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##VRAIES_VOIX_FOOT-2025-03-05##

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00Les vraies voies du foot, 20h21, Tonton Maurizio.
00:06Bonjour à tous, vous êtes sur les vraies voies du foot avec Tonton Maurizio, je suis toujours accompagné de Pierre Grégoire, comment ça va mon p'tit roi ?
00:12Et ça va très bien, bonsoir les amis.
00:14Avec le beau maillot du PSG.
00:16Eh oui, ça y est, gros match ce soir.
00:18Voilà, ça donne de l'espoir. Eric Blondel.
00:20Bonjour mes amis, grande grande soirée.
00:24Je suis sereine parce qu'il va vous expliquer, Eric a été préparateur physique au PSG, c'est un des mieux placés pour nous parler du PSG.
00:32Maxime Zella, toujours à la réalisation.
00:34Bonsoir, bonsoir à tous.
00:36Voilà, il a un joli maillot de Bordeaux.
00:38On va revenir dans cette émission sur le craquage de Paolo Fonseca face à l'arbitre.
00:44Tout le monde a vu les images, c'est monstrueux, on va débattre.
00:48On aura une grosse page sur le PSG bien sûr.
00:52Je vous donne tout de suite les deux questions, les deux sondages.
00:56Vous pouvez participer sur l'application Sud Radio sur X.
01:02Le PSG est-il favori face aux Reds ?
01:04La première question, et vous dites non.
01:08A 78%.
01:10Non, à 78%.
01:12C'est un peu sévère.
01:14Je découvre, si tu veux commenter, tu peux tout de suite, Pierrot, parce que là je découvre, je suis blasé.
01:18On en parlait hors antenne avec Eric.
01:22Pour moi, le PSG n'est pas le favori du match.
01:24Il faut quand même remettre les choses dans le bon ordre.
01:26Même si les deux clubs sont vraiment en Europe, les deux sont sur une pente.
01:30Tous les voyons sont au vert pour les deux clubs.
01:32Je trouve que c'est beaucoup, 78%, qui disent que Paris n'est pas favori.
01:36Je pense que l'Iverpool l'est, mais ça ne doit pas se jouer à beaucoup.
01:40C'est quasiment 50-50, les deux clubs ont leur force en présence.
01:42Les deux sont au pic, c'est juste que l'écart est énorme.
01:46C'est très négatif le sondage, c'est monstrueux.
01:48En tous les cas, on avote son cloche.
01:52La deuxième question, c'est les entraîneurs et présidents étrangers méprisent-ils la Ligue 1 ?
01:56Et là, vous dites oui aussi, à 78%.
02:02On en parlera tout à l'heure.
02:04On reviendra aussi sur Michel Platini et Seb Blatter, qui ont été punis.
02:08Patouche, Patouche à Plateauche.
02:10Voilà, Patouche à Plateauche.
02:12On a envie de défendre Plateauche, mais s'il a fauté, il a fauté.
02:14Non, il n'a pas fauté.
02:16Mais je suis très fan, moi aussi.
02:18On aura Bastien Auberge, notre partenaire BuitFootballClub.fr pour débattre tout de suite.
02:22On va commencer tout de suite avec Paulo Fonseca.
02:24Restez avec nous, vous êtes sur les vraies voies du foot.
02:26L'info du jour avec BuitFootballClub.fr
02:30Alors, est-ce que Bastien est avec nous ?
02:32Je suis là, les amis, comme tous les mercredis. Bonsoir.
02:36Bonsoir, Bastien.
02:38Avant de te donner la parole,
02:40moi, je voulais écrire un petit édito,
02:42parce que je suis très, très, très en colère
02:44contre Paulo Fonseca.
02:48Parce que c'est monstrueux.
02:50La semaine dernière, on débat, on parle du président de l'OM.
02:52On est dans une dérive.
02:54Moi, je suis arbitre officiel.
02:56Et Dieu sait que les arbitres ne sont pas irréprochables.
02:58Encore ce week-end,
03:00Naples-Inter, il y a deux pénalties pour le Napoli.
03:02C'est une parenthèse, c'est pour la petite anecdote.
03:04On a dû la placer quand même.
03:06Ça me fait plaisir.
03:08Les arbitres ne sont pas irréprochables.
03:10Il y a plein de choses à revoir.
03:12Là, on ne comprend plus rien,
03:14et on est dans une dérive au niveau de l'arbitrage.
03:16On en a parlé la semaine dernière, et on peut en reparler.
03:18Mais l'attitude de Fonseca,
03:20après vous donner la parole,
03:22moi, je suis très en colère,
03:24parce que l'arbitre doit arrêter le match.
03:26L'arbitre doit arrêter le match.
03:28Pour moi, si ça m'arrive sur un terrain,
03:30je suis arbitre officiel, j'arrête le match.
03:32J'ai resté 30 secondes.
03:34Oui, mais ce n'est pas grave.
03:36L'arbitre doit aller à son bout,
03:38et il doit laisser les 30 secondes.
03:40C'est catastrophique.
03:42L'image que le football donne.
03:44Déjà la semaine dernière,
03:46on était sur un président.
03:48Et moi, je suis éducateur dans le 93.
03:50Je vous le dis depuis plusieurs émissions maintenant,
03:52et tout le monde me connaît.
03:54Je suis éducateur dans le 93.
03:56Qu'est-ce qu'on montre à nos gosses ?
03:58Si un de nos gosses fait ça dans nos banlieues,
04:00le club, il peut manger mes chaires.
04:02Qu'est-ce qu'il a montré ?
04:04Il a montré de la violence.
04:06Il a montré de l'agressivité.
04:08Il a montré qu'il n'y a pas de cadre
04:10qu'un entraîneur ne peut se permettre
04:12de venir hurler sur un arbitre.
04:14C'est monstrueux.
04:16Je suis très en colère, écœuré.
04:18J'espère qu'il va manger chaire.
04:20Il faut montrer l'exemple.
04:22On ne peut pas nous avoir un discours
04:24avec nos petits et montrer ça à la télé
04:26devant le monde entier.
04:28Il peut prendre jusqu'à 7 mois de suspension.
04:30Mais ce n'est rien de 7 mois.
04:32C'est comme les tiges-piges.
04:34Les trameaux d'intérêt généraux.
04:36Oui, les trameaux d'intérêt généraux.
04:38Non mais sans déconner.
04:40Qu'il aille avec les 12 à Lyon,
04:42qu'il aille avec les petits.
04:44Il est là depuis combien de temps ?
04:46Deux mois.
04:48Vous vous rendez compte déjà
04:50de la réaction de l'entraîneur.
04:52La semaine dernière, on a eu le droit
04:54à un président qui a disjoncté.
04:56Là, maintenant, c'est un entraîneur.
04:58La semaine prochaine, ça va être un joueur.
05:00Moi, je pense aux enfants.
05:02Je pense au foot amateur.
05:04Là, il a fait du mal au foot pro, bien sûr.
05:06Mais il a fait du mal au foot amateur.
05:08Parce qu'on donne l'impression au monde
05:10qu'ils peuvent faire ça.
05:12Après, il s'excuse.
05:14Bastien, on ne t'a même pas encore donné la parole.
05:16Qu'est-ce que tu en penses, Bastien,
05:18du côté de Marseille ?
05:20Je suis honnêtement surpris
05:22par cette réaction.
05:24On est arrivés 2-3 jours après.
05:26Même pas quasiment à la déclaration
05:28de Longoria.
05:30Évidemment qu'on est en colère.
05:32On se dit où ça va aller.
05:34On était en colère contre notre pro-président
05:36à l'OM la semaine dernière
05:38sur cette antenne.
05:40Il avait dépassé les limites.
05:42Là, on a encore dépassé encore plus les limites.
05:44C'est quand même une potentielle agression physique.
05:46C'est quand même surrealiste.
05:48Honnêtement, c'est l'escalade vers le n'importe quoi.
05:50Honnêtement, on a trouvé ça...
05:52On a touché le fond.
05:54Pour moi, on a quand même touché le fond.
05:56Surtout qu'on parle de cadre.
05:58Je veux dire qu'il y a un cadre
06:00plus ou moins établi.
06:02Dans le sens où il y a les télés, c'est le foot pro.
06:04Effectivement, Paolo Fonseca n'allait pas porter le coup.
06:06Même s'il fait quand même un tête contre tête.
06:08C'est incroyable parce qu'il n'a pas du tout le profil.
06:10J'allais y venir.
06:12Il fait premier de la classe.
06:14Excuse-moi.
06:16Il n'a pas le profil d'avoir une attitude comme ça.
06:18On peut se demander
06:20qu'est-ce qui leur passe dans la tête au niveau de la pression.
06:22Je ne sais pas. C'est très bizarre.
06:24C'est très important. C'est très intéressant ce que tu dis.
06:26On avait gardé une bonne image de lui à Lille.
06:28Il avait réussi de belles choses.
06:30Il a réussi à pousser les portes de la Semi-Lange.
06:32Il a été en premier échec récent.
06:34Il vient à Lyon.
06:36Il sent qu'il n'a pas la main mise sur son groupe.
06:38Il sentait qu'il avait peur que le match contre Brest
06:40lui échappe.
06:42Au final, ça finit à 2-1.
06:44Il y a un craquage absolu.
06:46Une mauvaise résistance à la pression.
06:48Aucune raison d'avoir cette attitude.
06:50Notre ami a raison. Il reste 30 secondes.
06:52C'est ortant.
06:54C'est ortant.
06:56Il a eu peur que le PLT...
06:58C'est suite à une décision où M. Milhaud est allé voir la VAR.
07:00C'est vraiment une non-résistance à la pression absolue.
07:02Je n'avais jamais vu ça.
07:04On a vraiment touché le fond.
07:06Pour revenir sur le cadre, il fait tête contre tête.
07:08C'est le summum de la violence pas vraiment active.
07:10Il n'a pas porté le coup.
07:12En foot amateur, il n'y a pas ce cadre.
07:14Il n'y a pas les caméras. Il n'y a pas les délégués autour.
07:16En foot amateur, rien n'empêche un jeune de 12-13 ans
07:18qui va voir ça.
07:20Mais la réaction de l'arbitre,
07:22elle a été exceptionnelle.
07:24Franchement, il a eu une réaction exceptionnelle.
07:26Il est resté de marbre.
07:28Il a sorti son carton.
07:30Il a fait son job.
07:32Parce qu'il y a peut-être plus d'un
07:34qui aurait disjoncté.
07:36Il a donné un signe d'agressivité.
07:38Je ne peux pas promettre que si j'arbitre un match un jour,
07:40c'est une situation que ça va pas partir.
07:42En fait,
07:44je crois que c'est avec toi qu'on en parlait tout à l'heure.
07:46En fait, t'as peur.
07:48Le mec, il arrive. Par réflexe, il prend un coup.
07:50C'est pas réflexe.
07:52C'est même pas que toi t'es violent. C'est par réflexe.
07:54Comme tu sais qu'il va te mettre un coup, qu'il vient hurler.
07:56T'es qui pour hurler comme ça ?
07:58On marche sur la tête.
08:00Moi, je suis un amoureux du football. On enseigne aux enfants.
08:02On pose le cadre et d'un seul coup,
08:04t'as un mec qui arrive et qui bousille tout.
08:06La semaine dernière, tout le monde était sur l'OM.
08:08Après, c'est même pas propre au club.
08:10Après, il se moque un peu de Textor,
08:12le cow-boy, machin.
08:14J'avais envie de lui dire. J'avais envie de faire un édito
08:16pour un peu retourner ça en blague.
08:18Reprends t'école, t'es quitte la ville.
08:20Il faut qu'il fasse ses cas.
08:22Il y a eu un rétro-pédalage. Juste derrière, il a fait
08:24non, j'aurais pas dû.
08:26Il y a eu des sanctions aussi données par le club.
08:28Des sanctions financières.
08:30Prud'homme et Textor sont montés un petit peu au créneau.
08:32C'est de très mauvaises images pour le foot.
08:34Le football professionnel doit être un exemple.
08:36Déjà, je l'ai dit la semaine dernière.
08:38Pour les enfants.
08:40Pour les clubs amateurs. Pour les enfants.
08:42Et quand on est un entraîneur, un président de club,
08:44on est dans un staff, team manager,
08:46préparateur physique, je l'ai déjà dit,
08:48on doit être irréprochable.
08:50On est éducateur.
08:52On doit donner l'exemple.
08:54L'exemple de quoi ?
08:56Devant 30 000 ou 40 000 personnes, il arrive derrière un nez comme ça
08:58pour provoquer l'arbitre ?
09:00J'ai pas trouvé ça très très bien.
09:02C'est une très mauvaise image pour notre sport.
09:04Est-ce que les gens ont apparenté
09:06les deux histoires, Longoria et derrière,
09:08du côté de Marseille ?
09:10Ben oui, forcément.
09:12C'est le parallèle.
09:14Malheureusement pour nous, on aimerait parler d'autre chose.
09:16Mais effectivement, quand on voit que ça s'en vient
09:18sur le devant de la scène, forcément,
09:20on est obligé de faire le parallèle.
09:22Mais je tiens à préciser quand même que,
09:24je suis d'accord avec vous sur le côté un petit peu
09:26premier de la classe qu'il donne,
09:28mais je dois rappeler qu'il n'avait pas son coup d'essai.
09:30Il avait des arbitres.
09:32Quand il entraînait la Roma,
09:34il s'était déjà pris tête contre tête.
09:36Et tant qu'il était sur le banc des minorités,
09:38donc ça n'a pas duré très longtemps,
09:40mais finalement, ce monsieur est quand même
09:42un petit peu tendu depuis quelques temps.
09:44C'est un très bon entraîneur, je n'ai rien contre lui,
09:46mais il faut un petit peu qu'il se calme.
09:48Pas sûr que ce soit un très bon entraîneur.
09:50Surtout à son club,
09:52franchement, c'est pathétique.
09:54Il s'est arrêté il n'y a pas longtemps
09:56alors qu'il donnait une image fabuleuse de l'entraîneur.
09:58Un état d'horreur pour le coup.
10:00Donc il y a peut-être un petit peu erreur
10:02si on va se rembourser à l'idée d'entraîneur.
10:04Oui, mais dans l'euphorie d'un match,
10:06on ne reproche pas à un entraîneur de vivre son match,
10:08comme les entraîneurs en ont eu,
10:10même le premier de la classe.
10:12Il y a évidemment une décision qui ne lui va pas,
10:14une touche dans l'autre sens, il s'énerve un petit peu.
10:16Mais là, c'est vrai que c'est vraiment le contact physique.
10:18Aller jusqu'au contact physique et qu'un arbitre,
10:20surtout qu'on pouvait peut-être même plus imaginer
10:22que ça allait être un joueur,
10:24sur une décision, sur un carton rouge.
10:26Là, on a le craquage du président,
10:28le président marseillais Longoria,
10:30on est longuement revenu dessus.
10:32Et là, maintenant, c'est un entraîneur.
10:34C'est même plus que les joueurs,
10:36c'est le fond, c'est le fond.
10:38Là, on est au-delà de l'enthousiasme.
10:40On est dans l'incitation.
10:42Il y a les gens qui pratiquent l'incitation à la haine raciale
10:44et il y a les gens qui pratiquent l'incitation à la violence.
10:46C'est de l'incitation à la violence.
10:48Il faut bannir ça.
10:50Éric parlait d'exemplarité.
10:52Là, ça vient d'en haut.
10:54Comment on peut sanctionner ?
10:56Il faut que ça vienne des instances dont on avait parlé la semaine dernière.
10:58Il faut qu'il y ait un cadre politique ou étatique.
11:00Mais là, ça vient d'en haut.
11:02Le président, l'entraîneur.
11:04Ils vont sanctionner.
11:06Ils ne vont pas pouvoir faire autrement.
11:08Pour une fois, j'ai envie de défendre les arbitres.
11:10Je vous ai dit, ils ne sont pas irréprochables.
11:12Il y a plein de choses à revoir.
11:14Mais non, il y a un moment, on ne peut pas.
11:16On est dans une dérive totale.
11:18– Et surtout qu'en termes d'exemplarité,
11:20juste pour finir sur ça,
11:22il se pourrait que la Fédération implique une lourde sanction
11:24et en plus demande d'étendre cette sanction au niveau mondial,
11:26à minima, européen.
11:28C'est-à-dire qu'au fond de ces cas,
11:30si jamais ils quittent l'OL dans les prochaines semaines,
11:32au niveau européen, donc plus large que ce qu'elle est,
11:34ils ne pourraient même plus entraîner en Europe,
11:36dans un autre club, sinon ce serait trop facile de partir
11:38et de dire, c'est bon, je peux entraîner en Italie, en Allemagne.
11:40A priori, la sanction pourrait vraiment prévoir
11:42quelque chose d'assez lourd contre lui.
11:44– Bastien, on va te libérer,
11:46si tu veux nous dire un dernier mot.
11:48– Ouais, je voulais quand même finir,
11:50effectivement, Eric l'a souligné à juste titre,
11:52le comportement des arbitres est totalement irréprochable
11:54depuis ce qui se passe,
11:56toutes ces dérives.
11:58Franchement, j'étais à Marseille dimanche,
12:00j'étais à Marseille dimanche,
12:02là, effectivement, la réaction de Benoit Minot était exemplaire.
12:04Honnêtement, il faut leur donner des bons points
12:06car ils le méritent aussi, et c'est le cas en ce moment.
12:08– Bastien, Bastien, s'il te plaît.
12:10Tu m'entends ? – Oui, je t'entends.
12:12– S'il te plaît, fais-moi plaisir,
12:14dis, allez Paris.
12:16– Mais je crois que t'as pris à Paris…
12:18– Bastien, vas-y s'il te plaît,
12:20je ne vais pas te la faire là.
12:22– On sait où t'es, Bastien.
12:24– Dis, allez Paris.
12:26– On sait où t'habites.
12:28– Allez Paris, allez Paris.
12:30– On sait où t'habites à voiture, Bastien.
12:32Allez, on marque une courte page.
12:34Merci Bastien d'avoir été avec nous,
12:36notre partenaire de ButFootballClub.fr.
12:38Il nous amène le soleil dans notre émission,
12:40en plein milieu d'un coup de gueule,
12:42Bastien, il te fait redescendre.
12:44Allez, à tout de suite, restez avec nous.
12:46– Les vraies voix du foot, 20h21,
12:48Tonton Mauricio.
12:50– Vous êtes de retour avec nous sur les vraies voix du foot.
12:52Je suis toujours très bien accompagné
12:54par Eric Blondel.
12:56On fait un coucou à Gilles Favard
12:58qui n'est pas en forme.
13:00– Un petit coucou à Gilou.
13:02– Aux deux Gilous.
13:04Il n'est carrément pas en forme,
13:06mais on l'embrasse très très fort,
13:08on lui donne beaucoup de force,
13:10il nous en a donné il n'y a pas longtemps.
13:12On fait un clin d'œil aux deux Gilous en même temps.
13:14Je vous disais, vous êtes de retour avec nous,
13:16avec Jean-Max à la réalisation,
13:18qui va nous faire un petit tour d'Europe
13:20de ce qui s'est passé hier,
13:22avant d'aborder, on finira sur le PSG,
13:24les Parisiens suivent l'exemple Lillois,
13:26l'exemple du courage Lillois hier,
13:28qui ont arraché le nul à Dortmund,
13:30qui ne s'était pas très bien parti
13:32en étant mené 1-0.
13:34C'est même un peu frustrant que les Lillois
13:36n'ont finalement pas réussi à l'emporter,
13:38c'est super positif pour la suite,
13:40ils ont égalisé par Haraldsson en deuxième mi-temps.
13:42Après, les choix de Genesio,
13:44je ne sais pas ce qu'en pense Eric,
13:46avec la titularisation d'Etan Mbappé,
13:48d'entrée de jeu pour un match de cette importance-là.
13:50Il avait montré de bonnes choses
13:52au Parc des Princes,
13:54ça a été un peu plus difficile hier,
13:56mais c'était un autre calibre.
13:58Lillois devra donc sortir les muscles
14:00lors du match retour la semaine prochaine
14:02pour atteindre pour la première fois
14:04les quarts de finale.
14:06Ils avaient fait deux huitièmes dans leur histoire
14:08face à Dortmund, éliminés deux fois
14:10par les clubs anglais, c'était United et Arsenal,
14:12je crois, de mémoire.
14:14Et donc ça s'est fini en 1 partout.
14:16Etan Mbappé, toi qui as été préparateur physique,
14:18est-ce qu'il faut ?
14:20Il a un truc, bon après,
14:22on a vu arriver un moment sur le côté droit qu'il a des cannes,
14:24mais il faut qu'il se remplisse un peu,
14:26parce que je le trouve un peu frais là.
14:28Donc aller au contact, c'est un peu difficile.
14:30Et puis quand il n'a pas le ballon,
14:32il est un petit peu plus embêté,
14:34il ne sait pas trop s'il faut rester fermé
14:36le latéral ou rentrer à l'intérieur,
14:38on le sentit un peu perdu.
14:40Pour toi physiquement, il n'est pas prêt ?
14:42Non, pour moi non. De toute façon,
14:44qui est prêt pour faire un match de Ligue des Champions
14:46quand t'as fait une apparition en Ligue 1 ?
14:48Il a été prêt très très tôt.
14:50C'est pas le même niveau.
14:52Et d'ailleurs, on fait une erreur.
14:54On est en train de faire des erreurs.
14:56À chaque fois, quand je regarde le match d'hier,
14:58on parle
15:00d'Etan
15:02comme s'il n'existait pas.
15:04Alors qu'en fin de compte, il faudrait quand même que les gens disent
15:06« Ok, c'est le frère de Kylian Mbappé ».
15:08Mais bon, arrivé à un moment,
15:10il a le droit d'avoir son identité,
15:12d'avancer par lui-même,
15:14et tout ça.
15:16D'ailleurs, c'est ce que tu viens de faire,
15:18on le compare continuellement à son frère.
15:20Et je trouve que ce n'est pas lui rendre service.
15:22Mais bon, moi tout petit, j'ai une petite anecdote.
15:24J'étais éducateur
15:26et arbitre officiel à Montfermeil,
15:28pour le club de Montfermeil.
15:30Ils avaient fait une opposition, les U12.
15:32Le PSG était venu jouer, comme ça se fait souvent,
15:34des matchs amicaux.
15:36Très bon rapport.
15:38Et les U12 étaient venus, ils jouaient,
15:40le petit Mbappé.
15:42Il n'était pas très très fort, il était déjà frêle.
15:44Et par contre, il contestait.
15:46J'avais arbitré le match et il contestait
15:48toutes les décisions.
15:50Il était d'une arrogance.
15:52Je ne connais pas.
15:54C'était il y a quelques années.
15:56Je ne sais pas quel âge il avait.
15:58Il était à 18 ans.
16:00Peut-être un peu plus.
16:02Donc ça doit être il y a 6-7 ans.
16:04Mais il était d'une arrogance.
16:06Qu'est-ce que vous avez fait en tête contre tête ?
16:08Ben...
16:10Heureusement,
16:12parce qu'il m'a mis un coup de tête
16:14dans le nombril.
16:16Il faut peut-être attendre un petit peu.
16:18Pour voir ce que ça donne.
16:20Mais faire quelques apparitions au Ligue 1,
16:22l'autre jour contre Paris, rentre à la fin.
16:24Et être projeté contre le Dortmund.
16:26Tout d'un coup.
16:28Je ne suis pas certain qu'il y ait la maison
16:30et de le remettre le prochain coup.
16:32Je n'ai rien contre lui personnellement.
16:34Il ne vole rien à personne.
16:36Il est loin d'être dans le 11 titulaire de Lille
16:38cette saison, qui fait en plus une bonne saison.
16:40J'ai vu la lecture de la feuille de match.
16:42De le voir hier.
16:44Et au final, tant mieux.
16:46Sidi a accroché un nul valeureux.
16:48Il n'a pas été mauvais.
16:50Il faut se mettre un peu à sa place.
16:52Même défensivement,
16:54à l'entrée des 16,
16:56on ne sait pas trop sur le but.
16:58Et même après sur l'action qui suit.
17:00On ne sait pas trop où il se positionne.
17:02À un moment, on le voit sur un corner,
17:04il ne sait pas s'il faut y aller,
17:06s'il faut rester sur la ligne.
17:08Ça manque un peu d'expérience.
17:10Il joue à Dortmund.
17:14Il a 18 ans.
17:16Il est né le 29 décembre 2006.
17:18Ça doit être il y a 6 ans.
17:20Peut-être qu'il n'y est pas à Bordeaux
17:22l'année prochaine.
17:24Pourquoi pas au National peut-être.
17:26Je ne souhaite pas DH.
17:28Il faut attendre un peu.
17:30Il a un petit truc quand même.
17:32Il faut le prendre le temps.
17:34Je pense qu'à Lille, c'est le bon club pour progresser
17:36parce qu'il vit les temps.
17:38Je passe d'un Mbappé à un autre.
17:40Le choc du soir.
17:42Hier, c'était le derby madrilène.
17:44Avec un Kylian Mbappé un peu en deux dents.
17:46Mais par rapport à ses prestations récentes.
17:48Encore une fois, entendons-nous bien.
17:50Sur ses prises de balle,
17:52c'est devenu un joueur
17:54parmi les grands top players.
17:56Victoire du Real Madrid.
17:58Poussive 2 buts à 1.
18:00Ils ont réussi à mettre des coups de banderie
18:02au moment où on ne s'y attendait pas.
18:04Ils sont dominés.
18:06Ils sont menés dans le jeu.
18:08Ils ne touchent plus le cuir.
18:10Ils récupèrent le cuir.
18:12C'est que des buts de joueurs
18:14d'un certain niveau.
18:16C'était surprenant le but du Real.
18:18On a la chance d'ailleurs d'avoir vu
18:203 buts magnifiques.
18:22De Rodrigo à Julian Alvarez.
18:24Et le but de Brian Diaz.
18:26Des buts créés seuls.
18:28Ce ne sont pas des mouvements collectifs.
18:30C'est du 1 contre 1.
18:322 contre 1. Ficelle à chaque fois.
18:34Est-ce que tu vas au bout d'une Ligue des champions
18:36en marquant comme ça ?
18:38On est en train de parler du Real.
18:40C'est une vraie question.
18:42Le Real Madrid avait perdu
18:44pas vraiment sans conteste
18:46à Séville le week-end d'avant en championnat.
18:48Et là on voit que quand la musique
18:50de la Ligue des champions retentit,
18:52c'est vraiment pour moi une équipe incroyable.
18:54Il manquait du monde.
18:56Il manquait du monde.
18:58Bellingham notamment.
19:00C'est juste que quand la musique retentit,
19:02c'est vraiment un club qui ne connait pas l'échec.
19:04On dirait qu'il n'y a jamais d'années de transition.
19:06Ils n'ont pas le droit à l'erreur.
19:08Il faut être chaud tout de suite.
19:10Hier on l'a vu avec des mecs qui se défoncent.
19:12C'est jamais facile de jouer à l'Atletico.
19:14Cavaminga et Vinicius
19:16c'était quand même un petit peu...
19:18C'est peut-être le bémol.
19:20Vinicius qui depuis son ballon d'or
19:22avorté, on va dire ça comme ça.
19:24Ils ont gagné 2-1.
19:26Ils sont devant.
19:28Pour l'instant, ils sont devant.
19:30Si ça se trouve, le prochain match,
19:32ils vont être extraordinaires.
19:34C'est d'ailleurs fou que l'Atletico
19:36n'ait pas essayé de forcer en fin de match
19:38pour égaliser. Ils sont tellement sûrs
19:40de leur force. Je pense qu'au retour,
19:42ça va être un très très grand match.
19:44Je pense qu'ils ont vraiment pris un coup au moral
19:46parce qu'ils dominaient l'Atletico.
19:48Quand le 2e, ils dominaient.
19:50Donc tu te fais avoir une fois.
19:52Après, d'un seul coup...
19:54C'est le jeu de l'Atletico.
19:56Je pense qu'ils peuvent largement renverser le score au retour.
19:58Ce sera intéressant de le voir. Mais ils finissent quand même
20:00le match avec Sarlotte et Correa devant.
20:02D'un côté, je pense que Simone salue
20:04à l'aise ce 2-1 finalement.
20:06Il n'avait juste pas envie d'en prendre un 3e en fin de match.
20:08Mais l'Atletico aurait mérité mieux, ça c'est sûr.
20:10Ça sera très ouvert
20:12pour le match retour. Ça sera beaucoup plus ouvert
20:14que le retour entre Arsenal et le PSV Eindhoven.
20:16Ça a été le carton d'hier.
20:18Avec mon pote William.
20:20Avec William Saliba.
20:22Arsenal qui est allé coller un 7-1 sur
20:24la pelouse du PSV Eindhoven. C'est la première fois
20:26qu'un club inflige 7 buts à l'extérieur
20:28en face finale de l'histoire de la Ligue des Champions.
20:30Avec 6 buteurs différents, dont 2 défenseurs.
20:32Hier, Arsenal a
20:34dominé dans tous les compartiments
20:36du jeu. Ça va moins bien
20:38pour Peter Bosz. Décidément, il ne fait pas bon
20:40d'être ancien ou nouvel entraîneur
20:42de l'Olympique lyonnais qui est déjà sur la sellette.
20:44Ils sont à 8 points de l'Ajax en championnat.
20:46À la limite, ça va. Mais c'est vrai que 7-1 à domicile
20:48en 8e de match allé de Ligue des Champions,
20:50ça ne passe pas trop du côté des Néerlandais.
20:52Lui, il s'est dit qu'il n'était pas inquiet, qu'il n'avait pas peur
20:54pour son poste. Mais on parle déjà
20:56d'un affront à effacer
20:58en virant peut-être Peter Bosz.
21:00Mais bon, 7-1, ça peut arriver.
21:02Un mauvais soir comme hier.
21:04C'était une soirée dramatique.
21:06On finit avec l'ancien coach
21:08du Paris Saint-Germain, Unai Emery,
21:10qui lui aussi fait son petit bonhomme de chemin.
21:12On ne va pas dire qu'ils n'ont pas eu de difficultés.
21:14Ça serait mentir. À Bruges, hier, ils se sont imposés
21:163 buts à 1.
21:18Les Belges, on l'a vu
21:20aussi hier,
21:22ça se joue à 18h45, et les Belges vont malheureusement
21:24donner le match, si je peux dire,
21:26avec un but qu'on se reçoit au camp de Mekelle.
21:28Ils sont en danger.
21:30À un moment, on est à un haut niveau.
21:32On a regardé
21:34le match ensemble avec Piro.
21:36À un moment, on parle football.
21:38Et quand tu regardes Bruges,
21:40ils sont là,
21:42on ne va pas refaire le parcours.
21:44À un moment donné,
21:46le football reprend ses droits
21:48parce qu'ils n'ont pas le niveau pour être là.
21:50Ça rejoint un peu...
21:52C'est vrai qu'il va se mentir au retour.
21:54Non, je ne crois pas.
21:56Tu regardes Real Atletico
21:58et tu regardes Bruges-Aston Villa.
22:00Bruges avait sorti Atalanta,
22:02et le PSV, pour revenir sur eux, avait sorti la Juve.
22:04Mais l'embellie est déjà finie.
22:06Les clubs italiens ne sont pas très glorieux
22:08cette saison.
22:10Normalement, Aston Villa devrait passer.
22:12C'est vrai qu'il y a une classe d'écart,
22:14et ça rejoint une question qu'on avait préparée
22:16au format de la Ligue des Champions.
22:18On ne montre pas ces limites là,
22:20puisqu'on sait qu'il y a des chocs.
22:22Il y a des chocs indécis
22:24comme Atlético-Real et PSG-Liverpool
22:26ce soir.
22:28Je sais que l'Inter mène contre
22:302-0 à 8 minutes de la fin.
22:32Sur la pelouse de Rotterdam face au Feyenoord.
22:34Sauf grosse surprise.
22:36L'Inter devrait être au rendez-vous.
22:38Ce qui est un peu dommage,
22:40c'est qu'on retrouve Real-Atletico,
22:42Bayern-Leverkusen.
22:44Je trouve ça un peu dommage.
22:46C'est ce que les gens déploraient déjà.
22:48J'entendais des confrères
22:50qui n'étaient pas contents.
22:52Je les comprends.
22:54Cette compétition,
22:56c'est vraiment une compétition
22:58qu'on attend toute l'année.
23:00C'est une compétition qui nous fait rêver.
23:02Je pense que même les joueurs,
23:04quand ils entendent la musique,
23:06ils sont complètement transcendés.
23:08Ils ont tous envie de vivre ça.
23:10On les comprend.
23:12C'est un peu dommage
23:14que des clubs de même pays
23:16se rencontrent.
23:18Surtout que l'Atletico et le Real
23:20se jouent souvent en coupe en Espagne.
23:22Ça enlève un peu de l'intérêt des coupes d'Europe.
23:246 rencontres, 6 fois que tu te rencontres.
23:26Oui, c'est ça.
23:28PSG-Brest, ça a donné le résultat que ça a donné.
23:30PSG-Brest aussi, bravo.
23:32Tu suis l'émission ?
23:34Oui, je suis un peu le foot.
23:36Dans l'ancienne formule,
23:38les équipes de même pays ne pouvaient pas se rencontrer
23:40pour gagner.
23:42C'est peut-être une idée à garder pour la saison prochaine.
23:44La fois où ça avait été le cas en France,
23:46c'était un épique Lyon-Bordeaux en 2010.
23:48Un quart de finale où les équipes étaient à la lutte
23:50pour les premières places en championnat.
23:52Il y avait quand même un intérêt,
23:54parce qu'elles étaient à niveau égal.
23:56Le PSG n'a laissé aucune chance à Brest.
23:58On voit Arsenal qui étrie le PSV Eindhoven.
24:00On revient vite à une sorte de logique européenne.
24:02C'est ce qu'avait dit Mbappé au début.
24:04Mbappé disait qu'on était là pour aller au bout.
24:06Au début, quand on commençait à dire
24:08que le Real avait perdu,
24:10ils avaient perdu à Brest, je crois.
24:12Non, ils avaient gagné à Brest.
24:14Ils avaient perdu contre d'autres...
24:16C'est pas Lille qui a battu.
24:18C'est Lille qui a battu.
24:20C'est Lille qui a battu tout le monde.
24:22Le cerveau commence à...
24:24Il y a trop de matchs.
24:26On va rattraper.
24:28Ce soir, par exemple, Benfica joue Barcelone.
24:30Je pense que les Barceloniens étaient contents
24:32de jouer contre Benfica.
24:34Le match entre les Vercouzenes et Munich
24:36s'est joué en championnat il n'y a pas si longtemps.
24:38Ce n'est pas fait pour le Bayern Munich.
24:40C'est vrai.
24:42Ce que j'aimerais savoir
24:44c'est si ça va être fait pour le PSG.
24:46On va marquer une courte pause.
24:48Restez bien avec nous
24:50parce qu'on va développer le Paris Saint-Germain.
24:52Je vous fais un petit retour avant.
24:54J'ai 20 secondes pour vous parler du sondage.
24:56Vous dites à 79%
24:58que le PSG
25:00n'est pas...
25:02Le PSG est-il favori ?
25:04Ils ont raison.
25:06C'est incroyable.
25:08Ils ont raison.
25:10C'est vrai que je suis influencé
25:12parce qu'ils jouent à domicile ce soir.
25:14Ils ont raison.
25:16On en parle dans un instant.
25:18Allez, courte page de pub.
25:20Les vraies voix du foot.
25:2220h21.
25:24Tonton Mauricio.
25:26Vous êtes de retour avec nous sur les vraies voix du foot.
25:28Avec mon invité Eric Blondel.
25:30Pierre Grégoire.
25:32Un invité exceptionnel.
25:34Gilles Favard étant un petit peu
25:36patraque.
25:38Il sera avec nous prochainement.
25:40Thomas qui vient de nous donner de la force
25:42dans le studio et toujours à la réalisation maximale.
25:44On commençait à parler du PSG.
25:46Je vous fais un tout petit retour
25:48sur le sondage.
25:50Vous êtes 79% à dire que le PSG
25:52n'est pas favori.
25:54Les entraîneurs et présidents
25:56étrangers méprisent-ils
25:58la Liga ? Vous dites oui à 76%.
26:00Ils ont tort.
26:02Il faut espérer
26:04qu'ils ne nous méprisent pas.
26:06On fait quoi ? On baisse notre froc ?
26:08C'est quand même
26:10malsain.
26:12Si les gens pensent que les présidents
26:14et les entraîneurs étrangers
26:16nous prennent de haut,
26:18c'est super.
26:20J'espère que le sondage
26:22nous fait mentir.
26:24On va développer le PSG.
26:26On a Yannis Hamon de chez nous
26:28qui nous fait vivre
26:30l'ambiance.
26:32Salut Yannis.
26:34Salut Yannis.
26:36Dis-nous, toi tu es dans le coin
26:38depuis 16h je crois.
26:40J'ai passé l'après-midi
26:42à interroger les supporters.
26:44Ils sont nombreux
26:46à estimer que cette rencontre
26:48sera un moyen de jauger
26:50le vrai niveau de l'équipe.
26:52Pour l'instant, le club n'a acheté aucune équipe
26:54du niveau de Liverpool cette saison.
26:56Beaucoup m'ont dit qu'un mois après la victoire
26:58renversante contre City,
27:00qu'ils se rendent compte qu'il ne s'agit pas spécialement
27:02d'une grande performance, étant donné
27:04le niveau de l'équipe du club Guardiola.
27:06Cyril, un grand supporter du PSG
27:08avec qui j'ai échangé
27:10et qui vient d'Eton, une ville d'Eton,
27:12a dit qu'étant donné le faible niveau d'Alidien
27:14cette année, d'après lui, qu'il est difficile
27:16de déterminer le vrai niveau de l'équipe.
27:18Il ne veut pas faire l'erreur, il m'a dit,
27:20de surestimer le PSG.
27:22Chose qu'il ne fait plus depuis la déception contre L'Oréal
27:24en 2022.
27:26Les supporters sont impatients,
27:28c'est une certitude. A 15h,
27:30quand j'étais aux alentours du parc,
27:32les ultras étaient déjà en train de réfléchir dans le stade.
27:34C'est ça, tout le monde est inquiet,
27:36c'est pour ça qu'on a fait un sondage
27:38et il y a 79% des gens
27:40qui disent que Paris n'est pas favori,
27:42donc tu cautionnes.
27:44C'est un peu le son de cloche que tu es en train de nous donner.
27:46En fait, même s'ils sont heureux
27:48du niveau affiché par les joueurs de l'Ouest de Riquet
27:50cette saison, je n'ai pas remarqué
27:52la déconfiance de la part des supporters.
27:54Même en cas de victoire ce soir,
27:56les chefs de toute façon, ça sera très difficile
27:58au match retour.
28:00Après, juste un petit bémol sur ce que tu as dit,
28:02il ne faut pas oublier que des clubs à leur niveau,
28:04ils ont joué, ils ne se sont pas ridiculisés,
28:06mais à Arsenal, ce n'était pas bon du tout.
28:08Ils ont concédé une défaite.
28:10Le retour en forme,
28:12on va voir ce soir
28:14ce que vaut le PSG version 2025
28:16de l'Ouest de Riquet.
28:18Le stade est plein ?
28:20Le stade se remplit.
28:22Les tribunes Auteuil et Boulogne
28:24ce soir vont fusionner.
28:26Il y a un mois, il y aura
28:28entre 200 et 250 supporters
28:30d'Auteuil placés en tribune
28:32Boulogne pour accentuer l'ambiance.
28:34D'accord.
28:36Ça a changé les tribunes du Parc.
28:38On prête les supporters.
28:40On aura 2000 supporters
28:42qui sont attendus selon la préfecture
28:44de Paris. On sait
28:46que certains ont refusé le déplacement.
28:48On est encore traumatisés par le fiasco au Stade de France
28:50en 2022.
28:52Voilà comment on a un goût.
28:54On a toujours un goût.
28:56Tu ne t'es pas planté de tribune, tu n'es pas assis avec eux ?
28:58C'est bon, tu leur dis
29:00« Do you believe in the kitchen ? »
29:02Ça passe bien.
29:04Il est assis tranquillement
29:06en tribune VIP avec à manger les petits fours.
29:08Il a fait une pause, c'est gentil.
29:10Yannis,
29:12t'es un mec de chez nous.
29:14T'arrives, tu dis que t'es sous le radio,
29:16t'as une porte qui s'ouvre.
29:18Yannis, on te souhaite une belle soirée.
29:20Oui, merci.
29:22On te remercie.
29:24A très bientôt, Yannis.
29:28Il nous a donné le temps.
29:30C'est pas un montage.
29:32Yannis a vraiment eu son téléphone.
29:34Il a donné l'ambiance,
29:36mais c'est important de rappeler que ce match,
29:38contrairement à ce qu'on pourrait penser au vu des parcours,
29:40n'est pas un classique de Coupe d'Europe.
29:42La troisième fois que les clubs se rencontrent,
29:44c'était en 2019 avec Neymar.
29:46À l'époque, il était encore un joueur de foot.
29:48C'était sympa, il y a six ans.
29:50Et puis en 1997,
29:52Eric y était.
29:54Eric, je vais vous en parler de la dernière.
29:56Entraîneur.
29:58Est-ce que t'es au courant qu'il était au bord du terrain ?
30:00Ah, c'est lui !
30:02Eric Londel !
30:04Entraîneur Ricardo, avec Joe Batts.
30:06Louis, c'est parti.
30:08C'est Ricardo et Batts qui prennent l'équipe.
30:10On est en demi-finale de la Coupe des Coupes.
30:12Parce que l'année d'avant,
30:14les joueurs gagnent.
30:16Les victoires, je les remets toujours aux joueurs.
30:18C'est pas le staff, ni l'entraîneur.
30:20Les joueurs gagnent la Coupe des Coupes en 1996.
30:22Et saison 1996-1997, ils remettent leur titre en jeu.
30:24Et on tombe sur Liverpool.
30:26Coé, Leonardo,
30:28Jérôme Leroy, 3-0.
30:30C'était un match magnifique.
30:32Fabuleux.
30:34Peut-être qu'à l'époque,
30:36c'est pas le Liverpool d'aujourd'hui,
30:38peut-être à l'époque, et encore c'est pas sûr.
30:40Et on va en finale derrière.
30:42Il y avait combien en retour ?
30:442-0, je pense.
30:46Ils avaient pris la foudre à Anfield.
30:48Liverpool avait marqué très tôt le premier but.
30:50Il y avait 2-0 à 10 minutes de la fin.
30:52Et Paris avait fait le dos rond pour conserver le but.
30:54Et en finale, le grand grand Ronaldo
30:56sur pénalty marque
30:58quand on tombe sur Barcelone.
31:00Et Patrick Cocco tape sur le poteau.
31:02Malheureusement.
31:04Et à Rotterdam, hyper à zéro.
31:06Mais t'as été au bord du terrain,
31:08t'as entendu l'hymne.
31:10On a pas appelé ça un hymne.
31:12Ils ont le Never Walk.
31:14Et les supporters de Liverpool
31:16et du PSG s'entendent bien.
31:18Ce match-là avait été le début d'un bon accueil.
31:20J'ai pas de souvenirs
31:22où ça a été chaud chaud.
31:24J'ai pas ce souvenir-là.
31:26Je m'en serais rappelé, je pense.
31:28À l'époque...
31:30En général, les supporters de Liverpool
31:32sont quand même assez calmes.
31:34À part Weizel.
31:36Oui, il y a des malheureusement.
31:38On parle de 1997.
31:40Oui, c'est vrai.
31:42Il faut tourner la page.
31:44Mais il faut avoir un peu de mémoire.
31:46Ça faisait partie des pages importantes
31:48de l'histoire européenne du PSG.
31:50Donc à l'époque, c'était pas le même Liverpool.
31:52Y avait pas autant d'étrangers.
31:54Mais c'était la bande à Robbie Fowler
31:56et à Steve McManaman notamment.
31:58Et pour l'anecdote, c'est après ce match-là
32:00qu'a été baptisé le fameux Calamity James.
32:02C'était David James dans les buts.
32:04Il marchait sur Liverpool du mois au match allé.
32:06C'est suite à ça que les médias anglais
32:08avaient nommé Calamity James suite à ce match.
32:10Leonardo avait fait un match énorme.
32:12Oui.
32:14C'était terrible.
32:16Pour ce soir alors ?
32:18Le sondage donne 79%.
32:20Ne me demande pas moi
32:22si je suis confiant ou pas.
32:24Bien sûr que je suis confiant.
32:26Par contre, je suis assez conscient des choses.
32:28Je vois le sondage.
32:30Ils ont raison, les auditeurs.
32:32Le Paris-Saint-Germain n'est pas du tout favori.
32:34On se rappelle en début de saison
32:36ce qui se passait.
32:38Le Paris-Saint-Germain est monté petit à petit
32:40crescendo.
32:42Ce que disait Gilles Favard il n'y a pas longtemps.
32:44Il y a quelques mois, on n'aurait pas donné le PSG.
32:46Mais ce n'est pas pour ça qu'ils sont favoris.
32:48J'ai envie de te couper.
32:50Pourquoi ils sont favoris ?
32:52Parce que l'inconvénient de jouer le match à la domicile
32:54pour Paris, c'est limite l'inverse.
32:56Parce que Paris, c'est aujourd'hui.
32:58Paris fait une bonne prestation.
33:00La qualité première du PSG, c'est quoi ?
33:02C'est la conservation.
33:04Le jeu de Luis Henrique, c'est la conservation.
33:06Louis, Paris pour moi,
33:08est l'équipe qui peut se déplacer
33:10dans tous les stades avec le jeu
33:12qu'ils ont, le fond de jeu
33:14qui est sur la conservation.
33:16Tuer un match...
33:18C'est des matchs de 3 heures.
33:20Ça atteint un aller-retour.
33:22Je pense qu'ils peuvent aller au retour.
33:24Il va te mettre 5 milieux de terrain.
33:26On était tous attirés
33:28sur un critiqué de Louis Senguet.
33:30Au final, il est en 8e.
33:32J'ai toujours aimé.
33:34Je n'ai jamais critiqué.
33:36À un moment, il nous a fatigués.
33:38On ne comprenait plus rien.
33:40J'ai toujours été content.
33:42Même quand il a fait jouer lui ?
33:44Après, c'était un peu déstructuré.
33:46À mon avis, c'est un puzzle
33:48qu'il veut mettre en place, qu'il a trouvé.
33:50On n'est pas en début de saison.
33:52On ne peut pas dire qu'aujourd'hui,
33:54le PSG est favori dans l'hyperpool.
33:56Tout d'un coup, on ne sait pas
33:58ce qu'on va devenir.
34:00Après, on a battu City.
34:02City était un City malade.
34:04Pour moi.
34:06On est beaucoup mieux en championnat.
34:08À la perte du ballon, il a fait travailler.
34:101-0, 2-0, 3-0, 4-0.
34:12L'autre jour, j'étais au parc.
34:14Il sort, il se lève de son bantouche,
34:16il gueule, il est fait presser.
34:18Pourquoi ? Parce qu'il a fait bosser.
34:20On est d'accord que c'est un coach
34:22qui est capable d'aller à l'extérieur.
34:24Il est favori devant l'hyperpool.
34:26Il y a un monde.
34:28Il sait qu'il faut être exigeant
34:30jusqu'à la dernière seconde,
34:32ce qu'on ne voyait pas ces dernières années.
34:34Tu as parlé de la conservation.
34:36C'est un des points forts du PSG.
34:38Ce que je retiens, c'est le pressing uniforme
34:40et tout terrain qu'exercent les joueurs.
34:42À la perte du ballon.
34:44C'est ça la clé.
34:46Je m'avance contre l'hyperpool.
34:48C'est un nouveau coach,
34:50ce n'est plus Jurgen Klopp.
34:52Il est surveillé par Arne Slott,
34:54qui domine son championnat
34:56et qui est encore en liste dans d'autres compétitions.
34:58Ils ont un groupe très soudé.
35:00Il n'y a pas une tête qui dépasse.
35:02On va dire Mohamed Salah peut-être.
35:04Ses performances lui permettent
35:06d'être vraiment au-dessus,
35:08d'être la menace numéro un pour l'hyperpool.
35:10Je suis impatient de voir le match ce soir.
35:12C'est deux vrais blocs équipe.
35:14C'est ça la clé.
35:16C'est comment l'hyperpool le dit pour vous ?
35:18C'est très fort.
35:20Défensivement, c'est bon.
35:22Offensivement, c'est bon.
35:24Liverpool, c'est très fort.
35:26Après, c'est vrai que...
35:28De toute façon, ce soir,
35:30c'est un vrai test.
35:32Comme l'a dit Yannis.
35:34Je trouve que c'était super intéressant
35:36ce qu'il a dit.
35:38Ce qu'il ressort,
35:40c'est qu'il faut à un moment
35:42remettre l'église au centre du village.
35:44Je me rappelle toutes les émissions.
35:46Paris joue, après avoir joué
35:48à la Cité des clubs.
35:50Dans le championnat de France,
35:52tu vas te confronter au numéro un anglais.
35:54Ce n'est plus la même.
35:56Ce n'est pas le même championnat.
35:58Là, franchement...
36:00C'est pour ça que c'est un vrai test.
36:02Pour moi, c'est un bon test.
36:04Ils ne sont pas favoris.
36:06Ils ont le droit de gagner quand même.
36:08Ils ont le droit de les sortir.
36:10Mais il ne faut pas leur mettre la pression
36:12en leur disant qu'ils sont favoris.
36:14Ça sera même une grande surprise qui passe.
36:16Moi qui ai fait 8 ans au Paris Saint-Germain,
36:18tu penses bien que j'ai ce maillot,
36:20ces couleurs.
36:22D'ailleurs, c'est marrant parce que devant moi,
36:24j'en ai un qui a les maillots du Paris Saint-Germain.
36:26Je ne sais pas pourquoi il a mis
36:28une petite veste blanche.
36:30C'est pour ne pas nous montrer
36:32que je suis trop marqué.
36:34Saison 2011-2012.
36:36On va abandonner le mot favori.
36:38On ne va pas leur mettre l'œil.
36:40Je ne dirais pas que je serais surpris
36:42s'il passe.
36:44Combien de fois ces dernières saisons,
36:46il y a eu des matchs où avant d'aborder le match allé
36:48ou même le match retour, on disait
36:50ils vont passer, c'est leur année.
36:52Le fiasco total, les larmes, il ne reste que les yeux pour pleurer.
36:54La honte en plus quand on se réveille le lendemain matin.
36:56Là, c'est vrai que ça va être un gros choc.
36:58Ils ne vont pas non plus prendre 4-0, 4-0.
37:00Je pense que s'ils se font éliminer,
37:02ça sera de peu.
37:04Il y aura des regrets, mais je ne trouverai pas ça dramatique.
37:06Moi, je ne trouverai pas ça dramatique.
37:08Je pense vraiment que c'est 55.
37:10C'est complètement dramatique.
37:12Ils jouent un final, demi-final.
37:14Ils sont toujours dans les derniers.
37:16Il ne faut pas oublier que c'est un huitième de finale
37:18et qu'il y a un passif à ce niveau-là
37:20en Ligue des champions pour le Paris Saint-Germain.
37:22Ça passerait vraiment les huitièmes de finale.
37:24Toi, tu dis quoi, Maxime ?
37:26Moi, je pense qu'on sous-estime vachement Liverpool.
37:28Parce qu'ils sont
37:30premiers de première ligue,
37:32mais largement devant, 7 points devant Arsenal.
37:34Mais justement, est-ce qu'ils n'ont pas le même problème
37:36en Angleterre de jouer ?
37:38Ils jouent des matchs compliqués tous les week-ends
37:40dans l'Angleterre.
37:42L'Université, Arsenal...
37:44Oui, mais quand ils sont détachés,
37:46peut-être qu'ils sont vraiment au-dessus du lot
37:48et qu'eux aussi ont besoin de se confronter
37:50à un moment...
37:52Oui, mais ils savent aussi ce qu'est le PSG.
37:54Ils savent qu'ils arrivent...
37:56Je pense qu'ils sauront largement appréhender
37:58cette double confrontation.
38:00Ce n'est pas un club tout récent.
38:02Il a une grosse expérience européenne.
38:04Chaque week-end, il y a des gros matchs avec eux.
38:06Ils ont une équipe B qui ferait largement
38:08les Ligue 1. Ils ont vraiment des joueurs sur le banc.
38:10Quand il y a Salah qui sort, il y a Gagpo qui rentre.
38:12Quand ce n'est pas Gagpo, c'est Nunez, c'est Diogo Jota.
38:14Je pense que c'est une équipe vraiment redoutable.
38:16C'est la meilleure d'Angleterre et de loin.
38:18L'une des meilleures d'Europe aussi et de loin.
38:20C'est important pour le PSG
38:22de les affronter à ce moment-là.
38:24S'ils les sortent, on pourra dire que la voie...
38:26Je ne vais pas essayer de tout tracer,
38:28mais la voie serait quand même belle
38:30jusqu'à la victoire finale.
38:32Donc, ça serait quand même...
38:34S'il n'y a pas un manque de décontraction,
38:36ça paraît. Après, le football nous réserve...
38:38C'est pour ça qu'on vibre.
38:40Le football nous réserve des surprises.
38:42C'est un argument intéressant.
38:44Ils sont 7 points devant Arsenal
38:46car on a quand même mis 7 au PSV hier.
38:48Pour vous dire le niveau...
38:50Pour vous dire le niveau du championnat anglais.
38:52Ça n'a rien à voir.
38:54Ce n'est pas...
38:56Juste deux secondes.
38:58Tu peux situer le championnat de France
39:00comme le cinquième championnat européen pour moi.
39:02Parce qu'avant, tu vas trouver
39:04le championnat anglais, l'Italie,
39:06les Allemands...
39:08L'Espagne.
39:10Cinquième. Et les championnats anglais,
39:12c'est le premier ou le deuxième.
39:14Tu mets le championnat italien en deuxième, toi ?
39:16Non.
39:18Il savait que j'allais me lever.
39:20Il m'a regardé et il a inversé les...
39:22Non, je ne l'avais pas en deuxième du tout,
39:24mais je suis un peu persuadé
39:26que le championnat de France
39:28est situé en cinquième position
39:30par rapport aux quatre que je t'ai cités.
39:32Tu vois ce que je veux dire ?
39:34On se situe à peu près là, pour moi.
39:36Les Portugais battent plus souvent que nous.
39:38Et pourtant, ils ont l'expérience
39:40de la Coupe d'Europe,
39:42beaucoup plus importante que nous.
39:44C'est gentil, il est enthousiaste.
39:46Pour une fois, quelqu'un est positif.
39:48Il y a la compo du PSG
39:50qui est tombée, si vous voulez.
39:52On a Donnarumma dans les buts,
39:54Hakimi Marquinhos, Pacho Nuno Mendes,
39:56João Neves, Vitinha, Fabian,
39:58Barcola Dembele et Gvara.
40:00Je ne prononcerai pas le nom en entier.
40:02C'est Doué qui ne joue pas.
40:04Doué ne joue pas.
40:06Il ne démarre pas.
40:08Il n'est pas sur le banc.
40:10Il y a Yanis Antrimune, peut-être.
40:12Yanis peut rentrer.
40:14Il faut les prévenir.
40:16On a Yanis de Radio Antrimune.
40:18Allez, restez avec nous.
40:20On va faire un petit tour de table
40:22pour notre pronostic.
40:24Restez avec nous sur Les Vraies Voix du Foot.
40:26On revient tout de suite.
40:2820h21, Tonton Mauricio.
40:30Vous êtes de retour avec nous
40:32sur Les Vraies Voix du Foot.
40:34On était encore en train de débattre.
40:36Vous savez, quand il y a la courte page publicitaire,
40:38sur le plateau, ça continue.
40:40Ça bosse. On perd le fil.
40:42On ne sait plus ce qu'on a dit, ce qu'on n'a pas dit.
40:44On doit faire un tour de table sur le Paris-Saint-Germain
40:46et après revenir sur le sondage.
40:48Vous êtes toujours avec.
40:50Regardez comme ils sont beaux.
40:52Eric Blondel, affûté.
40:54Ça fait très longtemps maintenant.
40:56Il ne bouge pas.
40:58Triple champion du monde de boxe.
41:00Est-ce qu'on refait ton CV ?
41:02Préparateur physique au Paris-Saint-Germain.
41:04Non, on ne fait pas.
41:06Mais tu nous parles du terrain.
41:08T'es quelqu'un qui nous parle du terrain.
41:10T'as été à Honfield Road
41:12sur le banc avec le Paris-Saint-Germain
41:14contre Liverpool.
41:16C'est une belle histoire.
41:18C'est quelqu'un de trop modeste.
41:20Dans la vie, ce qui est important,
41:22ce n'est pas ce qui s'est passé hier,
41:24il faut faire très attention à ça.
41:26Vivre avec le passé,
41:28ce n'est pas très bon.
41:30C'est vrai ce qui a été fait et fait.
41:32On a envie de savoir.
41:34Tu ne sauras pas.
41:36C'est quoi ton meilleur souvenir
41:38de Coupe d'Europe au parc ?
41:40Ton meilleur match ?
41:42Meilleur souvenir ?
41:44On va voir si tu es un charlatan ou pas.
41:46Non.
41:48Meilleur souvenir,
41:50c'est quand on se qualifie
41:52pour la finale de la Coupe des Coupes
41:54avec l'Ouisse.
41:56On va jouer là-bas
41:58contre le Rapid de Vienne.
42:00Ils vont jouer.
42:02Moi, je ne joue pas.
42:04C'était extraordinaire.
42:06De gagner une Coupe d'Europe
42:08avec le Paris-Saint-Germain.
42:10On est en 1996.
42:12Il a fallu l'organiser.
42:14On a été reçus à la mairie de Paris.
42:16On a été reçus à l'Elysée par Jacques Chirac.
42:18C'était vraiment...
42:20C'est totalement unique.
42:22Je ne remercierai jamais assez
42:24Michel Donizot, Jean-Michel Moutier
42:26et Louise Fernandez de m'avoir fait confiance
42:28toutes ces années.
42:30Et Claude Leroy,
42:32avec qui j'ai travaillé
42:34et qui a été
42:36très classe avec moi.
42:38Claude Leroy qui disait
42:40que le match de voûte, c'est comme une pièce de théâtre
42:42où tu ne connais pas les scénarios.
42:44C'est très bien dit.
42:46J'en ai connu des présidents et des entraîneurs.
42:48Tu me fais le lien
42:50parce que je voulais reparler du sondage.
42:52Tu parles des présidents.
42:54Est-ce que les présidents et entraîneurs
42:56étrangers méprisent
42:58la Ligue 1 ?
43:00C'est intéressant de se poser la question.
43:02Je pense que l'image de Louis Sénériqué
43:04a été redorée.
43:06On se souvient notamment
43:08à Margot Dumont, journaliste de Canal+.
43:10Il avait refusé de parler il y a quelques mois.
43:12Il avait donné une image exécrable.
43:14Il a peut-être été
43:16recadré en interne.
43:18Je pense que ça va mieux sur ce côté-là.
43:20C'est ce qu'on attend d'un entraîneur d'un grand club.
43:22Le lien est évidemment tout établi
43:24avec ce qu'on a abordé en début d'émission
43:26avec Paulo Fonseca et Pablo Longoria.
43:28Je voulais mettre une nuance.
43:30Pour moi, les étrangers ont tendance
43:32à prendre un peu de haut le championnat de France.
43:34Peut-être qu'ils sont aussi surpris
43:36pour certains de ne pas réussir.
43:38A Lyon, ils avaient tenté un coup
43:40Silvigno, Fabio Grosso.
43:42À Marseille.
43:44Retoucher le sol et mépriser.
43:46Les entraîneurs ne le croient pas.
43:48Les gens disent oui.
43:50Peut-être qu'ils ont aussi une vision
43:52faussée du championnat de France.
43:54Ils disent qu'à part le PSG, il n'y a personne
43:56et qu'on va gagner facilement.
43:58De Servier a dit la même chose par rapport à l'OM.
44:00À part l'OM, il n'entraînerait personne d'autre.
44:02Il a dit qu'il ne viendrait plus
44:04entraîner une équipe française après l'OM.
44:06C'est honteux.
44:08Mais ce n'est pas lui
44:10qui a le monopole
44:12de ce que pensent les entraîneurs étrangers.
44:14Avant lui, ils ont eu
44:16Marcel Hinault
44:18qui n'a pas duré.
44:20Ils ont eu Sam Paoli
44:22qui est resté un an.
44:24Igor Tudor qui est resté un an.
44:26Il y a eu Éric Guéretz aussi.
44:28Juste pour finir,
44:30il ne faut pas oublier
44:32que les entraîneurs
44:34étrangers en France
44:36ont quand même reçu un accueil
44:38assez merdique.
44:40Ça contribue peut-être aussi
44:42à une sorte de clivage.
44:44Je sais qu'Unai Emery
44:46qu'est-ce qu'il n'a pas pris
44:48au-delà de la remontada.
44:50Le pauvre, c'était lui qui était.
44:52Qu'est-ce qu'il n'a pas pris
44:54quand il essayait d'expliquer
44:56ses choix tactiques, même de parler français.
44:58Les gens se moquaient de lui.
45:00Il y a eu Lucien Favre
45:02quand il est parti.
45:04Je pense que les étrangers
45:06n'ont pas joué d'une belle image.
45:08Le championnat de France
45:10n'a pas été une terre d'accueil.
45:12Je mets à 3, c'est très accueillant pour moi.
45:14Première question à se poser.
45:16Dieu sait que je défends les entraîneurs français.
45:18Heureusement d'ailleurs.
45:20Mais ils ont un truc
45:22très important par rapport aux entraîneurs français,
45:24c'est quand ils s'imposent leur staff,
45:26ils imposent un staff complet.
45:28Quand il dit je viens à 6, je viens à 6.
45:30Je viens à 5, je viens à 5.
45:32Si le président commence à dire
45:34tu vas m'en enlever 2, il ne vient pas.
45:36Il va à tout prix réussir.
45:38Quand il dit je veux un préparateur physique,
45:40un entraîneur des gardiens, un adjoint,
45:42un analyste vidéo,
45:44un médecin en plus, un kiné en plus,
45:46un mec à moi, un team manager,
45:48il les impose et ils arrivent
45:50à avoir ce qu'ils désirent.
45:52Malheureusement, j'ai remarqué depuis quelques années,
45:54les entraîneurs français,
45:56peut-être parce qu'ils ont besoin de travailler,
45:58il faut aussi se mettre un peu à leur place,
46:00on leur dit tu vas venir avec une personne,
46:02deux, trois, non, tu viens avec une seule personne,
46:04tu ne vas pas venir avec trois, quatre.
46:06Ils signent quand même.
46:08Et ça, je trouve que les entraîneurs étrangers,
46:10ils sont plus solides au niveau des négociations
46:12que les entraîneurs français.
46:14Pour moi.
46:16C'est important de le préciser
46:18parce qu'on n'est pas vraiment
46:20au parfum de tout ça.
46:22Quand tu expliques ça, c'est vrai
46:24qu'avec un peu de recul,
46:26ils se déplacent en groupe.
46:28Ensemble, on va loin. Seul, on va vite.
46:30Ensemble, on va loin.
46:32On parle du football professionnel,
46:34on ne parle pas du football amateur.
46:36Il y a les moyens peut-être,
46:38évidemment qu'à Marseille, à Paris,
46:40il y a beaucoup plus de moyens qu'à Montpellier,
46:42mais c'est sûr que quand ils décident
46:44de monter un staff d'un certain niveau,
46:46ils arrivent à imposer
46:48ce qu'ils veulent.
46:50Le président peut dire ce qu'il veut,
46:52s'il dit voilà moi, il ne vient pas.
46:54Est-ce que ce n'est pas ça qui a contribué
46:56à ternir un peu l'image
46:58d'un staff un peu opaque
47:00C'est vrai que les entraîneurs français,
47:02ils avaient l'habitude peut-être de venir avec leurs adjoints.
47:04Il y a des adjoints un peu mythiques.
47:06Je sais que Paul Le Gouin ne se déplaçait jamais
47:08sans Yves Colleu, son célèbre adjoint.
47:10Laurent Blancasset, bien sûr.
47:12Yves Bertucci aussi.
47:14Alain Perrin-Galtier, d'ailleurs.
47:16Galtier a été adjoint de Perrin.
47:18Et maintenant,
47:20comme tu dis, Deserbi est l'exemple
47:22le plus criant. Quand il est arrivé, il a dit
47:24c'est mes 7 adjoints italiens, sinon c'est rien.
47:26Est-ce que ça, ça ne renforce pas
47:28Quand j'ai travaillé à Saint-Etienne comme manager,
47:30comme team manager, on a eu Oscar Garcia
47:32quand il a signé, il a dit moi je viens
47:34on vient à 5, autrement je ne viens pas.
47:36Fabrice Grange qui était resté
47:38qui était l'entraîneur des gardiens,
47:40un super entraîneur, l'entraîneur de l'équipe de France
47:42avec Raymond Domenech, des gardiens de but évidemment.
47:44Et il est venu avec
47:464 adjoints en plus.
47:48On avait Kike,
47:50je ne sais plus trop les noms des mecs,
47:52mais ils sont venus à 5.
47:54Parce que lui, arrivé un moment, il veut réussir.
47:56Donc il dit moi je suis là
47:58avec mon revenu.
48:00Mais il faut comprendre un truc,
48:02quand tu rentres dans un club, pour entraîner,
48:04si tu ne viens pas avec tes hommes,
48:06tu as peur de ne pas réussir.
48:08Parce qu'il y a une infinité avec l'entraîneur
48:10d'avant, et qu'est-ce qu'il se dit ?
48:12Il se dit moi je vais me retrouver
48:14avec cet entraîneur-là,
48:16avec le milieu de terrain, avec le défenseur,
48:18avec le magasinier, avec trucs,
48:20mais quand il y a un nouvel entraîneur qui arrive,
48:22que ça ne marche pas. Les joueurs, des fois,
48:24ils ont les boules, parce qu'ils ont une infinité avec l'entraîneur d'avant.
48:26Ils le savent ça les entraîneurs.
48:28C'est sûr que ce n'est pas facile d'arriver dans un club.
48:30Ah non, c'est simple.
48:32On pourrait en parler longuement.
48:34Je vais revenir faire un tour de table,
48:36avant de passer au dernier sujet.
48:38On a très peu de temps.
48:40Pronostic Paris-Liverpool.
48:422-0 pour Paris, même s'ils ne sont pas favoris.
48:44Max ?
48:46Je dis 2-1 Liverpool.
48:481 partout.
48:50Moi je t'ai dit quoi hier ? 3-1 pour Paris.
48:52J'ai dit 2-2 pour toi.
48:54Pardon ? Tu ne pouvais pas répéter ?
48:561 partout.
48:58Tu es le seul qui a le maillot du PSG.
49:00Il va y avoir un tête-à-tête après l'émission.
49:02Être un grand supporter n'empêche pas l'objectivité.
49:041 partout et Paris ira chercher sa qualification à Anfield.
49:06C'est ce qu'il m'a dit.
49:08Il nous a dit que Paris allait gagner à Anfield.
49:10Ils l'ont fait à Barcelone l'année dernière. Pourquoi ils ne le feraient pas à Anfield cette année ?
49:12C'est plus compliqué d'aller gagner à Anfield
49:14que d'aller gagner à Barcelone.
49:16On aura au moins les images.
49:18Vous pouvez retrouver
49:20l'émission sur Youtube.
49:22On est bientôt à 1 million.
49:24999 000 abonnés.
49:26Ça peut tomber à n'importe quel moment.
49:28Incroyable.
49:30Merci à tous les gens qui nous suivent.
49:32Tous les auditeurs.
49:34Vous retrouvez toutes les semaines nos émissions du mardi, du mercredi, du jeudi.
49:36Les vraies voix du foot. But Football Club.
49:38Sur Youtube.
49:40On est hyper fiers de vous.
49:42Si on vous rend un peu de bonheur de tout ce que vous nous donnez.
49:44C'est gagné.
49:46On est très contents dans cette aventure.
49:48Je voulais vraiment qu'on en parle.
49:50La punition de Platini Blatter.
49:5220 mois avec sursis.
49:54Je vous donne mon avis tout de suite.
49:56Je suis très triste.
49:58Platini, c'est mon enfance.
50:00Mon enfance, c'est Diego Maradona.
50:02Je suis encore un petit garçon.
50:04Quand je parle de Diego, je peux vite avoir les larmes.
50:06Mais Platini, c'est aussi Platoche.
50:08Platoche Patouche.
50:10Trois ballons d'or. Meilleur joueur français de tous les temps.
50:12Je vous le dis sincèrement.
50:14Tu me l'as pris pour plaisir.
50:16On dissocie le footballeur.
50:20Pour moi, il n'a pas fauté.
50:22Il y a quelque chose.
50:24Lui, ce n'est pas possible.
50:26Il est tombé dans un truc, à mon avis, qu'il n'a pas maîtrisé.
50:28Je n'en sais rien.
50:30C'est ce qu'il a dit.
50:32Il a dit qu'il ne lâcherait pas, qu'il ferait appel.
50:34J'avais l'impression qu'il était enfin lavé.
50:36Mon idole de gosse.
50:38Platini Patouche.
50:40Pour les auditeurs, c'est juste une affaire
50:42de paiement un peu controversée.
50:44Pour des soi-disant conseils qu'il aurait donnés
50:46quand il était président de l'UEFA.
50:48Un paiement qui aurait été versé par Seb Blatter.
50:50Quand Seb Blatter était, lui, à la tête de la FIFA.
50:52C'est juste pour le replacer un peu.
50:54Pour le contextualiser.
50:56Ça sent quand même
50:58la peau de banane.
51:00Il a foutu une peau de banane sous les pieds.
51:02C'est pas possible.
51:04Au-delà de l'amour que vous portez,
51:06qui est un peu plus âgé pour Michel Platini,
51:08on dissocie quand même, rassurez-moi,
51:10le footballeur de ce qu'il ferait de mal ensuite.
51:12Il a fauté, mais on est d'accord avec Eric
51:14que Platouche, c'est le patrimoine.
51:16C'est un amoureux du foot.
51:18C'est pas parce que c'est le patrimoine
51:20que s'il a fait quelque chose de mal.
51:22Je ne dis pas qu'il l'a fait.
51:24Il ne faut pas le juger non plus.
51:26Tout à fait. On n'a pas dit ça.
51:28C'est juste que quand t'aimes ton pays,
51:30quand t'as apporté tout ce que Platini a apporté au foot français.
51:32Parce que si on a Zidane, si on a Mbappé,
51:34si le foot français est là où il est,
51:36c'est parce qu'il y a eu Platouche.
51:38Ça n'empêche pas.
51:40Le carré magique.
51:42Président de l'UFA.
51:44Président de l'UFA ou de la FIFA.
51:46C'est comme un président d'état.
51:48Est-ce que ce n'est pas politique ?
51:50Est-ce qu'il n'est pas tombé dans un traquenard ?
51:52Il a voulu être président de la FIFA à un moment donné, Platini.
51:54Il y a peut-être eu des...
51:56C'est à ce moment-là que c'est parti.
51:58Est-ce qu'il n'a pas pris la peau de banane à ce moment-là ?
52:00C'est une vraie question.
52:02Pour moi, c'est inévitable d'être mêlé.
52:04Peut-être qu'on découvrira qu'il n'a vraiment rien fait.
52:06Je serais ravi pour lui.
52:08C'est inévitable d'être mêlé à des affaires selon moi.
52:10Au moment où tu dois être président de la FIFA.
52:12C'est un peu ça, l'histoire.
52:14C'est ça.
52:16Il était pressenti.
52:18J'ai eu la chance d'avoir un grand homme dans ma vie
52:20qui disait que le sport, c'est comme la politique.
52:22C'est un peu ça.
52:24C'est qu'à un moment,
52:26il devait être président de la FIFA.
52:28Il postulait.
52:30En tous les cas,
52:32il a deux avocats.
52:34J'ai un reproche à lui faire, Platini.
52:36C'est qu'il n'a jamais voulu de la vidéo.
52:38Justement.
52:40On fera une émission, Platini.
52:42Est-ce qu'on est content de la VAR ?
52:44On en a parlé il n'y a pas longtemps.
52:46Pas sûr.
52:48Ça a changé beaucoup de choses, pas combien.
52:50Est-ce que ça a vraiment apporté ?
52:52Est-ce que ça aurait dû apporter ?
52:54Est-ce que c'est bien fait ?
52:56Est-ce que ça n'a pas creusé l'écart
52:58entre le foot pro et le foot amateur ?
53:00On en a déjà parlé.
53:02La VAR, il faut peut-être la peaufiner un peu.
53:04On peut pas acheter la VAR à Platini
53:06d'avoir été contre.
53:08Moi, je pense qu'elle est essentielle.
53:10Aujourd'hui, elle est essentielle.
53:12On n'est pas convaincus.
53:14Malheureusement, Gilles n'est pas là.
53:16Je croyais que c'était toi qui étais d'accord avec moi.
53:18C'était Gilles.
53:20J'aurais bien voulu avoir son avis.
53:22On parlera de Platini la semaine prochaine.
53:24Il ne nous reste que quelques secondes.
53:26On vous remercie.
53:28Merci à tous les auditeurs.
53:30Merci de nous suivre.
53:32On s'appelle tous les jours avec Eric,
53:34avec Pierre,
53:36parce qu'on a mille idées.
53:38On a envie de partager plein de choses avec vous.
53:40Comme vous êtes près d'un million à nous suivre,
53:42on vous remercie du fond du cœur.