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00:00Musique
00:15Ici, à l'époque, il y avait une route qui nous permet de passer à deux voitures côte à côte,
00:19voire un poids lourd, et à l'heure actuelle, il n'y a plus de passage du tout.
00:23En une heure et demie, la route s'est complètement effondrée,
00:26emportée par la montée du Dorlé, à cause des forts intempéries du 17 octobre dernier.
00:31L'eau est montée à 10 centimètres en dessous de la berge.
00:34Elle n'a pas débordé, mais ça suffit pour emmener tout le sol.
00:38Depuis, on a fait des réunions à la mairie qui nous ont aidés
00:42pour avancer un peu sur les projets, sur les idées, mais ils attendent les réponses de l'assurance.
00:47Et les assurances, pour l'instant, elles sont muettes.
00:50Pour ce paysagiste, dont l'entrepôt se trouve au bout de ce chemin,
00:54c'est un ralentissement forcé de son travail.
00:56On travaille en pointillés.
00:58Quand on arrive à trouver du matériel, qu'on nous prête.
01:00C'est toutes des entreprises de la vallée du G qui sont solidaires avec moi.
01:03Et s'ils n'étaient pas là, je serais carrément arrêté totalement.
01:06Toutes ces machines se retrouvent donc à l'arrêt, avec pour risque de ne plus fonctionner.
01:10Oui, ça je pense que ça ne doit plus démarrer non plus.
01:14Alors que son entreprise existe depuis 14 ans, Damien doit repenser sa façon de travailler.
01:20C'est l'ensemble du matériel qui me sert à travailler correctement et dans le confort.
01:24Et là, pour l'instant, on travaille le mieux qu'on puisse,
01:28comme si on était une boîte, une jeune boîte, avec pas de matériel.
01:32Dans le département, 53 communes ont été déclarées en situation de catastrophe naturelle,
01:37notamment dans la région du Pila et du Gier,
01:40un statut indispensable pour constituer son dossier.
01:43On travaille vraiment avec ces trois groupes pour ensemble d'endroits.
01:47On a fait des réunions avec elles, avec les collectivités notamment,
01:51et les parties prenantes économiques de ces trois ensembles de communes,
01:56juste après les événements.
01:57On va en refaire cette semaine, d'ici dix jours, pour refaire le point avec elles.
02:01Et on continue à les suivre.
02:03Dans la Loire, ce sont 10 millions d'euros de dégâts sur les routes qui ont été constatés.
02:07Pour avancer les travaux le plus rapidement possible,
02:10le département a décidé de débloquer exceptionnellement 2 millions d'euros.
02:14On a des problèmes sur le secteur de Chavanné, sur la RD7,
02:16avec un pont qui a été complètement effondré.
02:18Sur la RD1086 également, sur Chavanné, avec un pont qui a été fortement touché.
02:23Donc on est obligés de mettre une limitation de tonnage.
02:27On va essayer de s'efforcer de faire ces travaux le plus rapidement possible,
02:31pour la simple et bonne raison qu'il faut que les gens puissent aller travailler au quotidien.
02:36Un mois après ces inondations, les légériens ont toujours des craintes
02:39avec l'arrivée de l'hiver et de ces conditions météo
02:42qui pourraient engendrer des dégâts supplémentaires.
02:5020h, aux portes de Montbrison.
02:52Pour leur deuxième rassemblement de la semaine,
02:54les agriculteurs en colère ont rendez-vous au pied de la sous-préfecture.
02:58Objectif, dire non à l'accord de libre-échange Mercosur.
03:02Parmi les agriculteurs, Julien Derori est éleveur de vaches laitières à Essertine en Châtelneuf.
03:07Entre la météo, les charges sur son exploitation et la fièvre catarale,
03:11le Mercosur, c'est la goutte de trop.
03:13Nos vaches laitières en fin de carrière partent à la viande,
03:17et ça fait une partie de notre revenu aujourd'hui sur l'exploitation.
03:21Donc si les cours baissent, forcément ça sera une baisse aussi dans notre exploitation.
03:28Surtout qu'on a quand même une année entre l'AFCO, les maladies,
03:34le climat qui a été très mouillé, donc c'était compliqué pour récolter.
03:41Donc voilà, les charges elles sont là et on n'a pas besoin d'avoir de baisse du prix de nos produits.
03:48Après on est tous concernés de près ou de loin.
03:52Installé depuis 33 ans à Chalin-le-Comtal, Cyril Thomas n'en est pas à son premier mouvement de colère.
03:58Ce mardi, il veut défendre le modèle agricole français et ses fermes à taille humaine.
04:02On n'est pas du tout dans le style du Mercosur où on apporte des viandes qui sont élevées
04:08dans des feedlots où il y a 10 000 bovins, des exploitations avec 4, 5, 6 000 vaches.
04:14La France, on produit des aliments qui sont de très bonne qualité,
04:19et on n'a aucune raison d'aller chercher des aliments qui viennent notamment du Brésil et d'Argentine.
04:24C'est de l'industriel, c'est des animaux piqués aux hormones et ainsi de suite.
04:28C'est tout ce que les Français, le consommateur ne veut pas.
04:31Et on voudrait que le consommateur nous suive dans nos revendications.
04:35À l'échelle de l'État, les agriculteurs semblent être entendus.
04:38Le sous-préfet de Montbrison est dans l'Assemblée, il prend des notes et écoute les revendications.
04:42À mon échelle, pour leur cause, je vais récupérer les informations qu'ils m'ont communiquées
04:48et je vais porter leur message pour pouvoir expliquer quelles sont leurs normes.
04:55Mais, en plus, je leur ai fait part de tout ce qui est engagé par le gouvernement pour aider l'agriculture
05:00et en particulier tout ce qui est engagé en ce moment par le président de la République lui-même à Rio
05:05pour essayer de régler ce sujet qui concerne l'accord avec le maire Caussure qui pose une difficulté pour les agriculteurs.
05:13Ce mercredi soir, une délégation des agriculteurs de la Loire devrait être reçue par le préfet à Saint-Étienne.
05:21Stilo en main, les questions fusent sur les métiers de l'industrie.
05:25Ces délégués de classe jouent les porte-parole des 3e du Collège Gambetta.
05:29On a eu le nom de l'entreprise, le secteur d'activité, les métiers qui sont présentés.
05:34On a écrit les questions qu'on a posées avec les qualités requises pour pouvoir les présenter à notre classe quand on rentrera au collège.
05:40Comme question sur les salaires, parce que c'est important dans la vie d'avoir un bon salaire et pouvoir bien vivre.
05:49Au programme à la préfecture, pour intéresser les élèves, séance de discussion avec les entreprises mais aussi des séances pratiques miniatures.
05:56Par exemple, des maquettes qui vont permettre d'initier au métier de l'électrotechnique.
06:02Tout un tas de câblages qui vont initier sur ces métiers.
06:06Des exercices liés au pliage qui vont permettre d'initier sur la chaudonnerie, la soudure également.
06:14Et par des aspects très ludiques, l'usinage, l'automatisme, la maintenance et tout un tas d'autres.
06:22En passant par les outils du numérique, puisque les jeunes aujourd'hui aiment beaucoup ça.
06:27Les clichés ont pu être cassés en sortant avec une image plus positive de ces métiers.
06:32C'est plus vaste que ce qu'on imaginait, donc il y a de la couture, ça va aussi de la chaudonnerie.
06:37J'ai bien été intéressée par le métier mécanique.
06:40Il y a l'esprit d'équipe, le travail en groupe et la curiosité qui leur donne envie tous les matins d'aller au travail.
06:47C'est la deuxième année que la préfecture de Saint-Etienne organise un événement dans le cadre de cette 13e semaine de l'industrie.
06:52L'idée c'est d'ouvrir le secteur industriel, donc d'ouvrir les entreprises.
06:56De faire comme on l'a fait à Montbrison la semaine dernière, comme on le fait ici, comme ça sera fait à Rouen.
07:00D'ouvrir la préfecture et les sous-préfectures pour que des entreprises, des représentants du secteur industriel
07:05puissent présenter ce que sont les entreprises et ce qu'elles ne sont pas.
07:09L'an dernier on a eu des très bons retours.
07:11Là encore, on ne leur demande pas de se prononcer pour savoir s'ils vont demain rentrer dans une entreprise industrielle.
07:17Mais de connaître l'industrie, de parler autour d'eux, c'est ça la découverte.
07:21C'est comme ça qu'ensuite on est capable de savoir ce qu'on veut faire plus tard.
07:24Après une matinée destinée aux collégiens, la préfecture a pu être ouverte au public l'après-midi.
07:33Le camion est chargé, il est l'heure pour les Restos du Coeur de prendre la route.
07:38A l'aide de ce véhicule, ils vont dans les villes reculées à la rencontre de bénéficiaires dans le besoin.
07:43Le rôle du camion c'est de venir au plus près des gens qui en ont besoin.
07:47Étant donné que les frais de transport sont de plus en plus chers, les carburants et tout ça,
07:52donc les gens comptent les kilomètres.
07:54Et donc nous on essaye de se rapprocher au plus près du point de livraison pour qu'ils aient moins de trajet à faire.
08:00Premier arrêt, Bourg-Argental.
08:02Ici, plus d'une dizaine de familles viennent toutes les semaines.
08:05Il faut donc décharger le camion pour que chaque personne choisisse ce dont il a besoin.
08:10Je ne peux pas me déplacer, je ne suis pas véhiculée, alors du coup c'est vrai que c'est plus simple.
08:14Surtout même pour les fins de mois, c'est vrai que ça aide beaucoup.
08:18Une fois la première distribution terminée, les bénévoles rechargent les caisses dans le camion pour la suite de la tournée.
08:24Prochain arrêt, Saint-Julien-Mollins-Mollette, où cette fois-ci, quatre familles attendent le camion des Restos du Coeur.
08:30Franchement, une très très grande aide.
08:32Pour le niveau alimentaire, je mange beaucoup mieux que quand je n'étais pas là.
08:35Sinon, je mangeais que des pizzas surgelées, des choses comme ça.
08:39Et là, ça m'aide, je mange toute la semaine avec ce qu'ils me donnent.
08:43Et ça fait vraiment plaisir.
08:46Ce camion est une initiative du centre de Maclas.
08:49Après avoir remarqué que de nombreux bénéficiaires avaient du mal à se déplacer,
08:53ils ont donc décidé de mettre cette itinérance en place.
08:56Au départ, on faisait des colis en fonction du nombre de familles qu'on avait là-bas.
09:00On en avait une quinzaine.
09:02On faisait des colis qu'on mettait dans un camion et on livrait les colis là-bas.
09:06C'était nominatif.
09:08Là, ça représente entre 30 et 40 % de nos familles.
09:13Grâce à ce camion, 40 familles reçoivent différentes denrées tous les jeudis.
09:17Dans les prochaines semaines, le trajet du camion sera revu afin d'aller dans des villes où le besoin se fait ressentir.
09:25Espadon fumé au barbecue avec des sarments de vignes,
09:29accompagné de son confit de chou rouge au porto et d'un jus de cerise lacto-fermenté.
09:35Voici le poisson au menu du jour au restaurant de Matteo.
09:39On pourrait se dire qu'il y a de nombreuses années d'expérience derrière ce plat.
09:43Et pourtant, le cuisinier n'a que 21 ans.
09:46J'ai vraiment grandi là-dedans. Mon papa est boulanger-pâtissier.
09:49Ma mère a tenu un resto aussi.
09:51Donc ça a toujours été une évidence pour moi que j'allais faire ça plus tard.
09:54Donc c'est vrai que très vite, j'ai commencé à lire des bouquins de cuisine,
09:57à regarder énormément d'émissions, de choses comme ça, de reportages.
10:00C'est assez instinctif en fait. Il n'y a pas forcément de recherche.
10:03Quand je vais faire ma carte le soir, que mes différents fournisseurs me disent,
10:08voilà, il y a ça, il y a ça, il y a ça.
10:10Je vais vraiment me poser et ça va me prendre peut-être un quart d'heure, 20 minutes.
10:13Je vais commencer à griffonner sur un bout de papier.
10:15Pour en arriver là, le cuisinier a eu plusieurs expériences,
10:19dont un apprentissage dans un gastronomique lyonnais.
10:22A la fin de son BTS, il s'installe avec un associé dans un restaurant en liquidation.
10:27Dans son équipe aujourd'hui, c'est un des plus anciens.
10:30La deuxième chef est aussi née en 2003 et à côté, trois apprentis.
10:35Tu fais une table de 4, après l'autre table qui est dans le renfoncement,
10:37tu fais ta table de 5 et tu mettras la personne en bout.
10:40C'est ce qui surprend d'ailleurs très souvent nos convives quand ils rentrent chez nous.
10:44Toujours un petit mot là-dessus sur la moyenne d'âge.
10:49Mathéo est assez ouvert aux propositions pour l'élaboration des menus.
10:53C'est ça qui est vachement dommage.
10:55Dans les grosses brigades, on va être attribué à un poste et on ne va pas pouvoir bouger.
10:59Dans les cuisines gastronomiques où les chefs sont un peu anciens,
11:03ils crient un peu, ils aiment bien hausser la voix,
11:05alors qu'ici, ils ne haussent pas souvent la voix, à part quand ça va vraiment mal.
11:09Quand on fait une erreur, ils viennent et nous expliquent pourquoi on a fait l'erreur
11:13et comment on corrige une erreur.
11:15Ils ne parlent pas sous la contrainte de la menace.
11:17Question de jeunesse ou spécificité du restaurant,
11:21nous sommes allés vérifier chez les formateurs de cette nouvelle génération.
11:25Le métier a évolué et il doit évoluer parce qu'aujourd'hui,
11:30les jeunes ont une autre approche du travail
11:36et je crois que le fonctionnement de l'hôtellerie il y a quelques années ne peut plus fonctionner.
11:41Les gens regardent aussi leur bien-être et leur côté personnel.
11:45Quand on a des métiers comme l'hôtellerie,
11:48où pendant des années, ça a été de travailler en coupure,
11:52de travailler le week-end et tous les week-ends,
11:54ce sont des jeunes qui aujourd'hui n'ont pas forcément envie de ça.
11:59La directrice est également d'accord.
12:01Le parcours de Mathéo reste quand même une belle exception.
12:06Ici, le paysage se recouvre de blanc.
12:09Au Beussa, les premières neiges tiennent et annoncent le début de l'hiver et de la saison.
12:14La station L'Espace Nautique se prépare à accueillir ses premiers visiteurs dans quelques jours.
12:18Avant l'ouverture des pistes, on a un suivi de balisage à faire,
12:21dans la mesure où c'est ce qui permet aux gens de se retrouver et de ne pas se perdre.
12:24C'est en amont de la saison, au mois de novembre.
12:28Dès que la neige arrive, on installe tout ce qui est sécurité, filets, matelas, etc.
12:34On aura également la petite remontée mécanique de la Croix de Chaubourg qui va être juste derrière nous,
12:38pour l'apprentissage du ski alpin.
12:40Dans cette station, c'est les sports nordiques qui sont pratiqués,
12:44raquettes, luges et ski de fond.
12:46Ayant une clientèle urbaine peu équipée, ce qui est tout à fait normal,
12:50il est indispensable d'avoir de l'allocation de matériel pour pouvoir faire fonctionner la station.
12:54Sur les week-ends, on est à 80% de gens qui louent du matériel à peu près.
12:57Seulement 20% ont leur matériel.
12:59Sur la semaine, on a plus d'habitués.
13:01Mais vraiment, la partie week-end, on est dans ces chiffres-là.
13:04Sur ce terrain de foot, lorsque la neige est suffisante, on va faire un stade d'initiation
13:09qui va permettre de pratiquer le ski classique et le ski skating.
13:13Donc vous pourrez soit skier dans les traces pour vous entraîner en classique,
13:19donc en alternatif, en pas alternatif.
13:21Soit au milieu du terrain, en skating.
13:23Ce qui permet aux débutants de se lancer avant de partir sur les pistes.
13:26Alternatif, on skie dans des rails.
13:28Donc les deux skis sont en parallèle et on s'aide des bâtons pour avancer.
13:31De la marche à ski en gros.
13:34Et le skating, on va plus se rapprocher de la pratique roller.
13:37Donc là, on va skier les skis non parallèles avec de l'angle
13:41et on va aller chercher à droite et à gauche pour prendre plus de vitesse.
13:44C'est une pratique plus sportive.
13:46Quand la saison est bien lancée et qu'au moins 25 cm tiennent sur les pistes,
13:50la station accueille entre 3000 et 5000 personnes par jour.
13:54En effet, les Stéphanois étaient un peu de toutes les scènes.
13:57Jeudi pour la soirée d'ouverture avec Eva.
13:59Les Verboucans, samedi sur le plateau Voile.
14:02Ils ont ouvert la soirée avec des contractions et une bonne humeur très joyeuse.
14:06La veille, on avait rencontré Unspect, un duo qui vient de signer chez Laurent Garnier.
14:11Symbole de haute tenue old school.
14:13C'était leur premier passage ici sur la grande scène après un after.
14:18C'est connu en 2007.
14:19On est rentré dans des assos stéphanoises.
14:21On a rencontré Charles il y a à peu près une quinzaine d'années.
14:24On s'est rencontré à peu près en même temps que Charles.
14:26Les DJ qui jouent plus à Berlin qu'ici.
14:28Leur musique, elle est dans leur nom.
14:31Unspekt, ça veut dire non dépensé, non utilisé.
14:35C'est donc une matière sonore un peu délaissée, des tracks au rebut,
14:38moins entendu, avec un niveau percussif à l'allemande.
14:42140 BPM, autrement dit, ça cogne.
14:46La force du duo, je pense qu'on a.
14:48C'est un peu cette force-là.
14:50C'est vraiment ne pas aller chercher les choses définies.
14:54On aime la techno originelle.
14:57La techno qui se base sur des percussions avec du synthé, effectivement.
15:03Des bons synthés, des synthés un peu dancefloor, des choses comme ça.
15:06Mais oui, effectivement, nous on aime quand ça tape, quand ça cogne.
15:13Un autre son stéphanois, cette fois-ci sur la veine anglaise.
15:16C'est Farkonner.
15:17Jonas vient du Pilat.
15:19Il reste influencé par les courants anglais de la basse musique.
15:22Un son très cinématographique pour l'ouverture ici au Clapier.
15:26Oui, vous avez raison.
15:28Il y a toujours des images qui viennent en tête quand on fait de la musique.
15:32Mais la mienne peut l'évoquer après ce set que j'ai fait.
15:36Particulièrement parce qu'il y avait cet aspect warm-up, pas trop dansant.
15:40Et c'est des choses que j'aime beaucoup, que je joue assez peu.
15:43Et donc c'était l'occasion de le faire.
15:45Alors un live qui est au plus près de sa manière de composer.
15:48Lui qui est guitariste-batteur de formation.
15:50Et au clavier pour écrire.
15:51Il y a beaucoup d'influences différentes.
15:53Ma musique, c'est une musique électronique alternative.
15:56Une musique aux influences anglaises, beaucoup.
15:59Et cette culture anglaise, cette culture UK, londonienne,
16:02se veut assez transversale et mélange beaucoup de styles différents.
16:07Et ensuite, j'aime bien faire des liens avec ce territoire, justement.
16:10Et m'imaginer en faire une réinterprétation un peu ligérienne, un peu stéphanoise.
16:15J'essaye en tout cas.
16:16Far Connor, qu'on a aperçu aux côtés des diptyques,
16:18ses sources d'inspiration sont aussi ici.
16:22Et pas simplement en Angleterre.
16:24C'est un peu une grande idée que je me fais.
16:26C'est plutôt la vie et les balades que je peux faire,
16:30les gens que je rencontre, les choses que je contemple.
16:33J'aime beaucoup me balader dans la nature.
16:35J'y trouve quelque part une inspiration, je pense.
16:38Mais c'est surtout aussi le fait de continuer d'habiter ici,
16:41de faire des fêtes ici, de produire ma musique ici,
16:44qui fait qu'elle s'inscrit dans le territoire.
16:46Les Far Connors, malgré son jeune âge,
16:48c'est déjà presque dix ans de live, de musique.
16:51Alors on leur souhaite à tous bonne route.
16:58La fête, c'est le thème anniversaire de La Comète pour la quatrième fois.
17:02Un fil rouge et une entrée conduite par un faux vigile.
17:05La bif est l'entrée sur la piste.
17:07Suivez les farandoles, les chenilles improvisées, les mouvements fragmentés.
17:13En dernier, la fête a été menée par la même compagnie,
17:15le Collectif de la Toile, mais avec des ados amateurs, entraînants, faisonnants.
17:19Cette année, c'est les plus de 40 ans qui sont sur la piste.
17:22Ils s'introspectent.
17:24Le fil rouge, quelque part, c'est se retrouver dans une fête,
17:28se retrouver dans un espace festif,
17:30et pas forcément avoir les codes,
17:32pas forcément savoir quelle est ma place à l'intérieur.
17:35Et d'un coup, c'est se retrouver dans la tête des personnes,
17:39dans une foule.
17:40C'est avoir accès à leur fantasme, à leur malaise,
17:43qui peuvent exister en débarquant quelque part
17:45où on ne connaît pas forcément tout le monde,
17:47où il y a du son très fort.
17:48Et c'était cette fragilité-là, de l'intime aussi,
17:51qui nous tenait à cœur de la rendre audible, visible, au cœur de la foule.
17:56La fête qui incarne une époque d'énormes, des angoisses aussi, pour certains.
18:00On se cherche du regard,
18:02apprivoiser l'inconnu,
18:04qui que ce soit.
18:05Cette quatrième fête était une fête, disons, générationnelle,
18:08sur les codes des soirées des années 80.
18:11Des fois, je me dis que ça fait du bien de vieillir.
18:14Non.
18:15C'est pas le fait que je me trouve fatigué.
18:17Les personnages sont souvent solos sur le podium.
18:20Alors, comment la fête va concerner le collectif ?
18:23Eh bien, c'est au travers de rituels, de jeux,
18:25comme la soirée pyjama, pour l'horreur.
18:27On a inventé un jeu à base d'oreillers
18:31qu'on s'envoie d'un camp à un autre,
18:33sur un remix de Bonne nuit les petits.
18:36Comment se fêter, fêter ?
18:38Sinon, nous sommes perdus.
18:40Un titre qui plaît Juppie Nabausch
18:42va concerner les ados.
18:44Alors, ils sont peu présents sur le plateau,
18:46mais par contre très présents aux coulisses.
18:48Les élèves ébénistes de Fondeyron
18:50qui ont réalisé l'arche,
18:52symbole de l'entrée dans la fête.
18:54Ceux du lycée Testu de la Mode
18:56qui ont réalisé les costumes
18:57et participé au changement à vue.
18:59Et enfin, l'atelier de musique de la Fabrique
19:01et ses élèves qui ont remixé les titres
19:03choisis par les comédiens du plateau.
19:05Des ados qui ont apporté leurs grains de folie
19:07dans cette fête,
19:09symbole de la comète,
19:11pour un week-end où ils attendaient
19:133000 personnes environ.