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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 11 décembre 2024.

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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole, Éric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:08François Bayrou, Premier ministre, peut-être dans l'après-midi, ce soir ou demain,
00:13ça n'est pas certain à 100% mais quand même, ça en prend le chemin, c'est une bonne idée.
00:17Jean-Louis a fait le 3210, bonjour mon cher Jean-Louis.
00:21Oui bonjour M. Brunet, ah c'est une très mauvaise idée, on touche le fond.
00:27On est déjà, excusez-moi, dans la merde mais là, on va toucher le fond avec un petit pareil.
00:32C'est quelqu'un, je ne sais pas si M. Macron le fait esprit ou pas,
00:36il n'a jamais nourri cet individu depuis 50 ans.
00:41Le seul truc, il a trouvé quand même le moyen de se faire nommer commissaire au plan,
00:48on était en pleine panade, en pleine Covid, les citoyens et citoyennes françaises,
00:53on avait d'autres choses à faire.
00:55Franchement, je pense, je ne sais pas, là j'avoue, je ne comprends pas ça si c'est lui,
01:01mais là, on touche le fond, je vous le dis, mais enfin, il y a quand même d'autres personnes.
01:05Restez avec nous, attendez Jean-Louis, vous allez pouvoir déployer vos arguments.
01:10Jean-Louis, je suppute Céline Landreau que Jean-Louis n'est pas un supporter de François Bayrou.
01:16À 13h01, c'est le rappel des titres avec vous Céline.
01:20Et c'est certainement, ce matin, la dernière fois qu'il foulait en tant que Premier ministre,
01:24les graviers de la Cour de l'Elysée, Michel Barnier et son gouvernement ont présenté la loi spéciale,
01:29ce matin, en Conseil des ministres, vous le savez, cette loi qui doit permettre de faire tourner le pays
01:35et éviter la paralysie budgétaire.
01:37Et alors qu'on attend dans les prochaines heures, maintenant, le nom de son successeur,
01:40on en parlait à l'instant avec Jean-Louis, Emmanuel Macron a reconnu ce matin devant ses ministres
01:45que la coalition qui soutenait Michel Barnier n'a pas pu être élargie.
01:50À ce stade, le futur gouvernement qui devra affronter, en tout cas, la colère des agriculteurs
01:55qui n'est pas retombé plusieurs actions, ce matin encore, une centaine de tracteurs bloquaient ainsi l'autoroute A16
02:02dans le sens boulogne-Dunkerque, auquel près du tunnel sous la Manche à l'appel de la FDSEA
02:08pour protester toujours contre l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et les pays du Mercosur.
02:13En Syrie, le Premier ministre chargé de la transition, Mohamed Al-Bashir, lui assure que les droits
02:18de toutes les confessions seront garantis dans le pays.
02:21Il appelle également les Syriens de l'étranger à rentrer chez eux désormais pour permettre au pays de prospérer.
02:29La météo, Peggy, pour cet après-midi encore bien hivernal, en tout cas au nord du pays.
02:34Oui, ça reste bien gris mais sec avec peut-être quelques petites éclaircies, alors timide sur le nord-est.
02:41En revanche, dans le sud, on va retrouver de belles éclaircies qui vont remonter jusqu'en région Poitou-Charentes,
02:46même la Vendée, et sur l'est, ça va remonter jusqu'au Jura.
02:49Si vous êtes sur la région toulousaine, vous aurez peut-être moins d'éclaircies parce que c'est vrai
02:52que les nuages seront encore assez nombreux, tout comme sur les Pyrénées avec quelques faibles flocons,
02:57quelques flocons des mille mètres et également des averses sur le Roussillon.
03:01Les températures sont un peu fraîches, 4 à 8 degrés sur l'ensemble du pays.
03:06En revanche, ça monte un petit peu plus près de la Méditerranée, 10 à 15 degrés.
03:10Merci beaucoup, Peggy Broch.
03:11Les auditeurs ont la parole.
03:13Éric Brunet, Céline Landreau sur RTL.
03:17Il me semble que ça va être très compliqué.
03:18Monsieur Barnier n'est pas la personne idone, même que je respecte.
03:23Il a une vision européenne, mais pas une vision nationale.
03:26Donc ça ne fonctionnera pas, c'est bien dommage.
03:29Il serait peut-être plus opportun que ce soit M. Bayrou s'il accepte.
03:34Et je pense que ça va calmer le jeu dans cet échiquier qui commence à être un petit peu complexe.
03:40Jean-Louis, mon cher Jean-Louis, vous êtes de ceux qui disent
03:45que c'est la pire idée d'Emmanuel Macron de nommer François Bayrou.
03:51Vous n'êtes pas un supporter de Bayrou, c'est le moins qu'on puisse dire.
03:54Non, mais ce n'est pas une question de supporter.
03:56Mais qu'est-ce que vous lui reprochez ?
03:58C'est un incapable, il n'a rien fait, il a été ministre de rien, à part se faire bombarder.
04:04Il a été ministre de la Justice pendant quelques jours.
04:07Il a été ministre de la Justice, de l'éducation nationale, il a eu des poches de ministériel.
04:11Oui, mais qu'est-ce qu'il a fait ? Expliquez-moi.
04:14Il a trahi tout le monde, comme disait Nicolas.
04:17Je vais reprendre un propos.
04:18C'est vrai qu'en 2007 et en 2012, il a appelé à voter contre Nicolas Sarkozy.
04:23Oui, mais il a même trahi M. Macron au début, quand il a trahi.
04:28C'est quelqu'un, il est là pour sa gloire.
04:31Mais il n'a pas de gloire, il n'a rien.
04:33C'est lui, c'est une catastrophe.
04:36Alors je ne sais pas à quoi joue M. Macron, c'est une catastrophe.
04:39Il y a des gens très bien, je ne sais pas.
04:41S'il a proposé à Jean-Yves Le Drian, qui est un homme de consensus, je suis très large,
04:45moi je suis un républicain.
04:46S'il a proposé ça à Mme Vautrin, s'il a proposé le poste à M. Lecornu,
04:50voilà des personnes qui peuvent amener.
04:52J'écoutais votre journal tout à l'heure, même les communistes, les socialistes,
04:58ne veulent pas bailler, vous l'avez dit dans votre journal.
05:02Comment voulez-vous mettre quelqu'un ?
05:04Ou alors, je ne comprends plus Macron.
05:07Il le fait exprès, il le fait exprès.
05:10Mais qu'est-ce que va apporter Bayrou ?
05:12Il a une vue panoramique pour la France, excusez-moi.
05:15Un jour j'avais vu une photo dans un magazine,
05:18il était en photo avec un cheval, son tracteur et lui.
05:21Et tiens, il a une vue panoramique pour la France,
05:23qui n'est pas plus large que le pare-brise de son tracteur.
05:25Et je n'ai rien contre les agriculteurs, bien au contraire.
05:29Il a la langue bien pendue ce Jean-Louis.
05:31Attendez Jean-Louis, restez avec nous.
05:33On va essayer de régler votre téléphone parce que vous dites des choses intéressantes,
05:36même si elles sont un peu dures à l'endroit de François Bayrou.
05:39Mais ça serait bien qu'on vous entende un peu mieux.
05:41Je vais prendre Laurent tout de suite.
05:42Mon cher Laurent, bonjour.
05:44Bonjour toute l'équipe.
05:45Bonjour Laurent.
05:46Aussi anti-Bayrou que Jean-Louis ?
05:49Alors, c'est un peu compliqué parce que je suis des Hautes-Pyrénées,
05:52donc j'ai à côté des Pyrénées-Atlantiques.
05:56Alors, je pense que c'est un bon consensus malgré tout,
05:59parce qu'il n'y a aucune personnalité.
06:01Voilà.
06:02Est-ce qu'il aura une majorité ?
06:04Ça va être plus compliqué.
06:06Et je comprends l'autre auditeur.
06:08Pour faire du cheval, oui, mais c'est Henri IV.
06:11C'est la patrie d'Henri IV.
06:12Et Henri IV, un jour oui, un jour non.
06:14Bon.
06:15Bon, et quelles sont les qualités de ce François Bayrou,
06:19vous qui êtes Pyrénéen et voisin du palois Bayrou ?
06:24Il est très terrain.
06:25Il est toujours auprès des agriculteurs,
06:27auprès des salariés, auprès des chômeurs.
06:30Il est à l'écoute.
06:32Et c'est quelqu'un de consensus.
06:35La seule chose qui m'ennuie un peu,
06:38c'est est-ce qu'il est capable de prendre des décisions.
06:42Voilà.
06:43Et est-ce que ça va fonctionner au niveau de l'Assemblée nationale ?
06:47Parce qu'il n'y aura pas de majorité par rapport à lui.
06:50Mais c'est quelqu'un d'à part.
06:52Moi, je dis pourquoi pas.
06:55Jean-Louis.
06:56Jean-Louis est toujours là.
06:58Mon cher Jean-Louis, vous entendez ?
06:59Alors Jean-Louis, t'entends de quoi ?
07:00Oui, t'en penses, t'en penses, t'en penses.
07:02Ce que j'en pense, moi j'ai...
07:05Il n'y a rien à faire, mais rien...
07:08Écoutez, quand vous êtes capable, je vais le répéter,
07:11en plein Covid, de vous faire bombarder,
07:13comme il s'est replombé toute la France,
07:15et dans la panade, avec le Covid,
07:17vous ne pensez pas qu'on a d'autres choses à faire ?
07:20Franchement.
07:22Quand vous voyez ce genre de politique,
07:24c'est quelqu'un qu'on engraisse depuis 50 ans,
07:28qui est toujours à la plaine,
07:30qui est toujours en train de faire des coups d'ordure.
07:32Voilà.
07:33Moi, sincèrement, ce qu'il fait...
07:36On vous entend mal, mon cher Jean-Louis.
07:38On vous entend très mal.
07:40Je pensais qu'on allait régler le téléphone.
07:42Non, non.
07:45Si c'est lui, j'espère que c'est...
07:47Jean-Louis, on va essayer de régler ça.
07:50Peut-être qu'on peut faire entrer Victoria dans la conversation.
07:53Bonjour, Victoria.
07:54Oui, bonjour, madame.
07:56Bienvenue.
07:57Dites-nous, vous, la piste Bayrou,
08:01comme potentiel futur Premier ministre,
08:04elle vous intéresse ?
08:05Elle vous séduit ?
08:06Pas du tout.
08:07Je suis d'accord avec M. Jean-Louis, précédemment,
08:10et je ne comprends pas du tout les propos de M. Laurent,
08:13qui dit que c'est un homme qui est capable de décision.
08:16Il n'en a pris aucune.
08:18La seule qu'il a prise en décision a été catastrophique
08:21et relate d'un tempérament de Judas.
08:24Pour parler franchement,
08:25c'était lors de la seconde potentielle élection de M. Sarkozy,
08:29qu'il soutenait.
08:31Et au dernier moment,
08:32il a demandé à ce que le vote des personnes qui votaient pour son côté à lui
08:37soit donné à M. Hollande.
08:39On voit où ça nous a menés.
08:40Et tout ceci, c'est simplement par un pur égocentrisme
08:44qui est démesuré chez cette personne.
08:47D'ailleurs, il le porte bien sur lui.
08:50Non, c'est un homme qui est un traître.
08:52Moi, j'en ai marre des traîtres.
08:54Ça suffit avec la présidence actuelle.
08:56Moi, je veux dire...
08:58Vous savez, M. Bayrou ne fera rien pour les Français.
09:01Il fera pour lui-même.
09:03Ce sont encore des personnes qui veulent avoir leur salaire à vie,
09:06qui veulent avoir leur nom dans les pages d'histoire de livres,
09:09de l'histoire de France.
09:11C'est une catastrophe.
09:12Il a pour lui peut-être une expérience politique.
09:14On rappelle que c'est la même génération que Michel Barnier.
09:17Ils ont 73 ans tous les deux.
09:19Il a une grande expérience politique.
09:20Ça ne compte pas, ça, à vos yeux ?
09:22Non, pas du tout.
09:23Il y en a marre de ces gens-là, justement.
09:25Parce qu'ils remuent des choses qui sont finies, déjà pour commencer.
09:29Et tout à fait sincèrement,
09:31moi, j'ai plutôt envie qu'on ait un François Barouin, voyez-vous,
09:35plutôt qu'un Bayrou.
09:37Parce qu'il n'est pas à la hauteur, M. Bayrou.
09:40Il est à la hauteur de lui-même, de sa petite personne.
09:43Et moi, je peux vous garantir que si ce monsieur vient,
09:45on perd encore du temps.
09:47Il n'y a que deux personnes en France qui s'occupent des Français.
09:50Que deux personnes.
09:52Il y a Mme Le Pen et il y avait M. Sarkozy.
09:57M. Sarkozy a été très critiqué par rapport au fait
10:00d'avoir fait mettre une tente à l'Elysée.
10:02Mais les gens oublient que c'était pour sauver les infirmières,
10:04que c'était donnant-donnant qu'il fallait que tout soit...
10:06Attendez, juste pour rappeler un petit peu tout ça,
10:08vous parlez de l'attente de Muammar Gaddafi.
10:11C'est juste pour repasser le contexte que j'ai peur
10:13que tout le monde ne vous suive pas dans votre réseau.
10:15Avec les infirmières bulgares, c'est quoi l'histoire ?
10:17Oui, c'est ça, c'est les infirmières bulgares.
10:19Oui, oui, elles ont été sauvées grâce... c'était donnant-donnant.
10:21Mais les Français ne voient pas le fond de l'histoire
10:23en critiquant cet homme-là.
10:25Là, les Français, dans la période actuelle,
10:27n'ont plus la question des infirmières en tête
10:29et de l'attente de Gaddafi.
10:31Non, mais c'est pour vous dire qu'il n'y a pas d'esprit des deux seuls.
10:34Non, c'était juste pour vous indiquer une parenthèse
10:36des deux seuls capables de sauver les Français.
10:38La France et les Français.
10:40Là, M. Bayrou, lui, c'est sa pomme,
10:42c'est son avenir, c'est son nom dans les livres d'histoire.
10:44C'est je, je, je, je.
10:46Donc non, stop. M. Bayrou,
10:48on ne peut pas faire confiance à un traître.
10:50Ce n'est pas possible. Ça suffit.
10:52Regardez les gens qui nous gouvernent.
10:54Regardez leur passé.
10:56Regardez leurs identités.
10:58On ne les connaît même pas, les nouveaux.
11:00Et regardez comment ils se comportent dans l'Assemblée.
11:02Mais c'est dingue. On est où, là ?
11:04On est où ? On est à l'école maternelle ?
11:06Qui verriez-vous, alors, à l'Élysée ?
11:08M. Barouin.
11:10Pardon, à Matignon. On voit très bien
11:12qu'Emmanuel Macron a mis hors jeu
11:14Marine Le Pen,
11:16que Jean-Luc Mélenchon, à la France insoumise,
11:18s'est mis hors jeu tout seul,
11:20en ne souhaitant pas participer à la première
11:22réunion de concertation à l'Élysée.
11:24Donc, sur cette base-là,
11:26qui verriez-vous à Matignon ?
11:28Moi, je voudrais
11:30que ce soit M. Barouin.
11:32Parce que c'est un homme
11:34équilibré. Il a une petite
11:36soixantaine d'années, je crois penser.
11:38Il a été ministre de l'économie et des finances
11:40et de l'industrie. Il a été ministre du budget.
11:42Il a été ministre de l'intérieur. S'il y en a un
11:44qui connaît bien la politique et ce dont nous sommes
11:46dans le besoin
11:48d'obtenir, c'est bien lui.
11:50Mais c'est vrai que si son nom avait été un petit peu évoqué
11:52au départ, Victoria, on l'entend
11:54un peu moins ces derniers jours.
11:56Donc, je ne sais pas si c'est que la piste
11:58est définitivement écartée.
12:00On suit ça de toute façon.
12:02Les éditorialistes politiques
12:04qui l'interviewent disent assez régulièrement
12:06qu'il n'a pas l'envie,
12:08qu'a par exemple François Bayrou,
12:10il n'a pas l'envie d'accéder
12:12aux postes les plus importants
12:14de l'exécutif. Je ne sais pas si c'est
12:16vrai, mais c'est ce qui se dit
12:18à propos de François Barouin. Nous suivrons ça
12:20de près, en tout cas.
12:22Bonjour Alain.
12:24On écoute dans un instant
12:26votre sentiment
12:28sur le nom
12:30des supposés du
12:32successeur de Michel Barnier
12:34à Matignon et cette piste, François Bayrou,
12:36qui vous fait beaucoup réagir à tout de suite.
13:00Avec Éric Brunet et Céline Landreau.
13:02Monsieur Bayrou
13:04que l'on subit déjà depuis des
13:06années, mais quand est-ce qu'on va vraiment
13:08avoir quelqu'un de valeur
13:10qui aura le courage de réformer la France ?
13:12Les bonnes décisions, on les attend
13:14toujours, et c'est sûrement pas avec
13:16Bayrou, il y en a ras-le-bol
13:18d'avoir toujours les mêmes
13:20et d'avoir toujours surtout les mêmes idées.
13:22Bonne journée RTL.
13:24Merci Valérie pour votre message.
13:26C'est vrai que François Bayrou a été ministre déjà il y a
13:2830 ans, donc on ne peut pas
13:30parler de quelqu'un qui
13:32incarne la nouveauté dans le paysage
13:34politique. Beaucoup d'appels anti-Bayrou
13:36ça en dit long d'ailleurs.
13:38On n'est pas un institut de sondage
13:40mais il y a beaucoup d'appels anti-Bayrou, voilà ce que je note.
13:42Rebonjour Alain.
13:44Oui, rebonjour.
13:46Vous vouliez réagir, on vous écoute.
13:48Oui, je pense que monsieur Bayrou n'est pas
13:50la personne qui pourra
13:52permettre à monsieur
13:54Macron de tenir jusqu'en 2027
13:56pour une raison très simple, c'est que les
13:58deux tiers des
14:00Français ne souhaitent pas avoir
14:02comme Premier ministre quelqu'un qui
14:04est aux côtés de monsieur Macron depuis
14:062017. Que ce soit
14:08monsieur Bayrou, que ce soit Le Drian
14:10ou Didier Mignot
14:12voire Le Cornevaux,
14:14le problème il n'est pas là. Le problème il est
14:16d'avoir un gouvernement
14:18qui puisse gouverner
14:20et faire en sorte que les Français ne se sentent pas
14:22abandonnés. Mais vous soulevez quelque chose
14:24que disait Olivier Faure, le Premier
14:26Secrétaire du Parti
14:28Socialiste, en disant que François
14:30Bayrou incarnait trop une
14:32continuité du macronisme
14:34alors qu'il a été rejeté
14:36dans les urnes lors des législatives.
14:38C'est un problème pour vous ça ?
14:40Oui, c'est un problème. Et moi je pense que la seule solution
14:42qui permettrait, et monsieur
14:44Macron ne le souhaite pas,
14:46c'est que ce soit un
14:48Premier ministre, disons,
14:50pas forcément de gauche au sens
14:52non pas membre du NPF
14:54mais plutôt quelqu'un de sensibilité
14:56de gauche, et il y a un nom qui me
14:58vient à l'esprit par exemple, c'est Arnaud Maudebourg
15:00qui a quitté le PS au moment où
15:02il y a eu des problèmes dans le gouvernement
15:04de monsieur Hollande.
15:06C'est quelqu'un qui prône le produit
15:08français, qui est consensuel,
15:10c'est plutôt vers ces
15:12gens-là que monsieur Macron devrait se
15:14tourner. Seulement, il ne le
15:16peut pas. Il ne le peut pas pour une raison
15:18très simple, c'est que si on va
15:20dans le principe qui consiste
15:22à dire pas de 49.3
15:24et en même temps
15:26pas de censure
15:28un accord de pas de censure
15:30les lois se présenteront
15:32l'une après les autres, et la première
15:34des choses que présentera le nouveau
15:36gouvernement, ce sera
15:38le pouvoir d'assurance, il n'y a aucun problème
15:40L'abrogation de la réforme des retraites
15:42d'Emmanuel Macron. Voilà.
15:44Tout à fait. Et là, il ne peut pas
15:46se permettre de
15:48laisser un gouvernement présenter
15:50cette loi-là, parce que
15:52elle est soutenue par les deux tiers
15:54des français. Et vous, vous en pensez
15:56quoi, Alain ? Vous faites partie de ceux qui pensent qu'il
15:58faut abroger cette réforme des retraites
16:00pour revenir sur
16:02le système d'avant ?
16:04Le terme abroger
16:06est peut-être trop
16:08abrut, parce
16:10que je suis quelqu'un de social-
16:12démocrate, pour être précis, et
16:14je considère que la porte doit être
16:16ouverte à la discussion. Il faut revoir
16:18cette copie qui est trop abrutie.
16:20Justement, vous êtes social-démocrate,
16:22il est où le Premier ministre de centre-gauche
16:24qui pourrait faire cette politique
16:26un peu plus tournée
16:28vers la gauche ? Il ne sera pas accepté.
16:30Il ne sera pas accepté
16:32par le grand Macron.
16:34Pour vous, le profil idéal, ça aurait été
16:36Arnaud Montebourg, mais il ne sera pas accepté.
16:38Je pense, parce que
16:40je vous dis, la moindre
16:42loi qui irait vers
16:44à l'encontre
16:46des désirs de la Macronie,
16:48automatiquement
16:50passerait.
16:52Monsieur Macron ne peut pas se permettre.
16:54C'est là qu'il y a le gros problème, et c'est pourtant la seule solution.
16:56Parce que de là à avoir
16:58l'idée, bien sûr,
17:00elle est formidable, avoir un gouvernement
17:02qui prenne
17:04le socle commun,
17:06plus la gauche non-LFI,
17:08et, on va dire,
17:10le soutien, même pas le soutien,
17:12l'abstention des LR,
17:14et l'abstention
17:16des LFI,
17:18ce serait encore mieux, mais là, je ne vois pas
17:20d'issue. Si on veut tenir jusqu'en 2027,
17:22l'équation,
17:24elle est impossible.
17:26Elle est impossible. En tout cas,
17:28pour votre proposition
17:30d'Arnaud Montebourg, de mémoire, la dernière fois
17:32qu'il est venu sur RT
17:34à l'invité de la matinale, il a bien dit que la page
17:36politique, pour lui, était définitivement tournée,
17:38et qu'il préférait, justement, continuer à travailler
17:40sur le Made in France, avec, notamment, son miel français.
17:42– Bien. Alors, il n'y aura donc
17:44personne, aujourd'hui, dans les auditeurs
17:46ont la parole, au 3210, pour
17:48défendre le scénario François Bayrou.
17:50C'est un peu regrettable, les amis, parce que
17:52je signale quand même qu'on s'y achemine
17:54tout doucement, vers le scénario François Bayrou,
17:56peut-être même ce soir.
17:58Bon, il n'y a personne
18:00qui trouve grâce à ses yeux.
18:02Je trouve ça assez étonnant.
18:04Isabelle a fait le 3210. Ma chère Isabelle,
18:06je vous salue.
18:08– Bonjour à vous. – Bonjour Isabelle.
18:10– On vous écoute.
18:12– Moi, je pense qu'il peut
18:14avoir sa place, oui. Il fait
18:16beaucoup de choses pour sa ville.
18:18Je ne vois pas pourquoi
18:20il n'aurait pas sa place, parce que
18:22la personne d'avant me disait
18:24qu'il était moi-jeu, moi-jeu, mais il y a
18:26beaucoup de gens, en France, qui sont aussi
18:28moi-jeu, moi-jeu, et qui ne sont pas placés
18:30comme eux.
18:32– Vous êtes paloise ?
18:34Vous êtes de Pau ?
18:36– À côté, j'aimerais bien,
18:38mais je suis à côté. – D'accord, vous êtes à côté.
18:40Et alors, vous dites qu'il s'occupe bien
18:42des palois ?
18:44– Oui, oui.
18:46Les palois ne se plaignaient pas du tout de lui.
18:48Non, non. Il a fait pas mal
18:50de choses pour leur ville.
18:52– Très bien. Vous ne trouvez pas
18:54que c'est du déjà-vu,
18:56François Bayrou ?
18:58– Non, non, non.
19:00Après tout,
19:02parce que moi-jeu, moi-jeu, moi, là où je travaille,
19:04il y en a des moi-jeux.
19:06Ce n'est pas ni des ministres,
19:08ni des...
19:10Donc, voilà.
19:12– Merci. – Après, chacun
19:14a le droit, un jour, à sa place.
19:16Voilà, c'est tout.
19:18Maintenant, c'est aux gens, c'est à la société
19:20de changer aussi, peut-être.
19:22C'est à eux de se mettre
19:24au travail, déjà.
19:26À attendre que tout tombe tout cuit.
19:28Voilà.
19:30Pour moi, c'est mes propos.
19:32– Et c'est pour ça qu'on vous écoute, Isabelle.
19:34C'est votre émission et on entend tous vos avis.
19:36Thierry nous a appelé aussi.
19:38Bonjour Thierry.
19:40– Oui, bonjour tout le monde.
19:42– Bienvenue d'abord.
19:44Et racontez-nous, alors, cette situation
19:46politique. Qu'est-ce qu'elle vous inspire ?
19:48– Ah ben, moi, honnêtement,
19:50je suis comme beaucoup de Français.
19:52Alors là, avant tout, je suis tombé de ma chaise
19:54quand j'ai entendu le mot de bourre.
19:56Mais bon, bref.
19:58– Ce n'est pas le scénario qui tire la corde.
20:00– Je l'espère.
20:02Donc, moi, vous savez, M. Barouin, pourquoi pas ?
20:04M. Barouin, pourquoi pas ?
20:06On a déjà eu M. Barnier qui était, à mon avis, très bien.
20:08Il a été dégagé.
20:10M. Barouin, ce sera pareil.
20:12Alors, qu'est-ce qu'il faut faire ?
20:14M. François Bayrou,
20:16moi, je pense que ça peut être une possibilité.
20:18Parce que,
20:20c'est au milieu.
20:22Vous savez, ce n'est pas évident avec l'Assemblée nationale
20:24qu'on a aujourd'hui.
20:26M. Macron, il n'a pas trop,
20:28à mon avis, c'est très bien ce qu'il fait.
20:30Mais, voilà.
20:32Les Français sont toujours mécontents de tout.
20:34Déjà, ça va mal.
20:36Donc, je pense vraiment
20:38que ça peut être ça.
20:40– Ou alors, vous pouvez aussi dire, Thierry,
20:42quand on est au centre, on ne plaît ni à la gauche, ni à la droite.
20:44– Oui, c'est ça.
20:46Entre nous, Eric,
20:48enfin, entre nous,
20:50entre tous les auditeurs d'RTL,
20:52c'est vraiment compliqué.
20:54Vous pouvez l'avouer, quand même.
20:56Je ne sais pas quoi faire.
20:58Je pense qu'on est dans une situation…
21:0030 mois, ce n'est pas possible.
21:02Enfin, 27 mois,
21:04il reste à M. Macron.
21:06Mais ça va être compliqué de contenter tout le monde.
21:08De faire…
21:10Je ne sais pas.
21:12Honnêtement, je suis comme beaucoup de Français.
21:14On est un petit peu perdus.
21:16– Perdus, un peu désabusés aussi, on a le sentiment.
21:18– Désabusés aussi, parce que c'est triste ce qui arrive.
21:20C'est triste pour la France.
21:22Les entreprises ont besoin de stabilité.
21:24Sinon, moi, je suis un petit commerçant.
21:26Je peux vous dire que les gens,
21:28ils préfèrent épargner que dépenser.
21:30Donc, voilà.
21:32Il faudrait que se lâcher un petit peu
21:34et dire, bon, maintenant,
21:36il faut faire confiance à la personne qui est nommée.
21:38Essayer d'être avec lui un petit peu
21:40et pas toujours contre lui.
21:42Voilà.
21:44– Merci.
21:46– Ce n'est peut-être pas évident ce que je dis.
21:48– Non, si, si, si.
21:50La seule chose, c'est que,
21:52les gens qui ont la possibilité,
21:54le scénario François Bayrou à Matignon,
21:56sont peu enthousiastes.
21:58Je note qu'il n'y a pas d'enthousiasme dingue
22:00en disant, ah, Bayrou, un regard différent,
22:02une approche différente.
22:04Chouette, vivement Bayrou.
22:06On n'est pas du tout dans le vivement Bayrou.
22:08Je dirais, l'époque n'est pas spécialement gaie.
22:10Bon, merci Thierry, Jean-François est là.
22:12Bonjour Jean-François.
22:14– Bonjour.
22:16– Oui, on vous écoute Jean-François.
22:18– Bonjour M. Brunet et Mme Lambert.
22:20– J'ai compris.
22:22– Pour quelles raisons ?
22:24– Bayrou, c'est Barnier.
22:26Peut-être qu'ils ont les mêmes lettres de début.
22:28Barnier, c'est les mêmes agences.
22:30Même âge, même initiale,
22:32même type de carrière,
22:34plus ou moins à la remorque,
22:36toujours,
22:38de leurs prédécesseurs
22:40qui ont commandé,
22:42qu'ils soient à la recherche
22:44de toujours un travail,
22:46pour essayer peut-être
22:48d'avoir un souvenir.
22:50Je pense même pas.
22:52Je pense qu'ils sont grogués de la politique.
22:54Surtout Bayrou, je pense qu'il est illuminé.
22:56Il a l'impression
22:58qu'il peut faire quelque chose.
23:00C'est encore pire, je crois,
23:02que M. Barnier qui est assez modeste.
23:04Bayrou, lui, il a l'impression,
23:06si vous voulez, qu'il peut faire quelque chose.
23:08Il a déjà démontré, comme disait
23:10une de vos auditrices,
23:12sa fidélité envers Nicolas Sarkozy.
23:14– On sent qu'il passe mal
23:16pour cet appel au vote
23:18en faveur de la gauche
23:20face à Nicolas Sarkozy.
23:22– Oui parce qu'il était vécu, François Bayrou,
23:24comme un homme de centre droit
23:26et donc qu'on avait pensé légitimement
23:28qu'il allait soutenir les scénarios
23:30Sarkozy au présidentiel de 2007-2012
23:32et ça n'a pas été le cas.
23:34Merci Jean-François, Thierry, Alain, Laurent,
23:36continuez à être avec nous. Dans un instant,
23:38on va parler Doudou, vous allez voir,
23:40c'est pas tout à fait le même sujet.
23:42Bonjour Jean-Alphonse Richard.
23:44– D'accord, on va parler d'un sujet un peu plus grave avec vous.
23:46– L'heure du crime, c'était à 14h.
23:48– Mais Doudou et Vaudou, ça se ressemble un peu,
23:50vous allez voir pourquoi. C'est l'affaire de
23:52Christy Daupin et Sylvia G,
23:54ce sont deux femmes mariées, des pionnières
23:56du mariage homosexuel, un couple modèle
23:58jusqu'en 2018. Sylvia a disparu
24:00à Paris, aucune trace, plus rien,
24:02les enquêteurs vont s'intéresser à la vie
24:04privée de ces deux femmes et découvrir
24:06que Sylvia était en disgrâce.
24:08Elle avait pris une maîtresse.
24:10Et pour la faire disparaître, eh bien, quoi de mieux
24:12qu'une terrifiante cérémonie
24:14vaudou.
24:16Un désenvoûtement, un désensorcellement
24:18comme on dit dans le langage vaudou.
24:20Et c'est une prêtresse vaudou,
24:22Tati Marlène, qui
24:24depuis Haïti, aurait organisé
24:26et programmé la disparition. Vrai ou faux,
24:28ça dépend si vous croyez aux esprits ou pas,
24:30ça c'est une chose. Mais où
24:32est-elle disparue ? Eh bien, je vous dis tout
24:34dans l'heure du crime. A tout de suite.
24:36– A tout de suite, nous serons à l'écoute,
24:38bien évidemment. Et dans un instant, figurez-vous
24:40que les ventes de doudous
24:42en peluches pour adultes
24:44sont en explosion, en augmentation.
24:46Avez-vous un doudou, vous ?
24:48Parce que j'ai pas l'impression que Céline Landreau
24:50en est un, ni moi. – L'entendons pas.
24:52– Eh bien, venez nous raconter ça quand même au 3210. A tout de suite.
24:54Jusqu'à 14h,
24:56les auditeurs ont la parole sur RTL.
25:00Éric Brunet, Céline Landreau.
25:02RTL.
25:04– Vous écoutez RTL midi, les auditeurs
25:06ont la parole. Les doudous de plus
25:08en plus prisés par les adultes.
25:10Vous aussi, vous avez une peluche
25:12pour trouver un peu de réconfort ?
25:14Appelez-nous, on revient dans 50 secondes.
25:16Céline Landreau et Éric Brunet,
25:18les auditeurs ont la parole
25:20sur RTL.
25:22– Ah, c'est la petite musique
25:24des cadeaux, là. Enzo, qui est au standard,
25:26va nous offrir des petits
25:28balotagefs de bruche, j'ai l'impression. C'est ça, Enzo ?
25:30– Exactement. – Je reconnais la musique,
25:32maintenant c'est pavlovien, je suis bien dressé.
25:34– Exactement, je viens avec toujours des bonnes nouvelles,
25:36j'aime bien cette musique. Toute la semaine,
25:38les auditeurs qui passent sur l'antenne de RTL gagnent
25:40un lot de chocolat à Jeff Debrugge.
25:42Plus d'un kilo et demi de gomme en 10 pour faire plaisir
25:44et surtout, surtout, vous faire plaisir.
25:46– Merci, oh Enzo,
25:48vous êtes le père Noël des auditeurs
25:50ont la parole. Pourvu que ça dure,
25:52Christelle a fait le 30 de 10.
25:54Ma chère Christelle, bonjour !
25:56– Bonjour Christelle. – Bonjour l'équipe.
25:58– Bon, alors, qu'est-ce que c'est que cette histoire
26:00de vente de doudous
26:02en peluche pour les adultes
26:04qui augmente en France ?
26:06– Moi, j'ai des doudous
26:08depuis que je suis née.
26:10J'ai toujours aimé ça,
26:12mais en fait, j'ai un peu peur du noir.
26:14Alors, ça m'a aidée de base.
26:16Et après, je suis quelqu'un
26:18qui est assez timide et en fait,
26:20le fait de parler à une peluche
26:22ou de leur faire un câlin et tout
26:24m'a réconfortée et puis je l'ai gardée.
26:26Et après, en tant que bénévole,
26:28c'est aussi devenu un peu...
26:30Un de mes doudous est devenu
26:32la mascotte de mes jeunes.
26:34– De quoi ? De ? – De mes jeunes.
26:36– Est-ce que vous êtes bénévole où, Christelle ?
26:38– Au Scout et Guide de France.
26:40– Christelle, les auditeurs
26:42vous ont peut-être déjà entendu tout à l'heure
26:44dans le journal de 12h30 parce qu'on a diffusé
26:46le message que vous nous aviez laissé sur le répondeur.
26:48Vous donniez votre âge,
26:5032 ans, et vous nous expliquiez
26:52que cette
26:54passion, ce besoin de doudous
26:56agaçait parfois un peu votre mari.
26:58– Oui, parce qu'en fait,
27:00j'ai plein de doudous.
27:02Je ne sais pas combien de sacs de doudous pour vous dire.
27:04Et par moments, juste pour l'embêter,
27:06je mets tous mes doudous dans notre lit
27:08et il ne peut pas rentrer, alors il râle.
27:10– C'est quoi vos doudous ?
27:12Qu'est-ce que c'est ?
27:14– Il y a un peu de tout. Il y a beaucoup de Disney
27:16parce que je suis fan de Disney.
27:18Après, c'est des peluches normales.
27:20Il y a le doudou de ma grand-mère qui est morte
27:22et que je garde depuis un certain temps.
27:24J'ai un doudou
27:26réconfort aussi.
27:28J'ai une peluche en hippopotame.
27:30En fait, j'ai de tout. Dès que je vois une peluche,
27:32si elle me plaît, je l'achète.
27:34– Mais vous disiez, j'en ai depuis que je suis petite.
27:36Est-ce qu'il y a une de ces peluches
27:38qui a une place particulière ?
27:40Vous parliez de celle de votre grand-mère.
27:42Est-ce qu'il y en a une avec laquelle
27:44vous avez un lien plus fort et qui vous confiez plus ?
27:46Parce que vous nous disiez tout à l'heure, je leur parle aussi.
27:48– Oui, c'est ça.
27:50Depuis que ma mamie est décédée,
27:52c'est plus le doudou de ma mamie.
27:54Chaque jour, je ne sais pas,
27:56j'ai un doudou différent.
27:58Je leur fais un bisou, je leur dis bonne nuit,
28:00je leur parle de ce qui ne va pas, je pleure dans leurs bras.
28:02C'est un rituel.
28:04– Vos amis, vos proches
28:06vous chambrent un peu,
28:08se moquent un peu de vous, même gentiment
28:10à propos de ça ?
28:12– Oui, très gentiment.
28:14– Qu'est-ce qu'on vous dit ?
28:16– Des fois, on me dit que je suis encore un enfant
28:18par rapport à ça, mais c'est très gentil en fait.
28:20Et puis en fait,
28:22ils disent que c'est grâce à ça aussi
28:24qu'ils ont confiance en moi, parce que j'ai aussi une peluche.
28:28Pour ça, mes proches sont très gentils.
28:30– Et là, à l'approche de Noël par exemple,
28:32c'est ce que vous commandez ?
28:34Des peluches ?
28:36– Ah non, je n'y ai pas pensé, mais c'est vrai que pourquoi pas.
28:38– Vous en avez combien, à peu près ?
28:40– Oh là là,
28:42je pense une centaine, je dirais.
28:44– Une centaine de doudous.
28:46Christelle, mesdames, messieurs, fait remonter la moyenne
28:48des ventes de doudous pour adultes en France
28:50puisqu'elle a une centaine de doudous.
28:52Ne bougez pas Christiane, on va prendre
28:54Josiane par exemple,
28:56qui a fait le 3210, ma chère Josiane,
28:58je vous salue.
29:00– Bonjour à vous deux, et bonjour à tous et à toutes.
29:02– Vous avez un doudou, vous aussi ?
29:04– Ah oui,
29:06depuis 56 ans.
29:08Donc, il m'a accompagné
29:10tout au long de ma vie,
29:12et je l'emmène
29:14partout avec moi, dès que c'est possible,
29:16sauf quand je pars en avion,
29:18parce que là, il prend trop de place.
29:20– C'est un nounours
29:22que j'ai eu pour mon anniversaire
29:24quand j'avais 4 ans.
29:26Je ne peux pas vous dire qui l'a offert,
29:28je n'ai plus aucun souvenir,
29:30mais il fait une quarantaine de centimètres,
29:32donc il est un petit peu encombrant.
29:34Et c'est vrai que depuis,
29:36j'ai développé une passion
29:38pour les nounours en peluche,
29:40et je reconnais que
29:42ma chambre en a beaucoup.
29:44– Mais celui-ci, ce doudou,
29:46cette ours en peluche que vous avez eu
29:48à l'âge de 4 ans,
29:50vous avez quel lien
29:52au quotidien avec lui ?
29:54Il est dans votre lit ? Vous lui parlez ?
29:56C'est des décalins, j'allais dire ?
29:58– Il est toujours dans mon lit,
30:00et à ma grande honte,
30:02je dors encore avec.
30:04– Pourquoi votre grande honte ?
30:06Ça ne fait de mal à personne, après tout ?
30:08– Non, je vous avouerais que
30:10pas grand monde le sait, bon, ça fait rire
30:12mes filles, parce que c'est vrai que
30:14quand on partait en vacances, quand j'étais plus jeune,
30:16je vivais toujours,
30:18mais ce n'est pas forcément quelque chose
30:20qu'on avoue arriver
30:22à un certain âge, mais c'est vrai
30:24qu'il représente la stabilité,
30:26le réconfort, en fait, tout simplement.
30:28– Alors, Josiane, vous avez dit
30:30que vous avez des filles,
30:32quand vous avez rencontré le papa
30:34des filles, votre compagnon,
30:36c'est facile d'avouer,
30:38écoute, tu es dans mon lit,
30:40mais juste à côté, il y a un doudou,
30:42j'y tiens, je le garderai toujours,
30:44je l'aime beaucoup, c'est des trucs
30:46qu'on arrive à dire dès le premier soir, ça, Josiane ?
30:48– Ah non, absolument pas, là,
30:50ça s'est venu au fil
30:52de nos années de rencontres
30:54avant le mariage, puisqu'on était même
30:56quelques années après. – Alors, au début, vous le mettiez
30:58sous le lit, vous le cachiez ?
31:00– Tout à fait, oui, oui, oui,
31:02parce que je crois que j'ai
31:04jamais trop assumé ça
31:06tout au long de ma vie.
31:08– Mais d'où vient cette tendance,
31:10alors, Josiane, vous, qui semblez avoir
31:12un regard parfois un peu d'auto-dérision
31:14sur votre addiction
31:16à vos doudous, à vos peluches,
31:18comment vous expliquez qu'en France,
31:20la vente de doudous en peluches pour adultes
31:22augmente ?
31:24– Parce que c'est réconfortant,
31:26et puis ça nous ramène à notre
31:28enfance, en fait, enfin, pour ma part,
31:30ça nous ramène à notre enfance,
31:32la magie de Noël, puisque c'était
31:34la magie de Noël ou la magie des
31:36cadeaux d'anniversaire, oui,
31:38c'est une part de
31:40l'enfance qui n'est jamais perdue, en fait.
31:42– Il a un nom ? Vous lui avez donné un nom à votre ours ?
31:44– Tout simplement, Nounours.
31:46– Merci beaucoup, Josiane,
31:48pour votre témoignage, restez avec nous,
31:50évidemment, et bonjour, Karine.
31:52– Bonjour, Karine. – Bonjour à tous,
31:54bonjour. – Qui est Karine ? Que faites-vous ?
31:56– Alors,
31:58moi, je suis... J'ai
32:00une boutique et un atelier de confection
32:02de peluches et doudous en Bretagne,
32:04dans le Finistère. – Ah !
32:06Mais passionnant ! Et juste,
32:08vous confirmez que la vente
32:10pour de doudous, de Nounours,
32:12de peluches pour adultes augmente ?
32:14– Oui, je confirme. – Ah !
32:16Restez avec nous, à tout de suite, Karine.
32:18– Contactez-nous gratuitement via l'appli
32:20RTL ou au 3210.
32:22– 50 centimes la minute.
32:24– Céline Landreau et Éric Brunet.
32:26– Les auditeurs ont la parole,
32:28sur RTL. – Et on continue
32:30de parler avec vous
32:32de cette tendance
32:34qu'on observe, les peluches, les doudous,
32:36qui séduisent de plus en plus
32:38les adultes. On était avec Karine,
32:40juste avant la pause. Rebonjour, Karine.
32:42– Bonjour à tous. – Karine,
32:44vous fabriquez des doudous
32:46et on vous demandait, vous nous disiez
32:48que vous aviez constaté, oui, que les
32:50adultes venaient de plus en plus
32:52nombreux s'en procurer.
32:54– Oui, on a remarqué cette tendance
32:56depuis la fin du Covid, je pense
32:58que c'est là qu'on a commencé à remarquer le fait que
33:00lorsqu'on demande au niveau du
33:02paquet cadeau, c'est pour offrir, on entend
33:04de plus en plus, non, c'est pour moi.
33:06Donc, il est évident que
33:08oui, il y a une tendance.
33:10– Et vous leur demandez pourquoi ils ont envie
33:12d'un doudou, ces adultes qui viennent
33:14vous voir ? – Je ne pose
33:16pas la question parce que je
33:18crois le comprendre,
33:20je crois que c'est comme les enfants,
33:22ça représente une présence
33:24rassurante,
33:26ça calme l'anxiété dans situations
33:28nouvelles ou stressantes et les adultes peuvent
33:30aimer les doudous pour des raisons similaires.
33:32Même si les besoins évoluent
33:34avec l'âge, le lien avec un objet réconfortant
33:36persiste, je pense que
33:38ça apporte bien-être et apaisement
33:40dans un monde un petit peu difficile
33:42parfois. – C'est presque
33:44un remède pour
33:46affronter l'anxiété ambiante
33:48en fait. – Oui et puis
33:50beaucoup de personnes ont, comme la personne
33:52précédente mentionnait, le fait qu'elle avait
33:54un peu honte de l'avouer et on
33:56sent une certaine gêne mais
33:58je crois que si chacun
34:00devait voter, il y aurait une majorité
34:02de personnes qui auraient des doudous cachés
34:04au fond du lit, je pense.
34:06– C'est plus féminin ou masculin ?
34:08– J'ai tendance
34:10à dire que c'est plutôt féminin mais
34:12c'est justement
34:14mon ressentiment. – Et
34:16vous faites des doudous sur mesure ? Certains
34:18viennent vous voir avec des commandes bien précises ?
34:20– Alors on ne fait pas du doudou
34:22sur mesure mais on fait des coloris sur mesure
34:24et des customisations au niveau des prénoms
34:26puisque l'atelier est juste derrière la boutique,
34:28la personne vient,
34:30prend un de nos modèles et décide
34:32sur les coloris qu'elle veut.
34:34Si elle veut reproduire un doudou qu'elle a
34:36déjà eu de chez nous, on peut le faire également.
34:38– Ça serait bien que notre équipe en régie
34:40appelle une psychologue, je serais très
34:42intéressé par entendre l'avis d'un
34:44psychologue.
34:46Vous n'êtes pas en contact avec les psychologues
34:48vous Karine parce que c'est quand même un phénomène
34:50passionnant que
34:52les ventes de doudous pour adultes augmentent
34:54en France. – Oui et puis j'ai
34:56remarqué chez les ados aussi,
34:58bon là c'est la transition entre l'enfance
35:00et l'adulte mais les ados aussi
35:02j'ai remarqué on achète
35:04de plus en plus et j'ai déjà eu
35:06quelques clients qui m'ont
35:08dit que leur psychologue leur avait conseillé
35:10de venir acheter un doudou pour eux-mêmes.
35:12– Malika est avec nous, ne bougez pas Karine,
35:14je trouve que ce débat est beaucoup moins
35:16léger qu'il n'y paraît,
35:18il doit peut-être y avoir des gens sur RTL qui se disent
35:20c'est quoi ce truc, enfin, des adultes
35:22qui achètent des doudous, mais c'est
35:24de la blague, il y a une situation beaucoup plus
35:26grave, on parle de François Bayrou
35:28à Matignon et on nous parle de doudous,
35:30ben écoutez, c'est peut-être aussi une réponse
35:32au climat anxiogène actuel,
35:34Malika bonjour ! – Bonjour Eric,
35:36bonjour Sandrine, bonjour à tous,
35:38eh bien moi vous savez
35:40ce n'est pas des nounours, ce sont des cœurs.
35:42– Des cœurs ? – Des cœurs,
35:44parce que la vie est belle,
35:46même si c'est difficile,
35:48mais moi je collectionne
35:50des cœurs, j'en ai un peu partout
35:52dans ma maison, j'adore ça.
35:54– Des objets en forme de cœurs vous voulez dire Malika,
35:56c'est ça ? – Oui, des objets en forme de cœurs,
35:58oui pardon, des objets en forme de cœurs,
36:00alors il y a en bois,
36:02en couleur ou pas,
36:04des couleurs pastelles,
36:06des cœurs illuminés aussi, des petits,
36:08des moyens, des grands,
36:10et puis aussi j'en fabrique
36:12de temps en temps avec
36:14un molletonnet bien précis
36:16pour que ça tienne,
36:18et voilà je les accroche un peu partout
36:20dans ma maison et moi ça me ravive ma vie.
36:22– Alors vous les accrochez
36:24mais vous ne vous blottissez pas
36:26contre eux, c'est pas comme un doudou tout à fait ?
36:28– Non, mais je les vois
36:30tous les jours
36:32dans ma chambre, partout,
36:34dans les chambres, dans mon salon,
36:36dans ma salle, il y en a partout,
36:38même quand je fais la table de Noël,
36:40je mets des cœurs aussi, j'adore ça.
36:42– Alors attendez Malika et Karine,
36:44restez avec nous un petit instant
36:46parce qu'on me dit au standard
36:48que nous sommes avec une psychologue
36:50je crois qui s'appelle Victoria.
36:52Bonjour Victoria.
36:54– Bonjour.
36:56– Alors ce matin nous on a été sidérés avec Céline
36:58quand on a découvert qu'encore une fois en France
37:00la vente de doudous en peluches
37:02destinées aux adultes
37:04était en explosion, en augmentation,
37:06ça vous sidère pas vous ?
37:08– Non pas du tout,
37:10en psychologie le doudou c'est quelque chose
37:12qu'on étudie chez l'enfant mais aussi chez l'adulte,
37:14ça permet la régulation émotionnelle,
37:16juste chez l'adulte on va observer
37:18comme la personne présente disait,
37:20peut-être que ça va être sous une différente forme,
37:22une photo, un coussin, une couverture,
37:24peut-être que ça va pas être sous la forme
37:26d'une nounourse ou même d'une nounourse originelle.
37:28– Le doudou n'est pas forcément une peluche en fait ?
37:30– Chez l'adulte non,
37:32pour les plus consciencieux
37:34peut-être qu'ils auront gardé le doudou originel
37:36de leur enfant mais chez l'adulte
37:38ça peut être un autre objet, même une photo.
37:40– Moi j'avoue,
37:42je veux pas balancer mais j'ai une fille
37:44qui a une vingtaine d'années
37:46et à chaque fois qu'elle fait un voyage
37:48elle amène son petit doudou d'enfance,
37:50il n'est pas gros, il est tout petit.
37:52– Je crois que vous venez quand même de la balancer à l'antenne.
37:54– Oui j'ai l'impression de la balancer.
37:56Elle n'est pas pendue à son doudou
37:58mais je le trouve discrètement planqué au fond de la valise.
38:00Je dis, c'est quoi ça ?
38:02Tu es sûre que tu l'apportes ?
38:04– Il voyage finalement ce doudou
38:06mais effectivement on sous-estime grandement
38:08même le nombre d'adultes
38:10qu'il y a encore un doudou aujourd'hui.
38:12Je pense qu'il y a une grande majorité d'adultes
38:14qui ne dit pas qu'elle a un doudou
38:16parce qu'on est dans une société qui prône l'indépendance
38:18qui prône l'indépendance et la régulation émotionnelle
38:20et en ce sens on n'a pas envie de dire
38:22moi j'ai besoin de mon doudou pour me réguler émotionnellement.
38:24À la limite on se dit
38:26quand j'ai besoin de me réguler émotionnellement
38:28je vais vers mon partenaire
38:30me blottir contre lui
38:32mais en fait finalement il n'y a aucune honte
38:34et n'en voulez pas votre partenaire s'il va se blottir
38:36contre son doudou à la place de vous.
38:38– Et pas de moqueries donc non plus.
38:40– Ah bah non !
38:42– C'est quelque chose que vous conseillez
38:44vous parfois à vos patients
38:46de trouver comme ça un doudou
38:48quelle que soit sa forme
38:50d'ailleurs pour réguler ses émotions ?
38:52– Oui ça permet
38:54moi ce que j'appelle aussi un petit sac de décompression
38:56ça permet d'avoir une routine
38:58ne serait-ce que pour le coucher
39:00il y a des personnes
39:02comme on disait qui lancent blottir
39:04contre leur partenaire
39:06avoir lors du coucher un doudou
39:08c'est génial ça permet une routine
39:10de coucher et puis c'est surtout que
39:12ça ne meurt pas un doudou
39:14donc on n'a pas cette pression du petit animal
39:16de compagnie qu'il faut aller sortir
39:18ou qui un jour aura une fin de vie.
39:20– Oui ça ne mange pas, ça ne fait pas pipi, ça ne meurt pas
39:22un doudou. Sophie
39:24elle fait le 3210 également merci
39:26à Victoria qui était psychologue
39:28qui nous a appelé au 3210. Sophie
39:30bonjour ! – Bonjour
39:32à vous deux. – Vous appelez le doudou ?
39:34– Oui, alors je ne sais pas
39:36ça a doudou mais enfin
39:38ça en est un. Son nom c'est
39:40Greugreux parce que c'est une grenouille.
39:42– Ah ! Greugreux, attendez
39:44attendez, Greugreux la grenouille de Sophie
39:46vous allez nous raconter dans une
39:48poignée de secondes votre histoire d'amour
39:50avec Greugreux. A tout de suite Sophie.
39:52Jusqu'à 14h
39:56Éric Brunet et Céline Landreau vous donnent
39:58la parole sur RTL.
40:00Les auditeurs ont la parole.
40:02Éric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
40:04Avez-vous
40:06un doudou ? Savez-vous qu'il se vend
40:08plus de doudous pour adultes
40:10chaque année davantage ?
40:12Nous sommes avec Enzo. Tiens, avez-vous reçu mon cher Enzo
40:14des messages sur l'appli RTL ?
40:16– Oui, tout à fait. Sur Facebook, Christine
40:18elle a une collection de rennes environ 80
40:20en peluches, en bois, en céramique, bref
40:22de toutes tailles, de toutes
40:24matières différentes. – Christine c'est des rennes ?
40:26– Elle a des rennes, exactement. – Elle a des rennes.
40:28– C'est de saison, hein ? – Oui, c'est de saison.
40:30– Exactement, on est parfaitement dans le thème. On rappelle les chocolats chef de bruche
40:32pour tous les auditeurs qui passent à l'antenne.
40:34Sébastien, lui, son doudou depuis
40:361987, c'est son couteau suisse.
40:38Finalement, chacun son doudou, je ne sais juste pas
40:40s'il dort avec et qu'il le câline. – Il ne fait pas des câlins
40:42à son couteau suisse le soir en se couchant quand même.
40:44– Ça me paraît un peu dangereux, Enzo, quand même.
40:46– C'est vrai, ne faites pas ça. N'hésitez pas à nous écrire
40:48et à nous laisser des messages sur le répondeur.
40:50On vous lit, on vous écoute et on vous rappelle tous les jours.
40:52– Et Sophie,
40:54quant à elle, elle a greu-greu sa grenouille.
40:56Bonjour Sophie.
40:58– Bonjour Eric.
41:00– Elle est comment cette
41:02grenouille greu-greu ?
41:04– Physiquement, elle est en plus vert
41:06et blanc. Le dos vert
41:08et le ventre blanc.
41:10Alors cette grenouille a
41:12été offerte par maman quand mon fils est né.
41:14Donc il y a un petit bout de temps.
41:16– Mais à vous ou à votre enfant ?
41:18– À mon fils. Mais mon fils, très vite,
41:20a sucé son pouce.
41:22Donc aucun intérêt pour la grenouille.
41:24Lui, il avait son pouce, c'était le plus gros du monde.
41:26– Ça lui suffisait. – Voilà.
41:28Donc j'ai pris la grenouille. Et depuis,
41:30elle me suit partout. Elle est dans mon lit.
41:32Là, elle y est.
41:34Et partout où je vais, je suis comme votre fille.
41:36Il y a toujours une petite place pour elle.
41:38Et si jamais elle l'oublie, je vous assure
41:40que je ne suis pas bien. – Donc ça veut dire que vous,
41:42parce qu'on a eu beaucoup d'auditeurs,
41:44d'auditrices surtout d'ailleurs, pour être tout à fait
41:46transparent, depuis le début de cette émission,
41:48qui nous expliquent que c'est quelque chose qui vient
41:50de l'enfance. Vous, elle est arrivée
41:52tard, au moment où vous deveniez
41:54maman en fait. – Oui.
41:56J'ai eu mon fils de tôt, mais j'avais
41:5819 ans. Mais bon, tout va bien.
42:00– Et avant, vous n'aviez pas de doudou ?
42:02– Non. Mais j'ai sucé mon pouce longtemps.
42:04– Mais Sophie,
42:06pardon,
42:08mais ça ne s'abîme pas un doudou ?
42:10Parce que toutes ces
42:12années, dans le lit, dans la
42:14chambre, à droite, à gauche, je l'amène
42:16quand je pars 15 jours, je le mets dans la
42:18valise, je le rapporte.
42:20Au bout d'un moment, ça ne craque pas de partout.
42:22– Ah non, non, non. La pluie, c'est solide. Alors, il n'y a
42:24pas un endroit où il y a les pattes, à l'endroit du
42:26genou ou du coude,
42:28elle est un peu vidée.
42:30Elle est un peu maigre.
42:32Mais tout le reste, la tête, le ventre,
42:34elle est bien rebondie. Et j'hésite toujours.
42:36Parfois, j'ai envie de la laver.
42:38Mais j'hésite. Et donc, je ne lave pas.
42:40Je pourrais peut-être la donner à nettoyer.
42:42– Vous ne l'avez jamais
42:44lavée, Sophie, cette peluche ?
42:46– J'ai honte. Jamais.
42:48– Oui, mais elle garde quelque part
42:50une drôle d'odeur. Ça fait partie du charme
42:52de la peluche, l'odeur ?
42:54– Non, parce que moi, je ne trouve pas
42:56qu'elle a d'odeur.
42:58Elle n'est pas dans mes bras.
43:00Je suis quand même
43:02finie de sucer mon pouce.
43:04Elle est à côté de moi, pas loin.
43:06Je la vois, ça me rassure.
43:08Et c'est tout.
43:10– Vous avez dit, Sophie,
43:12j'ai eu mon fils à 19 ans
43:14et je l'ai eu à ce moment-là, cette peluche. Je peux vous demander
43:16votre âge ?
43:18– Ben…
43:20– Vous n'êtes pas obligée de répondre.
43:22– Non, je ne suis pas obligée de répondre.
43:24– Ça veut dire que ça fait des décennies
43:26qu'elle vous accompagne, en tout cas.
43:28– Ça fait près de 50 ans.
43:30– Et ce soir, vous vous couchez, par exemple,
43:32vous ne voyez plus Greugreux.
43:34Elle n'est pas là. Qu'est-ce qui se passe ?
43:36– Eh bien, je suis en colère après moi-même.
43:38Je me dis, mais t'aurais dû y penser,
43:40parce qu'il ne faut pas en rêver.
43:42Ça m'est arrivé de l'oublier.
43:44Mais quand je vais à la campagne,
43:46en vacances, n'importe où,
43:48elle a toujours une place dans la valise.
43:50C'est comme votre fille.
43:52Elle a toujours une petite place dans une pochette,
43:54dans un sac, à côté de ma vanité
43:56ou dans ma valise.
43:58Parfois, je vais dans
44:00une ville européenne, retrouver mon fils, etc.
44:02Eh bien, elle est là.
44:04Elle est là.
44:06Autour de moi, je ne sais pas qui se moque de moi,
44:08et j'ai prévenu ma soeur
44:10que le jour où je meurs, je la veux.
44:12– Dans le cercueil ?
44:14– Oui.
44:16Qu'est-ce qui va devenir ?
44:18Personne ne va récupérer cette bête.
44:20C'est pas possible.
44:22Je ne sais pas si c'est...
44:24Dommage, la psy est partie.
44:26Est-ce que c'est en souvenir de maman ?
44:28En souvenir
44:30du jour où mon fils est né,
44:32qui a été pour moi un des plus beaux jours ?
44:34Je ne sais pas.
44:36Je ne peux pas vous expliquer.
44:38– En tout cas, vous projetez sur Greugre,
44:40puisque c'est le nom que vous lui avez donné,
44:42quelque chose de très très fort.
44:44– Je crois, je crois.
44:46Je ne le signale pas toujours.
44:48Je pense que l'entourage ne se rend pas compte
44:50à quel point elle compte pour moi.
44:52Mais je peux vous dire,
44:54j'ai déménagé, j'ai fait ci, j'ai fait ça.
44:56Elle est toujours restée là.
44:58Il n'y a pas de problème, elle est là.
45:00– En tout cas, ce qui est très touchant, Sophie,
45:02et c'est le cas de tous les témoignages qu'on a reçus,
45:04c'est justement la manière dont vous vous livrez
45:06à l'antenne, alors que vous dites
45:08on n'en parle pas toujours forcément
45:10à l'entourage.
45:12On a que des témoignages
45:14où vous avancez de manière
45:16très transparente sur le lien que vous avez
45:18très fort avec ce doudou.
45:20– Oui, peut-être que
45:22justement, parce que je pense qu'on a peu de chances
45:24de se rencontrer un jour, et qu'il n'y a pas
45:26de jugement de votre part.
45:28Donc, je le dis,
45:30et c'est vrai, ça a intéressé
45:32le garçon qui me répond
45:34au téléphone.
45:36– Au standard, oui.
45:38– Et donc, ben voilà,
45:40tant pis, dès que j'ai entendu le sujet,
45:42je ne savais pas que vous alliez traiter ça aujourd'hui.
45:44Ah, j'ai dit, il faut que je parle d'elle, quand même.
45:46– Sophie Greugreux, c'est intéressant parce que
45:48on en sait peut-être nous tous, là,
45:50à côté de notre radio sur RTL,
45:52on en sait peut-être plus sur Greugreux et l'amour de Sophie
45:54pour son doudou,
45:56que des proches même de Sophie,
45:58à qui elle ne s'est peut-être pas ouverte
46:00dans de telles proportions.
46:02Merci en tout cas, Sophie, de votre confiance
46:04et longue vie à Greugreux,
46:06votre peluche depuis un demi-siècle.
46:08– Et pardon à Marie-Hélène qu'on n'a pas eu le temps de prendre,
46:10malheureusement, merci à tous
46:12pour vos appels aujourd'hui encore.
46:14– Il n'a pas de peluche, mais il est dans le studio,
46:16Jean-Alphonse Richard, c'est bientôt l'heure du crime.
46:18– Absolument, avec l'affaire Sylvia G,
46:20l'ombre du vaudou de la sorcellerie,
46:22c'est tout de suite.
46:24– On vous retrouve dans une poignée de secondes.

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