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00:00La ville de Biarritz va donc déposer un recours devant le Conseil d'État
00:03après la décision de la Cour d'appel administrative de Bordeaux d'hier
00:07qui lui a ordonné de débaptiser le quartier de la Négresse.
00:10Vous l'avez peut-être entendu dans les journaux ce matin,
00:12la Cour d'appel de Bordeaux qui a suivi la demande de l'association Mémoires et Partages
00:16qui qualifie ce nom de la Négresse de sobriquet raciste et sexiste.
00:20Une affaire, Yves Tussaud, qui depuis hier continue de faire débat
00:24et justement on en parle ce matin.
00:26Une affaire qui anime les conversations depuis déjà de longues années avec nous en ligne.
00:30Patrick Serres, vous êtes le président de l'association Mémoires et Partages.
00:34Bonjour.
00:35Bonjour.
00:36Merci d'avoir accepté le principe de ce débat.
00:38Et en studio avec nous, Serge Ystek,
00:39qui est l'ancien président de l'office de commerce et de l'artisanat de la ville de Biarritz
00:43et qui est très attaché, dit-il, à la culture biarrote.
00:46Serge Ystek, bonjour.
00:47Bonjour.
00:48Alors pour être très précis, pour la Cour d'appel administrative,
00:51le terme la Négresse évoque de façon dévalorisante l'origine raciale d'une femme
00:55dont l'identité n'a d'ailleurs pas été formellement identifiée
00:59qui porte atteinte à la dignité de la personne humaine.
01:02Avant de revenir sur cette décision, Patrick Serres,
01:04l'annonce d'un recours devant le Conseil d'État de la part du maire de Biarritz,
01:09Maïdora Rostegui, vous surprend ?
01:13Alors cela nous surprend, oui et non.
01:15Cela nous surprend, oui, dans la mesure où l'attendue de la Cour d'appel du tribunal de Bordeaux
01:21est relativement claire sur le fond.
01:23C'est-à-dire que la dénomination est clairement annoncée
01:27comme étant une appellation raciste et sexiste
01:31et portant atteinte à la dignité humaine.
01:33Donc à partir de là, ça nous semble relativement clair
01:37qu'il fallait clore cet épiphénomène de débat
01:41et appliquer simplement les décisions de la justice française.
01:46C'est une décision que vous qualifiez d'historique ?
01:51Non, non, pour nous ce n'est pas une victoire de mémoire et partage.
01:55C'est une victoire, comme je le disais,
01:57des notions qui sont nécessaires à toute vie en société démocratique.
02:02C'est-à-dire les notions d'altérité, de reconnaissance de l'autre et de dignité humaine.
02:07Serges Yistec, la mairie de Biarritz justifie ce recours devant le Conseil d'État
02:11par le fait que la majorité des Biarrots sont, a priori, attachés à cette dénomination.
02:15Ce n'est pas un peu court comme argument ?
02:18Ce qui est long, c'est que ça dure depuis 200 ans.
02:21Donc moi je remets un petit peu en question la procédure judiciaire
02:27et je trouve que sur un sujet important, on rajoute de la crise à la crise.
02:32Je crois qu'on vit une situation, tout le monde la connaît,
02:35je ne vais pas passer du temps à la décrire aujourd'hui.
02:38Donc nous sommes, la société civile est en pleine crise, la société politique aussi.
02:43Donc moi je pense qu'on peut traiter ce sujet, très important, avec méthode.
02:49Je prône la méthode de la pédagogie des relations humaines.
02:54Je crois qu'avant d'aller devant un tribunal, il faut discuter.
02:58Je crois que l'objectif de l'association Mémoire et Partage est louable,
03:04et je le partage pour me répéter,
03:07promouvoir un travail de mémoire serein et apaisé
03:11autour des héritages de la droite, des noirs et de l'esclavage,
03:17au niveau local, national et international.
03:20Donc un travail serein et apaisé, ce n'est pas le cas à Biarritz aujourd'hui.
03:25– Oui mais il y a eu des discussions, donc il aurait pu y avoir des discussions,
03:29il aurait pu y avoir une décision qui soit prise et qui soit consensuelle sur cette question.
03:34– Tout à fait, tout à fait.
03:35Moi je pense que le travail de Mémoire et Partage sur Bordeaux
03:40est la méthode qu'ils ont utilisée.
03:42Bon, reprenons les rues des négriers.
03:46À la demande de l'association, il était souhaité de changer de nom,
03:54ça a été refusé.
03:55Par contre, ça a été refusé parce que c'était des noms de familles
03:58et que ça touchait des familles actuelles, etc.
04:01Donc il y a eu une explication dans chaque rue.
04:04Donc voilà, je pense que c'est une bonne méthode.
04:05– Mais si on revient à Biarritz, on peut comprendre que ce terme de la négresse pose question.
04:10Vous pouvez l'entendre ça ?
04:11– Bien sûr, tout à fait, mais je pense que tous les biarreaux l'entendent.
04:15– Et alors, est-ce que les biarreaux peuvent accepter de changer le nom ?
04:19– Il faut amener les gens à réfléchir.
04:22Je pense que si une association sur Biarritz avait été créée
04:26autour de la négresse, point d'interrogation,
04:29la négresse d'Araujsa comme moi je l'appelle,
04:32une réflexion pour amener les gens de Biarritz
04:36à réfléchir s'il fallait changer de nom ou pas sur cette question importante,
04:41moi je pense qu'il y a une autre méthode.
04:42Et ensuite, là, aujourd'hui, moi ce que je n'accepte pas,
04:47c'est d'être sur le banc des accusés et on juge 200 ans d'histoire de Biarritz.
04:53– Alors vous réagissez aussi sur la page Facebook ICI Pays Basque.
04:56Vous avez été très nombreux à commenter
04:58sous le poste qui a été posté hier après-midi,
05:00quand on a pris cette décision.
05:01Il y a Jérôme qui nous dit que c'est du grand n'importe quoi,
05:03ça fait partie de l'histoire,
05:04il faut arrêter avec le racisme pour ce nom de la négresse.
05:08On a aussi, alors je fais un condensé de vos messages,
05:11mais beaucoup qui reprochent à une association de Bordeaux
05:14de s'occuper des affaires du Pays Basque et de Biarritz.
05:17Après il y a aussi d'autres avis,
05:18Christophe qui dit que je suis très satisfait de ce jugement de la justice,
05:22c'est entièrement normal que ce nom soit changé.
05:25– Patrick Serres, président de Mémoire et Partage,
05:28vous avez très clairement dit que ce nom de quartier était raciste et sexiste,
05:33c'est la ville de Biarritz que vous mettez en accusation à travers ces propos.
05:39– Quelque part, c'est tout d'abord,
05:41contrairement à ce que disait mon interlocuteur,
05:43c'est le manque de relations et d'ouverture de la ville de Biarritz.
05:47Parce que nous, dès le départ,
05:48nous avons tendu la main à la ville de Biarritz
05:51et à sa mère, madame Arostegui, qui l'a refusé ostensiblement.
05:55Nous avons, il y a cinq ans, avant le procès,
06:00rencontré un de ses responsables de son cabinet,
06:05qui soi-disant était prêt à faire œuvre utile et justement de pédagogie sur le sujet,
06:10or cela est resté lettre morte,
06:13rien n'est jamais venu de la mairie de Biarritz.
06:17Donc je crois que là-dessus, il faut être relativement clair.
06:21Notre travail a toujours été pédagogique,
06:24votre interlocuteur le disait.
06:25D'ailleurs, je modifierai peut-être un petit peu ce qu'il disait
06:28sur les rues de Negrier à Bordeaux.
06:30Nous n'avons jamais demandé, monsieur,
06:32que les noms des rues soient débaptisés.
06:34C'est complètement faux ce que vous dites,
06:36vous ne connaissez pas le dossier.
06:37Nous avons, au contraire, souhaité,
06:39non pas que les rues soient débaptisées,
06:41comme certains peuvent le demander,
06:43mais ça n'a jamais été notre position.
06:45Notre position a simplement été de travailler,
06:47notamment avec la nouvelle municipalité à Bordeaux,
06:49dans une commission municipale où nous siégeons.
06:52Preuve de notre possibilité de travailler en tant que partenaire.
06:57Nous avons abouti à un consensus
06:59où des panneaux explicatifs sont posés
07:02en dessous des noms de rues concernés.
07:05Donc il n'y a aucune débaptisation,
07:06vous ne connaissez pas le sujet.
07:07Patrick Serres, je vais revenir sur ma question de départ.
07:11Est-ce que la ville de Biarritz est raciste et sexiste ?
07:14Non, nous n'avons jamais dit ça, d'abord.
07:17Nous n'avons jamais dit ça.
07:18Ce que nous disons, c'est que l'appellation
07:21de la négresse est raciste et sexiste.
07:23Et aujourd'hui, ce n'est pas Mémoire et Partage qui le dit,
07:26c'est la justice française qui vient de le dire.
07:28Alors si, effectivement, un certain nombre de gens
07:31ne sont pas en capacité de respecter
07:33les décisions de justice de leur pays,
07:35ça leur appartient.
07:37Mais nous ne pensons pas que c'est comme ça
07:39qu'on peut résoudre une situation.
07:41Si nous sommes dans une société civilisée,
07:44nous sommes à la fois astreints.
07:46Alors d'un côté, nous avons une certaine liberté individuelle
07:50qui est indéniable et inalienable.
07:52Mais à côté de ça, toute société civilisée
07:54doit aussi fonctionner en fonction des lois
07:58qui sont édictées par la nation et par les élus du peuple.
08:02Serge Gistek, il va falloir se conformer
08:04à la décision de la Cour d'appel administrative de Bordeaux.
08:06Il y a un recours devant le Conseil d'État
08:08qui sera déposé par la ville de Biarritz,
08:09qui ne sera pas suspensif.
08:11Il va falloir accepter de débaptiser le quartier
08:14comme le demande la Cour d'appel administrative.
08:16Écoutez, on verra.
08:18La question sera posée au Conseil d'État.
08:22Et moi je pense que...
08:23– Oui, mais le recours au Conseil d'État n'est pas suspensif.
08:27Donc la ville de Biarritz a trois mois
08:29pour mettre ce débat en Conseil municipal
08:31et décider de débaptiser le quartier.
08:33Il va falloir l'accepter.
08:35– Je ne suis pas élu à la mairie de Biarritz.
08:38Il faut poser la question aux élus de la mairie de Biarritz.
08:41– Mais vous, est-ce que vous l'acceptez ?
08:42Est-ce que vous acceptez l'idée de débaptiser le nom du quartier ?
08:45– Moi j'accepte le verdict, j'accepte le résultat.
08:48J'en prends acte.
08:50Mais on va parler de civilisation.
08:53Moi je crois qu'il faudrait falloir aussi aller discuter
08:56avec les gens du quartier de la Naigresse
08:58pour comprendre ce qu'il fallait faire, ne pas faire, etc.
09:01Bon, moi je vois sur Bordeaux, il y a la plus grande maison de la...
09:05Non, écoutez, il a beaucoup parlé, j'ai peu parlé.
09:07– Rapidement sur Bordeaux, parce que notre sujet c'est Biarritz.
09:09– Oui, mais sur Bordeaux, il y a la plus grosse maison de retraite,
09:14qui s'appelle Terre-Nègre à Bordeaux.
09:17C'est une association d'utilité publique
09:22qui gère donc une maison de retraite qui appartient à la ville de Bordeaux.
09:27Et bon, ça ne pose aucun problème.
09:31Donc moi je pense que le législateur, il faut poser la question au législateur,
09:35si demain le mot de la Naigresse doit être supprimé
09:39des pancartes du domaine public, il faut le faire partout.
09:44Mais il faut saisir le législateur.
09:46– Ici Pays-Basque, il est 8h21 ce matin,
09:48on parle de ce quartier de la Naigresse qui doit changer de nom
09:51à la suite de la décision hier de la cour d'appel de Bordeaux.
09:55On discute avec Patrick Serres, le président de l'association Mémoires et Partages
09:57et Serge Histec, ancien président de l'office de commerce et de l'artisanat de Biarritz
10:02qui est attaché à la culture biarrote.
10:03Patrick Serres, quel nom est-ce qu'il faut donner à ce quartier ?
10:07– Alors là, vous savez, l'imagination des uns et des autres
10:13est assez foisonnante pour trouver un nom à ce quartier.
10:16Par exemple, s'il s'avère, ce qui n'a jamais été prouvé
10:19par aucun historien ou par les pseudo-historiens gascons,
10:22que par exemple, cette appellation de la Naigresse
10:26est liée à une appellation gasconne, l'Anna Naigressa,
10:30eh bien appelons le quartier l'Anna Naigressa.
10:33Deuxième option, si le quartier est lié à la potentielle existence
10:38d'une ancienne femme noire, donc de fête au 18ème,
10:42ou esclave ou affranchie, eh bien, à ce moment-là,
10:44appelons le quartier, pour justement donner
10:49une position beaucoup plus honorante,
10:52appelons le quartier l'Antillaise ou l'Africaine.
10:55Par exemple, vous voyez, il y a plein de possibilités
10:57tout à fait optimales et qui permettront de sortir
11:02de cette affaire par le haut.
11:03Et je rappellerai à mon maître Jean Lecuter
11:05que la notion de droit de l'homme, de dignité,
11:10ne peut pas être contrainte dans un territoire.
11:12Ce n'est pas parce que nous n'habitons pas Biarritz
11:14que nous devons laisser figurer,
11:18aux coins de chaque rue de Biarritz,
11:21une dénomination qui a été classée,
11:25comme je le disais, par la justice française,
11:27par notre justice, comme étant raciste et sexiste.
11:30Et qui plus est, ce qui contredise,
11:33comme le disait M.Depoeur, le tribut d'un rajoute
11:36qui peut porter atteinte à leur nom public.
11:39– Serge Istek, quel nom pour ce quartier ?
11:42– Moi je pense qu'il faut poser la question au Biarro.
11:44Ce n'est pas à moi de répondre.
11:46Ensuite, être sur le banc des accusés
11:48sur les questions de liberté, de dignité,
11:51de don de civilisation, moi je ne l'accepte pas.
11:54Biarritz est cosmopolite.
11:55Biarritz respire la liberté.
11:58C'est une ville avec beaucoup de saveurs
12:01et beaucoup de bonnes odeurs,
12:03comme la négresse d'Araoujta à Biarritz.
12:06Biarritz, c'est plusieurs églises.
12:09Nous avons une église anglicane,
12:10nous avons une synagogue,
12:12nous avons une église orthodoxe.
12:13Laissez-moi finir, monsieur.
12:14Mon interlocuteur parle d'encore ensuite
12:17l'église orthodoxe des églises catholiques.
12:21On ne va pas recevoir des leçons
12:22sur les questions humanitaires.
12:25– Serge Istek, je veux juste savoir
12:27si vous êtes prêt à participer à un débat
12:29pour trouver un nouveau nom de quartier ?
12:31– Mais bien sûr !
12:32Mais même, je pense que la mairie aussi est prête.
12:34Mais de là à se retrouver sur coupable,
12:37Biarritz, Pays Basque, l'agglomération.
12:39Biarritz fait partie de l'agglomération Pays Basque.
12:42À la dernière Corica, 36 Africains
12:45ont passé la frontière.
12:46Nous sommes un peuple,
12:48nous sommes une population,
12:49nous sommes une ville.
12:50La ville de Biarritz qui depuis toujours,
12:52depuis toujours, c'est historique,
12:54une terre d'accueil, de tolérance.
12:57La liberté respire.
12:58– C'est là-dessus ?
12:59– Et entendre aujourd'hui à Bordeaux,
13:02à Pau, le tribunal de Pau
13:05n'a pas donné raison
13:06à l'association Mémoire et Partage.
13:08Bordeaux a donné tort.
13:10Maintenant, il faut renvoyer la question
13:12et refaire de l'explication,
13:13refaire de la pédagogie et relation humaine à Paris.
13:17– Serge Histec,
13:19ça c'est le temps de la justice,
13:21des décisions de justice.
13:23On vous sent très agacé,
13:25peut-être pas par le changement
13:27de nom à venir du quartier,
13:28mais par le fait que la ville de Biarritz
13:30et que le Pays Basque a été attaqué.
13:33Patrick Serres, le but n'était pas
13:35d'attaquer la ville de Biarritz,
13:36le but était de débattre du nom du quartier
13:38au départ de votre action.
13:40– On ne crée pas une situation conflictuelle
13:42pour faire passer des idées.
13:43– Serge Histec, laissons répondre Patrick Serres.
13:47– Mais il ne fait que parler, monsieur.
13:49– Non, non, non, Serge Histec, le temps de parole,
13:51vous n'allez pas nous faire le coup du temps de parole,
13:53le temps de parole était l'équilibré.
13:55Patrick Serres, le but n'était pas
13:56d'attaquer la ville de Biarritz ou le Pays Basque,
13:58le but était de changer le nom.
13:59C'est ça le point de départ de l'action ?
14:01– Bien évidemment, ce n'est pas la peine
14:04de s'exciter sur le sujet,
14:06il faut rester calme, je pense,
14:07et là, on démontre à quel point
14:10il y a ambiguïté sur le sujet.
14:11Dès que le sujet est abordé, effectivement,
14:14un certain nombre de biarreaux,
14:15et nous n'avons jamais dit que tous les biarreaux
14:17étaient sur la même position,
14:18mais un certain nombre de biarreaux
14:20perdent leurs esprits, nous semble-t-il.
14:22Il faut rester beaucoup plus serein et lucide,
14:24et beaucoup plus calme.
14:26Il y a simplement à s'asseoir autour d'une table
14:29et à prendre en compte, un, ce qui a été édicté
14:32par la justice, et deux, à définir
14:34comment on va sortir ensemble
14:36par le haut de ce sujet.
14:37Nous, nous l'avons dit depuis le départ,
14:39nous préférons convaincre que contraindre.
14:42Mais malheureusement, la ville de Biarritz,
14:45qui continue ostensiblement à ériger un mur
14:49entre les deux interlocuteurs,
14:51eh bien, ne fait qu'aggraver le processus.
14:55Et ça nous semble très regrettable
14:57que la ville de Biarritz s'engage sur un chemin
15:01qui, finalement, ne fait qu'aggraver un débat
15:06qui devrait être un débat relativement serein
15:08entre gens qui sont assis sur,
15:12effectivement, les mêmes positions.
15:15Je me suis rappelé tout à l'heure
15:18l'hospitalité historique des Basques.
15:21Bien évidemment, bien évidemment,
15:23que sous couvert des traditions,
15:27il y a un certain nombre de traditions
15:30qui sont tout à fait valoreuses et honorables,
15:33et en particulier l'accueil historique des Basques.
15:36Mais sous couvert de tradition,
15:39on ne peut pas accepter non plus
15:41tout et n'importe quoi,
15:42et en particulier l'utilisation
15:46de dénominations racistes et sexistes.
15:48Patrick Serres, merci d'avoir accepté notre invitation.
15:52Serge Istek, merci d'avoir accepté
15:55de participer à ce débat,
15:56qui, on le voit, est toujours très compliqué.
16:02Merci, merci Serge Istek.
16:04Vous avez eu le temps d'exprimer votre positionnement,
16:07on l'a bien compris,
16:08et merci d'avoir accepté de participer
16:10à ce rendez-vous ce matin,
16:11dans les studios d'ici matin.
16:13Bonne journée à vous, bon week-end.
16:14Et chacun se fera son avis, évidemment.
16:16Il est 8h27.