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Après avoir rencontré la mère de son fils, Ouzbek, les deux filaient le parfait amour. De cette union, un enfant est né. Malheureusement, le couple se déchire, le divorce est prononcé et la mère du fils de Sylvain va décider d'enlever leur enfant en Ouzbékistan. Le cauchemar commence pour Sylvain. Il nous raconte :

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Transcription
00:00Je suis chercheur. Ma spécialité, c'est les musiques du monde.
00:03J'ai commencé à travailler dans le cadre d'une thèse sur les musiques afghanes,
00:08tadjik, ouzbék, pakistanaises.
00:11Et je suis parti en Ouzbékistan pour mener pratiquement une année des recherches de terrain, comme on dit.
00:17De là, j'ai fait la rencontre d'une très jolie femme, une très jolie jeune femme.
00:23Et je suis, dès le premier regard, tombé amoureux.
00:26Donc, nous nous sommes côtoyés pendant quelques semaines, quelques mois.
00:31Et puis, au bout de tout ce temps, on a décidé de se marier.
00:38Une fois arrivée en France, là, elle se retrouve parachutée dans un monde complètement différent,
00:44avec d'autres règles, d'autres façons de faire.
00:47Et du coup, ça l'a un petit peu choquée.
00:51Elle pensait que la vie en France allait être d'une grande simplicité.
00:54Et donc, elle pensait qu'en un claquement de doigt, bam, elle allait gagner 2000 euros comme ça.
00:59La réalité en a été tout autre.
01:00Notre relation en a été entachée.
01:02Ça a commencé à se détériorer.
01:04Au regard de toutes ces difficultés, j'avais songé à divorcer avec elle.
01:09Mais elle m'a annoncé qu'elle était enceinte.
01:11Et à partir de là, il était hors de question de divorcer.
01:14Et moi, j'étais heureux d'être un futur papa.
01:17Le 4 octobre 2015, mon fils est né.
01:21J'étais propulsé papa et heureux d'être papa.
01:25Et on s'est occupé tous deux de l'enfant qui grandissait.
01:28Parmi les difficultés matrimoniales que l'on avait,
01:32il est arrivé un jour où, le 19 mai 2016, elle a quitté l'appartement.
01:38Elle est partie vivre comme ça, chez une amie, sans réelle raison.
01:42Elle m'a juste envoyé un SMS me disant qu'elle partait chez sa copine
01:46et que si je voulais voir mon fils, il fallait que je me déplace là-bas.
01:50Effectivement, j'étais sacrément surpris.
01:52D'autant qu'il n'y avait aucune raison.
01:54Je n'ai jamais été violent envers ma femme.
01:57Je n'ai jamais levé la main sur elle.
01:59Je n'ai jamais crié même sur elle.
02:01Donc, je me suis rendu au domicile de son amie
02:05et j'ai pu passer un peu de temps avec mon fils.
02:08Mais je ne pouvais voir mon fils qu'à l'extérieur de l'appartement.
02:11Alors, en 2016, il avait à peine un an.
02:14C'était un peu n'importe quoi comme situation.
02:18En août 2016, elle revient à la maison.
02:24Et dans le courant du mois, elle a été déposer un dossier de demande en divorce
02:28auprès de son avocat.
02:30Et le 23 mai 2017, le juge des affaires familiales nous réunit
02:36pour mettre en place cette première étape du divorce.
02:40Personnellement, je n'étais pas forcément en accord avec le divorce.
02:44Mais j'étais en accord de la laisser faire ce qu'elle voulait.
02:48En espérant qu'elle se rende compte de ce qu'elle était en train de faire.
02:51Malheureusement, ce n'est absolument pas ce qui s'est passé.
02:53On signe un document indiquant que le divorce se fait sans aucun reproche l'un pour l'autre.
02:58Qu'il s'agit juste de l'absence d'amour qui nous conduit sur ce divorce.
03:04À partir de là, on a le 23 mai 2017.
03:07Le 25 mai 2017, elle prétexte vouloir aller dormir chez une amie à elle du côté de Nantes.
03:14Et elle décide d'emporter notre petit garçon.
03:17Elle m'a envoyé une photo quand elle était à Nantes avec son amie.
03:21Me disant tout va bien.
03:22Puis le 28, je reçois un message où elle me dit qu'elle est en Ouzbékistan avec mon enfant.
03:30Et que si je veux voir mon fils, il faut que j'aille en Ouzbékistan.
03:33Au départ, je suis vraiment surpris.
03:38C'est un électrochoc.
03:40Sans trop y croire, j'allais quand même à la police pour poser plainte sur enlèvement.
03:45La police m'entend et prend note de ma plainte.
03:49Elle a mené ses recherches.
03:51Le lundi qui a suivi, j'apprends qu'elle a obtenu un billet d'avion pour elle et l'enfant.
03:58Que tous les deux sont montés dans l'avion avec juste un aller simple.
04:01Et donc, ils étaient en Ouzbékistan.
04:03Au moment où l'inspectrice me dit que véritablement mon enfant se trouve là-bas, qu'on a la preuve.
04:11Là, il y a un état de sidération.
04:13Je suis resté pendant trois jours sans m'alimenter parce que j'étais véritablement choqué.
04:17Mais là, en fait, j'étais effondré.
04:20C'était un scénario impensable.
04:23Et puis, la relation que j'avais avec mon fils était tout d'un coup...
04:29Elle était déchirée et on a arraché une partie de moi-même.
04:32À ce moment-là, on ne sait pas comment elle a pu obtenir la possibilité.
04:36Comment elle a pu passer la frontière française sans aucun passeport.
04:40Donc là, j'ai entrepris des démarches auprès de l'association Sauvons nos enfants Japon
04:46qui m'a été d'un meilleur soutien en m'orientant, en me disant les pièges où il ne fallait pas que je tombe.
04:53Parce que là, on s'enclenchait sur une opération à l'échelle internationale.
04:57Et il y a des pièges qu'il faut absolument éviter.
04:59L'un des pièges, c'est de faire une procédure dans le pays.
05:03Il faut absolument éviter qu'il y ait un procès en Ouzbékistan
05:07parce qu'au travers de ce procès, le pays va légitimer l'enlèvement
05:12et ordonner à ce que l'enfant est Ouzbék et pas français
05:15et qu'il reste sur le territoire Ouzbék.
05:17À partir de là, ça met un terme à la procédure de retour de l'enfant
05:21dans le cadre de la Convention de l'Arrêt et tout est terminé.
05:23Du coup, j'ai quand même rencontré des avocats.
05:26Tous les avocats me disent non mais là, il n'y a rien à faire.
05:29Alors, il n'y a rien à faire parce qu'il faut comprendre...
05:31Et ça, on le découvre en 2019.
05:33L'autorité centrale du ministère de la Justice française
05:36me transmet des papiers qui lui ont été transmis par leurs homologues ouzbéks.
05:41Et ces papiers nous montrent comment l'enfant a pu sortir de la France.
05:45Il s'agissait d'un premier papier, un acte de naissance
05:49qui dit que l'enfant s'appelle Arslan Gaïssine et qu'il est Ouzbék.
05:53Alors que l'état civil français, que l'on a fait au moment de sa naissance,
05:57on lui a donné pour prénom Arslan Sylvain André,
06:01le nom de moi-même et de celui de mon père, roi,
06:05et qu'il est de nationalité française.
06:07À aucun moment, on lui a donné la nationalité ouzbék.
06:09Cet acte de naissance a été réalisé par la consule Zaro Narziéva,
06:14sans qu'elle ait respecté la procédure ouzbék.
06:17À savoir que j'aurais dû être présent au moment où on change la nationalité de l'enfant,
06:23où j'aurais dû transmettre une lettre certifiée par un notaire
06:27donnant à la mère la possibilité de changer le nom.
06:30À aucun moment, je n'ai fait ça.
06:31L'autre papier non moins intéressant, c'est un passeport
06:35qui a été réalisé début juin de l'année 2017.
06:38Et sur ce passeport, il y a toujours ce faux nom de l'enfant, Arslan Gaïssine,
06:43et à la place du nom du père qui figurait sur le faux acte de naissance,
06:48le nom du père est remplacé par 3 X,
06:50ce qui veut dire deux pères inconnus ou deux pères décédés.
06:53Donc dans les faits, le gouvernement ouzbék fournit de faux papiers à un citoyen français,
06:58permet donc son enlèvement, permet de séparer l'enfant sur le territoire,
07:03ne respecte pas l'article 2 de leur propre loi,
07:06ne respecte pas la Convention internationale des droits de l'enfance
07:09puisque la consul en fournissant ce faux acte de naissance a violé, je crois, 3 articles.
07:15Ma femme en a violé 5 de cette convention internationale.
07:19Pendant ce temps-là, je ne vois toujours pas mon enfant.
07:21Ma femme me répond de manière très très légère,
07:25mais bon, elle ne me donne pas accès à mon fils.
07:29Septembre, toujours rien.
07:30Donc en octobre, je décide de me rendre en Ouzbékistan
07:33pour rencontrer le ministère de la Justice ouzbéque,
07:38rencontrer aussi l'ambassade de France, et puis bien sûr, essayer de voir mon fils.
07:43Donc pour voir mon fils n'a pas été simple.
07:45J'ai passé ces 15 jours, et sur ces 15 jours que j'ai passé dans le pays,
07:49j'ai dû le voir peut-être 6 fois, à raison d'une demi-heure, voire une après-midi.
07:56Mais c'est au bon vouloir de sa maman.
07:59Je rentre en France, et fin décembre, elle m'envoie un message via Messenger
08:05me disant « Je suis dans le bus, je pleure, je me rends compte que je suis encore amoureuse de toi.
08:10Je comprends qu'il ne peut y avoir d'autre père pour Aslan que toi.
08:14Je voudrais rentrer. »
08:16Vous voyez, avec un tel message, on oublie tout, on pardonne.
08:20Et je lui dis « Viens, mais rentre. »
08:22Février passe, toujours rien.
08:24Mars arrive, toujours rien.
08:26Et là je me dis « Mais en fait, elle a des sentiments, mais ses sentiments, c'est quoi ? »
08:30Et donc du coup, on enclenche une médiation avec le ministère de la Justice.
08:35Ils essayent de prendre contact avec elle pour demander ce qu'elle veut exactement.
08:40Elle ne répond pas.
08:41En juillet, elle annonce être remariée.
08:44Bien sûr, ce n'était pas vrai.
08:45Elle ne s'est pas remariée.
08:46Elle ne pouvait pas se remarier parce qu'elle n'avait pas divorcé.
08:48Et alors qu'elle l'annonce sur les réseaux sociaux, moi, j'avais prévu de me rendre dans le pays
08:54encore pour voir mon fils, mais aussi pour participer à des conférences.
08:58Je vais en Ouzbékistan.
09:00J'ai passé 15 jours dans le pays et elle m'a interdit de voir mon fils.
09:04D'ailleurs, à cette occasion, le lendemain de mon arrivée, je vais au domicile de sa mère
09:10où elle vit avec mon fils et je vais accompagner d'un ami qui est comme un frère.
09:15Et donc, je sonne à l'interphone pour lui demander de descendre avec mon enfant,
09:20pour voir mon enfant.
09:21Elle me dit « j'arrive ».
09:22Et en fait, elle n'est jamais arrivée.
09:24C'est son compagnon du moment, il s'appelle Ali qui vient à nous
09:29et d'un ton assez menaçant, explique, alors il parle en Ouzbék et je ne parle pas du tout l'Ouzbék,
09:35qu'en fait, je ne peux pas voir mon fils parce que je ne paye pas de pension alimentaire
09:40et donc je ne peux pas le considérer comme étant mon fils.
09:42Je ne peux pas voir sa future femme puisqu'ils vont se marier.
09:47Alors là, c'est tout à fait improbable puisque pour pouvoir se marier, il faut qu'elle atteste qu'elle est divorcée.
09:54Mais bon, dans ce pays où il est possible d'obtenir des faux passeports, des faux actes de naissance,
09:59donc un faux certificat de non-mariage, c'est rien.
10:02Et il dit « au nom de Dieu, je ne peux pas la voir, je ne peux pas voir mon fils »
10:06et il commence à parler et à chaque fois, c'est « au nom de Dieu ».
10:10Donc mon ami, une fois que cette personne est partie, me dit « mais je ne sais pas pourquoi,
10:14mais il est toujours en train de dire « au nom de Dieu, au nom de Dieu », c'est bizarre ».
10:18Et donc mon ami connaît lui-même, il est musulman et connaît les principes
10:23et lui-même a apprécié cet échange et a pu noter qu'il y avait un dysfonctionnement dans ses propos.
10:29Déjà, dans l'islam, vous n'épousez pas une femme mariée, vous voyez.
10:32Et dans l'islam, on n'adopte pas l'attitude que cette personne a adoptée.
10:36Ça va même à l'encontre des principes de l'islam.
10:39Donc c'est une interprétation fantasmagorique de l'islam qu'a eue cette personne.
10:44Donc on en discute et puis on se dit « mais peut-être qu'il est radicalisé
10:48et qu'il adopte une posture stricte comme ça ».
10:52Et donc j'ai été voir le consul de l'ambassade de France pour lui expliquer les faits
10:57et le 25 septembre 2018, j'ai écrit au président Macron
11:01puisque j'ai appris qu'il allait rencontrer le président de l'Ouzbékistan.
11:05J'informe le président Macron que mon fils, qui a été enlevé,
11:10est en présence d'une personne potentiellement radicalisée.
11:14Je l'alerte sur l'état de la situation.
11:17Je l'invite à faire le nécessaire pour qu'il demande le retour de l'enfant.
11:22J'envoie cette lettre aussi à Brigitte Macron.
11:25Je l'envoie au ministre des Affaires étrangères. Je n'ai pas de retour.
11:29Je ne me déplace en Ouzbékistan que sur les vacances scolaires, quand je suis en vacances.
11:34Mon fils est enné le 4 octobre 2015 et étant arrivé le 3 octobre 2019,
11:43je suis venu avec des cadeaux et je lui ai apporté des cadeaux.
11:47J'arrive avec des cadeaux. La grand-mère me laisse voir mon fils.
11:50Je lui montre ses cadeaux. On commence à jouer ensemble.
11:53La mère apprend que je suis dans l'appartement et que je joue avec mon fils.
11:58Elle appelle sa propre mère qui me tend le téléphone.
12:01Et là, sa mère me dit « Tu n'as rien à faire dans l'appartement, sors ».
12:05Et 45 minutes après, elle revient.
12:07Elle rentre dans l'appartement en furie, prend mes affaires et les jette de l'appartement.
12:12L'enfant en pleure. Même la grand-mère est choquée.
12:15Et à l'extérieur de l'appartement m'attendait son futur mari, ex-mari, je n'en sais trop rien.
12:22Et puis là, lui, il tente de m'expliquer que je dois payer la pension alimentaire.
12:26À cela, je lui dis « Aucun problème, si mon fils rentre en France, je paierai la pension alimentaire. »
12:31Mais là, on ne donne pas de l'argent à un ravisseur. C'est impensable.
12:34La grand-mère, à ce moment-là, descend avec l'enfant dans la rue.
12:38Et je vois mon fils qui dit « Papa » et qui tire la main de la grand-mère pour aller vers moi.
12:44Donc je m'avance et la li**e s'oppose et m'arrête.
12:49Pareil, je n'ai pas envie que mon fils soit choqué par quelque chose.
12:54Et donc je garde mon calme, je ne bouge pas, je reste là.
12:57En fait, ils m'ont retenu le temps que la grand-mère et mon fils disparaissent.
13:01Et après, ils sont remontés chez eux.
13:04Moi, j'ai tenté de retrouver la grand-mère et mon fils et je ne les ai pas revus.
13:08Voilà. Ça, c'est la dernière fois que j'ai vu mon fils.
13:10Je ne peux pas me permettre de craquer devant mon fils.
13:13Pour le moment, tout est intériorisé. Pour le moment, rien n'a éclaté.
13:16Enfin, il y a des moments où, si, ça éclate, mais pas devant mon fils.
13:20Enfin, je veux dire, ma tristesse se manifeste, mais pas devant mon fils.
13:24L'enfance est une période extrêmement importante pour le devenir et pour sa construction.
13:30Donc il ne faut absolument pas en rajouter dans cette disparité.
13:34Et c'est très dur parce que là, j'ai eu des échanges avec lui.
13:37Le dernier échange, c'était peut-être il y a trois semaines.
13:40Sa grand-mère m'appelle quand la mère de mon fils n'est pas là.
13:44De sorte à ce que je garde un contact avec mon fils.
13:47Et mon fils me dit, viens me chercher.
13:49Donc au regard de toute la situation, du fait que la mère refuse toute médiation,
13:55du fait qu'elle a enlevé, séquestré l'enfant à partir de faux documents,
14:00qu'elle fait l'usage de faux documents,
14:02que quand je me rends sur place, elle m'empêche de voir mon fils.
14:05Donc le juge des affaires familiales lui a retiré l'autorité parentale.
14:10Et donc j'ai l'exclusivité de l'autorité parentale.
14:13Au niveau de la loi française, l'enfant est sous ma garde.
14:16La mère a un droit de visite dans un milieu médiatisé.
14:20Ça fait un an ou deux ans, elle n'a absolument pas respecté ce jugement.
14:24Et puis on dépose une plainte le 16 septembre 2021
14:29pour non-présentation de l'enfant à l'étranger,
14:34faux usage de faux, à l'encontre de la mère,
14:37à l'encontre de la consule et de toutes les personnes impliquées.
14:40Je fais la rencontre d'un journaliste de Nice Matin
14:43qui écrit un article.
14:46L'article du Nice Matin a eu un gros effet en France,
14:49surtout du fait que le journaliste expliquait la situation avec les faits,
14:54les faux papiers, manifestement de la corruption.
14:57Et ça, ça a motivé le consul qui, au regard de l'article dans le Nice Matin,
15:02m'appelle et essaye de me pousser à faire une procédure,
15:07à monter une procédure en Ouzbékistan.
15:09Comme je l'ai expliqué, monter une procédure en Ouzbékistan, c'est un piège.
15:13Et là, pendant une heure, il me menace des conséquences que va avoir mes actions
15:19si je continue cette procédure avec un avocat,
15:22si je continue à faire des articles dans la presse.
15:24Il me dit, il va y avoir des conséquences, ça va avoir des conséquences,
15:28pendant une heure comme ça.
15:29Donc ce consul, c'est un homme, je lui explique,
15:32après toutes ces petites menaces,
15:34que le crime a été commis en France et il sera jugé en France.
15:37Et quand le jugement sera rendu, ce n'est pas moi qui vais mener des actions en Ouzbékistan,
15:42ce sera le gouvernement français qui va faire le nécessaire pour que l'enfant soit rapatrié.
15:46À partir de là, il raccroche. Il me dit bonne chance et il raccroche.
15:49Dans cette même période, le consul de France en Ouzbékistan m'informe
15:53que dans le pays, il y a trois actions en justice dans lesquelles je suis impliqué,
15:58dont une à la Cour suprême.
15:59Mais pas d'autres détails.
16:01Là, on est arrivé dans une étape de cette histoire
16:05où je ne peux plus me rendre en Ouzbékistan parce que je crains pour ma personne.
16:09Les menaces qui ont été faites par le consul, donc le consul d'Ouzbékistan,
16:13l'information que m'apporte le consul de France en Ouzbékistan
16:17montre qu'il se passe quelque chose, il va se passer quelque chose
16:20et ce n'est pas rassurant du tout.
16:21Je ne prends pas peur, ça fait juste monter ma colère.
16:24Ça va bientôt faire deux ans et mon fils est toujours en Ouzbékistan,
16:28donc un citoyen français, toujours en Ouzbékistan.
16:31En attendant, le lien parental, qu'en est-il ?
16:34Là, ça fait peut-être trois semaines que je n'ai pas eu de nouvelles de mon fils.
16:38Ça va faire bientôt plus de deux ans que je n'ai pas serré mon fils dans mes bras.
16:42Voilà cette situation, voilà comment le gouvernement Macron
16:46gère l'enlèvement en bande organisée d'un citoyen français.
16:50C'est pour ça que je médiatise mon histoire,
16:52parce qu'en fait, la justice a du mal à avancer sur cette histoire.
16:56L'État français ne fait strictement rien du tout pour respecter les droits de mon fils,
17:02les citoyens français, les miens et ceux de ma famille.
17:04Et donc, quand on se trouve dans un cas de figure où un gouvernement,
17:08un président, des ministres ne respectent pas vos droits,
17:11le seul recours que l'on ait, c'est d'en informer la population
17:16et au travers de la médiatisation de cette histoire,
17:19forcer le gouvernement à respecter nos droits.
17:22Et j'attends, et il faut que cette histoire soit partagée un maximum.

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