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00:00C'est un moment important pour les français à trois titres, d'abord parce que ça sort notre pays de cette trop longue période d'incertitude qui a été mortifère
00:10pour l'économie, pour les français, pour les agriculteurs, pour les chefs d'entreprise, donc sortir de l'incertitude en soi, je crois que c'est une bonne nouvelle.
00:16La deuxième chose qu'on peut dire aux français aujourd'hui, c'est que ce budget, c'est un meilleur budget.
00:21Ce n'est pas un budget parfait, mais c'est un meilleur budget parce qu'il est le fruit d'un compromis politique.
00:25Un meilleur budget que quoi ?
00:26Que ce qui était sur la table jusqu'à maintenant, parce qu'on a intégré les priorités, les avancées des différents groupes politiques pour mieux refléter
00:33sur des sujets qui sont importants pour les français, un certain nombre d'avancées, je pense à la transition écologique, je pense à la recherche,
00:39je pense à l'éducation, à nos universités, donc voilà, c'est un budget qui est le fruit de ce travail.
00:43Et puis, c'est aussi un point important à souligner, c'est un budget qui enclenche très fermement la réduction des déficits.
00:50D'accord.
00:51Nous visons un déficit de 5,4%, on était à 6% en 2024 et notre objectif c'est ensuite d'arriver à 3% au plus tard en 2029.
01:00C'est tenable, cette dynamique-là, cette courbe-là, pour vous, elle est tenable ?
01:05C'est impératif, c'est nécessaire, ce n'est pas une lubie.
01:08Pourquoi on parle de ce chiffre ? Parce que nous voulons sortir du surendettement, nous ne voulons pas prendre le risque de laisser encore plus de dettes aux générations futures
01:16et donc ce budget, il enclenche cette dynamique.
01:18Et donc au fond, ce qu'on a, c'est que ce budget de compromis par le vote qui vient d'avoir lieu au Sénat devient le budget du pays.
01:24Il y a une étape importante, c'est que maintenant il est transmis au Conseil constitutionnel.
01:28Tout à fait.
01:29Et ce budget, il sera promulgué une fois que le Conseil constitutionnel aura donné son avis.
01:32Pendant l'examen du texte au Sénat, on a entendu des sénateurs utiliser l'expression de budget Frankenstein,
01:37préparé par Gabriel Attal, ensuite modifié par Michel Barnier et maintenant par vos équipes depuis le mois de janvier.
01:43Il y a une cohésion financière dans ce budget, vous le dites.
01:47La première chose, c'est qu'il n'augmente pas les impôts des classes moyennes et des classes populaires.
01:51Je pense qu'il faut le dire fermement.
01:53La deuxième chose, c'est qu'il porte beaucoup d'économies sur le fonctionnement de l'État, sur les fameux agents, sur les fameux opérateurs.
01:58Vous pouvez chiffrer la part qui est demandée à la réduction des dépenses et celle de nouvelles taxes ?
02:03Aujourd'hui, dans ce budget, il y a à peu près 20 milliards d'impôts en plus, qui sont répartis selon la capacité de chacun à contribuer.
02:09C'est, il est vrai, un effort exceptionnel demandé aux grandes entreprises, demandé aux ménages qui ont les plus hauts revenus.
02:14C'est 30 milliards de mesures d'économies, dont à peu près 23-24 milliards sur le fonctionnement de l'État.
02:19Et c'est un effort qui est inédit depuis 25 ans.
02:22Ça veut dire que l'État se serre la ceinture sans serrer la ceinture des Français et surtout sans remettre en cause les services publics.
02:28Le fonctionnement, ça veut dire tout ce qui va chercher de l'efficacité, c'est ça qu'on a apporté dans ce budget.
02:33Vous le disiez, le Conseil constitutionnel qui va se pencher sur le texte est deux mesures qui pourraient poser problème, vous en parliez à l'instant.
02:39La taxation exceptionnelle des hauts revenus et celle sur les entreprises qui réalisent d'importants chiffres d'affaires,
02:45ces deux mesures, vous comptez dessus, elles rapportent 10 milliards d'euros.
02:48Mais le Conseil constitutionnel pourrait dire qu'elles ne sont pas valides car ça crée une rétroactivité de l'impôt.
02:54Comment est-ce que vous comptez dépasser cette étape du Conseil constitutionnel ?
02:57La commission mixte paritaire, les députés et les sénateurs, quand ils se sont réunis la semaine dernière, ont écrit des choses pour que nous ne soyons pas dans la rétroactivité.
03:05Il y a eu des changements sur la manière dont les choses sont techniquement faites.
03:09Vous n'êtes pas inquiète aujourd'hui ?
03:11Le Conseil constitutionnel est souverain dans notre pays. Ce n'est pas à moi de décider ce qu'il doit dire par définition.
03:15Évidemment, c'est un moment important pour la garantie de la solidité des textes.
03:22Ce sera dans les prochains jours, les prochaines semaines, que ce budget sera définitivement promulgué, appliqué.
03:28Je crois qu'on aura, avant la fin du mois de février, réussi à passer beaucoup d'étapes qui sont nécessaires pour que notre pays puisse repartir.
03:37Pour que la vie économique, la vie des associations, la vie des collectivités puissent repartir avec un cadre maintenant bien défini.
03:43J'ai une dernière question. Une minute, s'il vous plaît, pour répondre à cette interrogation des petits entrepreneurs.
03:48Un article du budget qui abaisse le seuil d'exemption de la TVA, ça concernerait 250 000 entrepreneurs.
03:54Est-ce que vous êtes passés à côté de quelque chose et cette nouvelle taxation qui va frapper fort ces entrepreneurs ?
03:59D'abord, je tiens à le dire, ce n'est pas une taxation, c'est une collègue de TVA. On n'est pas en train de taxer le bénéfice de ces entreprises.
04:06Visiblement, ça n'avait pas été anticipé à ce niveau-là.
04:09Ce que je veux souligner, c'est que cette proposition n'est pas née dans la salle où les sénateurs et les députés sont réunis la semaine dernière.
04:16C'est un sujet qui est là depuis très longtemps sur la table. Ça avait d'ailleurs été présenté lors des assises de la simplification en 2023.
04:23C'est le fruit de beaucoup de demandes et de discussions à ce moment-là.
04:27Ça fait plus d'un an et demi que cette discussion existe. Elle l'était et ça fait partie des mesures où il y avait consensus.
04:33C'est-à-dire que nous, le gouvernement, quand on est arrivé le 23 décembre, on a regardé les sujets sur lesquels les groupes parlementaires, les compolitiques nous ont alertés
04:40en disant que ce qui est sur la table ne nous convient pas, on veut le faire évoluer. Ce sujet n'a pas fait l'objet de ces discussions.
04:46C'est une mesure que nous avons considérée comme étant consensuelle et qui est aujourd'hui dans ce qui vient d'être voté, qui est transmis au Conseil constitutionnel.
04:54Je pense que c'est aussi le fruit d'un travail qui parfois prend du temps. Il n'y a pas d'agenda caché, on n'a rien fait sans transparence.
05:01Et c'est comme ça qu'aussi fonctionne notre Parlement.