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00:00Musique
00:15Brûler du bois peut être écologique, ça s'appelle la biomasse
00:19et pour avoir un premier élément d'explication, rendez-vous à l'arrivée des camions.
00:24C'est du bois qui a anciennement été laissé sur place et pourrissé dans les forêts.
00:30Il produit des gaz avec la fermentation et en pourrissant.
00:34Aujourd'hui, il est broyé et valorisé dans des chaufferies pour faire du bois-énergie,
00:40ce qu'on appelle de la biomasse.
00:42Deux silos sont présents pour deux chaudières depuis son extension en 2018
00:46et une fois le bois brûlé, le maximum de particules est capturé.
00:51Il y a combustion, mais derrière, nous avons tout un système de filtration
00:56pour éviter toute fuite intempestive.
01:00Si nous avons une filtration, c'est l'électrofiltre.
01:03C'est le filtre qui nous enlève les particules les plus fines de cendres dans nos fumées.
01:09Suite au traitement de nos fumées, nous arrivons à une fumée propre en sortie de nos cheminées.
01:15Résultat, le peu de CO2 rejeté est égal à son impact dans la nature.
01:20Voici l'avantage des chaufferies à bois, un combustible local et une énergie neutre en carbone.
01:26Mais c'est accompagné quand même d'une énergie d'appoint en cas de température trop basse.
01:31En gros, à partir de zéro degré extérieur, le process bois n'est pas suffisant en termes de capacité.
01:39Donc c'est là que le gaz est enclenché pour faire ce qu'on appelle l'appoint
01:43et garantir la température sur le réseau de chaleur et garantir la fourniture à nos abonnés.
01:49Cette centrale de Via Confort, une filière d'ENGIE, est une délégation de services publics
01:54et chauffe plusieurs bâtiments de la ville, du public au privé.
01:58Ils ont connu qu'une fuite en fin d'année dernière depuis leur implantation en 2009.
02:03On a détecté une fuite sur le boulevard du 8 mai qu'il a fallu réparer.
02:09Le temps de la réparation, on a coupé un secteur du réseau,
02:16comme quand il faut réparer un réseau d'eau potable, c'est le même principe.
02:19Pour simplifier, un réseau de chaleur, c'est un chauffage central à l'échelle d'une ville.
02:25Dernier avantage, si un nouvel abonné s'ajoute au réseau d'ENGIE,
02:29l'offre s'implante directement sur l'ancien réseau de chauffage collectif de l'immeuble.
02:36Forêt, Loire, Rouen ou encore Pila, si le CIRA se veut international, il a tout de même un peu d'accent ligérien.
02:43Cette année encore, une vingtaine d'exposants sont du 42.
02:46Patrick Ritchie n'en est pas à son premier salon, il y est depuis 1983, soit la toute première édition du CIRA.
02:52C'est important qu'il y ait des Stéphano à Lyon, c'est important.
02:56Trêve de plaisanterie, c'est important de venir exposer tout notre savoir-faire,
03:00que ce soit l'équipement ou l'agencement de magasins.
03:03On vient tous les deux ans et on a des clients qui viennent de toute la France, même du Canada.
03:10Ça nous permet d'exposer nos nouveautés, des anciennes machines également, mais tout notre savoir-faire en tout cas.
03:19Un savoir-faire qu'entend également mettre en avant la maison du culte, au travers de ces mécharcutiers.
03:24On a une région qui est juste incroyable pour faire sécher de la charcuterie.
03:28On a vraiment le climat idéal, on est réputé pour avoir des bons produits.
03:32On a la chance de temps en temps d'avoir des médailles et d'avoir un événement aussi important que le CIRA
03:38qui nous permet de faire cette promotion-là.
03:40Bon ou encore confiture, l'objectif de ces entrepreneurs de la Loire, conquérir les plus belles tables de la planète.
03:47Montarché, c'est une des plus hautes communes du département de la Loire.
03:52Notre particularité, c'est une eau plate, une des plus légères d'Europe
03:56et qui est vraiment à destination du café-hôtel-restaurant
04:00puisqu'on a quand même eu pas mal de référencements dans les belles tables nationales.
04:06Nous, on essaie de développer la partie export d'ailleurs.
04:09Depuis cette année-là, on essaie de développer ça.
04:12Il y a un gros potentiel et les produits français et la région Verne-Rhône-Alpes ont une très bonne image.
04:18Donc il y a de quoi faire.
04:19Jusqu'à ce lundi, plus de 200 000 visiteurs sont attendus dans les allées de leur expo de Lyon.
04:24De quoi faire rayonner la Loire dans le monde entier.
04:29Sauf le climat, c'est le seul truc qu'il y a.
04:32Mais tout s'est bien passé.
04:34Coralie a 20 ans et vient de terminer sa poire Belle-Hélène.
04:38Elle a eu trois heures pour préparer son dessert de restaurant
04:41afin de représenter la région centre-est au championnat de France de dessert.
04:46Donc ils ont trois heures pour faire dix assiettes identiques.
04:49Ils partent de l'ingrédient pur, pas mélangé.
04:53Ils partent du fruit, du légume, pas épluché.
04:55Et toutes les préparations doivent être faites sur place.
04:57Et là, on est au moment des envois.
05:00Toutes les sept minutes, le jury de dégustation va découvrir les assiettes.
05:04C'est pour ça qu'ils doivent envoyer parfaitement à l'heure.
05:07Parce qu'on a des glaces, on a des préparations chaudes, froides.
05:10C'est un mélange très savant pour qu'un dessert arrive exactement comme à l'entraînement.
05:15Son dessert, elle le connaît par cœur, comme les six autres candidats.
05:19Et l'étudiante doit respecter à la lettre le dossier envoyé au concours.
05:24C'est jouer sur les températures, jouer sur les textures.
05:27Donc ça, c'est important, comme on peut le faire en boutique.
05:30Et puis avoir des goûts francs.
05:32Le plus important, c'est quand le jury a dégusté,
05:37ou un client qui déguste un dessert, que ce soit dans une boutique ou dans un restaurant,
05:42c'est qu'il sache, qu'il arrive à reconnaître les parfums de ce qu'il vient de déguster.
05:46Ça, c'est donc la franchise des saveurs.
05:49Hygiène, technique, originalité.
05:51Le meilleur ouvrier de France est accompagné d'experts pour juger la préparation des candidats.
05:55Puis place au jury des personnes de la vie courante, mais aussi des professeurs sélectionnés.
06:00Et Coralie, en plus d'être à l'heure, marque des points au goût.
06:04Intéressant, audacieux.
06:06Mettre du piment, c'est jamais facile.
06:09Moi, personnellement, j'aime bien.
06:11Peut-être un peu dosé, un peu fort.
06:13Je pense qu'il y a des gens qui le trouveraient peut-être un peu trop présent.
06:15Et en tout cas, ça donne envie d'aller croquer.
06:17La cuisinière est en pleine année d'études à Chamalières
06:20et a décidé de se lancer dans les concours sur son temps libre.
06:23Là, je suis en mention complémentaire cuisinière dessert de restaurant.
06:26Et en fait, c'est une année où j'ai quasiment pas de cours.
06:29J'ai à peu près une vingtaine d'heures par semaine.
06:31Et j'aurais aimé travailler.
06:33Mais en fait, j'aurais aimé avoir quelque chose de constant pour le travail.
06:36Et en fait, vu que je n'ai pas trouvé, je me suis dit,
06:38autant faire des concours plutôt que rester chez moi à rien faire.
06:40Elle finit première et la finale des championnats de France se passera à Rennes les 2 et 3 avril le prochain.
06:46Ce n'est pas un, mais deux desserts différents qu'ils devront préparer en 4h50.
06:53Observez.
06:56Brianna fait équipe avec une élève de CE2 dans l'école des frères Chappe.
06:59Elles font une chasse au trésor en allemand.
07:01Comme chaque 22 janvier, on fête l'amitié franco-allemande.
07:04L'occasion pour les élèves de se souvenir de ce qui les avait motivés à choisir l'allemand au collège.
07:08À l'époque, il y avait surtout le fait que c'est très culturel l'allemand, qu'il y ait beaucoup de fêtes.
07:13Quand on est enfant, on nous attire souvent avec des bonbons ou isoussas.
07:16Forcément, on avait la promesse d'un voyage en troisième en choisissant l'allemand de la sixième.
07:20Ma mère m'avait conseillé de prendre l'allemand.
07:23Du coup, je l'ai écouté et aussi j'avais envie de découvrir une autre langue que l'espagnol ou l'italien.
07:28J'avais fait l'allemand parce que j'ai de la famille qui vit en Autriche.
07:31Et du coup, par biais, j'ai un peu été forcée.
07:34J'ai un tonton qui est en Allemagne et mon père m'a dit,
07:36si tu fais l'allemand, déjà ça va te dissoler d'un gros groupe qui fait l'espagnol.
07:40Et du coup, tu auras plus de choix.
07:43Avec des classes en petit nombre, enseigner l'allemand, c'est avant tout une opération séduction.
07:47C'est toute une organisation, on passe dans les classes,
07:49on leur montre un exemple d'activité en allemand qu'on peut faire.
07:53De faire un cours très vivant, motivant ou très rythmé avec beaucoup de temps différents,
08:00à la fois du passage par l'écrit, par l'oral, des activités ludiques
08:05pour que les élèves aient le sentiment d'apprendre dans la bonne humeur.
08:09On a la chance d'avoir beaucoup de soutien à la fois financier
08:11et puis par des organismes comme l'Institut Goethe et l'OFAGE
08:14qui permettent de faire plein de projets qui sont soutenus.
08:16Dans la Loire, seulement 13% des élèves choisissent de faire de l'allemand.
08:20Un chiffre que l'Académie de Lyon espère faire monter à 25%.
08:23Assurer une continuité du premier degré jusqu'au lycée, voire l'enseignement supérieur.
08:28Donc bien s'assurer que quand il y a un collège, dans le premier degré,
08:32il y a soit de la sensibilisation à l'allemand ou il y a un enseignement de l'allemand.
08:37Développer aussi les classes bilingues.
08:40Vous savez qu'en France, on peut faire en allemand et anglais.
08:44Et puis développer aussi en allemand la mobilité.
08:47C'est-à-dire que les élèves puissent, de manière encore plus fluide,
08:50se déplacer en Allemagne, soit par les échanges que les professeurs organisent
08:53ou bien par la mobilité individuelle.
08:55S'assurer aussi que les professeurs puissent enseigner dans de bonnes conditions,
08:58qu'ils puissent développer leurs projets.
09:00Et pour faciliter ces échanges, l'inspection compte aussi sur les collectivités.
09:0324 communes de la Loire sont jumelées avec des villes allemandes.
09:11Elle est déjà prête pour les tapis rouges parisiens.
09:13Loire est la nouvelle star du département.
09:15Le 22 février, elle partira pour parader au salon de l'agriculture.
09:19C'est une vache qui est née chez moi.
09:20Loire, elle est née le 17 juillet 2015.
09:26Elle est née en plein mois de juillet, il faisait très chaud.
09:29Et donc cette vache, ça s'est toujours bien passé dans sa vie.
09:33Elle a toujours bien profité parce qu'elle avait sa mère qui était extraordinaire.
09:37Et du coup, cette vache, elle a toujours bien fonctionné.
09:40Elle a toujours fait des veaux chaque année.
09:42C'est une vache qui a énormément de caractère.
09:45Avec l'homme, elle est super gentille.
09:48Avec ses collègues, un peu moins, on va dire.
09:50Mais c'est une vache qui a vraiment du caractère, qui a vraiment de la morphologie.
09:56C'est une vache qui donne énormément de lait aussi.
09:59Avec son allure de mannequin, Loire est aussi l'ambassadrice de sa race, la vache ferrandaise.
10:04C'est une des seules races locales de la Loire.
10:08Donc c'est la race qui fabriquait la forme de Montbrison
10:13pendant les guerres, entre guillemets, et après-guerre.
10:16Après, il fallait partir dans la productivité.
10:19Et du coup, cette race est toujours restée.
10:21Encore aujourd'hui, on veut qu'elle reste mixte.
10:23En fait, la ferrandaise, elle fabriquait son lait pour les familles.
10:28Elle élevait son veau en même temps.
10:30Et en plus, c'est elle qui travaillait les champs.
10:32En fait, c'était la race presque la plus répandue.
10:34Elle s'est descendue à 150 vaches dans les années 80.
10:37Et aujourd'hui, on a à peu près 800 vaches dans la Loire
10:39et 80 éleveurs qui sont amoureux de cette vache
10:42et qui ont au moins une ferrandaise dans la Loire.
10:44Loire ne sera pas seule.
10:46Elle sera accompagnée de deux copines ferrandaises.
10:48Un voyage qu'elles pourront faire grâce au soutien des départements de la Loire et du Puy-de-Dôme.
10:52En attendant le départ, Clément Gubien va continuer de la bichonner.
11:0111h ce matin, Loane fait du parage d'onglons.
11:03Étudiante en BTS production animale,
11:05elle participe à la finale régionale des Ovinpiades à Vendrange.
11:08Présente pour une 20ème édition, ce concours,
11:11c'est l'occasion de faire découvrir aux élèves et aux étudiants
11:13le métier d'éleveur d'ovins.
11:16Je pense que c'est pour promouvoir la filière ovine.
11:18C'est vrai qu'on a une volonté dans la filière ovine
11:21de montrer aux jeunes ce que c'est la filière,
11:23qu'ils en aient conscience.
11:25Parce que c'est vrai que dans les lycées, on n'en parle pas beaucoup du mouton.
11:27On parle surtout des brebis laitières.
11:29Donc c'est vrai que ça nous permet de parler de la filière
11:31et de leur faire découvrir l'univers des moutons.
11:34Et il y a beaucoup d'élèves qui, au final, ne la connaissent pas plus que ça.
11:37Surtout qu'au Nalpes, c'est plus un concours découverte.
11:41Donc c'est vrai qu'il y a des élèves qui n'y connaissent pas forcément.
11:44Donc c'est le moyen de découvrir la filière,
11:46découvrir aussi les acteurs,
11:48parce qu'on a des éleveurs et des techniciens qui sont présents
11:50pour pouvoir échanger avec toute la filière.
11:53Pour les participants, la journée apporte un vrai plus au cours
11:56et crée parfois de vraies vocations.
11:58Ça permet d'en apprendre toujours plus.
12:00J'en ai appris pas mal dans les moutons,
12:02parce que mon père n'a pas de moutons.
12:03Donc j'en ai appris beaucoup lors des Olympiades.
12:05Ce qui m'a fait acheter des brebis pour moi aussi,
12:07parce que je me suis rendu compte que j'aimais vraiment les moutons.
12:09Pour moi, c'est une vraie opportunité,
12:12puisque ce n'est pas tout le monde qui le fait.
12:14C'est une bonne expérience à faire
12:16et ça peut aussi aider à apprendre un peu plus sur les moutons, etc.
12:21Oui, j'ai découvert le tri des agneaux,
12:26comment manipuler une brebis.
12:29Habitué de l'élevage d'ovins ou non,
12:31chacun semble trouver sa spécialité.
12:33Je pense que l'état de santé, je suis pas mauvais dedans.
12:36On connaît pas mal et puis je m'intéresse bien
12:39aux différentes pathologies des moutons,
12:41donc je pense que ça devrait le faire, ça.
12:43Je pense que sur le parage,
12:45parce que c'est vrai qu'on en fait pas mal à la maison,
12:47donc c'est vrai que ça peut être un atout.
12:49Comme mon collègue, l'état de santé.
12:51Plus dans le tri, je dirais.
12:53Après, au niveau de la santé, j'ai été forte aussi.
12:56Prochain rendez-vous le 22 février
12:58au Salon de l'agriculture à Paris
13:00avec les deux gagnants de la finale régionale
13:02pour le concours national.
13:16En tant que chimiste, j'ai fait un peu de cristallographie
13:19et les minéraux m'intéressent beaucoup.
13:21Je suis collectionneur minéralogique depuis pas mal d'années
13:24et c'est la première fois depuis très longtemps
13:26qu'il y a un salon sur Saint-Etienne.
13:28Donc c'était l'occasion de venir, effectivement.
13:31Et on ne regrette pas d'être venu.
13:33Il y a des clubs dans la région,
13:35donc on a eu beaucoup de collectionneurs.
13:38Certains leur prêtent même des vertus thérapeutiques.
13:41La lithothérapie, disposée sur le corps,
13:44les pierres, permettrait de régénérer
13:46et de rééquilibrer l'être dans son intégralité.
13:48Une médecine non conventionnelle
13:50qui aiderait à surmonter de nombreuses difficultés
13:52comme le stress, l'anxiété
13:54ou encore les troubles du sommeil.
13:56Moi, je crois beaucoup à la pierre
13:58et je les utilise beaucoup.
14:00Et quand vous la prenez, vous avez une certaine vibration dans la main.
14:03Pour moi, personnellement, voilà.
14:05Ce n'est pas une histoire de croyance,
14:07c'est une histoire d'expérience sur certaines pierres.
14:10Après, c'est vrai que suivant les sites
14:12et les livres qu'on peut lire,
14:14on peut avoir tout et n'importe quoi.
14:17Hélas !
14:18Donc nous, on a une approche un peu plus scientifique
14:21qui part de la structure moléculaire des pierres
14:23qui est utilisée aussi dans certains médicaments
14:26et on peut faire des analogies de ce type-là.
14:29Loin d'un simple caillou dans une chaussure,
14:31les minerais sont en danse,
14:33que ce soit en bijoux, éléments de décoration
14:36ou pour les bienfaits qu'on leur attribue.
14:42Non, cette dame n'est pas folle.
14:44Ne la dérangez surtout pas.
14:46En réalité, virtuelle,
14:48elle est à des millions de kilomètres de Saint-Etienne,
14:50plongée au cœur du cosmos.
14:52Casque VR sur la tête,
14:54ces apprentis scientifiques ont une mission,
14:56partir en quête de vie ailleurs que sur Terre.
14:59Alors l'idée, c'est de vraiment les plonger dans l'histoire
15:03pour qu'ils se sentent vraiment comme acteurs dans l'histoire,
15:06pas un simple spectateur,
15:08qu'ils soient avec des personnages virtuels que vous voyez ici,
15:12avoir des décors impressionnants,
15:16des nébuleuses de l'espace,
15:18peut-être sur Mars, un grand cratère.
15:21Le but, c'était de les faire voyager vers ces endroits
15:26qu'ils ne peuvent jamais visiter dans la vraie vie.
15:30Si le retour sur Terre peut un peu secouer,
15:32l'immersion scientifique et ludique plaie.
15:34En deux semaines, la soucoupe de La Roto
15:36n'a déjà accueilli plus de 1 000 personnes.
15:38Surprenant, déstabilisant,
15:40parce que ça bouge un petit peu.
15:42En plus, j'ai le vertige,
15:44donc j'aimais bien regarder le sol et me perturber un petit peu.
15:46Mais on en prend plein les yeux.
15:48J'ai peut-être pas assimilé tout ce qu'ils ont dit non plus.
15:50En vrai, c'était vraiment intéressant.
15:52J'ai trouvé que la technologie était vraiment bien utilisée,
15:54le mouvement dans l'espace, etc.
15:56C'était super immersif.
15:58Et moi, j'ai trouvé vraiment intéressant
16:00toute l'histoire qui est derrière.
16:02J'avoue que j'aime beaucoup les sciences,
16:04notamment l'astrophysique.
16:06Déjà, c'était le kiff de base,
16:08mais en plus, c'était super bien utilisé,
16:10donc j'ai passé un super bon moment.
16:12Là, c'est la première mondiale ici à Saint-Etienne
16:14et c'est super important.
16:16L'idée, c'est de créer des salles immersives en propre,
16:18où on propose nous-mêmes directement nos produits,
16:20mais aussi de trouver des partenaires
16:22un peu partout en France
16:24et à l'étranger aussi
16:26pour faire profiter les gens
16:28de ce type d'aventures immersives.
16:30Originaire de Lyon et Toulouse,
16:32les créateurs de l'écho de l'univers
16:34en tentent bien de permettre à un maximum de Stéphano
16:36de profiter de cette aventure.
16:38La création d'une nouvelle salle est prévue
16:40à proximité du lycée Foriel en avril 2025.
16:44Moussa, jardinier dans le bois de Vincennes,
16:46retrace la mort de son ami
16:48dans ce même bois.
16:50Dans sa quête,
16:52il va tomber sur des vestiges de l'époque
16:54de l'exposition coloniale.
16:56C'est le sujet qu'a choisi d'abord
16:58des Théo Vincent, réalisateur du court-métrage
17:00« Mémoire du bois »,
17:02après la réalisation de son documentaire de fin d'étude.
17:04Je me suis découvert à ce moment-là,
17:06parce que je ne connaissais pas très bien Paris,
17:08à quel point Paris était une ville d'exil
17:10où les exilés étaient invisibilisés.
17:12Et du coup,
17:14je me suis mis à me poser cette question,
17:16j'ai travaillé dans mes lectures suivantes,
17:18cette question de la mémoire des exilés
17:20dans une ville occidentale.
17:22Et du coup,
17:24quand je suis tombé sur un article de presse
17:26qui parlait de ces vestiges
17:28dans le bois de Vincennes,
17:30ça m'a intéressé de continuer cette question,
17:32parce que c'était une époque
17:34qui était vraiment différente,
17:36où à l'inverse d'invisibiliser,
17:38on souhaitait montrer l'étranger, l'autre.
17:40Donc la dynamique était différente.
17:42Et du coup,
17:44je trouvais ça intéressant
17:46de questionner notre rapport à l'autre
17:48en tant que société occidentale
17:50à travers ce lieu
17:52qui est le bois de Vincennes.
17:54Le 2 janvier dernier,
17:56Théo Vincent a appris que son film
17:58était présélectionné pour les Césars
18:00dans la catégorie court-métrage.
18:02En 2023, il a déjà obtenu le prix
18:04du meilleur court-métrage du syndicat français
18:06de la critique du cinéma.
18:08Et pour lui, cette présélection
18:10est déjà une concrétisation.
18:12Je suis content aussi pour les acteurs
18:14et actrices du film,
18:16pour Le Grec aussi,
18:18qui est un endroit
18:20assez important pour le cinéma d'auteur,
18:22enfin les premiers films.
18:24Et ça permet aussi de mettre
18:26en lumière leur travail.
18:28Et voilà,
18:30franchement,
18:32on est super contents de tout ça.
18:34Les 5000 membres de l'Académie des Césars
18:36qui choisissent les films qui seront nommés
18:38pour la 50ème cérémonie des Césars
18:40le 28 février prochain,
18:42ont jusqu'au 29 janvier pour faire leur sélection complète.
18:48Depuis 2021 et l'ouverture
18:50de cette maison du patrimoine,
18:52il y avait ce projet, Écrire Saint-Étienne.
18:54Un projet qui aboutit aujourd'hui
18:56avec la relure
18:58de ce dictionnaire sensible
19:00mais aussi amoureux de Saint-Étienne.
19:02Le projet a pris une centaine
19:04de mains pour l'écrit et ce week-end,
19:06une cinquantaine viendront relier
19:08les carnets de définition.
19:10C'est dire exactement
19:12relier les uns avec les autres.
19:14C'est lier les uns avec les autres.
19:16Donc oui, nous allons lier les cahiers
19:18les uns aux autres. Nous allons les coudre.
19:20Effectivement.
19:22Et ce que je transmets dans ces moments-là,
19:24bien sûr, c'est ce geste de la couture
19:26qui est quand même fondamental dans la relure
19:28mais pas que.
19:30Alors je regarde toujours
19:32l'intérêt que peut avoir un livre
19:34quand je le relis et c'est vrai qu'il est
19:36émouvant ce livre.
19:38Alors c'est un livre d'art broché
19:40et dedans il y a foison
19:42de mots choisis.
19:44Bulle, le bulle. Fête,
19:46rétrospective, hommage, arbre,
19:48dessin de Teril, réputation,
19:50jardin, résolution.
19:52Alors on retrouve aussi des réflexions
19:54amoureuses et surprenantes
19:56comme ce mot en E.
19:58En sorceleuse.
20:00Plus de 100 personnes réunies par l'association
20:02Ville d'Art et d'Histoire
20:04ont comme cela planté des mots,
20:06évoqué le gaga, la mine,
20:08même si on reste loin
20:10des clichés mille fois entendus.
20:12Il y a le foot, il y a la mine
20:14mais il y a un mot hommage qui est très beau
20:16parce que c'est une
20:18habitante de Saint-Etienne,
20:20de ce qu'on m'a dit, mais qui a écrit
20:22au nom de son père qui, lui,
20:24est décédé.
20:26Au Marais, on vivait entre familles d'ouvriers
20:28et on partageait le peu qu'on avait.
20:30Tu vois un entremêlement
20:32des images et des perceptions
20:34de chacune et chacun.
20:36Des fois c'est des nouvelles perceptions
20:38que toi tu n'avais pas,
20:40des fois ça confirme les tiennes
20:42et en même temps, même celles que tu découvres,
20:44elles sont hyper justes.
20:46Alors c'est malgré tout un ouvrage
20:48cousu main pour les amoureux de Saint-Etienne.
20:50Moi ce que j'aime en tant que comédien,
20:52c'est que ça me fait penser au fait que le théâtre
20:54est un art de relire.
20:56Parce qu'on a Bosseigne, le ou la pauvre,
20:58le fameux barabin.
21:00Et pour ce qui concerne les définitions amoureuses
21:02de Saint-Etienne, voici quelques mots
21:04dans un désordre alphabétique
21:06total, même si on passe
21:08de A à Z.
21:10Souterrain, souterraine, désir,
21:12camaraderie, diligence, métallurge,
21:14monolithe, panthère, râpée, sarbacane,
21:16furent... Deux informations pour finir.
21:18Ces mots seront à la crier samedi
21:20avec le comédien Grégory Bonnefond.
21:22Vous pourrez vous-même relier
21:24votre livre ici à la Maison du Patrimoine
21:26avec Olga, un ouvrage unique
21:28disponible au prix de 10 euros.
21:30Attention, au total, il n'y aura
21:32que 200 exemplaires produits.

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