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Gabriel Attal, député Ensemble des Hauts-de-Seine, s'exprime au pupitre de l'Assemblée nationale, après le discours de politique générale du Premier ministre, François Bayrou.

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Transcription
00:00Oui, la France est forte quand elle est stable. Redonner à la France sa force,
00:05voilà l'objectif qu'avec mon groupe nous poursuivons inlassablement depuis
00:092017. Et notre conviction c'est que c'est par le travail, avec le travail, que nous
00:16y parviendrons. Oui mes chers collègues, valoriser le
00:20travail, toujours et partout, voilà sans doute l'une des différences fondamentales
00:25que nous avons sur nos bancs entre nos groupes.
00:27Nous pensons que c'est avec plus de travail, plus d'activité, plus d'emploi
00:32que nous nous en sortirons. Pas avec le droit à la paresse, pas avec une
00:37réduction de la quantité de travail, pas avec la retraite à 60 ans.
00:42Oui, la valeur travail est devenue une ligne de frontière de la politique
00:47française et nous assumons avec ma famille politique de la défendre
00:52vraiment face à l'extrême droite qui s'oppose à tout ce qui permet de
00:57travailler plus avec la plus absolue des constances.
01:01La réforme de l'assurance chômage, l'extrême droite s'y est opposée. La
01:05réforme des retraites, l'extrême droite n'a qu'une obsession, la mettre à terre.
01:09La création de 15 heures d'activité pour les bénéficiaires du RSA, pour
01:13l'extrême droite c'est non. Et tant pis si la moitié de ces bénéficiaires a pu
01:17retrouver un emploi grâce à cet accompagnement.
01:23Les mesures de soutien à nos entreprises, de baisse de la fiscalité
01:26pour rendre nos entreprises plus compétitives,
01:29l'extrême droite a voté systématiquement contre. Avec une certaine
01:33constance, le Rassemblement national s'est systématiquement opposé à tout
01:37ce qui permet de valoriser le travail, de sortir des centaines de milliers de
01:41français du chômage et de la précarité. Mais cela, ils ne vont jamais le dire aux
01:45français de classe moyenne qui triment et qui eux n'ont que leur travail pour
01:49s'en sortir. Et je veux le dire aussi à la gauche, je crois que beaucoup de
01:54français ne comprennent plus. Car le travail et plus, c'est aussi l'héritage
01:58de la gauche. Oui, réformer les retraites, c'est aussi l'héritage de la gauche. Car
02:04en 2013, cette gauche réaliste, cette gauche moderne, cette gauche qui ne
02:08craignait pas le travail, cette gauche là, avec Marisol Touraine, a réformé les
02:13retraites en sachant qu'il n'y avait pas d'alternative au fait de travailler
02:17davantage. Alors puisque nous parlons de
02:20travail et de retraite, j'ai bien entendu Monsieur le Premier
02:23Ministre, vos mots sur la réforme des retraites.
02:26Je veux saluer sincèrement la position courageuse qui est la vôtre.
02:30C'est cela le compromis, être capable de s'entendre malgré les différences.
02:35La réforme des retraites, notre groupe l'a portée courageusement alors même
02:40que c'était difficile, alors même que c'était impopulaire et même très
02:43impopulaire. Et je veux rendre hommage aux députés de nos groupes, mais aussi à
02:48tous ceux qui dans cet hémicycle ont soutenu, ou encore à tous ceux qui, sans
02:53l'avoir soutenu hier, préférant à l'époque contraindre le gouvernement à
02:56utiliser le 49-3 et votant la motion de censure, ont aujourd'hui fait le choix de
03:01la soutenir avec une certaine ardeur qui ne peut que nous réjouir.

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