Trump, un "bouffon" d'après un reporter de LCI, un film interdit de projection : les perles du 12/02

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Transcript

00:00Ici Sud Radio. Les Français parlent au français. Je n'aime pas la blanquette de veau.

00:14Sud Radio Bercov dans tous ses états.

00:17Et oui les noms d'oiseaux, il n'y a pas que les oiseaux qui volent.

00:22Il y a les noms d'oiseaux qui volent en ce moment sur deux personnes.

00:27C'est pelé, c'est galeux, d'où apparemment nous vient tout le mal.

00:32Répétons Donald Trump et Elon Musk.

00:35C'est pas possible, ça va pas du tout.

00:38Vraiment tout ce qu'ils font depuis deux ou trois semaines,

00:41apparemment que ce soit en Amérique ou en Europe, on l'a vu encore hier,

00:45et bien ça réagit assez mal dans les milieux.

00:50Favoriser ou autoriser ? Écoutez.

00:53Sud Radio Bercov dans tous ses états.

00:57C'est la chanson éponyme de Jacques Dutronc.

01:00C'est l'hymne à l'amour, et c'est pas Edith Piaf.

01:03C'est l'hymne à l'amour, moins le, c'est Dutronc.

01:06Alors pourquoi ? Eh bien écoutez, en ce moment, effectivement,

01:10il y a des réactions très très fortes, très diverses et variées.

01:15Par exemple, sur LCI, un journaliste, Gallagher Fenwick,

01:20eh bien voici ce qu'il dit sur le président des Etats-Unis.

01:25Une réponse totalement gratuite.

01:27Moi, j'en sais rien. Où est-ce qu'il est, son avion, là ?

01:29Ils ont mis un petit panneau « Gulf of America », et il se dit ça va cartonner.

01:33Vous êtes ici.

01:34Il y a une formule qui me vient à l'esprit.

01:36En fait, Trump, c'est un bouffon.

01:38Et le principe des bouffons, c'est qu'il faut toujours les prendre au sérieux,

01:41et particulièrement quand ils sont aux commandes de la première puissance militaire au monde.

01:45France. Voilà. Ça, c'est Gallagher Fenwick.

01:50Je voudrais simplement dire une chose, c'est que bouffon, c'est pas spécialement ça.

01:56Ou les bouffons restent bouffons.

01:59Ou les bouffons, que ce soit d'ailleurs ce qu'on pense de Hitler à autre,

02:06c'est pas un bouffon.

02:08C'est peut-être un monstre, mais sûrement pas un bouffon.

02:11Les bouffons, vous savez, restent bouffons.

02:13Mais justement, il faut quand même savoir ce que les mots veulent dire.

02:17Après, on peut dire ce qu'on veut,

02:19mais un bouffon, c'est pas comme ça que ça se passe.

02:22Et c'est pas comme ça qu'on gère un pays.

02:25Et on le voit très, très bien en ce moment.

02:27Mais bon. Et alors après aussi, il n'y a pas que Gallagher Fenwick.

02:32Il y a Najat Vallaud-Belkacem.

02:35Alors elle aussi, elle a réagi effectivement.

02:38Et là, elle aussi, elle n'y va pas de main morte.

02:42Écoutez.

02:43Qu'un effort de conciliation avec ce qu'est Donald Trump aujourd'hui.

02:46Je trouve que c'est catastrophique.

02:48Ce type est un prédateur, un mafieux, un caïd.

02:51Quelqu'un qui se comporte horriblement mal.

02:54Et en fait, on ne l'excuse pas.

02:57Je ne dis pas que vous êtes en train de l'excuser.

02:59Je dis simplement qu'on est presque un peu trop gentil avec lui.

03:03Presque un peu trop gentil avec lui, Najat Vallaud-Belkacem.

03:07Oui, alors elle a non seulement le droit,

03:11mais elle a la légitimité pour dire ce qu'elle veut, de qui elle veut.

03:14Le problème, c'est que Najat Vallaud-Belkacem est directrice de l'ONG One,

03:20qui est basée aux Etats-Unis,

03:22qui lutte contre la pauvreté et les maladies en Afrique,

03:24et c'est très bien.

03:25Et elle est aussi, Najat Vallaud-Belkacem,

03:28présidente de France Terre d'asile.

03:30Je rappelle que la France a donné 1,1 milliard d'impôts.

03:35Nous payons 1,1 milliard d'euros, pardon,

03:38pour les associations d'aide aux migrants.

03:41C'est des chiffres de la Cour des comptes.

03:43Et ce que nous avons dépensé,

03:46c'est plus 52% en 4 ans.

03:49Plus 52% en 4 ans.

03:51Donc aujourd'hui, c'est 1,1 milliard d'euros

03:53pour les associations d'aide aux migrants.

03:57Très bien.

03:58Mais est-ce que quelqu'un, évidemment,

04:00qui est présidente et directrice d'ONG

04:04et présidente de France Terre d'asile,

04:07peut être parfaitement objectif ?

04:09Je ne sais pas.

04:10Écoutez, vous nous le direz, 0826 300 300.

04:14En tout cas, c'est intéressant de voir ça.

04:17Mais moi, la question que je me pose,

04:19on peut dire que les ONG, c'est formidable.

04:23Les ONG, c'est Organisation Non-Gouvernementale.

04:27Et certaines font du très très bon boulot.

04:29Le problème n'est pas là.

04:30Mais elles ne devraient pas vivre de dons

04:32si elles sont non-gouvernementales.

04:34Pourquoi ce sont les gouvernements qui la subventionnent ?

04:39Vraiment, si vous êtes ONG,

04:42ça veut bien dire ce que ça veut dire.

04:44Eh bien, écoutez, que vous viviez des dons,

04:46c'est très bien.

04:47Que vous viviez de l'aide, c'est très bien.

04:49Mais que vous viviez du gouvernement,

04:51c'est un peu problématique, non ?

04:54Ah non, non, non, peut-être pas.

04:55Écoutez, on verra.

04:58Sud Radio Bercov, dans tous ses états.

05:00Faits, les faits, les faits.

05:02Voilà, c'est un film que j'ai vu, moi,

05:04qui s'appelle « Silenced ».

05:05Ça veut dire « Rendu silencieux ».

05:07Fait par le Britannique Tommy Robinson,

05:09vous savez, qui se bat un peu,

05:11qui s'est battu d'ailleurs de façon très forte

05:13contre, on en avait parlé ici même,

05:15sur Sud Radio et dans l'émission,

05:17vous le savez, sur les « grooming gangs ».

05:19Je parle de ces gangs de Pakistanais

05:21qui depuis 20 ans, et ça continue,

05:23mettent en esclavage sexuel,

05:25prostituent, tabassent,

05:27violent, blessent

05:29des dizaines de milliers

05:31de jeunes Anglaises

05:33de souche, ça s'appelle de souche,

05:35je ne sais pas comment on peut dire autrement,

05:37dans 7 à 8 villes

05:39de cette merveilleuse Grande-Bretagne,

05:41de cet Albion,

05:43effectivement,

05:45quelque chose de terrible qui a été entièrement

05:47couvert, qui a été entièrement

05:49masqué par la presse

05:51de l'époque, et surtout

05:53les services sociaux, la police,

05:55les politiques en disant « Oui, mais attendez,

05:57on ne peut pas dire ça parce qu'on est raciste.

05:59Si on dit qu'il y a des gangs de Pakistanais,

06:01etc., qui font ça, c'est raciste. »

06:03Donc, un certain

06:05Tommy Robinson, et d'autres, effectivement,

06:07ont fait des films là-dessus, et le maire

06:09de Castello-le-Lens, près de Montpellier,

06:11a pris lundi un arrêté municipal, interdisant

06:13la diffusion prévue mardi

06:15du film « Silence it »

06:17et pourquoi ? Parce que ce

06:19film est jugé raciste et

06:21risquant de créer des troubles

06:23à l'ordre public. Voilà.

06:25Donc, le texte de la résume municipale,

06:27je vous le résume, « Le film

06:29pourra être disponible sur Internet, contient des propos

06:31complotistes, selon lesquels le gouvernement,

06:33les médias de la justice, protègent des fondamentalistes

06:35musulmans. » Non, non, non. C'est pas

06:37les fondamentalistes musulmans. C'est des gangs

06:39de Pakistanais

06:41et d'Indiens, dont beaucoup ne sont

06:43pas fondamentalistes, mais simplement de

06:45pur et simple gangsters.

06:47Et ils relèsent de fausses informations,

06:49mentent au peuple, etc., etc.

06:51Ça veut dire qu'un film

06:53qui n'est pas dans la doxa de dire que

06:55si vous êtes racisé,

06:57vous êtes exempt de tout

06:59problème, eh bien c'est interdit.

07:01En France, le maire de

07:03Castelnau le lèse. Alors, écoutez,

07:05s'il a envie de répondre, il est

07:07absolument le bienvenu sur Sud Radio

07:09et dans l'émission, mais il est,

07:11je rappelle que Tommy Robinson purge

07:13une peine de 10 ou moins en prison

07:15parce qu'il a diffusé ce documentaire

07:17malgré une interdiction prononcée

07:19par la justice il y a 3 ans.

07:21Voilà. Et il est incarcéré dans une

07:23prison de haute sécurité, et je vous dis pas

07:25dans quelles conditions. Mais au-dehors de ça,

07:27qu'est-ce que c'est que la liberté ?

07:29La liberté ne se divise pas.

07:31La liberté, elle s'entretient.

07:33Je le dis tout le temps. Elle ne s'use

07:35que si l'on ne s'en sert pas. Donc en France,

07:37mettant au censure, on peut très bien

07:39projeter un film, et si ce film est considéré

07:41comme dégueulasse, eh bien on le dit,

07:43on en parle, mais on laisse voir.

07:45C'est ça, la liberté. C'est extraordinaire

07:47le vent de censure

07:49qui, aujourd'hui,

07:51souffle sur nos pays.

07:53C'est quelque chose de pas possible.

07:55Sud Radio. Parlons vrai.

07:57Parlons vrai.

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