Regardez Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizot et Isabelle Choquet du 06 décembre 2024.
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00:00Oui, bonjour Mme Choquet, bonjour M. Faridot, et merci de me permettre de réagir à votre question.
00:08Vous nous appelez de Savoie, de Haute-Savoie ?
00:10De Haute-Savoie, commune du Lyaud, L-Y-A-U-D.
00:14Alors vous l'avez regardée ?
00:16Oui, oui, j'ai regardé, tout à fait, et alors ça m'a bien fait rire, et j'ai l'impression d'être dans une cour d'école, je vous en dirai plus.
00:27On va vous mettre en mode pause dans un instant, exactement, et vous allez nous en dire plus, et pourquoi vous avez l'impression d'avoir été dans une cour d'école hier soir en regardant le Président.
00:37A tout de suite, Éric. Isabelle, l'actualité ?
00:39Eh bien, ces consultations tous azimuts à l'Elysée, justement, pour tenter de former un arc républicain, l'arc républicain souhaité par Emmanuel Macron.
00:46L'EPS a fait un pas en se disant prêt à négocier avec les macronistes et avec la droite.
00:51Olivier Faure fait une première concession sur les retraites, mais il exige toujours un Premier ministre de gauche.
00:56Et déjà, à droite, Bruno Retailleau prévient que, précisément, la droite ne pourra faire aucun compromis avec la gauche.
01:03Emmanuel Macron a promis un nouveau Premier ministre dans les prochains jours.
01:0617 millions et demi de Français ont suivi son allocution hier soir.
01:10Pas de gouvernement et un accord en vue avec le Mercosur.
01:14Le mouvement de contestation des agriculteurs va se durcir.
01:16C'est ce que promettent les jeunes agriculteurs alliés de la FNSEA.
01:20La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est à Montevideo aujourd'hui pour finaliser l'accord avec les pays d'Amérique du Sud.
01:28La France tente de constituer une opposition avec notamment l'Italie et la Pologne.
01:32Et puis, un mot de Formule 1. 10 places de pénalité pour Charles Leclerc au Grand Prix d'Abu Dhabi dimanche.
01:36Les chances de Ferrari de décrocher le titre de constructeur s'éloignent un grand pas.
01:41Du calme, de la douceur, c'est clair de l'or mais c'est un météo surtout.
01:46Et il faut en profiter parce qu'on est tout simplement entre deux perturbations.
01:50Tandis que l'une s'évacue et déjà même bien évacuée à l'Est, une autre va arriver par l'Ouest.
01:54En attendant, quand même des éclaircies généreuses vont pouvoir se développer sur les trois quarts du pays.
01:58Surtout en Méditerranée mais au prix du vent jusqu'à 70 km heure.
02:02L'Ouest de la Corse restera quand même encombré avec un ciel bien nuageux ponctué de quelques pluies.
02:06Et puis je vous le disais, surtout une nouvelle perturbation qui va arriver en fin de soirée début nuit par la Bretagne.
02:10Et le littoral aquitain apportant cette fois-ci pas mal de vent.
02:13Pour ce qui est des températures, il fera cet après-midi 10 degrés à Rouen, 14 degrés à Brest.
02:18Donc c'est vraiment de la douceur, 15 degrés à Cognac.
02:20Et ça pourrait grimper au meilleur de la journée jusqu'à 20 degrés tout simplement près des rivages méditerranéens.
02:26Merci Claire !
02:36Je vous appelle après l'élocution de M. Macron qui a noyé le poisson à la fin en se glorifiant entre les Jeux Olympiques et Notre-Dame de Paris.
02:47Mais c'est ahurissant de voir un président de la République qui devrait démissionner.
02:53On n'en a rien à faire de Notre-Dame de Paris.
02:55Bien sûr que c'est très beau et complète mais ce n'est pas possible.
02:59Le reste il n'en a pas parlé.
03:01L'élocution du président a été très claire.
03:03Effectivement il a redonné la main au peuple français avec la dissolution de l'Assemblée.
03:07Qui n'en a rien fait.
03:08Et comment voulez-vous aujourd'hui que l'on puisse gouverner avec ce type d'Assemblée ?
03:13Je me suis farci par une sorte de devoir stupide à écouter notre roi fainéant.
03:22Ce n'était qu'un robinet d'eau tiède.
03:25Aucune responsabilité.
03:27C'est absolument lamentable.
03:29Voilà, extrait des messages laissés sur le répondeur d'RTL.
03:34On a essayé de donner l'essentiel des idées qui se sont exprimées.
03:41Et on va vous retrouver évidemment Eric de Haute-Savoie.
03:44Vous nous disiez, je l'ai regardé, j'avais l'impression d'être dans une cour d'école.
03:48C'est tout à fait ça.
03:52Ça a été dit dans tout ce que vous avez passé là, des commentaires.
03:56Il n'a absolument rien dit et il a noyé le poisson.
03:58Mais moi j'ai relevé juste deux trois choses.
04:00Dans une cour d'école, pourquoi ?
04:02On a l'impression qu'il dit, en gros, c'est pas moi.
04:05Vous avez bien compris, c'est pas moi.
04:07C'est l'autre, en gros.
04:08Alors j'en prends pour preuve quelques phrases.
04:10Parce que c'est vraiment un beau parleur et un pipoteur, si vous me pardonnez l'expression, hors pair.
04:16Alors, j'en déplaise à monsieur Ferracci, qui est intervenu avant.
04:21Ma décision de dissoudre l'Assemblée nationale n'a pas été comprise par les Français, entre nous soit dire.
04:27Je voulais clarifier la situation politique actuelle.
04:30C'est bien connu qu'on est tous idiots et qu'on n'a pas compris ce qu'il voulait faire.
04:34La preuve, même les députés de son propre camp ne l'ont pas comprise.
04:38Est-ce que c'est une expression, une phrase maladroite, selon vous ?
04:42Ou est-ce que vous pensez que ça traduit le fond de sa pensée et de son raisonnement ?
04:47Autrement dit, les Français réfléchissent mal et pourquoi pas votent mal d'ailleurs.
04:53Maladroite ? Vous rigolez ?
04:55Sans vouloir vous porter offense, j'espère que vous rigolez.
05:00Ce monsieur n'est pas maladroit du tout.
05:03Il sait très bien parler.
05:05Donc là, il se dédouane.
05:07Il se dédouane par le biais d'une phrase.
05:10Non, vous n'avez pas compris mon intention première,
05:14qui était de rechercher le bien des Français et patati et patata.
05:18Mais c'est du dédouanement pur et simple.
05:20C'est de l'égocentrisme.
05:22Il n'y a pas d'autre chose.
05:24Hier, j'écoutais la très belle émission de M. Calvi qui passe tous les soirs.
05:28Il y a eu un sondage.
05:30Je ne me rappelle malheureusement plus l'organisme.
05:33C'est le sondage Toluna pour Harris Interactive.
05:36J'imagine que c'est celui auquel vous faites allusion.
05:38Il dit que 64% des Français sont favorables à la démission d'Emmanuel Macron.
05:44Comment on peut s'exprimer de telle façon et de dire
05:50oui vous m'avez donné un mandat de 5 ans en parfaite légitimité
05:54quand 64% des Français ne veulent plus de M. Macron
06:05ou tout du moins s'ils n'en veulent pas,
06:08c'est qu'ils ont une opinion détestable par rapport à la politique qu'il veut mener
06:14et la politique qu'il a menée.
06:16Il doit démissionner selon vous Eric ?
06:18Écoutez, moi je ne suis pas politicien.
06:21Je ne suis pas politicien du tout.
06:23J'ai des avis qui m'appartiennent, qui sont loin de plaire à tout le monde.
06:27Ça j'en conviens bien.
06:28Parce qu'une démission aujourd'hui ne changerait rien à la composition de l'Assemblée nationale
06:31en tout cas pas avant le mois de juillet.
06:33Restez avec nous Eric.
06:35Parce que Didier veut intervenir.
06:37Nous avons effectivement Didier qui est en ligne avec nous. Bonjour Didier.
06:39Oui bonjour Isabelle.
06:41On imagine que vous n'êtes pas tout à fait d'accord avec Eric.
06:45Non et je vais exprimer ça posément.
06:48J'ai écouté le Président de la République sur RTL.
06:51Je suis prof j'ai une maîtrise sur 20.
06:54C'est pas mal, moi j'étais content quand j'avais ma maîtrise.
06:56C'est la moyenne, c'est bien.
06:58Oui, c'est un Président de la République.
07:00N'attendons pas de lui des propos de Premier ministre.
07:03Il a dit regardons devant nous et il a mis en valeur ce dont tous nous sommes capables.
07:10Les Jeux Olympiques, la cathédrale.
07:13Enfin reconstruire une cathédrale en 5 ans alors qu'il a fallu des siècles.
07:17Et quand tout le monde s'y met ensemble.
07:19Alors j'espère que ce gouvernement d'unité va tenir.
07:27Au moins jusqu'au mois de juillet.
07:30Pour l'instant on n'a pas encore le gouvernement.
07:32Mais ce que vous nous dites, si je comprends bien Didier,
07:34c'est que vous appréciez qu'il fixe un cap.
07:38Ça veut dire qu'il doit faire attention à ne pas trop descendre dans la mêlée.
07:44Non, parce que c'est le Président de la République et le chef de l'État.
07:48On ne peut pas attendre de lui des paroles de Premier ministre.
07:51Je n'ai jamais voté pour le Président Macron.
07:54Oui, oui, oui.
07:56Moi non plus.
07:58Vous faites réagir Eric Didier, allez-y Eric.
08:00Oui, tout à fait.
08:02Moi non plus je n'ai pas voté pour Monsieur Macron.
08:05Je voudrais juste rebondir sur ce que dit ce monsieur,
08:08qui est en parallèle à mettre avec un intervenant qui a déposé un message
08:15en disant que c'est certes très beau la Notre-Dame de Paris,
08:19c'est certes très beau, les Jeux Olympiques étaient certes très beaux.
08:23Il y a eu là-dessus des gros palabres sur les handicapés,
08:26mais on voit bien ce que ça donne.
08:28Vous avez écouté l'interview de Dominique Farruggia sur votre antenne il y a deux jours.
08:33Et cette façon de noyer le poisson,
08:37de noyer le poisson n'en déplaise à ce monsieur qui est professeur,
08:41ça a été une façon de noyer le poisson,
08:44en intervenant que très peu de temps sur ce à quoi il devait intervenir,
08:51et en se dédouanant, en disant on a été capable de faire Notre-Dame de Paris,
08:55on a été capable de faire des beaux Jeux,
08:57mais ce n'était pas le but de l'exercice.
08:59Il est aussi garant de l'unité, de l'unité du pays,
09:04c'est peut-être une manière de dire on est capable de faire certaines choses,
09:07on doit être capable de s'entendre au moins un certain nombre d'entre nous.
09:10Il fait passer un message aussi,
09:12c'est que quand tout le monde travaille ensemble,
09:14ça donne de belles et jolies choses dont on peut être fier.
09:17C'est le message qui est un petit peu caché.
09:19Oui, quand tout le monde travaille ensemble, oui.
09:21Je voudrais bien savoir, par hasard,
09:23il dit tout le monde travaille ensemble, oui.
09:26C'est nos compagnons du devoir,
09:29nos entreprises qui ont embauché des compagnons
09:31qui ont redressé et rebâti cette cathédrale.
09:34Les dons, comme par hasard,
09:37les dons venant de M. Macron,
09:41les subventions venant de M. Macron,
09:44par rapport aux quelques,
09:46j'ai entendu un chiffre mais je ne me rappelle plus,
09:48je crois que c'était 850 millions, je ne sais pas quoi.
09:51Ça c'est le coût total du chantier, si je ne dis pas de bêtises.
09:54On est à peu près sûr que 80% ou 90% proviennent de dons privés,
10:00dont une grande partie des USA.
10:02Exactement, énormément.
10:05Parmi les dons privés, je crois que vous avez 25%,
10:08voire plus, de dons venus des Etats-Unis.
10:11Et d'ailleurs, Donald Trump ne s'y est pas trompé.
10:15Et il sera là, il nous gratifie de sa présence à partir de demain.
10:21Ce que vous voulez nous dire, c'est qu'Emmanuel Macron se glorifie
10:24d'un succès qui n'est pas tout à fait le sien ?
10:26J'aimerais bien savoir, je vais dire quelque chose qui n'est pas méchant du tout,
10:31il a planté combien de clous, lui, il a taillé combien de poutres,
10:35il a scellé combien de pierres ?
10:37Oui, il a fixé un objectif, et tout à l'heure,
10:39le fait de dire, ça m'a fait penser un petit peu à Kennedy,
10:42lorsqu'il dit « on ira sur la lune d'ici la fin de la décennie ».
10:46La nouvelle frontière.
10:48Lorsqu'Emmanuel Macron dit « d'ici cinq ans »,
10:51il fixe un objectif.
10:53Un objectif qu'à l'époque, tout le monde pensait insensé,
10:56inaccessible, et finalement, on y est arrivé.
10:58Mais bon, très vite, parce qu'il faut que ta parole circule.
11:02Je vais y aller très vite.
11:04Si je peux réagir là-dessus, sur l'objectif,
11:07ce n'est pas Macron qu'il faut remercier,
11:09c'est feu le général Georges Lin,
11:11qui a mené cette action de main de maître,
11:13c'est lui qui a quand même lancé les plans,
11:16comme s'il faisait une campagne guerrière,
11:18puisque c'était le terme de M. Macron pour le Covid.
11:20On va faire une campagne guerrière pour Notre-Dame,
11:23et c'est grâce au général Georges Lin que ça a pu être fait.
11:27– Disparu effectivement l'été dernier.
11:29Merci, Mickaël nous appelle de Cholet.
11:31Bonjour Mickaël. – Bonjour.
11:33– Alors, qu'est-ce que vous en pensez de tout ça ?
11:35– C'est n'importe quoi.
11:37C'est vraiment du grand n'importe quoi.
11:39Maintenant, il veut faire son petit commandant, en quelque sorte,
11:43en disant, oui, je vais prendre tel groupe, tel groupe, tel groupe.
11:46Moi, ce qui me gêne un peu, c'est que, grosso modo,
11:49certains groupes n'ont pas le droit de venir voir pour donner leur avis.
11:54– Vous parlez des écologistes, par exemple ?
11:57– Non, moi par exemple, je suis plus RN.
12:00Quand je vois les dernières élections, 11 millions de France,
12:04aujourd'hui, j'en sais 11 millions,
12:06ben non, votre avis, en fait, je suis resté dans un coin.
12:10– Vous vous sentez exclu, aujourd'hui, de la discussion ?
12:14– En gros, le Président n'a pas reçu à l'Élysée, ne reçoit pas à l'Élysée,
12:18les groupes qui ont voté la motion de censure, très simplement.
12:21– Oui, oui, mais attendez, attendez.
12:23Moi, depuis 50 ans, c'est qui qui est au pouvoir ?
12:26– Ça varie.
12:29– Oui, ça varie.
12:31Mais est-ce que le Rassemblement National a été au pouvoir pendant ces 50 ans ?
12:34– Non, non, jamais.
12:35Ni le Front National, du temps du Front National,
12:37ni le Rassemblement National.
12:39Donc, on met en cause des personnes qui ne sont pas au pouvoir.
12:44Donc, on leur dit, c'est de votre faute,
12:46mais ce n'est pas vous qui prenez les décisions, mais c'est de votre faute.
12:48– Alors, de votre faute, je ne sais pas.
12:50En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'ils ne sont pas invités à la discussion,
12:54notamment parce que la censure a été votée,
12:57mais surtout parce que le Président estime qu'ils ne font pas partie de l'arc de gouvernement.
13:04– De l'arc républicain ou de l'arc de gouvernement, c'est comme ça qu'on dit.
13:07Donc, 11 millions de centaines ne font pas partie de l'arc républicain.
13:10– Non, mais là, je comprends, effectivement.
13:12– C'est une vraie question.
13:13– Je comprends que ça vous heurte, de toute façon.
13:16– Moi, ça me heurte énormément.
13:18– Mais après, Marine Le Pen a dit, de toute façon aussi,
13:21et Jordan Bardella, qu'il n'était pas aujourd'hui question de participer au gouvernement,
13:26ni même d'aller à Matignon, ni même d'être le Premier ministre d'Emmanuel Macron.
13:30Ils n'en veulent pas.
13:31– Oui, par rapport au fait du Premier ministre, je le comprends tout à fait.
13:35– Mais c'est l'objet des consultations, aujourd'hui.
13:36– Là, on est dans une situation où, si vous voulez,
13:39il va soit falloir faire des compromis, comme ils veulent faire,
13:42mais avec tout le monde, ou alors personne.
13:45Ou dans ce cas-là, malheureusement, il faut qu'ils acceptent tous.
13:49– Mais de toute façon, vous savez, Michael,
13:51on va retourner sur la situation dans laquelle on est.
13:55C'est-à-dire que, si Marine Le Pen ou le Rassemblement national
13:58décident de voter une éventuelle motion de censure,
14:01qui viendra là encore de l'extrême-gauche, enfin de la France insoumise,
14:06alors sans les socialistes, on verrait si le compte y est ou pas,
14:09mais il y aurait toujours cette possibilité.
14:11Donc, bon, sans participation, évidemment, au gouvernement.
14:15On comprend en tout cas votre énervement, Michael,
14:18l'impression de ne pas être invité à la table,
14:20alors qu'effectivement, le Rassemblement national a réuni plus de 11 millions de voix.
14:26J'aimerais qu'on aille du côté de la régie.
14:29– Oui, bonne idée. Vous voulez parler à Victor ?
14:32– Oui, bonjour Victor.
14:33– Bonjour Vincent, bonjour Isabelle et bonjour à tous.
14:35– Parce qu'on vous a posé une question assez intéressante
14:37au sujet de l'allocution du Président hier soir.
14:39– Exactement, après l'allocution du Président hier soir,
14:42un auditeur nous a posé cette question sur le répondeur du 3210.
14:45– Oui, bonsoir, je voudrais savoir pourquoi notre Président
14:49n'a pas parlé en direct d'une importance des événements ?
14:53Je suis vraiment surpris.
14:56– Il faut savoir qu'Emmanuel Macron enregistre toujours sa prise de parole,
15:01en général une heure avant la diffusion.
15:03C'est même devenu la règle pour soigner la forme,
15:05éviter la bafouille, pour être sûr que le texte est clair.
15:09Ce délai lui laisse aussi le temps de réenregistrer
15:12si la première version n'est pas satisfaisante.
15:14Ça lui est arrivé une fois lors d'une prise de parole en direct,
15:18justement car il n'avait pas eu le temps de réenregistrer.
15:20– Merci pour cette précision, Victor.
15:23On va marquer une toute petite pause et puis on vous attend à nouveau
15:26pour réagir sur ce sujet qu'on a évoqué tout à l'heure.
15:28Les seniors au volant, la sécurité routière veut inciter les familles,
15:32les proches à réclamer un examen médical pour vérifier que la conduite
15:36est encore possible et qu'elle n'est pas dangereuse.
15:38Qu'est-ce que vous en pensez ?
15:40C'est une bonne chose ou alors c'est de la délation ?
15:42C'est une privation de liberté ?
15:44On vous attend, 3210.
15:46Midi 14h, les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau et Isabelle Choquet.
15:55Isabelle Choquet et Vincent Parizeau, les auditeurs ont la parole sur RTL.
16:00– J'ai 83 ans, je ferai ponctuellement mes 600 kilomètres
16:05pour me rendre à ma région d'origine sans aucun problème.
16:0883 ans, sans problème.
16:10– Ça c'est un sujet qui fait débat effectivement,
16:13mais vous avez raison monsieur, à 83 ans on peut être en total…
16:18– En bonne forme physique.
16:20– En bonne forme physique et conduire sans aucune difficulté.
16:23Chaque cas est particulier bien évidemment.
16:26Pourquoi on parle de ça aujourd'hui ?
16:28Parce que la sécurité routière va lancer une campagne
16:32pour inciter les familles à prendre l'initiative dans cette affaire
16:35et à éventuellement faire passer un examen médical à ses parents,
16:40à ses grands-parents, parce que parfois,
16:42prendre la route ça peut devenir très dangereux.
16:45– Des tests qui existent, on va le préciser.
16:47– Bien évidemment.
16:48– Il y a des médecins agréés, on parlait tout à l'heure
16:50avec un médecin agréé qui fait passer des tests d'aptitude à la conduite.
16:53– Bonjour Lucien.
16:54– Oui, bonjour le couple célèbre.
16:56– Bonjour à tous.
16:58– Je ne suis pas faux cul mais j'aime bien vous entendre.
17:02– Ah bah c'est gentil.
17:03– Très gentil merci.
17:04– Bon écoutez…
17:05– 88 au compteur.
17:06– Oui, oui, j'ai battu l'autre avant.
17:09Bon, il y a quelques années, il y a le vieux Pascal Praud qui m'avait déjà invité.
17:14– Oui, il n'est pas si vieux que ça, il a mon âge.
17:17– Écoutez, j'ai 88 ans, je suis retraité de la police parisienne en motocicliste.
17:24Pendant 27 ans, j'ai dragué Paris la nuit.
17:27– Non mais ça c'est important parce que les motards de la police,
17:29s'il y a quelque chose qu'ils connaissent bien,
17:31c'est la route, la circulation, la sécurité routière,
17:34les dangers de la route, vous connaissez ça par cœur Lucien.
17:37– Oui, donc si vous voulez, actuellement je fais à peu près 25 à 30 000 kilomètres
17:43avec deux voitures, une petite pour draguer dans le coin
17:47et puis l'autre quand je sors, bien habillée.
17:51– Ah bah oui, je suis content.
17:53– Tous les trois mois, j'ai une visite médicale chez mon docteur,
17:57je ne me sens pas gêné, je roule, je suis très bien.
18:02– Est-ce que vous lui demandez à votre médecin,
18:04est-ce que vous lui demandez si vous êtes en forme pour conduire
18:07ou vous vous contentez de ce qu'il vous dit en général ?
18:10– Écoutez, je vais vous dire, je passe une fois tous les six mois un check-up.
18:14– Ah oui, vous faites bien attention.
18:16– Il y a tout ce que vous voulez.
18:18– Donc il y a l'émission, il y a les réflexes, il y a tout ça.
18:21– Ah bah vous comprenez.
18:23– Il y a la vision.
18:24– Ça fait comme d'antan, les conducteurs de la RAPP qui viennent passer des tests.
18:30– Non mais vous êtes l'illustration Lucien,
18:32qu'il y a des personnes à 88 ans qui peuvent conduire sans aucune difficulté.
18:35Et puis il y en a d'autres, on va rester avec nous Lucien, parce qu'on a Patrick.
18:41Patrick, il est beaucoup plus jeune que vous, c'est un gamin à vos yeux, il a 62 ans.
18:45Bonjour Patrick.
18:46– Bonjour.
18:47– Mais vous, vous êtes dans une situation où vous ne pouvez plus conduire.
18:51– Je ne peux plus conduire, j'estime que je ne peux plus conduire
18:54parce que je suis atteint de la maladie de Parkinson depuis 7 ans
18:58et puis ça a bougé un petit peu plus au début de l'année.
19:02– Ça vous a valu des soucis en voiture, des accidents ?
19:07– J'ai eu deux petits accrochages sur un CD de passage.
19:12– D'accord.
19:13– J'ai démarré, j'étais à 10 à l'heure, donc c'était pas grand-chose.
19:17– Et vous avez décidé vous-même d'arrêter de conduire,
19:20parce que vous vous êtes dit que ce n'est plus possible,
19:22ou on vous a fortement incité ?
19:24– Non, j'ai décidé moi-même d'arrêter de conduire
19:28et même si ça me pose beaucoup de problèmes pour me déplacer,
19:31j'ai arrêté de conduire.
19:33– Comment vous faites du coup ?
19:35Le transport en commun ?
19:37– Le transport en commun, je me fais livrer les courses, je…
19:42– C'est difficile, j'imagine, parce qu'effectivement on se dit,
19:46bon après tout, vous êtes de Grand-Queville, c'est ça,
19:48vous n'êtes pas totalement isolé à la campagne ?
19:52– Non, non, non, mais le problème c'est que c'est mal desservi par les bus.
19:56– Ah oui, c'est toujours…
19:58– Il n'y a que les bus, et les bus c'est un petit peu aléatoire,
20:01et effectivement il n'y en a pas forcément beaucoup.
20:03– On a deux lignes de bus qui passent à côté de chez moi,
20:06le 27 qui va à Rouen directement,
20:09et le 42 qui monte sur Saint-Etienne-du-Rouvray,
20:13le dimanche il n'y a pas de 42,
20:15donc vous ne pouvez pas aller dans le centre-ville.
20:17– Vous avez décidé vous-même d'arrêter de conduire, nous expliquiez-vous,
20:21vous en avez parlé à votre médecin quand même au passage ?
20:23– Non, je n'en ai pas parlé, j'ai décidé moi-même que je ne vais plus conduire.
20:28– Il n'est pas au courant, il ne vous a jamais interrogé là-dessus ?
20:30– Je suis un ancien pompier volontaire,
20:34et je m'en voudrais toute ma vie de baisser quelqu'un sur un trottoir.
20:40– On imagine que ces petits accrochages que vous avez eus ont été des signaux d'alerte.
20:45– Oui, c'était des sauts clignotants.
20:47– Evidemment.
20:50On vous souhaite une bonne journée en tout cas du côté du Grand Quevilly,
20:53et on accueille Suzanne. Bonjour Suzanne.
20:56– Bonjour RTL, bonjour tous les auditeurs.
21:00– Alors pour l'instant, avec cette voix fraîche et vive, je vous préviens,
21:05vous êtes la doyenne des auditeurs qui interviennent jusqu'à présent sur son dossier.
21:09– On ne dirait pas, mais…
21:11– Vous avez dépassé la limite des 90, voilà, on va dire.
21:15– Oui, un petit peu plus même.
21:17– Un petit peu plus, voilà.
21:19Dites-nous, comment ça s'est passé pour vous ? Est-ce que vous conduisez encore ?
21:23– Eh bien écoutez, j'écoute bien, je vois bien, j'ai toute ma tête,
21:28mais j'ai des problèmes d'arthrose.
21:31Et mes enfants un jour m'ont dit, tu sais maman,
21:35il faudrait peut-être que t'arrêtes de conduire.
21:38Ça ne m'a pas bien plu.
21:40– Ça j'imagine. Qu'est-ce qu'on ressent quand on entend ces enfants ?
21:43– Eh bien, c'est-à-dire qu'on se dit, on n'est plus bon à grand-chose.
21:48Et ce n'était pas mon cas, j'avais encore envie de conduire.
21:52Mais j'ai dit, plutôt que de tuer quelqu'un ou de faire arriver un accident,
21:59il vaut mieux que j'arrête.
22:01Mais par contre, ce qui a été difficile, c'est de rendre les clés.
22:07Parce que ça fait un petit pincement.
22:10Surtout que moi, j'adorais conduire.
22:13– Est-ce que votre médecin vous avait parlé de ça, de la conduite ?
22:16– Ah non, non, j'ai pris ma décision toute seule.
22:19– Juste les enfants ?
22:21– Oui, avec ma fille et mon gendre.
22:24– Et vous avez dit rendre les clés, c'est-à-dire que…
22:27– C'est-à-dire rendre les clés, les mettre dans un tiroir.
22:31– Oui, bien sûr, bien sûr. La voiture, elle est toujours là ?
22:34– Non, mon gendre vient de la vendre la semaine dernière.
22:37– Voilà, comme ça, vous n'avez plus la tentation.
22:40– Non, mais j'ai eu un grand coup au cœur quand elle est partie.
22:44– J'imagine. Et vous arrivez quand même à vivre et à faire les courses normalement ?
22:50– C'est-à-dire que j'ai beaucoup de difficultés à marcher,
22:53donc on m'aide, les enfants m'aident beaucoup.
22:57Et puis, c'est un temps résolu, c'est fini, c'est fini.
23:02– Voilà, on tourne la page.
23:04– On tourne la page, oui.
23:06– Et c'était très intéressant de vous avoir, parce qu'effectivement,
23:09ça doit faire un petit coup au cœur quand on entend ses enfants dire
23:12« Papa, Maman, maintenant, il faudrait peut-être être raisonnable
23:16et nous donner l'équité de l'auto ».
23:18– Elle l'a été, Suzanne. On vous salue.
23:20– En tout cas, on entend qu'il y a la pêche.
23:23– Oui, écoutez, j'essaie, j'ai perdu mon mari il y a trois ans.
23:27Mais pour lui, pour les enfants, j'essaie de résister encore un peu.
23:32– Évidemment, et résister encore longtemps.
23:34On vous embrasse, Suzanne, et merci de votre fidélité à RTL.
23:37À très bientôt.
23:38– On va s'excuser tout de même auprès de Jean,
23:40qui nous appelait dépinal, 83 ans.
23:42On n'a pas eu le temps de parler avec lui de ce sujet,
23:44mais voilà, une prochaine fois peut-être, genre avec plaisir.
23:47– Avec plaisir. Et dans un instant, vous entendez cette musique,
23:50ce sera l'heure du crime, enfin dans un instant, dans 32 minutes.
23:53– Dans une petite demi-heure, une grosse demi-heure.
23:55– Bonjour Vincent Parisot et bonjour Isabelle Choquet.
23:58Aujourd'hui, dans l'heure du crime, je vais vous raconter l'étonnante affaire
24:01du sulcibar dans l'Oise en 1997.
24:04Un patron de bar tué en pleine nuit dans sa chambre.
24:07Son épouse, Jacqueline Pontieux, c'est la coupable toute désignée.
24:11Elle aurait drogué son mari au GHB pour le plonger dans un semi-coma.
24:15Puis un complice serait venu tuer cet homme à coup de tournevis.
24:18Le mobile, il est évident, c'est l'argent.
24:20Sauf que rien ne va cadrer dans cette histoire.
24:24Les affaires vont se contredire, ils vont s'écharper.
24:26L'heure du crime, d'ailleurs, ne serait pas la bonne dans cette histoire.
24:29Poison ou pas poison, 4 procès.
24:32Mais alors, si Jacqueline Pontieux n'a pas tué son mari,
24:36qui a tué le patron du sulcibar ?
24:39– Vous allez peut-être nous le dire. – On va le savoir.
24:41– Je vous raconte tout dans l'heure du crime.
24:43Ça sera à 14h, un peu de patience.
24:45– Rendez-vous est pris, ça va être difficile de tenir jusque-là.
24:48Mais d'ici là, je ne pense pas y avoir un petit peu d'émotion sur l'antenne d'RTL.
24:53En tout cas, ici, on est très émus.
24:55Pendant 37 ans, Philippe Bouvard a présenté…
24:58– 37 années, on ne réalise pas très bien, c'est énorme.
25:00Il y a peu d'animateurs qui ont tenu une émission aussi longtemps.
25:03Et je pense que le seul qui peut battre éventuellement Philippe Bouvard, c'est Georges Lang.
25:07– Il nous a dit au revoir et merci.
25:09À notre tour de lui dire merci.
25:10Vous allez le faire dans un instant, tout de suite.
25:12RTL célèbre les 95 ans de Philippe Bouvard et lui souhaite un joyeux anniversaire.
25:19– RTL, il est 13h32 dans 60 secondes.
25:23On va dire au revoir à Philippe Bouvard, 95 ans aujourd'hui, 60 ans de carrière.
25:2737 années de grosse tête, il prend sa retraite.
25:30On vous attend au 3210.
25:32– Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole sur RTL.
25:35Avec Vincent Parizeau et Isabelle Chocu.
25:38– J'ai fait la décision de me retirer, de dire au revoir ou de dire adieu.
25:43Peut-être que dans les grands moments où on évoquera des événements que j'ai vécus,
25:51on entendra un filet de ce qui me reste de voix.
25:56J'ai occupé ma place très longtemps et je ne veux pas m'installer durablement
26:03au fronton du terme de la radio.
26:07J'ai fait mon boulot, au revoir et merci.
26:10– Au revoir et merci.
26:12Merci infiniment, monsieur Bouvard, pour ces 37 années notamment de grosse tête ici à RTL.
26:20Et à notre tour de vous dire merci, Philippe.
26:24Marianne a fait le 3210, du côté d'Ausserre, Marianne, bonjour.
26:29– Oui, oui, bonjour Vincent, bonjour tout le monde, oui, oui, monsieur Bouvard, oui, oui.
26:33Vous avez été un exemple pour moi, parce que je vous ai écouté pendant très très longtemps, oui, oui.
26:40– C'est vrai que vous avez essuyé une larme ce matin en entendant Philippe ?
26:44– Comment ?
26:45– Vous avez essuyé une larme ce matin ?
26:47– Oui, oui, oui, j'ai été très triste, parce que je l'attendais tous les week-ends,
26:51dernièrement, pendant toutes ces années dernières.
26:55Voilà, voilà, j'ai toujours eu un faible pour monsieur Bouvard,
27:00parce que pour moi c'était un exemple.
27:02– Pourquoi cet attachement particulier à Philippe ?
27:06– Par son côté, alors d'abord son érudition, son côté parfois un peu taquin et provocateur, on s'en souvient.
27:13– Oui, oui, oui, tout, tout, tout, tout, tout, et puis tout au début,
27:20il nous avait raconté sa vie, voilà, et j'ai vu qu'il avait été directeur d'un journal, tout ça.
27:28Et vraiment c'était un exemple pour moi, oui, oui.
27:31– Oui, il a eu mille vies, il a eu mille vies, Philippe Bouvard.
27:35– En commençant tout en bas de l'échelle et en finissant effectivement à la tête de François,
27:41et puis ensuite avec tout ce qu'on a connu, on est impressionné,
27:45j'ai toujours été impressionné effectivement par le personnage de Philippe Bouvard.
27:49– Tout à fait.
27:50– Mais on comprend l'émotion et que ça vous a fait pleurer.
27:53– Oui, il y a encore ce frisson là.
27:55– Oui, bien sûr, mais il est toujours évidemment, et j'espère qu'il nous écoute,
27:58si c'est le cas, évidemment, on le salue.
28:01– On le salue, bien sûr.
28:02– Alors, il va peut-être entendre des personnes qui lui sont familières.
28:06Merci beaucoup Mariade, vous pouvez évidemment rester à l'antenne.
28:09On va du côté, alors Ingré, bonjour Pierre.
28:12– Bonjour Vincent, bonjour Isabelle.
28:14– Ingré, tout près d'Orléans, c'est ça ?
28:16– Oui, tout à fait, je vous envoie un petit rayon de soleil,
28:18et moi j'ai pas envie de pleurer, j'ai envie plutôt de rire.
28:21– Oui.
28:22– Et je vais vous raconter deux anecdotes, d'ailleurs je remercie Philippe Bouvard
28:26qui a été, grâce au Théâtre de Bouvard, on a pu rencontrer Mimi Maty, Michel Barnier, etc.
28:31– C'est vrai, c'est un grand découvreur de talent.
28:34– Exactement, et puis il a fait, dans le domaine du cinéma,
28:37un petit clin d'œil à notre Coluche, et puis à notre Louis de Funès,
28:41dans « L'aile ou la cuisse », on l'a pu le voir au cinéma une fois.
28:44– Ah oui, oui, oui, bien sûr, bien sûr, il a ce rôle.
28:48C'est lui qui interview Monsieur Tricatel.
28:51– Voilà, qui vendait de la douleur.
28:53– Du poulet en plastique, enfin, oui, oui, c'est ça.
28:56– Il souffrait d'alluzie, donc c'était bien cela.
29:00Alors moi je vais quand même, Vincent, vous raconter une anecdote.
29:04Philippe Bouvard, en 1951, intègre, bien sûr, son armée en Allemagne,
29:10et figurez-vous, Vincent, il se retrouve dans la chambre de mon papa,
29:14malheureusement qui est parti depuis quelques années,
29:17et il avait un talent dans l'écriture, déjà papa me disait qu'il écrivait beaucoup.
29:22Philippe Bouvard s'est fait attraper par, bien sûr, le sergent Chess,
29:26parce qu'il passe aux toilettes, il avait un don de l'écriture,
29:29un don à mettre des choses sur le mur, je vous fais pas de dessin.
29:32– Oui, on imagine un petit peu, enfin, on imagine les dessins,
29:35s'il y avait des dessins, et puis surtout les slogans,
29:37parce qu'il avait ce côté provocateur, on l'avait dit.
29:40– Oui, et le sergent Chess, pour le remercier,
29:43Vincent, le sergent Chess, pour le remercier,
29:46lui a fait nettoyer le réfectoire la brosse à dents, voilà.
29:49– Ah bah oui, parce que ça se passait comme ça quand même,
29:51à l'époque, surtout dans les années 50, à l'armée, ça rigolait pas trop.
29:55– Je lui ai envoyé une photo, Vincent,
29:57j'ai eu l'occasion de faire une émission avec lui,
29:59il a été très ému, je pense qu'il a même pleuré au téléphone,
30:02car il avait aussi un talent dans la coiffure,
30:04il avait coupé les cheveux à mon père, avec papa,
30:07avec un ciseau à ongles, je vous dis pas, un personnage.
30:10– Ça, ça fait des souvenirs, et j'imagine qu'il s'en souvenait,
30:13et que ça l'a ému, parce que c'est un homme de cœur, c'est un homme de cœur.
30:17– Si il nous écoute, Vincent, je pense qu'il va s'en rappeler.
30:19– Ah bah écoutez, j'espère en tout cas.
30:21Merci beaucoup Pierre, on vous souhaite une bonne journée du côté d'Ingré,
30:26c'est tout près d'Orléans, dans le Loiret.
30:28– Daniel a appelé le 3210 aussi, pour rendre un dernier hommage,
30:32pas un dernier hommage, un hommage tout court,
30:34un hommage pour ses 95 ans, non mais voilà,
30:37un dernier hommage radiophonique on va dire,
30:39puisque donc Philippe Bouvard prend sa retraite.
30:41Daniel, vous êtes avec nous ?
30:43– Oui, oui, je suis avec vous là.
30:45– Qu'avez-vous à nous dire sur Philippe Bouvard ?
30:47Vous êtes attaché, vous aussi ?
30:48Ou à lui dire, d'ailleurs, s'il nous écoute ?
30:50– D'abord, s'il nous écoute, je lui donne tel bonjour à M. Bouvard.
30:54Je suis la personne qui a rénové son intérieur de voiture en cuir.
30:59– Alors, si on commence à attaquer le dossier Philippe Bouvard et voiture,
31:04on va en pouvoir dire, parce qu'il l'adorait,
31:07il adore toujours sans doute, j'imagine, les belles voitures.
31:10– Oui, oui, donc je lui ai fait son intérieur de voiture en cuir.
31:13– C'était quelle voiture ?
31:14– C'était une Ferrari, je crois bien,
31:15mais je ne me souviens plus d'être à la panique ou quoi que ce soit.
31:18Et je lui fais son intérieur de voiture, je lui fais un pécape, tout.
31:22Et puis, il va me payer, alors je rentre dans son bureau.
31:26Il était en caleçon, tout souriant.
31:30Moi, comme je suis souriant aussi et que je ressemble un petit peu aux artistes de l'époque,
31:36il a rigolé et moi j'ai rigolé.
31:38Et puis voilà, il m'a payé et tout allait bien.
31:41– Écoutez, ça devait être surprenant, quand même,
31:43de rentrer dans le bureau et de voir Philippe Bouvard en caleçon.
31:46– En caleçon, oui, je suis vraiment marré, alors.
31:48Monsieur Bouvard, si vous m'entendez, je vais venir vous faire un bisou, monsieur Bouvard.
31:53– Évidemment, on a tous envie de l'embrasser pour lui,
31:56pour lui souhaiter évidemment cet anniversaire.
31:59Et puis pour lui dire merci pour tout ce qu'il a fait et apporté à la radio
32:04et pas seulement à la radio.
32:05Merci à vous, Daniel.
32:07On marque une courte pause.
32:09Et puis tiens, on aura tout à l'heure un autre Daniel qui a fait le 3210,
32:12qui veut nous parler de Philippe Bouvard.
32:14Parce qu'il le connaît, c'est bien, vous allez comprendre pourquoi.
32:17« La voix mythique de RTL fête aujourd'hui ses 95 ans.
32:23Joyeux anniversaire, Philippe Bouvard. »
32:26Midi, 14h.
32:29« Les auditeurs ont la parole. »
32:31Avec Vincent Parizeau et Isabelle Choquet.
32:34« J'appelle pour Philippe Bouvard.
32:36Je voulais lui témoigner tout mon amour, toute ma gratitude,
32:40toute mon affection par rapport à ton anniversaire.
32:43Bon anniversaire, Philippe. Au revoir. »
32:45Véronique qui voulait dire bon anniversaire à Philippe Bouvard.
32:48Bon anniversaire, ça vient du cœur.
32:50Bon anniversaire et au revoir puisqu'il a décidé, Philippe,
32:53de prendre sa retraite après 60 années de carrière
32:56et 37 années à la présentation des Grosses Têtes.
32:59On était juste avant la pause avec son garagiste Daniel
33:02et nous sommes avec un autre Daniel.
33:04Et Daniel, vous, vous connaissez très bien aussi Philippe Bouvard.
33:08Bonjour, Daniel.
33:10Daniel est avec nous.
33:11Bonjour.
33:12Bonjour, Daniel. Du côté de Massy, c'est ça en région parisienne ?
33:15C'est ça même.
33:17Alors, on disait que vous aviez un lien avec Philippe Bouvard.
33:21Expliquez-nous.
33:23Disons que j'ai travaillé dans un commerce, dans une boucherie.
33:27Il était situé rue Saint-Ferdinand,
33:30à 30 mètres de l'hôtel particulier de Philippe Bouvard.
33:34Et Philippe Bouvard était notre client.
33:36Donc, il venait chez vous acheter son biftec, son filet mignon ?
33:41Voilà. Il venait acheter surtout des côtes d'agneau, du filet.
33:46Surtout quand il recevait des personnalités comme
33:50Philippe Castelli, Sime, Olivier Carcezon.
33:54Et puis, tous ces amis.
33:55Et il vous en parlait ?
33:56Il vous disait, ce soir, je fais un dîner avec Carcezon, Castelli
34:01et toute la bande, je ne sais pas, Sime ou autre,
34:04Jacques Martin, peut-être, je ne sais pas.
34:06Et il faut me les soigner, faites-moi...
34:09Voilà. Il voulait quelque chose de bien.
34:12Mais ce n'est pas lui qui me disait ça.
34:14C'est surtout son cuisinier, Jackie, que je salue.
34:17Parce que c'était un personnage aussi très important.
34:21Il aimait la qualité comme son patron.
34:23Et il fallait toujours quelque chose de bien.
34:25On l'imagine gourmet, Philippe Bouvard.
34:28Gourmet et gourmand, peut-être.
34:29Oui, oui. Gourmet, gourmet.
34:31Il fallait que ce soit de la bonne qualité.
34:33Et j'imagine que vous mettiez un point d'honneur à bien le servir.
34:38Oui, on mettait un point d'honneur.
34:40Parce que c'était un homme qui était très bien.
34:43Un petit peu bourrouille par moment.
34:45Mais quand il avait quelque chose à dire,
34:47disons que j'étais un peu bougon.
34:50Et puis, s'il avait quelque chose à dire, il le disait.
34:53Mais ça, je pense que ça n'a pas changé,
34:54que c'est toujours le cas aujourd'hui.
34:56On pense évidemment bien à lui.
35:01Et là, une chose que je voudrais dire aussi,
35:03c'est que je l'ai apprécié,
35:05parce qu'il m'a offert un livre qu'il avait lui-même écrit,
35:09et un autre qu'il a eu dédicacé,
35:12et un autre d'un grand chef qu'il m'a dédicacé aussi.
35:15Et il m'avait dit, j'espère que votre retraite,
35:17parce que je partais à la retraite,
35:19que votre retraite sera aussi tendre
35:21que les morceaux que vous nous avez donnés.
35:23Ah ben, c'est super.
35:24J'imagine que vous l'avez gardé, ce livre qu'il trône.
35:27Je l'ai gardé, je l'ai gardé.
35:28Et le livre de cuisine de son chef,
35:30je l'ai même offert à ma femme.
35:32Je lui ai donné, quoi.
35:33Bien sûr.
35:34Et vous étiez fidèle des Grosses Têtes,
35:38de Philippe Bouvard ?
35:39Ah oui, oui.
35:40J'ai écouté les Grosses Têtes
35:42dès qu'elles ont existé à RTL.
35:45À ce moment-là, j'étais en Normandie,
35:46j'étais à mon compte,
35:47et j'écoutais ça dans mon labo.
35:49Excusez les expressions, mais on s'effondrait la poire.
35:52On excuse.
35:53Ah oui.
35:54Largement.
35:55La poire, un beau morceau d'ailleurs.
35:57Oui, oui, en bistec, un beau morceau.
35:59C'est très bon, la poire.
36:00Merci Daniel.
36:01Allez, on vous souhaite une bonne journée.
36:03Vous aussi, vous dites au revoir et merci à Philippe Bouvard.
36:07Au revoir à Philippe Bouvard, et puis bon anniversaire.
36:09Et voilà, on sent toute l'affection,
36:10pour ne pas dire l'amour que vous avez à son encontre.
36:14J'imagine que ça va continuer.
36:16Patrice nous a appelé aussi au 3210.
36:18Bonjour Patrice.
36:19Bonjour, bonjour à vous.
36:20Je crois que vous, vous êtes un auditeur,
36:21mais alors, de la première heure des Grosses Têtes.
36:24Ah oui, ça s'appelait à l'époque,
36:26mes parents écoutaient Radio Luxembourg,
36:28si je ne me trompe pas.
36:29À l'époque, oui, effectivement, en 77.
36:31Voilà, et moi, c'était en 77,
36:34c'était les premières Grosses Têtes,
36:36et j'avais attrapé la varicelle,
36:38et je ne pouvais pas sortir avec mes copains,
36:39donc j'avais pris la radio à mes parents.
36:41Vous aviez quel âge ?
36:42Eh bien, j'avais 14 ans.
36:44Ah oui.
36:45Et puis, effectivement, c'était les premières conneries
36:48qu'on entendait à la radio.
36:50Je vais vous dire Patrice, on a le même âge,
36:53j'ai vécu la même chose,
36:55c'est-à-dire que c'était un moment
36:57où on entendait, quand même,
36:59des blagues avec des mots
37:01qu'on n'entendait pas forcément ailleurs.
37:03Tout à fait.
37:04Et souvent un peu situés en dessous de la ceinture.
37:06Il faut reconnaître.
37:07Tout à fait.
37:08Et que quand on a 13-14 ans,
37:09ça nous faisait bien marrer.
37:11Tout à fait, et puis on était de cette génération,
37:13nos parents nous tenaient d'une main de maître,
37:15on n'avait pas le droit de faire de gros mots et tout ça.
37:16Et là, ça passait à la radio.
37:18Exactement.
37:19Et puis, quelques années après,
37:21bien quelques années après,
37:23Philippe Bouvard a fait son émission le samedi matin,
37:25où c'est qu'on parlait avec lui
37:27sur certains sujets pendant, on va dire,
37:29un quart d'heure, vingt minutes.
37:30Oui, oui, tout à fait.
37:31Et là, je suis passé deux fois à l'émission avec lui.
37:33Dont une fois,
37:35le sujet, c'était
37:37les hommes politiques
37:39et leur vie sentimentale et sexuelle
37:41et tout ça, parce que moi, j'avais,
37:43à l'époque, j'étais à l'armée en 1982
37:45et j'avais surveillé à tour
37:47l'hélicoptère de monsieur Mitterrand
37:49qui était venu avec madame Elisabeth Tessier.
37:51Et ça l'avait fait rire, je me rappelle de ça.
37:53Ah oui, oui, oui,
37:55je me souviens effectivement
37:57de cette affaire,
37:59de cette romance, on peut dire ça comme ça.
38:01Tout à fait, oui, oui.
38:03Entre le président Mitterrand et Elisabeth Tessier à l'époque.
38:05Et donc, vous aviez pu parler à Philippe
38:07directement à la radio.
38:09J'ai fait deux émissions, alors l'autre sujet, je ne me rappelle plus,
38:11mais j'ai fait deux fois, deux samedis de suite
38:13pendant un quart d'heure, vingt minutes avec lui.
38:15Est-ce que vous aviez un mot à lui dire à Philippe
38:17s'il nous écoute ?
38:19Un très bon anniversaire et puis,
38:21vous nous avez fait vivre plein de choses.
38:23Oui, ça c'est sûr qu'il nous en a fait passer des sacrés moments.
38:25Des jours où ça n'allait pas trop,
38:27on écoutait les grosses têtes.
38:29Et on oubliait un peu, absolument.
38:31Merci Patrice, du côté de Châteauroux.
38:33Cette petite musique
38:35nous indique que nous allons marquer une petite pause, Vincent.
38:37Mais ensuite, Elisabeth et Joseph
38:39nous attendent au 3210, à tout de suite.
38:41Contactez-nous gratuitement
38:43sur l'appli RTL ou au 3210.
38:53Et pour encore quelques minutes,
38:55on salue l'ami Philippe,
38:57Philippe Bouvard,
38:59qui souffle ses bougies
39:01aujourd'hui, mais surtout,
39:03qui a décidé de se mettre
39:05un petit peu en retrait
39:07et de nous dire au revoir
39:09et merci ici
39:11à RTL, on est tous assez émus.
39:13Et on a Elisabeth,
39:15qui a fait le 3210. Bonjour Elisabeth.
39:17Bonjour, bonjour à tous.
39:19J'entends que vous avez un très léger
39:21accent, Elisabeth.
39:23Et pourtant,
39:25vous avez un français, j'ai l'impression, parfait.
39:27Grâce à Philippe, c'est ça ?
39:29Exactement. Je suis arrivée
39:31en France, j'avais 30 ans.
39:33Je suis venue pour la Mure, pour mon mari
39:35qui a été appelé par
39:37le monsieur
39:39de Poticelli,
39:41le grand monsieur
39:43qui est mort à 128 ans,
39:45à 127.
39:47Et c'est lui qui a été chercher mon mari.
39:49Et puis je me suis mariée
39:51et je suis suivie de mon mari,
39:53qui était là depuis quelques années.
39:55Et j'étais désolée,
39:57je ne connaissais pas un mot de français.
39:59Vous venez d'où, Elisabeth ?
40:01Je viens de Portugal.
40:03Et alors, moi j'ai ouvré
40:05la radio, j'étais seule à la maison
40:07et après plus tard avec les enfants.
40:09Et j'écoutais
40:11RTL.
40:13J'ai appris à parler
40:15avec RTL.
40:17Vous avez appris à parler français avec RTL, Elisabeth ?
40:19Et en parlant aux gens dans la rue.
40:21A l'époque, j'étais
40:23un énorme homme, d'ailleurs.
40:25Ça me fait rire aujourd'hui, mais bon.
40:27Et donc, Philippe Bouvin a été un peu votre professeur
40:29de français.
40:31Jean Dutour, Jacques Martin, j'étais admirative
40:33d'entendre toute cette culture.
40:35J'arrivais à comprendre,
40:37mais je ne savais pas parler.
40:39Et c'était
40:41horrible pour moi.
40:43Mais eux, ils m'ont vraiment...
40:45Depuis toujours, je suis fidèle à Ouest-Est.
40:47Avec Roquet, maintenant.
40:49C'est différent.
40:51Ce qui est bien, c'est que vous avez appris à parler français
40:53et j'imagine aussi que vous avez appris
40:55un certain nombre de mots
40:57que...
40:59Écoutez, je vais vous dire.
41:01Au départ, c'était très culturel.
41:03Et un peu plus tard,
41:05il a commencé à descendre
41:07en bas de la salle d'urgence.
41:09C'est ça.
41:11Et je vais vous dire, j'ai eu la chance
41:13qu'au début, c'était encore
41:15très culturel.
41:17Et comme ça, vous avez eu tous les niveaux
41:19de langage. Plus tard, j'aurais
41:21appris un autre langage.
41:23Voilà, vous avez élargi votre dictionnaire.
41:25Oui, j'ai fait le tri.
41:27Parce que les gros mots, je vais vous dire,
41:29moi je suis du centre de Portugal.
41:31Mon mari, il est d'une heure.
41:33Et là-bas, c'était
41:35les gros mots. J'ai interdit les gros mots
41:37à la maison. Et à un moment donné,
41:39chaque gros mot, c'est 5 francs.
41:41Donc ça risque de vous coûter cher.
41:43Après, on peut les connaître sans forcément
41:45les dire. Je vous laisse, Elisabeth.
41:47C'est formidable cette anecdote, mais je voudrais qu'on termine
41:49avec...
41:51Avec Anita.
41:53Anita qui nous a appelés. Bonjour, Anita.
41:55Bonjour à tous.
41:57C'est une vieille histoire,
41:59j'ai l'impression.
42:01C'est une très vieille histoire.
42:03J'ai quand même 72 ans.
42:05Et je me souviens très bien
42:07à Ertel Lensop.
42:09Quand il avait invité
42:11Adamo, Claude François,
42:13Barbara,
42:15enfin Charles Zavo.
42:17C'était quand même assez marrant parce que
42:19les grands artistes,
42:21comme Claude François disait, ils duraient la semaine.
42:23C'était assez marrant.
42:25Oui, oui.
42:27Et à l'époque, c'était les jeudis.
42:29À mon époque,
42:31c'était les jeudis, le repos scolaire.
42:33On se marrait bien.
42:35Vous écoutiez ça enfant aussi.
42:37C'est ça qui est formidable.
42:39Enfant ou adolescent.
42:41Oui, parce que j'étais pensionnaire.
42:43Et c'était l'occasion, encore une fois,
42:45d'entendre des choses
42:47qu'on n'entendait pas à la maison.
42:49Vous avez un message ?
42:51Juste un message pour Philippe Bouvard, Anita.
42:53Écoutez, monsieur Philippe Bouvard,
42:55je vous souhaite une très très très longue vie.
42:57Et je vous remercie
42:59de tout ce que vous avez fait
43:01pour la radio RTL,
43:03pour la radio Luxembourg,
43:05auparavant. Et je vous remercie
43:07beaucoup, beaucoup.
43:09Je vous embrasse très très fort.
43:11Et je vous remercie de tout.
43:13Même si vous avez été provocateur,
43:15on est tous un peu.
43:17Mais oui, et ça fait du bien.
43:19C'est pour ça qu'on l'aime aussi.
43:22Évidemment. Anita,
43:24merci en tout cas. Et merci aussi
43:26de votre fidélité à RTL.
43:28Merci encore, Philippe.
43:30Philippe Bouvard qui nous écoute, forcément.
43:32On espère quand même vous revoir très bientôt,
43:34ici, à l'occasion d'une
43:36visite d'amitié, comme on dit.
43:38On sera toujours là pour vous accueillir à bras ouverts.
43:40La porte est ouverte, évidemment.
43:42Merci à tous et à toutes
43:44d'avoir fait le 3210
43:46à vendredi, en ce qui me concerne.
43:48Jean-Alphonse Richard
43:50est déjà là, vous savez.
43:52Il va devoir patienter quelques minutes,
43:54car nous allons marquer une toute petite
43:56pause, Alphonse, et puis on va faire
43:58le tour de l'actu à 14h. Mais après,
44:00l'heure du crime, bien sûr, avec vous.
44:02Avec l'affaire du sulcibare,
44:04le mystère Jacqueline Pontieux.
44:06A tout de suite.