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00:00Générique
00:15Des bâtiments vétustes à la limite de s'effondrer, il y en a à Saint-Etienne.
00:20Pour ce projet de réhabilitation, la métropole s'est consacrée au logement
00:25qui se situe dans le quartier de Tarantese-Beaubrun-Couriau.
00:28Et au lieu de démolir ces bâtiments, c'est la rénovation qui a été priorisée.
00:33Les immeubles sont clairement et définitivement à démolir,
00:37parce qu'il n'y a plus rien à sauver.
00:39Donc cela, effectivement, ce sera de la pelleteuse, de la démolition.
00:42Par contre, lorsqu'il y a du potentiel, lorsqu'il y a un intérêt historique
00:46ou un potentiel véritable de mise en valeur du patrimoine,
00:50nous agissons dans le cadre de rénovation.
00:52Lourde, certes, chère, certes, mais avec un bon rendu, comme on peut le voir derrière moi.
00:57C'est avec l'aide de Foncières Logement et leur programme d'INEO
01:01que ces travaux vont pouvoir être effectués.
01:03En tout, 33 logements vont subir une réhabilitation complète
01:07pour un coût de plus de 6 millions d'euros.
01:10Si vous voulez, notre objectif, c'est de loger les salariés du secteur privé
01:13dans les meilleures conditions possibles.
01:15Notre cible, c'est les jeunes cadres, soit les cadres des cohabitants,
01:19soit les jeunes cadres qui fondent leur famille,
01:22c'est-à-dire les cadres qui ont leur premier enfant ou leur deuxième
01:25ou qui ont du mal à se loger au plus près de leur emploi,
01:28qui sont souvent renvoyés un peu plus loin dans les structures urbaines,
01:31plutôt dans le périurbain.
01:33Notre objectif, c'est de leur proposer des logements très qualifiés,
01:36de très bonne qualité, au cœur des zones d'emploi et au cœur des villes,
01:41de façon à les garder au plus proche des centres urbains.
01:46Les travaux de réhabilitation vont commencer pendant le second semestre de 2025.
01:51Ils devraient être terminés pour l'été 2027.
01:56S'enrichir de ce que l'autre est, est une des devises de cette société.
02:00Pour célébrer les 20 ans de la loi handicap,
02:03cette entreprise a ouvert ses portes pour montrer les aménagements
02:06qui ont été mis en place pour faciliter l'insertion
02:09des personnes en situation de handicap.
02:11On a eu par exemple un sourire muet où des gens ont appris le langage des signes
02:15et se sont hyper intéressés à cela pour encore mieux communiquer avec lui.
02:19On a donc une trisomique 21 qu'on a intégrée dans un atelier protégé
02:23et ça fait 20 ans qu'elle est en CDI chez nous.
02:26On a eu un jeune autiste qui est resté 2 ans chez nous.
02:28On travaille également avec un ESAT où il y a 4 personnes détachées
02:32qui nous aident sur des tâches de pliage de vêtements.
02:35Je crois qu'aujourd'hui il faut cultiver nos différences
02:38et ce qui est le plus important c'est que l'entreprise
02:42soit un moteur d'inclusion pour tous ces gens.
02:45Pour la Loire, c'est symbolique d'avoir une entreprise aussi inclusive
02:49et dont l'activité économique ne cesse d'augmenter.
02:52Mais l'inclusion ne se fait pas seulement avec des personnes porteurs d'handicap
02:56mais aussi auprès de personnes réfugiées.
02:58C'est indispensable parce qu'on vit dans une société
03:01dans laquelle on a besoin de l'inclusion, on a besoin de travailler
03:04et on sait que nos concitoyens porteurs d'handicap ont besoin de vivre dans la société
03:09et une des façons de vivre dans la société c'est d'y travailler, on le sait très bien.
03:12C'est à la fois important pour la rémunération mais c'est aussi important
03:15pour la vie dans la société et l'inclusion dans la société.
03:18Les entreprises ont besoin aussi de le faire parce qu'elles vivent aussi,
03:21ce sont des instruments de vie dans la société et donc elles favorisent ce travail sociétal.
03:25Et puis pour les entreprises c'est important aussi d'avoir des salariés
03:28qui sont des salariés fidèles, formés et n'importe quelle personne
03:31qui est porteur de handicap peut aussi avoir cette capacité à faire.
03:35Après cette visite, une table ronde a été animée par Cap Emploi
03:39sur le thème de l'assertion professionnelle des personnes en situation de handicap
03:43en présence de Jean-François Chossy, ancien député de la Loire
03:47et porteur de la loi du 11 février 2005.
03:52Du tennis, mettre la table, du kiné,
03:57tout est fait ici pour permettre aux patients atteints d'un cancer
04:01de retrouver leur autonomie.
04:03C'est le cas de Cécile, présente au centre hospitalier Claudinon depuis presque un mois.
04:09Rester chez soi déjà, j'aurais été toute seule, c'est pas possible.
04:13On a quand même là du personnel, des professionnels qui sont autour de nous,
04:17médicales, aides-soignantes, infirmières.
04:20Par rapport à l'hôpital, déjà en mangeant des assiettes,
04:23pour moi personnellement je suis chouchoutée.
04:25Cécile est bientôt sur la fin de son passage ici,
04:28la plupart des patients sont pris en charge après une hospitalisation.
04:32C'est des patients qui nous sont proposés pour une admission
04:37parce qu'ils ont besoin de rester hospitalisés pour la suite de leurs soins,
04:40donc ils ne peuvent pas rentrer immédiatement à domicile.
04:42Au bout d'un mois, on se soit assuré que leur traitement est plutôt bien toléré,
04:46que les effets secondaires soient bien jugulés,
04:49qu'au niveau fonctionnel ils soient capables de se débrouiller pour le quotidien
04:53et donc rentrer chez eux.
04:54Au programme, le plus connu reste les exercices du kiné,
04:58mais ce service de réadaptation est bien le seul dans la Loire,
05:01et c'est grâce à son offre de rééducation complète comme l'activité physique adaptée.
05:07Toujours dans un but de rééducation, mais une rééducation un peu plus ludique.
05:11Mais il y a aussi l'ergotherapie,
05:13non prise en charge par la sécurité sociale en libéral,
05:16mais indispensable pour retourner chez soi en sécurité.
05:20Et nous en ergothérapie, on va plus s'intéresser à ce qu'il fait par exemple au quotidien,
05:25donc si le geste n'est pas vraiment complet,
05:28ce n'est pas si grave s'il arrive à s'attacher les cheveux,
05:31s'il arrive à se laver, s'il arrive à s'habiller,
05:34s'il arrive vraiment à faire les gestes du quotidien,
05:36ou ce qui est aussi au niveau de ses loisirs.
05:38Et enfin, le service insiste aussi sur le bien-être.
05:41Une art-thérapeute et socio-esthéticienne anime des séances individuelles.
05:46Une salle financée en partie par la Ligue contre le cancer.
05:50Ça leur permet vraiment de les aider à traverser
05:53un peu tout ce long chemin de traitement entre les chimiothérapies.
05:58Par exemple, typiquement la perte des cheveux,
06:00ça peut être des choses qui sont gérées avec la socio-esthéticienne
06:03pour trouver une prothèse capillaire et essayer de s'accepter
06:06avec toutes ces atteintes liées à la maladie ou au traitement du cancer.
06:11Et pour la tranquillité des patients,
06:13les 18 lits sont aussi dans des chambres individuelles.
06:20Gratuit, accessible dès 11 ans et même anonyme si on le souhaite.
06:23Les Stéphanois peuvent désormais avoir accès à des rendez-vous
06:26avec 3 psychologues dans 4 points d'écoute de la métropole,
06:29Saint-Etienne, Rive-de-Giers, Larica-Marie et André-Zeux-Boutéon.
06:33Dans sa vie, on peut se trouver mal.
06:35Ça peut être un petit mal-être,
06:37ça peut être aussi des problèmes de décrochage scolaire,
06:40harcèlement pour les plus jeunes et également une dépression.
06:44C'est un début de consultation qui peut être apporté.
06:47Ensuite, en fonction des difficultés que nous rencontrons,
06:50il y a une orientation qui est faite par les professionnels
06:54qui orientent soit avec les services de psychiatrie,
06:57parce qu'encore une fois, il y a un travail qui se fait
07:00avec l'ensemble des partenaires dans le cadre de nos dispositifs,
07:03le conseil local en santé mentale.
07:05Coût annuel de l'opération pour les collectivités, 140 000 euros,
07:08dont 120 000 financés par l'agence régionale de santé.
07:11Le constat est largement connu malheureusement.
07:14Aujourd'hui, la santé mentale est une grande cause nationale.
07:18C'est une grande cause nationale parce que la santé mentale
07:21d'une grande partie de la population est en souffrance.
07:25Et donc, il y a des besoins d'écoute.
07:28Il y a besoin d'avoir un accès facilité, c'est-à-dire
07:31qu'il soit gratuit, qu'il puisse être anonyme,
07:34qu'il soit en dehors d'un cadre médical pour qu'il soit plus aisé
07:38et des endroits comme ceci le permettent.
07:41Si pour l'heure, les entretiens sont accessibles sur rendez-vous
07:44et complets pour cette première semaine,
07:46des permanences seront bientôt mises en place pour permettre
07:49au plus grand nombre de passer le pas de prendre soin
07:52de sa santé mentale.
07:54Départ imminent pour Isis et Yoda.
07:56Ce couple de lions recueilli il y a 5 ans par l'association
07:59Tonga Terre d'accueil va retrouver la terre de ses ancêtres,
08:02l'Afrique du Sud.
08:04Ces animaux, on les a accueillis en début 2020.
08:07Ils étaient tout petits, ils avaient quelques mois,
08:10ils sont issus du trafic, ils étaient détenus illégalement
08:13par un rappeur français qui a voulu s'en débarrasser
08:16et qui les a abandonnés devant un refuge du sud de la France
08:19qui n'a pas pu s'en occuper.
08:21Depuis, ils vivent leur vie chez nous et on a toujours
08:24travaillé sur leur avenir pour leur offrir une belle vie
08:27parce que c'est des jeunes individus qui ont 5 ans aujourd'hui.
08:30On a trouvé cette place dans un sanctuaire avec lequel
08:33on a déjà un partenariat pour d'autres animaux
08:36et avec l'aide de 30 millions d'amis, ils vont partir vivre là-bas.
08:39Le projet, lancé il y a 2 ans, a déjà permis à 2 lions
08:42et 4 cervales d'intégrer le Sandwall Sanctuary sud-africain,
08:45passant un passement au coeur pour les vétérinaires
08:48de l'association.
08:50Les animaux qu'on récupère avec le refuge Tonga Terre d'accueil,
08:53le but c'est de les replacer dans les meilleures conditions
08:56possibles pour eux. Donc quand on peut les placer
08:59dans un sanctuaire en Afrique du Sud, c'est fantastique
09:02pour nous parce qu'ils vont pouvoir vivre sur la terre
09:05de leurs ancêtres, sur des grands territoires,
09:08donc c'est vraiment fantastique. Nous, on est toujours tristes
09:11de les voir partir parce que c'est des animaux, d'autant plus
09:14qu'on les a vus petits, on s'en est occupé, il a fallu
09:17après on sait que les animaux qui arrivent ici avec le refuge
09:20ils sont quand même voués à partir, mais on a de toute façon
09:23un passement au coeur quand on les verra partir, mais on sait
09:26qu'ils seront entre de bonnes mains et on ne s'inquiète pas
09:29pour leur avenir. Décollage prévu début mars pour les deux félins.
09:32D'ici là, les visiteurs du zoo de Saint-Martin-la-Pleine
09:35pourront profiter de journées spéciales durant les vacances
09:38de février pour dire au revoir à Isis et Yoda.
09:41Trois salariés, près de 250 licenciés, mais surtout
09:44seul club de rugby de la ville. Le rugby club de Saint-Etienne
09:47est en proie à des difficultés financières, un crève-coeur
09:50pour ces jeunes adhérents.
09:53Le rugby, ça m'a apporté beaucoup de choses. Déjà, j'ai des amis
09:56dans le club, après la sociabilité, après beaucoup de valeurs
09:59importantes, l'entraide et tout.
10:02Moi, franchement, le club,
10:05j'y suis plus que j'ai 4 ans,
10:08donc s'il disparaît, franchement,
10:11je serais triste.
10:14Je ne pourrais plus rien faire de mes journées,
10:17juste les cours, ensuite je m'ennuierais.
10:20Je ne pourrais pas me défouler en faisant du sport.
10:23La faute a un retard de paiement dans les subventions
10:26dues au non-vote du budget de l'État.
10:29L'association craint de ne pas pouvoir assurer sa pérennité
10:32et en appelle à la générosité des Ligériens.
10:35Ce que j'invite les gens à faire, en effet, c'est s'ils le peuvent
10:38et s'ils le souhaitent, c'est verser de l'argent sur notre cagnotte Litchi.
10:41S'ils ne peuvent pas payer
10:44ou s'ils ne souhaitent pas le faire, au moins prendre la peine
10:47d'aller retrouver cette annonce sur nos réseaux sociaux.
10:50On est sur tous les réseaux sociaux classiques.
10:53Et relayer notre message d'appel au fond parce que c'est extrêmement important
10:56et je pense que ça dépasse largement le cadre stéphanois.
10:59Et pour les entreprises, je rappelle qu'on est
11:02accessible au mécénat et que tout investissement d'une entreprise
11:05est défiscalisé à hauteur de 60%.
11:08Donc vraiment, j'appelle les gens à se mobiliser pour le maintien du rugby club de Saint-Étienne.
11:11Mais on espère surtout que ça va bouger un peu les institutions
11:14à voir qu'une association
11:17c'est super important pour le tissu local,
11:20qu'on a des projets pédagogiques qui sont super intéressants
11:23pour nos jeunes. En plus, on a des problématiques
11:26qui sont des phénomènes de société qui touchent
11:29aujourd'hui nos jeunes. Nous, on lutte contre ça.
11:32On fait énormément dans la mixité sociale,
11:35que ce soit garçons en Chine, des différents quartiers,
11:38populaires, pas populaires, on s'en fiche, tout le monde
11:41est le bienvenu. Plus que le seul plaisir sportif
11:44des adhérents, la disparition du rugby club de Saint-Étienne
11:47serait une perte pour la ville, le club étant très investi
11:50dans le sport santé et scolaire stéphanois.
11:53Alors qu'Abdel Sefsaf a pris la direction du CDN
11:56de Sartreville créé en 68 par Patrice Chéreau,
11:59il y a deux ans, il revient en terre stéphanoise
12:02avec cette création monumentale, Caldoun,
12:0520 tableaux qui racontent la Nouvelle-Calédonie
12:08de 1871, au moment où sont déportés
12:11à la fois des insurgés cabiles et des communards
12:14dont la chef de file, Louise Michel.
12:17150 jours de bateau, 30 000 kilomètres
12:20parcourus dans des conditions dantesques,
12:23c'est ce que la pièce Caldoun donne à voir.
12:26C'est différents décors qui sont traversés par le récit,
12:29le fort de Kellerne, le bateau, la Loire,
12:32l'Ephigénie, je parle du bateau, la Loire
12:35parce que cette déportation c'est 6 mois
12:38de traversée vers la Calédonie et les conditions
12:41je ne les ai pas inventées dans le spectacle
12:44les conditions c'est des cages d'un mètre cinquante.
12:47Caldoun c'est plus de 20 scènes en musique
12:50des décors monstrueux tout concours à rendre
12:53l'histoire méconnue de la Nouvelle-Calédonie visible.
12:56Si j'ai eu envie finalement
12:59d'une forme aussi ambitieuse c'est parce que
13:02quand j'ai imaginé de raconter l'histoire
13:05de ces déportés vers la Nouvelle-Calédonie
13:08c'était une histoire assez énorme, je découvrais
13:11un véritable angle mort de l'histoire
13:14que là j'avais le sentiment que cette histoire était tellement
13:17dramatique que finalement il y avait besoin de réparer
13:20et il y avait besoin de faire un récit à la dimension
13:23de cette réparation.
13:32Une création de la compagnie Nomade in France
13:35augmentée des musiciens de Canticom Novembre.
13:38Donc on a reconstitué avec SWAD le décor de cette traversée
13:41et ensuite on s'est interrogé sur
13:44dramaturgiquement comment on tient
13:47et on découvre qu'en réalité les communards
13:50comme les arabes qui sont déportés ensemble
13:53ont probablement tenu à cause de la chanson ou grâce à la chanson.
13:56Plus d'une quinzaine d'acteurs, musiciens sur scène
13:59assez rares et pour le moins efficaces et envoûtants.
14:02Une épopée théâtrale très éclairante sur l'histoire
14:05engagée et aussi extrêmement populaire
14:08qui sera au Théâtre du Parc ce jeudi.
14:11Il reste des places.
14:18C'est sur ce panneau dans le centre-ville de Villars
14:21que seront affichés les mots pour la Saint-Valentin.
14:24Cette année, 11 personnes ont décidé de déclarer
14:27leur flamme à leur moitié et au fil des années
14:30de nombreuses personnes ont ouvert leur cœur
14:33toutes de manière différente.
14:36Les premières années où on l'a fait, on a eu deux demandes en mariage
14:39donc quand même quelque chose d'assez sympa.
14:42J'espère qu'il y a une suite positive.
14:45On a eu également des mots où il y avait un peu des jeux de mots dedans.
14:48Par exemple, je m'en souviens d'un
14:51il y a peut-être un ou deux ans, ça faisait
14:54je t'aime, tu s'aimes, ils s'aiment, cultivons ensemble notre jardin.
14:57Voilà.
15:00Des moments, il y a
15:03tu me fais vriller le cœur
15:06et février écrit comme le mois.
15:09Des moments, c'est des codes.
15:12Des initiales comme une addition, des équations.
15:15C'est assez drôle.
15:18C'est en 2016 que les premiers mots d'amour ont fait leur apparition
15:21sur ce panneau lumineux.
15:24Avant d'être affichés au cœur de la ville, les employés de la mairie
15:27vérifient si ces mots sont réellement des messages d'amour
15:30et la mairie tient à ce que toutes les années
15:33l'amour règne pendant cette période.
15:36Le faire perdurer parce que c'est un bel événement
15:39pour les villardères d'exprimer leur amour
15:42et puis depuis 2016, c'est un peu plus de 180 messages qui ont été délivrés
15:45et on souhaite le poursuivre
15:48et je sais que ça peut faire des moments de haut et des moments de bas
15:51mais que c'est un événement qui est attendu de la part des villardères
15:54puisqu'on a toujours des messages.
15:57C'est un moment je trouve sympathique et heureux dans ce monde qui est si compliqué.
16:00L'amour sera donc le maître mot de ce vendredi pour les villardères.
16:03Ses déclarations vont être affichées toute la journée
16:07Et dans le club du Phil ce samedi,
16:10il y avait ses premières notes autour d'un piano
16:13avant l'entrée en salle pour un cabaret burlesque.
16:37Claquement de plumes, c'est parti pour un show
16:40qui va faire la part belle au cabaret rétro des années 1900-1950.
16:46On est parti d'une idée des origines du burlesque
16:49dans les cirques ambulants
16:52parce qu'on n'en parle pas assez mais
16:55dans les années 1900, il y avait beaucoup de baraques à strip
16:58dans les cirques où des effeuilleuses se produisaient
17:01on appelait ça des danses exotiques
17:04et on avait envie de rendre hommage à ces filles-là.
17:07En quelques minutes, la troupe de Valentina a enflammé la salle avec un show
17:10qui fait de l'effeuillage un art volontairement féministe.
17:13Se dénuder, c'est aussi un choix
17:16et c'est en ça que c'est féministe quelque part.
17:21Ce qu'il faut que les gens vraiment retiennent,
17:24le burlesque a toujours été quelque chose d'ultra féminin
17:27c'est un spectacle qui est fait par des femmes
17:30souvent pour des femmes parce qu'en réalité
17:33notre public est 85% féminin
17:36et aussi on ne demande pas d'autorisation.
17:39Une soirée cabaret ici au fil qui était une première
17:42pour ses habitués, des salles bonbonnières.
17:45On avait beaucoup de trac en réalité
17:48parce que oui, les SMAC c'est des salles de concert
17:51on sait que nous ce qu'on propose c'est un spectacle de cabaret
17:54mais en même temps vous avez vu, il y avait des gens assis
17:57et on les a tous fait se lever, on voulait ce côté un peu live
18:00que les gens soient debout devant la scène
18:03à danser avec nous et en fait ça se marie bien
18:06avec ce qu'on fait en réalité.
18:09Au fil, la compagnie de Valentina a présenté
18:12plus d'une dizaine de numéros sur scène
18:15des solos et le public a goûté à toutes les écoles
18:18du cabaret burlesque, de la contorsionniste à la nymphette
18:21de l'avalose de feu à la Betty Boop pulpeuse et timide
18:24mais aussi des boylesques
18:28autrement dit deux garçons qui ont rejoint le cabaret
18:31avec l'art de se dévêtir sans se montrer nus
18:34une compagnie référente en France qui a su convaincre un nouveau public
18:37féminin et jeune, on a pu le constater
18:40une soirée cabaret frics du fil
18:43qui était tout simplement une invitation à recommencer
18:57une soirée cabaret frics du fil
19:00une soirée cabaret frics du fil
19:03une soirée cabaret frics du fil
19:06une soirée cabaret frics du fil