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Catégorie
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SportTranscription
00:00Idexport, la passion du sport, présente Sud Radio, 20h21, But football club, Lionel Rousseau, Michel Moulin, Karim Zeribi.
00:12Bonsoir à tous, bonsoir à toutes, ravis de vous accueillir comme chaque jeudi sur Sud Radio pour parler vrai, pour parler foot avec les meilleurs des meilleurs, la crème de la crème et des invités supplémentaires, des invités majuscules ce soir dans cette émission avec beaucoup de surprises.
00:26Bien évidemment, vous le savez avec butfootballclub.fr, le site de référence, les incontournables sont là.
00:32Monsieur Michel Moulin, bonsoir Michel.
00:34Bonsoir.
00:35Ravis de vous accueillir.
00:36On a convoqué aussi Karim Zeribi, c'est normal.
00:38Bonsoir mon cher Karim.
00:39Comment tu as dit, convoqué ?
00:40Convoqué, oui absolument.
00:41Je ne convoque plus moi depuis longtemps.
00:42Pourquoi ?
00:43On m'invite.
00:44La convocation c'est une invitation, il n'y a rien d'administratif là-dedans.
00:47La convocation c'est un ordre.
00:49Justement, il a répondu tout de suite.
00:52Norbert Saada dont vous venez d'entendre la voix est avec nous.
00:55Bonsoir Norbert Saada.
00:56Bonsoir Lionel.
00:57Le producteur, le plus grand producteur français, producteur historique.
01:00Non, pas le plus grand.
01:01Pas de par la taille, peut-être pas.
01:02Mais Alain Delon, Lino Ventura, Livan Cliff, Gérard Halenvin et j'en passe Michel Piccoli, etc.
01:09Lionel Rousseau également.
01:10Lionel Rousseau, c'est bientôt.
01:11C'est bientôt, je l'espère.
01:13Et grand connaisseur de football, le PSG de l'époque de Daniel Eschter qui est votre ami également.
01:18On va pouvoir en parler.
01:19On est ravis d'être avec vous Norbert Saada.
01:21Merci d'être venu dans l'émission.
01:22Merci de m'avoir invité surtout.
01:23On est très très fiers.
01:24C'est un vrai plaisir.
01:25Merci beaucoup.
01:26Vous êtes venu parce que Jimmy Algerino est là, bien sûr.
01:27Non, je suis venu parce qu'on m'avait invité.
01:28Ah très bien.
01:29Mais Jimmy Algerino, vous êtes content de le voir.
01:30Mais Jimmy, je le vois tout le temps, Jimmy.
01:31Ce n'est pas un problème.
01:32Bonsoir Jimmy Algerino.
01:33C'est parti de la famille, Jimmy.
01:34Bonsoir tout le monde.
01:35Ravi de vous accueillir mon cher Jimmy.
01:36C'est un joueur du Paris Saint-Germain bien sûr.
01:38Et Benjamin Danais, le patron du site butfootballclub.fr qui estampille notre émission.
01:44Je tiens quand même à signaler que seul, seul, Karim était là la semaine dernière.
01:48C'est infidèle.
01:49En studio vous voulez dire.
01:51Grâce à la technologie, on peut faire des émissions.
01:54Tu ne disais pas ça en micro.
01:56En micro, en micro.
01:58Ce qu'il a dit, il a balancé grave.
02:00Il y a un adepte du football féminin.
02:03Avant que je donne le sommaire, justement, on a compris que vous étiez adepte du football féminin.
02:08Qu'est-ce qu'ils ont fait Paris Saint-Germain ce week-end ?
02:12Tu parles de quoi ?
02:13Des féminins.
02:14Des féminins.
02:15Je ne vois pas, parce que j'ai dit que j'aimais le football féminin.
02:18Je ne sais pas, t'es passionné.
02:20C'est un truc fabuleux.
02:21Je vais te dire, je vais te dire.
02:23Comment, qu'est-ce qu'ils ont fait ?
02:24Comme je pense qu'il y a eu un petit problème d'audition, j'ai bien précisé, lorsque j'ai parlé du football féminin, de l'équipe nationale.
02:29Je n'ai jamais parlé du PSG.
02:31Ah, t'es vraiment passionné du PSG.
02:32J'ai dit que j'étais tombé sur des matchs, pendant le jour notamment, mais aussi pendant le coup du monde, de l'équipe nationale.
02:39Et quand j'en ai fait, ça sort pas mal.
02:41M. Zeidi dit ce que disent toutes les femmes à la maison.
02:43J'aime bien le football ou le rugby quand c'est des finales.
02:45Le reste, c'est pas ce que c'est. C'est pareil.
02:47Non, tu ne sais pas ce qu'ils ont fait.
02:49Ils ont gagné 2-1 à Strasbourg.
02:50Cette émission est donc sponsorisée par Rodica.
02:52Vous l'avez bien compris.
02:54On la plaisante, on la plaisante.
02:56Moi, je dis que je n'étais pas passionné.
02:57Toi, t'as dit oui.
02:58Les débats passionnés vont commencer dans quelques instants.
03:02Marseille est-il le champion du Mercato, avec l'arrivée de Benasseur notamment, mais d'autres joueurs.
03:07C'est vrai que le président Longoria recrute beaucoup.
03:12Là, il y a eu un tacle glissé de la part d'Algerino, dont il avait le secret sur le couloir droit du Paris Saint-Germain.
03:17La prochaine fois, c'est le 14.
03:19C'est rouge direct, sans problème.
03:21On en parlera dans quelques instants.
03:23On évoquera aussi le cas de Kylian Mbappé face au Paris Saint-Germain.
03:26Ce que le PSG va lui payer, c'est 55 millions d'euros.
03:29Ce n'est pas un petit salaire.
03:31Les avocats de Kylian Mbappé ont demandé à la FFF de trancher.
03:34Apparemment, la fédération est un petit peu embarrassée.
03:37Ce qui étonne Michel Moulin.
03:39On évoquera aussi Cristiano Ronaldo, qui a 40 ans, qui veut continuer à jouer, même avec son fils à haut niveau.
03:46Est-ce que pour vous, c'est le plus grand joueur de tous les temps, Cristiano Ronaldo ?
03:49Je crois pas.
03:50Il est encore là.
03:51Ne répondez pas tout de suite, Norbert Saada.
03:52Je vous donnerai la parole dans un instant.
03:54C'est un débat qui passionne à la machine à café, mais également dans notre émission.
03:58Et puis, le foot amateur, vous le savez, nous sera avec Bertrand Rebourg,
04:00qui est un éducateur de Boulogne-Biancourt notamment.
04:03Il sera avec nous à partir de 20h45.
04:05Votre émission préférée commence maintenant.
04:07ButFootballClub.fr, dans la joie et la bonne humeur.
04:16Michel Moulin, Karim Zeribi, Jimmy Algerino, Benjamin Danet et Norbert Saada pour évoquer Marseille.
04:22C'est vrai, je commence avec vous, Karim Zeribi.
04:24Une fois n'est pas coutume, ça recrute des joueurs qui viennent du Milan AC,
04:28avec la diaspora algérienne aussi, ou les Français d'origine algérienne,
04:32ou les internationaux algériens qui rejoignent l'Olympique de Marseille.
04:35Pour le plus grand plaisir du public, c'est vrai.
04:37Et depuis que le président Longoria est là,
04:39il y a énormément de transferts qui ont été faits avec, parfois, des joueurs de grande qualité.
04:44Est-ce que ça vous enthousiasme encore plus ?
04:46Ça, c'est évident.
04:47Je pense que c'est un recrutement de qualité,
04:49avec des joueurs qui ont un palmarès pour certains d'entre eux,
04:53sont prometteurs pour d'autres.
04:55Je pense à Gouiri, qui a 23-24 ans,
04:58qui a été formé à l'Olympique Lyonnais,
05:00qui est passé par l'OGC Nice, qui vient de Rennes.
05:03C'est un attaquant qui peut jouer à Axe ou sur les côtés.
05:07On a Benacer.
05:09Benacer, on ne le présente plus, je veux dire.
05:11En plus, c'est un enfant de la région,
05:13parce qu'il a joué à Arles-Avignon.
05:15Donc, Esmail Benacer.
05:17Et en plus, il porte les couleurs du Milan AC.
05:20Il est prêté avec option d'achat.
05:22C'est un garçon qui a 27 ans.
05:24Il revient de blessure.
05:25Je pense qu'il va avoir peut-être aussi un temps d'adaptation.
05:28Il ne sera peut-être pas opérationnel tout de suite au niveau où il était.
05:31Mais ça nous apporte un élément supplémentaire au milieu de terrain.
05:35Il est solide.
05:36Il a de l'expérience.
05:37Il a une très bonne mentalité.
05:38Il connaît notre région.
05:40Il n'aura pas de temps d'adaptation, comme semble-t-il.
05:42Vraiment, c'est le travail de Mehdi Benacer.
05:44Je pense que Mehdi Benacer a ouvert son carnet d'adresse,
05:47sa crédibilité.
05:48Il sait parler aux gens, aux joueurs,
05:50pour leur donner envie de revenir à l'OM.
05:52Ça faisait longtemps qu'on ne sentait pas cette envie
05:56chez des joueurs un peu qui sont au-dessus de la moyenne.
05:59Ce ne sont pas des supers stars.
06:01Mais ce sont des très bons joueurs.
06:03Ça fait longtemps qu'on n'avait pas un recrutement de qualité.
06:06C'est sûr que quand on recrutait les Mitroglou,
06:08je n'allais pas être enthousiaste.
06:10Quand il ne fait pas de stars, quand il engagera Bio et Greenwood,
06:14ce ne sont pas les deux plus grands comiques du monde.
06:16Ce sont quand même des stars.
06:17Déjà, ce sont des bons joueurs.
06:19On aurait pu penser qu'on allait s'arrêter là.
06:21On aurait pu penser qu'on allait s'arrêter là.
06:23Maintenant, on continue de renforcer l'effectif.
06:25Ça veut dire qu'on aura un banc de qualité
06:27et une capacité, j'espère, à aller vers la Ligue des champions
06:30parce que l'objectif, c'est quand même ça.
06:32C'est jouer la Ligue des champions et l'année prochaine,
06:34avoir une équipe opérationnelle.
06:35Deux Airbys, Benazia, ça fonctionne.
06:38Directeur sportif et coach, on sent que là, ça fonctionne.
06:41Ça marche ensemble pour faire un recrutement de qualité.
06:44En plus, tu as parlé d'origine algérienne.
06:46Pour beaucoup, c'est très bien.
06:48La communauté algérienne aussi est très présente à Marseille.
06:51Pour la popularité, c'est très bien.
06:53Je pense que rien qu'avec la vente de maillots,
06:54ils vont amortir à la fois le salaire et les transferts.
06:57Ça peut se faire.
06:58Et le président Pablo Longoria qu'il faut citer aussi
07:00parce que depuis qu'il est là, Michel Moulin,
07:02il y a eu presque près de 300 transferts qui ont été faits.
07:05Ça tourne beaucoup quand même.
07:07Chaque année, l'équipe change à l'Olympique de Marseille.
07:09Moi, je suis d'accord pour une autre fois avec Karim.
07:12Ils ont fait un très bon recrutement.
07:15Je pense qu'il faudrait qu'ils fassent venir des gens derrière.
07:18Malgré tout, s'ils voulaient avoir des ambitions en Champions League,
07:21je pense que derrière, c'est quand même allégé.
07:23Même Balerdi que j'aime beaucoup.
07:25J'étais au match.
07:26Il jouait deux à l'heure, je ne sais pas pourquoi.
07:28Murillo, il ne sait pas.
07:30C'était derrière, à mon avis, qu'il faudrait qu'il y ait un renfort derrière.
07:33Par contre, ce que dit Karim, c'est vrai.
07:35Benazia, De Zerbi, c'est fabuleux.
07:37Si on arrive à Longoria, je suis moins d'accord.
07:40Pourquoi ?
07:41Il a fait venir des joueurs, des Vitina à 32 millions d'euros,
07:44des gens comme ça.
07:45Ce n'est pas lui.
07:46Là, c'est Benazia.
07:47Moi, bien que c'est la patte Benazia qui fait la différence.
07:50Longoria, il a fait quand même beaucoup d'erreurs.
07:52Elles ont coûté beaucoup d'argent au club.
07:54Il n'y a pas que lui.
07:55Il y a eu Ayrault avant avec Strootman.
07:57Il y a eu Labrune avec les joueurs qu'il faisait venir.
08:00Notre ami Labrune.
08:02Là, Benazia, ce qu'il y a de bien, je reviens toujours aux mêmes choses.
08:06Il a joué au football.
08:07Il connaît le football.
08:08Longoria, Labrune, ils n'ont jamais joué au football.
08:10Ayrault, n'en parlons pas.
08:11Il faisait du polo.
08:12Il ne savait pas faire du foot.
08:14Karim a raison.
08:15Il m'a rendu pour lancer la présente.
08:17C'est la seule chose.
08:20Là, il faudrait qu'il prenne un camion dans l'axe.
08:23Et peut-être un gars devant.
08:25Parce qu'on a vu qu'en première mi-temps contre Lyon,
08:27il jouait Saint-Jean-Vincent aussi.
08:29Il peut occuper ce poste.
08:31Oui, il peut.
08:32Norbert Sada, elle vous plaît cette équipe de Marseille ?
08:35Vous qui êtes un passionné de foot, mais qui êtes plus Paris-Saint-Germain.
08:37Non, moi d'abord, je dis qu'il a raison.
08:39Karim a raison.
08:40Ils ont fait un recrutement formidable.
08:42En plus, ils se sont bien fait remarquer
08:43parce que c'est la seule équipe qui a vraiment recruté.
08:45C'est vrai.
08:46Paris-Saint-Germain n'a rien fait.
08:48J'attendais à ce que Rennes fasse un vrai recrutement
08:50parce qu'ils sont à côté de la plaque.
08:52Ils ne sont pas là.
08:53Alors qu'ils ont les moyens.
08:54Ils ont mal recruté.
08:55Non, ils ne sont pas là.
08:56Surtout qu'ils sont à côté de la plaque.
08:57On ne se comprend pas ce qu'ils font.
08:58Mais Marseille a fait un très très beau recrutement.
09:00Et je pense que si l'année prochaine,
09:02ils recrutent pour des gens derrière,
09:04ce n'est pas sûr que PSG soit champion.
09:07Ah oui, à ce point-là ?
09:08C'est intéressant.
09:10Alors attendez, la parole va arriver à la défense.
09:14Mais d'abord, Benjamin Danet.
09:16La défense, c'est Jimmy.
09:17Ce qui est exceptionnel, et Karim l'a dit à la fin de son propos,
09:20là où, d'abord, je ne suis pas d'accord avec Michel sur Longoria,
09:23parce qu'il y a des échecs.
09:25Effectivement, Vitigna, ok, c'est un échec.
09:27Mais pas que Vitigna.
09:28Il fait venir, quand même, avec des moyens qui ne sont pas ceux du PSG,
09:32il fait venir des joueurs remarquables depuis quelques années.
09:35Et ce que je trouve très intelligent,
09:37c'est que surtout, ils sont sur un projet
09:39qui peut se finaliser avec une qualif en Ligue des champions.
09:41Dans quelques mois,
09:43on sait, et Rabiot l'a dit,
09:45que de toute façon, s'il n'y a pas de Ligue des champions,
09:47il ne restera pas.
09:48A priori, l'OM va le faire.
09:49C'est-à-dire qu'on va avoir Heuberg au milieu,
09:51on va avoir Rabiot au milieu,
09:52on va avoir Ben Asser,
09:53parce que l'option d'achat sera levée.
09:55C'est très intéressant.
09:56Il y a, à mon avis, deux postes sur lesquels,
09:58c'est encore léger,
10:00défenseur central et avant-centre.
10:02S'ils ont ça, ils peuvent faire très mal,
10:04même au niveau européen.
10:05Et ils peuvent faire très mal, donc, au Paris Saint-Germain,
10:07Jimmy Algérino, ce que dit, un peu par provocation,
10:09Norbert Saada, que le PSG n'est pas encore champion.
10:11Je n'ai pas dit ça.
10:12S'ils achètent en arrière,
10:13les arrières et demi-centres,
10:15le PSG ne sera peut-être pas champion.
10:16Ils peuvent inquiéter le Paris Saint-Germain.
10:17Alors, réponse de Jimmy Algérino.
10:19Il est dégoûté.
10:21Pour le championnat, c'est toujours bien
10:23qu'il y ait plusieurs clubs dans l'Olympique de Marseille.
10:26Après, il faut se rendre compte quand même
10:28que c'est un mercato d'opportunités.
10:30Et puis surtout,
10:32est-ce que ces joueurs-là,
10:34moi je l'espère, vont rester au club ?
10:36Parce que chaque année, à l'OM,
10:38c'est un peu un aéroport.
10:40Sauf si tu joues la Coupe d'Europe.
10:42C'est un peu un aéroport.
10:44Si tu joues la Coupe d'Europe,
10:46les autres années,
10:48il y avait la Ligue des champions.
10:50Pour autant, ça partait, ça revenait.
10:52Donc moi,
10:54la meilleure recrue, effectivement,
10:56c'est Benassia.
10:58Il n'y a pas de Rabiot.
11:00Le seul danger de Benassia dans les colonnes de l'équipe
11:02aujourd'hui, c'est qu'il annonce clairement
11:04qu'il ne sera pas là très très longtemps.
11:06Donc pour moi,
11:08c'est la meilleure recrue.
11:10Le problème de Marseille depuis maintenant quelques années,
11:12c'est que les mecs, ils ne restent pas.
11:14Les bons, ils ne restent pas.
11:16Et moi, j'espère, pour le championnat,
11:18pour qu'il y ait encore plus de rivalités,
11:20pour que ce soit encore plus intéressant pour la Ligue des champions,
11:22et qu'il y ait un vrai club,
11:24que ce soit à Monaco, à Marseille,
11:26et aussi à Lyon.
11:28Mais là, pour le moment, il y a quand même un point d'intérêt.
11:30Il n'est pas Lille, quand même.
11:32Oui, c'est pas Lille.
11:34C'est la Ligue de France, mais vous avez raison,
11:36en termes de championnat et de Ligue des champions,
11:38surtout Lille s'en est très bien sorti.
11:40Il y a quand même une différence, je pense,
11:42entre ce qui est en train de se passer aujourd'hui à l'OM
11:44et ce qu'on a connu ces dernières années,
11:46c'est que j'ai le sentiment là
11:48qu'il y a un projet.
11:50Je n'avais pas le sentiment qu'il y en avait un.
11:52J'avais le sentiment qu'on faisait des coups,
11:54on essayait, on tâtonnait,
11:56on prenait un joueur, on le revendait.
11:58Donc on était dans une recherche
12:00qui était quand même très évasive.
12:02C'est un projet, on ne fait pas venir des joueurs
12:04je dirais n'importe comment,
12:06à n'importe quel poste.
12:08On était comme un pulse,
12:10en train de construire quelque chose.
12:12À chaque fois que tu rajoutes un élément du pulse,
12:14tu sens que c'est une valeur ajoutée.
12:16Et tu gardes en plus ce que tu avais.
12:18Alors que par le passé récent,
12:20quand on recrutait quelqu'un,
12:22on en perdait de bon.
12:24Ça veut dire qu'à un moment donné,
12:26tu ne construisais pas quelque chose de solide.
12:28C'est pour ça que oui, Benazia,
12:30il y est pour beaucoup,
12:32parce qu'il a une vision pour ce club.
12:34Et en plus, il recrute des joueurs,
12:36il faut quand même le remarquer,
12:38qui collent à l'esprit Ouem.
12:40Parce que ça aussi c'est fondamental,
12:42c'est très important.
12:44Parce qu'à l'Ouem, tu peux être un super joueur
12:46techniquement, physiquement,
12:48si tu n'as pas le mental, tu ne passes pas.
12:50Parce qu'on sait que l'exigence du public,
12:52la difficulté...
12:54Il y a quelques joueurs,
12:56je me souviens,
12:58un mec de Péretti à l'époque,
13:00vous vous souvenez ?
13:02— Pédretti.
13:04— Pédretti, qui était un beau joueur.
13:06Techniquement, c'était un beau joueur.
13:08À Marseille...
13:10— Il n'était pas à Sochaux, à Marseille.
13:12— C'est bien ce que je te dis.
13:14— A part Sochaux, il était mauvais partout.
13:16— Il n'avait pas le mental pour jouer à l'OM.
13:18— Benazia,
13:20entre l'Ouem
13:22et s'il y a le Bayern de Munich qui le demande,
13:24est-ce que tu penses qu'il va rester à Marseille ?
13:26Si on joue la Ligue des champions,
13:28et si on lui donne les moyens de continuer
13:30de recruter et d'avoir les manettes,
13:32je pense qu'il est capable de rester.
13:34— Il peut rester.
13:36La question que l'on pose en creux,
13:38c'est le rôle et le talent des dirigeants.
13:40On parle de Benazia,
13:42on parle de Pablo Longoria,
13:44vous n'êtes pas très d'accord avec Benjamin,
13:46mais c'est très bien, c'est l'objet du débat.
13:48En général, avec toutes les éliminations
13:50des équipes de Ligue 1,
13:52qui ont été battues en Coupe de France,
13:54est-ce que vous êtes en train de vous dire,
13:56et c'est peut-être votre coup de gueule, Michel Moulin,
13:58que les dirigeants français sont nuls ?
14:00— Oui. Mais ça, je le dis toutes les semaines.
14:02Le problème, c'est que toutes les semaines,
14:04je dis la même chose.
14:06On a des dirigeants, aujourd'hui,
14:08pas du tout au niveau du foot professionnel.
14:10C'est des amateurs,
14:12des gens qui n'ont jamais joué au foot,
14:14qui veulent faire de l'argent,
14:16mais ils sont très mauvais.
14:18Et aujourd'hui, la Coupe de France nous donne...
14:20Parce que désespoir, il y en a toujours eu,
14:22mais désespoir. C'est toutes les équipes.
14:24C'est Bourguin-Jaillieu qui bat Lyon.
14:26Hier soir, Saint-Brieuc qui bat Nice.
14:28Guingamp qui va gagner à Toulouse.
14:30Mais toutes les équipes...
14:32— Dunkerque a battu Lille.
14:34— Qu'est-ce que ça veut dire, ça ?
14:36Ça veut dire deux choses, pour moi.
14:38On a quand même donné 1,5 milliard, là.
14:40On a donné 1,5 milliard au club,
14:42vous savez, par la société commerciale,
14:44plus les droits télé.
14:46Et ils arrivent à avoir des joueurs
14:48aussi mauvais dans les clubs
14:50Il y en a beaucoup.
14:52Beaucoup.
14:54Et là, Karim a raison.
14:56Ce qui m'a fait plaisir, j'étais au match.
14:58C'est quand ils ont marqué l'OM.
15:00— Contre Lyon.
15:02— Contre Lyon. En centaines d'équipes.
15:04La plupart des équipes, ils marquent.
15:06Et je vais vous dire, aujourd'hui, les joueurs...
15:08C'est pour ça que les dirigeants ne sont pas bons, d'ailleurs.
15:10Parce que ça ne vient pas des joueurs.
15:12C'est la motivation, c'est les dirigeants qui doivent la donner.
15:14Là, aujourd'hui, vous savez ce qu'ils demandent, les joueurs,
15:16alors qu'ils jouent de moins en moins de matchs.
15:18Karim, c'est deux jours de repos quand il gagne un match.
15:20Donc je vous dis, aujourd'hui,
15:22que la Coupe de France, la plupart,
15:24ils ont le sourire parce qu'ils sont tranquilles.
15:26Alors on est passé à 18 clubs, on a enlevé la Coupe de la Ligue.
15:28Maintenant, ils n'ont plus envie de jouer à la Coupe de France.
15:30Bientôt, ils vont jouer quoi ?
15:32— Michel, ils ne peuvent pas faire de télétravail, les joueurs de foot.
15:34C'est pour ça. Ils ont besoin de repos.
15:36— On en est presque là. Et ça vient des dirigeants.
15:38Du temps, on peut dire, de Besse, de Tapie, de Campora.
15:40Vous l'avez vu, Simon Dacquois.
15:42— Vous avez vu la déclaration de Benatia à ce sujet ?
15:44— Je sais pas.
15:46— Non, mais vous avez vu la déclaration.
15:48Il a dit que j'ai mis en place des cours de français
15:50pour les joueurs, deux heures par semaine, je crois.
15:52Il dit que je suis dépassé.
15:54Je ne comprends pas que les joueurs
15:56préfèrent faire autre chose,
15:58être dans du loisir,
16:00plutôt que d'aller apprendre le français.
16:02Et Benatia, il vit pour le football.
16:04Il respire pour le football.
16:06Il ne comprend pas que les joueurs ne sont pas d'un même état d'esprit.
16:08— Karim, tu as raison. Et je te dis,
16:10tout ces présidents de Cacahuète,
16:12Nico Leng, qui se prend pour son père.
16:14Son père, il croit qu'il va être son père.
16:16Moi, où il amène son club, etc.
16:18Mais ils n'ont rien à faire dans le football.
16:20— Justement, Bernadat, vous qui avez une longue expérience
16:22et qui avez connu Daniel Eschter,
16:24est-ce que vous trouvez que les dirigeants...
16:26— Je le vois tous les jours.
16:28— Oui, c'est vrai, vous étiez avec lui tout à l'heure.
16:30Parmi les fondateurs du Paris Saint-Germain,
16:32est-ce que vous avez l'impression que les dirigeants d'aujourd'hui sont...
16:34— Moi, je suis un peu d'accord avec Michel Poulain,
16:36parce qu'il y a plein de...
16:38Il y a plein de dirigeants qui savent pas de quoi ils parlent.
16:42Mais il n'y a pas que dans le football.
16:44Dans le cinéma, c'est pareil.
16:46On a fait 238 films, et il y en a 200 qu'on n'a jamais vus.
16:48Donc c'est pareil.
16:50On vit dans un monde de médiocrité.
16:52C'est pas seulement le football.
16:54La France vit dans un monde de médiocrité.
16:56Et il y a beaucoup de gens qui sont dans les clubs
16:58qui n'ont pas de vision. Ils savent pas de quoi ils parlent.
17:00Ils savent pas de quoi ils parlent.
17:02— En tout cas, les invités de cette émission savent de quoi ils parlent.
17:04Et ils vont continuer à le faire dans quelques instants,
17:06puisqu'on parle vrai.
17:08Et on pourra réagir, mais c'est très juste.
17:10C'est pertinent, ce que dit Norbert Sala.
17:12C'est pour ça qu'il est là, Karim.
17:14— Non, non, mais il parlait de Daniel Echeter.
17:16— On va en parler dans un instant.
17:18— Il avait une chaîne algérienne qui était pas mal à l'époque.
17:20Moustapha Daleb.
17:22— On va parler d'Algérie 82.
17:24On va parler d'Algérie-Allemagne, etc.
17:26À tout de suite sur Sud Radio.
17:28— Idexport, la passion du sport, présente...
17:30— Sud Radio, 20h21h.
17:32But football club.
17:34Daniel Rosso, Michel Moulin, Karim Zeribi.
17:38— En compagnie de Jimmy Algerino, Benjamin Danet, Norbert Saada,
17:40le producteur des stars.
17:42Norbert Saada, quand vous êtes là, tout va mieux, mon cher Norbert.
17:44— Pour vous ?
17:46— Pour moi, pour tout le monde, pour les auditeurs, pour les auditrices.
17:48Parce que vous avez la raison.
17:50Et vous connaissez bien ce milieu du football,
17:52du cinéma, la société en général.
17:54Voilà pourquoi c'est intéressant.
17:56Voilà pourquoi la demande générale, on va prolonger
17:58le débat sur les dirigeants
18:00et sur le niveau des dirigeants, des joueurs
18:02dans le sport d'élite, Michel Moulin.
18:04— Je voudrais dire un truc.
18:06Il y a M.Bergogneau qui a été un très grand joueur.
18:08— Bien sûr.
18:10— Ancien Olympique du Lannois.
18:12— Il était avec nous en studio.
18:14— Il est à Tours.
18:16Si on parlait de l'ancienne présidente de Tours,
18:18qui était...
18:20— Ne m'arrêtez pas, quand même.
18:22— Étaurie.
18:24Mais une catastrophe.
18:26Il a tué le club de Tours.
18:28Mais une catastrophe.
18:30Comme M.Étaurie dans les clubs aujourd'hui.
18:32— Non mais M.Sahada l'a dit.
18:34Je pense qu'il y a un problème de compétence
18:36dans bon nombre de secteurs
18:38aujourd'hui dans notre société.
18:40C'est-à-dire qu'on avait une exigence avant
18:42et une rigueur quand on choisissait les hommes.
18:44Et quand les hommes arrivaient à un certain niveau,
18:46il y avait une forme de respect,
18:48d'admiration de ce qu'ils avaient accompli.
18:50Aujourd'hui, on a l'impression que c'est n'importe qui
18:52qui arrive aux responsabilités.
18:54Je le vois dans le champ politique.
18:56Moi qui suis un ancien député européen,
18:58j'avais un champ politique qui était des niveaux
19:00largement au-dessus de la moyenne.
19:02Aujourd'hui, tu les côtoies, c'est lambda.
19:04De qui ils n'ont rien d'exceptionnel.
19:06Pareil pour les chefs d'entreprise.
19:08— Il y a un truc très important dans ça aussi.
19:10C'est qu'à l'époque, quand on était...
19:12Moi, je m'entourais toujours de meilleurs.
19:14J'ai réussi mes affaires parce qu'ils étaient
19:16meilleurs que moi, mes salariés.
19:18Eux, ils s'entourent que de bidons.
19:20En plus qu'ils sont bidons, ils s'entourent de bidons.
19:22C'est-à-dire que si tu arrives à essayer de les aider,
19:24ils veulent pas que tu les aides, surtout.
19:26— Non, c'est-à-dire être producteur,
19:28c'est être un peu dirigeant d'une équipe.
19:30— Oui, mais... — Non, mais prendre les meilleurs.
19:32— On essaie de prendre les meilleurs.
19:34Mais vous savez, aujourd'hui, il y a une chose
19:36qui a beaucoup changé dans tous les métiers
19:38aujourd'hui. Quand vous allez voir des gens,
19:40ils vous parlent d'abord avant tout d'argent.
19:42Ça, j'ai jamais vu ça avant. Ils vous parlent
19:44combien ça coûte, quel bus est-ce blanc,
19:46comment on gagne. Je t'ai pas encore dit
19:48ce que j'allais faire. J'ai pas dit que je vais faire
19:50une maison où on vend des chewing-gums.
19:52Avant de parler, tu dis... Tu as jamais vu ça.
19:54Il y a un monde qui pense qu'au pognon.
19:56Alors c'est difficile. Quand un mec arrive dirigeant
19:58d'un club, il est tellement content, il croit
20:00qu'il est dirigeant du club, qu'il a tout compris.
20:02Et comme les gens, t'sais, on juge sur l'intelligence
20:04par rapport à celle qu'on a. Donc quand les gens
20:06savent pas ça, eh ben ils croient qu'ils sont
20:08à 125%. En fait, ils devraient s'arrêter à 80%.
20:10Mais ils savent pas.
20:12— Mais le pire, encore, vous avez raison,
20:14on va les payer. Mais aujourd'hui,
20:16ils ont enlevé le numéro 10.
20:18Il y a plus de numéro 10. Il y a plus de créateur.
20:20Ils ont décidé, ces mecs, bientôt, il y a plus
20:22de numéro 10. Et quand vous leur parlez de gardien de but,
20:24vous savez qu'il vous parle plus s'il est bon ou pas, le gardien.
20:26Est-ce qu'il est bon des pieds ? — Des pieds, oui.
20:28— Mais Michel...
20:30Michel, le football a changé.
20:32On s'est pas arrêtés aux années 80.
20:34C'est fini.
20:36C'est vis 82, Michel Moulin, ça.
20:38Le football, c'est plus comme dans les années 80.
20:40Y a plus le carré magique.
20:42Platini, Giresse, Tiguena et Gelgini,
20:44c'est fini, ça, Michel Moulin.
20:46— En bois. En bois. En bois.
20:48— Le vrai paradoxe avec tout ça,
20:50c'est que si on prend, sur les 40 dernières années,
20:525-6 grands présidents de club,
20:54le plus grand, évidemment, Roger Rocher.
20:56Derrière, certains ont suivi.
20:58Je pense à Claude Bay.
21:00Je pense à Bernard Tapie.
21:02Tous les grands présidents des dernières années étaient des gens
21:04dont c'était pas la priorité, le football.
21:06C'est-à-dire que c'était en plus de leur boulot.
21:08Ils avaient déjà réussi ailleurs. Aujourd'hui, on a que des gens
21:10qui font ça toute la journée. Et en plus, ils sont mauvais.
21:12Donc la vraie question qu'il faut se poser,
21:14c'est est-ce qu'en fait, tout simplement,
21:16ils n'ont pas soit l'amour du football,
21:18soit la connaissance du football ?
21:20— Non, mais c'est des mauvais qui s'entourent de mauvais, surtout.
21:22— La preuve que non.
21:24Regardez à l'OM. Ils font venir Benazia.
21:26— Oui, mais c'est pour ça que ça marche.
21:28C'est pour ça que ça marche.
21:30— C'est un mauvais exemple,
21:32parce qu'on en parlait la semaine dernière.
21:34Olivier Leton, on aime ou on aime pas.
21:36Moi, je suis pas fan du personnage, parce qu'il se trouve
21:38que c'est un donneur de leçons patentés.
21:40Mais il fait du super boulot.
21:42— Pourquoi ? Parce qu'il est un ancien joueur ?
21:44— Oui.
21:46— Vous avez été dirigé par des grands présidents,
21:48notamment, je pense, à Michel Denis.
21:50Que ce soit d'ailleurs au PSG ou à Château.
21:52— Campora.
21:54— Oui, bien sûr.
21:56— Oui, mais je veux pas dénigrer
21:58les personnes qui n'ont pas joué au football.
22:00Mais moi, je me rappelle
22:02à Monaco, Campora,
22:04il y avait...
22:06— Petit.
22:08— Jean Petit.
22:10Là, aujourd'hui,
22:12on prend Lille, par exemple.
22:14Parce que c'est vrai que souvent,
22:16les anciens joueurs, on les mettait
22:18dans la case entraîneur.
22:20Tu passes tes diplômes, tu deviens entraîneur ou quoi.
22:22Mais là, aujourd'hui, il y a des garçons brillants.
22:24Bien entendu, on fait partie. L'État en fait partie.
22:26Qu'on aime ou qu'on aime pas.
22:28Même au niveau du PSG.
22:30Et tous les clubs, les Allemands l'ont fait
22:32il y a bien longtemps. Nedved,
22:34à la Juve.
22:36Quand on donne la possibilité
22:38et qu'on s'entoure de ces personnes-là
22:40qui ont connu le haut niveau,
22:42c'est le haut niveau.
22:44Que ce soit pour Marseille ou quoi, c'est le haut niveau.
22:46C'est pas être dans un club amateur.
22:50— Petite précision.
22:52À l'époque, à l'époque synthé, c'est Rocher-Garonner.
22:54— Garonner.
22:56— Baise-Coué-Cou. Tapis-Bernès.
22:58À chaque fois...
23:00— De Nizomoutier, d'Algo.
23:02— Là, c'est... Comment il s'appelait ?
23:04— Lacombe.
23:06— Oui, mais il y avait...
23:08— Il s'appelait Lacombe.
23:10— Chaque fois, effectivement, ce qu'on disait,
23:12c'est qu'il s'entourait de personnes
23:14qui étaient sur le terrain tout le temps et totalement...
23:16— De Nizomoutier avec de Nizomoutier.
23:18— Bien sûr.
23:20— Mais moi, je fais la différence entre
23:22un véritable entrepreneur
23:24et avec un gestionnaire.
23:26Aujourd'hui, on a des gestionnaires.
23:28On n'a pas des entrepreneurs.
23:30Un entrepreneur, c'est un manager.
23:32Il manage d'abord des hommes pour un projet.
23:34Un gestionnaire, il va d'abord...
23:36C'est un peu le super-expert comptable.
23:38Mais les hommes, c'est secondaire. Je suis désolé.
23:40— Parce qu'il a des actionnaires.
23:42— Quand t'es à la tête d'une entreprise,
23:44quand t'es à la tête d'un club de football de haut niveau
23:46qui est une entreprise, qui est une super-entreprise,
23:48c'est les hommes qui priment et le management des hommes.
23:50Ça veut dire qu'à un moment donné, tu dois avoir un projet,
23:52être capable de t'entourer,
23:54parce qu'un manager et un chef d'entreprise
23:56ne connaît pas automatiquement le football.
23:58En revanche, il sait manager les hommes.
24:00Donc il sait porter une forme
24:02d'élan et de dynamique.
24:04Si tu t'entoures sur le plan footballistique
24:06de gens qui sont capables d'avoir une vision,
24:08comme disait Michel, s'entourer des meilleurs,
24:10de ceux qui sont meilleurs que lui
24:12sur le plan de la vision footballistique,
24:14alors tu vas avoir une forme d'harmonie
24:16entre le manager,
24:18celui qui crée la dynamique,
24:20et celui qui, à un moment donné, va porter la vision.
24:22C'est-à-dire ton directeur technique, ton directeur sportif.
24:24Tu l'appelles comme tu veux.
24:26Ou alors un conseiller du président qui connaît bien le football.
24:28Aulas, il avait ça autour de lui.
24:30Il avait la combo.
24:32C'est un joueur qui connaissait le football.
24:34Tapie s'est toujours entouré aussi
24:36de gens qui connaissaient le football.
24:38Ça veut dire qu'aujourd'hui, non seulement
24:40il ne s'entoure pas de gens qui connaissent le football,
24:42mais eux-mêmes ne sont pas des entrepreneurs,
24:44ne sont pas des managers. Ce sont des gestionnaires.
24:46Tu ne peux pas réussir avec cet état d'esprit.
24:48C'est pas possible.
24:50Un expert comptable ne peut pas diriger un club.
24:52Je suis désolé, un expert comptable, c'est le collaborateur
24:54d'un entrepreneur.
24:56Oui, mais ils ont des actionnaires, Michel Moulin.
24:58En fait, ça fonctionne quand c'est le propre argent
25:00du président, c'est-à-dire quand il est propriétaire du club.
25:02C'est-à-dire quand il n'est plus propriétaire,
25:04s'il devient chef d'entreprise, il a une marque,
25:06il a des fonds, mais il peut partir d'une année sur l'autre.
25:08Il faut savoir que tous les anciens présidents,
25:10mais jamais, là aujourd'hui,
25:12en plus, ils sont tous salariés, les mecs-là.
25:14Il faut savoir qu'ils sont mes salariés.
25:16Quand je le dis, je ne gagne pas environ 5 000 euros.
25:18Bien entendu, ils étaient bénévoles.
25:20Bien entendu, ils étaient bénévoles.
25:22Campora, Rocher, ils n'avaient pas besoin
25:24de gagner, ils avaient assez d'argent à côté
25:26pour être bénévoles.
25:28Ça leur coûtait.
25:32Ce qu'il ne faut pas oublier non plus,
25:34c'est que le football a attiré
25:36quand même beaucoup d'arrivistes
25:38et de fonds.
25:40Les capitaux énormes.
25:42L'argent était
25:44toujours peut-être
25:46tellement facile à gagner
25:48que ça a ramené, je dirais,
25:50les non-passionnés
25:52de football et ceux qui avaient un petit peu
25:54de compétence, parce que, Karim l'a dit,
25:56ils gèrent
25:58avec l'argent. Ils ne gèrent pas
26:00les joueurs, ils ne gèrent pas
26:02la carrière, ils ne gèrent pas l'après-carrière aussi.
26:04Certains, les Baies, les Tapis,
26:06les Olas, tout ça, s'occupaient
26:08aussi de l'après-carrière des joueurs.
26:10Aujourd'hui, dans les clubs, c'est pas le cas.
26:12Kimi n'est plus un président digne de ce nom
26:14quand il rentre dans le vestiaire. Excuse-moi, mais tu le sens.
26:16Je veux dire, il n'est pas transparent.
26:18Là, aujourd'hui, ses gestionnaires, ils rentrent dans un vestiaire,
26:20ça ne fait ni sourire ni froid.
26:22C'est comme s'il n'était pas là. C'est pas normal.
26:24Quand le Tapis était dans le vestiaire, quand le Baies était dans le vestiaire,
26:26quand l'Olas était dans le vestiaire,
26:28il se passait quelque chose, quoi.
26:30— Norbert Sada, on est très loin.
26:32Vous allez peut-être pouvoir le citer,
26:34parce que vous le fréquentez. On en a parlé de Daniel Eschter,
26:36de ce qu'il a fait, notamment au PSG.
26:38— Il mettait son propre argent
26:40et c'est pas pareil. Ça n'a rien à voir.
26:42Aujourd'hui, n'oubliez pas qu'aujourd'hui,
26:44on voit apparaître en France
26:46un phénomène qui existe depuis longtemps
26:48en Angleterre. C'est l'arrivée
26:50de fonds américains et de fonds
26:52de finance. Tous ces gens-là, ils arrivent,
26:54ils achètent des clubs. Ils comprennent rien au football.
26:56Ils ne comprennent rien.
26:58Donc ils ont un budget. Ils disent
27:00qu'on doit gagner tant par an.
27:02— C'est le cas du Qatar avec le PSG.
27:04— C'est pas pareil.
27:06Le Qatar, c'est pas pareil.
27:08Ça n'a rien à voir. Le Qatar, c'est un Qatar.
27:10Ils veulent se faire une image de marque.
27:12Ça leur coûte ce que ça leur coûte. Ils veulent qu'on parle
27:14de partout pour oublier autre chose. Oublions.
27:16Mais quand on voit arriver Textor d'un côté,
27:18moi, il s'appelle, l'autre qui est arrivé à Marseille
27:20et compagnie, c'est des gens qui ne connaissent rien
27:22au football. Rien, rien, rien.
27:24J'ai écouté l'autre fois
27:26le mec de Lyon.
27:28Il dit « Je vais prendre deux mecs de Botafogo,
27:30je vais me mettre là, puis je vais prendre ça, je vais me mettre ici. »
27:32Non mais c'est n'importe quoi. On n'est pas
27:34en train de jouer aux échecs.
27:36— Le pire, c'est l'histoire
27:38de Chelsea.
27:40— Abramovic.
27:42— Qui récupère le club
27:44et qui a recruté, je crois.
27:46— 50 ou 60 joueurs.
27:48— C'est tous ces fonds de pension
27:50qui viennent dans le sport.
27:52Qui c'est qui est très très bon ?
27:54Michel Moulin.
27:56— Il est très très bon, Michel Moulin.
27:58— On va le prendre, il va diriger tel club, il connait le football
28:00mieux que nous.
28:02Si vous commencez à me dire
28:04« Qui tu vas prendre ? » Écoute, moi j'ai mon beau-frère
28:06qui est sympa, je vais prendre mon beau-frère,
28:08je vais prendre ma belle-sœur.
28:10J'ai vécu ça. Quand Légardère est arrivé,
28:12il a acheté le Racing Club de France.
28:14— Le Matra Racing, qui est devenu le Matra Racing.
28:16— Je suis allé le voir et je lui ai dit « Écoute, j'ai déjeuné hier
28:18avec Michel Hidalgo, par hasard d'ailleurs,
28:20et il a dit qu'il voulait venir à Paris.
28:22Il ne voulait pas aller à Marseille.
28:24À Paris, avec l'entraîneur.
28:26Je me rappelle comme aujourd'hui.
28:28Je suis allé voir Légardère, je lui ai dit « Écoute Jean-Luc,
28:30t'as un pot incroyable, t'arrives là,
28:32t'as des gens...
28:34Hidalgo qui veut venir
28:36avec l'entraîneur, il ne veut pas aller à Marseille,
28:38il veut venir à Paris. Il m'a dit « Je ne peux pas faire ça.
28:40J'ai promis au fils de mon directeur
28:42du groupe je ne sais pas quoi
28:44de prendre la présidence et de faire ce qu'il voulait.
28:46C'est autre chose, c'est un autre métier.
28:48Résultat des courses, Paris...
28:50— Jean-Louis Piet pour ne pas le dire.
28:52— Piet. Il m'a dit « Non mais
28:54qu'est-ce qu'il était mauvais ? »
28:56J'ai dit « Je ne peux pas lui faire ça.
28:58Écoute, tu es vraiment le roi des fous.
29:00Il est reparti en brioche.
29:02— Et ce Piet là, parce qu'il y a eu un Piet qui a été joueur professionnel.
29:04Celui-là, dont on parle,
29:06il n'a pas été un joueur de haut niveau
29:08comme le préconise Michel Moulin.
29:10Ce n'est pas très doux ça.
29:12— 20h32 Sud Radio
29:14avec ButeFootballClub.fr, le site de référence.
29:16On se retrouve dans un instant. On va parler
29:18du meilleur joueur de tous les temps.
29:20— On n'est pas d'accord. — On va voir ça tout de suite.
29:22— Idexport, la passion du sport,
29:24présente
29:26Sud Radio 20h21
29:28ButeFootballClub
29:30Lionel Rosso, Michel Moulin,
29:32Karim Zeribi.
29:34— Comme chaque jeudi soir avec Jimmy Angerino,
29:36Benjamin Dané et Norbert Saada,
29:38le producteur des stars
29:40et trois connaisseurs de football qui nous accompagnent ce soir.
29:42On va parler du plus grand joueur
29:44de tous les temps, comme on dit aujourd'hui,
29:46« the GOAT ». Est-ce que c'est Cristiano Ronaldo ?
29:48Est-ce que c'est Pelé ? Est-ce que c'est Messi ?
29:50Est-ce que c'est Zidane ? On en parle dans quelques instants.
29:52— N'oublie pas Maradona, quand même. — Maradona ? Non, mais on peut en citer plein.
29:54— Kreuz. — Kreuz.
29:56— Kreuz. — Kreuz.
29:58— Platini, alors.
30:00— Platini, je suis d'accord.
30:02— Non, mais évidemment. — Non, quand même, n'exagérons pas.
30:04— J'ai pas écrit.
30:06— Diego Messi.
30:08— Pas Platini.
30:10— Mais tu peux pas mettre Platini à côté de Maradona.
30:12— Trois ballons d'or, pas Platini. Trois ballons d'or, d'accord.
30:14On va en parler dans un instant.
30:16Peut-être un joueur qui n'aura peut-être
30:18jamais le ballon d'or, Kylian Mbappé.
30:20Juste un mot, Michel Moulin, avant qu'on rentre
30:22dans le débat du meilleur joueur de tous les temps.
30:24Sur cette affaire où le PSG
30:26devrait 55 millions
30:28d'euros de primes, notamment
30:30à Kylian Mbappé, Mbappé n'arrive pas à se faire
30:32payer par le PSG, et donc
30:34ses conseils font appel à la Fédération française de football
30:36qui semble un petit peu embarrassée.
30:38Pourquoi ?
30:39— Pour moi, c'est un non-sujet. Ça dure deux secondes.
30:41— Non-sujet ?
30:42— Deux secondes.
30:43— Allez-y, prenez-les, alors.
30:44— Mais je les prends.
30:45— Allez-y.
30:46— Ou on vous les doit, on vous les doit pas.
30:48Si on vous les doit, c'est signé.
30:50Le club doit 55 millions, dont M. Paris Saint-Germain.
30:52Vous devez payer Mbappé.
30:54Ou il n'y a pas de signature, il n'y a pas de papier.
30:56M. Mbappé, le club...
30:58Mais là, je comprends même pas.
31:00En fait, là, on fait appel.
31:02Et la Fédération, aujourd'hui, c'est là que Diallo...
31:04On revient toujours au truc des dirigeants.
31:06Il est faible, très très faible.
31:08D'ailleurs, excusez-moi, il n'a pas de courage.
31:12Donc le mec, il veut pas se disputer avec Mbappé,
31:15son meilleur joueur en équipe de France.
31:17Et il veut pas se disputer avec Nasser.
31:19Sinon, ils vont plus l'inviter dans la corbeille du Paris Saint-Germain.
31:22Donc il sait plus, le mec, là.
31:24Il sait plus ce qu'il doit dire.
31:25Donc il fait l'autruche, alors que c'est facile.
31:27— C'est facile.
31:28— Je comprends même pas.
31:30Vous engagez, vous, dans vos sociétés.
31:32Quand on vous engage, on vous dit que c'est 500 euros.
31:35C'est pas 600, c'est pas 400, c'est 500.
31:38Y a pas de dispute sur vous.
31:39— Vous calculez avec les impôts ?
31:40Parce que c'est de plus en plus lourd, les taxes, à Michel Moulin, là.
31:42— Non, vous voyez ce que je veux dire ?
31:43Je n'arrive même pas à comprendre comment ça peut arriver.
31:45— Non, mais Michel, c'est juste.
31:47Ils ont un contrat, ils doivent...
31:49Ils ont été condamnés, il faut qu'ils payent.
31:50Comme vous imaginez, le Qatar paye 55 millions,
31:52ça touche pas le bout de leur tête.
31:54Ils s'en foutent.
31:55Mais Nasser, il est vexé parce que Mbappé, il lui a dit devant témoin,
31:59« Je partirai pas libre, je ferai cadeau de ça quand je partirai ».
32:02Il lui a dit devant témoin.
32:03L'autre, il a montré à la gauche, c'est tout.
32:05— Ouais, mais Nasser, il est bon ou pas d'argent, alors ?
32:07— Il est vexé.
32:08— Si c'est le bon, ils vont jusqu'au bout.
32:10— Allez, on enlève Nasser.
32:11Mais dis, allô ?
32:12Il doit dire...
32:13Y a un papier signé, monsieur.
32:14— Y a un papier signé.
32:15Mais ils vont payer.
32:16Ils vont payer.
32:17— La Ligue est statuée.
32:20— Ouais.
32:21— Et le Qatar s'est tourné vers le tribunal juin-tier de Paris.
32:24Pour autant, quand la commission de la Fédération française a été saisie,
32:28elle a qu'à intériner la décision sur la Ligue.
32:31— Mais elle n'intervient pas.
32:32— Il y a des sommes dans ce contrat.
32:35— Mais si M. Diallo dit ça, il va plus être invité dans la campagne.
32:39— Non, il va être invité.
32:40Ne vous inquiétez pas.
32:41— En même temps, comme Boulogne.
32:42— Ils vont payer, ils vont payer.
32:44— Ça sera pas la même ambiance.
32:45Deux salles, deux ambiances, deux stades, deux ambiances.
32:47Le meilleur joueur de tous les temps.
32:48— Ouais.
32:49— Alors est-ce que c'est...
32:50— C'est Michel Platini.
32:51— Voilà, voilà.
32:52Réponse à Karim Zeribi directement.
32:54— C'est Michel Platini.
32:55— Mais pour moi, par rapport à ma génération, tout ça...
32:57— Mais tu peux pas dire par rapport à...
32:58— Non, mais j'ai pas connu les autres.
32:59Je les ai pas vus jouer.
33:00C'est vrai que Michel Platini...
33:01— Vous n'avez pas connu Copard, vous n'avez pas connu Pauly.
33:02— Non, non.
33:03— Tu peux pas juger le meilleur joueur de tous les temps simplement sur ta génération,
33:06mon ami ?
33:07— Non, mais le mien.
33:08Le mien.
33:09Mais après, par rapport à tout ça...
33:10— Parle du meilleur joueur de ta génération.
33:11— Oui, mais tu vas dire Diego Maradona.
33:12— Mais moi, j'ai la même génération.
33:13Maradona, Michel Platini.
33:14— Moi, je vais crier tout le monde.
33:16Je dis que...
33:17Comparer Ronaldo à Cruyff, parce que Cruyff, c'est...
33:21Il a inventé le fauteuil mondial.
33:23Oublions.
33:24Cruyff, Maradona, Pelé, Mendoza, c'est déjà...
33:27Mais c'est pas sérieux.
33:28C'est pas sérieux.
33:29C'est sérieux.
33:30On joue maintenant sur les statistiques.
33:32Il a 40 ans.
33:33Il a marqué 1000 buts.
33:34— Mais oui.
33:35C'est extraordinaire.
33:36— On s'en fout.
33:37— C'est un athlète qui travaille, qui est mental.
33:39— T'es leader aussi, t'es un athlète, avec 16 titres olympiques.
33:43Ça va, là ?
33:44— Oui.
33:45Mais c'est pas le même sport.
33:46— Non, mais c'est n'importe quoi.
33:47On peut pas...
33:48Quand les gens ont vu jouer Cruyff, par exemple, c'était un truc...
33:51Ils pouvaient pas imaginer comment...
33:52Il a inventé le Barça.
33:53Il a inventé le jeu moderne.
33:55Maradona, c'est un phénomène qu'on a rarement vu jouer.
33:58Pelé, on en parle même pas.
33:59Moi, c'est la première fois de ma vie que j'ai été au football.
34:00J'ai vu Pelé.
34:01— Le public, on le représente dans le studio, ici, de ce radio.
34:03Il est d'accord avec vous sur Cruyff ?
34:04— Non, non, non.
34:05Il y en a...
34:06Déjà, là, je vous...
34:08Au niveau français, pour moi, numéro 1, Zidane.
34:10Numéro 2, Platini.
34:11— Moi, non.
34:12— Déjà, pour moi...
34:13— Je suis d'accord.
34:14Zidane, numéro 1.
34:15Zidane, derrière.
34:16— Derrière, derrière.
34:17Moi, si vous voulez...
34:18— Ah oui ?
34:19— Je prends...
34:20Juste 2 minutes.
34:21Pour moi, parce que c'est celui qui m'a fait aimer le football,
34:23coupe du monde 70, Pelé.
34:25J'ai rarement vu un truc comme Pelé.
34:27Il était entouré aussi de Rivellino, Tostao, Gersino, Gerson, Clodoaldo.
34:32— Moi, je l'ai vu en Suède.
34:33Il avait 18 ans.
34:34Il les a rendus chauds.
34:36Ce qu'il a fait contre la Tchécoslovaquie, contre l'Uruguay,
34:40il a fait le truc.
34:41Il est magnifique.
34:42— Il avait Garincha.
34:43Il avait une équipe.
34:44— Non, non.
34:45Pas Saint-Édith, non.
34:46Gersino, Rivellino...
34:47Il y en a.
34:48Algérino.
34:49— Carrément, c'est...
34:50Algérino, c'est...
34:51— Pour moi, c'est Pelé.
34:52Numéro 2, Maradona.
34:533, 4...
34:54— Il faut comprendre que c'est aussi un conflit de générations,
34:55parce que, par contre, Pelé...
34:56— Évidemment.
34:57Évidemment.
34:58— Moi, je l'ai jamais vu jouer en vrai, Pelé.
35:00de New York.
35:01J'ai vu quelques images à droite à gauche.
35:02— Moi, je n'ai qu'eux.
35:03Je n'ai pas les autres.
35:04Je n'ai qu'à ça.
35:05— Non, mais...
35:06Oui, mais comment vous le jugez ?
35:07— Tu ne le juges pas quand le type est en train de...
35:08— Vous l'avez vu jouer, Pelé ?
35:09— On a des images.
35:10— Moi, je l'ai vu.
35:11Moi, je l'ai vu.
35:12— Il était tout petit.
35:13— Moi, je l'ai vu, oui.
35:14— Norbert, il l'a vu.
35:15Vous avez vu Copa aussi, vous, Norbert.
35:16— J'ai vu Copa.
35:17Mais c'est Copa et Fontaine.
35:18C'est ma jeunesse.
35:19Moi, les premiers grands matchs de football que j'ai vus quand j'étais gamin, c'était
35:22le fameux derby Reims-Racing.
35:24Ça, c'était un drame quand Reims perdait avec un président, Germain, qui était un
35:30président historique.
35:31Je m'excuse.
35:32Mais franchement, dans l'histoire du football, même si on n'a rien vu, on ne peut pas comparer
35:36Ronaldo avec...
35:37Moi, je dis toujours que c'est Pelé, Maradona, Cruyff.
35:41Et après ça, je ne suis pas d'accord avec mon ami Zeridi et M. Poulin.
35:46C'était pas Zidane.
35:47C'est Patini.
35:48C'est Zidane derrière.
35:49— Pour moi.
35:50— Non.
35:51— Karim Zeridi.
35:52— Karim Zeridi.
35:53C'est Ronaldinho.
35:54— On m'a tous donné notre avis.
35:55Moi, j'avais Zidane et Patini au même niveau.
35:56Donc je n'irais pas dans le conflit général.
35:58Non ?
35:59— Quel folitier.
36:00Mais qu'est-ce que...
36:01— Mais non.
36:02Du tout.
36:03Du tout.
36:04Toi, quand ton argument, t'étais mal à l'aise.
36:05— Et le foot féminin glissait dans les yeux.
36:06— Non, mais toi, lui, il est mal à l'aise quand ton argument.
36:08Quand tu dis...
36:09Les féminines, en équipe nationale, tu veux dire comment ils ont fait le PSG ?
36:13Je te parle de l'équipe nationale.
36:14Je te dis que Zidane, en son temps, et Patini, à son époque, sont deux joueurs qui ont bénéficié aussi d'un bon entourage,
36:22d'un bon joueur autour d'eux.
36:24Quand Platoche était à la Juve, il avait une équipe fantastique.
36:27Donc tu parles de Thierry A. Libero, de Cabrini, de Tardelli, de Bognèque.
36:32Quand il y avait cette équipe-là, c'est un peu Zidane au Real de Madrid avec, je dirais, les joueurs qui étaient au-dessus de la planète.
36:41Donc ça veut dire que ces deux joueurs bénéficiaient aussi d'un entourage fantastique.
36:45Mais je les mets au même niveau.
36:46Parce que sur la qualité de jeu, c'est deux joueurs qui ont une vision de jeu.
36:50C'est deux joueurs qui n'étaient pas extrêmement rapides, qui ne jouaient pas par leur vélocité, mais qui étaient très beaux à voir.
36:56Et en plus, qui tiraient bien les coups francs.
36:58Après, sur ce qui est des joueurs à l'international, pour moi, c'est Maradona.
37:03Pourquoi ? Parce que Maradona, il a porté Naples.
37:05Maradona, il a porté l'équipe d'Argentine.
37:07Personne n'a porté Maradona.
37:09Alors que quand tu me prends Pelé...
37:11Santos.
37:12Pelé, tu as dit tous les joueurs qu'il avait autour.
37:16Mais c'était des six joueurs qui étaient...
37:18Pas Santos.
37:19On ne parle pas de Santos, on parle de l'équipe du Brésil.
37:21Tu parlais de...
37:23Qu'est-ce qui a fait que Pelé est devenu un joueur...
37:27C'est la Coupe du Monde.
37:28Qui entourait Pelé ? Des joueurs fantastiques.
37:31C'est vrai.
37:32Donc disons-le.
37:33Johan Cruyff.
37:34Mais tu as vu la génération Cruyff ?
37:37Tu as vu comment il a inventé le Barça ?
37:40Non.
37:41Comment il a inventé le Barça ?
37:42Aujourd'hui, c'est Cruyff.
37:43Écoute, quand il était au Napoli, Maradona.
37:45Donc il a eu ses Naples au sommet.
37:47Il était tout seul.
37:48Il y avait Salvatore Bani derrière.
37:50Mieux, Terrene des Fantaisies.
37:51Il y avait Guerrara derrière.
37:52Il y avait Caricat devant.
37:53Il y avait Caricat devant.
37:54Il faut s'imposer.
37:55Caricat est oublié parce qu'il avait les Galets.
37:57Il n'a pas jamais donné.
37:58Il a 200.
37:59Non seulement il porte Naples et il fait que Naples remporte un Scudetto.
38:02Mais surtout, il porte l'Argentine.
38:04Peut-être pas en 86 parce qu'il y a des mondes autour de lui.
38:06Il y a Montchaga et Valdano.
38:08Mais en 90, il porte l'équipe d'Argentine tout seul pour aller en finale.
38:11Il est seul au monde.
38:13De toute façon, le foot c'est aussi l'humain.
38:15Il n'y a pas plus belle histoire que celle de Maradona.
38:18Tragique, triste.
38:19Il suffit juste de prendre un avion, d'aller à Naples et de voir ce que ce monsieur a laissé à Naples.
38:24C'est bouleversant.
38:26Il y a Maradona.
38:27Il y a Cruyff, Platoche et il y a un autre joueur.
38:29Personne n'a cité.
38:30C'est Salif Keita.
38:31Moi, je ne l'ai jamais vu jouer.
38:32C'est vrai que c'était un joueur exceptionnel.
38:34C'est parce que vous avez votre petite baleine de pouce, Stéphanois.
38:39Il aurait pu jouer à cet Etienne Maradona, tu crois ?
38:44Maradona, bien sûr.
38:45Il a failli jouer à l'OM en tout cas.
38:46Exactement.
38:47Il a signé à l'OM.
38:48Carrément, est-ce que tu sais pourquoi il n'a pas joué à l'OM ?
38:51Je ne sais pas parce que je n'ai pas la bonne raison.
38:53Tuyau percé par M. Jean-Louis Levrault alors que Bernard Tapie lui avait demandé de ne pas divulguer l'argent.
38:58Jean-Louis Levrault qui était ex-gouverneur du Provençal et qui est devenu président ensuite de l'OM.
39:04Tu parles de Maradona qui a porté l'Argentine.
39:06Mais Messi, quand il sera champion du monde, il n'y a personne autour.
39:10On a oublié Messi.
39:11Il n'y a personne autour.
39:12Mais des joueurs, après, c'est difficile.
39:13Franchement.
39:14Je crois que c'est le juste accord.
39:15Il y a des jeunes qui l'ont connu pelé.
39:17Moi, tous ceux qui l'ont connu pelé.
39:19On ne peut pas comparer.
39:20On ne peut pas comparer.
39:21On n'en parle pas.
39:22Vous avez oublié des joueurs comme ça.
39:25Des Ronaldinos.
39:26Parce qu'il n'y avait personne.
39:27Pas tous en même temps.
39:28Ne faites pas deux émissions, les amis.
39:30On a des auditeurs.
39:31Mais c'était Ronaldino.
39:32Il nous a régalés aussi.
39:33Il a fait des matchs inimaginables.
39:36Oui, sauf que Ronaldino n'était pas sérieux.
39:38Il a gâché.
39:39Après, il y a quand même une dimension qu'il faut prendre en compte quand on parle de Maradona,
39:44éventuellement de Platoche, de Pelé et du football d'aujourd'hui avec Ronaldo.
39:50C'est quand même le fait que le football a évolué.
39:54On a oublié dans ces cinq grands joueurs.
40:00On a oublié peut-être l'un des plus grands du monde.
40:04C'est Messi.
40:05On ne peut pas oublier Messi.
40:06Messi gagne avec l'Argentine tout seul.
40:09Il gagne chaque fois tout seul.
40:10Je suis d'accord.
40:11Mais comment tout seul ?
40:12Non, je suis d'accord.
40:13Et Cristiano Ronaldo.
40:14Non, non.
40:15Il n'est pas dans le top 10.
40:18Il n'a pas sa place à l'OM.
40:21Messi, c'est quelque chose d'extraordinaire.
40:22On parlait d'avoir vu jouer les joueurs.
40:25Quand tu regardes Messi, il marche 80 minutes.
40:28Il court 10 minutes.
40:30Et le type, il fait la différence quasiment à toutes les rencontres.
40:33C'est exceptionnel.
40:34C'est de l'instinct.
40:36Parce que ces joueurs-là, Maradona, c'est des joueurs d'instinct.
40:39C'est pour ça qu'on a comparé Maradona et Messi.
40:42Celui qui marchait, qui était très fort aussi, Riquelme.
40:45L'Argentin, Riquelme, il jouait en marchant.
40:50Platoche marchait aussi.
40:52Oui, absolument.
40:53Juste, on va faire une pause.
40:55On va commencer notre page Football Amateur dans quelques instants
40:58avec Bertrand Rebourg qui est déjà en ligne.
41:00Mais juste, on conclut avec vous, Jimmy Algérino.
41:02Vous qui êtes le seul dans ce studio, parce qu'on dit
41:04il faut donner le football au footballeur.
41:06Le seul qui a joué vraiment au niveau, qui a remporté des titres, pardonnez-moi,
41:09il est là, à ma gauche.
41:11C'est Jimmy Algérino.
41:12Quel est le joueur contre qui vous avez joué ?
41:15Toi, t'as joué à Conte-sur-Lade, c'est sûr.
41:16Moi, j'ai joué à Vivo Marronnier.
41:18Vivo Marronnier, et alors ?
41:19Et j'en suis fier, monsieur.
41:20Dans le dixième arrondissement de Marseille.
41:22Allez les Verts, Vivo Marronnier.
41:24Et on a mis des tons à Mazard plusieurs fois.
41:27Je vous le dis.
41:28Alors là, j'ai les preuves.
41:30Vivo, t'es pas avec le formateur.
41:32Les caillots, oui.
41:33Mais pas Vivo Marronnier.
41:34Et Laurent Boussé, il est passé où ?
41:35Il est passé à Vivo, Laurent Boussé.
41:37Parfois, il était à Mazard.
41:38Après ?
41:39Mais d'abord, il a commencé à Vivo.
41:41Il a explosé à Mazard.
41:42Jimmy Algérino, vous qui avez vraiment joué au niveau,
41:45parce qu'on a les footballeurs imaginaires.
41:47Qui sont ici du dimanche.
41:49Alors, lequel est le meilleur joueur contre qui vous avez joué ?
41:53J'ai eu la chance de jouer avec lui.
41:56Pour moi, c'est Georges Ouéa.
41:57Ah bah oui.
41:58Grand joueur.
41:59Exceptionnel.
42:00Georges Ouéa, donc.
42:01Après, bon.
42:02Ballon d'or aussi.
42:03C'est le plus grand parmi les joueurs avec lesquels t'as joué ?
42:06Ah, moi, je dirais avec Raï.
42:08Mais bon, Georges Ouéa, je crois que c'est même au-dessus.
42:11C'est au-dessus, parce qu'il avait tout.
42:14Il allait vite.
42:15Il était athlétique.
42:16Il avait le jeu de tête.
42:17Il avait les frappes pied droit, pied gauche.
42:19Il avait l'intelligence.
42:21Et l'attaque Ginola-Ouéa était pas mal.
42:23Oui, mais ça ne damnait pas tous les deux.
42:25Et pourtant, ça fonctionnait.
42:26Il était complémentaire.
42:27Le plus grand joueur que vous ayez croisé, que vous ayez dirigé
42:30ou avec lequel vous avez joué, Michel Moulin, c'est lequel ?
42:32Quand j'étais en sport-études à l'ALS, Laurent Blain.
42:37Ok.
42:38On est calme.
42:39Vous voulez dire un truc, Karim Zirémi, sur les joueurs avec qui vous avez joué ?
42:42Il y en a un qui était très fort, aussi fort que son frère.
42:44Je vous l'ai dit.
42:45Zidane.
42:46Je jouais lui à Aix.
42:47Le frère Tigana était pas mal, aussi.
42:49Le frère Bravo était très très bon.
42:51Celui qui travaillait à l'AFP ?
42:52Exactement, Philippe.
42:53Il travaille, il travaille toujours à l'AFP.
42:55Parfait.
42:56Daniel Bravo.
42:57Daniel Bravo.
42:58Vous avez croisé des footballeurs dans votre carrière de producteur ?
43:00Jimmy Algerino.
43:01Jimmy Algerino.
43:02Je remettrai Platini.
43:03Pour moi, c'était Jean-Pierre François.
43:04Je te survivrais.
43:05Jean-Pierre François.
43:06Je te survivrais.
43:07Arrête ça.
43:08Arrête cette défaite.
43:09Il a la coupe.
43:10Il a la coupe.
43:11Jean-Pierre François.
43:12Le foot amateur dans quelques instants.
43:15On marque une pause et on se retrouve avec Bertrand Robour.
43:18A tout de suite.
43:30Avec Benjamin Danet, Jimmy Algerino et Norbert Saada qui va très vraisemblablement revenir dans cette émission à la demande générale.
43:37Vous êtes d'accord, Michel Moulin ?
43:39Merci.
43:40Vous avez réussi votre passage, vos examens, mon cher Norbert Saada.
43:44Il a connu des très grands...
43:46Il va reprendre un club, je suis sûr aussi.
43:47Oui, c'est ça.
43:48Pour moi, il n'a qu'une voix.
43:50Il n'a pas de devoir.
43:52Il n'a qu'une voix.
43:53Chaque jeudi, le football amateur dans la lumière sur l'antenne de Sud Radio.
43:58Nous avons plaisir à vous recevoir ce soir.
44:01Bertrand Robour.
44:02Bonsoir, Bertrand Robour.
44:03Bonsoir à tous.
44:05L'éducateur de football par excellence.
44:07Entraîneur, prof de PS.
44:09Vous avez croisé Michel Moulin, notamment au Paris Saint-Germain.
44:12Vous l'adorez, vous.
44:13À l'ACBB.
44:14Vous allez voir le nombre de joueurs qui l'ont sorti.
44:16Bertrand, bonsoir.
44:17Je vais juste dire un truc sur Bertrand.
44:19Un garçon qui a sorti autant de bons joueurs à Thèmes-Bernard, à l'ACBB, Augustin.
44:27Ils ont résisté énormément.
44:29Là, encore une fois, je reviens sur nos présidents de club de première vision.
44:33Je me dis, tous ces joueurs, ils arrivent de l'ACBB Boulogne.
44:36Il doit y avoir quelqu'un qui les forme.
44:38Il n'y en a aucun qui s'est posé la question.
44:40Est-ce que Bertrand, tu as déjà eu un appel d'un président de Ligue 1 pour former les jeunes ?
44:46On vous pose la question.
44:48Allez-y.
44:49Oui, c'est les présidents, Michel.
44:52Oui, moi aussi.
44:54En tout cas, je tenais à dire que j'interviens ce soir à la demande de Michel et pour Michel.
45:00Je le fais pour Michel.
45:02Oui, on a un club formateur à l'ACBB.
45:06Ce n'est pas Bertrand Rebourg qui sort tout seul les joueurs,
45:09mais on a une vraie Ferrari parmi les clubs amateurs.
45:14A Boulogne, bien en cours dans les Hauts-de-Seine.
45:16Mais ce que vous expliquez, ce qui est intéressant dans votre exemple et votre parcours, Bertrand Rebourg,
45:20et c'est un peu ce que dit Michel Moulin, c'est que vous ne vivez pas du football.
45:24Vous n'êtes pas un professionnel du football,
45:27mais le football vous accompagne depuis des dizaines d'années à contribuer à votre épanouissement
45:32et surtout à l'épanouissement et au développement de beaucoup de jeunes joueurs.
45:36Il semble que des hommes comme vous, il en manque de plus en plus dans le football amateur aujourd'hui.
45:43Oui, j'ai tendance à dire que le football m'a tout donné.
45:47Je n'ai pas été professionnel du football, mais ce que je suis aujourd'hui, c'est grâce au football.
45:52Je n'ai plus qu'un sport, plus qu'une passion pour les jeunes qu'on accompagne au quotidien à l'ACBB,
45:59mais j'en m'accompagne également ailleurs.
46:02C'est vraiment de dire que c'est l'école de la vie.
46:07Le football est un peu au carrefour des cultures, au carrefour des sociétés.
46:12En fait, ça permet vraiment à nos jeunes de savoir qui ils sont et qui ils veulent être,
46:17et surtout s'ils sont dans la société.
46:20Parce que les vestiaires, ce sont des micro-sociétés.
46:24Souvent, les problèmes qui arrivent dans la société, c'est que les jeunes ne savent pas où ils en sont.
46:30Et grâce au football, et grâce au club, et au club amateur bien structuré,
46:34entouré de bons éducateurs évidemment, on arrive à faire de ces footballeurs en herbe,
46:42en tout cas, ils en rêvent tous de devenir footballeurs professionnels, on arrive à faire des bons garçons.
46:46Je sais que vous travaillez avec le PUC également,
46:49que vous avez connu plusieurs clubs, trois au total dans votre carrière,
46:53mais avec toujours ce même objectif, c'est-à-dire d'accompagner, d'éduquer.
46:57Éducateur, moi j'aime bien le terme, et ça vous représente très bien Bertrand Rebourg.
47:01Et peut-être une passion également, qui est moins présente chez les dirigeants,
47:06ceux qui encadrent le dimanche matin notamment, n'est-ce pas ?
47:10Oui, c'est sûr que pour faire le parcours que j'ai là depuis plus de 30 ans,
47:16c'est sûr que c'est la passion qui est à la base de tout.
47:21Cette passion, moi je l'ai initiée tout jeune, puisque j'ai commencé à être éducateur à 15 ans.
47:25Et à 15 ans, on ne parlait pas de rémunération, on levait les maillots, on traçait les terrains,
47:31je passais les coups de téléphone de la maison, je me faisais engueuler par mes parents parce que ça coûtait cher.
47:38Donc cette passion, elle est issue de ces années, des années 80.
47:42Aujourd'hui on est dans une autre société, les jeunes éducateurs sont plus vite formés,
47:47vont plus vite vers des diplômes, soit de la fédération, soit des diplômes d'État.
47:52Mais la passion est moins présente aujourd'hui, on essaye de plus professionnaliser les choses,
47:58et c'est souvent qui crée les dérives.
48:01Pour vous une question Bertrand Rebourg, de la part de Benjamin Danais, qui vous écoute.
48:05Oui, bonsoir monsieur. J'avais une petite question par rapport aux bilans exceptionnels
48:09et aux joueurs qui sont passés par la CBB. Est-ce qu'aujourd'hui, même si les présidents de Ligue 1
48:15ne vous ont pas contacté, mais est-ce que vous êtes la cible des recruteurs et notamment des clubs parisiens ?
48:22Que ce soit le PFC, le Red Star, je ne parle pas du Paris Saint-Germain,
48:26parce que s'il y avait un joueur de la CBB à l'heure actuelle, ça se serait.
48:29Mais est-ce que vous êtes ciblé, vous êtes fréquemment attaqué sur des joueurs,
48:34notamment par la réussite que vous avez ?
48:37Oui, bien sûr. La CBB, c'est un des clubs qui a le plus de joueurs en centre de formation.
48:43Alors, ils n'arrivent pas forcément tous à signer un contrat professionnel,
48:47mais parmi les clubs amateurs parisiens, on en fait partie.
48:51Et on est la cible, évidemment. Alors, je n'aime pas dire la cible,
48:54parce que pour nous, c'est une cible logique.
48:56Nous, on fait le lien entre les petits clubs et les clubs professionnels.
49:02Et c'est une cible logique de voir nos jeunes partir dans ces clubs.
49:05Donc, le mot cible, c'est un peu...
49:08Oui, oui, je vois ce que vous voulez dire.
49:10Mais oui, le Paris FC est présent, mais ce n'est pas le club le plus présent.
49:15Malheureusement, les Parisiens sont encore le plus souvent attirés par les clubs de province.
49:21Et ce n'est pas forcément le Paris Saint-Germain ou le Paris FC,
49:25encore moins l'Alstair aujourd'hui, qui attire les meilleurs éléments à 14-15 ans,
49:30qui partent en Provence.
49:32Karim Zeribi pour Bertrand Rebour.
49:34Karim Zeribi.
49:35Non, moi, j'ai beaucoup apprécié, effectivement, votre approche concernant le football,
49:40l'éducation, le football citoyen, le football,
49:43donc, j'allais dire, avec la dimension sociétale qui l'incarne.
49:46Moi, j'ai plutôt une question sur le plan de l'école de football.
49:51Est-ce que vous avez une philosophie dans votre club
49:56qui permet de faire émerger plutôt des joueurs aux qualités techniques ?
50:00On voit que le football a évolué, on en parle souvent avec Michel Moulin.
50:04On a plutôt des gabarits, des joueurs avec des qualités physiques,
50:07aujourd'hui, dans le football moderne.
50:09Et on a l'impression que les techniciens sont un peu sacrifiés.
50:12Est-ce que, dans votre club, vous laissez aussi s'exprimer
50:16les joueurs qui dribblent, les joueurs qui créent,
50:19les joueurs qui sont un peu des phénomènes ?
50:23Bertrand Rebour.
50:24Qui sont plus petits par la taille, souvent, mais pas par le talent.
50:28Alors, c'est très intéressant.
50:30C'est vraiment la question du moment.
50:32À l'ACBB, on a une vraie philosophie.
50:35Et à l'école de foot de l'ACBB,
50:37la philosophie, c'est de travailler sur l'individualité.
50:41Et je fais souvent des discours auprès des parents,
50:47puisqu'aujourd'hui, on est dans les écoles de football
50:50en train de fabriquer des joueurs sur des circuits de passe
50:54avec un certain esthétisme.
50:57Des épaules trois quarts, on enchaîne, on fait circuler le ballon.
51:01Je ne vais pas faire un parallèle avec un club professionnel
51:04comme le Paris Saint-Germain, mais c'est un petit peu
51:06le Paris Saint-Germain quand il ne marque pas les buts.
51:09C'est beau, mais ce n'est pas efficace.
51:11Et nous, à l'ACBB, on part du principe,
51:13en tout cas, moi, à l'ACBB, je pars du principe
51:16que je vais travailler sur des éléments
51:18où j'interdis à mes éducateurs de parler aux porteurs de balle.
51:23C'est la percussion, c'est la création.
51:27Si l'enfant veut aller dribbler trois, quatre joueurs,
51:30si le gardien de but veut aller marquer son but,
51:32à l'ACBB, il a le droit.
51:34Alors du coup, on est un petit peu moins beau dans le jeu.
51:37Parfois, les résultats ne sont pas toujours là.
51:39Mais en tout cas, on forme de futurs joueurs
51:42adaptés aux centres de formation
51:44plutôt que des équipes qui jouent bien au ballon
51:46dès l'âge de sept ans, huit ans.
51:48D'où les Benarfa.
51:49Et une philosophie exemplaire.
51:50Merci Bertrand Rebourg d'avoir participé à cette émission.
51:52Bonne soirée et à très bientôt.
51:54Et merci à nos invités, à Michel Moulin,
51:57à Benjamin Dané, à Jimmy Algérino, à Karim Zéribi
51:59et à Norbert Saada.
52:00Vous allez revenir, vous êtes obligés Norbert.
52:02Tant pis.
52:03Tant pis.
52:04Mais on est content de vous avoir.
52:05Et au Vivo Marronnier aussi.
52:06Et Vivo Marronnier, que j'embrasse tous les dirigeants
52:08et les copains de Vivo Marronnier,
52:09club de Marseille qui a un peu changé depuis.
52:11Vous avez vu qu'on a un vrai pro avec nous,
52:14un actif, un proactif.
52:16Bien sûr, mais on a un pro, un proactif,
52:18avec butfootballclub.fr.
52:21Dans un instant c'est Jacques Pessy sur Sud Radio
52:23et à jeudi prochain pour notre émission.
52:24Salut !