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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizot du 02 juillet 2024.

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00:00:00Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:00:06Et dans un instant, Céline Landreau va nous rappeler l'essentiel de l'actualité,
00:00:09qui est encore, évidemment, une fois aujourd'hui, essentiellement politique.
00:00:13Petit détour par le 30 de 10, parce que c'est Pascal qui va ouvrir le bal dans un instant.
00:00:19Bonjour Pascal.
00:00:20Bonjour.
00:00:21Juste pour avoir une idée, vous avez été syndicaliste, c'est ça, dans le passé ?
00:00:28J'ai été syndicaliste pendant très longtemps, la CFDT.
00:00:31Et vous avez voté dernièrement ?
00:00:33Je vote toujours RN, depuis un bon moment.
00:00:36Vous allez nous dire pourquoi, dans un instant, tout de suite.
00:00:38En attendant, Céline Landreau, l'essentiel de l'actualité de ce mardi.
00:00:42En politique, évidemment, vous le disiez, les candidats au second tour des législatives
00:00:45ont jusqu'à 18h pour déposer leur candidature en préfecture.
00:00:49Et les désistements continuent, sous la pression et les consignes de faire barrage au RN.
00:00:55Alors qu'il aurait pu y avoir plus de 300 triangulaires au vu des résultats de dimanche dernier.
00:01:00Il ne devrait finalement en rester qu'une centaine.
00:01:03Dimanche, l'actualité, c'est aussi ce nom.
00:01:05Beryl, le premier ouragan de la saison en Atlantique qui balaie plusieurs îles du sud-est des Antilles
00:01:11et qui a encore gagné en intensité, relevée désormais en catégorie 5 la plus élevée
00:01:16avec des vents qui ont déjà atteint les 240 km heure.
00:01:19Et puis, le Tour de France, on en parlait il y a quelques minutes.
00:01:21Quatrième étape, retour en France et début des étapes de montagne aujourd'hui avec l'ascension du Galibier.
00:01:28La météo, Peggy Broch, pour cet après-midi, bon, toujours peu de soleil sur le pays.
00:01:33Oui, c'est assez triste, assez maussade, c'est vrai, on a encore beaucoup de nuages.
00:01:36Quelques éclaircies vont revenir cet après-midi sur les bords de Manches,
00:01:40également sur la côte aquitaine.
00:01:43Ailleurs, entre nuages et éclaircies, avec des averses, des averses plus nombreuses,
00:01:47notamment sur le nord-est, un peu plus épars sur le nord-ouest.
00:01:51Et puis, on a quelques averses sur les reliefs du Massif central, des Alpes et des Pyrénées,
00:01:56là où le soleil finalement s'impose.
00:01:58C'est sur la Méditerranée, donc sur un petit quart sud-est,
00:02:01et la Corse avec beaucoup de vent et des températures qui sont encore fraîches pour la saison,
00:02:05hormis près de la Méditerranée, mais 18 seulement à Cherbourg,
00:02:0821 à Paris et Biarritz, 22 à Bordeaux, contre 28 degrés à Marseille, 29 à Nîmes et 30 à Toulon.
00:02:14Merci, Peggy.
00:02:15C'est vraiment l'été, mais c'est vrai qu'en dehors de ces régions,
00:02:19le matin, par exemple, quand on part travailler, on n'a pas l'impression qu'on est en été.
00:02:23Il va falloir penser à déménager les studios, je crois.
00:02:26Ça, c'est une bonne idée. On va faire cette proposition.
00:02:29Je pense que ça plairait à pas mal de monde.
00:02:32En tout cas, merci beaucoup, Céline.
00:02:33Vous revenez demain avec d'autres idées.
00:02:35Bien sûr, je réfléchis, je pose fort.
00:02:39Merci, Peggy.
00:02:40Et on va dans un instant retrouver Pascal, avec qui on a commencé à discuter.
00:02:45Mais tout d'abord, on écoute un petit message du répondeur au 3210.
00:02:49Oui, bonjour.
00:02:50Philippe, 60 ans, de Saône-et-Loire.
00:02:52C'est la première fois que j'appelle.
00:02:54Je ne me suis jamais exprimé.
00:02:55Et là, je suis vraiment écœuré par cette embouille électorale.
00:02:58Quand je vois Macron qui pousse à voter au Front populaire simplement pour que le RN n'ait pas de majorité.
00:03:04Et après, il espère bien nous mettre son gouvernement de soi-disant Union nationale.
00:03:10Bonjour la démocratie.
00:03:12Moi, je suis bien content.
00:03:13Merci, Macron.
00:03:15Voilà, je suis écœuré.
00:03:17Bonjour la démocratie.
00:03:18Voilà ce que nous disait Philippe.
00:03:20Et c'est vrai que, par exemple, Gabriel Attal, hier soir sur TF1, a souhaité une Assemblée nationale plurielle,
00:03:27avec des groupes politiques de droite, de gauche, du centre,
00:03:31qui travailleraient ensemble pour l'intérêt des Français.
00:03:35C'est évidemment ce qu'il a expliqué hier soir.
00:03:38On vous retrouve, Pascal.
00:03:40Oui, je suis là.
00:03:42Vous nous aviez dit, avant de réagir à ce petit message de Philippe sur Le Répondeur,
00:03:48et sur ce qui est considéré par certains comme de la tambouille électorale,
00:03:52quand même un mot de votre parcours, qui n'est pas banal.
00:03:55Ancien syndicaliste CFDT, délégué syndical CFDT.
00:04:02La CFDT, on a longtemps dit que c'était un syndicat assez proche, on va dire,
00:04:09assez social-démocratie du Parti Socialiste, pour faire simple.
00:04:12Bien sûr. Moi, j'étais content quand Mitterrand est arrivé en 1981,
00:04:16après une profonde déception, comme beaucoup.
00:04:19Donc, nous, les ouvriers, on était vraiment très heureux qu'il arrive.
00:04:22Après, ça a été vraiment la déception la plus complète, et ça a toujours continué ainsi.
00:04:28Donc, ce qui a été terrible.
00:04:30Après, on a rarement fait de politique au syndicat, et c'est vrai que chacun votait comme il voulait.
00:04:36Donc, maintenant, je suis à la retraite depuis un petit moment, 6 ans exactement,
00:04:42et je vote RN depuis déjà très longtemps, parce que ce sont les seuls qui ne changent pas beaucoup d'optique.
00:04:49Donc, on oublie le FN, maintenant, c'est terminé. Jean-Marie Le Pen est fini.
00:04:54Maintenant, c'est Bardella. Voilà, c'est ce qui compte.
00:04:57Et cette tambouille électorale écœurante que je vois entre les filles et puis Macron,
00:05:03c'est Macron qui dirige tout. Voilà, donc c'est lui.
00:05:06Et puis, en plus, il a voulu jouer au pompier pyromane.
00:05:09Il a réussi parfaitement son coup.
00:05:12Voilà, et j'ai beaucoup de griefs contre les journalistes, surtout.
00:05:16Allez-y, parce que c'est l'endroit pour le faire.
00:05:20Et parce que quand vous vous interrogez, par exemple, des personnages,
00:05:24ou quand vous parlez de RN, c'est toujours à charge.
00:05:26Vous ne vous en rendez même pas compte.
00:05:29C'est vous les principaux influenceurs.
00:05:31Ce ne sont pas les influenceurs de YouTube.
00:05:33Vous avez eu l'impression, tout à l'heure, on interviewait avec Céline Landreau,
00:05:38un député RN, qui a été élu, d'ailleurs, qui sera présent dans la nouvelle Assemblée,
00:05:43député des Bouches-du-Rhône.
00:05:45Vous avez eu le sentiment que l'interview était à charge ?
00:05:49Oui, mais vous ne vous en rendez même pas compte quand vous posez des questions.
00:05:54Bon, il y a vous, mais c'est tous les journalistes.
00:05:57Il n'y a pas que RTL, soit j'écoute RTL.
00:05:59Oui, j'espère bien.
00:06:00Non, ça fait longtemps que je suis auditeur d'RTL.
00:06:03Mais quand je regarde, par exemple, La 5, c'est la seule émission que je regarde.
00:06:08Je ne regarde pas les émissions de Nafo.
00:06:10Je regarde Lemoyne et Cohen.
00:06:12C'était affreux, hier, quand Aliot a parlé.
00:06:16C'était vraiment du combat avec Cohen.
00:06:19Quand la fille du Parti Écolo est passée, c'était vraiment tranquille.
00:06:24Après, quand c'était la patronne des députés, c'était tranquille.
00:06:28C'est pour ça, c'est tout le temps à charge.
00:06:30Et quand on vous écoute...
00:06:32Cela dit, ça ne vous empêche pas, Pascal, d'avoir votre opinion, de vous la faire ?
00:06:39Est-ce que les journalistes vous font changer d'opinion ?
00:06:43Non, mais parce qu'il y a des gens qui sont sensibles à ça.
00:06:46Moi, non, je ne sais pas, je vous écoute parce que vous faites votre boulot.
00:06:49Mais quand je vois les commentaires que vous faites, c'est toujours
00:06:52« on m'a dit, on a entendu dans les couloirs, entendu près d'un proche ».
00:06:55Il n'y a jamais... Donc c'est vous qui faites les commentaires.
00:06:58Vous n'avez pas besoin de politique pour les faire, c'est vous qui les faites.
00:07:02C'est vous qui faites vos commentaires.
00:07:05Voilà, donc moi, je n'ai plus confiance aux journalistes depuis longtemps.
00:07:09Moi, vous êtes là pour reporter de l'info et ne pas faire de politique.
00:07:13C'est ce qu'on essaye de faire, surtout en vous donnant la parole.
00:07:17C'est gentil, c'est très gentil, mais vous faites trop de politique.
00:07:22En tout cas, ce n'est pas le cœur du sujet, remarquez.
00:07:25C'était bien d'en parler et c'est bien de vider son sac de temps en temps, Pascal.
00:07:30Pour nous, c'est important de vous entendre à ce sujet.
00:07:34C'est vous les vrais influenceurs, c'est vous.
00:07:37Je ne sais pas si on a autant d'influence que ceux qui, aujourd'hui, sont sur YouTube et autres réseaux sociaux.
00:07:44Les autres, ce sont pour les gamins, uniquement pour les gosses.
00:07:47Vous ne verrez pas un ancien regarder des influenceurs sur YouTube.
00:07:50C'est fait pour les gamins, il n'y a pas de souci, ils ne me gênent pas, ces gens-là.
00:07:54Est-ce qu'on peut revenir à notre sujet ?
00:07:57Notamment, ce qui se passe en ce moment, à savoir ces retraits, ces tractations,
00:08:01et surtout, ce qui nous a été, on va mettre des guillemets, un peu vendu,
00:08:05hier soir par le Premier ministre Gabriel Attal sur TF1 et par le Président à l'Élysée,
00:08:09à savoir cette idée d'une majorité plurielle.
00:08:14C'est ça, Arthur Bénier ?
00:08:16Gabriel Attal parle d'une assemblée plurielle pour une gouvernance nouvelle.
00:08:20Il précise ce matin, en disant qu'il y a chez LR, dans la majorité, même dans une partie de la gauche,
00:08:25des gens qui ont le sens des responsabilités et de l'intérêt du pays.
00:08:28Ça irait de LR à certains LFI ?
00:08:30Jusqu'où ? Il faudrait aller jusqu'aux Insoumis, si on veut avoir une majorité et un gouvernement.
00:08:35Mais les Insoumis ont déjà dit ce matin, par la voix de leur coordinateur Manuel Bompard,
00:08:39que c'était non, pas question de gouverner avec Emmanuel Macron,
00:08:42surtout si ce n'est pas pour appliquer leur programme.
00:08:45Mais il faut dire que pour Emmanuel Macron et Gabriel Attal,
00:08:47ils cherchent aussi à donner espoir à leurs militants, à leurs candidats, à leurs troupes en région.
00:08:50On a quand même l'impression qu'ils rêvent un petit peu,
00:08:55qu'aujourd'hui, la réalité des chiffres, elle ne va pas dans le sens de cette idée.
00:09:00Pascal, vous l'avez entendu ou pas, Gabriel Attal ?
00:09:03Oui, oui, j'ai entendu.
00:09:06Mais quand Gabriel Attal peut faire confiance, par exemple, à LFI,
00:09:09et qu'on entend le deuxième personnage de l'État,
00:09:12qui est quand même le président du Sénat, qui dit ferme ta gueule à Mélenchon,
00:09:17je ne crois pas que ce soit beaucoup d'amitié là-dedans.
00:09:19Donc si on veut faire un compromis avec ces gens-là,
00:09:22enfin si Macron veut faire un compromis, alors qu'il ne l'a jamais fait en 7 ans,
00:09:25il n'a jamais voulu, il a voulu commander tout seul,
00:09:27tout ça c'est de la poudre aux yeux.
00:09:29Comment les gens peuvent croire un type comme ça ?
00:09:31Parce qu'il ne faut pas oublier que c'est lui qui est haï par les Français, surtout.
00:09:35C'est surtout lui.
00:09:37Gabriel Attal, ce n'est pas le mauvais garçon,
00:09:40mais bon, c'est juste le...
00:09:42Il n'a pas été usé par le pouvoir à l'Élysée, Emmanuel Macron,
00:09:48il en est à sa septième année, ça use.
00:09:51Mais oui, mais il a toujours voulu tout diriger, tout commander, tout, tout, tout.
00:09:56Et voilà, c'est ce que lui reprochent les gens, surtout.
00:09:58Et c'est vrai qu'il y a une haine envers lui, un rejet complet.
00:10:03Et ça, il ne faut pas l'oublier.
00:10:05Et les gens vont voter déjà.
00:10:08Ce rejet, il l'attribue à quoi ?
00:10:10A son attitude en général ?
00:10:12Au mépris.
00:10:13Voilà, c'est ça.
00:10:14Au mépris qu'il a pour nous, pour nous les petites gens.
00:10:18La réforme des retraites, comment ça s'est passé ?
00:10:21La réforme des retraites, il l'a passée au 49-3,
00:10:25il l'a passée en force, c'était passé au forceps.
00:10:28Quand les gilets jaunes, il y avait des revendications qui étaient légitimes tout à fait au début,
00:10:33on les a quand même corrigées à l'âche-lague.
00:10:35Voilà, donc ce n'est pas logique.
00:10:37Après, il y a eu des débordements qui n'étaient pas dû aux gilets jaunes,
00:10:40mais qu'on a attribués facilement aux gilets jaunes.
00:10:43C'est une accumulation de faits qui ont abouti à ça.
00:10:46Je suis obligé de vous couper, Pascal.
00:10:47C'est ce mépris.
00:10:48Je discuterai bien avec vous pendant longtemps, mais il faut que tout le monde puisse s'exprimer.
00:10:52Merci en tout cas de votre appel,
00:10:54et même merci de vos remarques que vous nous avez faites.
00:10:58Promis, on va faire attention,
00:11:00même si c'est quelque chose qui nous habite au quotidien
00:11:04après ce métier, notamment sur RTL.
00:11:06A bientôt, Pascal.
00:11:07Fred est en ligne.
00:11:08Bonjour, Fred.
00:11:09Bonjour, bonjour, bonjour à tous les auditeurs.
00:11:11C'est un surnom, ce n'est pas votre vrai.
00:11:13Vous allez appeler Frédéric, j'imagine ?
00:11:15Oui, exactement.
00:11:16Écoutez, on vous appelle Fred, et c'est très bien.
00:11:18Vous savez pour qui vous allez voter,
00:11:20et pour qui vous avez déjà voté au premier tour ?
00:11:23Alors, moi j'ai voté Rennes.
00:11:25Le Rennes est passé au premier tour.
00:11:26Ah bon, comme ça, dimanche prochain, vous êtes tranquille.
00:11:29Moi, qu'est-ce qui me chagrine,
00:11:31c'est ce qu'ils ont en train de voir actuellement.
00:11:33Les socialistes de la gauche, les syndicats,
00:11:38tous ceux qui nous manipulent un petit peu depuis des années
00:11:40en nous faisant passer pour des neuneus incapables de savoir
00:11:43pour qui on vote et pourquoi on vote.
00:11:45En gros, quand on les entend, il n'y a qu'eux qui savent,
00:11:48et nous, on est juste des neuneus,
00:11:49alors il faut faire ce qu'ils disent.
00:11:51Là, on leur a mis une belle carotte,
00:11:53et en plus, la plus belle des carottes,
00:11:55parce qu'on l'a faite par les urnes.
00:11:57Malgré cela, quand on voit que des manifestations,
00:12:00des gens qui cassent pour les résultats des urnes,
00:12:02qui viennent après nous dire qu'ils sont les défenseurs
00:12:05de la République et de la démocratie,
00:12:07là, il y a quand même un problème.
00:12:09Qu'est-ce que nous voyons actuellement au niveau national ?
00:12:12C'est exactement ce qu'il se passe au niveau local.
00:12:15Vous avez les maires, les socialistes qui se partagent le pouvoir,
00:12:18vous savez, c'est à peu près toujours les mêmes qui reviennent,
00:12:20ils se sont partagés le gâteau.
00:12:21Eux, en gros, en vérité, je vais vous dire ce que je pense.
00:12:24Ils n'en ont rien à secouer de la France et de nous.
00:12:26Eux, ce qu'ils veulent, c'est la place.
00:12:28La place, le salaire, la belle voiture, le chauffeur,
00:12:30et on gagne du pognon, on fait rentrer papa dans un tel poste,
00:12:33on fait rentrer les petits frères dans un tel poste.
00:12:35– En même temps, par exemple, Fred, quand on décide de se retirer
00:12:39d'une élection pour ne pas risquer de faire élire quelqu'un,
00:12:44mais on se retire, c'est-à-dire qu'on n'a plus d'ambition politique,
00:12:49on retire son ambition politique,
00:12:51ce n'est pas se battre pour une place, au contraire.
00:12:54– Non, au contraire, si, regardez maintenant,
00:12:56vous avez l'ORL que je crois que c'est 12 millions à peu près d'électeurs.
00:13:00– Alors là, 10 millions sur le premier tour des législatives,
00:13:06et au deuxième tour de la présidentielle, Marine Le Pen,
00:13:09c'était entre 12 et 13 millions.
00:13:11– Voilà, donc ça fait quand même un certain nombre de Français.
00:13:14Imaginez-vous demain, si l'ORL, qui était premier,
00:13:17se retrouve avec en sous-nombre à l'Assemblée nationale,
00:13:20parce qu'il y a eu cette petite tambouille entre le parti de gauche et Macron.
00:13:24Où est la démocratie dans cette histoire ?
00:13:26Eux, ce sont les garants de la démocratie, on ne peut pas l'oublier.
00:13:29Moi, vous savez, j'habite le Bas-Saint-Laurent.
00:13:31– C'est-à-dire, Fred, aujourd'hui, vous craignez que, d'une certaine manière,
00:13:35ce petit monde politique vous vole votre victoire.
00:13:40– Bien sûr, mais il n'y a même pas que ce petit monde politique.
00:13:43Quand vous entendez les syndicats,
00:13:45les syndicats manifestés appelés à voter contre Le Pen,
00:13:47ils ne représentaient plus que 4% des travailleurs du privé,
00:13:51parce qu'ils étaient incapables de défendre nos conditions de travail.
00:13:55Quand c'était la gauche qui était au pouvoir, on ne les entendait pas.
00:13:57Ils mangeaient dans la même gamelle.
00:13:59Et là, aujourd'hui, ils se permettent de venir nous donner des leçons de morale.
00:14:04Ils sont qui pour nous donner des leçons de morale, Monsieur ?
00:14:06Ils sont qui ?
00:14:07Vous savez, j'habite le Bas-Saint-de-la-Sombre.
00:14:09– Oui.
00:14:10– Alors, là, c'est pareil, c'est exactement.
00:14:11Mais là, le problème, c'est que nous, on ne s'est pas laissé faire.
00:14:13On a fait passer, je crois, que l'ORN est passé à 53-57% au premier tour.
00:14:17Parce qu'il y en a marre de voir ces gens-là, qu'ils partagent le gâteau.
00:14:20Nous, on a des maires de droite,
00:14:23on a des maires LR, mais plus proches de Bertrand.
00:14:27On a des maires socialistes qui ont partagé le gâteau de la gauche.
00:14:29Ils ne se disputent même pas.
00:14:30– Mais Fred, ça veut dire que, imaginons que dimanche prochain,
00:14:33malgré la victoire, le Rassemblement national n'ait pas de majorité suffisante.
00:14:39– Moi, je pense qu'ils vont l'avoir, Monsieur, contrairement.
00:14:42– Ah non, non, non.
00:14:44– Je veux dire, contrairement.
00:14:46Contrairement aux idées.
00:14:48– Franchement, je ne sais pas.
00:14:50Mais ma question, c'est, si jamais le RN n'arrive pas à obtenir
00:14:56cette majorité nécessaire, pas forcément absolue,
00:14:59mais nécessaire pour entrer au gouvernement,
00:15:01est-ce que vous aurez le sentiment qu'on vous a volé la victoire ?
00:15:05– Bah oui, mais depuis 2005, on a ce sentiment-là.
00:15:08Depuis 2005, qu'est-ce que ça veut dire ?
00:15:11Depuis les fameuses élections sur le référendum européen,
00:15:14qu'on nous a volé aussi notre vote.
00:15:16Depuis 2005, on sait très bien que vous avez une classe politique
00:15:19socialiste, communiste.
00:15:21Je suis un ancien élu communiste.
00:15:24Je suis un ancien élu communiste.
00:15:26– Vous êtes un ancien élu communiste qui, aujourd'hui,
00:15:28vote à Rassemblement national depuis des années.
00:15:30– Bien sûr, quand je vois la magouille à gauche,
00:15:32c'est une catastrophe cette histoire-là, Monsieur.
00:15:34C'est une catastrophe.
00:15:36Et ces gens-là, en plus, ils nous donnent des leçons.
00:15:38C'est ça qui est insupportable.
00:15:40Ils sont qui ?
00:15:42En 2005, on avait voté contre le traité européen.
00:15:45Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:15:47La voix parlementaire.
00:15:49Je me souviens, Monsieur, c'est avec vous.
00:15:52En 2005, vous n'étiez pas aux éditeurs de La Parole, déjà ?
00:15:55– J'étais même sur une autre…
00:15:58– Avec Monsieur Apathy, ou alors c'était avec Monsieur Apathy
00:16:01et avec Monsieur Duhamel.
00:16:03Et à cette période-là, Monsieur Duhamel et Monsieur Apathy,
00:16:06ils avaient fait un débat démocratique, qu'ils avaient appelé ça.
00:16:09Où il y avait un monsieur qui avait élu le traité européen,
00:16:11le gars, il connaissait tout sur le bout des ongles.
00:16:13Et une petite dame, en gros, qui votait contre
00:16:15parce qu'elle avait marre de subir…
00:16:17L'Europe, elle avait marre de subir.
00:16:19Ils appellent ça des débats démocratiques.
00:16:21C'est comme si vous faites une course de voiture, d'accord ?
00:16:23Dans un, vous mettez une Ferrari, dans l'autre, vous mettez deux Chevaux.
00:16:25– En tout cas, vous avez de la mémoire, Fred.
00:16:27Ça, je peux vous dire…
00:16:29– Depuis 2005, Monsieur, je ne crois plus ni aux grands médias,
00:16:32ni aux politiques traditionnelles.
00:16:34– En tout cas, j'espère que vous continuez à nous écouter.
00:16:36– Bien sûr, ça fait des années, Monsieur.
00:16:38Ça fait des années.
00:16:40– Et à nous croire aussi, quand on vous annonce des informations
00:16:43qu'on vérifie à chaque fois.
00:16:46En tout cas, merci de votre appel, Fred.
00:16:48Et effectivement, ça nous aide très bien à comprendre aujourd'hui
00:16:54ce qui est une des motivations du vote RN.
00:16:58Et on a bien compris que l'épisode de 2005,
00:17:02vous étiez resté un petit peu au travers de la gorge.
00:17:04Allez, courte pause.
00:17:06Et puis, on se retrouve dans un instant.
00:17:08On est toujours avec Arthur Bélier du service politique d'RTL.
00:17:10Et avec Jean-Philippe, Luc et Stéphane qui ont fait le 30 de 10
00:17:14et qui sont, comme on dit, sur liste d'attente.
00:17:17À tout de suite.
00:17:18– Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
00:17:21ou appelez-nous au 30 de 10.
00:17:23– 50 centimes la minute.
00:17:24– Vincent Parisot.
00:17:25– Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:17:28– Bonjour.
00:17:29Alors, je trouve cette rente entre deux tours très nauséabonde.
00:17:33On savait que les petits arrangements entre amis existaient.
00:17:36Mais alors là, à ce point-là, c'est dramatique.
00:17:39Quand on voit que Macron se rapproche de Mélenchon.
00:17:43Les gens sont prêts à jouer n'importe quoi
00:17:46pour ne pas faire passer le rassemblement national.
00:17:49– Voilà, message laissé par Éric sur le répondeur d'RTL au 30 de 10.
00:17:54Avant d'en parler avec les auditeurs d'RTL
00:17:57qui attendent Jean-Philippe, Luc, Stéphane, Lisa, Grégory,
00:18:00je me retourne vers vous, Arthur Bélier.
00:18:03Cet auditeur dénonçait ce qui est en train de se passer,
00:18:06à savoir ces désistements, ces retraits, ces tractations
00:18:11annoncées au niveau, j'allais dire, de la majorité.
00:18:17Si le terme est encore bon, je ne sais pas, présidentiel.
00:18:21Avec l'idée d'arriver à empêcher le rassemblement national d'avoir la majorité.
00:18:27Ça, ça ne plaît pas à tout le monde.
00:18:29– Non, Stéphane, le rudulien sénateur,
00:18:32est d'accord avec Frédéric, notre auditeur,
00:18:35qui disait qu'il avait l'impression qu'on lui volerait l'élection.
00:18:37Stéphane le rudulien, il a déposé cette semaine une proposition de loi au Sénat
00:18:41justement pour interdire ces désistements.
00:18:43Interdire, c'est ce qu'appelle Frédéric,
00:18:45des arrangements, des magouilles de second tour.
00:18:47Stéphane le rudulien pense que ces désistements
00:18:50fourvoient et fragilisent la démocratie.
00:18:52Donc même parmi les politiques, certains sont d'accord avec Frédéric.
00:18:56– Évidemment, on en parle avec vous.
00:18:58Jean-Philippe a fait le 30 de 10. Bonjour Jean-Philippe.
00:19:01– Bonjour. – Bienvenue sur l'antenne d'RTL.
00:19:04– Merci beaucoup.
00:19:06– On peut savoir ce que vous pensez aujourd'hui de la situation,
00:19:10de ce à quoi on assiste depuis dimanche soir ?
00:19:13– Je suis assez d'accord avec cet homme politique qui a proposé un amendement
00:19:16pour interdire ces désistements et ces tractations.
00:19:19Moi je pense que… j'en suis même à penser qu'il faudrait changer de constitution,
00:19:23pour tout vous dire. – Ah oui ?
00:19:25– Je pense que d'abord il faudrait arrêter cette histoire de 49-3,
00:19:29parce que ça c'est quand même relativement antidémocratique.
00:19:33Et ensuite il faudrait obliger les partis politiques,
00:19:37en tout cas les hommes politiques, à se battre pour des idées,
00:19:40et pas pour des maisons, pour leur propre carrière,
00:19:44ou pour leur parti politique.
00:19:46Moi j'ai entendu hier une de vos auditrices dire
00:19:49qu'elle avait été déçue de la politique,
00:19:52et des hommes politiques qui justement ne se battent plus pour des idées,
00:19:57mais uniquement pour leur carrière.
00:19:59Est-ce qu'on peut reprocher à un homme politique
00:20:01qui va décider de se retirer d'une élection
00:20:05pour empêcher la victoire d'un adversaire ?
00:20:09Est-ce qu'on peut lui faire ce genre de reproche ?
00:20:13– Je pense qu'il ne devrait pas y avoir de victoire d'un adversaire.
00:20:16Il devrait y avoir des élus, et il devrait y avoir des gens,
00:20:19mais qui n'auraient pas la majorité absolue à une assemblée.
00:20:22Je pense que la majorité absolue est quelque chose de néfaste.
00:20:25Il faut que les gens puissent se battre pour des idées politiques,
00:20:28et ensuite construire des majorités comme ça peut se faire en Allemagne
00:20:31ou dans d'autres pays, mais des pays où on n'a pas une élection
00:20:36avec le scrutin majoritaire à deux tours.
00:20:39– Je crois que certains partis politiques ne votent pas une loi
00:20:41avec laquelle ils sont d'accord, mais sous prétexte
00:20:43que c'est un autre parti politique qui l'a présentée.
00:20:45Moi je trouve que les jeunes politiques qui font ça
00:20:48ne méritent pas d'être représentés le peuple.
00:20:52Ils sont d'accord avec une loi, ils ne vont pas la voter
00:20:54parce que ce n'est pas leur parti politique qui l'a présentée.
00:20:57Je trouve ça scandaleux, mais scandaleux.
00:20:59Les Français sont déçus des hommes politiques à cause de ça justement.
00:21:05Parce qu'ils prêchent pour leurs paroisses,
00:21:07parce qu'ils font des promesses qu'ils ne tiennent pas,
00:21:09parce qu'ils se comportent comme des hommes politiques voyous,
00:21:12pour tout un tas de raisons.
00:21:14Ils n'ont aucune responsabilité,
00:21:16ils font des promesses de campagne qu'ils ne tiennent pas,
00:21:19personne ne leur demande une responsabilité quelconque.
00:21:23Tout ça ce n'est pas normal.
00:21:25Quand vous entendez aujourd'hui, par exemple,
00:21:27Gabriel Attal évoquer la possibilité de constituer une majorité
00:21:31de qui irait de la droite à la gauche,
00:21:34peut-être même jusqu'à LFI,
00:21:37en tout cas certains de LFI.
00:21:40Tout ce qui est parfait, ce qui est dommage,
00:21:42c'est qu'ils le disent maintenant,
00:21:43qui sait qu'il n'aura plus la majorité.
00:21:44C'est-à-dire que maintenant,
00:21:45qui sait qu'il ne va plus pouvoir faire comme on faisait avant ?
00:21:47Il dit, la meilleure façon ce serait de faire comme ça.
00:21:49Mais c'est un petit peu trop facile.
00:21:51Il fallait le faire avant.
00:21:52Il fallait le faire quand il avait le pouvoir.
00:21:54Quand il avait le pouvoir,
00:21:55il avait la possibilité de proposer aux Français
00:21:57de changer les choses et de changer les règles.
00:21:59Dans l'assemblée dont on sort,
00:22:01l'assemblée précédente,
00:22:03effectivement, il n'y avait pas de majorité absolue.
00:22:05Mais ils n'ont pas réussi à construire
00:22:08ces fameuses majorités alternatives
00:22:10sur certains textes.
00:22:12Sinon, au cas par cas,
00:22:13certains textes ont pu passer.
00:22:14Il faut changer le logiciel des hommes politiques français.
00:22:17Il faut que la Constitution les oblige à changer leur logique.
00:22:20Là, il faut changer de constitution.
00:22:22Leur logiciel en ce moment,
00:22:23c'est que leur parti gagne et d'arriver au pouvoir.
00:22:26Et je voudrais rappeler à Fred,
00:22:28et j'en ai entendu juste avant,
00:22:29que la démocratie, je ne veux pas donner des leçons
00:22:31parce qu'il a l'impression qu'on lui donne des leçons tout le temps.
00:22:33Mais la démocratie, c'est la majorité.
00:22:35Or, de 12 millions d'électeurs
00:22:37sur 49 millions d'électeurs,
00:22:39ça ne fait pas une majorité.
00:22:40Ça fait juste un quart des électeurs.
00:22:42Donc, s'il y a trois quarts des électeurs
00:22:43qui sont prêts à se rassembler
00:22:45parce qu'ils pensent que le Front National n'est pas bien
00:22:47et qu'ils veulent absolument faire barrage au Front National,
00:22:49ça, c'est la démocratie.
00:22:51– Vous allez voter dimanche, Jean-Philippe ?
00:22:53– Je vais voter dimanche par procuration
00:22:55parce que M. Macron m'a un peu pris de cours.
00:22:57Et j'avais prévu des vacances.
00:22:59– Ah oui, vous y avez droit.
00:23:00Profitez bien de vos vacances.
00:23:02Et puis donc, j'allais dire bon vote.
00:23:05Avec votre procuration,
00:23:06vous voulez nous dire pour qui vous allez voter ?
00:23:09– Je vais voter la mort dans l'âme
00:23:11pour un candidat de l'LFI.
00:23:14Puisque j'ai le choix entre le Front National et l'LFI.
00:23:16Je choisis entre la peste et le choléra,
00:23:18mais bon, je pense que le LFI est moins dangereux que le Front National.
00:23:22Parce que regardez ce qu'il s'est passé aux États-Unis.
00:23:24Quand Trump est passé,
00:23:26il a essayé de magouiller pour faire en sorte
00:23:28qu'il ne lâche pas le pouvoir.
00:23:30J'ai bien peur qu'on assiste à la même chose avec le Front National.
00:23:32– Eh bien c'est dit.
00:23:34Merci le Rassemblement National, je vous corrige.
00:23:36Merci beaucoup Jean-Philippe.
00:23:37Je vous souhaite une bonne journée.
00:23:39On marque une petite pause.
00:23:40Et puis on vous retrouve au 3210.
00:23:42On parle de politique.
00:23:44On était avec Arthur Bélier du service politique.
00:23:46Après on parlera foot après 14h.
00:23:48– Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:23:53– Vincent Paris.
00:23:55– Vivez le Tour de France 2024 sur RTL.
00:24:00– Avec cette quatrième étape entre Pinerolo en Italie et Valoire,
00:24:04on retrouve Nicolas Jangerot.
00:24:06Est-ce que le peloton est déjà en France Nicolas ?
00:24:09– Ah non, pas tout de suite.
00:24:11Ce sera aux alentours de 15h à mi-course
00:24:14lorsque le peloton franchira le col de Montgenèvre.
00:24:16Ce sera alors l'entrée en France.
00:24:19Pour l'instant ce peloton tourne peu à peu le dos à l'Italie.
00:24:21Départ de Pinerolo tout à l'heure il y a 15 minutes.
00:24:24Arrivé à Valoire sous les coups de 17h20.
00:24:27Les premiers kilomètres de la route s'élèvent dès le départ.
00:24:29Ça va grimper durant 40 kilomètres pour aller jusqu'à Sestrières.
00:24:32Et le temps fort c'est évidemment le Galibier.
00:24:35Le passage au sommet vers 16h50-17h.
00:24:37C'est parti fort, des attaques parce qu'il y a la bataille pour le maillot vert.
00:24:41Il y a un sprint intermédiaire au bout de 20 kilomètres
00:24:43avec notamment inéchappé 6 coureurs.
00:24:45Pedersen, Pouls, Genietz, Vollenbroek, Terada et Kortnilsen derrière.
00:24:49Le peloton réagit, il est à une quinzaine de secondes
00:24:52emmené par les coéquipiers de Jesper Philipsen.
00:24:56Et puis ensuite on aura la bataille pour le maillot à poids
00:24:58et pour la victoire à l'étape, ça promet aujourd'hui.
00:25:00A tout à l'heure.
00:25:01A tout à l'heure, ce sera à 14h.
00:25:03Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:25:07Bonjour RTL, Olivier de Bourgogne, Coluche dans les années 80.
00:25:11Si les élections servaient à quelque chose, il y a longtemps qu'elles seraient interdites.
00:25:16On y est, on y est en plein dedans.
00:25:18Ce n'est pas interdit mais ça ne sert à rien du tout.
00:25:20J'en veux pour preuve le résultat des espèces de montages au Château-Branlon qu'on veut nous faire avaler.
00:25:26On sent qu'il est amer cet auditeur qui a fait le 3210 et qui nous a laissé ce message.
00:25:32Amer de voir ce qui est en train de se produire autour de ces désistements,
00:25:38de ces tractations qui s'organisent.
00:25:41On a jusqu'à quelle heure justement ? Jusqu'à 18h c'est ça ?
00:25:44Jusqu'à 18h pour déposer sa candidature en préfecture.
00:25:47Donc on connaîtra les derniers désistements d'ici là.
00:25:50Il y en a eu beaucoup parce qu'au départ on était parti sur 300 triangulaires.
00:25:54Ce qui aurait été quasiment un record.
00:25:56C'était un record largement mais on sera encore sur un record normalement ce soir.
00:25:59Mais on va avoir bien divisé le nombre, on sera autour des 100 triangulaires
00:26:02puisqu'on est à quasiment 200 désistements à cette heure-là.
00:26:05Ça reste quand même en travers de la gorge d'un certain nombre d'auditeurs d'RTL
00:26:09que vous entendez depuis 13h.
00:26:12Certains estiment qu'on est peut-être en train de voler la victoire aux électeurs du RN.
00:26:19On va voir ce que vous en dites au 3210.
00:26:22Grégory nous attend depuis déjà quelques minutes.
00:26:24Bonjour Grégory.
00:26:26Bonjour Vincent, bonjour à tous.
00:26:28Bienvenue sur RTL.
00:26:30Que vous inspire cette situation d'entre-deux-tours ?
00:26:34Deux jours seulement après le premier tour.
00:26:38Alors moi déjà ce que je vois c'est qu'on n'écoute pas les Français
00:26:42parce que la majorité des Français ont voté Rassemblement National.
00:26:46Et donc on n'écoute pas les Français.
00:26:49Alors la majorité, on va redire quelque chose.
00:26:52Un tiers des électeurs.
00:26:55Oui, bien sûr.
00:26:57C'est la première formation politique.
00:27:00Oui, vous avez entièrement raison de préciser.
00:27:02Mais enfin ça fait quand même beaucoup d'électeurs français.
00:27:05Et moi ce que je vois c'est qu'on ne respecte pas.
00:27:07Alors je voudrais dire juste très rapidement à votre auditeur précédent
00:27:13qui disait LFI est moins dangereux.
00:27:16Moi je pense tout à fait l'inverse.
00:27:17Je pense que LFI est beaucoup plus dangereux que le Rassemblement National.
00:27:21Parce que lorsque Jean-Luc Mélenchon a proposé de désarmer les policiers,
00:27:26moi je trouve ça très dangereux.
00:27:27C'est-à-dire je ne souhaite à personne,
00:27:29si vous me faites agresser et qu'il y a des policiers à côté,
00:27:32les policiers ne peuvent rien faire et ils n'auront plus d'armes.
00:27:34Donc je trouve que LFI est beaucoup plus dangereux que le Rassemblement National.
00:27:38D'ailleurs, moi ce que je vois c'est que le Rassemblement National n'est pas dangereux du tout.
00:27:42Bien au contraire, c'est rassurant.
00:27:43Puisqu'ils veulent remettre de la sécurité en place.
00:27:45Ils veulent remettre la sécurité.
00:27:48Il y a quand même 120 coups de couteau par jour en France.
00:27:51120 coups de couteau.
00:27:53C'est quand même énorme.
00:27:54Alors moi ce que je vois ça aussi,
00:27:56c'est que Gabriel Attal, je suis désolé, c'est écœurant.
00:27:59En tout cas c'est mon opinion.
00:28:00Comment ça ? Qu'est-ce qui est écœurant ?
00:28:01Alors bien sûr, je vais m'expliquer pourquoi.
00:28:03C'est écœurant parce que moi quand je vois qu'il y a encore une dizaine de jours,
00:28:10environ 10-15 jours,
00:28:12Gabriel Attal a dit qu'il ne fallait être ni du côté de LFI,
00:28:17ni du côté du Rassemblement National.
00:28:19Et maintenant, il dit qu'il faut tout faire pour être contre le Rassemblement National.
00:28:24Ça veut dire qu'il se met aussi du côté de LFI.
00:28:26Donc il dit tout et son contraire.
00:28:27Il se contredit quelque part.
00:28:29Est-ce que ça ne dénote pas, j'allais dire, une forme de panique ?
00:28:35Au sein d'un pouvoir exécutif ?
00:28:39Oui, je pense qu'il y a une sorte de panique.
00:28:42Mais ce qu'il y a, c'est que, ce que je ne comprends pas,
00:28:44c'est qu'ils sont prêts à faire barrage au Rassemblement National,
00:28:50alors que c'est plutôt un parti qui est rassurant.
00:28:54Vous trouvez que c'est un parti rassurant, Grégory ?
00:28:57Oui, pour moi, bien sûr.
00:28:59Rassurant parce que, comme je le disais tout à l'heure,
00:29:02ils veulent remettre la sécurité, parce qu'il y en a marre de l'insécurité.
00:29:05Il y a des agressions à chaque fois, dans les quartiers.
00:29:07C'est ça qui vous motive au vote au Rassemblement National ?
00:29:11Vous espérez un retour de l'ordre ?
00:29:15Oui, tout à fait.
00:29:17C'est ça qui me motive.
00:29:19Alors, il y a aussi plein d'autres choses qui me motivent.
00:29:22Mais surtout, la priorité, c'est l'insécurité,
00:29:25de remettre de la sécurité en place, de remettre de l'ordre.
00:29:27Et puis, il faut arrêter, quand je les entends dire,
00:29:31faire allusion que c'est un parti raciste,
00:29:32alors que pas du tout.
00:29:33Il n'y a aucun racisme dans le Rassemblement National, aucun.
00:29:36En plus, Marine Le Pen a fait quand même, ces dernières années,
00:29:39un bon coup de nettoyage.
00:29:42Voilà, alors que, en même temps, je vois Gabriel Attal...
00:29:46Pour vous, la priorité nationale, par exemple, ce n'est pas du racisme ?
00:29:51Ce n'est pas du racisme du tout.
00:29:53Nous sommes en France.
00:29:56Donc, il est normal que les avantages restent d'abord aux Français.
00:30:01Ça ne veut pas dire qu'on est contre les étrangers.
00:30:03Il y a des étrangers en France qui respectent la France
00:30:05et qu'il n'y a aucun souci avec eux.
00:30:07Ça ne veut pas dire qu'on veut les mettre dehors, mais pas du tout.
00:30:11Mais ce qu'il y a, c'est qu'on est en France, priorité aux Français.
00:30:13Je trouve que c'est tout à fait normal.
00:30:16Pour moi, il n'y a aucun racisme là-dedans.
00:30:19Aucun.
00:30:20Entendu.
00:30:21Et donc, aujourd'hui, vous avez, vous aussi, le sentiment que
00:30:28ce front républicain risque d'empêcher l'arrivée du RN au pouvoir ou pas ?
00:30:34Ou vous dites que ce sera un coup d'épée dans l'eau ?
00:30:38À un moment, je me dis que ça peut...
00:30:41Si ça continue, parce que pour moi...
00:30:44Je dis bien pour moi, je précise.
00:30:46Pour moi, c'est un peu de la manipulation lorsque j'entends
00:30:48que ce soit Gabriel Attal ou d'autres dire qu'il faut faire barrage au RN.
00:30:52S'il continue comme ça, ça peut bloquer un petit peu le RN au pouvoir.
00:31:00Et vraiment, moi, je ne veux pas parce que...
00:31:03Ça provoquerait de la colère, ça ?
00:31:05Je ne serais pas content.
00:31:07C'est sûr, ce serait une déception pour moi.
00:31:09Et moi, je vous le dis, pour moi, ce qui est très dangereux, c'est les filles.
00:31:13Parce que j'entends Mélenchon qui veut désarmer...
00:31:16Je le répète encore, mais qui veut désarmer les policiers.
00:31:18C'est très grave.
00:31:19Ça, c'est très dangereux.
00:31:21Et on devrait plutôt...
00:31:23Je préférerais entendre Gabriel Attal dire...
00:31:25Je veux faire barrage à LFI, au Nouveau Front Populaire.
00:31:31Quand vous voyez que le Nouveau Front Populaire,
00:31:33il y a quand même quelques fichefs,
00:31:35quelques personnes qui ont des affaires pas très clean...
00:31:39Arthur Bélier, vous diriez quelque chose ?
00:31:41C'est juste que dans le programme du Nouveau Front Populaire,
00:31:44il n'y a aucune mention de désarmer la police.
00:31:46On parle sûrement de...
00:31:48C'était effectivement une sortie...
00:31:50De Jean-Luc Mélenchon.
00:31:52Sur la police municipale.
00:31:53Voilà, exactement.
00:31:55En tout cas, Grégory, on a bien compris ce que vous vouliez nous dire.
00:31:58Et on a bien compris aussi pour qui vous alliez voter au second tour.
00:32:04Parce que votre candidat n'a pas été élu dès le premier tour.
00:32:06C'est ça, Grégory ?
00:32:08Écoutez, moi, c'est Rassemblement National.
00:32:11On a bien compris.
00:32:13Je vous souhaite une bonne journée, Grégory.
00:32:15Merci, vous de même.
00:32:16A bientôt sur RTL.
00:32:18Merci encore de votre fidélité.
00:32:19Courte pause et on vous retrouve tout de suite.
00:32:23Voilà, c'est mieux comme ça.
00:32:24Au 3210, à tout de suite.
00:32:36Et un petit détour en régie.
00:32:38On retrouve Enzo, casquette sur la tête.
00:32:40Bonjour Enzo.
00:32:41Bonjour Vincent, bonjour à tous nos auditeurs.
00:32:42Vous avez des messages ?
00:32:44Ah oui, les réactions n'en finissent plus d'arriver sur notre page Facebook.
00:32:46Depuis l'annonce des résultats de ce premier tour des législatives
00:32:49et des différentes prises de parole des chefs politiques,
00:32:51Franck, comme beaucoup de Français, attend 18h pour savoir s'il y aura une triangulaire dans sa circonscription.
00:32:56Pardon, c'est compliqué.
00:32:57Il nous écrit « Je ne suis pas prêt à ce que mon pays soit géré par le RN et ses alliés ».
00:33:01Après 14h, nous délaissons nos politiques quelques instants pour parler de Kyan Mbappé et de ses coéquipiers.
00:33:06Hier, des bleus peu inspirés se sont qualifiés 1-0 sans vraiment briller face à une Belgique apathique.
00:33:11Alors, jusqu'où peut aller l'équipe de France ?
00:33:13Croyez-vous que la fameuse « chance à Dédé » peut nous amener jusqu'en finale ?
00:33:16Ou qu'au contraire, c'est le retour au Bercail face au Portugal ?
00:33:1830 de 10 pour réagir.
00:33:19Vous vous dites la « chance à Dédé ».
00:33:21Voilà, vous êtes bien poli.
00:33:23Effectivement.
00:33:24C'est normal.
00:33:25C'est normal Enzo.
00:33:27Cela dit, l'amateur de foot que vous êtes, Enzo, comment vous jugez l'équipe de France ?
00:33:33C'est assez compliqué.
00:33:35Mais bon, on va espérer.
00:33:37Normalement, ils n'ont pas les pieds carrés, les bleus.
00:33:40On n'a jamais gagné en étant très grandioses.
00:33:42Mais tant qu'on gagne, c'est déjà ça.
00:33:44Voilà.
00:33:45Et on peut faire confiance aussi sur la « chance à Dédé ».
00:33:47Comme vous dites.
00:33:49Alors, au 30 de 10, on a...
00:33:52Alors, qui est-on ?
00:33:54Stéphane !
00:33:55Stéphane Lelionnet.
00:33:56Bonjour Stéphane.
00:33:57Bonjour Vincent.
00:33:58Bonjour tout le monde.
00:33:59Bienvenue sur l'antenne d'RTL.
00:34:01Qu'est-ce que vous inspire la situation qu'on est en train de vivre ?
00:34:05Notamment depuis dimanche soir, la mise en place de ce front républicain,
00:34:10de ce front anti-RN, avec l'espoir pour Gabriel Attal, Emmanuel Macron,
00:34:16d'arriver à trouver, d'une manière ou d'une autre,
00:34:19de la gauche à la droite, une majorité alternative, une majorité plurielle,
00:34:24pour empêcher le Rassemblement National de gouverner le pays.
00:34:28J'ai envie de vomir.
00:34:30J'ai juste envie de vomir.
00:34:32Voilà.
00:34:34En fait, je ne me sens pas représenté du tout,
00:34:39ni par la gauche, ni par la droite, ni par Macron,
00:34:42parce que chacun de ces partis politiques ne pense qu'à son siège,
00:34:47qu'à son parti, qu'à ceci, qu'à cela,
00:34:50qu'à la retraite, à l'immigration, un machin,
00:34:54mais qui pense à notre planète,
00:34:58à celle qu'on n'aura plus dans 20 ans.
00:35:01Vous estimez qu'on n'en a pas du tout parlé,
00:35:04et c'est vrai qu'on n'en a pas parlé pendant la campagne électorale.
00:35:07On a fait 5 minutes sur le débat sur TF1,
00:35:10et sinon, pas d'enjeu écologique dans cette campagne.
00:35:12Moi, je vais vous dire une chose, Vincent.
00:35:14Je voterai pour un seul ou une seule candidate,
00:35:18celui qui sera capable de se mettre à genoux devant un enfant de 10 ans,
00:35:22et en lui demandant pardon, pardon pour ce qu'il va nous laisser,
00:35:26pardon pour tout ce qu'il a fait,
00:35:28pardon pour la planète qu'on lui laisse à cet enfant de 10 ans,
00:35:31si lui n'aura pas la chance d'arriver jusqu'à 50 ans que moi j'ai aujourd'hui.
00:35:35Ce que vous voulez nous dire, Stéphane,
00:35:37c'est qu'aujourd'hui, les hommes politiques,
00:35:39alors en France, est-ce que c'est seulement un phénomène national ?
00:35:41Je ne pense pas.
00:35:42N'ont pas de perspective à long terme ?
00:35:45Parce que le seul horizon pour eux, c'est la prochaine élection.
00:35:49Et ce n'est pas...
00:35:51Voilà.
00:35:53Moi, quand j'entends la fin des moteurs thermiques en 2035,
00:35:57c'est bien.
00:35:58Mais comment on va faire pour alimenter toutes ces voitures électriques
00:36:01qui sont ultra-polluantes également à la construction ?
00:36:04Quand j'entends qu'on va isoler toutes les maisons,
00:36:08on va mettre des pompes à chaleur, d'accord.
00:36:10La pompe à chaleur, elle fonctionne comment ?
00:36:12Avec de l'électricité.
00:36:13Ce n'est pas de l'éolienne qui est intermittente.
00:36:15Il ne faut pas oublier que l'énergie verte, elle est intermittente.
00:36:20L'éolienne, c'est quand il y a du vent.
00:36:22Le solaire, c'est uniquement quand il y a du soleil.
00:36:25Il faut arrêter un petit peu toutes ces conneries, leurs tambouilles.
00:36:29Ça me donne juste envie de gerber.
00:36:31Après, vous avez des partis qui prônent le nucléaire,
00:36:34qui disent qu'il faut faire plus de nucléaire.
00:36:36Bien sûr.
00:36:37Mais le problème, c'est que vous avez un parti qui va prôner le nucléaire,
00:36:43mais qui derrière va empêcher les migrations, et ainsi de suite.
00:36:47Le problème, c'est que la migration, avec les conditions climatiques qu'on va avoir,
00:36:52nous allons être dans un sauna, voire même dans un hamam bientôt.
00:36:56Donc les migrations, il y en aura de toute façon, subies ou forcées.
00:37:01D'accord ?
00:37:02Donc le problème, c'est qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui pendant 20 ans ?
00:37:06Et vous, vous n'avez pas une offre politique aujourd'hui, Stéphane,
00:37:09qui vous amène à aller déposer un bulletin dans l'urne ?
00:37:13J'irais bien voter écolo, mais le problème, c'est qu'ils sont apparentés gauche.
00:37:17Moi, j'ai envie d'un parti écolo qui soit ni de droite ni de gauche,
00:37:21mais qui travaille avec n'importe quel gouvernement.
00:37:24C'est-à-dire qu'un parti écolo n'a pas à s'intéresser au RSA.
00:37:29Un parti écolo n'a pas à s'intéresser...
00:37:31Oui, mais après, si on gère le pays, il faut quand même s'intéresser à ces choses-là.
00:37:35Non, il faut être allié. Il faut être consultant.
00:37:39Oui, c'est ça.
00:37:40Vous prenez... Alors, avec tout ce qu'on a pu dire,
00:37:43et on s'en fout sur comment il s'appelait le présentateur de TF1, Nicolas Hulot.
00:37:49Nicolas Hulot, il s'en foutait.
00:37:50Lui, il voulait travailler avec la gauche ou la droite,
00:37:52mais il voulait bosser au niveau de l'écologie.
00:37:54Bon, peu importe s'il devait arriver derrière...
00:37:56Oui, mais ça, c'est autre chose, évidemment.
00:37:58Voilà. Mais il voulait... Peu importe.
00:38:01Moi, quand j'entends tous les partis politiques qui me disent
00:38:05« Les Français veulent ceci, les Français veulent cela »,
00:38:08ils n'en savent absolument rien.
00:38:10Je cite pour la démocratie, la vraie démocratie,
00:38:13la démocratie de la Grèce antique.
00:38:16577 députés tirés au sort parmi les électeurs français.
00:38:21Donc, du coup, si j'arrive bien à comprendre, Stéphane,
00:38:23ce qui va sortir des urnes dimanche prochain,
00:38:25je ne dis pas que vous vous en moquez, mais...
00:38:29Ah non, ça va...
00:38:32Ça va vous impacter. De toute façon, ça va impacter tout le monde.
00:38:36Quel que soit le résultat.
00:38:37Exactement. La droite ou la gauche, on sera tous impactés. Tous.
00:38:41Parce que la gauche, ça va être les augmentations de salaire...
00:38:44Les augmentations, pardon...
00:38:46D'impôts, j'imagine.
00:38:48La droite, ça va être une tension sociale.
00:38:51Macron, ça va être l'inactivité, en fait.
00:38:57Voilà. Donc, c'est la même merde.
00:38:59Excusez-moi le terme, mais ça va être la même merde.
00:39:01Si, c'est dit. Vous avez le droit de le dire.
00:39:03En fait, la chose que je demande aux gens,
00:39:06c'est ceux qui refusent tous ces accords électoralistes,
00:39:11tous ces petits accords entre amis, votez blanc.
00:39:15C'est ce qu'il dit, Stéphane.
00:39:19Appel à voter blanc pour ceux qui refusent ces désistements,
00:39:23ces retraits, ces tractations.
00:39:25Je vous remercie, Stéphane. Je vous souhaite une bonne journée du côté de Lyon.
00:39:28On a mis la musique en fond sonore.
00:39:31Ça veut dire qu'on va se quitter un très court instant.
00:39:34Ensuite, on va vous donner la parole encore pour quelques minutes
00:39:37au sujet de cet entre-deux-tours avec Stéphanie, avec Philippe,
00:39:43ou encore avec Lisa.
00:39:44Tiens, ça, c'est intéressant. Lisa, elle est franco-marocaine.
00:39:47On va parler de cette affaire de double nationalité,
00:39:51notamment avec Arthur Bélier du service politique,
00:39:53qui est avec nous tout de suite.
00:39:55Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:39:5950 centimes la minute.
00:40:01Passons l'été ensemble sur RTL.
00:40:14Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:40:19Je suis en train d'écouter les auditeurs et je remarque que ce sont surtout des hommes
00:40:24qui donnent leur analyse et leur opinion sur le deuxième tour.
00:40:30Moi, je suis une femme qui s'est engagée, qui continue,
00:40:36et je suis étonnée de, sans être père de sa féminité,
00:40:41des femmes qui ne prennent pas la parole.
00:40:43Écoutez, vous avez, premièrement, totalement raison, Émilie,
00:40:47de nous prendre en défaut sur la parité, parce que j'ai vérifié,
00:40:51pendant que vous étiez en train de parler,
00:40:53effectivement, on n'a pris que des hommes depuis le début de cette émission.
00:40:56Alors, je vous rassure, c'est vraiment exceptionnel,
00:41:00parce qu'en général, on cherche à, bien sûr,
00:41:03à équilibrer les points de vue selon les genres.
00:41:07Et d'ailleurs, on va vous le prouver tout de suite, parce qu'on est avec Lisa.
00:41:10Bonjour Lisa.
00:41:11Oui, bonjour Vincent, bonjour à tous.
00:41:13Bienvenue.
00:41:14Alors, je précise une chose, vous êtes franco-marocaine.
00:41:16J'aimerais bien qu'on parle de ça avec vous.
00:41:19Je me tourne un instant vers Arthur Bélier du service politique d'RTL.
00:41:24Pourquoi c'est intéressant ?
00:41:26Parce que cette question de la binationalité, de la double nationalité,
00:41:30elle a été évoquée par Jordan Bardella.
00:41:33Oui, ça a bien occupé le débat public la semaine avant le premier tour.
00:41:36Jordan Bardella, dans la présentation de son programme,
00:41:38veut interdire certains postes dits stratégiques aux binationaux.
00:41:43Marine Le Pen rassure, dit que ça sera quelques dizaines de postes, une trentaine.
00:41:47Mais derrière, Roger Schudo, un candidat à Rassemblement National,
00:41:51qui pourrait être ministre, dit que Najat Vallaud-Belkacem,
00:41:55ministre de l'Education Nationale sous François Hollande,
00:41:57franco-marocaine, n'aurait pas dû être ministre de par sa binationalité.
00:42:02Tolé général, évidemment.
00:42:04Marine Le Pen tempère les propos de son candidat Roger Schudo.
00:42:08Mais derrière, cette question des binationaux,
00:42:11elle pose la question de, est-ce qu'il faut faire une différence
00:42:13entre des nationaux, je veux dire des franco-français,
00:42:15et des francos, une autre nationalité,
00:42:17qui n'existe pas, cette différence, pour l'instant, dans la Constitution.
00:42:20C'est vrai que c'est la première fois que ça apparaît aussi nettement
00:42:23dans le débat public, dans le débat politique.
00:42:26Lisa, vous êtes bien franco-marocaine.
00:42:29Absolument.
00:42:31Est-ce que ça vous a fait réagir quand vous avez entendu ?
00:42:34Il y a, je crois, 3,5 millions de binationaux en France, c'est énorme.
00:42:38J'imagine que ça vous a fait réagir quand cette affaire est arrivée dans le débat.
00:42:44Eh bien, tout à fait, parce que moi, je ne suis pas née en France,
00:42:49je suis née à l'étranger, j'ai été naturalisée,
00:42:52et quand j'ai été naturalisée, pour moi, j'étais 100% française.
00:42:57Vraiment, je...
00:43:01Vous êtes toujours considérée, depuis que vous êtes en France, comme française.
00:43:05Voilà, alors que je suis arrivée à l'âge de 6 ans.
00:43:07Et puis, entendre ça, entendre qu'on remet en cause
00:43:11les Français qui ont une autre nationalité,
00:43:14pourquoi ? Ça veut dire qu'on est des Français de seconde zone ?
00:43:19Ça veut dire qu'on ne le mérite pas ?
00:43:21Parce que là, il parle de tout ce qui est politique,
00:43:25des élections, la jeune Manobar Sakam, justement...
00:43:31Lisa, j'ai juste une petite parenthèse.
00:43:35Est-ce que vous êtes sur haut-parleur avec votre téléphone ?
00:43:37Pas du tout.
00:43:38Non, pas du tout. Bon, ok.
00:43:40Oui, vous nous disiez, remise en cause, par exemple,
00:43:44de la possibilité pour Najat Vallaud-Belkacem d'avoir été ministre.
00:43:49Voilà, tout à fait.
00:43:52Mais qui nous dit qu'ils n'iront pas plus loin ?
00:43:55On n'en sait rien.
00:43:57On n'en sait rien.
00:43:59Moi, depuis 2002, depuis que Jean-Marie Le Pen est passée au second tour,
00:44:07la première fois en 2002, ça a été un drame.
00:44:10Pour moi, j'en ai pleuré, c'était catastrophique.
00:44:13Et puis après, élection après élection,
00:44:15ils arrivent toujours au second tour,
00:44:17et en fait, on ne vote pas pour quelqu'un,
00:44:20mais on vote contre quelqu'un.
00:44:22Et je trouve ça dramatique. Vraiment dramatique.
00:44:25Est-ce que, d'une certaine manière, Lisa,
00:44:28en tant que binationale franco-marocaine,
00:44:32vous vous sentez, alors, non pas menacée,
00:44:34parce que je pense que le terme serait quand même un petit peu fort,
00:44:37mais d'ores et déjà stigmatisée ?
00:44:40Absolument. Absolument.
00:44:42Et depuis que j'en ai entendu parler,
00:44:46franchement, je ne suis pas bien du tout.
00:44:48Parce que je me dis, ce n'est pas ça, mon pays.
00:44:51Alors, ils sont bien gentils,
00:44:55parce qu'ils disent, dans ces cas-là,
00:44:57vous renoncez à votre autre nationalité.
00:45:00Sauf qu'il faut savoir que quand on est marocain,
00:45:02on le nie de la naissance à la mort.
00:45:04Vous ne pouvez pas renoncer à la...
00:45:06Non. Non. Non.
00:45:08Alors, on fait comment ?
00:45:10Ben, on fait comment on ne fait pas.
00:45:14On fait comment on ne fait pas.
00:45:16Mais effectivement, ça doit créer une situation un petit peu délicate,
00:45:21surtout pour vous, Lisa,
00:45:22quand vous faites la démarche de devenir française.
00:45:25C'est vraiment une démarche que vous faites.
00:45:27Ce n'est pas rien.
00:45:28Ça demande effectivement un certain investissement.
00:45:33Et vous nous avez dit vous-même,
00:45:34vous vous sentez aujourd'hui 100% française,
00:45:37même si vous avez toujours la nationalité marocaine.
00:45:40Complètement.
00:45:42Je suis 100% française.
00:45:44Mes enfants sont français.
00:45:45Mon mari est français.
00:45:46Alors, eux ne sont que français.
00:45:48Je suis la seule à être franco-marocaine.
00:45:51Et je trouve ça tellement affligeant d'en arriver là
00:45:56pour pouvoir justement grignoter un peu plus de terrain.
00:46:00Parce que s'il dit ça, c'est pour avoir un peu plus de personnes.
00:46:04Ce n'est pas pour rien.
00:46:06Je vous remercie, Lisa.
00:46:08Je vous souhaite une bonne journée du côté de Rouen.
00:46:11Tiens, allez, on va encore apprendre une auditrice.
00:46:15On se rattrape.
00:46:16Voilà, on se rattrape un petit peu.
00:46:18Bonjour, Stéphanie.
00:46:19Bonjour.
00:46:21Bienvenue du côté de Lons-Sous-Sauniers.
00:46:23Merci.
00:46:25Avec le chien, avec le toutou qui n'est pas loin.
00:46:28Je vais me mettre à l'abri des chiens.
00:46:31Non, mais ça va aller.
00:46:33Juste un mot.
00:46:34On a peu de temps.
00:46:36Stéphanie, ce à quoi on assiste aujourd'hui,
00:46:39à savoir ce front républicain pour empêcher le RN d'arriver au pouvoir,
00:46:44qu'est-ce que ça vous inspire ?
00:46:46Moi, ça me tient très, très en souci
00:46:48parce que je suis quand même chef d'entreprise.
00:46:52J'ai fait beaucoup de formations,
00:46:55dont les Marocains,
00:46:58là, j'ai une petite turque.
00:47:01Je ne me considère pas comme quelqu'un ni de fachos,
00:47:06ni de quoi que ce soit.
00:47:08Si Mélenchon passe dimanche soir,
00:47:12lundi matin, je vais au tribunal du commerce et j'arrête.
00:47:16J'arrête tout simplement
00:47:18parce que j'ai subi le Covid avec aucune aide.
00:47:21Parce qu'on nous avait mis
00:47:24nécessaires pour la vie.
00:47:27Sauf qu'on ne faisait pas nos chiffres.
00:47:30J'ai tapé dans mes caisses,
00:47:32je me suis mise en rouge.
00:47:34Je suis aujourd'hui...
00:47:35Vous n'avez pas eu d'aide à l'époque ?
00:47:37Ah non, j'en ai eu une fois.
00:47:39Une seule fois.
00:47:40D'accord.
00:47:41Donc, le quoi qu'il en coûte,
00:47:43je le paye aujourd'hui,
00:47:45sans en avoir profité.
00:47:47Moi j'ai des amis restaurateurs,
00:47:49casiers, ils étaient presque déprimés
00:47:51de reprendre le travail.
00:47:53Pour vous, c'est l'extrême gauche,
00:47:56c'est la France insoumise qui vous fait peur ?
00:47:59C'est pas le RN ?
00:48:00Vous votez RN ?
00:48:02Ma responsable de salon,
00:48:04aujourd'hui, j'ai pas honte à le dire,
00:48:06elle a son BM, elle a son BB,
00:48:09elle a son CAB,
00:48:10ça fait 14 ans qu'elle est avec moi.
00:48:12Aujourd'hui, évidemment, elle me dit
00:48:14qu'on est du 10 à 1600 euros de snig,
00:48:17je suis à 1700 net.
00:48:19Elle va me demander une rallonge.
00:48:22Je suis obligé de vous couper,
00:48:23malheureusement Stéphanie,
00:48:24parce que le temps nous manque,
00:48:25mais j'espère vous retrouver très vite
00:48:27sur l'antenne d'RTL.
00:48:28Merci Stéphanie,
00:48:29merci à tous ceux qui ont fait le 3210
00:48:31pour parler politique.
00:48:32Merci à Arthur Bélier.
00:48:33Merci.
00:48:34Mon domaine de compétences s'arrête là.
00:48:35Bah oui, parce qu'on va parler foot
00:48:37dans un instant après l'info.
00:48:39A tout de suite.
00:48:40Les auditeurs ont la parole.
00:48:42Avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:48:48Il est 14h01.
00:48:53Elisa-Marie Marquès est là pour nous informer.
00:48:56Elisa-Marie, à la une,
00:48:57il y a évidemment ce compte à rebours
00:48:59avant de connaître les affiches du deuxième tour.
00:49:01Oui, les candidats ont jusqu'à 18h
00:49:03pour se déclarer en préfecture.
00:49:05Selon nos informations,
00:49:07près de 190 candidats qualifiés au second tour
00:49:10se sont désistés pour faire barrage
00:49:12au Rassemblement national.
00:49:14On y verra plus clair dans quelques heures.
00:49:16Alors dans l'actualité,
00:49:17il y a également les gardes à vue
00:49:19de cinéastes Benoît Jacot et Jacques Doyon
00:49:21qui se poursuivent.
00:49:22Les deux hommes accusés de violences sexuelles
00:49:24par des actrices dont Judith Gaudrech
00:49:26pourraient être confrontés
00:49:28à certaines de leurs accusatrices dans la journée.
00:49:30Benoît Jacot et Jacques Doyon
00:49:32ont toujours contesté les faits qui leur sont reprochés.
00:49:35Alors on va en parler dans un instant
00:49:37avec les auditeurs d'RTL, amateurs de foot.
00:49:39Les bleus sont donc qualifiés
00:49:41pour la quarte finale de l'Euro.
00:49:43Attention, quarte finale,
00:49:45n'allez pas trop vite en besogne.
00:49:46Avec une affiche France-Portugal,
00:49:48ce sera vendredi à 21h
00:49:50sur M6 et sur RTL évidemment.
00:49:52A suivre aujourd'hui Roumanie-Pays-Bas
00:49:54à 18h et Autriche-Turquie
00:49:56à 21h.
00:50:10Retrouvez nos conseils sur
00:50:11joueur-info-service.fr
00:50:13et au 09 74 75 13 13
00:50:15appellement sur taxi.
00:50:17Et après l'Euro,
00:50:19le Tour de France.
00:50:21RTL, Tour de France 2024.
00:50:24Quatrième étape aujourd'hui,
00:50:26la grande boucle arrive en France
00:50:28et on retrouve sur place Nicolas Jorgerot.
00:50:30Oui, pour cette quatrième étape
00:50:32entre Pinerolo, l'Italie
00:50:34et Valoire, 140 km au total,
00:50:3632 ont été parcourus,
00:50:38il en reste 18 avant d'arriver
00:50:40au sommet de la montée de Stestrière
00:50:42dans la célèbre station.
00:50:44Avec beaucoup d'attaques,
00:50:46il y a un groupe de 16 coureurs
00:50:48qui pour l'instant est en train de composer
00:50:50l'échappée du jour avec notamment
00:50:52le champion du monde Mathieu Van Der Poel,
00:50:54beaucoup de Français, notamment de la groupe
00:50:56AMA-FDJ, Romain Grégoire, Valentin Madoise,
00:50:58David Goddu, mais il y a aussi Warren Barguil
00:51:00ou encore Mathieu Burgodeau.
00:51:02Dans cette échappée, le peloton est à environ
00:51:04une quarantaine de secondes où il y a le maillot jaune,
00:51:06Richard Carapaz ainsi que tous les autres
00:51:08favoris comme Tadej Pogacar ou encore
00:51:10Jonas Vingegaard et Remco Evenepoel.
00:51:12Tout à l'heure au sprint intermédiaire,
00:51:14c'est Pedersen qui a franchi cet église en premier
00:51:16devant le vainqueur d'hier à Turin,
00:51:18l'Erythréen, Bignam Girmay.
00:51:20A tout à l'heure !
00:51:22Merci Nicolas Giorgioro sur la route du tour pour RTL.
00:51:24Et avant de vous retrouver au 3210,
00:51:26un petit point sur la météo.
00:51:28Demain, mercredi, ça ne change pas.
00:51:30Avec aujourd'hui, le temps alternera dans la plupart
00:51:32des régions entre nuages et éclaircies
00:51:34et les températures resteront
00:51:36encore en dessous des moyennes de saison.
00:51:38Demain matin, 10 à 15 degrés
00:51:40prévus en général, 15 à 20 degrés
00:51:42attendus sur le littoral méditerranéen.
00:51:44Vincent Parizeau
00:51:46Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:51:48Cantier pour Colomoni qui va réussir
00:51:50à se retourner la porte, attendez !
00:51:52Le but ! Le but ! Le but !
00:51:54Pour l'équipe de France !
00:51:56La délivrance à la
00:51:5885ème minute !
00:52:00Oh qu'il était content !
00:52:02C'est vrai que c'était une délivrance
00:52:04pour ne pas dire
00:52:06un soulagement
00:52:08de voir ce ballon
00:52:10entrer dans les buts
00:52:12et qualifier évidemment les Bleus
00:52:14pour ce quart de finale
00:52:16qu'ils joueront vendredi à 21h
00:52:18face au Portugal.
00:52:20Cela dit, on n'est pas vraiment rassurés
00:52:22depuis le début de cet euro.
00:52:24L'équipe de France a marqué en tout et pour tout
00:52:263 buts
00:52:28mais aucun but marqué
00:52:30dans le jeu sur une action.
00:52:32Il y a eu un pénalty signé Mbappé
00:52:34et puis 2 buts
00:52:36contre son camp, comme on dit, de CSC.
00:52:38Ce qui fait naître
00:52:40effectivement quelques doutes
00:52:42y compris chez les plus fervents
00:52:44partisans et défenseurs
00:52:46de l'équipe de France et de Didier Deschamps.
00:52:48Il faudrait savoir ce qu'en pense Eric.
00:52:50Bonjour Eric !
00:52:52Bienvenue en Seine-et-Marne
00:52:54je crois, du côté de la fierté soujouare.
00:52:56Est-ce que
00:52:58vous vous doutez ?
00:53:00Oui, je doute
00:53:02quand même, malgré que...
00:53:04Il ne faut pas oublier
00:53:06que c'est la méthode Deschamps.
00:53:08Regardez ce qui s'est passé depuis que
00:53:10Didier Deschamps est à la tête de l'équipe de France.
00:53:12Il a quand même
00:53:14le score pour lui.
00:53:16C'est-à-dire que ce n'est pas forcément
00:53:18le jeu le plus flamboyant
00:53:20mais c'est le plus efficace ?
00:53:22C'est la méthode Deschamps.
00:53:24A chaque fois en Coupe du Monde, ils ont toujours eu
00:53:26des démarrages hyper poussifs.
00:53:28Il faut arriver
00:53:30aux phases d'éliminatoire directe
00:53:32où je pense que
00:53:34l'équipe se réveille.
00:53:36Déjà, je pense qu'ils ont fait un bloc préparatoire.
00:53:38Vous les avez vus se réveiller hier ?
00:53:40Non, c'est vrai
00:53:42qu'on ne les a pas vus se réveiller.
00:53:44Mais il ne faut pas oublier qu'ils sont encore là.
00:53:46C'est vrai que depuis le début,
00:53:48il n'y a pas de jeu, il n'y a rien.
00:53:50Par contre, on a un très gros bloc défensif.
00:53:52C'est ce que Deschamps a voulu recréer
00:53:54pour l'Euro. Par contre, devant,
00:53:56il n'y a que dalle.
00:53:58Ça manque d'animation ?
00:54:00On n'a rien du tout. On a un Griezmann
00:54:02qui fait un peu le numéro 10
00:54:04qui est poussif.
00:54:06Ce qui fait que devant,
00:54:08Mbappé n'est pas vraiment
00:54:10resplendissant.
00:54:12Mais il ne faut pas oublier
00:54:14que c'est la méthode Deschamps.
00:54:16On verra bien.
00:54:18On est en quart de finale, on y est quand même.
00:54:20Malgré que ce n'est pas un super jeu, il n'y a pas grand-chose.
00:54:22Mais voilà, il ne faut pas oublier.
00:54:24Deschamps, c'est quand même...
00:54:26Je ne sais pas s'il est entraîneur.
00:54:28Mais il sait y faire.
00:54:30Et on est encore là.
00:54:32Regardez les Portugais hier soir.
00:54:34Ils ont été jusqu'au tir au but.
00:54:36Et s'ils n'ont pas un goal
00:54:38qui sort
00:54:40une grande classe dans les 5 dernières minutes,
00:54:42ils sont dehors.
00:54:44Après, il y a d'autres équipes qui ont impressionné.
00:54:46Je ne sais pas si vous avez vu jouer l'Espagne.
00:54:48Oui, mais on verra bien.
00:54:50On est en quart de finale.
00:54:52Exactement, vous avez raison.
00:54:54C'est à la fin de la foire
00:54:56qu'il faut compter les dégâts.
00:54:58Si dans une semaine, on est en finale
00:55:00et qu'on ramène la coupe à la maison,
00:55:02tout le monde sera là à s'exclamer.
00:55:04On s'exclamera également
00:55:06dans cette émission.
00:55:08Donc, attendons de voir.
00:55:10Vous n'êtes pas trop inquiet.
00:55:16Ce n'est pas l'équipe de France qu'on a pu voir
00:55:18il y a 2-3 ans.
00:55:20Ils sont poussifs. Il n'y a pas grand-chose devant.
00:55:22Pourtant, on a des grands joueurs.
00:55:24Vous pensez qu'Mbappé
00:55:26est gêné
00:55:28après sa fracture du nez ?
00:55:32Oui, je pense que ça peut jouer.
00:55:34Je pense que ça joue quand même.
00:55:36Mais ce sont des sportifs de haut niveau.
00:55:38Je pose la question
00:55:40parce que vous parliez de Griezmann.
00:55:42Mbappé non plus n'est pas flamboyant.
00:55:44Non, mais il y a eu toutes les histoires
00:55:46et tout ça.
00:55:48Ce n'est pas une grande saison pour Mbappé.
00:55:50Je pense que le fait de partir
00:55:52au Real de Madrid, c'est bien.
00:55:54Il va falloir qu'il se remette en question et qu'il trouve sa place.
00:55:56Déjà, ça va être très bien pour l'équipe de France
00:55:58pour le futur.
00:56:02Mais il n'est pas resplendissant.
00:56:04Griezmann, malheureusement, qui fait un peu le numéro 10
00:56:06d'habitude, il n'est pas frais.
00:56:10Il faut compenser avec d'autres joueurs.
00:56:12On verra bien. Vendredi, on va tomber sur
00:56:14le Portugal. Je pense que ça va être un très gros match.
00:56:16J'espère que ce sera un beau match.
00:56:22Les demi-finales nous ouvriront les bras
00:56:24parce qu'on va battre le Portugal.
00:56:26J'espère.
00:56:28Moi, je donne 2-1 pour la France.
00:56:30Voilà, c'est noté.
00:56:32Et si jamais ce n'est pas ça, on vous rappelle.
00:56:34D'accord.
00:56:36À bientôt, Eric. Bonne journée.
00:56:38On reparle foot dans un instant avec Cédric,
00:56:40avec André, avec Stéphane.
00:56:42Et puis, je sais qu'aussi,
00:56:44notre auditrice ou notre auditeur
00:56:46du bout du monde aura un lien
00:56:48tout à l'heure avec
00:56:50cet euro de football. À tout de suite.
00:57:04Je vous appelle pour l'émission en cours.
00:57:06Je voulais simplement vous dire que
00:57:08j'étais complètement déconcerté
00:57:10par l'attitude d'Elié Deschamps
00:57:12vis-à-vis d'Olivier Giroud.
00:57:14Je crois qu'il a oublié
00:57:16tous les services qu'il a rendus à l'équipe de France
00:57:18et le traiter de la façon
00:57:20dont il le traite, j'en suis très étonné.
00:57:22Bonne journée. Au revoir.
00:57:24Au revoir.
00:57:26Et en tout cas, merci de votre
00:57:28appel, Françoise.
00:57:30Ce dossier Giroud,
00:57:32effectivement, il est chaud.
00:57:34On en parlait d'ailleurs ici même
00:57:36avec Karine Galli le jour
00:57:38du premier match de l'équipe de France
00:57:40où Giroud n'était pas
00:57:42aligné.
00:57:44C'est un débat aujourd'hui
00:57:46au sein de ceux qui soutiennent
00:57:48les Bleus, au sein des
00:57:50journalistes spécialisés football.
00:57:52On va demander d'ailleurs à André ce qu'il en pense.
00:57:54André, il est dans le barin, je crois.
00:57:56Bonjour André.
00:57:58Oui, tout à fait. Bonjour les auditeurs, les auditeurs.
00:58:00Bienvenue.
00:58:02Ça fait plaisir.
00:58:04Merci de votre fidélité. Vous ne pouvez pas savoir
00:58:06à quel point ça me touche et ça nous touche
00:58:08de savoir que vous êtes avec nous
00:58:10au quotidien. Grand amateur de
00:58:12foot, j'imagine André, si vous nous appelez pour
00:58:14parler de ça. Oui, tout à fait. J'ai joué
00:58:16en amateur quelques années quand j'étais plus jeune.
00:58:18Un mot de ce que vient de dire
00:58:20cette auditrice sur Le Répondeur,
00:58:22à savoir qu'elle ne comprenait pas pourquoi
00:58:24Didier Deschamps ne faisait pas un petit peu plus confiance
00:58:26à Giroud. Oui, je suis
00:58:28tout à fait d'accord avec elle. En fait,
00:58:30il faut quelqu'un qui dénage
00:58:32devant. Il faut un avant-centre
00:58:34qui bouge la défense
00:58:36adverse et qui soit une tour
00:58:38de contrôle et qui soit
00:58:40sur des centres
00:58:42prêt à réceptionner un ballon,
00:58:44à mettre un coup de boule. Vous voyez ?
00:58:46Ça, c'est Giroud.
00:58:48C'est ce qui nous manque dans l'équipe de France
00:58:50en ce moment. Déjà, les arrières,
00:58:52ils font bien leur boulot. Il n'y a pas de souci.
00:58:54Comme l'auditeur le disait tout à l'heure,
00:58:56à partir du milieu de terrain, il n'y a plus personne.
00:58:58Il n'y a plus de prise de risque.
00:59:00Sans prise de risque, il n'y a pas
00:59:02de problème dans une équipe. Et en fait,
00:59:04on joue, on rentre sur le terrain pour ne pas perdre.
00:59:06C'est vraiment l'impression qu'on avait
00:59:08hier soir. D'ailleurs, des deux côtés.
00:59:10Du côté belge comme du côté français.
00:59:12On se disait,
00:59:14ils jouent pour ne pas perdre.
00:59:16Et sans ce but à la 85ème,
00:59:18qui est un camp de son camp, on allait
00:59:20tout droit aux prolongations
00:59:22et peut-être même au tir au but.
00:59:24Oui, tout à fait. Mais là, je vais vous faire rigoler.
00:59:26Je les ai trouvés bien tendres
00:59:28nos bleuets. Ça m'a donné
00:59:30l'impression, je vais être dur avec eux, je vais être cruel,
00:59:32parce qu'en fait...
00:59:34Je ne mâche pas mes mots.
00:59:36Parce qu'en fait, pour faire bouger les gens,
00:59:38les choses, il faut être dur
00:59:40à un moment donné. Il faut être réaliste.
00:59:42Il ne faut pas se contenter d'un CSC.
00:59:44Vous savez que moi, je gagnais
00:59:46quand j'étais plus jeune par un but
00:59:48que je mettais qui était nul.
00:59:50Alors que par un CSC, je n'étais pas fier de moi.
00:59:52Donc en fait, je ne sais pas comment des gens
00:59:54peuvent être fiers de son équipe en gagnant
00:59:56de la sorte.
00:59:58J'ai l'impression que c'est
01:00:00réglé.
01:00:02Mais après, il ne va pas nous le dire.
01:00:04Je pense qu'il y a ce qui se dit dans le vestiaire.
01:00:06Vous avez joué au foot. Il y a ce qui se dit
01:00:08dans le vestiaire. Et ensuite, ce qui se
01:00:10dit devant, j'allais dire,
01:00:12les autres, la presse.
01:00:14Et ce n'est pas forcément le même discours.
01:00:16Mais je dis chapeau à Dédé.
01:00:18Je m'appelle Dédé soi-même.
01:00:20Et en fait, il doit avoir un bon marabout.
01:00:22Mais vous savez, même les marabouts ne sont
01:00:24pas infaillibles.
01:00:26Pour l'instant,
01:00:28elle le suit.
01:00:30Mais c'est vrai qu'hier,
01:00:32on se dit,
01:00:34combien ils ont fait de tirs au but ?
01:00:36Je ne sais pas si vous les avez notés.
01:00:38Près de la vingtaine.
01:00:40Un seul cadré ?
01:00:42Oui, mais je me disais, ils ne sont pas capables
01:00:44de viser un but. Alors n'essaie pas de viser
01:00:46la lucarne en mettant toute ta patate.
01:00:48Vous voyez ce que je veux dire ?
01:00:50C'est vrai que ça partait souvent. Ça arrosait bien.
01:00:52Voilà.
01:00:54Vous savez quoi ? Je vous fais rigoler.
01:00:56J'avais l'impression de voir un match de rugby.
01:00:58Ils essaient d'emmener le ballon derrière la ligne.
01:01:00Ils essaient de faire des drops.
01:01:02Je les ai trouvés bien tendres.
01:01:04Et comme dit, vous savez, pour gagner
01:01:06un match, j'avais l'impression
01:01:08d'avoir une bande de poules mouillées sur le terrain.
01:01:10Ça me faisait mal d'ailleurs
01:01:12en les voyant jouer.
01:01:14Après, il y a aussi un adage André.
01:01:16Je ne sais pas si vous êtes toujours d'accord avec cet adage.
01:01:18Ce qui compte, c'est la victoire.
01:01:20Ce qui compte, c'est le résultat.
01:01:22Oui, mais avec le panache, avec le mérite.
01:01:24Là, ça manque.
01:01:26Vous savez, le 1-2-3-0
01:01:28de Zizou, il date.
01:01:30Et là, franchement, on le regrette.
01:01:32Et même, vous voyez, moi je rêve
01:01:34d'une équipe type
01:01:36avec Zizou à l'époque, 98,
01:01:38ou de l'OM. Alors bravo à tous les
01:01:40Marseillais, à tout jamais les premiers.
01:01:42Petit coucou.
01:01:44Donc ça veut dire que ça manque d'âme un peu, André.
01:01:46Cette équipe, elle manque d'âme.
01:01:48Mais tout à fait. En fait, je ne sais pas
01:01:50si c'est le contexte politique en France
01:01:52qui les marque. Ils sont ailleurs.
01:01:54Ils ne sont pas sur le terrain, en fait.
01:01:56Ils sont déjà en vacances, ou ils n'ont pas envie
01:01:58d'être là, ou je ne sais pas.
01:02:00Vous savez, c'est tellement simple de jouer simple.
01:02:02Alors pourquoi jouer compliqué, je veux dire.
01:02:04Vous voyez, il n'y a pas eu
01:02:06quand vous analysez le match, il n'y a pas eu un
01:02:08centre au niveau d'une tête,
01:02:10on va dire. Ça, c'est étonnant,
01:02:12alors qu'effectivement, même sur les
01:02:14corners... Oui, justement,
01:02:16j'allais y venir. Les corners de Grizou,
01:02:18mais Grizou, il a perdu son âme aussi.
01:02:20Ce n'est pas possible. Il n'arrive pas à faire un corner
01:02:22au niveau du point de pénalty. Avec un coup de boule
01:02:24d'un stopper,
01:02:26ou libéraux, comme à l'époque.
01:02:28Marius Trésor ou
01:02:30Basile Boli.
01:02:32Si vous convoquez Marius Trésor, Basile Boli
01:02:34et Zinedine Zidane, c'est sûr que...
01:02:36Bon, peut-être qu'ils auront du mal à tenir 90 minutes,
01:02:38André. Mais en tout cas,
01:02:40ça nous ferait une belle photo.
01:02:42Je vous remercie, en tout cas, de votre
01:02:44appel. Et on comprend
01:02:46que vous êtes quand même, pour l'instant, assez déçus
01:02:48par cette équipe de France. On va marquer
01:02:50une petite pause, et puis dans
01:02:52un instant, on
01:02:54va prolonger à notre manière
01:02:56cet instant football
01:02:58avec notre auditeur ou notre
01:03:00auditrice du bout du monde.
01:03:02C'est ça, Lisa Marie ? C'est le moment de notre
01:03:04même supportrice du bout du monde,
01:03:06j'ai envie de dire, d'un pays de l'Euro de football.
01:03:08Allez, un petit indice pour vous faire
01:03:10deviner où elle se trouve.
01:03:16Quand
01:03:18vous nous dites un indice...
01:03:20Ça, vous êtes pas trop...
01:03:22J'ai pas ça dans ma
01:03:24playlist. C'est l'hymne du pays,
01:03:26du pays où habite notre supportrice
01:03:28du bout du monde, pays qui affrontera
01:03:30les Pays-Bas aujourd'hui à 18 heures
01:03:32dans la compétition. Je l'ai, je l'ai, je l'ai.
01:03:34Et si vous avez trouvé pour tenter de gagner un guide du
01:03:36routard, il suffit de nous envoyer un message
01:03:38tout de suite sur l'application RTL.
01:03:40Tout de suite. Et vous allez recevoir votre guide du routard,
01:03:42dépêchez-vous. Et
01:03:44on va aller... Bon, c'est pas vraiment
01:03:46si loin que ça.
01:03:48C'est pas au bout du monde. On va aller dans
01:03:50ce pays dans un instant. A tout de suite.
01:03:52Jusqu'à 14h30
01:03:54Vincent Parizeau
01:03:56vous donne la parole sur RTL.
01:04:00Jusqu'à 14h30
01:04:02Les auditeurs ont la parole avec
01:04:04Vincent Parizeau sur RTL.
01:04:06Et j'en profite pour
01:04:08saluer et remercier toute l'équipe
01:04:10qui fabrique cette émission.
01:04:12Je pense à Damien qui est au manette,
01:04:14à Lisa Marie que vous avez entendue,
01:04:16à Enzo également,
01:04:18et à Margot que je convoque
01:04:20maintenant pour nous donner
01:04:22le nom du vainqueur
01:04:24du jeu qui va recevoir son guide du routard.
01:04:26Bonjour Margot.
01:04:28Bonjour Vincent. Alors du coup,
01:04:30aujourd'hui, celui qui a remporté
01:04:32le guide du routard est
01:04:34Charles Demorange, car nous partons
01:04:36en Roumanie. Et oui, parce que l'hymne
01:04:38qu'on a entendu, vous pouvez nous en mettre un petit peu
01:04:40de l'hymne.
01:04:48Ah, c'est vrai que ça me dit quelque chose
01:04:50maintenant, effectivement. L'hymne de la
01:04:52Roumanie. L'hymne de la Roumanie
01:04:54qui va résonner évidemment
01:04:56ce soir à 18h
01:04:58à Munich, à la Lyons Arena
01:05:00pour ce match des huitièmes
01:05:02de finale entre la Roumanie et
01:05:04les Pays-Bas. Et donc nous accueillons
01:05:06une Roumaine.
01:05:08Bonjour Daniela.
01:05:10Bonjour. Merci beaucoup.
01:05:12Vous nous appelez de
01:05:14Bracov, c'est ça ? Brachov.
01:05:16Brachov.
01:05:18Voilà, vous avez bien
01:05:20l'accent slav, vous le faites bien.
01:05:22Brachov. C'est slavo-latin,
01:05:24vous savez. C'est ça, mais
01:05:26d'ailleurs, je vois que vous êtes
01:05:28prof de français en
01:05:30Roumanie. La Roumanie est un pays
01:05:32très francophone. On
01:05:34l'oublie souvent. Énormément de
01:05:36Roumains parlent très bien le français.
01:05:38Oui, c'est vrai.
01:05:40Et on continue de l'apprendre.
01:05:42Et c'est quoi ça ? C'est historique ?
01:05:44Oui, c'est
01:05:46une histoire qui remonte au 19ème
01:05:48siècle, à l'apprentissage du français.
01:05:50Et bien que
01:05:52qu'il soit passé derrière l'anglais,
01:05:54il reste quand même
01:05:58très appris. C'est-à-dire que
01:06:00si moi je vais faire du
01:06:02tourisme en Roumanie, que je vais
01:06:04dans une grande ville, par exemple
01:06:06comme Bucarest,
01:06:08ou Brachov,
01:06:10ville de 230 000 habitants
01:06:12si j'ai bien compris.
01:06:14Normalement, si je demande en français
01:06:16mon chemin dans la rue,
01:06:18je vais assez rapidement trouver quelqu'un qui va pouvoir
01:06:20me répondre en français.
01:06:22Normalement, oui.
01:06:24En plus, je vais préciser qu'à Brachov,
01:06:26il y a aussi des lycéens
01:06:28qui suivent des filières
01:06:30bilingues francophones, bilingues françaises.
01:06:32Donc, si vous avez la chance de tomber
01:06:34sur l'un d'eux, vous êtes sauvés.
01:06:36Bon, on leur
01:06:38demandera notre chemin.
01:06:40Daniela, est-ce que vous suivez cette
01:06:42Euro de football et est-ce que
01:06:44vous soutenez votre équipe, la Roumanie ?
01:06:46Oui, notre équipe,
01:06:48je la suis. Je vais vous dire
01:06:50franchement que je ne suis pas passionnée
01:06:52du football, mais lorsqu'il y a
01:06:54des championnats comme l'Euro,
01:06:56je suis quand je peux.
01:06:58Et pour notre équipe, bien sûr que je suis
01:07:00présente devant la télé.
01:07:02Est-ce que c'est un événement
01:07:04important aujourd'hui en Roumanie ?
01:07:06Est-ce que, par exemple,
01:07:08les journaux télévisés
01:07:10ou à la radio, est-ce qu'on en parle
01:07:12beaucoup ? Est-ce qu'on en parle autant qu'en France ?
01:07:14Je ne sais pas si c'est
01:07:16autant qu'en France, mais on parle beaucoup
01:07:18parce que les Roumains sont très passionnés
01:07:20du football. Ils apprécient
01:07:22beaucoup les
01:07:24footballeurs et cette
01:07:26équipe nationale que nous avons en ce moment
01:07:28nous rend fiers vraiment.
01:07:30Oui, un huitième de finale,
01:07:32ce n'est pas mal en plus
01:07:34face aux Pays-Bas.
01:07:36J'imagine que vous allez suivre le match
01:07:38à 18h.
01:07:40Oui,
01:07:42à 19h chez nous.
01:07:44Il y a comme
01:07:46en France des rassemblements pour regarder
01:07:48les matchs sur grand écran ?
01:07:50Oui, bien sûr.
01:07:52Je pense que c'est dans toutes les villes.
01:07:54Il y a les terrasses, les restaurants
01:07:56sont préparés avec des grands écrans.
01:07:58Et puis,
01:08:00sur les places publiques aussi,
01:08:02il y a des rassemblements,
01:08:04oui.
01:08:06Comment ça se passe ? Vous nous avez parlé des restaurants.
01:08:08Si je veux regarder à 19h
01:08:10le match, je vais m'installer
01:08:12dans une terrasse à
01:08:14Bachoff, qu'est-ce que je vais
01:08:16boire et qu'est-ce que je vais pouvoir manger
01:08:18en regardant le match ?
01:08:20Tout ce que vous voulez.
01:08:22On est en Europe, donc
01:08:24on a tout.
01:08:26Par exemple, la grande spécialité
01:08:30roumaine, c'est un petit peu la même chose
01:08:32que ce qu'on peut trouver
01:08:34en Europe centrale en général ?
01:08:36Oui,
01:08:38et puis pour les soirées de match
01:08:40de football, je pense qu'il y a un penchant
01:08:42vers la bière.
01:08:44C'est comme en France, effectivement.
01:08:46Il y a un petit penchant bière.
01:08:48On se demande bien pourquoi.
01:08:50Toujours à consommer avec modération.
01:08:52Merci en tout cas,
01:08:54Daniela, on vous souhaite une belle soirée
01:08:56foot, avec une petite bière,
01:08:58pas plus.
01:09:02Merci beaucoup
01:09:04de ce petit coup de fil en direct
01:09:06de Brasov, environ
01:09:08un petit peu moins de 200 kilomètres
01:09:10au nord de Bucharest.
01:09:12C'est avec cette petite note roumaine
01:09:14qu'on va se quitter. Je vous souhaite un très
01:09:16bel après-midi. On se dit à demain, Lisa Marie.
01:09:18À demain, Vincent. Et dans un instant,
01:09:20ce sera l'heure du crime.
01:09:22Jean-Alphonse Kichard est déjà prêt.
01:09:24Il vous attend. À demain.

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