Regardez Les auditeurs ont la parole avec William Galibert du 31 décembre 2024.
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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole sur RTL, avec William Gallibert.
00:07L'actualité en quelques mots avant de vous entendre, de vous accueillir sur l'antenne de RTL.
00:12D'abord à la Réunion, François Bayrou a plaidé pour une nouvelle année sous le signe de la réconciliation.
00:18Pourquoi la Réunion ? C'est sur le chemin du retour de Mayotte, pour le Premier ministre qui a présenté hier son plan Mayotte debout.
00:26L'objectif, rétablir l'électricité dans tous les foyers d'ici fin janvier et garantir une rentrée scolaire dans deux semaines.
00:35Le traditionnel exercice des voeux présidentiels, ce sera à 20h ce soir pour Emmanuel Macron.
00:41Année particulièrement compliquée pour le Président, on attend de voir ce qu'il va pouvoir dire ce soir,
00:47et vous allez pouvoir l'entendre lors d'une émission spéciale jusqu'à 20h30 ce soir sur RTL.
00:52Au niveau du dispositif de sécurité en France, on attend près de 10 000 policiers et gendarmes mobilisés pour la seule région parisienne,
01:00avec en point d'orgue le grand rassemblement et le feu d'artifice sur les Champs-Elysées,
01:04où on attend un million et demi de personnes.
01:07Le nombre de forces de sécurité déployées dans l'ensemble du pays, le ministère des Transports a parlé de 100 000 forces de l'ordre total.
01:15Le ministère de l'Intérieur n'a pas encore tout à fait confirmé ce chiffre.
01:19Ce que l'on peut confirmer, c'est la météo qui ne change pas et qui reste toujours assez froide pour cet après-midi et aussi pour la nuit qui va arriver.
01:29Oui, ça n'a pas beaucoup de changements pour le soir du réveillon.
01:32Beaucoup de nuages sur la moitié nord du pays, sur le sud-ouest, très peu d'averses, des petites brunes, vous en avez l'habitude.
01:39Ce que l'on va surveiller notamment pour la nuit prochaine si vous êtes sur les routes, ce sont les brouillards.
01:43Brouillard givrant, puisque les températures seront négatives la nuit prochaine, entre moins 4 et 0°C en général, à part sur les côtes.
01:49Brouillard givrant sur le sud-ouest et aussi vers le Val-de-Saône, donc soyez prudents si vous prenez la route.
01:54Sinon, ce seront plutôt des conditions agréables.
01:58Il y a juste le vent qui va se renforcer sur les côtes de la Manche et notamment les côtes des Hauts-de-France,
02:02puisque cet après-midi, on aura du 70 km par heure, mais ce soir, ça pourrait aller jusqu'à 90 km par heure.
02:08Et sinon, en montagne, vous aurez toujours un ciel clair, donc du soleil cet après-midi et un ciel clair cet après-midi.
02:14Dans la soirée, des Pyrénées au Massif Central, aux Alpes, en remontant vers la Franche-Comté, les Vosges et le sud de l'Alsace.
02:21Côté températures pour cet après-midi, vous n'aurez que 1°C à Lyon, 2°C à Reims, 3°C à Clermont-Ferrand, 5°C à Paris, 6°C à Lille.
02:27Il fera 7°C à Grenoble cet après-midi, 10°C à Cherbourg, 12°C à Brest, 15°C à Bastia et 16°C à Ajaccio.
02:33Merci beaucoup Marina. Alors, il y a une image, une image qui vous a marquée pour cette fin d'année,
02:39qui ne va pas forcément redorer le blason de la classe politique.
02:42C'est la ministre de l'Éducation nationale, l'ancienne Première Ministre, Elisabeth Borne,
02:47dans un échange plutôt tendu avec des enseignants à Mayotte et qui finit par tourner les talons,
02:53par leur tourner le dos sans un mot, pour s'en aller et mettre fin au dialogue.
02:57Ça vous a fait beaucoup réagir au 3210.
02:59J'ai été choquée, je ne revenais pas de son attitude.
03:03Cette dame très concentrée mais très fermée, je l'ai vue tourner ses talons.
03:08C'est affligeant, c'est catastrophique pour l'image que l'on peut donner.
03:13Merci à l'émission, bon réveillon messieurs dames et de tout cœur, une meilleure année pour 2025.
03:20Alors pour que tout le monde se mette bien les choses en tête, on va réécouter une partie de l'échange,
03:25le moment avant que la ministre de l'Éducation nationale ne tourne les talons littéralement
03:30et ne cesse les échanges et parte sans un mot.
03:34C'était donc hier, à Mayotte, après une rencontre avec des enseignants.
03:39La réalité, elle est qu'il y a des distributions comme...
03:42Personne n'est monté. Vous pouvez dire ce que vous voulez, personne n'est monté.
03:45Et même cette distribution, personne ne les a vues.
03:47Elles existent et peut-être que les gens ne sont pas bien informés.
03:50Mais attendez, que les gens aillent au poids au lait.
03:52Les gens du lycée des Lumières devraient aller au poids au lait, c'est la mairie de Mamoudjou.
03:56C'est 5 kilomètres, 5 kilomètres à pied d'oeuvre, en plein cagnard, 5 kilomètres retour,
04:00c'est 10 kilomètres en plein cagnard, sans eau, sans nourriture.
04:02C'est impossible, c'est infaisable.
04:04Ils diront que c'est néante.
04:08Puis Elisabeth Borne s'en va, sans un mot, pour être tout à fait complet.
04:12Je vais aussi vous dire que la ministre de l'Éducation a réagi,
04:16elle a parlé d'une séquence tronquée,
04:18qui ne rendait pas intégralement compte des échanges qu'elle avait eus
04:22avec le corps enseignant et les équipes éducatives du côté de Mayotte.
04:26Marie-Paul est avec nous au 3210.
04:28Bonjour Marie-Paul.
04:30Vous avez vu cette image et elle vous a marquée ?
04:34C'est sûr, c'est quand même scandaleux en fait.
04:36D'abord on a beau dire que ça a été tronqué,
04:38qu'on a certainement sorti ces propos-là d'un commentaire complet,
04:43mais il ne faut quand même pas exagérer.
04:45Qu'est-ce qu'elle vous évoque, cette image, ce dialogue qui se termine
04:51parce qu'une ministre tout d'un coup ne vous répond plus
04:54et puis décide de partir sans un mot ?
04:56Elle n'a aucune réponse.
04:59Elle n'a aucune réponse et qu'elle aimerait faire à Mayotte.
05:02On se le demande.
05:04Elle espère rétablir une rentrée scolaire dans deux semaines à Mayotte,
05:10mais là ce n'est pas le sujet,
05:11on est plutôt sur une forme de respect aussi,
05:15sur une forme de dialogue et de respect.
05:18Il faut le dire, dans cette image, quand on la voit,
05:21la ministre précise qu'il y a eu auparavant des réunions complètes
05:25où les échanges ont pu être faits,
05:27mais c'est vrai qu'il y a une image et une impression de mépris
05:30qui parfois transpirent de cette image.
05:32Complètement.
05:36Comment vous regardez ces ministres qui finalement arrivent
05:43et qui, face à une forme d'impuissance,
05:45parce que parfois on n'a pas la réponse exacte
05:47qu'on peut apporter à un sinistré sur une situation particulière,
05:50mais qui décident de tourner le dos,
05:53ça évoque quoi pour vous ?
05:56Un mépris complet des personnes qui sont devant elle.
06:00Complètement, il n'y a rien d'autre à dire, c'est vraiment méprisant.
06:04C'est un gouvernement qui débute,
06:06même si Elisabeth Borne est bien connue des Français,
06:09elle a été première ministre,
06:11mais ça ne vous encourage pas à vous dire ou à être optimiste
06:15sur ce que va pouvoir apporter ce gouvernement
06:18et à Mayotte et à la France ?
06:20Rien, rien.
06:22On va continuer à évoquer ces images de la ministre
06:25avec Patricia qui connaît...
06:27Est-ce que je peux ajouter quelque chose ?
06:28Oui, allez-y Marie-Paul.
06:29Je voudrais souhaiter un joyeux anniversaire
06:31à mon petit-fils brilleux qui est à Biarritz en ce moment.
06:34Il a quel âge brilleux ?
06:35Il a 22 ans aujourd'hui et qui est un petit-fils super.
06:38On l'embrasse aussi.
06:40Merci beaucoup Marie-Paul.
06:42Bonjour Patricia.
06:44Patricia, est-ce que vous êtes là ?
06:46Oui, bonjour.
06:47Patricia, vous avez connu, visité Mayotte pendant des années
06:52et ces images vous ont marqué vous aussi ?
06:55Bien sûr, bien sûr.
06:57Professionnellement, j'ai passé une vingtaine d'années
07:00avec des missions entre 3 et 5 jours par mois sur Mayotte.
07:05Donc des liens qui sont tissés avec la population mahoraise
07:08et d'autres populations, notamment des réunionnais
07:12et des métropolitains qui travaillaient à l'île de Mayotte,
07:16l'île au parfum, merveilleuse île,
07:19que l'on oublie aujourd'hui.
07:21Et je suis assez scandalisée.
07:24Parce que c'est vrai qu'il y a eu ces annonces hier,
07:29l'idée de ne pas reconstruire de bidonvilles,
07:31de rétablir l'électricité de manière plus immédiate.
07:33Mais il y a cette image qui va rester, finalement.
07:37Peut-être plus que la visite de François Bayrou en elle-même.
07:41La visite de François Bayrou, la visite de M. Macron,
07:45la visite de Mme Born ne changeront rien à l'état actuel de l'île de Mayotte
07:50qui est ravagée, je le répète, elle est ravagée.
07:54Il y a des bidonvilles, il ne faut pas reconstruire,
07:57il faut construire, il faut un plan Marshall.
08:01C'est-à-dire qu'il ne faut plus qu'en 2025,
08:04nous sommes à l'orée de 2025, dans quelques heures,
08:07il ne faut absolument plus que des bidonvilles existent.
08:10Ce sont des Français, je le répète.
08:13Nous avons voulu, le gouvernement français,
08:15M. Chirac, validé par M. Sarkozy,
08:18ont voulu que le 101e département français soit l'île de Mayotte,
08:22l'île au parfum.
08:23Enfin, alors aujourd'hui, assumez messieurs,
08:26assumez et ne racontez pas n'importe quoi aux Français.
08:30Je vais vous dire quelque chose, en ce moment,
08:32pour avoir un peu d'eau, une Mahoraise fait la queue
08:36pendant des heures pour avoir de l'eau.
08:38Qu'est-ce qu'on lui demande au bout de la queue ?
08:40Personne ne le sait ça, mais moi je vais vous le dire.
08:42On lui demande une pièce d'identité française pour avoir de l'eau.
08:45Est-ce que vous trouvez ça normal ?
08:47Vous nous dites que d'après vos retours de terrain,
08:50on fait une distinction entre français et non français
08:53pour la distribution d'eau et de vivre là-bas, à Mayotte ?
08:56Je n'ai pas dit ça.
08:57J'ai dit qu'aujourd'hui, ces gens-là ont tout perdu
09:00avec des vents à plus de 220 km heure.
09:03Comment voulez-vous demander une carte d'identité française
09:05à des personnes qui ont tout perdu ?
09:07Il fait très chaud là-bas, entre 29 et 33 degrés.
09:10Il y a des débuts de peste et de choléra.
09:14Là-bas, la population est en partie musulmane.
09:16Qu'est-ce que l'on fait ?
09:17On enterre les corps, parce que c'est leur coutume.
09:20On enterre les corps.
09:21Dans six mois, on va les déterrer pour leur donner une séculture.
09:25Est-ce que vous trouvez normal de dire qu'il y a eu 39 morts ?
09:28D'où sort M. Bayrou, ces chiffres ?
09:31Oui, chiffres bien sûr très provisoires de François Bayrou
09:35qui hier a évoqué quelques dizaines ou quelques centaines de morts.
09:39Pour l'instant, on n'en sait pas plus sur le bilan.
09:41Un dernier mot, Patricia, avec vous.
09:43Quand vous entendez le Premier ministre dire
09:45« Moi, j'interdirai la reconstruction de Bidonville »,
09:48est-ce que vous pouvez croire à cette formule ou à cette promesse ?
09:52J'espère. J'aimerais bien pouvoir le croire.
09:55Il vient d'arriver au gouvernement.
09:58Nous avons eu le gouvernement Barnier, malheureusement,
10:01qui n'a peut-être pas eu le temps de faire ce qu'il voulait.
10:05Croire au gouvernement Bayrou, oui, pourquoi pas.
10:09Mais des actes, M. Bayrou, des actes.
10:12C'est surtout la vérité et non pas les mensonges que l'on publie
10:16et que l'on donne en permanence sur les ondes.
10:18Merci en tout cas, RTL, de m'avoir gentiment appelée.
10:23En tout cas, je souhaite, si mes amis maorais m'écoutent,
10:26je ne peux pas leur souhaiter de joyeuses fêtes dans ce contexte actuel,
10:33mais j'espère qu'ils auront un peu de chaleur, un peu d'eau,
10:38un peu de nourriture et surtout les enfants.
10:41Écoutez, je vous embrasse tous et je souhaite de très belles fêtes
10:45à toute l'équipe maoraise, à tout le pays maorais.
10:48C'est très, très belle vie.
10:49Restez avec nous, si vous le pouvez, encore une petite minute,
10:52Patricia, pour poursuivre ce dialogue sur Mayotte.
10:56Je précise que Patricia nous avait laissé un message sur le répondeur au 3210
10:59et qu'on l'a rappelé.
11:00Bonjour, Jérôme.
11:01Bonjour.
11:02Jérôme, vous êtes maorais, vous êtes en ce moment à La Réunion, je crois.
11:06Alors, je ne suis pas maorais, je suis métro Muzungu, comme on dit à Mayotte.
11:12Mais bon, après, je vis à Mayotte.
11:15Et pour tout vous dire, je viens d'être évacué ce matin.
11:20Je viens d'arriver à La Réunion.
11:22On a beaucoup de choses à vous demander et aussi vous demander
11:25si vous avez aperçu ces images de la ministre de l'Éducation nationale.
11:28A tout de suite sur RTL, on poursuit le dialogue avec vous.
11:31Jusqu'à 14h.
11:33William Galibert vous donne la parole sur RTL.
11:39William Galibert.
11:40Les auditeurs ont la parole sur RTL.
11:44J'ai vu les petites images de ce matin de Mme Born,
11:47qui n'a pas su répondre aux personnes, qui a eu son petit rectus de mépris.
11:51De toute façon, elle est très méprisable.
11:53Elle n'a jamais écouté, elle n'écoutera jamais.
11:55Et si elle avait pu sortir son 49.3, je pense qu'elle l'aurait fait.
11:59Alors, il y a ces images de la ministre de l'Éducation nationale
12:02tournant les talons à des professeurs qui exercent à Mayotte
12:07et qui dénonçaient le manque de moyens.
12:09Il y a ces images, puis il y a aussi la réalité.
12:11Et on a un superbe témoignage pour la vivre encore aujourd'hui, cette réalité.
12:15C'est celui de Jérôme que l'on retrouve avec nous au 3210.
12:18Jérôme, vous nous le disiez, vous venez tout juste de quitter Mayotte
12:22pour arriver à La Réunion.
12:23Cette évacuation, comment elle s'est faite et pourquoi elle a pris autant de temps ?
12:28Alors, pourquoi elle a pris autant de temps ?
12:32Parce que je suis gestionnaire responsable matériel d'une administration.
12:38Et que ma conscience professionnelle et mon devoir
12:41étaient de gérer au mieux la situation d'urgence.
12:45De gérer cette phase numéro 1, que j'appellerais.
12:49C'est pour ça que j'ai décidé de rester sur place
12:52et d'assumer mon travail.
12:56Comme fonctionnaire et comme membre pleinement du service public,
13:00vous vous êtes dit, je ne peux pas juste quitter les lieux
13:03parce que moi j'ai la possibilité de le faire,
13:05mais il faut aussi que je reste d'abord aussi pour aider.
13:08C'est ça, c'est ça, c'est ça.
13:11Alors hier, la dispute, en tout cas les griefs qui étaient formulés contre la ministre,
13:17ils parlaient de l'insuffisance de ravitaillement sur l'île,
13:23de points-relais qui étaient situés à des kilomètres à pied,
13:27sous un cagnard pas possible.
13:29C'était les mots de ces professeurs qui interpellaient directement leurs ministres,
13:34de ces services de secours qui n'étaient pas encore arrivés dans certains lieux
13:39plus de deux semaines après le passage du cyclone.
13:41Ça, c'est quelque chose que vous avez vécu.
13:44Alors, on a bien sûr eu conscience tous de l'incroyable dévastation à Mayotte,
13:50mais on a aussi vu cette désorganisation, ou en tout cas cette très lente organisation.
13:56Vous l'avez vécu, ça ?
13:57100%. 100%. 100%.
14:01J'ai été scotché de l'inertie pendant des jours et des jours.
14:08On ne voyait rien.
14:10Moi, j'étais en relation au bout de 3-4 jours,
14:12quand le réseau de mon téléphone pro s'est remis en route.
14:16J'ai eu ma famille en métropole qui me disait
14:18« Oui, ça s'organise, ça y est, ils parlent d'envoyer des militaires, des vivres, etc. »
14:24On n'a rien vu du tout.
14:25Moi, je suis parti ce matin, donc il y a quelques heures, j'y étais encore,
14:29et je m'étonne encore.
14:31J'ai vu très peu de militaires, de corps médicaux.
14:36Alors, j'en ai vu, mais par petits paquets, de 5, de 10,
14:39par-ci, par-là, un gros convoi.
14:42Et au niveau des ravitaillements, pareil.
14:47J'ai écouté la vidéo.
14:50Pour tout vous dire, moi, je n'avais pas d'électricité pendant 17 jours.
14:54Je viens de retrouver l'électricité.
14:56C'est pour ça que je vous ai dit tout à l'heure que c'était un choc.
14:58Je viens d'arriver à La Réunion.
15:00C'est un autre monde.
15:05On comprend que c'est difficile.
15:07Trois semaines après, vous venez tout juste de quitter...
15:09Pardonnez-moi.
15:10Non, mais c'est normal, Jérôme.
15:11On vous laisse reprendre une seconde votre souffle.
15:13Vous venez de quitter 15 jours d'enfer.
15:16Oui, 15 jours d'enfer.
15:18Les ravitaillements, non, je n'ai rien vu non plus.
15:21Je vous dis, au bout de 4-5 jours, j'avais quand même une connexion avec Mantelpro.
15:26J'étais un petit sur des groupes WhatsApp,
15:29où là, j'ai pu être informé comme quoi,
15:32ici et là, il y avait un ravitaillement.
15:35Moi, j'habite en Petite-Terre.
15:38Je pense que maintenant, les gens savent comment est faite Mayotte.
15:42Il y a deux grandes îles, Petite-Terre et Grande-Terre.
15:46Moi, je vis en Petite-Terre et je travaille en Grande-Terre,
15:49à côté de Mamoudzou, à Kaouani, précisément.
15:52Du coup, en ayant ces informations de ravitaillement,
15:56c'était dans un lieu précis, le stade de l'abattoir,
16:00là où je vis.
16:02Comme l'ont dit les enseignants,
16:04effectivement, il y a des zones qui étaient éloignées.
16:07C'est impossible, il fait super chaud,
16:09de venir sans vivre, sans eau,
16:14tous les jours, ou alors quand il y a des ravitaillements.
16:18Déjà, il fallait qu'ils soient informés.
16:20Moi, j'ai eu la chance, de par mon travail, d'être informé.
16:23Sinon, il n'y avait aucune com.
16:25J'ai appris derrière qu'on pouvait aller à la mairie
16:28pour avoir les infos.
16:30Ces gens-là, moi, j'étais vraiment un privilégié dans l'information.
16:36Et après, j'ai su aussi que les ravitaillements,
16:42c'était une bouteille d'eau et deux boîtes de sardines, par personne.
16:45Donc, c'était vraiment très léger.
16:48Vous avez ressenti, quelque part aussi,
16:51une déconnexion entre les visites officielles,
16:54celle d'Emmanuel Macron,
16:56celle de François Bayrou, avec une flopée de ministres,
16:59donc Elisabeth Borne,
17:01Manuel Valls aussi, qui maintenant s'occupe des Outre-mer.
17:03Une déconnexion entre ces visites,
17:06ces annonces,
17:08et la réalité de ce qui était vécu,
17:10depuis maintenant 15 jours, par Mayotte ?
17:14Moi, je n'avais pas d'électricité chez moi,
17:17donc pas de télé.
17:19J'avais juste un réseau téléphonique.
17:21Après, Internet ne fonctionnait pas super bien non plus.
17:23Donc, je n'ai pas été vraiment au cœur de ces visites-là.
17:27Si ce n'est que j'étais informé et j'ai vu,
17:29puisque à chaque fois, il y avait de la protection,
17:32des routes barrées, etc.
17:34C'est les seules fois où j'ai vu vraiment beaucoup de militaires et de policiers.
17:38Mais sinon, je n'ai rien vu du tout.
17:40Je me posais la question.
17:42À J-8, vous savez...
17:48Ça fait aussi du bien de souffler un coup,
17:53de reprendre sa respiration,
17:55et de finir ce témoignage qui est très important pour nous, Jérôme.
18:00À J-8, on s'est réunis.
18:07On va revenir vous voir dans quelques instants, Jérôme.
18:10Non, je vais juste terminer ça.
18:12On s'est réunis avec les habitants de mon quartier,
18:14parce qu'il y avait des ordures qui venaient énormes dans la rue,
18:20avec des odeurs de dingue.
18:24On croyait...
18:27Moi, j'ai vécu beaucoup de fois dans les îles,
18:29et les habitants, les maorais...
18:31Moi, je vis dans un quartier populaire.
18:33Ils savaient aussi qu'il y avait des risques d'épidémie.
18:37Donc, on a pris la décision, nous-mêmes habitants,
18:41d'enlever les poubelles.
18:43Donc, avec nos mains,
18:45on était masqués.
18:50On a tout enlevé, et on avait la rage,
18:52parce que normalement, ce n'est pas à nous de le faire.
18:54C'est aux services publics.
18:56C'était aux militaires ou je ne sais pas qui.
18:58Et on nous a laissés dans la merde.
19:00Donc, on a dû se débrouiller tout seuls.
19:04Je vous dis, je suis parti ce matin,
19:06parce que j'avais besoin,
19:08comme vous pouvez le constater,
19:10d'une bulle d'oxygénation,
19:12parce que j'avais ma situation perso et pro à gérer.
19:15Comme je vous ai dit, je suis responsable
19:17d'un matériel d'un établissement
19:19qui a été fortement impacté.
19:22Et du coup,
19:26ces poubelles,
19:28ce matin, quand je suis allé à l'aéroport,
19:30il y a encore sur les bas côtés
19:32des gros tas de poubelles.
19:34À J-17,
19:36il y a encore de la tôle,
19:38il y a encore des branches d'armes, etc.
19:40Alors qu'il y a quand même
19:42la Légion étrangère sur Petite-Terre.
19:44Sur Grande-Terre,
19:46il y a d'autres administrations d'armées.
19:49Et pourtant,
19:51c'est toujours là, sur les bas côtés.
19:53Après, il y a quand même du gros travail
19:55qui a été fait.
19:57Bizarrement,
19:59depuis 2-3 jours avant les visites
20:01de l'ensemble des ministres,
20:03ça s'est accéléré.
20:05Mais je vous dis,
20:07chez moi, il y a 50% de la population
20:09qui n'a pas l'électricité.
20:11Et encore, on n'est pas à plaindre,
20:13parce qu'il y a d'autres zones
20:15où ils sont à moins de 5%,
20:17comme quoi, d'ici fin janvier,
20:19quasiment l'intégralité de la population
20:21aura retrouvé de l'électricité.
20:23Mais moi, je n'y crois pas.
20:25C'est des affaits d'annonce.
20:27Là, j'habite dans un endroit urbanisé
20:29qui est à côté
20:31de la commune
20:33qui abrite la Légion,
20:39la maison du préfet,
20:41d'autres administrations, la sous-preuve, etc.
20:43Pourtant, il y a encore des ordures,
20:45il n'y a pas d'électricité.
20:47L'eau, on nous dit que l'eau a été rétablie.
20:49Excusez-moi, je vais être un peu trivial,
20:51mais c'est du foutage de gueule.
20:53L'eau a été rétablie. Vous savez, en temps normal,
20:55à Mayotte, on a de l'eau
20:5748h sur une période de 72h.
20:59C'est-à-dire 2 jours sur 3.
21:01Là, ils nous ont rétabli l'eau,
21:03on a de l'eau que 16h.
21:05Et ils disent que l'eau a été rétablie.
21:07– Jérôme,
21:09on sent toute la rage,
21:11toute la colère,
21:13toute la frustration qui vous habite.
21:15On sent aussi que votre cœur est encore à Mayotte,
21:17que vous avez quitté il y a quelques heures.
21:19Je voudrais juste vous poser une question.
21:21Comment allez-vous, Jérôme, ce soir ?
21:23À quoi va ressembler cette fin d'année pour vous ?
21:25Il y a un grand besoin
21:27de souffler,
21:29de reprendre un petit peu pied,
21:31c'est ça ?
21:33– Déjà, il y a un besoin
21:35de sortir, de partir
21:37d'une zone
21:39comme une zone de guerre.
21:41Mais il y a aussi le paysage
21:43qui a complètement changé.
21:45C'est un spectacle terrible.
21:47Du coup, quand on est dedans
21:49et quand on n'a pas fait...
21:51Moi, normalement, je devais être en vacances.
21:53Je devais partir pendant 3 semaines, couper complètement.
21:55Et donc, il y a eu ce cyclone,
21:57comme tout le monde.
21:59Je ne me plains pas tout seul,
22:01on vit tous la même chose.
22:03Du coup, j'avais besoin de couper psychologiquement.
22:05Donc là, il est venu ce cyclone.
22:07J'ai continué
22:09ma mission.
22:11Et du coup,
22:13au bout d'un certain temps,
22:15quand la première phase d'urgence est gérée,
22:17j'avais vraiment le besoin
22:19de m'oxygéner, de couper
22:21et de recharger
22:23mes batteries. Parce que moi, le 13, je serais là.
22:25Je serais là à la rentrée
22:27scolaire.
22:29Je serais là et j'assumerais ma mission.
22:31Mais j'avais besoin de respirer.
22:33Après,
22:35quand on est dedans, on fait les fronts,
22:37on est debout.
22:39Je commence à redescendre un peu.
22:41Pour moi, c'est du luxe, la réunion.
22:43C'est pour ça que je vous disais tout à l'heure que c'était un choc.
22:45Du coup,
22:47j'ai mangé un rougail boutique boucané,
22:49pour tout vous dire.
22:51Il n'y en avait plus.
22:53Après, ce soir,
22:55je vais essayer
22:57de m'amuser
22:59un peu aussi.
23:01Et de retrouver le sourire
23:03après une période...
23:05Ça a été l'enfer.
23:07Des plaisirs simples.
23:09Le rougail saucisse,
23:11peut-être pour un peu plus tard.
23:13On vous embrasse, Jérôme.
23:15Et on vous remercie pour ce témoignage
23:17très complet, qui nous permet aussi de saisir la réalité
23:19qui parfois encore
23:21nous échappe à des milliers de kilomètres
23:23et de la réunion et de Mayotte.
23:25Merci infiniment, Jérôme, pour votre témoignage.
23:27J'aimerais bien juste rajouter quelque chose.
23:29Juste un tout petit point aussi important.
23:31C'est l'alimentation.
23:33Tout le monde nous a dit aussi
23:35qu'il y avait des cargaisons qui venaient en bateau,
23:37en avion, etc.
23:39Les magasins n'ont jamais
23:41aussi peu été
23:43achalandés.
23:45Actuellement, il n'y a pas de frais.
23:47Il n'y a pas de surgelé. Il y a des rideaux qui sont
23:49baissés sur les rayons. On ne comprend pas.
23:51Tout le monde nous dit que ça arrive.
23:53Hier,
23:55j'ai trouvé juste de la betterave,
23:57par chance, que j'ai mangée. J'ai mangé 5 betteraves
23:59hier soir. Sinon, autrement, il n'y a rien.
24:01Il n'y a pas de fruits. Il n'y a pas de légumes.
24:03Il n'y a pas de frais.
24:05Déjà qu'on a une coupure d'électricité, on ne peut pas
24:07mettre au frais les aliments. En plus, on ne peut même pas
24:09manger de frais.
24:11Des boîtes de conserve, à un moment donné...
24:13Il y a beaucoup
24:15de Mahorais qui commencent aussi à être en pénurie de gaz.
24:17En espérant qu'il y ait des bouteilles de gaz,
24:19ce qui n'est pas l'un des biennues non plus.
24:21Voilà. C'était
24:23le petit ajout. Merci de m'avoir donné la parole.
24:25On comprend que l'urgence est toujours là.
24:27Merci d'avoir pris la parole pour nous.
24:29C'est un témoignage qui, je pense, aura marqué
24:31beaucoup de ceux qui nous écoutent. Merci beaucoup, Jérôme.
24:33Et bonjour, Isabelle.
24:35Isabelle,
24:37vous venez d'entendre
24:39Jérôme, et peut-être comme moi,
24:41comme nous tous, prendre une petite claque
24:43en entendant
24:45son témoignage, son histoire.
24:47L'évacuation, il y a quelques heures
24:49à peine, depuis Mayotte, vers la Réunion.
24:51Et cet avenir que
24:53Jérôme voit toujours à Mayotte, puisqu'il nous dit
24:55« Moi, je serai là-bas pour la rentrée scolaire
24:57si possible dès le 13 janvier. »
24:59Quand on met,
25:01Isabelle, en contraste
25:03les images d'une ministre qui tourne
25:05le dos au sinistré et le témoignage
25:07de Jérôme qu'on vient d'entendre,
25:09les politiques n'en sortent pas
25:11bien grandies. Ah, pas du tout.
25:13Pas du tout. Parce qu'il faudrait...
25:15Il donne une parole.
25:17Il la respecte, leur parole. Il est où, le respect ?
25:19Quand M. Macron dit « Au bout de
25:21deux jours, vous aurez de l'eau », ils n'ont toujours rien.
25:23Voilà.
25:25On vient
25:27à Mayotte avec
25:29les journalistes, avec tout ça.
25:31Et on repart après. Et qu'est-ce qu'il reste de ça ?
25:33Rien du tout.
25:35Alors M. Macron disait « Oui,
25:37ne vous plaignez pas, ici,
25:39ce sera dans d'autres pays. »
25:41Vous seriez 10 000 fois plus
25:43dans la mouise, disait-il.
25:45Ce soir, il y a le
25:47réveillon.
25:49Tous nos politiques, là, ils vont faire le réveillon.
25:51Mais les gens de Mayotte,
25:53on fait quoi ?
25:55Alors, moi, ce que j'attends
25:57des politiques, c'est qu'ils respectent
25:59et qu'ils respectent leur parole.
26:01Et qu'ils aident les gens. Parce que quand
26:03on fait les Jeux Olympiques, quand on
26:05fait plein de choses, il y a toujours de l'argent.
26:07Mais là, alors c'est loin, Mayotte.
26:09Oui, mais c'est français.
26:11Donc, il y a de l'argent.
26:13Que l'on respecte. Que les politiques
26:15respectent leur parole.
26:17Qu'ils n'oublient pas ça.
26:19Et je crois que c'est aussi
26:21le mot d'ordre qui a motivé Bob
26:23à nous appeler. Bonjour, Bob.
26:25Bob,
26:27vous êtes en ligne avec nous au 3210.
26:29Vous aussi, vous avez vu ces images
26:31de la ministre de l'Éducation
26:33nationale tournant le dos,
26:35tournant les talons et rompant
26:37le dialogue avec des sinistrés
26:39de Mayotte. Et ces images vous ont marqué.
26:41Oui, ça m'a
26:43frappé, c'est vrai. C'est vrai que
26:45cette attitude à la fois
26:47méprisante et incrédule
26:49face à une personne qui est
26:51dans le désarroi et la détresse,
26:53j'ai trouvé ça indigne.
26:55Voilà. On lui met
26:57place de compassion et de compréhension
26:59de sa part. Tourner le dos
27:01avec un sourire méprisant,
27:03c'est pas correct.
27:05Bob, la ministre,
27:07elle s'est, non pas
27:09excusée, mais elle s'est expliquée. Elle dit
27:11tout ça a été tronqué. J'ai eu
27:13largement des réunions avec
27:15tous les sinistrés. Ce que vous attendez d'elles,
27:17c'était, vous, davantage
27:19des excuses que des justifications ?
27:21Non,
27:23j'attends pas grand-chose
27:25en fait de sa part.
27:27Simplement, je suis...
27:29Sur le moment, j'ai été choqué.
27:31Je voulais le dire, simplement.
27:33Peut-être que je me suis...
27:35Peut-être qu'on se trompe, on ne sait pas.
27:37Mais en tout cas,
27:39c'est un fait. C'est un fait et on le constate.
27:41Et puis,
27:43j'en profite pour dire que si les politiques
27:45ne pouvaient cesser de dire
27:47il faut, il va falloir, ils devraient dire
27:49on va, on va faire, on va faire les choses.
27:51Parce que les promesses, ça rend les enfants joyeux,
27:53mais c'est tout. Et puis, ça n'engage
27:55que ceux qui les font.
27:57Mais, voilà.
27:59Merci beaucoup, Bob, pour votre témoignage
28:01sur l'antenne de RTL.
28:03Elisabeth Borne, ancienne
28:05première ministre d'Emmanuel Macron.
28:07Tiens, le président est attendu, lui,
28:09à 20h pour ses voeux
28:11à la nation française dans cette fin d'année
28:13avant le début de 2025.
28:15Est-ce que vous allez les regarder ? Est-ce que vous les regardez
28:17encore ? Qu'est-ce que vous en attendez ?
28:19On en discute ensemble dans un instant sur RTL.
28:21Contactez-nous gratuitement
28:23via l'appli RTL ou au 3210.
28:2550 centimes la minute.
28:27Midi, 14h.
28:29Les auditeurs ont la parole
28:31avec William Galibert.
28:33Françaises, Français,
28:35c'est l'heure des voeux présidentiels.
28:37Ça sera ce soir à 20h avec Emmanuel Macron
28:39et toujours
28:41depuis le palais de l'Elysée.
28:43Vous pourrez écouter ses voeux sur RTL à 20h.
28:45Émission spéciale présentée par Agnès Bonfillon
28:47jusqu'à 20h30. Voilà
28:49pour la mise en contexte et les détails.
28:51Mais ses voeux, allez-vous les regarder, les écouter ?
28:53Arnaud est avec nous.
28:55Bonjour Arnaud.
28:57Bonjour à tous les auditeurs.
28:59Arnaud, est-ce que la radio ou la télé seront allumées ?
29:01Oui, la télé, enfin la radio
29:03surtout sera allumée sur RTL.
29:05Merci mon gars.
29:07Je vous avoue une chose, moi je regarde
29:09chaque année les voeux présidentiels.
29:11Chaque année,
29:13chez moi, c'est une habitude.
29:15C'est même devenu un rituel
29:17immuable.
29:19On se met tous autour de la télévision
29:21ou de la radio et on écoute.
29:23Et on se demande chaque année à quelle sauce on va être mangé.
29:25Régulièrement,
29:27les Français entendent
29:29« je me réclame du général de Gaulle,
29:31je me réclame du général de Gaulle » qui disait « je vous ai compris ».
29:33Moi, en face de nous,
29:35maintenant j'ai un président
29:37que je respecte, puisque c'est sa fonction que je respecte.
29:39Mais lui, n'a rien compris.
29:41Regarder les voeux
29:43pour vous ne veut pas dire
29:45vous afficher comme un soutien forcément
29:47du président qui parle ?
29:49Non, parce que pour moi, j'estime qu'il va
29:51donner une direction. Et chaque année,
29:53je regarde surtout
29:55les personnes qui font la langue des signes
29:57puisque j'ai un fils qui fait la langue des signes
29:59et je n'ai qu'une envie, c'est de voir un jour
30:01ce type-là faire du pipeau.
30:03Nimer un pipeau parce qu'on est tellement
30:05dans un moment où on ne nous respecte plus.
30:07J'ai entendu
30:09vos précédents auditeurs qui disent
30:11qu'on demande du respect, on demande de l'aide.
30:13Chaque fois, on nous propose des choses,
30:15on nous prévoit des choses
30:17qui n'arrivent jamais.
30:19Et nous, on est même
30:21bafoués. La France, c'est quand même
30:23le pays des droits de l'homme.
30:25C'est la France qui a créé la révolution.
30:27On a été suivi de partout
30:29et on nous bafoue
30:31dans les urnes.
30:33Je suis de droite
30:35nationaliste,
30:37ma femme est d'extrême-gauche, je vous laisse
30:39imaginer les débats à la maison,
30:41mais clairement, on a tous les deux
30:43le sentiment d'être bafoués cette année
30:45et c'est très désagréable.
30:47– Mais alors Arnaud, quels sont les vœux,
30:49quel est le discours, quels sont les mots
30:51que vous aimeriez entendre de la part du président ?
30:53Quel type de discours
30:55ou quel type de mot pourrait vous toucher
30:57pour ces vœux ?
30:59– Moi, j'attends de la concorde.
31:01J'attends de la concorde, chose que tout le monde se réclame
31:03mais pour une fois que quelqu'un ait le courage
31:05de dire, eh bien écoutez,
31:07l'année prochaine, je repropose
31:09l'élection, c'est vrai
31:11et si jamais ça ne convient pas,
31:13je démissionnerai. On sait très bien
31:15qu'il n'y aura pas, excusez-moi pour le terme,
31:17les coronesses de le faire,
31:19mais à un moment,
31:21si tout le monde veut aller dans le bon sens,
31:23il faut que chacun y mette du sien
31:25et quand même la rue parle, qu'on ne l'écoute plus,
31:27que les urnes parlent, qu'on ne les écoute plus,
31:29je ne sais même plus
31:31quelle est la véritable direction à prendre.
31:33M. le Président,
31:35si vous m'entendez,
31:37vous avez rappelé Mme Borne
31:39qui a cassé la RATP,
31:41qui a mis 1001-1049-3,
31:43vous avez pris un ministre,
31:45M. Manuel Vasse,
31:47qui a trahi tout le monde.
31:49Vous n'avez pris M. Bayrou que parce que
31:51c'est la dernière,
31:53infime partie de majorité qu'il vous reste.
31:55M. le Président,
31:57c'est ça que j'ai envie d'entendre de vous.
31:59C'est ça qu'on a tous envie d'entendre de vous.
32:01Et voilà les voeux d'Arnaud
32:03au Président de la République.
32:05Isabelle, elle, va-t-elle écouter la radio,
32:07allumer la télé ce soir
32:09pour écouter le Président ?
32:11Oui ou non, Isabelle ?
32:13Oui, bonjour à tous.
32:15Je viens d'entendre votre
32:17interlocuteur précédent,
32:19oui Arnaud, ça m'a beaucoup fait rire l'histoire du pipo.
32:21J'avoue que j'ai dit
32:23que je ne regarderais pas la télé,
32:25effectivement pour regarder s'il y en a un qui joue du pipo derrière.
32:27Parce que franchement,
32:29ils sont vraiment
32:31devenus tous autant qu'ils sont.
32:33Moi je ne suis pas extrême,
32:35ni d'un côté ni de l'autre, parce que j'estime que
32:37quelque soit l'extrême, ça reste
32:39toujours dangereux.
32:41Mais quand j'entends,
32:43quand je vois ce qui se passe, quand je vois
32:45le gouvernement Bernier
32:47qui a été censuré,
32:49quand je vois les ministres qu'on nous a
32:51remis, quand je vois tout ce qui se
32:53passe, franchement, il y a de quoi être
32:55trop dégoûté. Moi j'ai toujours voté,
32:57j'ai toujours été,
32:59je peux dire, pas une bonne citoyenne, parce que
33:01bon, je ne sais pas si on appelle ça
33:03un bon citoyen.
33:05Quand je vois ce que je vois,
33:07je me dis, mais où va-t-on ?
33:09Où va-t-on ? Ce mec-là, il a
33:11détruit le pays, il a détruit
33:13le pays. Il n'y a pas
33:15d'autre mot.
33:17Est-ce que c'était une habitude
33:19jusqu'à présent,
33:21peut-être au moment de préparer, de finioler l'apéritif,
33:23d'écouter la radio,
33:25de brancher la télé pour ses voeux, ceux d'Emmanuel
33:27Macron et ceux de ses prédécesseurs ?
33:29Est-ce que c'est quelque chose que vous avez perdu aujourd'hui ?
33:31C'était toujours quelque chose
33:33qu'on faisait très
33:35régulièrement. On a toujours écouté le président
33:37de la République au moment des voeux.
33:39Mais non, là franchement,
33:41je ne le supporte plus, ce mec-là.
33:43À part ce prévaloir des Jeux
33:45Olympiques et Notre-Dame de Paris,
33:47qu'est-ce qu'il a fait ?
33:49Qu'est-ce qu'il a fait ? Rien.
33:51Rien. Il n'a rien fait pour les gens.
33:53Il ne fait rien pour les gens.
33:55Et on sent bien
33:57tout le rejet qui peut maintenant
33:59se manifester à travers la personne
34:01du président de la République.
34:03Tiens, je voudrais accueillir Didier
34:05également qui nous a contactés au 3210.
34:07Bonjour Didier.
34:09Bonjour. Les voeux chez Didier,
34:11on regarde, on ne regarde pas ?
34:13Alors habituellement,
34:15on ne fait pas d'efforts particuliers pour regarder.
34:17Si on est là, on allume, on écoute.
34:19Mais cette année, il ne sera pas d'efforts du tout.
34:21On n'allumera pas. On sera là,
34:23mais on n'allumera pas.
34:25C'est par dépit, par désintérêt
34:27que, comment vous qualifieriez ça ?
34:29Alors, surtout par,
34:31enfin, je dirais par dépit,
34:33parce que, comment dirais-je,
34:35j'ai voté Macron en 2017
34:37parce qu'il proposait de faire
34:39de la politique autrement
34:41et que, à peine élu, j'ai l'habitude de dire,
34:43il a mis le costume de son grand-père
34:45et il a rappelé
34:47les vieux politiciens qu'on connaissait.
34:49François Béroux, qui n'a pas pu rester
34:51à la justice, son ami, au commissariat.
34:53On a fait un coup,
34:55ce que vous appelez un coup politique,
34:57en rappelant un tel ou un tel
34:59et puis, en fin de compte, rien ne change.
35:01Il avait promis, par exemple,
35:03d'éteindre un certain nombre
35:05de réacteurs nucléaires. Il avait promis
35:07l'arrêt du glyphosate. Et à peine élu,
35:09qu'est-ce qu'il nous dit ? Ah oui, mais si on n'a plus de nucléaire,
35:11on n'a plus d'électricité.
35:13C'est, je crois, un énarque.
35:15Quelqu'un qui a tout réussi
35:17avant tout le monde,
35:19mais avoir un raisonnement comme ça, à peine élu,
35:21dire le glyphosate,
35:23si on n'en a plus, ça ne pousse plus.
35:25On a élu qui ? On se demande
35:27vraiment qui on a élu.
35:29Et avec le temps, rien ne s'est amélioré.
35:31Jusqu'au dernier gouvernement, où alors là,
35:33on nous ressort des coups politiques.
35:35Manuel Valls, enfin...
35:37Comme l'a dit le premier auditeur,
35:39très bien d'ailleurs.
35:41Didier, ça sera plus de temps pour l'apéritif
35:43et moins de temps pour le président
35:45de la République ce soir. Tout à fait.
35:47Moi, je n'ai pas de route en plus. Ce soir, je vais jouer à domicile.
35:49Bon, mais c'est très bien comme ça.
35:51Effectivement, ce sera ça.
35:53Réveillon à la maison du côté de Chartres. Merci beaucoup Didier.
35:55Merci de nous avoir appelé.
35:57Et à très vite sur RTL.
35:5913h40. Il est largement,
36:01largement temps de s'intéresser
36:03à votre réveillon. Qu'est-ce que vous avez prévu ?
36:05Qu'est-ce qu'on mange ? Qu'est-ce qu'on écoute aussi ?
36:07Je crois qu'on va essayer de se faire
36:09une petite playlist musicale. Comment vous vivez
36:11ce réveillon en famille,
36:13entre amis, ou parfois aussi tout seul ?
36:1530 de 10.
36:17Les auditeurs ont la parole sur RTL.
36:19Midi, 14h.
36:21Les auditeurs ont la parole
36:23avec William Galibert.
36:27Jusqu'à 14h.
36:29Les auditeurs ont la parole sur RTL.
36:31Avec William Galibert.
36:33Bonjour, c'était Isabelle
36:35des Lancôts dans le 78.
36:37Moi, je voulais passer
36:39un petit message à tous ceux qui
36:41seront seuls ce soir. Ma maman,
36:43elle est seule aussi. Je n'ai pas pu
36:45aller la voir, mais j'ai
36:47un petit pincement au cœur à tous
36:49ceux qui seront seuls ce soir.
36:51Je pense très, très fort à eux.
36:53Je vous embrasse tous. Gros bisous.
36:55Merci pour ces embrassades.
36:57On les envoie à tous
36:59ceux qui nous écoutent. Et on accueille
37:01Didier pour parler de réveillon
37:03et de menu de réveillon.
37:05Bonjour Didier.
37:07Bonjour William.
37:09On essaye depuis midi
37:11d'en faire un peu pour toutes les bourses.
37:13On était à Nantes avec Mathieu Lopineau
37:15sur un marché pour un menu à moins de 20 euros.
37:17Et puis avec notre camarade Denis Grandjoux,
37:19là, on a un peu craqué
37:21le plan épargne-logement et on est parti
37:23sur des homards,
37:25sur du foie gras.
37:27C'était pour rêver avec les yeux.
37:29Vous, qu'est-ce que vous allez manger
37:31ce soir ou quelle recette vous pourriez nous
37:33proposer Didier ? Vous êtes traiteur, je précise.
37:35Alors moi, je vais vous dire
37:37sincèrement au départ, juste quelques
37:39petits petits fours comme ça, avec une coupe de champagne.
37:41Après,
37:43je vais mettre un petit
37:45peu de foie gras, mais vraiment. Et en plus,
37:47c'est pas du foie gras entier, c'est du 30%.
37:49Parce que j'estime qu'au prix qu'on vend l'entier,
37:51je trouve que c'est débordé.
37:53C'est comme ça, avec un peu
37:55d'huîtres et quelques escargots
37:57et puis un peu de saumon fumé
37:59à la nette. Et c'est tout.
38:01Oui, et c'est tout.
38:03Mais après, vous savez,
38:05aujourd'hui, une tranche de saumon, c'est
38:0750 grammes. Ça va pas loin.
38:09Ça va pas loin, c'est pour ça qu'il faut bien le dire.
38:11Par contre, à côté,
38:13je vais faire une recette
38:15qui date de 1800-1900.
38:17C'est-à-dire cette recette,
38:19c'est des riz de veau
38:21avec une croûte de veau au vent.
38:23On voit plus tout ça, c'est dommage.
38:25Ah le veau au vent, c'est vrai, on voit plus ça.
38:27Ni dans les cantines, ni dans les brasseries.
38:29Voilà, voilà.
38:31Alors, le riz de veau, c'est pareil.
38:33Je regardais hier, vous avez du
38:35riz de veau, vous avez un kilo et demi pour
38:3722-23 euros.
38:39Ça va pas très loin. Vous voyez ce que
38:41je veux vous dire, il suffit de savoir le cuisiner
38:43et vous mettez quelques
38:45giroles. Un kilo de girole, c'est 12 euros.
38:47Ça va pas très loin non plus.
38:49Donc, il faut savoir le cuisiner
38:51et vous faites, donc, girole
38:53et, comment dirais-je,
38:55votre riz de veau avec quelques
38:57morceaux de volaille, etc.
38:59dedans, dans la croûte, avec une belle sauce
39:01au foie gras, avec les talons
39:03de foie gras, vous mettez ça dedans,
39:05vous mixez un petit peu, et puis voilà.
39:07Et après, vous avez une belle sauce. Au dernier
39:09moment, vous mettez toute votre garniture dans
39:11la croûte de veau au vent et vous amenez ça sur la table.
39:13C'est magnifique.
39:15J'ai l'impression, Didier, que c'est aussi un hommage à Maïté qui nous a
39:17quittés il y a quelques jours.
39:19Ah ben, vous savez, je vais vous dire,
39:21William, j'ai travaillé avec les grands.
39:23Vous voyez, j'ai travaillé avec Bocuse, Trois Gros, Verger
39:25et on en passe, je vous le dis tout de suite.
39:27Il y a des jolis noms sur cette liste.
39:29Ah oui, et puis, je fais le nôtre et tout.
39:31Et après, il y a un petit...
39:33Vous avez un dessert ou pas pour nous, Didier ?
39:35Oui, c'est ça. Donc, il y a un petit plateau de fromage
39:37et le dessert, ce sera des crêpes
39:39soufflées au praliné.
39:41Avec un sabayon au cognac.
39:43Vous allez me dire, oui, c'est cher. Non, pas du tout.
39:45C'est des jaunes d'œufs
39:47émulsionnés au maximum,
39:49ajoutés avec un peu de
39:51crème fleurette
39:53et un peu de cognac.
39:55Et à côté, vous avez fait une crème pâtissière
39:57avec du praliné
39:59et des blancs d'œufs.
40:01Vous passez ça à peu près 3-4 minutes
40:03au four quand c'est fait.
40:05Quand ça sort, c'est soufflé.
40:07Vous mettez ça sur votre sabayon
40:09et en plus, vous mettez
40:11quelques craquelins, des petits morceaux de nougatine,
40:13etc. Et je vous assure, c'est
40:15un délice. On vous croit.
40:17Et c'est pas cher. Et croyez-moi, William,
40:19c'est pas très cher. Alors moi, je veux vous dire une chose,
40:21quand je vous dis ce menu,
40:23j'ai un petit peu mal au ventre parce que
40:25je pense à Mayotte. C'est sans tout ça.
40:27Voilà.
40:29J'ai un tout dernier mot.
40:31Les crêpes sont soufflées au cognac.
40:33Non, au praliné.
40:35Au praliné, pardon.
40:37Mais j'ai entendu qu'il y avait du cognac quand même qui traînait par là.
40:39C'est dans le sabayon.
40:41C'est-à-dire, votre sabayon, vous le préparez
40:43et quand il est froid, vous ajoutez
40:45un peu de cognac et vous ajoutez
40:47de la crème fleurette.
40:49Vous mettez ça au fond de votre assiette
40:51et vous mettez vos crêpes chaudes dessus
40:53avec un peu de craquelin.
40:54Est-ce que ce cognac fait office de digestif, Didier ?
40:56Est-ce que vous rajoutez un digestif derrière ?
40:58Non, non, non, ça fait office de digestif
41:00et puis je vais vous dire sincèrement, moi, les liqueurs fortes
41:02et tout ça, je suis pas partisan.
41:04Pointreau d'info.
41:06Non, non, non, William.
41:08Merci beaucoup.
41:10Je vous assure que c'est super bien.
41:12Je vous le dis tout de suite.
41:14C'est pas parce qu'on met des risottos que ça coûte cher.
41:16Pas du tout.
41:17On vous embrasse, Didier.
41:18Merci pour les recettes, les idées.
41:20Et on vous retrouve l'année prochaine sur l'antenne de RTL.
41:22Il n'y a pas de problème.
41:23Ah bah oui, il faut, il faut, il faut.
41:25A très vite, merci Didier.
41:26Merci William, au revoir.
41:27On a bien mangé, on a préparé notre soirée.
41:29On veut aussi peut-être se remuer
41:31parce qu'on ne va pas passer la soirée à digérer.
41:34Et on va aller rejoindre Adrien
41:36qui, je crois, nous a concocté
41:39une petite playlist du nouvel an.
41:41Est-ce qu'Adrien est là ?
41:42Bonjour Adrien.
41:43Hello, comment ça va ?
41:44Ça va très bien.
41:45Comment ça va se passer déjà la soirée pour vous ?
41:47Alors au final, ce soir, moi, c'est pas de boulot.
41:50C'est avec les copains à la maison.
41:52Il y a peut-être une sortie après,
41:53mais on fait ça entre amis.
41:54C'est une petite tradition chez nous.
41:56Et c'est vous qui êtes aux platines ce soir ?
41:58Aux platines, à la playlist un peu.
41:59On ramène les platines aussi.
42:00Aussi à la cuisine, aussi.
42:01Comme j'ai entendu avant,
42:02je vais m'inscrire à certaines recettes.
42:04Au fourneau et aux platines.
42:06Alors, je crois, je sais même
42:08que vous avez fait une petite sélection
42:10hors antenne avec Le Standard
42:13et avec Boris qui réalise cette émission.
42:15Qu'est-ce qu'on écoute ce soir
42:17pour se mettre dans l'ambiance ?
42:22Qu'est-ce que c'est ça par exemple ?
42:24C'est Prince and the Revolution, Let's Go Crazy.
42:27C'est un morceau qui a beaucoup de sens pour moi
42:29parce que c'est un morceau que mon père m'a fait découvrir
42:31quand j'étais petit, même avec le film.
42:32Et c'est un morceau que j'aime bien passer
42:33parce qu'il est un peu unique.
42:34Il n'est pas très connu du grand public.
42:37On va dire que c'est un morceau un peu niche,
42:38mais ça fait la fête, ça fait l'affaire.
42:41Il y a une petite intro.
42:43Honnêtement, c'est très efficace
42:44et ça lance quelque chose.
42:46Vraiment, je trouve qu'il lance quelque chose.
42:53Avec une vibe années 80.
42:55Exactement.
42:56Un mélange un peu rock, un peu disco.
42:59Il y a un peu d'inspiration.
43:00Prince and the Revolution.
43:02On enchaîne, Bobo.
43:04Alors là, Adrien,
43:05on a déjà passé un petit cap
43:07dans le motivation de soirée.
43:08Le classique, c'est ça.
43:09Là, on est sur la liste.
43:10C'est un bon remix d'Abba, du coup, de Voulez-vous.
43:13C'est un remix que j'ai dû jouer
43:15des dizaines, des centaines,
43:17peut-être des milliers de fois.
43:18C'est efficace, ça marche toujours.
43:20N'importe quel âge,
43:22n'importe quelle génération, ça marche.
43:34Troisième suggestion, Boris.
43:39Classique.
43:41Là aussi, on est dans le remix, Adrien.
43:43On est dans le remix.
43:44C'est un remix de Spacer de Sheila.
43:46C'est un remix qu'avec un ami,
43:47on apprécie énormément,
43:48qui s'appelle Romain.
43:49C'est un remix notamment
43:50dont on joue beaucoup dans le Sud,
43:51à Saint-Tropez.
43:52C'est un morceau festif.
43:53Tout le monde connaît, pareil,
43:54toutes les générations.
43:55On va dire que c'est intergénérationnel.
43:57Ça passera tous les âges
43:58et ça marche toujours.
44:00Allez, laisse-nous écouter ça un petit peu, Boris.
44:02S'il te plaît.
44:13Et alors, Adrien,
44:15si on se projette un peu plus
44:16sur la fin de soirée.
44:17Alors, le traditionnel
44:19des cols de commerce ou de réveillon,
44:21c'est le Michel Sardou,
44:22les lacs du Connemara.
44:23Mais je pense que vous avez autre chose
44:25dans votre petit trésor personnel.
44:33J'ai une bande d'une dizaine de Zouaves
44:36en train de chanter et danser en régie
44:39dans le studio de RTL.
44:41Pareil, encore une fois,
44:42c'est des morceaux.
44:43On ne peut pas se tromper.
44:44On ne peut pas se tromper.
44:45C'est l'équivalent du champagne
44:46ou du foie gras.
44:47On ne se trompe pas.
44:48Exactement.
44:49Et surtout, encore une fois,
44:50c'est des morceaux
44:51que toutes les générations connaissent.
44:52Moi, j'ai 25 ans.
44:53Pour moi, c'est un tube.
44:54Et je pense que
44:55de n'importe quel âge,
44:56ça marchera.
44:57On fait la fête
44:58et ça rassemble les gens.
45:00Merci beaucoup, Adrien,
45:01de nous avoir fait...
45:02Avec plaisir.
45:03De nous avoir ambiancé,
45:04j'allais dire,
45:05à quelques heures du réunion.
45:06Avec plaisir.
45:07Merci à vous.
45:08Et surtout, si la soirée se prolonge,
45:09vous savez qu'on trouve une solution
45:11pour...
45:12Bien que quelqu'un
45:13qui n'a pas bu
45:14prenne le volant,
45:15etc.
45:16C'est très important.
45:17On n'en a pas trop parlé
45:18pendant 7 heures,
45:19mais c'est très important
45:20pour nous.
45:21C'est très important.
45:22C'est très important.
45:23C'est très important.
45:24C'est très important.
45:25C'est très important.
45:26C'est très important.
45:27C'est très important.
45:28Je peux이라고 mener
45:29tout ce qu'on va terminer
45:30pendant 7 heures,
45:31mais c'est quand même
45:32pas inutile de le dire
45:33au moins une fois.
45:34C'est très important.
45:35Honnêtement,
45:36il faut faire attention
45:37et prendre tout soin de vous,
45:38bonne fête
45:39et la bonne année aussi.
45:40On vous embrasse,
45:41merci beaucoup, Adrien.
45:42Merci.
45:43Merci.
45:44Un petit autocoup tout nuo qu'on vous rajoute, c'est gratuit, ne vous inquiétez pas, c'est
45:59le même prix.
46:00Eric est avec nous au 3210, bonjour Eric !
46:03Oui bonjour !
46:04On commence un petit peu à s'ambiancer là, on est parti années 80.
46:08Oui c'est ça, c'est des bonnes années, c'est des bonnes années, bonne musique à
46:12l'époque.
46:13Vous vous souvenez à quoi pour vous le réveillon ce soir, Sam Family, c'est entre amis, c'est
46:17comment ?
46:18Entre amis, ça se passe chez des amis qui tiennent un bar à vin, et on va se retrouver,
46:26je crois qu'on a une petite centaine.
46:28Ah oui, une petite centaine !
46:30Voilà, et ça va être bien sympathique, les préparatifs sont en train de se faire,
46:37c'est un peu surprise, on sait qu'on a le vin d'arrivée, après il y a le repas,
46:43et ensuite le champagne à minuit, et puis après un peu de musique, comme on entend
46:49là, musique des années 80, de trucs ambiance, et puis on va faire traîner ça autant que
46:54possible.
46:55Avec une centaine de personnes, on peut imaginer que ça va traîner un petit peu cette affaire
46:59?
47:00Tout à fait, tout à fait, il faut bien ça parce que vu l'année comme elle a été
47:05assez morose, et que ce qui nous attend c'est pas mieux, donc ce soir il vaut mieux déposer
47:11tout, éteindre la télé, éteindre tout, et penser à nous, et une grosse pensée à
47:17Mayotte par contre, contrairement aux politiques où moi j'y pense, et une grosse pensée
47:22à eux, et en espérant que ça changera très vite pour eux.
47:27Restez quelques instants avec nous Eric, parce qu'on va basculer, c'est ça aussi la magie
47:32de la radio, on va partir en Nouvelle-Calédonie, à Nouméa, chez Angélique et Gérard, je
47:38crois que minuit approche à grand pas, est-ce que vous m'entendez Angélique et Gérard ?
47:42Oui, oui, moi je vous entends.
47:44Où est-ce qu'on en est Gérard, le compte à rebours est commencé chez vous, et presque
47:48terminé même chez vous ?
47:49Oui, dans 7 minutes.
47:51A quoi a ressemblé la soirée en Nouvelle-Calédonie chez vous ?
47:55Alors nous, nous sommes restés à la maison, mon épouse et moi, nous avons fait le réveillon
48:01tous les deux, parce qu'en ville ça va être quand même assez agité, et quand on gare
48:09sa voiture, nous habitons en Magenta, donc un peu en dehors du centre-ville, et quand
48:13on gare sa voiture, on n'est pas sûr de la retrouver en état, donc on a préféré
48:18rester chez nous.
48:19Justement, un petit mot, alors on était à Mayotte tout à l'heure, en Nouvelle-Calédonie
48:22aussi, on sait que l'année a été très compliquée, avec des crises sociales qui
48:28ont provoqué beaucoup de choses, et dont on n'est toujours pas sorti, et on reparlera
48:33énormément de la Nouvelle-Calédonie aussi en 2025, mais ça faisait du bien peut-être
48:37pour vous ce soir de se poser un petit peu, de faire un bon dîner à la maison ?
48:40Oui, bien sûr, c'est toujours un moment agréable, il n'y a pas de doute.
48:47On va vous embrasser, vous laisser tranquille pour le passage vraiment à la nouvelle année
48:53dans cinq minutes chez vous, du côté de la Nouvelle-Calédonie, mais on voulait profiter
48:58de ce petit coucou avec des Français qui se préparent, et en l'occurrence de manière
49:02imminente à rentrer en 2025, on vous embrasse Gérard, et on embrasse votre épouse aussi,
49:07merci beaucoup.
49:08Merci beaucoup, au revoir monsieur.
49:12Nous étions en Nouvelle-Calédonie pour un réveillon à deux, et puis on en a parlé
49:17aussi beaucoup, on en parlait tout à l'heure avec notre invité du Secours Populaire, on
49:22a d'autres réveillons, on a des réveillons solidaires, on a des réveillons qui sont aussi
49:27plus monotones, un peu parfois plus tristes.
49:29On accueille Marie-Claude avec nous sur la télé.
49:33Bonjour.
49:34Comment allez-vous Marie-Claude ?
49:35Ça va bien.
49:36Là, pour le réveillon, je m'occupe d'un chien.
49:39Vous vous occupez d'un chien, donc vous n'êtes pas toute seule ce soir ?
49:42Avec le chien, oui.
49:43Vous êtes comme moi, qui serez seule avec mon chat à côté ?
49:47Voilà, exactement.
49:48Et comment vous vivez ce passage avec votre…
49:53Très bien, pas de problème.
49:55Qu'est-ce que vous avez prévu tous les deux ?
49:58Une promenade et ensuite faire un petit repas pour le chien, des haricots verts avec des croquettes.
50:05Et pour moi, un petit saumon avec des pommes de terre.
50:11C'est déjà pas mal.
50:13Est-ce que vous allez tenir jusqu'à minuit ? Est-ce qu'on regarde un petit film ?
50:17Non, j'écouterai la radio.
50:19La radio, c'est pas mal.
50:21Et vous savez que Georges Lang, sur RTL, vous accompagne en musique entre 22h et 1h du matin.
50:28C'est une possibilité que je vous signale comme ça, Marie-Claude.
50:31Oui, je sais.
50:32Merci infiniment.
50:33J'écoute RTL souvent.
50:34Et on vous embrasse tous, Marie-Claude.
50:36Très bonne fin d'année 2024 et à très vite sur l'antenne.
50:39Merci, au revoir.
50:41Etienne est avec nous pour… peut-être le dernier des auditeurs en La Parole en 2024.
50:48Bonjour William, quel honneur d'être le dernier à passer à l'antenne.
50:53On va voir si on arrive en caséant derrière vous, mais c'est pas sûr du tout.
50:58C'est la soirée de Toulouse pour vous, cette soirée de réveillon ?
51:00Voilà, exactement.
51:01Et ça va signer à quoi ?
51:02On va se réunir avec des amis, chez un de mes amis.
51:07Et puis on va préparer les playlists.
51:10On va mettre un peu Fun Radio, je le dis pas parce que c'est la maison RTL, mais parce qu'on va vraiment mettre Fun Radio.
51:16Et puis on va, à minuit peut-être, sortir Place du Capitole pour souhaiter bonne année à tout le monde en même temps.
51:22Parce que c'est une belle expérience, tout le monde se souhaite une bonne année en même temps.
51:27Et c'est vraiment l'ADN de Toulouse.
51:30Quelle sera l'ambiance ?
51:32Playlists plutôt groove, dance, musique électronique ?
51:36Voilà, plutôt dance.
51:37Et puis sinon, il y a des playlists qui sont faites sur les plateformes et déjà prêtes à l'emploi.
51:42Donc c'est assez pratique, vous cherchez par mot-clé Réveillon sur les deux plateformes les plus connues.
51:48Et puis vous pouvez faire une playlist déjà prête.
51:51Etienne, on connaît les images du Réveillon sur les Champs-Élysées à Paris.
51:55Mais sur la Place du Capitole, ça ressemble à quoi ?
51:57Ça ressemble que tout le monde fait le décompte devant la mairie.
52:00Puisque ceux qui connaissent Toulouse connaissent bien la façade du Capitole.
52:04Et ensuite, tout le monde se souhaite une bonne année en parlant à tout le monde.
52:08Parce que c'est ce que je disais, c'est l'ADN de Toulouse de vraiment parler à des personnes qu'on ne connaît pas.
52:13Et ça, c'est vraiment notre marque de fabrique d'adresser la parole à des inconnus.
52:17Donc c'est toujours de très bons moments.
52:19On se fait des amis ce soir à Toulouse.
52:22Et on ne prend pas la voiture.
52:24Non, en métro. Et le métro fonctionne toute la nuit.
52:27Je ne sais pas si c'est la même chose à Paris.
52:28Mais à Toulouse, on a un métro qui fonctionne toute la nuit sans interruption.
52:32Elle n'est pas belle la vie.
52:33On vous embrasse Etienne à Toulouse.
52:34Moi aussi.
52:35Merci beaucoup.
52:36Et merci RTL.
52:37Vous faites.
52:47Boris, tu as coupé Etienne alors qu'il disait merci RTL.
52:51Merci RTL.
52:52Merci Etienne.
52:53Merci à tous ceux qui ont fait vivre cette heure des auditeurs ont la parole sur RTL.
52:58Dans un instant, Jean-Alphonse Richard va revenir pour l'heure du crime.
53:02Et dans un instant aussi, c'est l'information qui est de retour sur RTL.