• avant-hier
Regardez Les auditeurs ont la parole avec William Galibert du 03 janvier 2025.

Category

🗞
News
Transcription
00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole sur RTL, avec William Gallibert.
00:08C'est vous qui avez, qui allez avoir la parole jusqu'à 14h. Bonjour Eric.
00:13Oui, bonjour Cerise, bonjour M. Gallibert, bonjour M. Bourou.
00:16Cerise qui nous accompagne au standard. J'ai juste une petite question parce qu'on va prolonger la discussion avec vous dans quelques instants.
00:22Mais alors pour vous les radars, sécurité ou raquettes ?
00:26Alors quitte à contredire M. Lagache, c'est du radar, c'est du raquette pardon, pas du radar, c'est du raquette.
00:34D'autant plus avec la miniaturisation poussée actuelle et le plancage de ces fameux radars.
00:40On va beaucoup en reparler tous ensemble et avec vous pour commencer en premier lieu.
00:44Et cher Eric, merci. Et à tout de suite le rappel d'abord de l'actualité de ce vendredi et cette prise d'otage.
00:51On vient de l'apprendre, prise d'otage qui est en cours à la maison centrale d'Arles au niveau de l'unité de soins.
00:57Plana Radenovic, quelles sont les dernières informations dont on dispose ?
01:01Alors cette prise d'otage est toujours en cours au niveau de l'unité de soins.
01:05Elle a commencé en fin de matinée.
01:07Selon nos informations, un membre du personnel pénitentiaire et quatre membres du personnel médical sont actuellement retenus contre leur gré.
01:14A priori, le détenu est détenteur d'une arme artisanale, c'est-à-dire une arme qu'il a fabriquée lui-même.
01:19Pour ce moment, ce qu'on peut dire sur le profil de ce prisonnier, c'est qu'il souffre de sources pénitentiaires, de problèmes psychiatriques.
01:25Donc ce n'est pas un terroriste.
01:27Et ce qu'on peut dire encore à ce stade, c'est que c'est très probablement ce qu'on appelle un gros profil,
01:30puisque les maisons centrales rassemblent les condamnés à de longues peines.
01:33Les forces d'intervention pénitentiaires sont arrivées sur place et tentent de maîtriser la situation.
01:37Merci à vous Plana Radenovic.
01:39Cinq personnes retenues en otage à la maison centrale d'Arles.
01:44Bien sûr, on vous tient informés tout au long de la journée de l'évolution de la situation,
01:48et s'il le faut, entre 13h et 14h dans les auditeurs en la parole.
01:52Le ministre des Affaires étrangères est en Syrie, c'est Jean-Noël Barraud,
01:55qui a, avec son homologue, s'est rendu à Damas, à la prison Saïd Naya,
02:01symbole de la répression de masse du pouvoir de l'ancien régime de Bachar el-Assad.
02:04C'est la première visite à ce niveau d'un responsable de puissance occidentale depuis la chute du dictateur syrien le mois dernier.
02:11Et puis le premier conseil des ministres de l'année ce matin à l'Elysée pour François Bayrou,
02:15qui estime qu'il y a un chemin pour sortir de la période d'instabilité,
02:20c'est le mot qu'a fait passer aujourd'hui son entourage.
02:2313h03 sur RTL, le petit point météo qui va bien avec Valérie, bien enmitouflée dans son pull,
02:30ça reste le thème de la journée.
02:33C'est ça, les températures restent très très basses,
02:35on aura 2 degrés au plus chaud de l'après-midi à Besançon, 4 à Tours et Clermont-Ferrand,
02:395 au Mans comme à Paris, 6 au Havre, 8 à Agin, 14 à Toulon.
02:43A côté de ça quand même un temps plutôt ensoleillé sur les régions de la moitié nord,
02:46même si ça reste laborieux dans le nord-est ou encore en Bretagne.
02:49On trouve du soleil aussi dans le sud, notamment près de la Méditerranée,
02:52et à contrario un ciel bien chargé et quelques pluies qui circulent du bord de l'Est jusqu'au midi toulousain.
02:57Et puis attention en montagne et notamment en Savoie où il y a un très fort risque d'avalanche.
03:01Merci Valérie.
03:04Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole sur RTL.
03:08Avec William Gallibert.
03:10Cette histoire de radeur automatique c'est du racket.
03:12On nous casse les pieds pour ne pas être plus vulgaire.
03:15On veut tuer la voiture, on est en train de la tuer.
03:18C'est du racket.
03:19Pour nous prendre du fric, il y en a marre.
03:23Jean-François a mis toute sa colère sur le répondeur RTL au 3210.
03:29Vous continuez à nous adresser vos messages et vos réactions.
03:32J'accueille Christophe Bourrou. Bonjour Christophe.
03:34Bonjour et bonjour à tous nos auditeurs.
03:36Notre monsieur voiture ici à RTL, on ne pourra pas l'accuser lui d'être un anti-bagnole.
03:41Et il va nous aider à y voir un petit peu plus clair et à préciser à chaque fois de quoi on parle
03:46quand on va parler de ces radars automatiques, de l'intelligence artificielle notamment.
03:50Là-dessus on compte beaucoup sur vous.
03:52Eric est donc avec nous.
03:54Eric vous faisiez rimer radar avec votre prénom, Eric et Pompafrique.
04:00Oui tout à fait.
04:01Tout d'abord en préambule, je vous souhaite à tous, à Cerise, à William Gallibert, à Monsieur Bourrou.
04:05Une excellente année.
04:07Merci de me donner la parole pour pouvoir réagir.
04:12Alors j'ai écouté ce matin Monsieur Chaffret et c'est ce qui m'a forcé à réagir.
04:17Alors j'ai réagi surtout par rapport à cette histoire de miniaturisation.
04:23J'espère que je l'ai bien dit.
04:25Miniaturisation des radars et au plancage de ces fameux radars.
04:29Alors n'en déplaise à Monsieur Lagache qui a un très beau discours.
04:33Monsieur Lagache de la Ligue contre les violences routières qui était avec nous il y a un quart d'heure pour préciser.
04:38Ce monsieur a un très beau discours.
04:41Je ne le remets pas en cause.
04:43Son discours est très bien rodé.
04:45Cependant je vais vous donner un simple exemple.
04:47Quand il veut plus de force de l'ordre sur la route, que ça rentre en coup.
04:52Hier nous rentrions de Blois donc 685 km sous la pluie battante du début jusqu'à la fin.
04:58Par l'A85, l'A79, l'A71 et l'A40 on n'a pas vu un seul gendarme.
05:05Pas vu une seule force de l'ordre opérationnelle.
05:08Et le 110 km heure n'était pas du tout respecté.
05:11Parce que nous nous roulions à 110 dans la voiture.
05:13On s'est pris des appels de phares, des coups de klaxon et les gens nous dépassaient et on ne voyait pas à 30 mètres.
05:18C'est-à-dire que hors des zones radars justement qui sont là pour le coup signalées, c'était open bar sur l'autoroute.
05:25Alors ça c'est sûr sur l'autoroute quand vous voyez radar, le fameux panonceau que tout le monde connaît.
05:30Alors là curieusement tous les feux stop s'allument.
05:35Les distances de sécurité plus ou moins respectées.
05:39Et tout le monde ralentit.
05:40Dès que le panneau est passé, tout le monde réaccélère.
05:43De plus ces radars sont placés à mon sens dans des zones non réputées comme accidentogènes.
05:51Et ça je peux le démontrer, il suffit de venir chez nous en montagne.
05:54Et je défie les gens de montrer dans les points sensibles et dangereux,
06:01de me trouver un seul radar avant ou après ces fameux points.
06:05Mais par contre sur l'autoroute ou sur des nationales où on sait très bien,
06:09comme c'est le cas sur la N79 où on sait très bien qu'il y a beaucoup de passages,
06:13vous passez de 50 à 30 à 80 à 110 et tout ça en même pas 100 km.
06:20Et vous roulez pendant 25 km à 50 puis tout d'un coup sans savoir pourquoi vous êtes à 80,
06:25puis sans savoir pourquoi vous êtes à 110.
06:27Et personne ne respecte aucune limitation.
06:30Donc ça c'est un peu une pompe à fric exactement.
06:33Il faudrait peut-être mettre les radars, peut-être enlever ces fameux panneaux,
06:38ce qui limiterait le réflexe de « ah ben il y a un radar, je vais freiner, je vais ralentir puis je réaccélérerai après ».
06:45Donc si on ne savait pas où ils étaient, peut-être que les gens feraient plus attention.
06:48C'est le premier point.
06:49Et deuxièmement, par pitié, il faut qu'ils arrêtent de les planquer.
06:53À quoi ça sert de les planquer ?
06:54Vous avez abordé plein de points, on va en reprendre quelques-uns un peu dans l'ordre.
06:59Christophe Bourreau, là je compte sur vous.
07:01Notamment Eric qui nous a parlé de la miniaturisation de ces radars.
07:04Alors il y a quoi ? Il y a une nouvelle génération de radars discrets ?
07:08Exact. Ce sont les radars urbains qui doivent faire 50 cm de long ou pas plus.
07:12Ils peuvent se cacher sous un feu tricolore, en haut d'un lampadaire.
07:16Alors il y en a 500 qui vont être déployés cette année.
07:18Ils sont déjà à l'essai, en test et même commencent à être actifs à Marseille ou Toulouse.
07:23On a eu un reportage ce matin de notre correspondant.
07:26Effectivement, ces radars contrôlent soit la vitesse, soit le franchissement du feu rouge.
07:35Donc ça, c'est souvent perçu comme quelque chose de piégeux puisque ces radars sont miniaturisés.
07:40Il y a aussi une autre idée sous-jacente, c'est qu'en fait, ça évite aussi qu'ils soient vandalisés.
07:46Il y a aussi cette raison-là, c'est pour laquelle ils ont miniaturisé ces radars.
07:50Mais ils sont aussi beaucoup plus performants en termes d'images.
07:53C'est-à-dire qu'aujourd'hui, il faut savoir que sur les radars en France,
07:56il y a un bon tiers des images qui vont à la poubelle.
07:59Donc en fait, le parc qui va arriver, c'est-à-dire les nouveaux radars qui sont mis en place...
08:03Là, il n'y aura pas de déperdition.
08:04Voilà, ils sont beaucoup plus performants.
08:06On ne va pas y en avoir plus.
08:07Il y aura 4% en plus l'année prochaine, donc ce n'est pas énorme.
08:10Mais ils seront redoutables, c'est d'efficacité.
08:13Et ils vont permettre d'avoir davantage de PV qui vont tomber.
08:17Et effectivement, ça va faire grimper les recettes,
08:20puisqu'on attend un milliard de recettes en 2025 avec les radars automatiques.
08:24Éric, vous restez en ligne avec nous.
08:26Je voudrais aussi accueillir Bernard, qui est un ancien moniteur d'auto-école.
08:30Bonjour Bernard !
08:31Oui, bonjour M. Galibert, bonjour M. Gouroux.
08:34Bonne journée et heureux à vous, Bernard.
08:36Merci, à vous aussi.
08:37Qu'est-ce que vous voulez apporter à ce débat que vous avez dû entendre plus d'une paire de fois
08:42dans vos voitures d'apprentissage ?
08:46Ah oui, les radars Pompafrique, j'en ai entendu parler en long, en large et en travers.
08:51Moi, ce qui m'a surtout agacé, c'est rapporter ce chiffre d'un milliard d'euros,
08:57comme ça, sans l'expliquer derrière.
08:59Et donc, M. Lagache et quelques intervenants ont déjà expliqué plus ou moins comment ça se passait.
09:06Le milliard d'euros, il ne va pas directement à la poche de l'État,
09:09il va aux hôpitaux, à l'infrastructure, à la sécurité routière.
09:12Il participe aussi au désendettement de l'État, ça, je l'ai appris.
09:15On a aussi un quart environ de cette somme et un quart des sommes...
09:20Un PV sur quatre.
09:21Un PV sur quatre qui servent à financer le budget de l'État.
09:24Voilà, exactement.
09:26Et seulement la moitié des sommes qui sont récoltées, qui vont vraiment sur de la sécurité routière...
09:3160%.
09:32Voilà, 60%.
09:33Oui.
09:34Mais si vous voulez, pour reprendre ce que disait M. Lagache,
09:38je vous avais écrit, moi, dans mon message, que un mort sur la route, c'est assez fini,
09:42coûtait un million d'euros.
09:44Je me suis renseigné depuis, c'est plutôt trois millions et demi d'euros.
09:47Alors, comme vous l'a expliqué M. Lagache, il y a plusieurs raisons pour ces montants-là.
09:53Mais si vous faites simplement le nombre de morts actuellement, multiplié par trois millions,
09:57on arrive déjà à dix milliards d'euros d'insécurité routière.
10:01Donc le un milliard d'euros n'est pas plus idiot que ça.
10:05Dans ce cours, ça va comprendre parfois les travaux de remise en état des routes.
10:11Il va y avoir les services de secours aussi qui peuvent être mobilisés sur ces incidents.
10:14La prise en charge dans les hôpitaux des blessés après les accidents.
10:19C'est comme ça qu'on arrive à chiffrer le coût réel d'un accident de la route.
10:26– Oui, et moi j'avais une petite question à poser à Éric, s'il est toujours là.
10:30– Il est là et il vous écoute.
10:32– C'est quoi une zone accidentogène pour lui ?
10:35– Une zone accidentogène, si vous venez chez nous en montagne,
10:38je ne sais pas de quel pays vous êtes.
10:40– Moi je suis sur un terrain plat.
10:43– Mais une zone accidentogène, ce n'est pas ce qu'on croit.
10:47Ce n'est pas la fameuse route toute sinueuse.
10:52C'est simplement une route en ligne droite qui se termine par un petit virage de rien du tout.
10:57Où tout le monde accélère dans la ligne droite comme des tarés.
10:59Et quand ils arrivent dans le virage, le virage se referme trop à droite
11:02ou s'ouvre trop à gauche.
11:03Et on file tout droit dans le talus ou dans le ravin dans le meilleur des cas.
11:06Ça nécessite quoi ?
11:08Ça nécessite l'intervention d'un équipage de SAMU, d'un équipage de pompiers complets
11:13avec un chef opérationnel, un chef de bord.
11:16Et tous ces gens-là ne peuvent pas être sur des urgences vitales à côté.
11:19Voilà ce que c'est pour moi une zone accidentogène.
11:21Ce n'est pas l'autoroute.
11:22L'autoroute quand vous êtes tout droit, la preuve, les Allemands l'ont très bien compris.
11:25Vous roulez en Allemagne, ils ont tous des voitures qui sont plus puissantes que les nôtres.
11:28L'autoroute n'est pas limitée.
11:30Vous prenez le ratio accident vitesse en Allemagne,
11:33il est deux fois moindre que le nôtre en France.
11:35Il y a quand même quelque chose qui ne va pas là.
11:37Et je comprends très bien où vous voulez en venir.
11:39Tout le monde dit la route accidentogène ça peut être des petits virages,
11:42des petites routes sinueuses.
11:43Non, non, non.
11:44Ces routes-là sont bien moins accidentogènes que les grandes nationales
11:49qui se finissent par un petit virage qui a l'air de rien
11:51ou qui sont mal éclairées mais qui sont en ligne droite
11:55et que tout le monde, se prenant pour des Fangio,
11:57accapare à fond.
11:59Voilà, c'est ça pour moi des zones accidentogènes.
12:01Ce n'est pas les grandes routes bien dégagées,
12:06sans aucun risque probant,
12:10parce qu'il peut toujours y en avoir des risques.
12:11Un animal peut traverser un promptu,
12:15il peut y avoir un ballon,
12:16ça c'est le cas classique qu'on donne.
12:18Un enfant qui joue, même sur une route de campagne,
12:21il joue chez lui, le ballon s'échappe.
12:23Je vous défie de savoir combien il y en a qui vont freiner en voyant le ballon.
12:26Eric, Christophe Bourrou veut intervenir et puis après Bernard va pouvoir continuer.
12:30Juste apporter une précision, les autoroutes en Allemagne
12:33sont certes à certains endroits,
12:35vous pouvez rouler à la vitesse que vous souhaitez,
12:37mais il y a beaucoup d'endroits aussi qui sont limités.
12:39La différence avec la France, c'est intéressant ce que dit Eric d'ailleurs,
12:42c'est qu'il y a une certaine légitimité.
12:44En gros, les automobilistes vont respecter la limitation de vitesse.
12:48Ils savent qu'à cet endroit-là, il y a un radar
12:50qui pour eux est bien placé.
12:51A mon avis, à mon sens, en France,
12:53et on l'entend dans ce qui est dit,
12:55tout le monde est pour les radars
12:57et en fait, on est pour contrôler les vitesses.
13:00Mais on a le sentiment que c'est placé à des endroits
13:02qui ne sont pas forcément des endroits accidentogènes.
13:04Il n'y a pas d'explication par rapport à ça,
13:06contrairement à d'autres pays,
13:07comme je pense à l'Angleterre ou l'Allemagne.
13:09Et en France, on est un peu dans le flou,
13:11donc on a le sentiment que quand on passe devant un radar,
13:13ce n'est pas pour notre sécurité,
13:15mais c'est pour nous prendre de l'argent.
13:16C'est ça, à mon avis, le vrai souci.
13:18Pour perdre à la loterie et pas pour être protégé.
13:21Christophe Bourrou, notre spécialiste auto, est là.
13:24Il y reste.
13:25Eric, Bernard sont avec nous et ils restent avec nous.
13:28Puis on va accueillir aussi dans quelques instants
13:30Raymond, Patrick, Michel, les autres.
13:32Et vous, 3210, à tout de suite.
13:34Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL
13:36ou au 3210.
13:3750 centimes la minute.
13:39Midi, 14h.
13:41Les auditeurs ont la parole avec William Gallibert.
13:45À 13h16, c'est aussi Emma qui se joint à nous
13:48pour ce débat sur les radars d'automatique.
13:51Bonjour Emma, meilleur vœu.
13:53Mais vous aussi, vous aussi.
13:55Alors, ces radars, ils vous rassurent ou ils vous agacent ?
13:58Moi, ils me rassurent.
14:00Tout simplement parce qu'il y a quand même des années,
14:03je crois que c'était sous Monsieur Chirac,
14:05où lui, il a vraiment pris les choses en main
14:08parce qu'il y avait, je ne sais plus combien,
14:10de centaines de morts sur nos routes par an.
14:12On était même autour des 7600 en 2002.
14:15Tout à fait.
14:16Comme par hasard, depuis qu'il y a eu des limitations de vitesse,
14:19les morts ont diminué.
14:20Un peu plus de la moitié, je me permets d'intervenir,
14:23mais pour bien donner les chiffres,
14:24on était à peu près à 7600.
14:26C'est ça.
14:27Et maintenant, on est à peu près à 3200.
14:30Tout à fait.
14:31Alors moi, j'ai une suggestion à faire.
14:33Puisque tout le monde râle
14:35parce que les radars soi-disant, ce sont des pompes à fric,
14:38il y a une chose à faire,
14:39respecter les limitations de vitesse.
14:41Sur les voitures modernes, on a tous des limiteurs de vitesse.
14:44Et puis alors moi, je donne un nouveau challenge
14:47à tous les conducteurs.
14:48Puisque tout le monde râle parce qu'on alimente la pompe à fric,
14:52il ne suffit plus de l'alimenter.
14:54Sur le mois de janvier,
14:55on fait le challenge de ne plus boire d'alcool.
14:57Moi, je suggère aussi, en même temps,
15:00de respecter les limitations de vitesse.
15:04Et là, la pompe à fric, on ne va plus l'alimenter.
15:07Le meilleur moyen de ne pas payer d'amende,
15:09ça reste de respecter le code de la route.
15:12Et mais j'ai envie de vous dire que beaucoup de Français le font
15:15puisque 80% des autobusistes ont leurs 12 points.
15:18Donc il y a quand même une partie des gens, même beaucoup,
15:21qui respectent les limitations de vitesse.
15:23C'est plus après le sentiment d'avoir été piégé.
15:26Et c'est vrai que, par exemple,
15:28on peut avoir beaucoup de changements de vitesse
15:30et être tout à fait de bonne foi.
15:32On avait fait une enquête sur RTL
15:34où on avait démontré que sur 100 kilomètres,
15:37on pouvait avoir jusqu'à une vingtaine de changements de limitations de vitesse.
15:41Pas de 70, 80.
15:42C'est ça aussi qui peut perturber.
15:44Le manque de cohérence, parfois, qui est apparent.
15:46Restez avec nous, Emma, s'il vous plaît.
15:48Patrick, bonjour Patrick.
15:50Oui, bonjour.
15:51Patrick, combien de points il reste sur votre permis ?
15:539.
15:55Bon, ça va.
15:58J'ai fait un petit excès de vitesse à la sortie d'un village.
16:02Il n'y avait rien.
16:04Que vouliez-vous nous dire sur ces radars automatiques ?
16:07Ceux qui m'ont précédé ont déjà tout dit.
16:12Sauf que moi, j'en ai un petit peu ras-le-bol.
16:15Toujours entendre que l'automobiliste conduit mal,
16:19qu'il conduit trop vite.
16:20Moi, je prends régulièrement la route.
16:22Il n'y a pas plus d'excès de vitesse que ça.
16:24Si on dépasse de 10-15 km heure ou 5 km heure,
16:27c'est assez de temps en temps sur les grandes routes.
16:29Sur les petites routes, il y a tellement de monde,
16:31on ne peut même pas rouler vite.
16:32Donc, c'est faux.
16:34Et puis les radars, il faut qu'ils soient signalés.
16:36Parce que ça montre bien que c'est une pauvre Afrique.
16:38L'année n'est même pas encore démarrée.
16:40Ils prévoient déjà un milliard de rentrées d'argent.
16:43Donc, qu'est-ce qu'ils vont faire si jamais ils rentrent 150 millions seulement ?
16:47Ils vont aller manifester au gouvernement ?
16:51Non, je crois qu'on nous prend trop pour des idiots.
16:54On est des incompétents.
16:56On nous dit manger 5 fruits et légumes par jour,
16:58aller faire du sport.
16:59On nous dit tout.
17:00On est vraiment des gamins.
17:01Non, qu'ils nous foutent un peu la paix.
17:02Il y en a un petit peu à Louvolle.
17:04Et puis, de toute façon, ils ne vont jamais s'en sortir.
17:06Puisqu'on a de moins en moins d'argent.
17:08Donc, on ne pourra plus payer.
17:09Patrick, vous préféreriez que la chasse soit faite directement au chauffard,
17:14au danger de la route,
17:16et pas à M. Tout-le-Monde qui peut se faire prendre par un radar ?
17:20Voilà, c'est ça.
17:21Il ne faut pas exagérer.
17:23De temps en temps, il y en a un qui roule plus vite,
17:25ou quelques jeunes, ou des moins jeunes.
17:27Mais dans l'ensemble, la plupart des gens,
17:29on se suit à la queuleule sur la route.
17:31On n'est pas là à dépasser n'importe comment.
17:35Les routes sont relativement sourcies.
17:38Je crois que votre chien est d'accord avec vous, Patrick.
17:42Oui, il est gentil.
17:44Oui, bien sûr, il est d'accord.
17:46Dès qu'il peut aller en voiture, il vient avec.
17:48C'est un peu exagéré.
17:50Vous avez fait l'exemple ce matin.
17:52Vous l'avez démontré.
17:53Avec l'Angleterre qui ne ramène que 150 millions,
17:56la circulation se passe bien là-bas.
18:00Il faut savoir qu'en Angleterre,
18:02ils ont des routes beaucoup plus dégradées qu'en France.
18:05Donc, ça les incite aussi à rouler moins vite,
18:07pour un peu nuancer.
18:08Mais c'est vrai qu'ils sont beaucoup plus respectueux aussi.
18:11On le voit.
18:12Notre correspondante à Londres nous l'a dit,
18:14Marie Billon, qu'il y avait moins de dégradation de radar.
18:16Alors qu'en France, c'est 50 000 en l'espace de 20 ans,
18:19ce qui est énorme.
18:20Il y a davantage de respect.
18:21Parce qu'encore une fois,
18:22on sait que si on doit ralentir un endroit s'il y a un radar,
18:25c'est qu'il y a une raison précise.
18:26En France, c'est quand même un grand flou.
18:28On ne sait pas si le radar a été mis pour des raisons de sécurité
18:30ou vraiment pour apporter de l'argent.
18:32C'est à mon avis le fond du problème.
18:34Emma, qu'est-ce que vous pourriez répondre à Patrick
18:37qui nous dit que ces radars sont souvent là,
18:40pas forcément pour des raisons de sécurité,
18:44mais se retrouvent là à embêter des gens
18:46qui conduisent normalement, tranquillement
18:48et qui ne devraient pas parfois être sanctionnés
18:51pour un ou deux kilomètres en trop ?
18:53Maintenant, un ou deux kilomètres en trop,
18:56les 70 sont allés à 72.
19:00On est bien d'accord.
19:01Qu'est-ce que je peux lui répondre ?
19:04S'il n'y avait pas autant de gens
19:06qui ne respectent pas l'administration de vitesse,
19:10on ne serait pas là.
19:11Je vais vous dire une chose,
19:12moi j'habite en Savoie.
19:13Donc on a quand même des petites routes, etc.
19:16Il faut voir un petit peu
19:17comment les gens roulent sur ces routes.
19:20Mais ça vous fait peur.
19:22Là, l'administration de vitesse,
19:24je peux vous dire,
19:25ils pourraient en mettre autant qu'ils veulent.
19:27Mais moi je reste persuadée
19:29que de toute façon les gens qui respectent,
19:32en quoi ça va les embêter ?
19:35Ça ne va pas les embêter
19:36de respecter l'administration de vitesse.
19:38Et puis le français a toujours aussi
19:40l'analyse de fer.
19:42Ah bah oui, mais s'ils font ça,
19:44ce n'est pas bon.
19:45Attendez, il y a des gens qui l'étudient.
19:47S'il y a un radar,
19:48c'est bien qu'il y ait une raison.
19:49Christophe Brouy,
19:50il y a un peu de Christophe Brouy,
19:52de mauvaise foi chez l'automobiliste français
19:54qui dit,
19:55pour qui respecter la limite,
19:57c'est respecter la limite plus.
19:59Moi le premier,
20:00il faut être tout à fait honnête.
20:02Il faut savoir qu'aujourd'hui,
20:03depuis l'année dernière,
20:05on n'est plus sanctionné de points en moins
20:07pour les, entre guillemets,
20:08petits excès de vitesse en dessous de 5 km heure.
20:10On paye quand même la prune, le PV,
20:12mais on n'a plus les points en moins.
20:14Mais c'est vrai qu'il y a ce sentiment-là
20:16et nos auditeurs l'ont dit,
20:18Emma ou Eric,
20:20en fait, on se focalise beaucoup sur la vitesse.
20:22On sort de ce studio,
20:24on va prendre notre voiture,
20:25on va être contrôlé plusieurs fois,
20:26trois, quatre fois.
20:27Mais combien de fois on s'est fait arrêter
20:28pour souffler dans le ballon ?
20:29Je ne sais pas William,
20:30combien de fois vous avez été...
20:31À Paris, zéro.
20:32Voilà, moi ça m'est arrivé une dizaine de fois,
20:33pourtant je roule des milliers de kilomètres.
20:35Voilà, c'est très peu.
20:36Donc il y a aussi,
20:38on se dit finalement,
20:39pourquoi on met tout sur la vitesse
20:41et peut-être moins sur les autres contrôles,
20:43l'alcoolémie,
20:44sur d'autres infractions,
20:46même aussi sur l'endormissement au volant,
20:48on ne fait pas grand-chose,
20:49donc qui sont quand même des grandes causes d'accidents.
20:51Il faut savoir que les accidents,
20:53c'est un tiers la vitesse,
20:54un tiers l'alcool,
20:55et puis après, c'est aussi l'endormissement,
20:58par exemple, la vigilance au volant.
21:00Donc on a l'impression qu'aussi,
21:01on se focalise sur la vitesse
21:03et que le reste est un peu oublié.
21:05Michel, avec nous au 3210,
21:08bonjour Michel.
21:10Bonjour et bonne année à tout le monde
21:13et merci de me permettre de m'exprimer.
21:16Mais c'est un plaisir Michel,
21:17vous avez laissé un message sur le répondeur,
21:18vous êtes maintenant sur l'antenne.
21:20Je pense qu'il y a beaucoup de choses qui ont été dites,
21:22je passe en dernier.
21:23Bon, effectivement,
21:24moi je voulais rebondir sur ce qu'a dit M. Chasserey ce matin,
21:30c'est évidemment 1 milliard,
21:32c'est 52 milliards le coût de la sécurité en France.
21:35Alors je précise par rapport à ce qu'a dit M. Lagache,
21:39c'est 41,5 milliards pour la mortalité,
21:42hospitalisation, paralysée et compagnie,
21:45et c'est 11,2 milliards le coût des accidents non corporels.
21:48Et il y a toujours quand même,
21:51il y a 1,21 million d'accidents matériels,
21:54bon voilà, 11 plaintes payées,
21:55charges d'assurance,
21:56614 000 dommages à un véhicule.
22:00Voilà, donc il faut quand même se rapporter aux 3 398 tués en France,
22:05dont 261 en Outre-mer.
22:08Et je me dis que c'est dommage,
22:10c'est comme de voir des fleurs au bord de la route.
22:12Alors ces radars,
22:14eh bien comme disait Léa,
22:16et j'ai bien aimé ce qu'elle disait,
22:18c'est que effectivement, moi je ne paye jamais.
22:21Bon, je suis monétaire d'auto-école,
22:23effectivement, voilà, j'essaye de,
22:25moi c'est ma déontologie de respecter,
22:28mais cette vitesse,
22:30Christophe il le sait,
22:32en ville,
22:34eh bien 50 km heure,
22:36c'est combien de mètres pour s'arrêter ?
22:38Eh bien c'est 15 mètres.
22:41Et pendant 9 mètres,
22:43eh bien il ne se passe strictement rien
22:45avant de mettre le pied sur le frein.
22:47C'est 9 mètres.
22:48À 50 km heure, c'est 15 mètres.
22:50Il y a 6 mètres de différence,
22:52le piéton il est mort, dommage.
22:54Donc il faut raisonner,
22:56jamais en termes de radar,
22:58il faut raisonner en termes de sécurité routière.
23:01343 634 non-respects de feux rouges.
23:0630 millions d'infractions,
23:08il faut le dire quand même ça,
23:1030 millions d'infractions au code de la route.
23:13C'est 894 000 délits,
23:15et 174 600 délits de fuite,
23:18avec des policiers, des gendarmes,
23:20la police municipale qui va peut-être blesser.
23:22Voyez, donc raisonnons sécurité routière
23:25et non pas radar.
23:27Moi les radars, je ne paie pas,
23:29j'ai un limitateur sur ma voiture,
23:31un limiteur,
23:33un limiteur sur ma voiture pour les zones 30,
23:35puisque j'ai une voiture française,
23:37à 30, le régulateur ne fonctionne pas,
23:40mais le limiteur fonctionne.
23:42On se met à 33 ou à 53,
23:44et voilà.
23:46Il y a eu quand même 30 millions d'contraventions.
23:50Je ne sais pas ce que vous en pensez.
23:52Et 17 millions pour les radars automatiques,
23:54mais juste une précision sur le chiffre exact
23:56sur la sécurité routière,
23:58c'est 50,2 milliards.
23:59Grosso modo, c'est 2% du PIB.
24:01Il faut bien avoir en tête, c'est vrai,
24:03que chaque jour en France,
24:04il y a 9 personnes qui perdent la vie,
24:05et aussi les blessés.
24:07On évoque souvent les morts,
24:09mais peu les blessés.
24:10Or, c'est des drames dans les familles.
24:12Là aussi, ce sont des chiffres
24:14qui sont très très lourds,
24:15et effectivement,
24:17ne rien faire serait compliqué.
24:19En tout cas, il faut faire quelque chose.
24:20La preuve, on a quand même réduit le nombre de morts.
24:22Mais encore une fois,
24:23ne se focaliser uniquement sur la vitesse,
24:25c'est ça aussi qui peut irriter
24:27une partie des automobilistes.
24:29Patrick voulait aussi s'exprimer
24:31sur ce débat.
24:32Bonjour Patrick.
24:33Et question, combien de points, vous,
24:35sur votre permis ?
24:36Bonjour.
24:37Patrick, combien de points ?
24:38Moi, je dois avoir 9 points, je pense.
24:40On a des automobilistes plutôt prudents.
24:42Qu'est-ce que vous vouliez nous dire, Patrick ?
24:44Alors, faites plein de choses.
24:46D'abord, sur l'intervention
24:48de M. Lagache,
24:50qui a bien rôdé, effectivement.
24:52Je comprends tout à fait ce qu'il dit.
24:54Simplement, il oublie des détails.
24:56C'est-à-dire qu'on peut dire
24:58que depuis qu'il y a les radars,
25:00il y a moins de tués sur les routes,
25:02mais dans l'intervalle,
25:04c'est pas tout ce qui s'est passé.
25:06C'est-à-dire que dans l'intervalle,
25:08les voitures ont évolué,
25:10la sécurité passive dans les voitures a évolué.
25:12On a mis en place, évidemment,
25:14il y a le permis à points, c'est sûr,
25:16mais il y a aussi tout ce qui a été fait
25:18au niveau des infrastructures,
25:20pour qu'il y ait moins d'accidents
25:22ou, en tout cas, que les gens soient mieux protégés.
25:24Et donc, ça, c'est...
25:26Je pense que ça intervient pour partie,
25:28mais quand on parle des chiffres,
25:30évidemment, on ne peut pas dire
25:32que ce soit uniquement les radars
25:34qui ont fait baisser l'accidentologie.
25:36Ça, c'est une remarque pertinente,
25:38parce que c'est vrai qu'on en parle peu,
25:40mais aujourd'hui, les voitures,
25:42elles ont des ABS, elles ont des airbags partout,
25:44il y a des systèmes de freinage d'urgence,
25:46ça, c'est le SP.
25:48Cet système, même si on n'y connaît rien,
25:50mais la voiture agit de plus en plus
25:52à la place du conducteur et, en effet,
25:54ça, ça fait baisser d'une façon drastique
25:56le nombre d'accidents, d'autant plus que nos voitures
25:58actuelles, ce qui n'était pas le cas
26:00il y a 20 ans ou 30 ans,
26:02lors d'un crash test, elles passent beaucoup mieux
26:04les crash tests, elles sont, entre guillemets, beaucoup plus sûres.
26:06Donc, ça aussi,
26:08ça permet, on va dire, de sauver
26:10des vies sur nos routes en France
26:12et dans les autres pays.
26:14Merci, Christophe Bourou, je vous séquestre encore 5 minutes
26:16parce que, notamment, Raymond,
26:18qui attend depuis longtemps, au Standard, au 3210,
26:20voulait intervenir, on marque
26:22une petite pause, une petite respiration
26:24et on revient sur RTL avec vous.
26:39Et avant de reprendre le cours de nos discussions
26:41à 13h32,
26:43on va faire un petit point sur l'actualité
26:45brûlante, l'actualité urgente,
26:47on en parlait tout à l'heure avec vous,
26:49Plana Radenovic, une prise d'otage
26:51est toujours en cours à la maison
26:53centrale d'Arles.
26:55Oui, ça se poursuit au niveau de l'unité de soins
26:57de la maison centrale d'Arles, la prise d'otage
26:59avait commencé en fin de matinée,
27:01selon nos informations, il y a toujours un membre
27:03du personnel pénitentiaire et 4
27:05infirmiers qui sont actuellement retenus.
27:07Pour le moment, ce qu'on peut dire sur le profil
27:09de ce prisonnier, c'est que ce n'est pas un terroriste,
27:11c'est un homme qui souffre
27:13à première vue de problèmes psychiatriques.
27:15Les forces d'intervention pénitentiaires
27:17sont sur place en ce moment et sont en train
27:19de maîtriser la situation, selon nos informations.
27:21Merci beaucoup Plana et prochain point
27:23sur cette prise d'otage dans notre
27:25rappel des grands titres de l'actualité
27:27à 14h. La discussion sur les radars
27:29se poursuit avec vos nombreux
27:31messages et témoignages au 3210.
27:33Bonjour Raymond. Oui, bonjour.
27:35Merci d'avoir patienté
27:37au standard et
27:39meilleur vœu à vous Raymond pour cette une équipe.
27:41Meilleur vœu à toute l'équipe.
27:43Vous avez combien de points
27:45sur votre permis Raymond ?
27:47Je dois avoir mes 12 points.
27:49C'est parfait. On a beaucoup de bons élèves
27:51aujourd'hui. Vous avez entendu beaucoup de personnes
27:53témoigner, beaucoup de témoignages
27:55au 3210. Raymond, qu'est-ce que
27:57vous vouliez nous dire sur ce sujet des radars ?
27:59Je ne suis pas vraiment contre
28:01le radar particulièrement. Ça sert quand même
28:03à quelque chose pour réglementer la circulation et tout.
28:05Pour moi, ils sont déjà très mal placés
28:07où ils sont placés et en plus
28:09disons que j'étais
28:11flashé avec une voiture
28:13qui se déplace sur la nationale
28:1520 en région parisienne.
28:17Et là, c'était n'importe quoi.
28:19Ils ont flashé pendant une semaine tout le monde.
28:21J'étais flashé quatre fois
28:23en une semaine.
28:25Il faut savoir qu'aussi maintenant, il y a
28:27les voitures qui sont banalisées avec des radars
28:29à l'intérieur. Donc, il y a trois nouvelles régions qui vont
28:31avoir, entre guillemets, droit à ces
28:33nouveaux contrôles, PACA, Occitanie et
28:35Auvergne en Alpes. Ces voitures banalisées,
28:37on les appelle les voitures flasheuses
28:39parce qu'elles ont un rendement
28:41qui est beaucoup plus important que les radars automatiques.
28:434-5 fois.
28:45Ça, ça va se développer. Il va y en avoir
28:47400 qui circulent aujourd'hui. Il y en aura 40%
28:49de plus. Et on parle des
28:51radars, mais ça, c'est des radars embarqués qui
28:53font, entre guillemets, très mal et qui
28:55contrôlent toutes les zones de circulation
28:57en particulier, notamment, vous parlez
28:59de la nationale 20. Il y en a beaucoup sur la nationale 20
29:01et sur les nationales en France
29:03qui sont invisibles et qui sont conduits
29:05de plus en plus par des sociétés privées
29:07qui ont un axe à faire chaque jour et qui
29:09engrangent beaucoup de PV
29:11et ça, ça va beaucoup se développer.
29:13On a parlé des radars automatiques au bord des routes
29:15mais ça, on en a peu parlé. Pourtant, ça va être
29:17très important cette année.
29:19J'ai une dernière question pour vous, Raymond, pour rebondir sur
29:21quelque chose que nous disait aussi Christophe Bourou,
29:23nous vous avez remarqué. Combien de fois
29:25vous avez soufflé dans un ballon ces dernières
29:27années, Raymond ?
29:29Une fois.
29:31Voilà. Alors que vous nous avez
29:33dit, en quelques heures, parfois, en région
29:35parisienne, on peut se faire flasher 4, 5
29:37fois. Voilà. Donc c'est aussi
29:39Christophe la preuve que, bon, il y a
29:41plusieurs clés dans la sécurité routière. Bien sûr, on sait
29:43que les radars ne suffisent pas mais
29:45il faut renforcer les
29:47autres choses. La
29:49gestion des chauffards, la gestion des gens
29:51qui boivent. Et pour ça,
29:53il faut du bleu sur le terrain. Et il faut aussi
29:55et puis l'entretien des routes. L'entretien des routes est aussi
29:57important. Le nom de nid de poule en France
29:59n'a jamais été aussi conséquent. Donc tout
30:01ça favorise aussi l'insécurité routière.
30:03Il n'y a pas que la vitesse. La vitesse, c'est
30:05certes très important. C'est un tiers des décès.
30:07Donc c'est quand même pas négligeable. Mais
30:09il y a tous ces autres aspects qui sont
30:11souvent un peu négligés dans la politique de sécurité
30:13routière et qui, encore une fois,
30:15irritent, on l'entend, nos auditeurs.
30:17Merci infiniment, Christophe
30:19Bourroux. Je ne doute pas que vous reviendrez
30:21voir nos camarades Eric Brunet et Céline Landreau
30:23aussi pour parler de l'aspect
30:25intelligence artificielle de ces radars
30:27qu'on n'a pas pu trop développer là mais
30:29il y a beaucoup de choses passionnantes sur le sujet.
30:31Et puis attention, il y aura des radars anti-bruit qui vont arriver aussi.
30:33Qu'est-ce que c'est que cette affaire ?
30:35C'est un radar équipé de 4 micros de caméra.
30:37C'est absolument incroyable.
30:39Et si vous dépassez un certain nombre de décibels,
30:41vous êtes verbalisé.
30:43Ça s'entend principalement aux deux roues ?
30:45Oui, principalement les deux roues
30:47qui sont débridées.
30:49Mais les voitures qui font un peu de bruit seront aussi
30:51verbalisées. C'est à partir du printemps prochain.
30:53Merci Christophe. Taisez-vous parce que sinon
30:55on va continuer jusqu'à 14h.
30:59Jusqu'à 14h, les auditeurs
31:01auront la parole sur RTL avec
31:03William Gallibert. Avant de poursuivre
31:05notre discussion tous ensemble et de parler
31:07de la galette des rois, on
31:09s'arrête quelques secondes pour répondre,
31:11comme on le fait régulièrement dans cette émission,
31:13à une question que vous nous avez posée,
31:15question d'une auditrice, Isabelle,
31:17qui nous a laissé ce message sur le répondeur du 3210.
31:19Bonjour, c'est Isabelle
31:21de Seine-Maritime. Je voulais
31:23savoir à qui on devait
31:25l'argent de la dette.
31:27Parce que nous, on était agriculteurs et
31:29quand on ne pouvait plus rembourser,
31:31on arrêtait de nous prêter de l'argent.
31:33Donc c'était une question comme ça.
31:35Pourquoi on a endetté la France
31:37à ce moment-là et à qui on doit l'argent ?
31:39Je vous remercie.
31:41Et en voilà une bonne question.
31:43Marie Guerrier nous a rejoint dans ce studio.
31:45Marie, qui sont donc les créanciers de la France ?
31:47Pour répondre
31:49à notre auditrice, à qui l'État
31:51doit-il cet argent ? Eh bien d'abord,
31:53à nous ! Bon alors, indirectement,
31:55parce que plus précisément, c'est aux banques
31:57françaises que l'État doit de l'argent.
31:59Les banques françaises prêtent à l'État
32:01avec nos économies qu'elles ont en caisse.
32:03Puis il y a aussi les assureurs français
32:05qui détiennent un petit bout de la dette.
32:07Alors ça peut être avec une partie de vos
32:09assurances-vie. Et puis il y a la Banque
32:11de France. Un peu moins de la moitié
32:13de la dette est détenue par des investisseurs
32:15français. L'autre
32:17grosse moitié est donc aux mains d'investisseurs
32:19étrangers. Il y a des banques centrales,
32:21des fonds de pension, des fonds
32:23d'assurance. Tout ça est très diversifié.
32:25Alors moi, si je suis sur-endetté,
32:27personne ne va me prêter de l'argent. Alors pourquoi
32:29est-ce qu'on continue à prêter de l'argent
32:31à la France ? Parce que ça ne se passe pas du tout
32:33de la même manière. L'État ne se présente pas à un guichet
32:35de la banque en disant « Hello, je voudrais un prêt ».
32:37C'est vraiment ça la grosse différence.
32:39L'État emprunte de l'argent sur les
32:41marchés financiers. C'est un organisme
32:43qui s'appelle l'Agence du Trésor
32:45qui en est chargée. Le Trésor
32:47émet des titres de créance, des obligations.
32:49C'est un type d'action, en fait,
32:51que les investisseurs peuvent acheter sur le marché.
32:53La France est encore considérée
32:55comme un emprunteur fiable
32:57qui parviendra à payer ses dettes.
32:59Un pays qui crée de la richesse.
33:01Et donc les créanciers, ils estiment
33:03qu'ils ne prennent pas trop de risques en lui prétendant
33:05de l'argent. C'est même intéressant.
33:07Un bon placement. C'est vrai que
33:09ces derniers temps, avec la situation politique,
33:11économique, chaotique, incertaine.
33:13L'image de la France en a pris un petit coup.
33:15Les agences de notation commencent à émettre
33:17des avertissements. La conséquence, c'est que le taux
33:19d'emprunt augmente.
33:21Les créanciers veulent des garanties.
33:23Donc, emprunter coûte de plus en plus
33:25cher à la France. Elle continue
33:27à obtenir des liquidités pour faire
33:29vivre le pays, mais avec un peu plus
33:31d'intérêt à payer.
33:32Merci pour tous ces détails, ces précisions,
33:34Marie Guerrier. Vous avez une question,
33:36une interrogation que fait naître
33:38peut-être l'écoute de RTL.
33:40Ou pas. Vous nous les posez, toutes ces questions.
33:42Sur le Répondeur du 3210,
33:4413h39, dans un instant,
33:46Galette Desrois.
33:49Envoyez le nouveau message sur l'application RTL
33:51ou appelez-nous au 3210.
33:5350 centimes la minute.
33:55Jusqu'à 14h,
33:57les auditeurs ont la parole sur RTL.
33:59Avec William Gallibert.
34:01Moi, la meilleure galette feuilletée
34:03qu'elle soit sèche ou qu'elle soit
34:05fourrée à la frangipane,
34:07c'était celle de mon papa, qui était
34:09pâtifié. Et sa pâte feuilletée
34:11était un régal, vraiment.
34:13Elle était extraordinaire parce qu'il y avait
34:15le coup de main. Et je me rappelle
34:17cette période parce que j'étais dans le fourmis
34:19avec mon papa. Bonne galette à tous.
34:21Merci. Bonne galette à tous.
34:23Vos galettes, vos recettes,
34:25on les attend
34:27et on va en parler tous ensemble.
34:29Mais d'abord, je voulais vous emmener
34:31dans un petit paradis en Dordogne.
34:33Nous partons à
34:35Exideuil, 1200 habitants,
34:37un cadre de vie hors du commun.
34:39Mais à Exideuil, on cherche un pâtissier.
34:41Bonjour Alain et Corinne.
34:43Oui, bonjour. Bonjour aux auditeurs.
34:45Bonjour à tout le monde. Et puis, bonne année.
34:47Corinne, avec votre mari,
34:49vous dirigez la pâtisserie
34:51Bugeaud. C'est un établissement familial. On va avoir
34:53l'occasion d'en parler un petit peu. Mais
34:55racontez-nous votre histoire
34:57et votre situation du moment.
34:59Eh bien voilà, mon mari est à la retraite.
35:01Nous fermons boutique dimanche
35:03et ça fait trois ans que nous
35:05cherchons un repreneur.
35:07Donc, quinze mois
35:09où on s'y est attelés fermement
35:11tous les deux, parce qu'avant
35:13on avait une agence qui ne s'est pas trop
35:15bien occupée de nous. Donc, nous
35:17avons contacté tout un tas de personnes
35:19de radio
35:21et de télé pour essayer de vendre
35:23la boutique. Et malheureusement,
35:25à chaque fois, ça n'a pas pu aboutir.
35:27Donc, on recherche quelqu'un
35:29qui serait intéressé pour
35:31reprendre la boutique.
35:33On peut dire que c'est une institution
35:35à Exideuil et même un peu au-delà.
35:37La pâtisserie Bugeaud, ça fait
35:39combien de temps que vous êtes là ? C'est une affaire qui marche.
35:41Oui, alors nous, avec mon mari,
35:43ça fait trente ans qu'on a repris.
35:45Mais sinon, c'est l'arrière-grand-père de mon mari
35:47qui a créé la pâtisserie.
35:49Donc, on est là depuis 135 ans.
35:51On est la quatrième génération.
35:53Qu'est-ce qu'on mange ?
35:55Qu'est-ce qu'on voit en vitrine ? Quelle est votre spécialité ?
35:57Si on passe par chez vous
35:59à Exideuil en Dordogne.
36:01Bien sûr, actuellement, c'est des galettes. Nous, on fait
36:03des galettes frangipane, mais on fait aussi beaucoup
36:05de gâteaux de rois briochés.
36:07Avec les petits fruits confits par-dessus.
36:09Moi, chez nous, là, c'est plutôt dans le sud.
36:11Nous, on fait plutôt la brioche
36:13qui est parfumée à la fleur d'oranger.
36:17Donc, ça, c'est ce qu'on fait actuellement.
36:19Sinon, on a une recette parce qu'on est biscuitiers, nous,
36:21depuis 135 ans.
36:23On fait une petite madeleine qui s'appelle
36:25la noix du Périgord,
36:27qui est une marque déposée.
36:29Ça, c'est une recette qui a été inventée par l'arrière-grand-père
36:31de mon mari.
36:33C'est une petite madeleine
36:35qui est parfumée. Ça, c'est le secret
36:37de la maison.
36:39On ne le dit pas.
36:41Corinne, est-ce que
36:43je crois que vous aviez aussi dans l'idée de passer
36:45un appel à quelqu'un en particulier
36:47en passant par nous ?
36:49Oui, c'est ça.
36:51Comme on recherche et que nous n'avons pas trouvé,
36:53nous aimerions
36:55interpeller M. Cyril Lignac
36:57pour qu'il puisse faire
36:59parvenir l'annonce de la pâtisserie
37:01auprès des candidats du meilleur pâtissier.
37:03Parce que, bon, ils sont tous
37:05bien, ces messieurs-dames-là.
37:07Donc, peut-être qu'il y en aurait
37:09un parmi eux qui voudrait s'installer en Gordogne.
37:11C'est un mode de vie
37:13qui, évidemment, ce n'est pas la ville,
37:15mais c'est la campagne,
37:17c'est posé, on a plein
37:19de bonnes choses autour de nous.
37:21Et puis, c'est un mode de vie qui est différent que de la ville.
37:23Et puis, oui, on n'est pas si mal
37:25avec Sideuil. On est très bien, même.
37:27Alors,
37:29le meilleur pâtissier, c'est bien sûr l'émission d'MC.
37:31Cyril Lignac, bien sûr, on le connaît
37:33chez nous, ici, à RTL.
37:35On ne peut rien promettre à sa place, mais ce qu'on vous promet,
37:37Alain et Corine,
37:39c'est qu'on va, nous, directement lui passer le message,
37:41nous dire, tiens, Cyril,
37:43Alain et Corine ont essayé de te joindre.
37:45Qu'est-ce qu'on peut faire ? Et on vous
37:47tiendra informés, vous et nos auditeurs
37:49sur l'antenne, pour voir si cette histoire peut
37:51un petit peu avancer, si on peut donner
37:53un petit coup de main pour faire
37:55entendre votre annonce. Trois ans
37:57à chercher un repreneur pour une affaire
37:59qui marche bien, une retraite bien
38:01méritée pour vous, et ça serait vraiment
38:03trop dommage que la pâtisserie
38:05mette la clé sous la porte, en tout cas que le
38:07rideau se baisse définitivement pour la pâtisserie.
38:09Oui, tout à fait, parce que
38:11ça fait 135 ans et c'est vraiment
38:13dommage. C'est vraiment dommage
38:15que ça s'arrête là.
38:17Mais voilà, on fait appel à M. Cyril
38:19Lignac, mais après, s'il y a d'autres auditeurs
38:21en France qui sont intéressés pour
38:23venir s'installer en Dordogne, il n'y a pas de
38:25soucis, on les accueille aussi.
38:27On vous assure que
38:29votre message est bien passé. Merci beaucoup
38:31Alain et Corinne. Moi, je transmets
38:33le dossier à Éric Brunet,
38:35qui est à cette place et qui
38:37sera à cette place à partir de lundi, et puis on va
38:39contacter Cyril Lignac pour
38:41lui faire passer votre mot
38:43et votre message. Merci infiniment.
38:45Merci à vous, merci à toute l'équipe, et puis
38:47bonne journée, bonne année. A très bientôt. On parlait
38:49pâtisserie, on va rester dans la
38:51pâtisserie, dans la
38:53frangipane, dans la brioche.
38:55Qu'est-ce qu'on va avoir du côté de chez Nathalie ?
38:57C'est ce qu'on va voir tout de suite. Bonjour Nathalie.
38:59Bonjour.
39:01Nathalie, vous achetez la galette ?
39:03Vous préparez la galette ?
39:05Vous mangez la galette ?
39:07Nous, on prépare la galette.
39:09On prépare la galette depuis
39:11hier.
39:13Mon mari a travaillé
39:15toute la nuit, on fait
39:17tout de A à Z.
39:19Il est pâtissier, il est boulanger,
39:21votre mari ? Il est pâtissier, pâtissier.
39:23Ça peut aider, oui.
39:25En plus, nous, nous avons
39:27pensé aux personnes
39:29allergiques au lactose
39:31et les personnes
39:33véganes, puisqu'on fait
39:35une galette végétale.
39:37Ça veut dire sans matière
39:39animale, avec des substituts végétoires.
39:41Qu'est-ce qui remplace le beurre ?
39:43Eh bien, on a un beurre végétal
39:45et après, on utilise également du
39:47lait de soja, etc. Mais on ne va pas tout
39:49dévoiler.
39:51Juste, si vous en avez une, votre
39:53préférée, la recette
39:55qui vous fait craquer en ce moment ?
39:57Nous, c'est la frangipane, ça c'est clair.
39:59C'est la frangipane. On fait
40:01frangipane, on fait pommes parce que ça, ce sont
40:03les grands classiques.
40:05Et tous les ans, on change avec
40:07une troisième galette qui, cette année,
40:09est la poire chocolat.
40:11L'année dernière, c'était
40:13pommes framboises
40:15et aujourd'hui, cette année, c'est
40:17poire chocolat. Si on veut goûter
40:19les galettes chez vous, où est-ce que ça se passe
40:21Nathalie ? Eh bien, on est rue
40:23Léon Gambetta, Lille, dans
40:25le quartier d'Oisem.
40:27Très bien, c'est quasiment en plein centre
40:29de Lille. Vous allez rue Gambetta,
40:31vous allez voir Nathalie, vous allez
40:33voir son mari, vous allez goûter
40:35la galette poire chocolat
40:37et on va vous remercier.
40:39Vous souhaitez un très bon week-end
40:41qui va donc être chargé.
40:43Qui est assez chargé, oui, effectivement.
40:45Et on est content, d'ailleurs, que ce
40:47soit si chargé.
40:49Bien sûr. Merci beaucoup, Nathalie.
40:51Eh bien, bonne journée à vous et
40:53à tous les auditeurs et une bonne
40:55année pour tout le monde.
40:57Merci beaucoup. Meilleur vœu aussi à vous, Nathalie.
40:59Bonjour, Agathe.
41:01Bonjour.
41:03Agathe, galette,
41:05Agathe, brioche, Agathe, frangipane.
41:07Agathe, comme une bonne
41:09dunkerquoise qu'elle est, elle a choisi
41:11la galette beurrée depuis longtemps.
41:13C'est vraiment...
41:15C'est quoi, la galette beurrée ?
41:17La galette beurrée, pardon.
41:19Oui, c'est ça, la galette beurrée.
41:21En fait, c'est un mi-chemin,
41:23si je vais vous la décrire, entre une
41:25tropézienne et un nid d'abeilles.
41:27C'est coupé en deux
41:29et à l'intérieur, c'est généreusement
41:31garni d'une crème...
41:33Avec une crème, comme dans la tropézienne.
41:35C'est ça, qui est une crème
41:37qui est à moitié crème fouettée,
41:39à moitié crème pâtissière avec de la vanille
41:41et bien évidemment parfumée avec
41:43un peu de rhum et c'est un délice.
41:45Comme elle dit, bien évidemment.
41:47Bien évidemment.
41:49C'est très bon, c'est très frais
41:51et c'est vrai que nous, sur la flandre
41:53maritime, on a tendance à manger
41:55beaucoup plus de galettes beurrées que de
41:57galettes traditionnelles, si je puis dire.
41:59C'est vraiment quelque chose que je ne trouve
42:01quasiment que chez moi.
42:03Et on tire les rois aussi ?
42:05On a la couronne
42:07qui va bien, la fève à l'intérieur ?
42:09C'est ça, tout à fait.
42:11En fait, on mange ça pour l'épiphanie.
42:13Pour l'épiphanie, exactement.
42:15Il y a la fève, il y a la couronne.
42:17C'est vraiment notre tradition.
42:19Par chez nous, on a tendance à manger
42:21beaucoup plus facilement.
42:23Evidemment, il y a aussi les traditionnels.
42:25Mais disons qu'elle est chère à notre cœur
42:27et on la trouve dans toutes les bonnes
42:29boulangeries et pâtisseries par chez nous
42:31pendant l'épiphanie.
42:33Et si je vous sers une brioche comme dans le sud,
42:35vous renvoyez l'assiette en cuisine ?
42:37Peut-être pas non plus.
42:39J'ai eu l'occasion déjà d'en goûter.
42:41C'est très bon, mais ça reste quand même
42:43très différent. Je ne pourrais pas
42:45me passer d'une bonne galette beurrée à l'épiphanie.
42:47Je ne l'échangerais pas pour une galette frangipane.
42:49Ce n'est pas pareil.
42:51Merci beaucoup, Agathe,
42:53pour ce petit coucou et ce sourire
42:55pâtissier en début d'année.
42:57Merci à vous, Agathe.
42:59Vous restez à l'écoute, bien sûr, sur RTL.
43:01Nouvelle auditeur, nouvelle galette.
43:03C'est Jérémy, 3210. Bonjour, Jérémy.
43:05Oui, bonjour à tous.
43:07Bonne année à toute l'équipe
43:09et à tous les auditeurs de RTL.
43:11Une très bonne année. Vous savez ce que c'est ?
43:13Vous les préparez ?
43:15Vous êtes boulanger, Jérémy ?
43:17C'est ça, exactement, comme j'ai entendu
43:19les collègues précédemment.
43:21Nous aussi, on est une maison familiale
43:23depuis trois générations, depuis notre grand-père.
43:25Toutes les équipes sont
43:27à pied d'œuvre de A à Z.
43:29Qu'est-ce qui se vend le mieux chez vous ?
43:31C'est la galette frangipane.
43:33C'est le classique
43:35qui ravit tous les gourmands.
43:37Ça se vend comment ?
43:39Est-ce que vous avez plusieurs déclinaisons ?
43:41Est-ce qu'on peut l'acheter à la part ?
43:43Est-ce que vous avez décliné ça en plusieurs tailles ?
43:45Comment vous vous êtes adapté aux demandes
43:47des consommateurs pour ce week-end
43:49précédant l'épiphanie ?
43:51Nous, on part de la galette
43:53individuelle jusqu'à la galette
43:55dix personnes, comme pour partager
43:57avec le plus grand nombre.
43:59Est-ce que ça reste un incontournable,
44:01et on en parlait avec vos collègues
44:03boulangers et pâtissiers depuis 12 heures,
44:05mais même si les prix ont augmenté,
44:07parce que l'énergie a augmenté,
44:09parce que le prix du beurre a augmenté,
44:11est-ce que ça reste un incontournable
44:13pour vos clients ?
44:15Oui, ça reste quand même le moment
44:17où on se retrouve
44:19de nouveau en famille
44:21autour de la galette
44:23ou avec les collègues.
44:25Une fois qu'on a fêté l'année,
44:27on continue à fêter
44:29le début d'année.
44:31C'est quand même
44:33un petit peu plus cher
44:35en boulangerie qu'en grande surface
44:37et on entend aussi les pubs
44:39parfois sur notre antenne.
44:41Comment est-ce qu'on arrive à faire la différence
44:43pour dire, oui, c'est plus cher
44:45mais c'est vraiment meilleur ?
44:47Qu'est-ce qui fait la différence pour vous ?
44:49Ce qui fait la différence, c'est de faire
44:51tout maison.
44:53Nous, on est assez généreux
44:55sur le beurre, sur la poudre d'amande,
44:57on est une maison familiale,
44:59comme je vous l'ai dit, du coup,
45:01on est généreux dans les parts
45:03et ça, tous les gourmands, ils arrivent à s'y retrouver.
45:05On sent vraiment le bon goût de beurre
45:07et avec le feuilletage, on sent vraiment
45:09le bon goût de l'amande dans la frangipane.
45:11C'est ça, à mon avis, qui fait la différence
45:13entre les produits faits maison par les collègues
45:15et les produits qui sont un petit peu plus
45:17industriels dans les grandes surfaces.
45:19Nous étions à Lille, tout à l'heure, dans le quartier
45:21d'Oisem. Si je veux déguster
45:23ma galette
45:25chez vous à la Maison Julien
45:27à Paris, Jérémy, ça se passe où ?
45:29Ça se passe au 73
45:31Avenue Franc-Clausevec, du coup, dans le week-end.
45:33C'est bien noté
45:35et je vous remercie beaucoup
45:37Jérémy d'être
45:39intervenu chez nous. Très bon week-end,
45:41week-end chargé avec
45:43de très nombreuses ventes
45:45et c'est Florian qui est avec nous au
45:473210. Bonjour Florian.
45:49Oui, bonjour. On parle
45:51de ventes, on parle de galettes,
45:53on parle de pâtisseries, il y a aussi une origine
45:55religieuse à cette
45:57fête, l'épiphanie, ça vous parle ?
45:59Oui, alors effectivement, l'épiphanie
46:01c'est la base de la fête
46:03et c'est pour ça qu'on a une galette
46:05particulièrement, c'est pour symboliser
46:07la visite
46:09des rois mages auprès
46:11de l'enfant Jésus. Voilà, donc c'est
46:13une fête qui est totalement en résonance, fête chrétienne
46:15qui est totalement en résonance avec
46:19comment dire, avec Noël.
46:21Mais c'est une fête qui est quand même beaucoup plus large parce que
46:23la galette, on la fête avec tout le monde, on la fête
46:25avec les oncles et les tantes, avec
46:27les grands-parents, les amis, les collègues,
46:29donc c'est une fête
46:31chrétienne qui est beaucoup plus fédératrice
46:33que ne peut l'être Noël
46:35ou le réveillon du Nouvel An. Donc c'est vraiment
46:37un moment qui vous tient à cœur, on se pose
46:39avec les enfants, on en profite à fond,
46:41on fait les choses bien, j'ai envie de dire.
46:43Alors effectivement, nous chez nous, la galette
46:45il y en a deux. Il y en a une qu'on fait nous-mêmes avec
46:47une crème de frangipane
46:49et qu'on peut faire avec les enfants parce qu'on peut dessiner
46:51dessus, ça ne coûte pas très cher à faire
46:53à la maison. Et puis il y a une deuxième galette
46:55que moi j'aime bien qui est la
46:57brioche des rois qui est
46:59parfumée à la fleur d'oranger et avec
47:01des fruits confits par-dessus.
47:03Qui va tirer les rois
47:05cette année chez vous ?
47:07Cette année, ça va être la petite dernière qui a deux ans.
47:11C'est pas mal pour démarrer l'année, merci
47:13beaucoup Florian, bonne galette,
47:15bonne brioche, bonne frangipane
47:17avec toute la famille, merci
47:19de nous avoir appelés. Et alors là,
47:21je vous annonce qu'on a
47:23vraiment quelqu'un d'exceptionnel, c'est Carole
47:25qui nous appelle. Bonjour Carole !
47:27Oui, bonjour !
47:29Carole, je vais dire
47:31une chose à nos auditeurs, à ceux qui nous écoutent,
47:33vous êtes
47:35fabophile. Mais qu'est-ce que c'est que ça ?
47:37Eh bien, c'est
47:39ceux qui font collection de
47:41fèves de galettes. Vous collectionnez
47:43les fèves des galettes, vous êtes
47:45fabophile.
47:47Une question simple que je ne dois pas être
47:49le premier à vous poser, mais pourquoi,
47:51mais comment devient-on fabophile ?
47:55Ça m'est
47:57venu tout bêtement,
47:59mon frère avait une très grosse boîte
48:01et il me l'a donnée
48:03et du coup, ça venait
48:05aussi de mes parents, cette boîte,
48:07et du coup, eh bien, j'ai voulu
48:09trier et j'ai cherché sur
48:11internet. Et puis voilà, j'ai cherché
48:13le query et ça m'est venu
48:15comme ça. Et en plus,
48:17ça donne de la patience,
48:19ça ne fait plus penser à rien
48:21quand on a le nez dans les fèves,
48:23voilà. Mais alors, vous achetez
48:25pas des centaines et des centaines
48:27de galettes chaque année, comment vous
48:29les rassemblez ? Comment on trouve
48:31les fèves et les fèves de collection ?
48:33Eh bien, les vides greniers,
48:35particulièrement,
48:37et puis les échanges entre
48:39fabophiles. On a des groupes
48:41et on échange ou on achète
48:43chez des gens qui ont encore
48:45plus de fèves
48:47que moi. Il y a encore plus gros
48:49collectionneurs que moi. Quelle est
48:51la taille de votre collection ?
48:53A peu près 30 000 à l'heure actuelle et
48:55500 séries complètes. 30 000
48:57fèves ? Quand vous dites séries complètes,
48:59oui, c'est ça. On assemble
49:01toutes les fèves de la même collection
49:03sur le même thème, c'est ça ? Exactement.
49:05Et puis on les met, moi, je les mets
49:07sur des planches,
49:09dans des tiroirs ou dans des meubles
49:11et chaque ligne a sa collection
49:13complète. Et des fois, quand il m'en manque
49:15une, ça peut
49:17prendre un an, deux ans pour avoir
49:19la dernière fève. Bien sûr, il faut
49:21compléter la série. Exactement.
49:23Dernière question pour ce week-end,
49:25Carole, est-ce que vous avez
49:27des objectifs ? Vous visez peut-être
49:29certaines boulangeries, certaines pâtisseries,
49:31parce que vous savez que telle ou telle fève
49:33va être installée. Quel est votre plan d'attaque
49:35pour ce week-end ? Non.
49:37Alors, j'ai
49:39les coffrets que les
49:41boulangeries vendent. En général,
49:43elles sont chères, mais elles sont très belles.
49:45En général, c'est des clamsis
49:47ou des longuilles ou de
49:49très très belles fèves.
49:51Ou la boulangerie d'Honoré
49:53à Nantes.
49:55Donc j'achète mon coffret
49:57en général dans ma région et après
49:59c'est que des échanges.
50:01Bon, fabophile. Vous allez peut-être
50:03faire naître des vocations auprès de ceux qui
50:05nous écoutent et on imagine que ce week-end sera
50:07l'occasion pour certains de se dire, ah ben oui, tiens, c'est pas mal.
50:09C'est joli ça.
50:11Et si j'essayais d'en avoir d'autres ?
50:13C'est comme ça que ça commence, en général, une collection.
50:15On vous embrasse. Merci beaucoup, Carole,
50:17de nous avoir appelé.
50:19Meilleur vœu à tous.
50:21Merci à tous ceux qui nous ont appelés aujourd'hui,
50:23toute cette semaine.
50:25C'était un vrai plaisir d'être avec vous et c'est pas toujours
50:27facile de faire face aux auditeurs de RTL.
50:293210 aux 3210.
50:31Ils sont exigeants, mais ils sont passionnants.
50:33C'est vous, c'est vous dont je parle.
50:35Merci à vous de m'avoir laissé une petite place
50:37cette semaine, entre 12h et 14h.
50:39Je suis très heureux de la rendre
50:41à Eric Brunet et Céline Landreau,
50:43qui seront bon pied, bon œil, avec vous
50:45dès lundi à midi. A tout de suite sur RTL.
50:47L'info revient dans un instant.

Recommandations