescope, en fait.
00:52:38On poursuit le débat.
00:52:40Pardonnez-moi Naïma, mais on a
00:52:42une illustration parfaite de ce qui se passe en France.
00:52:44Chez nous, aujourd'hui.
00:52:46On va prendre la direction,
00:52:48vous l'avez déjà parlé sur notre chaîne,
00:52:50on va prendre la direction du théâtre La Gaieté d'Eric.
00:52:52Vous vous souvenez,
00:52:54il y a des migrants qui occupent ce théâtre
00:52:56et qui menacent de rester sur place.
00:52:58Il y a au moins, je crois, 200 personnes
00:53:00qui se sont installées, évidemment,
00:53:02illégalement. Il y a une décision de justice
00:53:04qui est tombée il y a deux jours.
00:53:06Elle ordonne aux migrants d'évacuer le théâtre d'ici
00:53:08un mois. On envoyait un de nos journalistes
00:53:10faire son boulot.
00:53:12Ça a été un peu difficile.
00:53:14Il a été quelque peu malmené.
00:53:16Ça décrit un petit peu le climat
00:53:18ambiant. Mais ce qui m'intéresse,
00:53:20c'est
00:53:22de vous faire écouter d'abord
00:53:24un migrant qui témoigne et ça va vous faire
00:53:26réagir. Et puis surtout, derrière,
00:53:28un représentant de l'association.
00:53:30Et là, on va bien comprendre,
00:53:32on touche du doigt la problématique.
00:53:34On touche du doigt la problématique de ce qui se passe en France.
00:53:36Et ça, effectivement, une partie des Français en ont assez.
00:53:38Et vous avez vu les affiches
00:53:40qui sont brandies par ces migrants.
00:53:42On espère qu'ils respectent
00:53:44le pays qui les accueille.
00:53:46Désobéissance, résistance.
00:53:48Mais bien sûr. Et c'est pour ça.
00:53:50Et qui parle de cette occupation,
00:53:52c'est sur CNews que ça se passe. Écoutez ce migrant.
00:53:56On n'est pas seuls. C'est pour ça qu'il y a une grosse mobilisation
00:53:58avec tout ce soutien. On n'est pas
00:54:00seuls. Et on veut laisser savoir que
00:54:02nous, on n'a pas envie d'être expulsés.
00:54:04La décision est sortie. On est contre
00:54:06la décision. Mais s'ils ne nous donnent
00:54:08pas l'hébergement, on va rester ici
00:54:10à la guillotine. Même s'ils viennent pour nous expulser,
00:54:12on va résister là-dessus. C'est pourquoi nous sommes sortis
00:54:14aujourd'hui. Dans tout ça, ils disent
00:54:16qu'il faut rester dehors. Il n'y a pas
00:54:18de plus en charge. Mais comme on a
00:54:20compris que c'est un droit pour nous
00:54:22d'avoir un logement ou même partir
00:54:24à l'école. Mais ils ne nous donnent pas.
00:54:26Et on a compris aussi que pour avoir ça,
00:54:28il faut le réclamer et l'arracher.
00:54:30Vous voulez agir tout de suite
00:54:32sur ce que disent les migrants ? C'est un droit pour nous ?
00:54:34Ou vous voulez que je vous fasse écouter
00:54:36le représentant de l'association pour étayer le débat ? Comme vous voulez.
00:54:38Oui, allez-y.
00:54:40Vous voulez écouter le représentant de l'association ?
00:54:42Il s'appelle Mathieu Pasteur.
00:54:44Il est membre de la marche des solidarités. Écoutez-le.
00:54:48La mairie ne met pas les moyens
00:54:50dont elle dispose. On parle quand même d'une mairie
00:54:52qui a 2 millions d'habitants,
00:54:54des milliards d'euros de budget,
00:54:56150 000 bâtiments vides.
00:54:58Les JO qui ont été occupées cette année.
00:55:00Et elle nous dit que financièrement et humainement,
00:55:02elle est épuisée
00:55:04parce qu'elle n'arrive pas à héberger 1000 mineurs.
00:55:06Mais de qui on se moque en fait ?
00:55:08Je pense que toutes les personnes qui vivent à Paris
00:55:10ont senti ce que c'était la température
00:55:12et la météo ces derniers mois.
00:55:14Ces jeunes se sont, eux, sauvés par eux-mêmes.
00:55:16Se sont sauvés d'un hiver de merde
00:55:18et la seule chose qu'a à faire la mairie
00:55:20c'est d'engager une procédure
00:55:22d'expulsion qui obligerait
00:55:24les mineurs à quitter sous un mois.
00:55:26Donc la manifestation d'aujourd'hui, c'est pour dire
00:55:28qu'on ne laissera pas ça arriver tant que justement
00:55:30les mineurs ne sont pas écoutés.
00:55:32Voilà le constat.
00:55:34Une fois qu'on a dit ça,
00:55:36on a écouté ce migrant
00:55:38et ses représentants de cette association.
00:55:40Quels sont les enseignements que vous en tirez
00:55:42et les uns et les autres ?
00:55:44On est vraiment dans la ligne droite
00:55:46du sujet que l'on traite
00:55:48depuis le début de cette émission.
00:55:50Jacques, Jacques Morel.
00:55:52Ce migrant dit, on est dans notre droit.
00:55:54Ça me fait vraiment penser à
00:55:56une occupation
00:55:58qui avait été très médiatisée
00:56:00il y a une trentaine d'années qui était l'église Saint-Bernard
00:56:02à Paris. J'avais participé
00:56:04à l'évacuation
00:56:06de ce lieu
00:56:08de culte, de cette église
00:56:10qui était d'ailleurs soutenue
00:56:12à l'époque également par des associations
00:56:14d'intellectuels
00:56:16des gens, des acteurs
00:56:18ou actrices de cinéma venaient coucher
00:56:20dans l'église pour
00:56:22être présents au cas où
00:56:24les affreux des forces de l'ordre
00:56:26viendraient les évacuer.
00:56:28En fait, à partir du moment
00:56:30où il y a eu une décision de justice, on l'a fait
00:56:32on l'a appliqué et après ça devient
00:56:34un non-événement, cette espèce d'abcès
00:56:36qu'on a toléré dans Paris
00:56:38pendant des mois
00:56:40ça a été complètement terminé
00:56:42l'église après a repris
00:56:44ses activités de culte
00:56:46c'est pareil pour la Gaieté et l'Irie
00:56:48c'est un lieu culturel
00:56:50comment des associations peuvent
00:56:52tolérer que des gens se laquent à part
00:56:54pour priver les autres de la possibilité
00:56:56de venir à la Gaieté et l'Irie
00:56:58il y a maintenant une décision de justice
00:57:00il faut passer à l'action, il faut mettre
00:57:02trois ou quatre forces mobiles
00:57:04le matin de bonne heure et sortir tous ces gens-là
00:57:06faire une étude de leur situation
00:57:08individuelle
00:57:10voire les envoyer vers des centres
00:57:12où ils peuvent être accueillis
00:57:14ou pour les autres vers des centres de rétention
00:57:16c'est ça la réalité
00:57:18Karima, aujourd'hui, en France
00:57:20c'est toute notre problématique
00:57:22ça se passe à Paris
00:57:24mais ça peut se passer dans d'autres villes, évidemment
00:57:26oui, puis je reviens quand même sur les pancartes
00:57:28on voit
00:57:30ça indiquait désobéissance
00:57:32résistance, racisme
00:57:34c'est le message qu'on veut envoyer
00:57:36et ce monsieur
00:57:38de l'association nous parlait
00:57:40des mineurs
00:57:42enfin, c'est possible
00:57:44mais il nous parle
00:57:46de mineurs
00:57:48le message qu'on envoie aussi c'est
00:57:50il nous dit qu'il y a seulement 1000 personnes
00:57:52premièrement, c'est faux
00:57:54quand on regarde les chiffres
00:57:56en Europe et particulièrement en France
00:57:58on voit que le nombre d'arrivées
00:58:00irrégulières
00:58:02a explosé au cours
00:58:04des dernières années
00:58:06donc c'est pas vrai qu'on viendrait
00:58:08comme ça en aide à 1000 personnes
00:58:10c'est faux
00:58:12et il y a aussi cette idée
00:58:14d'envoyer le message
00:58:16c'est toujours l'attractivité du pays
00:58:18en question
00:58:20et on fait en sorte que je trouve
00:58:22quand on regarde les systèmes de passeurs
00:58:24c'est réceptif
00:58:26à tout ça en disant que de toute façon
00:58:28quelque part dans les différents pays
00:58:30vous serez accueillis
00:58:32je ne dis pas qu'ils travaillent main dans la main
00:58:34mais en termes d'attractivité
00:58:36c'est le message aussi qui est envoyé
00:58:38donc je trouve ça terrible
00:58:40d'inciter, il y a une forme d'incitation
00:58:42cette désobéissance
00:58:44qu'est-ce que ça veut dire aussi
00:58:46et encourager par les associations
00:58:48c'est ça, voilà
00:58:50à un moment donné aussi
00:58:52si on est dans cette logique
00:58:54c'est finalement qu'il n'y a plus
00:58:56aucune souveraineté
00:58:58on s'installe où on veut, on fait ce qu'on veut
00:59:00on se moque des décisions de justice
00:59:02tel appartement
00:59:04vous vous avez une chambre de libre
00:59:06à un moment donné
00:59:08s'il n'y a plus de règles
00:59:10il n'y a plus de respect
00:59:12il n'y a plus de règles
00:59:14c'est la faute de la mairie
00:59:16il n'y a pas de soucis, on s'installe
00:59:18Naïma
00:59:20dans ce sens-là
00:59:22tous les traités que nous avons signés
00:59:24au niveau
00:59:26on a donné le bâton pour se faire battre
00:59:28c'est là où le bât blesse
00:59:30et puis
00:59:32moi je voudrais juste citer
00:59:34par rapport à ces mineurs non accompagnés
00:59:36ou isolés, 80% sont déboutés
00:59:38c'est-à-dire qu'on
00:59:40constate que ce sont des majeurs mais ils restent
00:59:42et pire
00:59:44c'est que comme on n'arrive pas à les expulser
00:59:46parce qu'encore une fois on a du mal
00:59:48à les expulser
00:59:50on les garde même dans le cadre de l'aide sociale à l'enfance
00:59:52l'aide sociale à l'enfance qui est aujourd'hui
00:59:54le parent pauvre, on n'arrive pas
00:59:56déjà à s'occuper de nos propres enfants
00:59:58où il y a vraiment des graves
01:00:00défaillances
01:00:02aujourd'hui on a la gestion de ces mineurs non accompagnés
01:00:04sachant que ces mineurs non accompagnés
01:00:06on les accueille aussi
01:00:08encore une fois c'est pas 1, 2
01:00:10c'est 50, 100
01:00:12donc on reproduit aussi
01:00:14des conditions d'un communautarisme
01:00:16encore une fois
01:00:18et ça pose énormément de problèmes
01:00:20et vous savez qu'ils ont aussi des revendications
01:00:22ils ont des revendications
01:00:24au niveau alimentaire
01:00:26que malheureusement
01:00:28les institutions sont obligées
01:00:30de suivre
01:00:32et en plus ils ne sont pas si isolés
01:00:34que ça puisque vous savez que
01:00:36quand vous accueillez au niveau de l'aide sociale à l'enfance
01:00:38un mineur non accompagné, isolé
01:00:40quand il est majeur
01:00:42vous lui donnez la nationalité française
01:00:44et ensuite il a le droit
01:00:46au regroupement familial
01:00:48donc on voit bien qu'ils ne sont pas si isolés que ça
01:00:50et je voudrais citer encore une fois
01:00:52ce que j'ai plusieurs fois dit
01:00:54et vous pouvez facilement trouver
01:00:56la convention qui a été signée entre la France par exemple
01:00:58et le Maroc concernant les mineurs non accompagnés
01:01:00marocains
01:01:02qui avait été signée
01:01:04et bien les marocains étaient prêts
01:01:06à venir récupérer les mineurs non accompagnés
01:01:08marocains
01:01:10et vous savez qu'une ONG
01:01:12a saisi un juge
01:01:14le truc incroyable
01:01:16en leur disant
01:01:18qu'au Maroc il n'y a pas les conditions requises
01:01:20pour qu'ils puissent s'occuper
01:01:22de ces mineurs
01:01:24le pire
01:01:26c'est que ces gamins là
01:01:28aujourd'hui sont enrôlés dans les différents trafics
01:01:30dans le trafic de drogue
01:01:32dans la prostitution
01:01:34la France n'est pas en capacité
01:01:36de s'en occuper
01:01:38et elle se permet de donner des leçons
01:01:40au Maroc
01:01:42qui est aujourd'hui un pays qui est extrêmement
01:01:44en voie de développement
01:01:46où il y a les infrastructures, il y a les allocations familiales
01:01:48il y a tout pour aujourd'hui prendre en charge
01:01:50ces gamins là
01:01:52et comme il y en a même, ces gamins là doivent retourner dans leur pays
01:01:54et auprès de leur famille
01:01:56on poursuit le débat carrément
01:01:58je veux juste en quelques mots revenir
01:02:00et rebondir aussi sur ces associations
01:02:02je trouve ça terrible
01:02:04parce qu'on veut jouer sur le sentiment de culpabilité
01:02:06on joue sur
01:02:08sentiment d'humanité
01:02:10comme je le dis individuellement
01:02:12je peux comprendre des motivations des gens
01:02:14à vouloir déménager, vouloir autre chose
01:02:16mais la vocation des différents pays
01:02:18c'est pas d'accueillir tout le monde non plus
01:02:20la position de la social-démocratie
01:02:22de la générosité, il y a une question
01:02:24encore une fois on y revient
01:02:26c'est peut-être moche à dire mais c'est une question de proportion
01:02:28si vous avez les capacités d'accueillir
01:02:30vous allez bien accueillir, si à un moment donné
01:02:32cette capacité est complètement dépassée
01:02:34il n'y a personne qui va être
01:02:36mais c'est le rôle de ces associations aussi
01:02:38qui est ambigu
01:02:40je voulais juste ajouter un mot
01:02:42on parle d'Eric Zemmour
01:02:44qui revient sur l'immigration
01:02:46elles sont dans leur rôle, cette immigration illégale
01:02:48c'est leur fonds de commerce, elles reçoivent des subventions
01:02:50payées par les données publiques
01:02:52et donc elles sont dans leur rôle
01:02:54aujourd'hui ces gens qui brandissent ce panneau en disant
01:02:56désobéissance civile, vous voyez bien que c'est pas leur mot
01:02:58ça c'est un verbiage qui est propre
01:03:00à l'extrême-gauche
01:03:02on imagine bien que c'est pas les migrants
01:03:04d'ailleurs certains même brandissent des panneaux
01:03:06sans même savoir ce qu'il y a marqué dessus
01:03:08donc les associations elles sont criminelles
01:03:10parce qu'elles les encouragent à venir, elles ne les aident pas réellement
01:03:12elles sont juste dans leur rôle
01:03:14parce que c'est leur fonds de commerce
01:03:16pour pouvoir justifier les subventions qu'elles reçoivent
01:03:18il faut bien qu'elles fassent un semblant de travail
01:03:20deux mots rapidement mais toujours sur le même thème
01:03:22et c'est toujours dans le journal du dimanche
01:03:24Eric Zemmour qui s'exprime
01:03:26le président de Reconquête réagit
01:03:28notamment à la possible nomination de Richard Ferrand
01:03:30à la tête du conseil constitutionnel
01:03:32je vais vous faire agir
01:03:34il dénonce surtout que l'immigration
01:03:36est le domaine où le conseil constitutionnel
01:03:38bloque justement les différentes
01:03:40réformes, que dit-il
01:03:42également dans le journal du dimanche
01:03:44il répète que récemment le conseil constitutionnel
01:03:46a décidé que le principe de fraternité
01:03:48permettrait d'absoudre ceux qui facilitent
01:03:50l'entrée ou le maintien de clandestins
01:03:52en France, il a légalisé
01:03:54l'aide à l'immigration illégale
01:03:56dit Eric Zemmour
01:03:58Mélie ?
01:04:00C'est la continuité de ce que je viens de dire
01:04:02la vérité c'est que malheureusement ce conseil constitutionnel
01:04:04est bien à gauche et donc il bloque
01:04:06d'ailleurs on le voit à chaque fois qu'il est sollicité
01:04:08sur des sujets tels que l'immigration ou des sujets
01:04:10en tout cas qui préoccupent les français
01:04:12on se retrouve face à une fin de non recevoir
01:04:14et c'est terrible parce que depuis
01:04:16quelques années on est dans ce cas-là, là ça va être en plus
01:04:18quelqu'un qui est peut-être
01:04:20renaissance mais qui a quand même une identité
01:04:22à l'origine de gauche, donc ça va certainement pas
01:04:24arranger les problèmes
01:04:26en termes d'immigration et autres
01:04:28mais ça c'est très français
01:04:30aussi, en fait on est dans un pays où on se targue partout
01:04:32d'être une grande démocratie et évidemment
01:04:34donner la parole au peuple et à chaque fois que le
01:04:36peuple a envie de prendre la parole sur des sujets qui l'intéressent
01:04:38et bien il y a une institution
01:04:40qu'on a nous-mêmes nommée, une institution
01:04:42à laquelle on donne des moyens et qui nous bloque
01:04:44et je crois que la France est le seul pays au monde je crois
01:04:46qui se bat
01:04:48contre lui-même, en fait on se déteste tellement
01:04:50on aime tellement l'autre que finalement
01:04:52on se bat contre nous-mêmes
01:04:54on aime pas les gens qui réussissent, on aime pas les patrons qui réussissent
01:04:56on aime pas les patrons qui réussissent
01:04:58on aime pas les gens qui ont un petit peu d'argent
01:05:00c'est un scandale
01:05:02c'est pour ça qu'on rêve
01:05:04le chantier est vaste
01:05:06le chantier est vaste mais
01:05:08en fait c'est désespérant
01:05:10parce qu'effectivement
01:05:12on a créé les conditions
01:05:14d'une organisation institutionnelle
01:05:16qui nous les met
01:05:18et ça les français ne peuvent pas le comprendre
01:05:20parce qu'ils votent légitimement
01:05:22pour élire quelqu'un par rapport à
01:05:24un programme
01:05:26quand il y a un débat lié à des programmes
01:05:28et malheureusement on lui dit
01:05:30c'est pas possible, c'est pas possible, c'est pas possible
01:05:32et quand on voit, comment Donald Trump
01:05:34le soir même
01:05:36où il a été intronisé
01:05:38si je puis dire ça comme ça, il a signé
01:05:40des décrets, c'est hallucinant
01:05:42on en rêve, on se dit mais en fait
01:05:44c'est possible et pourquoi ici
01:05:46c'est pas possible et effectivement
01:05:48parce que c'est la France ma chère Naïma
01:05:50c'est la France d'aujourd'hui
01:05:52d'ailleurs dans ce cas là
01:05:54vous vous rendez compte
01:05:56c'est désespérant en fait
01:05:58je vous avoue
01:06:00et moi quand je vois des jeunes autour de moi
01:06:02qui ont réussi ou des jeunes entrepreneurs
01:06:04aujourd'hui ils n'ont plus qu'une envie
01:06:06c'est de partir
01:06:08même quand on dit c'est pas possible
01:06:10c'est alors qu'on donne même pas d'espoir
01:06:12alors qu'auparavant on se disait
01:06:14en fonction des élections, en fonction de la personne
01:06:16on va élire quelqu'un qui va nous donner de l'espoir
01:06:18aujourd'hui on nous dit c'est pas possible
01:06:20alors ce qui est possible
01:06:22c'est la pause publicitaire
01:06:24si ça vous dérange pas
01:06:26on va faire la pause publicitaire parce que ça c'est possible
01:06:28et en fait je me l'autorise
01:06:30on marque une pause on se retrouve dans quelques instants
01:06:32à tout de suite
01:06:3612h30
01:06:38bon appétit si vous êtes à table c'est important
01:06:40le dimanche ce sont les remparts de famille
01:06:42évidemment, je vous présente notre équipe
01:06:44qui nous accompagne d'ici
01:06:46jusqu'à la fin de l'émission
01:06:48on va faire un tour d'horizon
01:06:50de la formation Ego
01:06:52Une adolescente de 14 ans a été tuée en Autriche
01:06:54dans une attaque au couteau
01:06:565 autres personnes ont été blessées
01:06:58l'attaque a eu lieu dans la petite ville de Villac
01:07:00dans le sud du pays
01:07:02la police a indiqué avoir arrêté un demandeur d'asile syrien
01:07:04la police vérifie également
01:07:06des témoignages selon lesquels l'agresseur aurait crié
01:07:08à l'Akbar
01:07:10Cette réaction du chef de la diplomatie française
01:07:12personne n'est obligé d'adopter notre modèle
01:07:14mais personne ne peut nous imposer le sien
01:07:16a affirmé Surix Jean-Noël Barrault
01:07:18il réagissait aux critiques du vice-président américain
01:07:20J. Devent
01:07:22sur un recul de la démocratie en Europe
01:07:24rappelant que la liberté d'expression
01:07:26est garantie en Europe
01:07:28selon lui-sien
01:07:30et puis le secrétaire d'état américain
01:07:32Marco Rubio
01:07:34entame sa rencontre avec le premier ministre israélien
01:07:36vous voyez ces images
01:07:38avec Benjamin Netanyahou
01:07:40l'entretien a lieu à Jérusalem
01:07:42au lendemain de nouvelle libération d'otages
01:07:44Marco Rubio doit entre autres discuter
01:07:46de la proposition de Donald Trump
01:07:48de prendre le contrôle de la bande de Gaza
01:07:50et d'en déplacer ses habitants vers l'Egypte et la Jordanie
01:07:52merci beaucoup ma chère Audrey
01:07:54toujours avec nous pour la fin de cette émission
01:07:56Naïmah M. Fadel, Jacques Morel, Mehdi Saidi, Karima Brik
01:07:58on va
01:08:00vous faire réagir sur un
01:08:02sondage
01:08:04CNews Europe 1
01:08:06LJDD avec cette question
01:08:08faut-il suspendre
01:08:10l'excuse de minorité poly mineure
01:08:12qui participe à des crimes graves
01:08:14voici vos réponses
01:08:16sans surprise
01:08:1881% des sondés répondent
01:08:20que oui, 19%
01:08:22y sont défavorables
01:08:24petite correction, on va peut-être voir
01:08:26les couleurs politiques par rapport
01:08:28à ce sondage, Samuel Vastelin
01:08:30faut-il donc suspendre
01:08:32l'excuse de minorité poly mineure qui participe
01:08:34à des crimes graves, à gauche
01:08:3667%, majorité présidentielle
01:08:3892%, droite
01:08:4094%
01:08:42extrême droite, 89%
01:08:44voilà
01:08:46réaction peut-être
01:08:48Mehdi ?
01:08:50ce qui est surprenant c'est que même la gauche
01:08:52même la gauche
01:08:54et pour 67%
01:08:56sur le fait qu'il faudrait revenir dessus
01:08:58oui évidemment il faut revenir dessus
01:09:00on le dit assez souvent sur ce plateau
01:09:02les mineurs d'aujourd'hui sont pas les mineurs d'hier
01:09:04et effectivement
01:09:06il faut revoir notre corpus
01:09:08notre corpus électoral
01:09:10comment on peut expliquer que des mineurs ont des qualités judiciaires longues
01:09:12comme un bras, ils sont en liberté
01:09:14et ça leur laisse le temps d'agir à nouveau
01:09:16comme on l'a vu dans le cas d'Elias
01:09:18évidemment oui le constat est là
01:09:20il y a un consensus politique
01:09:22donc maintenant il n'y a plus qu'à
01:09:24il n'y a plus qu'à
01:09:26c'est le cas qui est le plus difficile
01:09:28Naïma Empadale
01:09:30je rejoins ce qui vient d'être dit
01:09:32je pense que encore une fois
01:09:34comme l'a dit le docteur Maurice Berger
01:09:36le premier acte de délinquance
01:09:38et notamment de violence
01:09:40il faut tout de suite une sanction forte
01:09:42qui dissuade, il faut même de la prison
01:09:44le docteur Boris Berger
01:09:46a aussi parlé de ceux qui sont
01:09:48qui ont un couteau sur eux
01:09:50que dès qu'ils sont arrêtés
01:09:52avec un couteau, quand ils portent un couteau
01:09:54dès qu'ils portent un couteau
01:09:56qu'ils sont arrêtés
01:09:58eh bien qu'il y ait de la prison
01:10:00la prison ne se reste qu'une semaine
01:10:02il faut dissuader aujourd'hui, il faut arrêter
01:10:04et j'en reviens encore une fois
01:10:06et avec beaucoup de tristesse
01:10:08au pédigré de ceux
01:10:10qui se sont attaqués au petit Elias
01:10:12ils étaient multi-récidivistes
01:10:14avec des agressions
01:10:16violentes
01:10:18d'extrême violence
01:10:20et pourtant on ne les a pas arrêtés
01:10:22on n'a pas su arrêter la main
01:10:24c'est à dire qu'aujourd'hui
01:10:26vous savez on parle souvent
01:10:28du principe de précaution dans tout
01:10:30au niveau de l'environnement
01:10:32sur non seulement les normes
01:10:34mais la surtransposition
01:10:36des normes
01:10:38on parle aussi du principe de précaution
01:10:40dans tout ce qu'on met en place
01:10:42dans notre pays et c'est pour ça que souvent on dit
01:10:44qu'il y a une lourdeur bureaucratique
01:10:46est-ce qu'on ne pourrait pas se dire qu'il faut aujourd'hui
01:10:48un principe de précaution
01:10:50concernant les vies humaines
01:10:52c'est à dire que quand on a affaire
01:10:54à des dalinquants multi-récidivistes
01:10:56qui agressent avec violence
01:10:58avec extrême violence
01:11:00on les arrête dès le premier acte
01:11:02pourquoi ?
01:11:04pour tout simplement protéger les innocents
01:11:06protéger les citoyens
01:11:08Jacques
01:11:10il faut rappeler que les ordonnances
01:11:12qui gèrent les mineurs elles ont 80 ans
01:11:14il serait intéressant de ressortir des photos
01:11:16à quoi ressemblait un mineur
01:11:18il y a 80 ans
01:11:20de regarder les statistiques si on en tenait à l'époque
01:11:22je pense que les mineurs mis en cause
01:11:24dans des affaires judiciaires
01:11:26il y a 80 ans il y en avait moins de 5%
01:11:28c'était quelque chose
01:11:30qui n'existait pas
01:11:32il y a donc besoin
01:11:34d'une profonde réforme des dispositions
01:11:36concernant les mineurs
01:11:38et bien entendu
01:11:40si il y avait là aussi
01:11:42un référendum
01:11:44tout le monde serait partisan
01:11:46on voit bien
01:11:48la majorité serait partisane
01:11:50de réformer ces textes et d'abaisser bien sûr
01:11:52cette minorité pénale
01:11:54et j'en profite pour vous dire
01:11:56que notre 180 minutes de cet après-midi
01:11:58sera un petit peu plus court parce que justement
01:12:00on va vous rediffuser à 16h ce documentaire
01:12:02sur les mineurs délinquants
01:12:04l'escalade de la violence
01:12:06documentaire très éloquent
01:12:08Karima
01:12:10oui je pense que depuis
01:12:12des décennies maintenant
01:12:14on a été dans cette culture de l'excuse
01:12:16on a été aussi dans une culture de la déconstruction
01:12:18une culture de l'angélisme
01:12:20et on voit ce que ça a donné
01:12:22il y a certains jeunes aujourd'hui
01:12:24qui se promènent
01:12:26avec des couteaux
01:12:28je ne parle pas des petits couteaux de scout
01:12:30on parle de couteaux
01:12:32de 30 cm
01:12:34on parle de machettes
01:12:36on voit maintenant des jeunes qui se retrouvent
01:12:38tueurs à gages
01:12:40qui sont mineurs, je ne dis pas que c'est une majorité
01:12:42mais on en a vu et ça existe
01:12:44aujourd'hui, on voit des jeunes qui se retrouvent
01:12:46aussi pris dans des trafics
01:12:48de drogue, dans le narcotrafic
01:12:50très jeune
01:12:52donc il y a une forme de traite humaine aussi
01:12:54mais il y a aussi je pense
01:12:56cette culture un peu de laxisme
01:12:58manque de suivi, cette absence
01:13:00de sanctions et le rôle des adultes
01:13:02c'est de mettre des limites
01:13:04se rappeler aussi que ça fait partie du rôle des adultes
01:13:06et en l'occurrence de l'État
01:13:08donc sur ces minorités aujourd'hui
01:13:10cette excuse de minorité
01:13:12sur cette façon dont on traite des jeunes
01:13:14qui se retrouvent à tuer même
01:13:16des enfants, des adolescents
01:13:18ce ne sera pas simplement
01:13:20en donnant un petit tape dans le dos
01:13:22en disant tu ne referas plus la chose
01:13:24je pense qu'il est plus que temps
01:13:26de prendre ses responsabilités
01:13:28Et justement sur cette excuse du minorité que vous venez d'évoquer
01:13:30cher Karima
01:13:32Boudon Rotaio était l'invité
01:13:34de notre grand rendez-vous politique ce matin
01:13:36vous avez pu le suivre d'ailleurs évidemment sur
01:13:38notre antenne et sur Europe 1
01:13:40écoutez ce que disait le ministre de l'Intérieur
01:13:42sur cette excuse du minorité, je vous donne la parole
01:13:44juste après Naïm M. Fadel
01:13:4681% des français
01:13:48sont favorables justement
01:13:50à la suspension de l'excuse de minorité
01:13:52pour les mineurs qui participent à des crimes graves
01:13:54cette opinion des français
01:13:56comment pouvez-vous y répondre
01:13:58aujourd'hui ? Et 82%
01:14:00dans un autre sondage sont favorables
01:14:02à des peines de prison courtes pour les mineurs
01:14:04dès le 1er décembre
01:14:06Et il faut préciser ce que tout à l'heure
01:14:08vous avez indiqué
01:14:10c'est que désormais
01:14:12une majorité de gauche
01:14:14consent à ce type de mesures
01:14:16De même pour les mesures de fermeté
01:14:18que j'ai proposées en matière d'immigration
01:14:20il y a une partie majoritaire
01:14:22de l'électorat de gauche
01:14:24qui veut cette fermeté
01:14:26donc on est en train de vivre
01:14:28une rupture et c'est pour moi
01:14:30quelque chose de neuf
01:14:32Naïm M. Fadel
01:14:34on vit une rupture c'est quelque chose de neuf
01:14:36dit Bruno Rotaio
01:14:38Et puis là je pense que la majorité des français veulent
01:14:40qu'on change complètement de logiciel
01:14:42et j'allais dire, écoutez peut-être que c'est
01:14:44l'occasion de faire un référendum
01:14:46si le gouvernement ça leur suffit pas
01:14:48ces sondages, qu'ils fassent un référendum
01:14:50je pense que là il n'y aura pas le fameux article 11
01:14:52ou l'article je sais pas quoi
01:14:54j'espère qu'ils vont le faire
01:14:56Mais moi ce que je voudrais aussi souligner Thierry
01:14:58par rapport à la petite Louise
01:15:00Owen
01:15:02présumé coupable de l'assassinat
01:15:04de cette petite de 10
01:15:06coups de couteau je le rappelle
01:15:08il s'était apparemment
01:15:10il y a 3 ans acharné
01:15:12d'une violence extrême contre sa soeur
01:15:14c'est elle qui le dit
01:15:16elle a joué un rôle prépondérant d'ailleurs
01:15:18puisqu'elle l'a reconnu, elle a dit mon frère est agressif
01:15:20Owen il est majeur
01:15:22oui il est majeur
01:15:24mais par exemple ce cas
01:15:26sa soeur était mineure
01:15:28il s'est acharné contre elle
01:15:30dans une violence extrême
01:15:32main courante de cette gamine qui avait je crois 17 ans
01:15:34à ce moment là
01:15:36où étaient les parents
01:15:38c'est à dire que non seulement la police
01:15:40mais on peut le dire même si on défend
01:15:42nos amis les policiers
01:15:44c'est qu'à un moment il aurait fallu qu'elle se transforme
01:15:46en plainte
01:15:48que notamment les services sociaux
01:15:50soient alertés
01:15:52parce qu'elle était mineure mais les parents
01:15:54auraient pu aussi jouer leur rôle de parents
01:15:56ça rejoint aussi ce que vous avez dit
01:15:58Karima, leur rôle de parents
01:16:00notamment en s'adressant
01:16:02à ceux qui peuvent les aider
01:16:04ce gamin là plus on s'intéresse
01:16:06à lui plus on sait qu'en fait
01:16:08il était extrêmement violent
01:16:10il était extrêmement
01:16:12dans un problème relationnel etc
01:16:14peut-être que si on l'avait arrêté
01:16:16à ce moment là
01:16:18la justice l'avait arrêté avec une sanction
01:16:20avec peut-être
01:16:22une peine de prison
01:16:24des soins exactement
01:16:26et bien cette petite
01:16:28Louise
01:16:30serait vivante aujourd'hui
01:16:32et c'est vrai que le rôle des parents est important
01:16:34parce qu'on ne va pas revenir sur Louise
01:16:36qui est un drame absolu mais on peut se poser la question
01:16:38comment ça se fait ?
01:16:40et les cris d'orfraie de la gauche on n'en peut plus
01:16:42parce qu'aujourd'hui c'est non assistance
01:16:44à nos enfants en danger
01:16:46et c'est vrai ce qui est étonnant dans cette affaire
01:16:48les parents
01:16:50de ce tueur prêt
01:16:52et présumé évidemment n'ont même pas reconnu
01:16:54leur fils avec cette doudoune
01:16:56la soeur, les voisins
01:16:58on dénonce sur pourquoi les parents n'ont rien dit
01:17:00pourquoi les parents n'ont rien dit
01:17:02et comment la cohabitation a pu s'effectuer
01:17:04entre la soeur, leur fils
01:17:06et cacher tout cela
01:17:08et ils n'ont même pas été mis en examen
01:17:10ils n'ont pas été mis
01:17:12et c'est vrai que c'est quand même étonnant
01:17:14c'est quand même incroyable
01:17:16dernier sujet qui va vous faire réagir il nous reste 6 minutes
01:17:18mais je voudrais absolument vous le soumettre
01:17:20Eric Coquerel qui s'est déplacé dans les Hauts-de-Pyrénées
01:17:22pour aller rendre visite à Georges Ibrahim Abdallah
01:17:24vous connaissez Georges Ibrahim Abdallah
01:17:26je suppose autour de cette table
01:17:28c'est un militant libanais pro-palestinien
01:17:30condamné à la réclusion criminelle faut-il le rappeler
01:17:32il a été perpétuité en 1987 pour complicité d'assassinat
01:17:34de deux diplomates américains et israéliens
01:17:36et ça c'était en 1984
01:17:38on vous montre les photos postées par Eric Coquerel
01:17:40on voit tout ça avec Corentin Alonso
01:17:42et ensuite je vais vous faire réagir
01:17:44évidemment
01:17:46et je pense que ça va vous faire réagir
01:17:50ils sont venus exercer leur droit de visite en prison
01:17:52les deux insoumis
01:17:54Sylvie Ferrer et Eric Coquerel
01:17:56ont réclamé la libération de Georges Ibrahim Abdallah
01:17:58un ressortissant libanais
01:18:00de 73 ans
01:18:02pro-palestinien
01:18:04condamné à la réclusion à perpétuité
01:18:06en 1987
01:18:08pour complicité dans l'assassinat
01:18:10de deux diplomates
01:18:12un américain et un autre israélien
01:18:14une rencontre qualifiée de fraternelle
01:18:16par le député insoumis
01:18:18je rappelle que
01:18:20Nelson Mandela qui était le plus vieux prisonnier politique du monde
01:18:22c'était 28 ans de prison
01:18:24lui il en est à 41
01:18:26c'est le record en Europe
01:18:28un record dont la France ne devrait pas s'en orgueillir
01:18:30Georges Ibrahim Abdallah
01:18:32était membre des fractions armées révolutionnaires libanaises
01:18:36un mouvement hostile aux Etats-Unis
01:18:38et à Israël
01:18:40et responsable de plusieurs attentats en France et en Europe
01:18:42mi-novembre
01:18:44le tribunal d'application des peines
01:18:46n'avait autorisé sa 11ème demande de libération
01:18:48à condition qu'il retourne au Liban
01:18:50une décision
01:18:52immédiatement suspendue par l'appel
01:18:54du parquet national antiterroriste
01:18:56on a un ministre aujourd'hui de l'intérieur
01:18:58qui demande
01:19:00systématiquement à expulser
01:19:02des étrangers, ben là on a quelqu'un
01:19:04qui demande à être expulsé dans son pays
01:19:06à retrouver les siens
01:19:08la cour d'appel de Paris
01:19:10doit se prononcer le 20 février
01:19:12sur sa demande de libération conditionnelle
01:19:14et avant de vous faire réagir
01:19:16on a une petite photo à vous montrer
01:19:18c'est celle de Rima Hassan
01:19:20que Samuel Vasselin qui prépare cette émission à mes côtés
01:19:22va vous montrer
01:19:24avec Georges Ibrahim Abdallah dans sa cellule
01:19:26nous serons fixés sur sa libération le 20 février
01:19:28la dernière vidéo est extraite du documentaire
01:19:30de Fideline, le texte est écrit
01:19:32et récité par Georges
01:19:34photo de Rima Hassan
01:19:36et puis on a une autre
01:19:38petite communication de Rima Hassan
01:19:40un retweet
01:19:42à Happy Palestine Day
01:19:44voilà
01:19:46j'ai même pas envie de la commenter cette photo
01:19:48je vous la soumets
01:19:50je vous fais un petit paquet
01:19:52concernant Rima Hassan
01:19:54honnêtement il n'y a pas de surprise
01:19:56Eric Coquerel
01:19:58il fait partie de cette gousse
01:20:00que j'appelle la gousse honteuse
01:20:02il n'a pas honte, comment il peut aller soutenir une personne
01:20:04qui était chef de fraction
01:20:06armée, condamnée pour terrorisme
01:20:08ce monsieur est un terroriste
01:20:10Eric Coquerel fait partie de ces français
01:20:12qui détestent la France
01:20:14qui aimeront toujours l'autre plus que soi-même
01:20:16c'est une honte
01:20:18les odoniens
01:20:20j'aimerais bien le voir à Saint-Ouen
01:20:22parce qu'il n'est jamais là, sa permanence est toujours fermée
01:20:24au lieu d'aller soutenir l'insoutenable
01:20:26le terrorisme, il ferait mieux d'être sur le terrain à Saint-Ouen
01:20:28auprès des gens qui l'ont élu
01:20:30qui à mon avis le regrettent vastement
01:20:32Jacques Morel, je vois que vous avez écouté
01:20:34et regardé avec attention ce reportage
01:20:36et que cela vous interpelle
01:20:38c'est mon ancien service à section de recherche
01:20:40à Jean-Henri de Versailles qui a identifié
01:20:42Georges Ibrahim Abdallah
01:20:44qui a assassiné
01:20:46monsieur Barsi Mantoff à Boulogne-Bihancourt
01:20:48alors qu'il rentrait avec sa femme
01:20:50et sa fille à son domicile
01:20:52des Hauts-de-Seine
01:20:54donc de toute façon
01:20:56cette personne effectivement
01:20:58est en prison depuis une quarantaine d'années
01:21:00elle a été condamnée à réclusion criminelle à perpétuité
01:21:02et
01:21:04je pense qu'il est plus en sécurité dans les prisons françaises
01:21:06quand il va être dehors
01:21:08parce que les israéliens, ils ont la mémoire longue
01:21:10et ils ont toujours dit que
01:21:12si on relâchait Georges Ibrahim Abdallah
01:21:14eux, ils savaient ce qu'ils avaient à faire
01:21:16Comment Eric Coquerel peut se compromettre avec
01:21:18Rima Hassan ?
01:21:20Il sait peut-être même pas
01:21:22si vous voulez ce qui est
01:21:24imputé à ce monsieur
01:21:26qui était le patron d'un
01:21:28commando de deux
01:21:30jeunes femmes puisque c'est une jeune femme
01:21:32qui a assassiné
01:21:34en lui tirant dessus
01:21:36monsieur Barsi Mantoff
01:21:38il sait peut-être même pas si vous voulez les charges
01:21:40et les implications qu'il y a sur cette personne
01:21:42J'en doute entre vous et moi
01:21:44Non mais c'est tellement mieux
01:21:46Il était pané peut-être
01:21:48Non mais quand même, on se renseigne
01:21:50à l'époque des faits
01:21:52Il était peut-être pané à l'époque des faits
01:21:54mais ça avait soulevé une émotion
01:21:56très sympathique à l'égard d'Eric Coquerel
01:21:58Et puis franchement, comparé
01:22:00ces terroristes à Mandela, n'est pas Mandela qui est haut
01:22:02Il faut arrêter, c'est tout simplement scandaleux
01:22:04Carrément
01:22:06Moi j'allais dire, en fait
01:22:08je regardais le tweet de monsieur Coquerel
01:22:10quand il dit qu'il doit pouvoir repartir
01:22:12au Liban pour poursuivre la lutte
01:22:14Pour poursuivre la lutte
01:22:16Donc, qu'est-ce qu'il nous dit en sous-texte
01:22:18Il le qualifie de militant politique
01:22:20Vous voyez ce que je veux dire
01:22:22Là-dessus
01:22:24il y a quand même un message
01:22:26qui est quand même extrêmement grave
01:22:28Ensuite, sur la question des peines
01:22:30on peut s'interroger, il peut y avoir un débat là-dessus
01:22:32mais là, ce n'est pas la question
01:22:34Quand il y a eu plusieurs
01:22:36demandes de libération conditionnelle
01:22:38et à chaque fois ça a été refusé
01:22:40C'est toujours, bon, est-ce qu'il y a des risques
01:22:42de réitération, il y a plusieurs éléments
01:22:44qui font en sorte qu'on décide
01:22:46ou non de relâcher un prisonnier
01:22:48Manifestement, il ne les satisfaisait pas
01:22:50Alors, c'est quand même
01:22:52et ça pose aussi la question
01:22:54je pense plus largement
01:22:56de qu'est-ce qu'on fait avec les personnes
01:22:58qui sont condamnées aussi pour terrorisme
01:23:00Est-ce qu'on parle vraiment de perpétuité
01:23:02Est-ce que ça veut dire quelque chose
01:23:04ce mot de perpétuité, oui ou non
01:23:06Et surtout, comme je dis, sur la question
01:23:08de la lutte, c'est comme une façon
01:23:10je trouve, ça ouvre la porte
01:23:12à cette légitimation
01:23:14finalement, de certains actes
01:23:16C'est la fin de notre émission
01:23:18Merci de m'avoir accompagné
01:23:20durant ces deux heures
01:23:22Merci de votre très grande fidélité
01:23:24à notre chaîne
01:23:26ça nous fait très plaisir, c'est News, première chaîne
01:23:28d'information de France
01:23:30et j'ai aussi une pensée pour nos amis
01:23:32de C8, c'est important
01:23:34Merci à l'équipe qui m'a entourée
01:23:36pour préparer cette émission
01:23:38Déborah Smadja, bien sûr, le fidèle Samuel Vasselin
01:23:40Romain Gogelin, Pierrick Bastide
01:23:42Audrey Berteau pour l'information
01:23:44Merci à la programmation, Francisca Bambellé
01:23:46Merci aux équipes en régie que je salue
01:23:48Tout de suite, c'est Enquête d'Esprit
01:23:50avec Emeric Courbet
01:23:52et moi j'aurai le plaisir de vous retrouver
01:23:54avec Audrey et puis avec vous, Karima
01:23:56Dans une heure, pour 180 minutes d'info
01:23:58et puis j'allais oublier, il y a le QR code
01:24:00si vous voulez tout savoir sur notre chaîne
01:24:02vous prenez votre plus beau smartphone
01:24:04Bye bye, et dans une heure

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