• il y a 4 mois
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizot du 01 juillet 2024.

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00:00:00Et on vous demande de réagir maintenant. Est-ce que vous êtes surpris par ces résultats ?
00:00:05Qu'est-ce qu'ils provoquent chez vous ? Enthousiasme ? Inquiétude ?
00:00:09Toutes les opinions sont comme toujours les bienvenues au 3210 si on vous donne la parole.
00:00:14On commence avec vous Ludovic, bonjour.
00:00:18Bonjour.
00:00:19Vous avez voté hier Ludovic, vous comptez voter à nouveau le week-end prochain. Pour qui s'il vous plaît ?
00:00:25Bien sûr, le week-end prochain je vais voter Rassemblement National.
00:00:28Et Jordan Bardella, donc vous espérez une majorité absolue de dimanche ?
00:00:33J'espère une majorité.
00:00:34Une majorité, ça veut dire Jordan Bardella à Matignon.
00:00:38On a beaucoup insisté sur son âge.
00:00:41Est-ce que c'est quelque chose qui vous inquiète un Premier ministre de 28 ans peut-être demain ?
00:00:47Est-ce qu'il est assez expérimenté, compétent à vos yeux ?
00:00:51Alors expérimenté, je ne pense pas.
00:00:53Moi, son âge m'indiffère forcément.
00:00:56C'est pas parce qu'on est jeune qu'on est forcément incompétent.
00:00:59On l'a vu avec M. Attal. M. Attal est quelqu'un de jeune et pourtant très compétent.
00:01:04Il a su mener des combats et donc voilà.
00:01:07Après, moi je préfère voter pour un jeune dynamique que pour un vieux, entre guillemets.
00:01:16Quand je parle vieux, je parle de tous ces pontes de la politique de gauche, de droite et autres
00:01:22qui pour moi ont passé leur temps et il faut renouveler tout ça.
00:01:26Parce que comme hier, j'entends M. Copé revanchard comme pas possible et agressif.
00:01:31C'est juste aujourd'hui plus entendable dans ma famille politique.
00:01:35C'est plus possible.
00:01:36Ludovic, vous dites dans ma famille politique.
00:01:39Ça veut dire que vous étiez un électeur LR jusque-là ?
00:01:42Tout à fait.
00:01:43Et qu'est-ce qui vous fait basculer aujourd'hui ?
00:01:46Ce qui me fait que je bascule, c'est que je les tiens pour responsables.
00:01:51Tous, de la gauche à la droite, de l'état de la France aujourd'hui.
00:01:56Je les tiens pleinement responsables.
00:01:59On leur a fait confiance, on leur a confié la France.
00:02:02Et de voir ce qu'ils en ont fait, c'est juste pas entendable.
00:02:06C'est juste plus acceptable.
00:02:08Ludovic, je me permets de saluer William Gallibert du service politique.
00:02:13Bonjour à tous et à Ludovic.
00:02:15William, ça vous surprend d'entendre ce discours de Ludovic,
00:02:20déçu de la politique et qui ne voit le salut aujourd'hui
00:02:24qu'à travers Jordan Bardella et son mouvement ?
00:02:25Ça ne me surprend pas parce que c'est quelque chose qu'on entend beaucoup.
00:02:28Par contre, ça me questionne aussi pour savoir, Ludovic,
00:02:31si du coup vous qualifiez ce vote de dépit, de colère,
00:02:36comme un message pour vos anciens, peut-être, amis des Républicains
00:02:41ou comme un véritable vote d'adhésion pour le Rassemblement national,
00:02:45son programme et son projet ?
00:02:47Alors, je n'adhère pas à 100%.
00:02:51Ce n'est pas un vote de colère, c'est un vote qui a été réfléchi.
00:02:54Mais non, ce n'est pas un vote de mécontentement.
00:02:59Ce sera un vote d'adhésion parce que j'adhère à 80% des idées
00:03:04qui sont quasiment les mêmes que les LR.
00:03:07Donc voilà.
00:03:09Et je ne vois pas en quoi M. Bardella serait moins républicain
00:03:15qu'un Mélenchon ou qu'un Ruffin ou autre.
00:03:19M. Mélenchon a fait ses preuves au niveau antisémite.
00:03:22J'entendais tout à l'heure le témoignage de la dame,
00:03:25Mme Simonet, je pense qu'elle devrait balayer devant sa porte
00:03:30avant de parler de son parti, le Nouveau Front Populaire.
00:03:34Parce que je suis né dans les années 80
00:03:38et la décadence de la France d'aujourd'hui date des années Mitterrand
00:03:41et un petit peu jusqu'à aujourd'hui.
00:03:43Alors Ludovic, je crois que vous allez être d'accord avec Hugues qui nous a appelés aussi.
00:03:48Hugues qui a l'oreille... Bonjour d'abord Hugues.
00:03:51Bonjour.
00:03:52On va commencer avec une petite marque de politesse, ça ne fait jamais de mal.
00:03:55Hugues, comme Ludovic, vous étiez plutôt gaulliste à l'origine.
00:04:00Je suis complètement gaulliste.
00:04:02Ça, il n'y a pas à dire.
00:04:04Je pense qu'un homme politique doit penser d'abord à la France
00:04:07avant de penser à sa carrière.
00:04:09Le problème, c'est que qu'il soit de droite ou de gauche,
00:04:12la seule opinion qu'ils ont, c'est leur portefeuille et leur carrière.
00:04:17Le restant ne compte plus du tout.
00:04:21Ils ne pensent plus à la France.
00:04:24Je suis complètement d'accord.
00:04:25Et ça veut dire qu'à vos yeux, à tous les deux,
00:04:27aujourd'hui, le seul parti qui pense à la France, ce serait le Rassemblement National ?
00:04:31Alors là, je vais vous paraître encore plus inquiétant,
00:04:34c'est que je ne pense même pas que le Rassemblement National va faire grand-chose.
00:04:42Parce que plus personne ne s'intéresse à la France.
00:04:44La preuve, moi je travaille, je suis ambulancier,
00:04:47ça fait 28 ans que je suis ambulancier.
00:04:48Donc la dégradation des urgences, je connais.
00:04:52Des urgences de nuit, j'en fais 6 nuits par mois.
00:04:57Donc c'est quand même...
00:05:01Il faut savoir que 90% de nos sorties, c'est de la bobologie
00:05:05qui peut être traitée par des médecins généralistes.
00:05:08Les médecins généralistes ont des droits en France,
00:05:12ont des devoirs, mais ne sont pas obligés de monter des gardes.
00:05:15La nuit, il n'y a que les urgences.
00:05:18À partir de 17h, aller trouver un médecin généraliste qui va vous prendre,
00:05:22vous n'allez pas en trouver.
00:05:23Vous êtes obligés d'aller aux urgences.
00:05:27Et ça, ça fait partie des services publics des déserts médicaux qui inquiètent ?
00:05:32C'est une grosse source d'inquiétude pour les Français ?
00:05:35Oui, parce que nous, je suis à côté de Louvié.
00:05:39Il y a un tout petit village qui a perdu son médecin
00:05:42parce que le médecin est parti à la retraite.
00:05:44Le médecin qui l'a remplacé n'est là que 2 jours par semaine.
00:05:48Mais Hugues...
00:05:49Ce n'est pas normal.
00:05:50Alors, vous nous avez expliqué que, pour vous-même,
00:05:53le Rassemblement national ne pense pas assez à la France aujourd'hui.
00:05:56D'ailleurs, la santé, c'est un thème qui a été assez peu évoqué par Jordan Bardella.
00:06:00Je pense qu'on s'en fout. On s'en fout.
00:06:03On a l'un des meilleurs systèmes de santé du monde.
00:06:06Vous pouvez être opéré, vous pouvez être... Voilà.
00:06:09Mais ce qui m'interpelle, Hugues, pardon d'y revenir,
00:06:11c'est que vous m'expliquez que vous votez Rassemblement national.
00:06:14Et pour autant, on sent que c'est un vote qui n'est pas accompagné d'un espoir.
00:06:20Non, ce n'est même pas accompagné d'espoir.
00:06:24Parce que ça fait...
00:06:25Allez, ça va faire depuis la deuxième élection de Macron
00:06:29que je ne vote plus parce que je ne crois plus en la politique.
00:06:31Mais vous comprenez que c'est surprenant ?
00:06:33C'est-à-dire que vous êtes au lendemain d'une victoire du camp que vous avez porté,
00:06:37pour lequel vous avez voté ?
00:06:38Non, que j'ai voté, parce qu'au moins ils sont fiers.
00:06:42Quoi, ils sont fiers ? Ils suivent leurs idées.
00:06:44Ils ne sont pas prêts à négocier n'importe quoi
00:06:47avec quelqu'un qui leur tape sur le dos depuis six mois.
00:06:51Quand on voit pour le second tour le ménage qui est en train de se faire,
00:06:56en train de dire « Ah bah nous, on a tapé sur les Macrons, sur les macronistes,
00:07:01depuis six mois parce qu'ils ne sont pas à la hauteur,
00:07:03mais on va les soutenir face au RN.
00:07:07Il faut vraiment voir la suite. »
00:07:11William Gallibert du Service politique.
00:07:12Nos auditeurs sont merveilleux.
00:07:14Bien sûr, Hugues et Ludovic,
00:07:16qu'on ait du vote, on va dire, de dépit, comme on l'entend un peu chez Hugues,
00:07:20ou un vote d'adhésion, comme nous l'a dit Ludovic.
00:07:23Quand vous agrégez tout ça, vous obtenez quoi ?
00:07:25Vous obtenez plus de 11 500 000 voix.
00:07:28Vous obtenez un parti qui a triplé son nombre de voix en deux ans,
00:07:32sur des mêmes élections législatives.
00:07:34Donc les témoignages qu'on entend là, ce ne sont pas le témoignage de deux oiseaux rares,
00:07:39ce sont le témoignage d'une majorité de Français.
00:07:42Alors l'oiseau rare, il est peut-être en ligne avec nous, pardon de vous qualifier comme ça.
00:07:47Marie-Lise, bonjour.
00:07:48Bonjour.
00:07:49Je disais oiseau rare parce que vous,
00:07:52vous n'avez pas voté pour le parti arrivé en tête hier.
00:07:57Vous avez au contraire soutenu celui qui a pris une claque, la majorité présidentielle.
00:08:02Alors soutenu, c'est un bien grand mot,
00:08:05mais deux mots choisissons le moindre.
00:08:08Moi, je ne peux pas en conscience voter pour ce que j'appelle des extrêmes,
00:08:14des révolutionnaires d'un côté,
00:08:17qui ont fait des alliances de fortune,
00:08:20et puis de l'autre, en tout cas qui se sont réunis de manière un peu étrange.
00:08:26Et puis de l'autre côté, un parti qui, dans l'histoire, a quand même marqué notre pays.
00:08:37On est là qu'on adule notre formidable Ginette Collin-Coq,
00:08:42qui a été déportée, qui, je pense, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus parler,
00:08:47témoignera de l'histoire avec un grand H.
00:08:51On a adulé et porté aux nues nos vétérans de la guerre il y a quelque temps,
00:08:58et trois semaines après, on peut se renier au point de voter pour un parti dont on ne...
00:09:07Enfin, il faut quand même être...
00:09:10Dans votre circonscription, Marélie, ça donne quoi à l'issue du premier tour ?
00:09:13Ça donne le RN élu au premier tour, réélu au premier tour.
00:09:18Et ça vous inquiète de vous dire que pendant cinq ans,
00:09:21vous serez représentée par un député du RN à l'Assemblée ?
00:09:26Ben, pas direct. Alors, oui, ça m'inquiète de manière générale pour mon pays.
00:09:32Ça ne m'inquiète pas présentement mon député localement pour son rôle de député
00:09:39parce qu'il y a des garde-fous autour.
00:09:41Je veux dire, on a des maires, voilà, il y a d'autres articulations plus proches de nous.
00:09:48Mais le message qui est porté par nos députés,
00:09:53c'est un message qui est porté aussi aux autres pays.
00:09:56Et ça rayonne large. Et ça, moi, je trouve ça grave.
00:10:00Enfin, je ne comprends pas qu'on puisse aller jusque-là.
00:10:02Ludovic, vous entendez Marélie et son inquiétude face au vote pour le RN.
00:10:10Vous avez le sentiment d'être du mauvais côté de l'histoire, vous ?
00:10:14Absolument pas.
00:10:15Non, je m'en doute.
00:10:16Absolument pas. Parce que je vais dire, si M. Macron avait été aussi compétent
00:10:21et s'il avait tenu les promesses qu'il nous a faites,
00:10:23les belles promesses qu'il nous a faites pendant sa campagne électorale,
00:10:25que ce soit de 2017 ou celle de la dernière de 2022,
00:10:30on n'en serait peut-être pas là aujourd'hui.
00:10:31Mais je vous comprends et je vous rejoins partiellement
00:10:35parce que c'était un cas de conscience pour moi dans l'isoloir hier.
00:10:38Parce qu'en effet, je suis d'accord avec vous, M. Macron a voulu...
00:10:44D'ailleurs, je note que vous l'appelez monsieur,
00:10:46parce qu'aujourd'hui, on n'appelle plus un politique par monsieur ou madame,
00:10:50on l'appelle en balançant son nom de famille.
00:10:52Et ça, c'est un témoignage aussi d'une ambiance particulière.
00:10:58M. Macron n'a pas, de manière pratique, réalisé les bonnes ambitions
00:11:07ou les bons projets qu'il pouvait avoir de consensus et d'écoute.
00:11:11Et ça, c'est un regret.
00:11:13Et en effet, je me doutais bien hier matin qu'en votant Renaissance,
00:11:18on risquait la carpette.
00:11:20Mais je ne peux pas, en conscience, voter pour un parti
00:11:24qui, pour moi, ne correspond pas à mes valeurs éthiques.
00:11:29Je ne peux pas me renier à ce point-là, je ne comprends pas.
00:11:32– Je vais même vous dire mieux, madame.
00:11:34Moi, dans ma famille, on est de confession juive.
00:11:3780% des gens de ma famille ont voté au Rassemblement national
00:11:39parce qu'aujourd'hui, c'est le seul parti qui peut nous protéger
00:11:45des extrémistes gauchistes et des...
00:11:49parce que je suis désolé, mais moi, quand vous avez le LSI qui prône
00:11:56l'État palestinien et la souveraineté islamique,
00:12:01moi, ça, c'est juste pas entendable dans un pays comme la France.
00:12:03Mais je comprends bien, on en a eu un témoignage indirect hier soir
00:12:07quand M. Mélenchon a pris la parole avec, à sa gauche, je ne vais pas retrouver son nom.
00:12:12– Rima Hassan.
00:12:13– Rima, voilà, tout à fait, avec sa jolie écharpe.
00:12:16– Un kéfié qui est effectivement un symbole, on peut le lire comme ça en tout cas,
00:12:21du soutien à la Palestine.
00:12:23– Et c'est pareil, je vous coupe un instant, hier, c'est pareil,
00:12:28on a vu sur France 2, place de la Concorde,
00:12:31il y avait un rassemblement du Front populaire,
00:12:3480% des drapeaux qui faisaient des honneurs, c'était des drapeaux LSI,
00:12:37et les 20% restants, il y avait 2 drapeaux français,
00:12:41et le restant, c'était tous des drapeaux palestiniens.
00:12:43Et moi, je suis désolé, c'est pas possible, ce n'est pas possible.
00:12:46– Non, je comprends, mais ce que vous, et je comprends très bien
00:12:50ce que vous pouvez ressentir en tant que personne de confession juive,
00:12:56l'ERN est capable du pire également pour nos Arabes, etc.
00:13:05Et c'est comment ?
00:13:06– Alors, encore une fois, je vous arrête Madame,
00:13:08parce que j'ai eu habité à une époque, à Hénin-Beaumont,
00:13:10quand Marine Le Pen, enfin quand Steve Brioua a été élu au Rassemblement National.
00:13:15– Élu maire de la ville, Marine Le Pen a été réélu député d'hier soir, on précise.
00:13:19– Tout à fait, à Hénin-Beaumont, vous avez 27% de population maghrébine,
00:13:2427%, 21% votent au Rassemblement National, 21% votent au Rassemblement National.
00:13:31Ils ne veulent plus de la politique de gauche qui a été menée, qui les a dépouillés.
00:13:36– Ludovic, je vous propose de rester avec nous,
00:13:38on va dire bonjour à Nicolas qui nous a rejoint, bonjour Nicolas.
00:13:41– Bonjour.
00:13:42– Et j'imagine que vous ne partagez pas du tout l'avis de Ludovic.
00:13:46– Oh, moi je suis terrifié, je suis terrifié de ce que je vois en ce moment,
00:13:50de la montée du racisme, sachant que je le vis tous les jours.
00:13:55– Alors restez avec nous Nicolas, vous nous détaillez tout ça dans un instant.
00:13:59À tout de suite, les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:14:0113h-14h30, les auditeurs ont la parole avec Céline Landreau sur RTL.
00:14:10Céline Landreau, les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:14:13– Bah malgré tout, il arrive que ce qui doit arriver, ce qui est écrit, est écrit.
00:14:18Mais j'en ai quand même un petit peu marre de voir avec quel mépris
00:14:21on traite les gens qui ont voté pour le Front National.
00:14:25Moi je vote Front National, je suis autant démocrate et autant républicaine
00:14:31que n'importe qui, mais j'aime profondément mon pays
00:14:35et je voulais tellement qu'il ressemble à nouveau à ce que j'ai connu, voilà.
00:14:40– Voilà ce témoignage laissé sur notre répondeur,
00:14:43je vous rappelle que vous pouvez réagir au 3210 en permanence.
00:14:47Alors, je me permets de vous rassurer madame, ici dans les auditeurs on la parole,
00:14:51on ne méprise personne.
00:14:53Vous confirmerez ça William Galibert, Thomas Desprez, journaliste, service politique d'RTL ?
00:14:57– Nous confirmons. – On confirme.
00:14:59– Et on est en ligne avec Nicolas.
00:15:02Nicolas, juste avant la pause, vous nous avez expliqué
00:15:04que vous aviez peur aujourd'hui en France.
00:15:07Est-ce que vous pouvez nous expliquer de quoi vous avez peur ?
00:15:10– Alors, je suis gay, je suis marié avec un homme marocain
00:15:15qui est en France depuis trois ans, qui est musulman,
00:15:18et on voit maintenant la montée du racisme, on l'a subi directement.
00:15:23– Ça veut dire très concrètement, ça se traduit comment ?
00:15:26– Très concrètement, le chef de mon mari,
00:15:30qui travaille dans une grande entreprise du secteur,
00:15:34refuse maintenant de travailler avec mon mari parce qu'il est temps,
00:15:37il l'a écrit sur mon mur Facebook, il est temps de rendre la France aux Français.
00:15:41– Et vous diriez que ces propos,
00:15:45ils s'expriment davantage depuis quelques semaines,
00:15:49et le Rassemblement National en tête dans les sondages ?
00:15:54– Mais bien sûr, et même, alors, je ne fais pas de reproche du tout à RTL,
00:15:58mais on entend dans la bouche de certains de vos auditeurs,
00:16:01je pense par exemple à une dame qu'on a entendue deux fois sur votre antenne,
00:16:05dont la semaine dernière encore, où elle explique qu'elle n'est pas raciste,
00:16:08parce qu'elle a des petits-enfants de race noire.
00:16:12Comment on peut entendre maintenant parler de race noire,
00:16:17et de dire en même temps, dans la même phrase, je ne suis pas raciste ?
00:16:19– On rappelle qu'elles n'existent pas, les races, quand on parle d'être humain.
00:16:23– Mais bien sûr. – Non mais c'est toujours bien de le redire.
00:16:24– Et la dame est passée deux fois, on ne l'a jamais reprise là-dessus,
00:16:29et quand on est marié, je dis, moi je suis français aussi loin
00:16:32que remonte mon arbre généalogique, mais quand j'entends des choses comme ça,
00:16:36ça m'arrache le cœur, ça m'arrache le cœur.
00:16:40Et quand j'entends parler de LFI, qui sont antisémites,
00:16:44bon, ils n'ont jamais été condamnés, contrairement à des candidats du RN.
00:16:49Et ça, on n'en parle pas non plus.
00:16:51– Alors, ça va peut-être faire réagir Ludovic, Nicolas,
00:16:54vos propos Ludovic, qui était avec nous au début de l'émission,
00:16:58qui l'a dit, il va voter RN au second tour.
00:17:01Vous comprenez les craintes de Nicolas Ludovic ?
00:17:04– Ah mais complètement.
00:17:05– Et qu'est-ce que vous pouvez lui dire pour le rassurer ?
00:17:08– Au RN, il y a beaucoup de cadres qui sont homosexuels.
00:17:12– Oui, d'accord mais…
00:17:14– Ce n'est pas plus que l'homosexualité.
00:17:16Alors, encore un autre petit exemple, rapidement, un autre petit exemple.
00:17:20Quand Jordan Bardella a parlé des métiers qui allaient être réservés aux franco-français,
00:17:27mon mari, qui doit faire sa demande de naturalisation au mois de mars prochain,
00:17:30il m'a dit, bon, je vais avoir le passeport rouge,
00:17:32mais je ne serai pas vraiment français dans ces cas-là.
00:17:35Comment voulez-vous qu'il s'intègre, quand il entend des choses comme ça,
00:17:39directement du président du RN ?
00:17:42– Oui, mais monsieur Bardella a été clair là-dessus,
00:17:46les français d'origine, même s'il est naturalisé français,
00:17:50donc il sera français, qui respectent les valeurs de la République,
00:17:53il n'y aura pas de problème, il n'y aura pas de problème.
00:17:55– Non, parce qu'il gardera sa double nationalité, parce qu'il est marocain.
00:17:58– Moi j'ai une triple nationalité et pour autant je ne me sens pas en danger.
00:18:02J'ai une nationalité espagnole de côté de mon père
00:18:04et italienne du côté de ma mère.
00:18:06– Et vous avez des passeports marocains ?
00:18:10– J'ai un passeport espagnol et un passeport italien et un passeport français.
00:18:13– Et donc ça ne vous gêne pas que monsieur Bardella
00:18:16vous mette dans une catégorie à part ?
00:18:18– Absolument pas, parce qu'aujourd'hui je me sens français avant tout.
00:18:23– Parce que vous êtes né en France, monsieur, et vous avez bien de la chance.
00:18:26– Parce que je suis né en France.
00:18:28– Le racisme, on le voit tous les jours.
00:18:30– J'ai un métier où je côtoie des Syriens, des Palestiniens
00:18:34qui me racontent tous les jours le calvaire qu'ils ont dû subir
00:18:38pour pouvoir venir en France, travailler en France.
00:18:40J'ai même aidé des gens à se faire naturaliser,
00:18:42et notamment un Malien à se faire naturaliser,
00:18:45parce que j'ai un petit carnet d'adresse et je connais un peu de monde.
00:18:48Et la naturalisation s'est faite, et je suis fier d'avoir fait ça, monsieur.
00:18:53Et aujourd'hui c'est quelqu'un qui travaille, qui paye des impôts en France,
00:18:57qui respecte les valeurs de la République, et qui lui-même aujourd'hui, hier, m'a dit
00:19:02« j'ai voté au Rassemblement National parce que je ne supporte pas
00:19:06ce que je vois en termes de comportement de compatriotes ou d'autres nationalités ».
00:19:13Et il ne parlait pas forcément de Maghrébins, d'Algériens, de Marocains ou autres
00:19:19qui pour la plupart se sont intégrés, et encore une fois je vous le redis, à Hénin-Beaumont.
00:19:25Alors vous allez me dire « Hénin-Beaumont ce n'est pas la France ».
00:19:2621% sur 27% votent au Rassemblement National,
00:19:31et ce sont des Algériens, des Marocains et des Tunisiens.
00:19:35– Ce chiffre que vous brandissez, vous le sortez d'où, Ludovic, juste ?
00:19:40– C'est les chiffres de la mairie d'Hénin-Beaumont.
00:19:43– Il y a des statistiques ethniques à la mairie d'Hénin-Beaumont.
00:19:47– Ça nous paraît un petit peu étonnant.
00:19:50– En fait, ce n'est pas compliqué à faire.
00:19:54Vous avez une liste électorale qui représente 100% des électeurs.
00:19:56Vous savez combien de pourcentages de personnes vous avez d'origine étrangère.
00:20:03Et moi j'ai fait partie de ces statistiques-là.
00:20:05– Alors ce n'est pas compliqué à faire ou à calculer,
00:20:07mais c'est totalement illégal par contre.
00:20:09– C'est illégal, c'est illégal.
00:20:10– Voilà, il faut le rappeler aussi.
00:20:12– Voilà, je ne cherche pas du tout à diaboliser qui que ce soit ou quoi que ce soit.
00:20:18J'entends le discours de monsieur qui est un discours d'inquiétude et j'en suis navré.
00:20:23Mais derrière, aujourd'hui, moi je ne crois pas en la gauche,
00:20:28de toute façon je ne l'y ai jamais cru,
00:20:29même si je suis issu d'une famille qui votait communiste puis après socialiste
00:20:34et puis au final maintenant ils sont passés carrément de l'autre côté de la barrière.
00:20:38Parce que tout le monde en a marre, tout le monde en a marre.
00:20:41Moi je suis désolé, je ne veux plus assumer l'incompétence des différents gouvernements
00:20:51qu'il y a pu y avoir à gauche et à droite, il y en a un ras-le-bol.
00:20:54Alors si ça peut leur donner une bonne leçon et que derrière ça va leur donner une prise de conscience
00:21:01où ils vont analyser un petit peu ce qu'ils ont fait au cours des dernières années
00:21:04et qu'ils vont revenir plus beaux, plus forts et tant mieux, et c'est ce que j'espère.
00:21:09Que de continuer sur l'incompétence, comme j'entends M. Copé,
00:21:13lui c'était l'assise sur le gâteau, revanchard comme pas possible.
00:21:17Un moment il faut aussi se remettre en question.
00:21:20Merci Ludovic. Et bonjour Jean qui nous a rejoint.
00:21:23Oui, bonjour.
00:21:25Bonjour Jean, votre première réaction après les résultats hier ?
00:21:29Pour vous dire exactement ce que je pense,
00:21:32je suis atterré par le score qu'a pu faire le Front Populaire.
00:21:35Je suis atterré.
00:21:36Atterré, on l'a bien compris, n'en dites pas plus.
00:21:39On vous retrouve juste après ça, tout de suite.
00:21:42Les auditeurs ont la parole.
00:21:45Céline Landrose
00:21:48Passons l'été ensemble sur RTL.
00:21:55RTL. Vivre ensemble.
00:22:00RTL. Tour de France 2024.
00:22:03Tour de France et troisième étape toujours en Italie.
00:22:06Aujourd'hui la plus longue de cette grande boucle.
00:22:08On vous retrouve Nicolas Georgerot.
00:22:10Allure plutôt tranquille pour le peloton pour l'instant.
00:22:13Oui, tout à fait.
00:22:14C'était une allure tranquille entre plaisance et éturin.
00:22:1770 km parcourus, tempo piano.
00:22:20Piano, 38 km heure de moyenne après les deux premiers jours éprouvants.
00:22:24Les coureurs gèrent le rythme de cette troisième étape.
00:22:27Il fait moins chaud, 27 degrés, mais un temps orageux.
00:22:31Pas d'échappée, le peloton est groupé.
00:22:33Et puis aux avant-postes de ce peloton,
00:22:35on retrouve les équipes de sprinteurs qui entreront en ligne de compte
00:22:40pour la fin d'étape tout à l'heure pour le sprint attendu à Turin.
00:22:44Nicolas Georgerot, l'homme bilingue de ce Tour de France.
00:22:48Le prochain point, c'est dans une demi-heure sur RTL.
00:22:51Les auditeurs ont la parole avec Céline Landrose sur RTL.
00:22:55Un appel à faire barrage au Guéren a été lancé.
00:22:58Mais pour faire quoi ?
00:22:59Et pourquoi ne pas avoir la même démarche à l'encontre des filles ?
00:23:02Barrage en réalisant une union nationale, démocrate et républicaine.
00:23:06Bonne idée, mais encore faut-il que le Président Macron
00:23:09soit prêt à élargir son champ de vision
00:23:11et reprendre sa place de Président qui préside
00:23:14et laisser un gouvernement gouverné.
00:23:16Barrage ou pas, on poursuit cette édition spéciale.
00:23:20Les auditeurs ont la parole consacrée au premier tour des législatives
00:23:24avec nous en studio toujours William Gallibert et Thomas Dépré
00:23:27du service politique et en ligne avec nous.
00:23:29Jean, vous disiez être atterré par les résultats d'hier soir.
00:23:33Expliquez-nous pourquoi.
00:23:35En fait, je n'aurais jamais imaginé que le Front Populaire
00:23:39enfin, ce qui se fait appeler le Front Populaire
00:23:41je pense que c'est une insulte au vrai Front Populaire
00:23:43qui a existé cette appellation.
00:23:45Que le Front Populaire actuel puisse faire un score pareil.
00:23:49Je pensais que les gens avaient un peu regardé leur programme
00:23:51avaient tiré les conséquences qu'ils ont dans leur liste
00:23:54quantité de personnes qui sont très malsaines
00:23:56qui sont fichées S, etc.
00:23:59Bon, apparemment ça ne choque personne
00:24:01et les médias ça ne les choque pas non plus, semble-t-il.
00:24:03Mais bon, ça c'est un détail.
00:24:05Je pensais que les gens avaient un peu puisé dans leur programme
00:24:07et s'étaient rendu compte que la France qu'ils nous proposent
00:24:09ça va être une France complètement à la traîne
00:24:11une France en état de faillite
00:24:13les patrons vont être mis en prison et guillotinés, quasiment
00:24:15ça va être le retour de Robespierre.
00:24:17Ce n'est pas écrit noir sur blanc sur le programme, on va être un peu clair.
00:24:19Vu les impôts qu'il prévoit pour les PME
00:24:21merci, parce qu'il ne distingue pas les PME des grandes entreprises
00:24:25parce que pour eux il n'y a pas de distinction
00:24:27et puis une petite PME, je peux vous assurer
00:24:29que déjà Macron nous a complètement mis à plat
00:24:31alors si le prétendu
00:24:33populaire arrive
00:24:35ça va être catastrophique.
00:24:37Donc j'entends les gens qui s'inquiètent pour l'homosexualité, etc.
00:24:39Moi-même je suis homo, ce n'est pas le sujet
00:24:41on balaye, on a assez parlé de ça
00:24:43je pense qu'il faut arrêter
00:24:45je pense que les gens devraient un peu
00:24:47je pense que ça n'intéresse personne
00:24:49mais les gens devraient un peu regarder le nombre d'homo
00:24:51qu'il y a parmi les candidats au RN
00:24:53c'est archi-sûr, d'ailleurs on ne manque pas
00:24:55de leur faire une petite griffe parce que voilà
00:24:57eux ils n'ont pas le droit d'être homo, les autres ont le droit.
00:24:59Jean, la question c'est peut-être pas forcément
00:25:01parfois les représentants
00:25:03les élus, les cadres du parti
00:25:05mais une forme de décomplexion
00:25:07d'une partie de l'électorat
00:25:09c'est ce que nous disait tout à l'heure
00:25:11Nicolas en disant, regardez
00:25:13moi j'ai mon mari qui se fait insulter par son patron
00:25:15et qui peut-être se sent un petit peu poussé des ailes
00:25:17Son patron est un abruti
00:25:19un imbécile, je suis désolé de dire les choses comme ça
00:25:21son patron est mental
00:25:23c'est tout, mais il y en a des patrons comme ça
00:25:25il y en a, mais bon à la limite
00:25:27je vais vous dire, on n'est pas plus choqué
00:25:29par celles et les filles qui manifestaient à Paris
00:25:31dans son dos
00:25:33ça, ça a vite été évincé
00:25:35dans son dos, un flic de moins
00:25:37je ne sais plus quoi moins, donc elles se réjouissaient
00:25:39qu'un flic soit décédé
00:25:41vous voyez, le 2 poids du mesure
00:25:43il faut que ça arrête ces gens-là, ces gens qui sont
00:25:45dans ce prétendu front populaire
00:25:47et encore je répète, c'est une insulte au vrai front populaire
00:25:49historique, et bien de s'appeler comme ça
00:25:51par eux, c'est
00:25:53indigne d'eux, parce qu'ils ont
00:25:55quantité de gens comme ça, vous me dites qu'il y a des gens
00:25:57qui sont, comme vous venez de le dire, dans l'autre côté
00:25:59mais chez eux, il y en a foison
00:26:01il y en a foison, bien sûr, je vous ai déjà dit
00:26:03pour être déjà intervenu au RN, il y a des abrutis
00:26:05parmi les électeurs, mais ça
00:26:07vous ne changerez pas, peut-être aussi
00:26:09est-ce le résultat, contrairement à ce que peut penser
00:26:11cette dame dissidente
00:26:13du front populaire
00:26:15Daniel Simonnet qui était avec nous
00:26:17il y a trois quarts d'heure
00:26:19c'est un monde totalement irréel, mais peut-être aussi
00:26:21ce sont des gens qui n'empêchent plus
00:26:23de cette société où on voit, quand on se retrouve
00:26:25dans la rue, toujours les mêmes qui ne travaillent pas
00:26:27et ça se manifeste
00:26:29peut-être avec de l'aigreur
00:26:31parce qu'on ne leur a jamais donné le pouvoir finalement
00:26:33ces gens-là, donc ils ont vraiment l'impression d'être
00:26:35eux, pour le coup, ils se sentent vraiment exclus
00:26:37et peut-être que finalement, ils en arrivent
00:26:39à avoir des propos, moi j'ai constaté
00:26:41ce divertissement des propos, ce n'était pas d'aujourd'hui
00:26:43Je voudrais qu'on redonne la parole
00:26:45à Nicolas, parce que lui, il nous a appelés
00:26:47pour dire que la tournure des événements
00:26:49l'inquiétait, parce qu'il est victime
00:26:51de cette
00:26:53parole plus violente
00:26:55plus décomplexée depuis quelques semaines
00:26:57Nicolas, ça fait deux auditeurs qui essaient
00:26:59de vous rassurer en disant que ces propos
00:27:01c'est des exceptions et que c'est décorrélé
00:27:03des résultats
00:27:05politiques, c'est quelque chose que vous entendez ?
00:27:07Non
00:27:09parce que ce ne sont pas des exceptions
00:27:11Je vous ai donné un exemple, ce n'est pas le patron
00:27:13de mon mari, c'est juste son chef
00:27:15d'équipe, heureusement le patron, il n'est pas
00:27:17du tout là-dedans, mais bon, il n'a pas pris de fonction
00:27:19contre le chef d'équipe pour autant
00:27:21mais non, des exemples comme ça
00:27:23j'en aurais des dizaines
00:27:25des dizaines à vous donner
00:27:27des dizaines, ce n'est pas
00:27:29des exceptions
00:27:31et on voit par exemple que dans le Rassemblement National
00:27:33la nièce
00:27:35Marion Maréchal
00:27:37est revenue au Front National
00:27:39alors que dans son programme, c'était par exemple
00:27:41noté noir sur blanc, la lutte
00:27:43contre le lobby LGBT
00:27:47Petite précision, elle n'est pas
00:27:49tout à fait revenue au Rassemblement National
00:27:51Moi aussi je suis contre le lobby LGBT
00:27:53j'en ai ras-le-bol de cela, moi aussi
00:27:55en tant qu'homo, moi je ne veux pas de ce lobby
00:27:57LGBT, j'en ai marre, je ne sens pas LGBT
00:27:59c'est des excités, des hystériques
00:28:01qui veulent que tout le monde soit
00:28:03bi, girafe, croisé, machin
00:28:05non mais arrêtez votre délire, on est homo
00:28:07on peut vivre
00:28:09sereinement notre homosexualité dans ce pays-là
00:28:11donc arrêtez avec vos lobbies
00:28:13ils vont toujours dans le même sens, ils veulent bientôt
00:28:15nous imposer d'avoir une vie, bientôt ça va être
00:28:17on va faire, on va baiser avec des chiens
00:28:19ça va être, rallonger encore vos LGBT
00:28:21non mais vous voyez
00:28:23peut-être temporiser un peu, on n'en est pas du tout là dans le débat politique
00:28:25aujourd'hui, et heureusement messieurs
00:28:27les LGBT, ça
00:28:29on s'en fout, ça c'est des agitateurs publics
00:28:31on sait qu'ils sont agités par l'extrême-gauche en sous-terrain
00:28:33et ça, moi en tant qu'homo
00:28:35je n'en ai rien à faire de ces gens-là, je les vomis
00:28:37ces gens-là, le rouequisme et le reste
00:28:39ça ce n'est pas un argument
00:28:41il y a beaucoup d'homos qui pensent ça
00:28:43entre parenthèses, mais eux ils se taisent
00:28:45malheureusement les autres ils ont le crachoir tout le temps
00:28:47et là on a un bel exemple de l'extrémisme
00:28:49quand même, c'est pas de l'extrémisme
00:28:51je rejette votre LGBT, je suis homo
00:28:53donc si je suis homo qui rejette
00:28:55LGBT et je suis extrémiste, excusez-moi
00:28:57c'est pas parce que vous êtes de gauche que vous avez la parole universelle
00:28:59et la pensée universelle, beaucoup s'en fout
00:29:01beaucoup s'en fout
00:29:03oui je suis de gauche, j'avais voté Sarkozy mais je suis de gauche
00:29:05mais c'est pas grave
00:29:07toujours les généralisations, merci
00:29:09messieurs, messieurs, on va faire
00:29:11redescendre un petit peu la pression, je vous
00:29:13demande d'accueillir Renato
00:29:15s'il vous plaît, bonjour Renato
00:29:17oui bonjour
00:29:19vous vous partagez en partie
00:29:21l'inquiétude de Nicolas, c'est ça ?
00:29:23moi
00:29:25l'inquiétude que j'ai
00:29:27c'est le fait des gens
00:29:29du Front National
00:29:31qui commencent à montrer
00:29:33leur vrai visage
00:29:35qu'ils commencent à arriver au
00:29:37premier tour et voir
00:29:39le deuxième tour
00:29:41alors Renato, le vrai visage du Rassemblement National
00:29:43selon vous, on en parle
00:29:45dans un instant, à tout de suite sur RTL
00:29:47les auditeurs ont la parole
00:29:49jusqu'à 14h30 sur RTL
00:29:51avec Céline Landreau
00:29:53Céline Landreau
00:29:55les auditeurs ont la parole sur RTL
00:29:57les gens sont un peu marre
00:29:59qu'on nous donne des confines de vote
00:30:01on est assez grand pour savoir pour qui voter
00:30:03surtout que leurs consignes de vote sont pas claires
00:30:05et on aurait tendance à faire l'inverse
00:30:07c'est énervant, où est notre libre arbitre ?
00:30:09on fait ce qu'on veut, on est des adultes
00:30:11la réaction d'Emmanuel
00:30:13sur le répondeur d'RTL
00:30:15au 3210
00:30:17consignes de vote, je sais pas si le terme
00:30:19est complètement adapté
00:30:21Thomas Dépré, on peut pas parler de consignes
00:30:23à proprement parler à ce stade, en tout cas
00:30:25d'interdiction, c'est plutôt ça
00:30:27voilà, une incitation en tout cas à faire barrage
00:30:29surtout à faire barrage au Rassemblement National
00:30:31depuis hier soir, mais c'est vrai que
00:30:33quand on écoute et Gabriel Attal et Emmanuel Macron
00:30:35on n'a pas vraiment l'impression qu'ils vont pour autant
00:30:37donner une consigne, qu'ils vont jusqu'à inciter
00:30:39à voter pour tel ou tel candidat
00:30:41ce qui peut parfois poser quelques problèmes
00:30:43et gêner justement dans la majorité
00:30:45les consignes pour l'instant, elles sont pas adressées
00:30:47aux électeurs
00:30:49mais aux candidats
00:30:51vous allez faire ce qu'on dit, vous allez vous retirer
00:30:53si on vous dit de vous retirer, vous maintenir si on vous dit de vous maintenir
00:30:55alors vous chers électeurs, est-ce que vous les attendez
00:30:57aujourd'hui ces consignes, ou pas du tout
00:30:59est-ce que vous attendez
00:31:01qu'on vous dise en haut lieu ceux pour qui
00:31:03vous devez voter dimanche prochain
00:31:05vous réagissez, vous nous appelez, le numéro vous le connaissez
00:31:07c'est le 3210, le 3210
00:31:09qu'a composé déjà Renato
00:31:11que l'on retrouve Renato, vous nous disiez
00:31:13juste avant la pause
00:31:15que vous aviez peur de voir
00:31:17je vous cite, le vrai visage
00:31:19du Rassemblement National
00:31:21bientôt. Non, le peur
00:31:23de le voir, non, parce que je le connais
00:31:25déjà, parce que je l'ai suivi
00:31:27en 2002, quand Le Pen est arrivé
00:31:29avec, comment dirais-je
00:31:31avec le Front National
00:31:33face à Chirac au deuxième tour
00:31:35moi j'ai subi des agressions verbales
00:31:37en voiture, et
00:31:39les gens du Front National qui m'ont agressé
00:31:41et pourtant je suis d'origine portugaise
00:31:43en train de me traiter
00:31:45de sale bougnoule, on va
00:31:47te virer d'ici, parce que c'est pas
00:31:49chez toi.
00:31:51Ils circulent en voiture,
00:31:53ils circulent avec des balles de baseball
00:31:55donc un, heureusement
00:31:57le premier qui m'avait agressé
00:31:59à 100 mètres, il y avait
00:32:01un contrôle de police, il a fait demi-tour
00:32:03et il est reparti, mais le deuxième
00:32:05je suis descendu de ma voiture pour venir le voir
00:32:07pour demander de quel droit
00:32:09il se permettait de me
00:32:11dire ça.
00:32:13J'ai subi ces deux agressions
00:32:15et quelques temps après
00:32:17quand j'étais sur un parking
00:32:19d'un supermarché, au moment
00:32:21où j'allais me garer, il y avait un crâne rasé
00:32:23il est arrivé en voiture
00:32:25il a vu que je m'étais préparé pour rentrer
00:32:27en marche arrière, il est venu
00:32:29il est rentré carrément
00:32:31il s'est garé et quand
00:32:33je suis descendu de la voiture, j'ai dit écoutez monsieur
00:32:35le respect, il m'a dit
00:32:37si t'es pas content tu rentres chez toi.
00:32:39Et c'est des choses que vous craignez de
00:32:41revivre dans les semaines qui viennent ?
00:32:43C'est des choses qui sont en train de
00:32:45recommencer
00:32:47mais vous savez, moi il y a une chose
00:32:49je suis contre
00:32:51tous les extrémistes quels qu'ils soient
00:32:53que ce soit politique, que ce soit religieux
00:32:55je suis donc une catholique mais s'il y a des
00:32:57extrémistes dans la région catholique, je suis
00:32:59contre. Vous avez voté vous
00:33:01hier Renato ? Non, excusez-moi
00:33:03de vous dire mais moi je ne vote pas
00:33:05moi je suis en France ça fait
00:33:07depuis plus de 50 ans
00:33:09malheureusement je n'ai pas la nationalité française
00:33:11mais mon coeur il est français
00:33:13et si je dois aller
00:33:15verser mon sang un jour, je verserai mon sang
00:33:17pour la France et pas pour le Portugal
00:33:19parce que je vis ici
00:33:21ma vie est ici, je suis venu en France
00:33:23j'avais déjà un métier
00:33:25j'ai commencé à travailler
00:33:27quand on voit tous les gens qui viennent
00:33:29les immigrés
00:33:31qui arrivent, des gens de partout
00:33:33qui envahissent, qui n'ont pas de métier
00:33:35qui n'ont rien, ils ne respectent pas le territoire français
00:33:37moi j'ai appris dans mon éducation
00:33:39c'est que quand on se déplace, quand on va
00:33:41dans quel que soit le pays à travers le monde
00:33:43on doit respecter le sol
00:33:45et le peuple du pays
00:33:47alors que ça n'existe pas
00:33:49ça n'existe plus
00:33:51Renato pardonnez ma curiosité
00:33:53mais vous dites moi je serais prêt à verser mon sang
00:33:55pour la France qui est quand même
00:33:57la plus belle preuve de patriotisme qui soit
00:33:59pourquoi vous n'avez pas
00:34:01encore la nationalité française
00:34:03est-ce que vous l'avez demandé par exemple ?
00:34:05j'avais essayé de le demander
00:34:07une fois à un moment donné
00:34:09mais on m'a
00:34:11déjà, j'avais confié
00:34:13les papiers, les dossiers à l'époque
00:34:15ils m'ont déposé, ils ont égaré le dossier
00:34:17ou je ne sais pas quoi, parce que j'avais été obligé
00:34:19de partir pour le travail à l'étranger
00:34:21et quand je suis venu
00:34:23bon
00:34:25apparemment tous les documents avaient été égarés
00:34:27des ennuis administratifs qui font que vous n'avez pas
00:34:29le passeport aujourd'hui
00:34:31voilà
00:34:33pour moi
00:34:35c'est d'accord
00:34:37mais vous l'avez dans le coeur
00:34:39c'est ce qu'on a compris Renato cette nationalité en tout cas
00:34:41je connais des gens qui ont pris la nationalité française
00:34:43ils m'ont dit carrément
00:34:45s'il y a quelque chose qui ne va pas en France
00:34:47on prend nos enfants et on se barre à l'étranger
00:34:49on s'en va
00:34:51ils ne sont pas français
00:34:53ils sont français, ils ont la nationalité française
00:34:55vous comprenez ?
00:34:57oui on comprend très bien
00:34:59Renato on vous propose d'accueillir Dominique
00:35:01à présent, bonjour Dominique
00:35:03oui bonjour
00:35:05votre première réaction vous au lendemain
00:35:07de ce premier tour
00:35:09la première réaction elle est simple
00:35:11c'est qu'aujourd'hui
00:35:13et encore là
00:35:15ça fait un moment que j'écoute l'émission
00:35:17on donne la parbelle aux gens qui votent le Front National
00:35:19donc forcément
00:35:21on n'a plus peur maintenant
00:35:23les gens
00:35:25et je rejoins le monsieur
00:35:27les gens du Front National sont totalement épuisés
00:35:29alors il y a le
00:35:31il y a le beau
00:35:33le beau barbélin qui vient
00:35:35l'appeler tout bien frisé
00:35:37qui dit le contraire
00:35:39mais sur le terrain c'est pas du tout la même chose
00:35:41et là je rejoins le
00:35:43c'est à dire vous avez vu quoi vous sur le terrain
00:35:45Dominique
00:35:47sur le terrain on sent
00:35:49il suffit de regarder sur le terrain
00:35:51sur les réseaux sociaux
00:35:53on sent qu'ils sont totalement débridés
00:35:55les gens du Front National
00:35:57aujourd'hui sont débridés
00:35:59quand j'entends monsieur qui dit je suis juif
00:36:01donc maintenant moi je vote Front National
00:36:03Rassemblement National on précise
00:36:05et que comment dirais-je
00:36:09c'est le seul qui va nous protéger
00:36:11mais ils rêvent
00:36:13les gens qui sont
00:36:15à la base comme vous disiez d'ailleurs
00:36:17c'est vous même qui lui avez dit
00:36:19les gens à la base
00:36:21sont hyper racistes
00:36:23et ils sont persuadés que grâce à
00:36:25l'avenue du Front National
00:36:27du Rassemblement National ils vont pouvoir
00:36:29se lâcher tant qu'ils puissent
00:36:31Vous craignez qu'il y ait un sentiment
00:36:33d'impunité chez des personnes
00:36:35racistes
00:36:37demain en France c'est ça votre
00:36:39inquiétude ?
00:36:41Regardez depuis les élections
00:36:43européennes
00:36:45le déferlement
00:36:47de haine vis-à-vis
00:36:49de tout un tas de communautés
00:36:51alors qu'elles soient françaises, homosexuelles
00:36:53algériennes
00:36:55la totalité
00:36:57c'est un déferlement de haine en permanence
00:36:59ils sont persuadés que grâce à
00:37:01et il faut vous dire aussi
00:37:03que c'est dans leur racine
00:37:05c'est dans leur gêne
00:37:07il faut arrêter le cinéma
00:37:09quand vous avez Mme Le Pen qui vient toute belle, toute mignonne
00:37:11non, non, non, c'est dans ses gênes
00:37:13c'est dans ses gênes
00:37:15c'est des gens qui sont hyper racistes
00:37:17homophobes, qui sont tout ce que vous voulez
00:37:19et voter
00:37:21Front National
00:37:23parce qu'on a l'impression
00:37:25qu'ils vont nous protéger
00:37:27je pense que les gens font une belle erreur
00:37:29Merci pour ce témoignage Dominique
00:37:31on marque une pause dans un instant
00:37:33on accueillera notamment Virginie et Laurent
00:37:35à tout de suite
00:37:59Merci à vous Maryse de nous avoir laissé ce message sur Le Répondeur
00:38:19vous l'avez compris
00:38:21on va parler consignes de vote
00:38:23ou incitations au vote
00:38:25désormais avec nous toujours en studio
00:38:27William Gallibert du service politique
00:38:29Messieurs, petite question
00:38:31avant de donner la parole à Virginie
00:38:33est-ce que ces consignes de vote
00:38:35elles sont encore suivies
00:38:37aujourd'hui par les électeurs ?
00:38:39D'abord je voulais préciser à Maryse
00:38:41qu'il y a peut-être quelqu'un qu'elle a oublié
00:38:43c'est qu'il faut toujours écouter sa maman
00:38:45on n'écoute personne, les ordres, les consignes
00:38:47il y a un petit message personnel
00:38:49ça on peut, bah oui maman je t'embrasse
00:38:51ensuite, les hommes politiques
00:38:53les femmes politiques en France
00:38:55ne sont pas plus bêtes qu'ailleurs
00:38:57ils savent très bien
00:38:59à quel point la détestation progresse
00:39:01ces dernières années
00:39:03maintenant ils essayent
00:39:05de filouter un petit peu
00:39:07au moment d'adresser
00:39:09des messages le soir des élections
00:39:11on ne va pas dire il faut voter pour un tel
00:39:13je vous invite
00:39:15à faire ceci ou à faire cela
00:39:17mais on va un petit peu maquiller ça
00:39:19en disant en ce qui me concerne
00:39:21mon point de vue
00:39:23ma conviction est claire, pas une voix
00:39:25ne doit aller à ceci ou à cela
00:39:27c'est une manière un petit peu de contourner ça
00:39:29est-ce que ça a pour autant des effets
00:39:31positifs ça ?
00:39:33après la politique c'est pas non plus de l'arithmétique
00:39:35complètement, c'est pas parce qu'un candidat
00:39:37va se retirer ou que
00:39:39un camp va appeler à voter
00:39:41contre le Rassemblement National
00:39:43que tous ces électeurs vont forcément y aller
00:39:45et puis il va y avoir d'autres situations
00:39:47locales et ça va se jouer d'ici demain soir à 18h
00:39:49parce que tous les candidats vont pas
00:39:51forcément avoir envie de se retirer
00:39:53il peut y avoir aussi des candidats qui vont tenter de jouer le coup de poker
00:39:55de dire moi j'ai quelques
00:39:57voix de retard mais je vais me refaire
00:39:59vous allez voir en une semaine je peux quand même réussir
00:40:01et je discutais ce matin avec un chef de parti
00:40:03qui doit aussi jongler avec ça
00:40:05finalement appeler des candidats qui lui disent
00:40:07vous êtes bien gentil mais moi j'ai fait campagne
00:40:09tout seul et alors votre consigne de retrait
00:40:11je ne le ferai pas et quitte à perdre
00:40:13je perdrai tout seul, donc voilà aussi ce qui va se passer
00:40:15donc les consignes à Paris c'est bien sympa
00:40:17mais il faut voir aussi ce qui va se passer sur le terrain
00:40:19et vous disiez demain 18h Thomas
00:40:21puisque c'est la date limite d'inscription pour les candidats
00:40:23en préfecture pour le second tour
00:40:25on précise bien que ce sont les candidats
00:40:27qui choisissent de se maintenir ou non
00:40:29les partis peuvent faire ce qu'ils veulent
00:40:31Emmanuel Macron peut prendre le téléphone
00:40:33qu'il veut à l'Elysée pour appeler ses candidats
00:40:35mais c'est le candidat sur le terrain qui maintient ou pas
00:40:37sa candidature. Donc ça ce sont les consignes
00:40:39pour les candidats, les consignes pour les électeurs
00:40:41on en parle avec vous maintenant
00:40:43Virginie bonjour et merci d'avoir fait le 3210
00:40:45Merci à vous de
00:40:47m'écouter, déjà moi je voudrais
00:40:49juste rappeler une chose, c'est que pour moi
00:40:51la France c'est liberté
00:40:53égalité, fraternité
00:40:55et je trouve que le climat actuel
00:40:57je ne m'y retrouve pas du tout
00:40:59dans aucun des
00:41:01partis, dans aucun des candidats
00:41:03je trouve que la France
00:41:05les français sont oubliés
00:41:07en fait on est dans une grande cour d'école
00:41:09franchement j'ai honte
00:41:11j'aimerais être représentée par des gens
00:41:13qui réfléchissent
00:41:15au quotidien
00:41:17des français, des chefs d'entreprise
00:41:19des mamans, des françaises
00:41:21des femmes, des gens qui
00:41:23soient tolérants, qui trouvent des solutions
00:41:25qui pensent au climat
00:41:27et les consignes de vote, en fait moi je suis une adulte
00:41:29je suis en âge de voter
00:41:31et je n'ai besoin d'aucune consigne
00:41:33et franchement je trouve que
00:41:35là en fait ces élections
00:41:37c'est vraiment une supercherie
00:41:39en fait c'est un grand débat
00:41:41où on fait uniquement
00:41:43de la publicité
00:41:45pour l'ERN ou
00:41:47le Front Populaire
00:41:49il faut savoir qu'il y a quand même des français
00:41:51qui ne se retrouvent ni dans
00:41:53le racisme, ni
00:41:55dans des propos qui ne sont pas
00:41:57du tout les nôtres non plus
00:41:59et en fait les français ce qu'ils entendent c'est du concret
00:42:01Virginie vous nous avez dit
00:42:03moi je ne me retrouve dans aucun parti
00:42:05aujourd'hui, vous avez fait comment pour voter hier ?
00:42:07Alors hier
00:42:09j'ai voté parce que pour moi je suis une républicaine
00:42:11donc j'ai voté pour un républicain
00:42:13qui a fait un score vraiment lamentable
00:42:15voilà je peux vous donner les scores
00:42:17de ma circonscription qui est dans les Hautes-Alpes
00:42:19la première circonscription
00:42:21donc l'ERN a fait 38%
00:42:23d'un candidat qu'on ne connait
00:42:25même pas, moi je ne le connais même pas
00:42:27et le Front Populaire a fait 30%
00:42:29avec une femme, voilà
00:42:31donc moi je suis vraiment
00:42:33désabusée, triste
00:42:35triste parce que pour moi ma France
00:42:37c'est pas du tout ça. Et comment vous envisagez le vote
00:42:39dimanche prochain alors, face à cette équation ?
00:42:41Face à cette équation
00:42:43c'est simple, je vais regarder
00:42:45ce qui m'est proposé, parce que pour l'instant
00:42:47je ne le sais pas, puisqu'il y a encore un petit délai
00:42:49pour savoir, et en mon âme
00:42:51et conscience, je voterai
00:42:53pour ce qui me
00:42:55semble le moins pire
00:42:57et si vraiment
00:42:59ce qui m'est proposé est vraiment
00:43:01ni l'un ni l'autre, je ferai
00:43:03un vote blanc. Et bien alors madame
00:43:05RTL a votre service, dans votre
00:43:07circonscription, donc la candidate
00:43:09Renaissance, qui est arrivée en 3ème position
00:43:11avec 22,6%
00:43:13des voix, a d'ores et déjà annoncé
00:43:15qu'elle se retirait. Je sais.
00:43:17Donc il y a maintenant un duel
00:43:19dans ce second tour entre le RN
00:43:21et la candidate du nouveau Front Populaire
00:43:23venue du Parti Socialiste.
00:43:25Je sais, je sais, je sais
00:43:27mais ça me rend très triste
00:43:29parce qu'en fait, comme j'en
00:43:31discute en famille
00:43:33avec mes enfants, je trouve que tout ce
00:43:35manque d'ouverture, manque
00:43:37de liberté, manque de
00:43:39de fond, en fait
00:43:41on se bat sur des
00:43:43choses, mais ce n'est pas le fond.
00:43:45Alors oui, je vais voter parce que je suis
00:43:47une citoyenne, que je suis engagée
00:43:49on m'a même contactée pour me
00:43:51présenter, mais en fait, les petits
00:43:53partis n'ont même pas le budget
00:43:55au vu du temps alloué
00:43:57pour s'organiser.
00:43:59Donc voilà, on en est là.
00:44:01Je suis triste pour toutes les femmes qui sont battues
00:44:03pour le droit de vote. Moi, je pense
00:44:05à Simone Veil, je pense à
00:44:07Gisèle Halimi, je pense
00:44:09à tous les gens qui prônent
00:44:11les femmes, le droit des femmes. Je pense au film
00:44:13que Caroline Vignot a fait qui s'appelle
00:44:15Flashback, que j'invite tout le monde à voir.
00:44:17Franchement, je pense aux jeunes qui se battent
00:44:19Camille Etienne, je pense à Andréa
00:44:21Bescon qui tous les jours
00:44:23témoigne des violences faites aux femmes,
00:44:25aux enfants. Je pense à Salomé
00:44:27Saquet qui dit « Sois jeune et tais-toi ! »
00:44:29Je pense à La Réussite Française
00:44:31Je pense à Thomas Pesquet qui dit « Sont les valeurs
00:44:33de la France ! » Mais c'est autre
00:44:35chose, la France ! C'est pas
00:44:37tout ça, quand même, la honte !
00:44:39Et alors, de manière très concrète, là, c'est aussi
00:44:41l'un des effets de la dissolution
00:44:43une campagne éclair de trois semaines
00:44:45où clairement, on n'a pas cherché
00:44:47à faire dans la finesse. C'est ça, c'est honteux.
00:44:49Moi, je pense aux résistances.
00:44:51Je pense à Lucie Aubrac, je pense
00:44:53à toute l'histoire.
00:44:55Je pense à ma grand-mère qui est arrivée à pied d'Italie
00:44:57et qui s'est mariée avec le premier paysan
00:44:59dans les Hauts-Alpes, qu'elle a croisé.
00:45:01Je pense à toutes ces femmes qui se sont battues
00:45:03et je me dis, je suis triste.
00:45:05Voilà.
00:45:07Et on entend votre émotion, Virginie.
00:45:09Bonjour, Emmanuel.
00:45:11Bonjour, Madeleine.
00:45:13Les consignes de vote, oui, non ?
00:45:15Non.
00:45:17Et vous détaillez tout ça dans un instant. A tout de suite, Emmanuel.
00:45:29Vous écoutez RTL, il est 14h.
00:45:37Et le rappel des titres avec Lisa-Marie Marques.
00:45:39Bonjour Lisa-Marie. Bonjour Céline, bonjour à tous.
00:45:41A la une, on en parle depuis une heure maintenant
00:45:43avec les auditeurs.
00:45:45Le premier tour des élections législatives,
00:45:47plus de 66% de participation.
00:45:49Les Français se sont mobilisés en masse.
00:45:51Et concernant les résultats,
00:45:53le Rassemblement national est largement en tête
00:45:55avec 33% de vote
00:45:57et 39 candidats qui l'emportent
00:45:59dès le premier tour.
00:46:01Le RN espère décrocher une majorité absolue
00:46:03dimanche prochain, soit plus de
00:46:05289 sièges à l'Assemblée nationale.
00:46:07L'autre enseignement, c'est cette lourde défaite
00:46:09aussi pour la coalition présidentielle
00:46:11qui n'atteint pas les 21%.
00:46:13Le camp macroniste a bien du mal à parler d'une seule voix
00:46:15pour les consignes du second tour.
00:46:17Pour Gabriel Attal, pas une voix au RN.
00:46:19L'actuel Premier ministre demande
00:46:21aux candidats Ensemble pour la République
00:46:23arrivés troisième de se désister.
00:46:25L'actualité politique
00:46:27qui éclipserait presque le football
00:46:29et pourtant ce soir, c'est l'huitième
00:46:31de finale de l'Euro, match décisif
00:46:33pour les Bleus.
00:46:35France-Belgique, c'est effectivement ce soir à 18h
00:46:37avec une qualification pour les
00:46:39quarts de finale à la clé.
00:46:41Un match à suivre en intégralité sur RTL.
00:46:55...
00:46:57...
00:46:59...
00:47:01...
00:47:03...
00:47:05...
00:47:07...
00:47:09Troisième étape en cours,
00:47:11les coureurs sont partis à 11h30
00:47:13en direction de Turin
00:47:15et on retrouve sur place Nicolas Georgerot.
00:47:17La longue route jusqu'à Turin,
00:47:19la capitale du Piémont
00:47:21qui va accueillir sa quatrième étape,
00:47:23sa quatrième arrivée du Tour de France.
00:47:25Un rythme sage, maîtrisé
00:47:27on va dire cela pour l'instant.
00:47:2995 kilomètres parcourus,
00:47:31le peloton est toujours groupé
00:47:33et dans quelques kilomètres aura lieu
00:47:35le sprint intermédiaire à Alessandrie
00:47:37où certains sprinteurs vont déjà
00:47:39se mettre en jambes, se montrer.
00:47:41C'est en quelque sorte un échauffement.
00:47:4320 points à prendre pour le maillot vert.
00:47:45En attendant, l'explication à Turin autour de 17h30.
00:47:47Merci Nicolas Georgerot en direct
00:47:49du Tour de France.
00:47:51On peut retrouver nos auditeurs L32.
00:47:5315 points sur la météo Lisa Marie.
00:47:55Demain mardi, le temps restera hésitant
00:47:57dans la plupart des régions
00:47:59entre nuages et belles éclaircies.
00:48:01De petites averses se produiront
00:48:03dans la moitié nord au cours de l'après-midi.
00:48:05Les températures de demain ne seront
00:48:07toujours pas de saison. Le matin,
00:48:0910 à 15 degrés en général,
00:48:1115 à 20 degrés sur le littoral méditerranéen.
00:48:13Merci beaucoup Lisa Marie Marques.
00:48:22Je pense que le gouvernement actuel
00:48:24nous prend pour des débiles mentaux profonds
00:48:26en nous disant ce que l'on doit faire.
00:48:28Nous sommes assez grands je pense
00:48:30pour décider nous-mêmes
00:48:32si nous devons voter pour un parti
00:48:34ou pour un autre.
00:48:36Marie Joël qui nous a laissé un message
00:48:38au répondeur pour réagir à ce sujet
00:48:40des consignes de vote.
00:48:42Message sur le répondeur
00:48:44que vous nous avez aussi laissé Emmanuel
00:48:46tout à l'heure et c'est pour ça d'ailleurs
00:48:48qu'on vous a rappelé et qu'on vous donne la parole
00:48:50sur l'antenne. Vous partagez
00:48:52le point de vue de Marie Joël, Emmanuel.
00:48:54Tout à fait.
00:48:56On doit chacun avoir son libre-arbitre.
00:48:58On n'est pas des moutons. On choisit
00:49:00pour qui on vote. Plus on me le dit,
00:49:02plus ça s'agacement. Et en plus
00:49:04ils se contredisent, ils donnent
00:49:06des consignes. Je suis beaucoup ça.
00:49:08Donc ils donnent des consignes
00:49:10et une heure après, on va faire du cas par cas.
00:49:12Ce qui veut dire qu'on ne comprend plus rien.
00:49:14Donc laissez-nous choisir, nous-mêmes.
00:49:16On est des grands, on est des adultes.
00:49:18On fait ce qu'on veut.
00:49:20Vous avez l'impression qu'on infantilise
00:49:22aujourd'hui les électeurs ?
00:49:24Oui, tout à fait.
00:49:26C'est le moins qu'on puisse dire.
00:49:28Vous par exemple, vous savez déjà
00:49:30ce que vous allez faire dimanche prochain ?
00:49:32Bien sûr.
00:49:34Par contre, moi je suis beaucoup,
00:49:36je vous suis régulièrement.
00:49:38Je suis tous les débats.
00:49:40Je connais les programmes.
00:49:42Je connais le programme des retraites.
00:49:44J'ai regardé.
00:49:46Donc je sais pour qui. Je connais les programmes.
00:49:48Je sais pour qui voter.
00:49:50Depuis longtemps, c'est un choix
00:49:52personnel. C'est pour ça qu'il ne faut pas le dire.
00:49:54Mais après, ils n'ont
00:49:56pas à nous donner des consignes de vote.
00:49:58Ils ne sont pas propriétaires de nous.
00:50:00On fait ce qu'on veut.
00:50:02Emmanuel, je vous propose d'accueillir Rémi à présent.
00:50:04Bonjour Rémi.
00:50:06Les consignes de vote, Rémi,
00:50:08qu'est-ce que ça vous inspire, vous ?
00:50:10Ça m'inspire un non-respect des électeurs.
00:50:12Moi, je ne sais pas
00:50:14si j'étais, je donne un exemple,
00:50:16du parti communiste
00:50:18et qu'il n'y ait pas de représentants,
00:50:20je ne vais pas voter. Je ne vais pas changer de parti
00:50:22parce qu'on m'a demandé
00:50:24d'aller dans la grande gamelle
00:50:26de tout mélanger.
00:50:28On regardait encore hier le Front Oculaire.
00:50:30Quand on leur pose déjà la question
00:50:32à qui serait Premier ministre,
00:50:34ils sont déjà perdus.
00:50:36Ça prouve bien que ça va être
00:50:38encore un grand n'importe quoi après.
00:50:40Vous, vous avez
00:50:42voté hier, Rémi ?
00:50:44Moi, je votais toujours
00:50:46de droite.
00:50:48J'étais très déçu
00:50:50des Républicains
00:50:52et je vote depuis
00:50:54une dizaine d'années. Depuis qu'en fait
00:50:56le Rassemblement National est devenu
00:50:58Rassemblement National. Je n'aurais jamais voté
00:51:00pour le Front National. Je n'hésitais pas
00:51:02pour toutes leurs idées. C'est pour ça que
00:51:04j'en ai un peu aussi marre d'entendre toujours
00:51:06que ce soit des politiques ou
00:51:08toujours parler de Front National. Le Front National
00:51:10n'existe plus. Il est mort avec Jean-Marie Le Pen.
00:51:12Le Rassemblement
00:51:14National a quand même bien évolué.
00:51:16Il s'est rapproché des Français. C'est pour ça qu'aujourd'hui
00:51:18je pense qu'il fait 11 millions d'électeurs
00:51:20et que voilà, aujourd'hui
00:51:22on pense à la France en premier,
00:51:24ce qui n'est pas non plus une sémécure.
00:51:26Virginie, quand
00:51:28vous entendez Rémi dire
00:51:30que Front National et
00:51:32Rassemblement National, ça n'a
00:51:34rien à voir.
00:51:36Pour moi, ça a quand même
00:51:38tout à voir parce que Marine Le Pen,
00:51:40si elle n'est pas Front National
00:51:42à la racine,
00:51:44c'est que
00:51:46j'ai rien compris à la politique.
00:51:48Après, on peut bien changer. Non. Après moi,
00:51:50je ne suis ni
00:51:52RN, ni Front Populaire.
00:51:54En fait, j'aspire à ce
00:51:56qu'il y ait de nouvelles mouvances
00:51:58plus citoyennes,
00:52:00plus justes,
00:52:02plus réfléchies.
00:52:04Qu'on revienne à la racine de la politique,
00:52:06c'est-à-dire vraiment des
00:52:08échanges avec les citoyens.
00:52:10En fait, là, on est dans une cour d'école
00:52:12et franchement,
00:52:14mes enfants, mon fils a 12 ans,
00:52:16celle du milieu a
00:52:1818 ans et l'aînée a 20 ans.
00:52:20Mais vous n'imaginez pas
00:52:22comme la jeunesse regarde tout ça.
00:52:24La jeunesse est
00:52:26atterrée. Ça veut dire, Virginie, que deux de vos
00:52:28enfants sont en âge de voter. Est-ce qu'ils ont
00:52:30voté dimanche ? En fait, celle
00:52:32qui va avoir 18 ans, elle aura
00:52:3418 ans le 12 juillet.
00:52:36Donc, elle ne va pas pouvoir voter.
00:52:38Voilà, trop tard. Mais celle de 20 ans a voté.
00:52:40Moi, j'ai une fille
00:52:42qui a voté pour le Front Populaire
00:52:44et c'est pareil. Mais ça n'empêche pas
00:52:46qu'on n'a pas les mêmes idées et qu'on discute.
00:52:48Oui, mais moi aussi, je discute
00:52:50justement. Je trouve que...
00:52:52Après, je suis d'accord avec vous.
00:52:54C'est les discussions ouvertes, posées
00:52:56avec des éléments
00:52:58concrets, en fait,
00:53:00pour les Français. Moi, je suis maman,
00:53:02je suis chef d'entreprise, mais je me dis
00:53:04où est-ce qu'on va ? En fait, on va
00:53:06changer, mais ça ne va rien changer.
00:53:08Parce que les gens, déjà, ORN,
00:53:10excusez-moi, mais il y a quand même beaucoup d'incompétents,
00:53:12comme dans le Front Populaire, pour moi.
00:53:14Moi, ce que j'aimerais,
00:53:16c'est qu'on ait une belle jeunesse.
00:53:18J'ai beaucoup
00:53:20échangé avec Marine Chollet
00:53:22qui s'était présentée comme députée
00:53:24européenne pour Equinox.
00:53:26Mais cette jeunesse, on l'a.
00:53:28C'est pas cette jeunesse qui est capable de belles choses,
00:53:30qui apporte de nouvelles idées, mais pourquoi
00:53:32on ne les laisse pas ?
00:53:34Parce que les anciens s'accrochent
00:53:36à leur poste et c'est tout simplement...
00:53:38Moi, j'ai dit qu'il faut changer.
00:53:40Et qu'il faut passer à la Deuxième République.
00:53:42Et qu'il faut tout balancer,
00:53:44balayer ce système.
00:53:46Moi, rien contre M. Macron,
00:53:48il avait de belles idées brillantes au début,
00:53:50il nous a fait rêver.
00:53:52Et au final, c'est Louis XIV.
00:53:54Et au final, nous, on est tous dégoûtés.
00:53:56Nous, les enfants,
00:53:58on transpire, on n'en peut plus.
00:54:00Les familles, mais c'est pareil.
00:54:02Je veux dire, voilà,
00:54:04pour payer votre petite maison...
00:54:06Virginie, Rémi, restez avec nous.
00:54:08Surtout, je suis désolée, on a des contraintes,
00:54:10vous le savez, de timing.
00:54:12On va marquer juste une courte pause et on vous retrouve
00:54:14dans un instant, à tout de suite.
00:54:26Bonjour Herten, Olivier de Bourgogne.
00:54:28Je tiens à vous rassurer que
00:54:30si jamais l'ORN passe le 7,
00:54:32le 8 au matin, le jour va quand même se lever.
00:54:34Il y a un moment, il faut quand même
00:54:36que le français lambda
00:54:38ait la possibilité de choisir
00:54:40sans qu'on lui lobotomise la tête
00:54:42par des consignes de vote.
00:54:44Moi, ça me fait peur,
00:54:46ça me fait peur d'être français.
00:54:48C'est pas tant l'ORN, c'est plutôt
00:54:50l'espèce de tambouille politique
00:54:52qui est en train de se mettre en place en face, justement.
00:54:55Olivier qui nous a laissé un message
00:54:57sur le répondeur des auditeurs.
00:54:59On la parole et on accueille maintenant Laurent. Bonjour Laurent.
00:55:01Oui, bonjour.
00:55:03Bon, vous êtes assez
00:55:05dépité, je crois,
00:55:07aujourd'hui face à la situation politique. On peut dire ça
00:55:09ou je m'avance trop ?
00:55:11Moi, je suis complètement dépité.
00:55:13J'ai 55 ans, j'ai toujours voté.
00:55:15Alors, j'ai voté
00:55:17au départ par rapport à des convictions.
00:55:19Ensuite, j'ai voté...
00:55:21En réaction, plutôt ?
00:55:23Après, pour pas que le candidat adverse passe,
00:55:25c'est-à-dire, j'ai voté Chirac,
00:55:27pour pas que M. Le Pen passe,
00:55:29j'ai voté Macron,
00:55:31mais là, je suis complètement dépité,
00:55:33et donc là, j'ai voté Blanc.
00:55:35Et je voterai Blanc au deuxième tour. C'est terminé.
00:55:37C'est quoi l'offre dans votre circonscription,
00:55:39pour le second tour, Laurent ?
00:55:41Moi, je suis dans le Calvados,
00:55:43et un député
00:55:45LFI,
00:55:47M. Delaporte, contre
00:55:49quelqu'un du Rassemblement National.
00:55:51Et donc,
00:55:53vous voterez Blanc ? Ni l'un, ni l'autre ?
00:55:55Non. Pourquoi ?
00:55:57Parce que déjà, la gauche,
00:55:59ce qu'on appelle le front populaire,
00:56:01on ne sait pas qui vont nommer comme Premier ministre.
00:56:03Déjà, d'une part. Ils ne savent même pas entre eux.
00:56:05Ils ne s'entendent même pas entre eux.
00:56:07Donc, ça va être très très compliqué.
00:56:09Et le Rassemblement National, non, je ne peux pas
00:56:11voter Rassemblement National.
00:56:13Pourquoi ? C'est impossible pour vous ?
00:56:15Je suis peut-être un peu intrusive, mais...
00:56:17Non, non, non. C'est impossible parce que
00:56:19je pense
00:56:21qu'ils n'ont pas les
00:56:23candidats pour. Quand on voit les
00:56:25candidats... J'ai regardé dimanche soir à la télé,
00:56:27il y en a certains, on n'a même pas la photo des candidats.
00:56:29On ne les connaît même pas.
00:56:31Ça fait peur, quand même.
00:56:33Moi, sur ma
00:56:35solution, je ne connais même pas, je ne l'ai jamais
00:56:37entendu parler, cette personne qui se présente.
00:56:39Je ne l'ai jamais entendu parler.
00:56:41Et tantôt, j'étais adjoint au maire dans une petite commune.
00:56:43Voilà, j'ai participé à la vie
00:56:45politique de ma commune et tout ça.
00:56:47Je ne la connais même pas.
00:56:49C'est quand même peur.
00:56:51Qui va diriger ?
00:56:53Par contre, eux sont très clairs par rapport
00:56:55au Front de Gauche. On sait que
00:56:57M. Bardella sera le Premier Ministre.
00:56:59On en est certain.
00:57:01Enquête majorité absolue, on le rappelle.
00:57:03C'était la condition posée par Jordan Bardella.
00:57:05Un petit détail, Laurent.
00:57:07Vous avez parlé d'Arthur Delaporte, LFI.
00:57:09Il est sous la bannie en Nouveau Front Populaire,
00:57:11mais il est lui-même socialiste.
00:57:13Non, mais attendez. Il est sur le Front Populaire.
00:57:15Exactement. On est d'accord.
00:57:17Il y a un accord d'appareil.
00:57:19Je l'ai rencontré. On a discuté. Quand je lui ai demandé
00:57:21qui va se présenter comme Premier Ministre
00:57:23s'il gagne les élections, il m'a dit
00:57:25« J'en suis incapable de vous le dire ».
00:57:27Il ne m'a pas dit « Mélenchon ne se présentera pas ».
00:57:29Il m'a dit « Je suis incapable de vous le dire ».
00:57:31Vous vous rendez compte quand même ?
00:57:33Je n'ai pas voté pour quelqu'un
00:57:35qui se dit socialiste,
00:57:37qui ne sait même pas qui va se présenter
00:57:39pour Premier Ministre.
00:57:41Ce n'est pas possible.
00:57:43Je suis quelqu'un de gauche.
00:57:45Aux européennes, j'ai voté Kluzman
00:57:47parce que j'estime qu'il me représentait plus.
00:57:49Mais là, je ne peux pas voter
00:57:51le Front Populaire.
00:57:53On voit les propos qu'il tient M. Mélenchon.
00:57:55Ce n'est pas possible.
00:57:57Cette question du Premier Ministre va sûrement agiter
00:57:59beaucoup l'actualité politique dans la semaine qui vient.
00:58:01Rémi, on vous retrouve.
00:58:03Vous avez
00:58:05voté RN.
00:58:07Pour le Rassemblement National,
00:58:09c'est clair, en cas de majorité absolue,
00:58:11il y a Jordan Bardella qui brigue Matignon.
00:58:13Et ça interroge parfois certains électeurs.
00:58:15C'est vrai qu'il est jeune, le président du RN.
00:58:17On a bien fait confiance
00:58:19à Emmanuel Macron qui est sorti de nulle part.
00:58:21Parce qu'il était jeune et dynamique.
00:58:23Je ne vois pas pourquoi on ne ferait pas confiance à Jordan Bardella.
00:58:25Ce n'est pas une question pour vous ?
00:58:27Non, c'est loin d'être une question.
00:58:29Ce n'est même pas loin d'être une évidence
00:58:31d'avoir quelqu'un qui a une autre vision,
00:58:33qui est jeune, qui est dynamique,
00:58:35et qui a envie de redonner un peu de gloire à la France.
00:58:37C'est surtout ça l'important aujourd'hui.
00:58:39Quand on entend
00:58:41tous les secteurs
00:58:43qui sont touchés,
00:58:45au bout de 7 ans, il faut se réveiller.
00:58:47La police,
00:58:49les hôpitaux,
00:58:51les agriculteurs.
00:58:53En France, ce n'est pas notre pays.
00:58:55Il faut qu'on redevienne
00:58:57à la valeur qu'on avait.
00:58:59Ce n'est pas possible.
00:59:01On avait une indépendance énergétique.
00:59:03Aujourd'hui, on donne
00:59:05de l'argent pour récupérer.
00:59:07Ce n'est pas possible.
00:59:09Il y a un grand chantier.
00:59:11La grande interrogation,
00:59:13c'est s'il aura cette majorité.
00:59:15S'il n'y a pas cette majorité, on va être repartis
00:59:17pour 3 ans de disettes
00:59:19et de bagarres à l'Assemblée,
00:59:21comme on a vu encore pendant 5 ans.
00:59:23C'est ça le problème.
00:59:25La réponse, vous l'aurez dimanche soir en écoutant RTL.
00:59:27Évidemment, votre radio sera mobilisée
00:59:29pour vous faire vivre tous les résultats de ce second tour.
00:59:31Bonjour Aurélie.
00:59:33Bonjour.
00:59:35Vous souhaitez réagir au résultat
00:59:37de ce premier tour des législatives ?
00:59:39Oui, avec une question
00:59:41qui m'habite depuis la campagne
00:59:43pour le premier tour.
00:59:45Depuis la dissolution
00:59:47de l'Assemblée nationale,
00:59:49à savoir,
00:59:51on est en 2024,
00:59:53on va être amené à voter en 2027
00:59:55à nouveau.
00:59:57Est-ce qu'il n'y a pas une part
00:59:59de stratégie politique quelque part
01:00:01qui aurait tendance à dire
01:00:03qu'ils sont en train de monter,
01:00:05on ne peut pas y échapper,
01:00:07on va tenter maintenant de leur donner un morceau de pouvoir
01:00:09et puis en 3 ans,
01:00:11ils vont nous montrer
01:00:13qu'ils ne sont pas plus compétents
01:00:15que les autres.
01:00:17Pour vous, c'est une stratégie
01:00:19pour éviter leur accession à l'Elysée
01:00:21en 2027, c'est ça ?
01:00:23Je m'interroge,
01:00:25je ne suis absolument pas experte politique,
01:00:27donc pour moi, c'est ça, je ne peux pas vous le dire.
01:00:29Mais par contre, oui, c'est vrai
01:00:31et c'est la question à chaque fois que j'en entends parler,
01:00:33est-ce que ce n'est pas, allez, on leur donne
01:00:35un petit morceau maintenant,
01:00:37de toute façon, dans 3 ans, on vote
01:00:39et en 3 ans, ils auront le temps de prouver
01:00:41qu'ils ne sont pas plus compétents que les autres.
01:00:43Rémi, une réaction ?
01:00:45Oui, je pense aussi
01:00:47qu'il y a un choix stratégique là-dedans,
01:00:49de toute façon. Je pense que
01:00:51la première chose qui me vient à l'esprit hier,
01:00:53c'est qu'Emmanuel Macron, il s'est tiré une balle dans le pied
01:00:55mais il a tué son
01:00:57partiant avec lui.
01:00:59C'était l'émo d'Edouard Philippe, il a tué
01:01:01la majorité présidentielle.
01:01:03Je plains Gabriel Attal,
01:01:05parce que je trouve que c'est quelqu'un de compétent aussi.
01:01:07Aujourd'hui, de se débattre dans cette mouvance-là,
01:01:09je ne sais pas ce que
01:01:11ces députés vont faire.
01:01:13Il n'avait
01:01:15qu'à attendre, au lieu de dissoudre,
01:01:17d'attendre encore au moins
01:01:19que les Jeux Olympiques soient passés,
01:01:21d'essayer de regrouper un peu de gens
01:01:23et de relancer une dynamique.
01:01:25Non, il a tout fait exploser et je pense
01:01:27que c'est la connaissance des causes.
01:01:29Merci beaucoup
01:01:31Aurélie, Rémi,
01:01:33Laurent. Merci à tous
01:01:35ceux qui nous ont appelés depuis
01:01:37le début de cette émission. On va
01:01:39évidemment continuer à vous donner la parole
01:01:41toute la semaine pour commenter cette actualité
01:01:43politique dense et riche.
01:01:45On vous rappelle que le second tour des législatives
01:01:47c'est ce dimanche
01:01:49et que vous vivrez tout ça
01:01:51sur RTL. Rebonjour Lisa Marie-Marie.
01:01:53Rebonjour Céline, c'est le moment de notre auditeur
01:01:55du bout du monde. Alors, premier indice
01:01:57il n'est pas si loin en réalité.
01:01:59C'est un petit bout du monde alors ?
01:02:01C'est un petit bout du monde, ça a un lien avec
01:02:03l'Euro de football. Vous le savez, en ce moment
01:02:05nos auditeurs du bout du monde, c'est plutôt nos supporters
01:02:07du bout du monde et elle a un indice sonore
01:02:09pour vous aider à trouver où il habite.
01:02:11Dans le port d'Amsterdam
01:02:13il y a des marins
01:02:15qui chantent. Mais on joue pas les Pays-Bas ?
01:02:17Non, on joue pas les Pays-Bas.
01:02:19Là aussi, quatrième indice.
01:02:21Si vous avez deviné, vous nous envoyez
01:02:23tout de suite un message sur l'application
01:02:25RTL pour tenter de remporter
01:02:27un guide du retard.
01:02:49Margot, bonjour.
01:02:51Bonjour Céline.
01:02:53Je vous ai pas saluée aujourd'hui Margot, c'est un problème quand même.
01:02:55Il n'y a pas de soucis.
01:02:57Dites-nous, est-ce qu'on a un gagnant ?
01:02:59Oui, alors c'est Alexandre
01:03:01de Portieux qui a remporté
01:03:03le guide du retard parce que nous partons
01:03:05aujourd'hui en Belgique.
01:03:07C'est l'huitième de finale, l'événement sportif
01:03:09de l'après-midi. France-Belgique
01:03:11huitième de finale de l'Euro
01:03:13de foot. Rivalité
01:03:15forte depuis cette
01:03:17demi-finale du Mondial 2018.
01:03:19On le rappelle parce que ça fait du bien par l'équipe de France.
01:03:21Tiens d'ailleurs, nos
01:03:23confrères et néanmoins amis de Belle RT
01:03:25à l'RTL Belgique, un peu revanchards
01:03:27nous ont laissé un message sur les
01:03:29réseaux sociaux. Écoutez.
01:03:31Ça va vous ? Parce que nous, on est prêts.
01:03:33C'est l'heure de la revanche qui a
01:03:35sonné. Pronostic les gars ?
01:03:372-0, il n'y a pas de hasard.
01:03:392-0. 2 de De Bruyne
01:03:41pas de De Bruyne.
01:03:43Attention à ce que vous allez dire.
01:03:45Allez sur ce, en toute amitié, on vous embrasse.
01:03:47Soyez bon perdant pour une fois.
01:03:49Et le pour une fois est important.
01:03:51Belle RTL, on est là pour s'entendre.
01:03:53On est là pour s'entendre.
01:03:55Bon perdant, faudrait encore perdre pour ça
01:03:57Sandrine. Merci en tout cas pour ce message.
01:03:59On va bien retenir les conseils de prononciation
01:04:01mais je vous rassure, on a Alex Vizorek
01:04:03en studio ici ce soir à partir
01:04:05de 18h qui fera très
01:04:07attention à la manière dont on prononce les
01:04:09noms belges. Bonjour Patrick.
01:04:11Bonjour, bonjour. Bonjour Patrick.
01:04:13Vous êtes notre auditeur.
01:04:15Au bout du monde
01:04:17en Belgique, je suis avec Lisa
01:04:19Marie Marquez. Vous allez regarder
01:04:21le match ce soir j'imagine ?
01:04:23On ne va pas rater ça, oui tout à fait.
01:04:25Un match pareil, on ne peut pas le rater.
01:04:27En plus contre des voisins,
01:04:29ça va être chaud, ça va être chaud
01:04:31mais on y croit.
01:04:33A votre accent Patrick, on devine que vous êtes
01:04:35belge, belge francophone mais belge
01:04:37donc forcément votre coeur
01:04:39ce soir il va au Diable Rouge.
01:04:41Tout à fait, oui, sans faute.
01:04:43Alors que parfois
01:04:45si la France joue un match,
01:04:47on les supporte. Parfois oui,
01:04:49parfois non mais ce soir ce sera
01:04:51belge, 100%.
01:04:53Je ne sais pas si vous vous rappelez Patrick
01:04:55de cette une du quotidien sportif
01:04:57l'équipe après la deuxième
01:04:59défaite belge face à l'équipe de France
01:05:01en Ligue des Nations, le Somme
01:05:03deux fois. Vous avez peur d'avoir encore
01:05:05le Somme ce soir ?
01:05:07Si, vous êtes super favori
01:05:09donc la France est favori de ce soir
01:05:11on vous met déjà un petit peu la pression
01:05:13en parlant de la sorte mais
01:05:15ça va être compliqué
01:05:17effectivement, ça va être compliqué. Vous avez une
01:05:19superbe équipe. Maintenant ce qui s'est passé
01:05:21dans les matchs du premier tour, on n'a pas
01:05:23eu la baraka mais vous non plus
01:05:25donc le but contre l'Autriche
01:05:27il sort un petit peu de n'importe où.
01:05:29C'est vrai qu'on n'a pas fait preuve d'une grande
01:05:31efficacité devant le but, ça je vous l'accorde.
01:05:33Voilà, c'est ça. Donc nous
01:05:35on a eu quelques buts mais beaucoup de
01:05:37buts ont été annulés donc on espère que ce soir
01:05:39la VAR
01:05:41ne nous mettra pas trop
01:05:43de bâtons dans les roues.
01:05:45Patrick, quel est votre pronostic pour le match
01:05:47de ce soir ? Match à 18h
01:05:49qu'on pourra suivre bien sûr sur RTL
01:05:51je le rappelle.
01:05:53Allez, je vais y croire
01:05:551-0. 1-0 mais pour la Belgique.
01:05:57J'allais le dire, 1-0.
01:05:59J'ai quand même pas donné
01:06:01un pronostic en faveur de la France.
01:06:03Quoique le résultat risque
01:06:05de tomber en votre faveur mais
01:06:07on croit quand même, on espère
01:06:09que tout se passe bien ce soir.
01:06:11Il faudrait que ça tourne quand même
01:06:13avec notre accent belge
01:06:15au moins une fois sur les
01:06:174 dernières rencontres qui ont été
01:06:19disputées en tournoi officiel
01:06:21le ballon à chaque fois mieux
01:06:23tourné pour vous donc il faudra bien que ça
01:06:25s'arrête à un moment donné. Parce qu'il faut
01:06:27quand même savoir une chose, les deux équipes
01:06:29se sont déjà rencontrées je crois plus de 70
01:06:31fois sur toute l'histoire.
01:06:33C'est vous qui êtes en tête, c'est vrai.
01:06:35C'est nous qui sommes quand même en tête.
01:06:37Il y a 30 victoires pour la Belgique et je crois que c'est 26
01:06:39victoires pour la France
01:06:41et quelques matchs nuls.
01:06:43Je ne voudrais pas être désagréable mais il y a des victoires qui comptent plus
01:06:45que d'autres.
01:06:47La tête d'Ugditi, elle était importante.
01:06:49Oui, c'est ça.
01:06:51Pardon Patrick, vous allez trouver
01:06:53que je suis très désagréable, je suis désolée.
01:06:55Pourquoi ?
01:06:57Vous allez trouver que je suis très désagréable.
01:06:59Non, pas du tout.
01:07:01Vous êtes français, vous êtes supporter
01:07:03de la France.
01:07:05Et si on écoute, vous avez fait passer le message
01:07:07de la radio
01:07:09BEL RTL, juste avant de me prendre
01:07:11en ligne, ils sont supporters
01:07:13de la Belgique. Donc chacun
01:07:15supportera son camp ce soir en espérant
01:07:17avoir déjà un beau match.
01:07:19Si on a un match nul...
01:07:21Patrick, dites-nous, c'est quoi votre programme à 18h ?
01:07:23Vous allez le voir où, ce match, avec qui ?
01:07:25Chez moi à la maison avec la famille.
01:07:27En famille à 18h
01:07:29avec la bière
01:07:31et un peu de chips.
01:07:33Avec modération toujours, on le rappelle.
01:07:35Avec modération toujours, toujours.
01:07:37C'est agréable
01:07:39de passer dans une émission
01:07:41des auditeurs du bout du monde
01:07:43parce qu'on est voisins.
01:07:45On vient de rentrer de France d'ailleurs.
01:07:47On a passé nos vacances ici
01:07:49en France. Vous étiez où ?
01:07:51On était en Bretagne.
01:07:53Vous avez quand même fait une belle traversée.
01:07:55On a fait tout le sud de Bretagne.
01:07:57Voilà.
01:07:59Mais ça reste
01:08:01une de nos destinations favorites
01:08:03la France.
01:08:05C'est un des plus beaux pays.
01:08:07Vous serez toujours les bienvenus
01:08:09même si ça paraît peu probable
01:08:11même si vous nous battiez ce soir.
01:08:13Patrick, soyez rassuré.
01:08:15La prochaine fois que je viendrai
01:08:17j'ai le maillot
01:08:19de l'équipe nationale
01:08:21donc on ne manquera pas si on a la chance
01:08:23de pouvoir vous battre ce soir, de pouvoir tourner le maillot
01:08:25en espérant
01:08:27que tout se passe bien ce soir
01:08:29et surtout pour vous aussi.
01:08:31Que ce soit un beau match,
01:08:33du beau spectacle sur le terrain,
01:08:35c'est tout ce qu'on souhaite.
01:08:37Tout à fait. C'est ça le principal.
01:08:39Ça reste toujours que du sport.
01:08:41Il y a quand même des choses plus importantes
01:08:43qui se passent dans la vie
01:08:45et vous êtes malheureusement
01:08:47bien placé pour en parler pour l'instant.
01:08:49Il y a des choses bien plus importantes
01:08:51qu'un match de foot.
01:08:53Il y a des choses bien plus importantes dans la vie.
01:08:55Evidemment. Merci beaucoup Patrick.
01:08:57Merci Patrick.
01:08:59Et on rappelle que cette rencontre
01:09:01vous pourrez la suivre en direct en intégralité
01:09:03sur RTL.
01:09:0517h55, le rendez-vous sur notre antenne
01:09:07pour ne rien rater de ce match
01:09:09avec nos envoyés spéciaux en Allemagne
01:09:11aux commentaires, avec en studio
01:09:13Éric Sylvestreau et le Belge de l'équipe
01:09:15Alex Vizorek
01:09:17qui sera là notamment pour nous conseiller,
01:09:19nous reprendre peut-être aussi sur la prononciation
01:09:21des noms des différents joueurs.
01:09:23Dans un instant sur RTL,
01:09:25c'est Jean-Alphonse Richard
01:09:27et l'heure du crime, bel après-midi.

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