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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Bienvenue ce matin sur CNew jusqu'à 10h30 et sur Europe 1 jusqu'à 9h30.
00:00:07La haute autorité de santé est sûrement indispensable à la République française.
00:00:12Il se trouve qu'elle n'existait pas avant 2005, qu'elle est née sous Jacques Chirac
00:00:17et que la France de De Gaulle à Mitterrand ne s'en portait pas plus mal.
00:00:21C'est une autorité administrative indépendante qui échappe au pouvoir politique,
00:00:26qui n'a aucune légitimité reçue du peuple.
00:00:29Elle emploierait plus de 500 agents avec un budget de fonctionnement proche de 70 ou 80 millions d'euros.
00:00:37Cette haute autorité de santé a recommandé que la transition de genre soit prise en charge
00:00:44par la sécurité sociale dès l'âge de 16 ans.
00:00:48Par exemple, l'arynoplastie, le contour du visage, la grève des cheveux
00:00:53pour un adolescent ou une adolescente de 16 ans qui en ferait la demande.
00:00:58La haute autorité de santé est composée de 7 membres, mais elle a délégué son avis à un collège d'experts.
00:01:05Il se trouve que la justice administrative a demandé à la haute autorité de publier le nom de ses experts
00:01:12et la haute autorité a refusé.
00:01:15Voici comment fonctionne la France.
00:01:17Une autorité illégitime, une gabegie financière, des experts militants,
00:01:24et c'est le Figaro qui le révèle, un chirurgien spécialisé dans le changement de sexe
00:01:29et un psychologue exerçant au sein d'une association qui soutient l'accompagnement des transsexuels.
00:01:36Alors bien sûr, cet avis de la haute autorité de santé a peu de chances d'être suivi.
00:01:40Mais convenez que ce pays marche sur la tête.
00:01:44Souvent, j'ai utilisé l'expression « ouvrir le capot » au sujet d'une information qui arrivait au devant de la scène.
00:01:51Quand on ouvre le capot du fonctionnement de nos administrations,
00:01:56on est à la fois effrayé, consterné et disons-le, en colère.
00:02:02Il est 9h02.
00:02:15Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:17Les choses se précisent pour Matignon.
00:02:20On attend la nomination du nouveau Premier ministre ce matin.
00:02:23François Bayrou est actuellement reçu par Emmanuel Macron à l'Élysée.
00:02:27Les deux hommes se sont déjà téléphonés hier soir.
00:02:29Le nom du maire de Pau circule beaucoup depuis la censure du gouvernement Barnier.
00:02:33Reste à savoir si le chef de l'État va lui annoncer qu'il l'a choisi pour Matignon
00:02:38ou au contraire, pourquoi il ne l'a pas fait.
00:02:41L'homme qui hébergeait Morgan a passé la nuit en prison.
00:02:44Il a été mis en examen hier pour viol et soustraction de mineurs.
00:02:48Il a été placé en détention provisoire dans la foulée.
00:02:51Il a fini par reconnaître avoir eu une relation sexuelle avec l'adolescente de 13 ans au bout de sa quatrième audition.
00:02:57Cette relation était la seule et elle était consentie.
00:03:00Selon lui, Morgan sera à nouveau entendu par les enquêteurs dans la journée.
00:03:04Et puis la couronne d'épines du Christ est attendue aujourd'hui à Notre-Dame,
00:03:08cinq ans après l'incendie.
00:03:10C'est l'une des reliques les plus vénérées au monde.
00:03:12Alors elle sera accueillie comme il se doit.
00:03:14Une cérémonie est organisée aujourd'hui.
00:03:16Notez qu'à partir du 10 janvier, tous les vendredis,
00:03:19la couronne sera extraite du reliquaire et exposée au pied de l'hôtel.
00:03:23Voilà pour l'essentiel de l'information.
00:03:25C'est à vous Pascal.
00:03:26Merci chère Chana.
00:03:27Quand vous reviendrez lundi, il y aura sans doute un Premier ministre qui aura été nommé.
00:03:32Ne parlez pas trop vite.
00:03:34Je pense, je pense.
00:03:35Nous sommes vendredi 13, mais ce Premier ministre sera nommé un vendredi 13.
00:03:40Je salue Rachel Khan, Eugénie Bastier, Joachim Lefloquimade, Florian Tarnif et Georges Fedec bien évidemment.
00:03:47Elodie Huchard est en direct je crois de l'Elysée avec nous, vous le savez.
00:03:51Monsieur Bayrou est reçu à l'Elysée.
00:03:54A priori, s'il est reçu, c'est qu'il sera nommé Premier ministre.
00:03:58Elodie, bonjour.
00:04:02Écoutez Pascal, il faut faire attention parce qu'on se rappelle de certains exemples
00:04:06où un Premier ou une future Première ministre était reçu à l'Elysée.
00:04:10Tout le monde pensait que c'était fait et le rendez-vous s'était un peu moins bien passé que prévu.
00:04:14Effectivement, ça fait un peu plus d'une demi-heure maintenant que François Bayrou est reçu par le chef de l'État ici à l'Elysée.
00:04:20Première option évidemment et c'est la plus favorable à François Bayrou.
00:04:23Enfin, il est nommé Premier ministre.
00:04:25Je vous dis enfin parce que depuis 2017, cet allié du Président de la République ressort à chaque remaniement
00:04:31et à chaque fois, c'est le même sort, ce n'est pas lui qui est choisi à la fin.
00:04:34C'est l'option 2.
00:04:35Emmanuel Macron annonce à François Bayrou que ça n'est pas l'heureux élu.
00:04:39Mais évidemment, comme le Modem est un allié important, il veut s'assurer de son soutien et le traiter, comme on dit dans le jargon.
00:04:46Et puis dernière option, et alors ça n'est pas la plus favorable justement et c'est surtout la suite du supplice chinois,
00:04:51c'est qu'Emmanuel Macron continue les consultations, continue les appels.
00:04:55On le sait aussi, on nous dit qu'il a beaucoup téléphoné cette nuit.
00:04:58En tout cas, on se rappelle de la promesse qui a été faite hier par l'Elysée.
00:05:01Le nom du Premier ministre doit être connu ce matin normalement.
00:05:04Eh bien, merci beaucoup.
00:05:06Ça voudrait dire qu'il y a un deal sans doute avec Bruno Retailleau, puisque Bruno Retailleau resterait dans le gouvernement.
00:05:12Florian Tardif ?
00:05:13Oui, c'est les informations dont nous disposons ce matin.
00:05:16Vraisemblablement, François Bayrou aurait dealé avec Bruno Retailleau.
00:05:19Tout simplement parce que François Bayrou, si son nom revient régulièrement,
00:05:23s'il a été reçu à plusieurs reprises effectivement par Emmanuel Macron tout au long de la semaine,
00:05:27il y avait un blocage important vis-à-vis des Républicains,
00:05:31compte tenu des positions qu'il avait eues en 99, en 2007, puis en 2012.
00:05:36C'est ce que je disais hier.
00:05:37Alors hier, beaucoup de gens m'ont dit, vous êtes dur avec Monsieur Bayrou.
00:05:40Et c'était sans doute vrai.
00:05:41Et je pense que ce que j'aurais dû dire, c'est que c'est un homme de la quatrième République,
00:05:46qui est dans la cinquième République.
00:05:48Et en fait, c'est un centriste.
00:05:50Et les centristes, c'est les anciens MRP.
00:05:52Et effectivement, ça change, ça fluctue en fonction des journées.
00:05:58Alors moi, mon ADN, ça peut me percuter.
00:06:00Parce que j'aime bien les gens qui ont des idées et qui sont…
00:06:04Moi, je vais raconter une petite anecdote.
00:06:06Et des convictions.
00:06:07Je vais raconter une petite anecdote personnelle avec François Bayrou en 2017.
00:06:09J'avais fait un édito sur Europe 1, très critique sur Emmanuel Macron.
00:06:12Eugénie Bastier.
00:06:13Qui avait cité Charles Péguy dans l'une de ses discours.
00:06:15J'avais dit, Emmanuel Macron n'a rien à voir avec Péguy.
00:06:18En marche, c'est le contraire de ce que voudrait Péguy.
00:06:21Et François Bayrou m'avait appelé pour me féliciter.
00:06:23En me disant, vous avez totalement raison.
00:06:25Péguy n'aurait jamais voté En marche.
00:06:27Et trois jours après, il rejoignait Emmanuel Macron.
00:06:29Oui.
00:06:32Alors évidemment.
00:06:33Après, il y a une chose qui est juste.
00:06:35C'est ce qu'on m'a dit aussi.
00:06:36Mais tous les hommes politiques sont comme ça.
00:06:38Alors j'ai envie de dire tous non.
00:06:40Non, tout le monde ne trahit pas.
00:06:42En tout cas, tout le monde ne change pas de camp.
00:06:44Tout le monde…
00:06:45Alors il peut avoir des convictions.
00:06:47On parle de Bruno Retailleau.
00:06:48Moi, j'ai le sentiment que Bruno Retailleau, il a des convictions.
00:06:51Une ligne directrice.
00:06:52Et puis, je pourrais citer d'autres gens à gauche qui ont également des convictions très fortes.
00:06:56Ce serait une heureuse nouvelle pour la France que Bruno Retailleau aurait se mis à l'intérieur.
00:06:59Maintenant, il y a quand même de quoi être inquiet quand on entend François Bayrou, la semaine dernière,
00:07:02dire qu'il faut mettre de côté dans l'année qui vient les sujets qui fâchent.
00:07:07En l'occurrence, c'est les retraites et l'immigration.
00:07:09Mettre de côté ces sujets-là qui ne fâchent pas.
00:07:11D'ailleurs, qui rassemblent 80 % des Français.
00:07:13C'est la garantie de l'immobilisme.
00:07:14Comme si le pays, la nation française, avec les défis vertigineux qui l'attendent,
00:07:17pouvait se permettre ce luxe.
00:07:18Comme si les élections ne comptaient pour rien finalement.
00:07:20En fait, ça peut être effectivement, alors il faut attendre bien sûr,
00:07:23mais un gouvernement, une sorte de non-gouvernement.
00:07:26C'est-à-dire que le fait qu'il n'y ait pas de 49.3,
00:07:29le fait qu'il n'y ait pas de motion de censure,
00:07:31le fait qu'il n'y ait pas de dissolution, peut arranger tout le monde.
00:07:34Oui, ça arrange tout le monde.
00:07:35Sauf les Français.
00:07:36On sera obligés de prendre des décisions.
00:07:41François Bayrou, en 2007, c'était l'un des rares politiques
00:07:45qui parlait de la question de la dette et du déficit.
00:07:47Il avait fait d'ailleurs 18 % à cette époque,
00:07:49en axant la campagne sur la question de la déficit et de la dette.
00:07:53Aujourd'hui, est-ce qu'il va reprendre à cette entienne
00:07:57de mettre de l'ordre dans nos finances publiques ?
00:08:00Je n'en suis pas sûre.
00:08:01Parce qu'il faut aussi énormément de courage politique
00:08:03pour s'aborder ces sujets-là.
00:08:04Moi, je vous trouve un tout petit peu dur sur François Bayrou
00:08:07parce que c'est l'homme du milieu, certes,
00:08:10mais il est resté sur des positions,
00:08:12notamment sur sa vision de la France.
00:08:14Il a quand même une pensée.
00:08:16Le travail qu'il a fait dans sa ville de Pau,
00:08:18c'est quand même un homme de terrain,
00:08:19c'est quand même un homme aussi d'histoire,
00:08:21c'est un homme de culture.
00:08:22Alors certes, ce n'est peut-être pas ce qui anime aujourd'hui,
00:08:26mais moi, lorsque j'ai du sens et de la pensée...
00:08:29J'entends bien Rachel Kelle,
00:08:30mais il appelle à voter François Hollande en 2012.
00:08:34Pas en 2012, en 2017.
00:08:38Et là, il va travailler avec Bruno Retailleau,
00:08:43qui est sans doute plus à droite que Nicolas Sarkozy, il l'était.
00:08:47Mais peut-être que c'est un homme qui fédère.
00:08:49Oui, mais c'est pour ça que je prends l'exemple des hommes de la...
00:08:56J'ai dit MRP.
00:08:57Les MRP, c'était ça.
00:08:59C'était exactement ça sous la Quatrième République.
00:09:02Nous sommes retournés dans la Quatrième République.
00:09:03Il y a un côté Quatrième.
00:09:05Le pire de la Quatrième et le pire de la Cinquième.
00:09:08Il est plutôt logique que ce soit un profil de ce type.
00:09:11C'est ça.
00:09:12Mais comment tu peux réunir tout le monde dans la même pièce
00:09:16avec des idées aussi différentes ?
00:09:18On va écouter beaucoup de réactions ce matin.
00:09:20Déjà celle d'hier soir avec M. Bardella,
00:09:22qui s'est exprimée sur M. Barnier notamment.
00:09:27Jordan Bardella.
00:09:28Est-ce qu'on peut l'écouter ?
00:09:30Marine Lanson qui me demande.
00:09:33Allons-y.
00:09:35Le Rassemblement national est le parti politique
00:09:37pour lequel les Français ont le plus voté
00:09:38lors des dernières élections européennes et législatives.
00:09:41Nous avons le premier groupe à l'Assemblée nationale.
00:09:43Et on ne peut pas faire comme s'il ne s'était rien passé.
00:09:46Michel Barnier a souhaité, à la tête d'un gouvernement dit de droite,
00:09:49mener une politique socialiste, faire fi des demandes
00:09:52qui étaient celles du Rassemblement national.
00:09:54Or moi, je viens dire ce soir qu'on a un président de la République
00:09:57qui est un président bunkerisé,
00:09:59qui semble prendre une forme de plaisir au temps qu'il passe
00:10:02puisque l'attention semble être focalisée sur lui.
00:10:05Moi, je pense que les Français qui nous regardent ce soir,
00:10:08ils ont des inquiétudes très concrètes.
00:10:10Et je voulais vous faire écouter un deuxième passage
00:10:12sur les noms qui circulaient hier soir déjà.
00:10:15Et M. Bardella à Laurence Ferrari et à Sonia Mabrouk
00:10:18a donné son sentiment.
00:10:23En l'état actuel des choses, les noms qui...
00:10:26Ça veut dire que vous allez censurer toutes ces personnes ?
00:10:28Non. Moi, j'ai indiqué très clairement que nous censurerions
00:10:32tout profil, tout potentiel chef de gouvernement
00:10:36qui serait issu de la gauche.
00:10:38Pour une raison très simple,
00:10:40c'est que le projet porté par la gauche et par l'extrême gauche
00:10:43sous le joug de M. Mélenchon est un projet dangereux
00:10:47qui transformerait la France en Venezuela sans le pétrole.
00:10:49On les a vus à l'Assemblée nationale ces dernières semaines
00:10:52inventer des taxes tous les quatre matins,
00:10:54alourdir de manière très considérable
00:10:56la facture de la dépense publique.
00:10:58Et il serait profondément irresponsable
00:11:00que de remettre le pays entre les mains de la gauche
00:11:02et de l'extrême gauche.
00:11:03Donc on a indiqué qu'on était parfaitement disposés
00:11:05à dialoguer et à être reçus immédiatement
00:11:07par un Premier ministre qui serait issu, par définition,
00:11:09de la droite ou du centre.
00:11:10Mais si c'est pour poursuivre la politique d'Emmanuel Macron,
00:11:13ça ne va pas être possible.
00:11:14Évidemment, c'est en 2012
00:11:16le soutien de François Bayrou à François Hollande
00:11:21et en 2007, c'était Ségolène Royal qui était candidate.
00:11:24Chacun son souvien.
00:11:26Je vous propose d'écouter des réactions ce matin
00:11:28sur une nomination possible.
00:11:30D'abord, Manon Aubry qui s'est exprimée sur François Bayrou.
00:11:33Elle était ce matin sur Europe 1 et sur CNews.
00:11:36François Bayrou, c'est un des premiers soutiens
00:11:39d'Emmanuel Macron en 2017 à l'élection présidentielle.
00:11:42François Bayrou, il a été par ailleurs commissaire au plan.
00:11:45On ne sait pas très bien ce qu'il a fait comme commissaire au plan.
00:11:48Mais il est l'incarnation même du macronisme.
00:11:51Et donc, comment se fait-il que quand Emmanuel Macron
00:11:55perd l'élection, il veuille à tout prix nous imposer
00:11:58la continuité de sa propre politique ?
00:12:01Vous voyez bien que ça ne marche pas.
00:12:03Quelle serait l'autre solution ?
00:12:07Quelle serait l'autre solution ?
00:12:09Moi, je...
00:12:10Je la connais.
00:12:11Je considère...
00:12:12Je la connais.
00:12:14C'est le méchant.
00:12:15Vous développez.
00:12:16Moi, j'ai envie de dire à François Bayrou,
00:12:19bonne chance.
00:12:21Voilà.
00:12:22Bonne chance.
00:12:23Je lui souhaite de réussir à maintenir la France
00:12:28la tête au-dessus de l'eau.
00:12:30Jusqu'à ce qu'il y ait de nouvelles élections générales.
00:12:33Mais il ne faut pas des élections...
00:12:35François Bayrou a une très très longue expérience politique.
00:12:39C'est un démocrate chrétien.
00:12:40C'est quelqu'un qui parle à tout le monde, en fait.
00:12:42Donc, on ne peut pas avoir d'appui favorable,
00:12:45même si j'ai regretté à l'époque, effectivement,
00:12:47son soutien à François Hollande et non pas à Nicolas Sarkozy.
00:12:50Même si, effectivement, c'est lui qui est faiseur de roi.
00:12:52C'est lui qui a fait élire, également, Emmanuel Macron
00:12:55lorsqu'il se retire de la présidentielle.
00:12:57Donc, moi, je crois que...
00:12:59Quelle est la différence ?
00:13:01Quelle est la différence ?
00:13:03Expliquez-moi la différence idéologique entre François Bayrou et Michel Barnier.
00:13:06Ce sont tous les deux des centristes, libéraux, européens,
00:13:10vaguement peut-être, avec un petit tropisme à droite.
00:13:14Quelle est la différence ?
00:13:15Le terrain.
00:13:17Michel Barnier était un homme de terrain.
00:13:19On sait très bien que Michel Barnier est tombé,
00:13:21par manque de souplesse,
00:13:23avec le Rassemblement national.
00:13:25Vous croyez que François Bayrou va accéder à toutes les demandes de Marine Le Pen ?
00:13:28Je pense qu'il peut être...
00:13:29En tout cas, il tirera les leçons de l'expérience de la censure.
00:13:33Il va dénoncer les retraites sur l'inflation.
00:13:35La France avancera d'un grand pas, franchement.
00:13:37Ce que je veux dire, c'est que la situation est totalement bloquée.
00:13:40Elle ne peut être débloquée.
00:13:41Ce qu'il faudrait, c'est, à mon avis,
00:13:42c'est un gouvernement technique qui tienne jusqu'aux prochaines législatives.
00:13:45Des législatives avec une proportionnelle qui changerait un peu la donne.
00:13:48Mais la première chose qu'il va dire, c'est proportionnelle.
00:13:51C'est pour ça qu'il est là.
00:13:53Pourquoi il va rallier les suffrages ?
00:13:56Pourquoi personne...
00:13:57Quand je dis ces petits arrangements entre amis,
00:14:01c'est ça la Quatrième République.
00:14:02C'est je te donne la proportionnelle.
00:14:04On va être au cœur de ça.
00:14:06Le PS ne votera pas la censure parce qu'il y aura la proportionnelle.
00:14:09Donc le PS peut se détacher d'Alephi.
00:14:11Vous parlez de la Quatrième...
00:14:12Donc tu auras les listes du PS et les classiques du PS auront leur siège.
00:14:17Monsieur Faure, il sera content.
00:14:18Puisqu'il sera premier, deuxième, troisième, quatrième, cinquième.
00:14:20C'est comme ça que ça se passe.
00:14:22Ça s'appelle du marchandage.
00:14:25Donc évidemment, c'est la Quatrième.
00:14:26C'est l'exact contraire de ce qu'a voulu le général De Gaulle dans la Cinquième.
00:14:30Et comme vous n'avez pas de motion de censure,
00:14:31et comme vous n'avez pas de 49.3,
00:14:33et comme vous n'avez pas de dissolution,
00:14:34il ne se passe rien.
00:14:35C'est la Quatrième République plus le pire de la Cinquième République dévoyée,
00:14:39à savoir l'obsession égotique du coup d'après,
00:14:41avec chacun qui pense à 2020.
00:14:42Sauf si on mettait une prime majoritaire,
00:14:44une proportionnelle avec prime majoritaire.
00:14:46Ce qui n'est pas très consensuel en dehors du RN aujourd'hui.
00:14:48Ce serait sans doute souhaitable en effet.
00:14:50Autre réaction ce matin,
00:14:52que je vous propose d'écouter,
00:14:54Stéphane Troussel.
00:14:56Stéphane Troussel sur...
00:14:58Non, sur M. Cazeneuve.
00:15:00Pourquoi écouter M. Troussel ?
00:15:02C'est Marine Lanson qui me dit ça.
00:15:05Mais M. Cazeneuve, à priori, il n'est pas Premier ministre.
00:15:08Donc M. Vallaud.
00:15:10On va écouter M. Vallaud sur un Premier ministre de gauche.
00:15:13On l'a exprimé clairement auprès du Président de la République.
00:15:16Un Premier ministre de gauche ouvert aux compromis,
00:15:19qui répondent aux urgences des Françaises et des Français.
00:15:22Parce que c'est au fond la seule chose qui est importante.
00:15:24C'est qu'est-ce qu'on apporte comme réponse concrète
00:15:26aux difficultés de la vie quotidienne, aux urgences des Françaises.
00:15:28Si le Premier ministre n'est pas de gauche,
00:15:30les socialistes ne rentreront pas au gouvernement.
00:15:33En revanche, nous aurons besoin, sans aucun doute,
00:15:37de trouver un chemin de compromis.
00:15:39Nous voulons un Premier ministre de gauche ouvert aux compromis.
00:15:42Mais la question qui se pose aujourd'hui beaucoup...
00:15:44C'est quoi votre question du compromis ?
00:15:45Cette question-là, il faut la poser en particulier au Bloc central,
00:15:49qui depuis des semaines n'a été que en défense du bilan,
00:15:51tout le bilan, rien que le bilan d'Emmanuel Macron.
00:15:53On l'a vu encore, d'une certaine manière, dans les discussions hier
00:15:56au sujet de la loi spéciale.
00:15:59On a besoin de bouger.
00:16:01On a besoin de se poser la question de l'intérêt des Français.
00:16:04L'intérêt des Français ?
00:16:06Il est où l'intérêt des Français ?
00:16:08L'énorme problème, Pascal, c'est le front républicain.
00:16:11Le front républicain est une énorme arnaque électorale
00:16:13qui fait qu'on est aujourd'hui bloqué.
00:16:15Ils ont fait une alliance électorale qui ne s'est pas traduit
00:16:19en alliance gouvernementale.
00:16:20La logique, ce serait que les macronistes gouvernent
00:16:22avec l'extrême gauche, avec qui ils se sont alliés
00:16:24pendant les élections.
00:16:25Ils ne veulent pas le faire, c'est de l'hypocrisie.
00:16:27Et dans un pays normal, soit il y aurait le centre
00:16:30qui gouvernerait avec l'extrême gauche,
00:16:31parce qu'ils ont été alliés pendant les élections,
00:16:33soit il y aurait la droite et l'extrême droite
00:16:36qui gouverneraient ensemble.
00:16:37Il y aurait un gouvernement avec Monsieur Retailleau
00:16:40et des gens du RN.
00:16:41Ils n'ont aucune différence idéologique majeure entre eux
00:16:45à part sur la question économique.
00:16:46Allez expliquer ça à Georges Fenech.
00:16:47C'est juste qu'on vit dans un monde...
00:16:48Allez expliquer à Georges Fenech que Bruno Retailleau
00:16:50doit travailler avec Monsieur Chenu.
00:16:51Ce cordon sanitaire, ce front républicain,
00:16:53c'est ça qui pourrit la Ve République.
00:16:54Vous êtes en train de détruire la Ve République
00:16:56à cause du front républicain.
00:16:57Parce qu'un système majoritaire ne fonctionne pas
00:17:00quand 30% de l'électorat est marginalisé.
00:17:03Allez expliquer.
00:17:04Je suis en train de l'expliquer.
00:17:05Mais il est buté là-dessus.
00:17:07Il n'a pas compris.
00:17:08C'est ça qui détruit la Ve République.
00:17:10Le front républicain, le cordon sanitaire,
00:17:12il peut marcher quand il y avait 10-15% du RN.
00:17:14Mais quand c'est 30%, 35% de l'électorat,
00:17:17ça casse le système.
00:17:18Le système, il est bloqué.
00:17:19Ça s'appelle le programme commun de la droite.
00:17:21Il va vous expliquer que le FN a été fondé
00:17:27avec des Waffen-SS.
00:17:29Je le connais, Georges Fenech.
00:17:31Il va se faire bloquer tant qu'il y aura
00:17:32une marginalisation du RN.
00:17:34Oui, mais Georges, il s'en fiche.
00:17:36Vous pouvez répondre, M. Fenech.
00:17:39Vous pouvez répondre.
00:17:40Répondez.
00:17:42Qu'est-ce que vous voulez que je réponde ?
00:17:44Qu'est-ce que vous venez de dire ?
00:17:46Argumenter.
00:17:47C'est un vrai débat.
00:17:48C'est un vrai débat, le programme commun de la droite.
00:17:50J'appartiens à une famille des sens gaullistes.
00:17:54Ça n'a pas une réponse.
00:17:55Ça ne veut rien dire.
00:17:56Voilà.
00:17:57J'ai mené mes campagnes à l'époque.
00:17:59Aujourd'hui, vous voulez me dire qu'il faut rallier.
00:18:01Non.
00:18:02Je ne dis pas rallier.
00:18:03Vous êtes prêts à toutes les alliances, vous,
00:18:09sauf avec le RN.
00:18:11Non, mais moi, je ne fais pas le jugement de morale
00:18:13vis-à-vis du RN, qui n'est plus le FN.
00:18:16Je dis simplement que je ne me reconnais pas,
00:18:18notamment dans sa politique économique.
00:18:19Oui, vous êtes totalement droit.
00:18:20Pas du tout.
00:18:21Personne ne vous demande de rallier.
00:18:23Non, mais dites, allez-y, faites.
00:18:25On n'en est pas là.
00:18:26En tout cas, la proportionnelle, ce n'est pas la Ve République.
00:18:29Donc, vous avez un président de la République
00:18:31qui va terminer son deuxième mandat avec la proportionnelle.
00:18:33C'est formidable.
00:18:34C'est vraiment formidable.
00:18:35C'est-à-dire que la Ve République,
00:18:37c'est la seule chose à peu près qui tenait debout.
00:18:39La Ve République.
00:18:40Eh bien, elle sera par terre.
00:18:42Elle est déjà par terre.
00:18:43Oui.
00:18:44Les pouvoirs exorbitants pris par la Commission européenne,
00:18:47le gouvernement des juges et le quinquennat
00:18:49qui a neutralisé le Parlement,
00:18:50elle était déjà bien abîmée.
00:18:51Est-ce que je peux vous faire écouter ?
00:18:52Alors, effectivement, Marine Lenson me disait
00:18:54qu'on peut écouter M. Troussel
00:18:55parce que c'est un porte-parole du PS.
00:18:57Et effectivement, l'hypothèse Cazeneuve existe quand même.
00:19:00Donc, je vous propose d'écouter M. Troussel.
00:19:04Je suis socialiste et Bernard Cazeneuve,
00:19:07chacun connaît son parcours,
00:19:08chacun connaît les valeurs qui sont les siennes.
00:19:10Et alors, qu'est-ce que ça veut dire ?
00:19:11Pour vous, il est de gauche ?
00:19:12Oui, il est de gauche, bien évidemment.
00:19:14Et donc, que nos partenaires n'aient pas la même conception sur ce sujet.
00:19:18C'est embêtant quand même.
00:19:19Mais attendez, à la fois, c'est leur problème.
00:19:22Et puis, par ailleurs...
00:19:23Le vôtre aussi.
00:19:24Mais attendez, par ailleurs, bien évidemment,
00:19:26il faut bien reconnaître que dans la coalition
00:19:29à la fois à laquelle nous avons participé,
00:19:32le Nouveau Front Populaire,
00:19:33et qui a été placé en tête,
00:19:35Bernard Cazeneuve n'y a pas pris sa part.
00:19:37C'est un fait également.
00:19:38Donc, que ça suscite une appréciation différente
00:19:42de la part de nos partenaires,
00:19:44il faut l'admettre.
00:19:47C'est très intéressant.
00:19:49Non, mais c'est très intéressant
00:19:50parce que ça montre exactement le contexte
00:19:53dans lequel nous sommes
00:19:54lorsqu'un nom sort,
00:19:55et là, en plus, Bernard Cazeneuve,
00:19:57qui est quand même quelqu'un de remarquable,
00:20:00notamment sur les fondamentaux,
00:20:02notre devise républicaine,
00:20:03un nom sort,
00:20:04il faut à tout prix désinguer ce nom.
00:20:07C'est vraiment insupportable.
00:20:08Moi, je trouve que cette manière,
00:20:09ce comportement,
00:20:10ces méthodes politiques
00:20:12qui normalement devraient être motrices
00:20:14de la réconciliation entre les Français,
00:20:16ils ne sont pas à la hauteur de nos enjeux,
00:20:18véritablement.
00:20:19Alors, je vous propose peut-être
00:20:20une dernière intervention.
00:20:23C'est Thomas Cazeneuve.
00:20:24Cette fois, il est député Ensemble Cazenave.
00:20:26Thomas Cazeneuve,
00:20:27il est député Ensemble pour la République
00:20:29et il parle du Premier ministre
00:20:32qui dépendra du Rassemblement National.
00:20:34Moi, je ne souhaite pas
00:20:35qu'on dépende du Rassemblement National.
00:20:37Je ne souhaite pas
00:20:38qu'on négocie avec le Rassemblement National.
00:20:40Moi, je considère qu'ils sont légitimes,
00:20:41les députés du Rassemblement National.
00:20:43Il n'y a pas de problème avec ça,
00:20:44ils ont été élus par les Françaises et les Français.
00:20:45C'est des adversaires politiques.
00:20:47On ne partage pas leur vision,
00:20:48on ne partage pas leurs projets
00:20:49et donc, on ne négocie pas avec eux.
00:20:51On ne décide plus en fonction d'eux.
00:20:52Non, je ne souhaite pas
00:20:53que le prochain gouvernement…
00:20:54C'est allé trop loin, ça,
00:20:55dans la presse.
00:20:56Absolument.
00:20:57Je ne souhaite pas
00:20:58que le prochain gouvernement
00:20:59soit dans une situation
00:21:00où il dépend du bon vouloir
00:21:01du Rassemblement National sur son avenir.
00:21:03D'où la question prioritaire pour moi
00:21:05de trouver un accord à minima
00:21:08avec notamment le Parti Socialiste
00:21:10pour donner de la stabilité
00:21:11au prochain gouvernement.
00:21:13Alors, les deux prochaines années,
00:21:14moi, je vous le dis,
00:21:15scénario possible,
00:21:17comme le RN est prêt aujourd'hui,
00:21:20s'il y avait élection demain,
00:21:21Marine Le Pen serait peut-être élue,
00:21:23que les autres ne sont absolument pas prêts.
00:21:25Tout le monde va avoir intérêt
00:21:26à gagner du temps.
00:21:27Les macronistes pour avoir un candidat,
00:21:29les LR pour chercher également
00:21:32une possibilité,
00:21:33l'EPS pour chercher un candidat
00:21:35et se reconstruire
00:21:36et puis, LFI…
00:21:38Non, il y en a deux qui sont prêts.
00:21:40La France insoumise est prête.
00:21:42C'est les deux seules qui ont intérêt
00:21:43à une présidentielle anticipée.
00:21:45Les autres n'ont pas intérêt.
00:21:47Donc, il ne se passera rien.
00:21:48Et c'est les deux seules
00:21:49qui savent très bien
00:21:50que s'ils sont face
00:21:51à ce spectacle-là…
00:21:53Je ne suis pas sûr de ce que vous dites.
00:21:54Comment ?
00:21:55Je ne suis pas certain.
00:21:56Elle gagne des points dans l'opinion.
00:21:57Une campagne éclair
00:21:58de Giscard d'Estaing
00:21:59qui avait été élue.
00:22:01Il a fallu quoi ?
00:22:02Deux mois de campagne pour être élue ?
00:22:03Son nom a émergé comme ça ?
00:22:05Face à un François Mitterrand
00:22:07qui était très haut,
00:22:08après très haut,
00:22:09au premier tour.
00:22:10Il n'avait pas de réserve de voix.
00:22:11Ce n'est pas la longueur
00:22:12de se préparer, etc.
00:22:14Je ne comprends pas qui…
00:22:16Vous dites qu'il n'y a
00:22:17que deux candidats possibles.
00:22:18Si jamais il y avait
00:22:19une élection anticipée,
00:22:20vous dites que c'est
00:22:21Jean-Luc Mélenchon
00:22:22et Marine Le Pen.
00:22:23Je vous dis non.
00:22:24Et qui vous connaissez ?
00:22:26Il y a d'autres personnalités.
00:22:27Et qui ?
00:22:28Edouard Philippe avait un peu
00:22:29accéléré sur sa candidature.
00:22:30Et qui ?
00:22:31Parce qu'il y a eu
00:22:32un sondage hier
00:22:33et il n'y en a pas un qui décolle.
00:22:34Jean-Henri Guaino ?
00:22:35Il y en avait.
00:22:36Il y en avait des prétendants.
00:22:38Oui, il y a des prétendants.
00:22:39Non, il n'y en a pas des prétendants.
00:22:41Enfin, vous avez compris
00:22:42le scénario possible.
00:22:44C'est-à-dire que tout le monde
00:22:45a intérêt à gagner du temps.
00:22:46Et c'est ça que les Français
00:22:47vont comprendre.
00:22:48Ces petits arrangements
00:22:49entre amis ou entre ennemis.
00:22:51Entre ceux qui, surtout,
00:22:52ne veulent rien faire
00:22:53pour gagner du temps.
00:22:54Ça ne tiendra pas.
00:22:55Si, ça tiendra.
00:22:56Parce qu'ils ont intérêt.
00:22:57Ça ne tiendra pas.
00:22:58Mais ils ont intérêt.
00:22:59En majorité, ça ne tiendra pas.
00:23:00Mais ils ont intérêt.
00:23:01Comment vous renversez ça
00:23:02s'ils ont intérêt
00:23:03si personne ne bouge ?
00:23:04Ils ont tous intérêt.
00:23:05Ils se tiennent par là-bas.
00:23:06Je te tiens.
00:23:07La pression des milieux économiques,
00:23:08la pression du pays,
00:23:09vous allez voir.
00:23:10Mais la pression du pays,
00:23:11tu te tiens par la barbichette.
00:23:12Voilà.
00:23:13Par la barbichette,
00:23:14tu te tiens.
00:23:15Notre ami Thomas Hyde
00:23:16est avec nous.
00:23:17Thomas ?
00:23:18J'ai bien vu votre stratégie
00:23:19pour gagner du temps,
00:23:20vous aussi, Pascal.
00:23:21Eh oui.
00:23:22Gagner du temps.
00:23:23Vous savez qu'on va marcher
00:23:25sur vos plates-bandes
00:23:26tout à l'heure.
00:23:27Parce qu'on recevra
00:23:28Delphine Depardieu
00:23:31et Arnaud Duny
00:23:33qui ont joué
00:23:34Les Liaisons Dangereuses.
00:23:35Les Liaisons Dangereuses.
00:23:36Et elle a eu
00:23:38Madame Depardieu,
00:23:39elle l'a eu hier.
00:23:40Le prix du brigadier.
00:23:43C'est ce que c'est.
00:23:44C'est le meilleur acteur de l'année.
00:23:45Brigadier.
00:23:46Brigadier.
00:23:47Bâton.
00:23:48Bon, c'est le bâton.
00:23:49C'est ce que c'est que le brigadier.
00:23:50On sera avec Laurent Gérard,
00:23:51figurez-vous,
00:23:52qui vous imite
00:23:53dans son dernier spectacle.
00:23:54Oui, c'est vrai.
00:23:55Je l'ai vu vendredi dernier.
00:23:57Il est avec vous, Laurent, là ?
00:23:58Il sera là tout à l'heure.
00:23:59Vous lui parlerez à 11h.
00:24:01Eh ben, ça sera parfait.
00:24:03Merci beaucoup, cher Thomas
00:24:05et bonne journée à vous.
00:24:06Bonne journée à vous.
00:24:07Il est 9h24,
00:24:08on va marquer une pause
00:24:09et puis nous allons
00:24:11parler effectivement de ce que
00:24:13nous avons dit tout à l'heure,
00:24:15ce sujet dont vous avez parlé également
00:24:17sur Europe 1 ce matin,
00:24:18cette autorité de santé
00:24:20qui a recommandé que la transition de genre
00:24:22soit prise en charge par la Sécurité Sociale
00:24:24dès l'âge de 16 ans.
00:24:26C'est-à-dire que, concrètement,
00:24:27vous êtes père,
00:24:30vous êtes mère,
00:24:31vous avez un enfant,
00:24:32dîner le soir,
00:24:34votre fille,
00:24:35votre fils arrive,
00:24:3615 ans, 16 ans,
00:24:37et dit « Papa, je veux changer de sexe. »
00:24:39Qu'est-ce que vous faites ?
00:24:40La Haute Autorité propose
00:24:41la déchéance de parentalité
00:24:43pour les parents qui refuseraient
00:24:45que leur enfant change de sexe.
00:24:47Pas aussi clairement que vous le dites,
00:24:48mais ça peut être imaginé.
00:24:50C'est un parent sans tête
00:24:52à ne pas vouloir,
00:24:53à s'opposer à la transition de son enfant.
00:24:55Ils disent qu'on peut aller voir
00:24:57jusqu'à la déchéance de parentalité.
00:24:59A 15 ans ?
00:25:00A 16 ans.
00:25:01Et ça va à l'encontre
00:25:02de tout ce que font
00:25:03les autres pays européens.
00:25:05On ne parle pas d'un épiphénomène,
00:25:07puisqu'il y a 11% de la génération Z
00:25:09qui se revendiquent aujourd'hui
00:25:10transgenres ou non-binaires.
00:25:1111% ?
00:25:1211%.
00:25:13La pause à tout de suite.
00:25:18Une heure 31, c'est toujours pas tombé ?
00:25:20Toujours pas tombé.
00:25:21Après, ce qu'on disait dans l'interpub,
00:25:23c'était le jour de naissance d'Henri IV.
00:25:25Est-ce que c'est un signe ?
00:25:27C'est le jour de naissance d'Henri IV
00:25:29et c'est la Sainte Lucie.
00:25:31C'est la Sainte Lucie, aujourd'hui.
00:25:34Ça peut permettre beaucoup d'espoir.
00:25:36La célèbre Lucie.
00:25:37Lucie Castel.
00:25:40Henri IV ou Lucie Castel ?
00:25:44C'est un Lucie qui était martyr.
00:25:46Oui, qui était martyr.
00:25:47Parce qu'il est né.
00:25:49Oui, Henri IV, effectivement,
00:25:51parce qu'il a fait un bouquin, d'ailleurs,
00:25:53M. Bayreux.
00:25:54Sur Henri IV, bien sûr.
00:25:56Isabelle Piboulot.
00:26:00Bonjour, Pascal.
00:26:01Bonjour à tous.
00:26:02La France connaîtra sous peu son nouveau Premier ministre.
00:26:05François Bayreux est reçu depuis près d'une heure
00:26:07par Emmanuel Macron à l'Elysée,
00:26:09après un entretien téléphonique hier soir.
00:26:11Le nom du maire de Pau et président du Modem
00:26:13a beaucoup circulé ces derniers jours
00:26:15depuis la censure du gouvernement de Michel Barnier,
00:26:17resté locataire de Matignon pendant trois mois.
00:26:20Le pape François attendu à Ajaccio ce dimanche.
00:26:23Une première pour l'île de beauté.
00:26:25Durant cette visite éclaire mais historique,
00:26:28le Saint-Père prononcera deux discours
00:26:30et célébrera une messe dans l'après-midi
00:26:32avant de s'entretenir avec le président de la République
00:26:35en fin de journée.
00:26:36Et puis, Donald Trump vivement opposé
00:26:38à l'emploi par l'Ukraine de missiles
00:26:40de longue portée américains en Russie.
00:26:42Nous ne faisons qu'intensifier cette guerre
00:26:44et l'aggraver, a-t-il déclaré
00:26:46dans un entretien au Time fin novembre.
00:26:48Le président élu des Etats-Unis promet tout de même
00:26:50de ne pas abandonner Kiev
00:26:52et assure vouloir parvenir à un accord
00:26:54pour régler le conflit.
00:26:57Merci Isabelle.
00:26:58Michel Barnier a planté son arbre.
00:27:00Oui.
00:27:01Alors, il a planté un arbre dans les jardins de Matignon.
00:27:03« October Glory ».
00:27:04Comment vous dites ?
00:27:05Un « October Glory ».
00:27:06C'est un érable rouge.
00:27:07C'est un érable rouge.
00:27:08Alors, dont la signification est la suivante.
00:27:10Il s'adapte à beaucoup de situations.
00:27:12C'est ça qui est formidable.
00:27:14Tu plantes ton arbre et tu fais une explication de texte.
00:27:16Vous savez, c'est comme les tableaux d'art contemporain.
00:27:18Il faut une explication de texte pour les comprendre.
00:27:20Il s'adapte à beaucoup de situations.
00:27:23Sauf dans les sols trop alcalins ou salés.
00:27:26Il supporte à la fois la sécheresse et l'humidité excessive
00:27:29ainsi que le milieu urbain
00:27:31à partir du moment où on lui laisse suffisamment d'espace
00:27:33pour le développement de son système racinaire.
00:27:36Ça, c'est la surprise.
00:27:38Il risque d'avoir une forêt à Matignon d'ici la fin,
00:27:40d'ici 2027.
00:27:44Il n'a pas planté un seul pleureur.
00:27:47Donc, heureusement.
00:27:49Il plante son arbre après avoir planté la France.
00:27:52Allez-y.
00:27:54Une autre petite blague.
00:27:56La tradition veut qu'on plante son arbre
00:27:58six mois après son arrivée à Matignon.
00:28:01N'hésitez pas.
00:28:03Tout ça est du meilleur acabit.
00:28:05Bien évidemment.
00:28:07Arbre à la croissance rapide.
00:28:09C'est un arbre à la croissance rapide.
00:28:11Je veux bien qu'on fasse silence.
00:28:13On cache l'ensemble des autres arbres.
00:28:15Je veux bien qu'on fasse silence.
00:28:17Ça pousse à 9h34 ce matin.
00:28:19On attend le nom d'un Premier ministre.
00:28:21Mais qui lui a autorisé à enfreindre la règle ?
00:28:23Mais il n'y a pas de règle.
00:28:25C'est une tradition.
00:28:27On pourra planter son arbre.
00:28:29Mais ça, c'est une règle.
00:28:31Ce n'est pas dans la Constitution.
00:28:33En revanche,
00:28:35ce qui était dans la Constitution,
00:28:37c'était le 49.3, la dissolution,
00:28:39la motion de censure.
00:28:41Et puis hier, il y a des raccourcis étonnants.
00:28:45Alain Pompidou est mort.
00:28:47Alain Pompidou avait 82 ans.
00:28:49Il était le fils de Georges Pompidou.
00:28:53Pas d'une époque.
00:28:57C'est le premier ministre
00:28:59qui est resté le plus longtemps
00:29:01à Matignon, Alain Pompidou.
00:29:03C'était un grand médecin.
00:29:07On le voit ici.
00:29:09C'est étonnant.
00:29:11Il est mort 50 ans après son père.
00:29:13Son père était mort en 1974,
00:29:15le 2 avril, comme chacun sait.
00:29:17Alain Pompidou est mort
00:29:1950 ans plus tard.
00:29:21Effectivement, on aura une pensée
00:29:23pour lui, pour ses 3 enfants
00:29:25et pour son épouse.
00:29:27Je voulais vous parler...
00:29:29Vous voulez voir la commission Le Maire ?
00:29:31C'est très intéressant, la commission Le Maire
00:29:33et l'échange qu'il y a eu avec Jean-Philippe Tanguy.
00:29:35Monsieur Le Maire est resté 7 ans
00:29:37ministre de l'économie.
00:29:39En fait, il y est pour rien.
00:29:41C'est ça, le divorce
00:29:43entre les Français
00:29:45et ceux qui les gouvernent.
00:29:47Il n'y a plus de responsable.
00:29:49Il n'y est pour rien du tout.
00:29:51A quoi il sert ?
00:29:53Il n'y est pour rien.
00:29:55Il y a 3 000 milliards.
00:29:57On aurait dû mettre n'importe qui d'autre.
00:29:59Il s'est fait marcher dessus.
00:30:01Vous trouvez ?
00:30:03Il aurait dû démissionner.
00:30:05Il a perdu tous ses arbitrages.
00:30:07Tous ses arbitrages.
00:30:09Il y a tout de même des décisions
00:30:11qui ont été prises dans ce pays
00:30:13de dépenses, parfois coûteuses.
00:30:15Je vais vous en donner une.
00:30:17On a décidé le gel des tarifs sur le gaz
00:30:19au moment où le cours du gaz flambait
00:30:21sans prévenir
00:30:23le ministre de l'économie et des finances.
00:30:25Annoncé par Jean Castex.
00:30:27Sans prévenir le ministre de l'économie et des finances.
00:30:29Sans même savoir à l'avance
00:30:31le cours du gaz.
00:30:33On ne sait même pas combien coûte la mesure.
00:30:35Le financement en matière économique est extrêmement mauvais.
00:30:37Ça va bien au-delà des seules questions d'endettement.
00:30:39On est quand même dans un pays
00:30:41dans lequel la productivité et l'investissement
00:30:43sont en baisse.
00:30:45On a eu 66 000 faillites d'entreprise cette année.
00:30:47Ce n'est pas juste des questions d'endettement.
00:30:49Écoutez les choses avec Jean-Philippe Tanguy
00:30:51du RN hier.
00:30:53Pourquoi vous vous énervez monsieur le maire
00:30:55depuis une heure et demie ?
00:30:57Ce n'est pas un procès politique.
00:30:59On n'a pas besoin de faire votre procès.
00:31:01Il y a un flagrant délit de faillite.
00:31:03On n'essaie pas de savoir si vous êtes coupable
00:31:05ou pas coupable.
00:31:07Vous êtes de toute évidence coupable.
00:31:097 ans ministre, 1000 milliards de dettes,
00:31:11dérapage historique des finances publiques,
00:31:13reprise de la désindustrialisation, reprise du chômage.
00:31:15Ce n'est pas le sujet.
00:31:17Le sujet c'est qu'on essaie de comprendre
00:31:19comment des gens aussi brillants et intelligents que vous
00:31:21ont pu à la fois tout bien faire
00:31:23et à la fois tout échouer.
00:31:25On n'aimerait pas reproduire les mêmes erreurs
00:31:27parce que comme visiblement on est légèrement
00:31:29moins intelligents et brillants que vous
00:31:31on est un peu plus prudent sur la façon
00:31:33dont on pourrait mieux faire les choses.
00:31:35Ma première question c'est ce que finalement
00:31:37ce n'est pas vous qui avez raison,
00:31:39le monsieur Le Maire, d'avant 2017.
00:31:41Quand il disait d'Emmanuel Macron,
00:31:43c'est du socialisme, un visage plus avenant,
00:31:45un visage plus ouvert, mais c'est toujours le socialiste.
00:31:47Emmanuel Macron c'est un homme sans projet,
00:31:49c'est un homme sans conviction, c'est de la soupe.
00:31:51Donc finalement comme visiblement vous n'êtes responsable
00:31:53de rien depuis 7 ans, est-ce que le vrai responsable
00:31:55ce n'est pas Emmanuel Macron tel que vous l'aviez décrit
00:31:57avant d'être son ministre ?
00:31:59En tout cas le vrai responsable de la dégradation
00:32:01des débats publics, monsieur Tanguy, c'est vous.
00:32:03Parce que quand vous transformez
00:32:05des mensonges en vérité, forcément il n'y a plus
00:32:07de débats possibles. Vous dites
00:32:09qu'il y a des industrialisations.
00:32:11Mais pardon, on a ouvert 600 usines.
00:32:13Bon, alors ça c'est une première réponse
00:32:15et puis la deuxième réponse...
00:32:17Il y a plus d'usines qui ferment qu'ils ouvrent en 2024.
00:32:19Et puis il y a une deuxième réponse, c'est
00:32:21je suis responsable de rien.
00:32:23Jamais vous ne me ferez porter
00:32:25la responsabilité de cet aveuglement
00:32:27collectif qui vous interdit de voir une chose
00:32:29simple, ni les impôts,
00:32:31ni les bouts de ficelle ne régleront
00:32:33le problème de la dette et des déficits en France
00:32:35qui remontent à 50 ans.
00:32:37Notre chômage de masse,
00:32:39notre effondrement industriel
00:32:41depuis 1980,
00:32:43notre modèle social,
00:32:45le poids des retraites sont
00:32:47la seule véritable explication
00:32:49de la situation où nous sommes.
00:32:51Ce n'est pas que les responsabilités,
00:32:53il y a aussi, moi ce qui m'effraie le plus,
00:32:55c'est le sentiment d'impuissance.
00:32:57C'est-à-dire que je n'ai rien pu faire, ça fait 50 ans
00:32:59que ça dure, j'étais aux manettes mais je ne pouvais
00:33:01rien faire. Non seulement
00:33:03il y a eu une réduction des dépenses,
00:33:05mais il a montré son impuissance.
00:33:07Mais qui dans la classe politique aujourd'hui
00:33:09propose de réduire la voilure ?
00:33:11Parce que personne n'a le courage de faire les vraies réformes.
00:33:13Qui propose ? Les réformes de structures.
00:33:15Mais oui, mais lorsque l'on voit le budget,
00:33:17les débats, on a tous oublié ce qui s'est
00:33:19passé quand même l'an dernier, les débats
00:33:21autour du budget de cette année,
00:33:23le budget de 2024.
00:33:25C'était la foire à la saucisse.
00:33:27C'était impressionnant.
00:33:29Excusez-moi, mais c'est vrai.
00:33:31Ce qui est intéressant dans cette séquence, c'est que
00:33:33Jean-Philippe Tanguy parle d'un endroit
00:33:35confortable, c'est que
00:33:37le RN n'a jamais exercé le pouvoir.
00:33:39On ne peut pas leur imputer
00:33:41la dégradation des comptes publics puisqu'ils n'ont jamais exercé le pouvoir.
00:33:43Et ça, ça lui donne une force
00:33:45dans le débat qu'on ne peut pas lui enlever.
00:33:47Mais la question qu'on peut se poser,
00:33:49et je reste persuadée que ce que voulait
00:33:51Emmanuel Macron en dissolvant l'Assemblée nationale,
00:33:53c'était que Marine Le Pen se retrouve au pouvoir,
00:33:55qu'elle se retrouve face aux difficultés, face aux arbitrages,
00:33:57face à la complexité du fait
00:33:59de réduire les dépenses publiques,
00:34:01et pour qu'elle se mouille un peu.
00:34:03Parce qu'effectivement, sa grande force
00:34:05et sa force immense dans la vie politique française d'aujourd'hui,
00:34:07c'est qu'elle n'a jamais exercé le pouvoir,
00:34:09que le RN est vierge du pouvoir.
00:34:11Et ça, c'est un coup de fusil à un coup.
00:34:13Le jour où elle arrivera au pouvoir,
00:34:15si elle ne parvient pas à mettre en oeuvre son programme
00:34:17ou à avoir des solutions efficaces pour les Français,
00:34:19c'est terminé.
00:34:21Et on s'aperçoit que Mme Mélanie réussit.
00:34:23Mais sur une ligne un peu différente de celle de Marine Le Pen.
00:34:25Parce qu'elle applique la politique de Mario Draghi,
00:34:27qui est très libéral, qui n'est pas socialiste.
00:34:29Et c'est vrai qu'on le reconnaît,
00:34:31cette force nationale,
00:34:33mais quand on regarde le contre-budget que proposait le RN
00:34:35au budget de Barnier,
00:34:37il n'est pas non plus extrêmement convaincant.
00:34:39Leur plus grande source de revenus, c'est la taxation du rachat d'actions,
00:34:41dont beaucoup d'économistes disent
00:34:43que ça ne rapportera pas autant,
00:34:45surtout que ça ne sera pas pérenne dans le temps.
00:34:47Il n'y a pas non plus de solution.
00:34:49Mais c'est vrai qu'ils ont cette force,
00:34:51ils n'ont jamais gouverné,
00:34:53ils ne sont pas responsables de l'état dans lequel est la France aujourd'hui.
00:34:55Je vous ai entendu ce matin sur Europe 1,
00:34:57Eugénie Bastier,
00:34:59avec la Haute Autorité de Santé.
00:35:01Alors, pour ceux qui n'étaient pas là à 9h,
00:35:03c'est une autorité
00:35:05indépendante administrative.
00:35:07Bon, ça fait plusieurs jours
00:35:09qu'on en parle régulièrement,
00:35:11parce qu'on découvre,
00:35:13et cette expression que j'ai utilisée 50 000 fois,
00:35:15tu ouvres le capot,
00:35:17on voit comment ça se passe.
00:35:19D'abord, ces autorités,
00:35:21il y en a beaucoup,
00:35:23mais elles n'ont aucune légitimité.
00:35:25C'est à l'État de prendre ses lois politiques.
00:35:27La légitimité vient du fait qu'elles sont nommées
00:35:29par le président de la République.
00:35:31Oui, mais...
00:35:33C'est ça la légitimité.
00:35:35J'entends bien, mais elles n'ont aucune légitimité,
00:35:37c'est-à-dire que c'est le ministre de la Santé
00:35:39qui doit régler ces choses-là,
00:35:41donc tu délègues...
00:35:43Il y en a je ne sais combien d'autorités administratives.
00:35:45Il y a l'ARCOM, également, dont on parle.
00:35:47Elle a, elle, un pouvoir
00:35:49de consultation, simplement.
00:35:51Mais au nom de quoi ?
00:35:53De consultation ?
00:35:55Et sur...
00:35:57La transition de genre, comment ?
00:35:59Certification. Elle a un pouvoir de consultation,
00:36:01de certification des établissements
00:36:03de santé, mais c'est au ministère
00:36:05de faire ça.
00:36:07C'est au ministère de faire ça.
00:36:09Non, mais attendez.
00:36:11Il y a des autorités indépendantes
00:36:13composées d'experts pour prendre des décisions
00:36:15dans le domaine de la santé médicale.
00:36:17Pourquoi pas ? Le problème...
00:36:19C'est au ministère de déléguer...
00:36:21Mais les politiques ont besoin parfois d'experts.
00:36:23Mais c'est le ministère qui délègue,
00:36:25qui demande une enquête avec quelques experts
00:36:27sur n'importe quel sujet.
00:36:29Tu réunis des experts...
00:36:31Le problème, c'est qui sont les experts ?
00:36:33Là, ce sont des experts qui sont des militants.
00:36:35C'est ça qui est le vrai problème.
00:36:37Ils ne veulent pas la transparence.
00:36:39Paul Fugy, mon confrère excellent du Figaro,
00:36:41a révélé que ce comité d'experts
00:36:43qui a pondu ce rapport est en réalité
00:36:45composé de militants transactivistes,
00:36:47de professionnels de santé
00:36:49qui ont soutenu activement
00:36:51des associations pro-trans
00:36:53ou même de personnes trans
00:36:55qui sont dans le comité.
00:36:57C'est absolument délirant.
00:36:59Comment vous les redonner confiance
00:37:01en la science et en la médecine
00:37:03quand on sait, avec cette crise du Covid,
00:37:05la défiance qu'il y a en France envers la médecine ?
00:37:07Même HAS a joué un rôle prépondérant
00:37:09dans la crise du Covid,
00:37:11quand vous voyez le manque de rigueur
00:37:13de ces rapports.
00:37:15J'ai lu entièrement le rapport
00:37:17qui a été fait au Royaume-Uni
00:37:19sur le scandale des cliniques transgenres.
00:37:21Ils ont commandé un rapport indépendant
00:37:23de 300 pages.
00:37:25Il y a une clinique transgenre
00:37:27qui s'appelle la clinique Tavistock
00:37:29au Royaume-Uni.
00:37:31On s'est rendu compte
00:37:33que des centaines d'enfants
00:37:35ont fait une énorme enquête
00:37:37très documentée.
00:37:39La conclusion, c'était, attention, prudence.
00:37:41Le profil psychologique de ces jeunes,
00:37:43ils ont souvent des troubles psychologiques,
00:37:45un spectre autistique, etc.
00:37:47Qu'est-ce qu'il s'est passé cette semaine ?
00:37:49Cette semaine au Royaume-Uni,
00:37:51Kersthammer, Premier ministre de gauche,
00:37:53a interdit les bloqueurs de puberté
00:37:55aux mineurs en disant
00:37:57qu'on arrête la transition de genre
00:37:59en dessous de 18 ans.
00:38:01Pendant ce temps-là, en France,
00:38:03on a 5 ans de retard.
00:38:05C'est absolument délirant.
00:38:07J'espère...
00:38:09Sauf si la gauche arrive au pouvoir
00:38:11un jour dans ce pays
00:38:13et qu'elle utilise ce rapport.
00:38:15La gauche française n'est pas la gauche britannique.
00:38:17C'est un excellent exemple, le Royaume-Uni.
00:38:19On voit le sujet, si vous voulez.
00:38:21Les uns et les autres ne connaissent peut-être pas précisément
00:38:23de quoi il en retourne.
00:38:25Voyez le sujet.
00:38:27Établir des recommandations
00:38:29pour les soignants sur la conduite
00:38:31et maintenir devant une demande de transition de genre,
00:38:33tel est le rôle d'un panel d'experts
00:38:35mandaté par la Haute Autorité de Santé.
00:38:37Selon le Figaro,
00:38:39dans un premier document de travail,
00:38:41actuellement en cours de relecture,
00:38:43les experts recommanderaient de rembourser
00:38:45intégralement la prise en charge du parcours de transition.
00:38:47Ils préconiseraient tout d'abord
00:38:49aux professionnels de santé de recevoir
00:38:51les demandeurs dans un environnement
00:38:53d'accueil bienveillant.
00:38:55Selon eux, la reconnaissance pleine et entière
00:38:57du genre de la personne telle qu'elle l'exprime
00:38:59serait une condition majeure pour assurer
00:39:01la qualité de l'accompagnement.
00:39:03Ils recommanderaient ensuite notamment
00:39:05de former davantage de chirurgiens
00:39:07pour élargir l'offre de soins.
00:39:09Par ailleurs, les demandes de mineurs âgés de 16 à 18 ans
00:39:11et ayant achevé leur puberté
00:39:13devraient être examinées au même titre
00:39:15que les demandes des adultes.
00:39:17Cependant, pour la chirurgie génitale,
00:39:19qui aujourd'hui n'est pas pratiquée en France
00:39:21avant 18 ans, les experts recommanderaient
00:39:23une réunion de concertation pour décider
00:39:25où non d'opérer.
00:39:27Le groupe préconiserait enfin de mettre en place
00:39:29une médiation avec les parents.
00:39:31S'ils refusaient la demande de leur enfant,
00:39:33ils recommanderaient alors un signalement
00:39:35pouvant aller jusqu'à une délégation partielle
00:39:37d'autorité parentale, voire une déchéance
00:39:39de l'autorité parentale ou une émancipation.
00:39:41La justice administrative a demandé
00:39:43à la Haute Autorité de Santé
00:39:45de rendre publique la composition
00:39:47de ce groupe d'experts. Elle s'y est refusée
00:39:49et s'est pourvue en cassation.
00:39:51On est contre ce que je disais tout à l'heure,
00:39:53les parents pourraient leur en enlever
00:39:55l'autorité parentale.
00:39:57Ce qu'on ne dit pas, par ailleurs,
00:39:59dans ce débat, c'est que les opérations
00:40:01dites de réassignation sexuelle
00:40:03coûtent extrêmement cher, jusqu'à 120 000 euros
00:40:05remboursés par l'assurance maladie pour un homme
00:40:07transféminin. Est-ce que c'est vraiment la priorité
00:40:09dans un pays qui emploie au chaos budgétaire
00:40:11de créer un nouveau dispositif, soi-disant gratuit ?
00:40:13On a clairement affaire
00:40:15à une autorité administrative
00:40:17faussement indépendante, mais résolument militante
00:40:19et idéologisée. Et l'exemple que mobilisait
00:40:21Eugénie du Royaume-Uni est très pertinent.
00:40:23On est à 5 ans de retard sur eux.
00:40:25Au moment où ils élisaient Thatcher,
00:40:27on élisait Mitterrand. Quand ils font le Brexit,
00:40:29on élit le très européiste Emmanuel Macron.
00:40:31Et quand ils reviennent sur les bloqueurs de puberté,
00:40:33on est dans la fuite en avant, dans ces
00:40:35névroses sociétales-là. Et je crois
00:40:37que c'est extrêmement dangereux et qu'on ferait bien
00:40:39de se remémorer la sagesse d'un Montesquieu,
00:40:41par exemple, qui disait qu'il fallait toucher à la loi
00:40:43d'une main uniquement tremblante.
00:40:45La question de fond,
00:40:47vraiment, celle qui m'interroge,
00:40:49aimons-nous encore
00:40:51nos enfants ? Est-ce qu'on les aime
00:40:53vraiment ? On a eu, la semaine
00:40:55dernière, justement, ce
00:40:57ministre Alexandre Portier
00:40:59qui a tout à fait
00:41:01clarifié les choses, notamment par rapport
00:41:03au programme scolaire, etc.,
00:41:05de ces histoires de non-binarité.
00:41:07Est-ce qu'on les aime ?
00:41:09Pour mettre au centre
00:41:11de leur éducation la question
00:41:13finalement de...
00:41:15Comment on appelle ça ?
00:41:17Ce parcours
00:41:19entre les sexes,
00:41:21finalement, au lieu de s'attacher
00:41:23à la transmission
00:41:25de ce que nous sommes. L'objectif
00:41:27d'un parent et de l'ensemble des adultes autour
00:41:29de l'enfant, c'est de véritablement leur
00:41:31transmettre un héritage,
00:41:33un savoir, pour qu'ils puissent ensuite
00:41:35choisir. Et par ailleurs,
00:41:37cette haute autorité constituée essentiellement,
00:41:39cher Pascal, de petits hommes gris
00:41:41qui n'écoutent absolument
00:41:43pas les experts,
00:41:45qui n'écoutent absolument pas les médecins.
00:41:47Ils se sont fait
00:41:49un régime aux petits oignons
00:41:51depuis 40 ans.
00:41:53C'est ça, la vérité.
00:41:55Tous ces gens qui ont fait
00:41:57parfois des études administratives
00:41:59de haut niveau, ils se sont créés
00:42:01un régime
00:42:03pour eux, avec des trucs qui servent
00:42:05à rien et qui coûtent,
00:42:07pour reprendre l'expression d'Emmanuel Macron,
00:42:09un pognon de dingue.
00:42:11Et c'est
00:42:1315 000 euros par mois
00:42:15pour chacun des membres,
00:42:17mais c'est surtout
00:42:1973 millions d'euros.
00:42:21Entre 400 et 500
00:42:23agents, la haute autorité
00:42:25administrative.
00:42:27Juste un mot pour finir sur la transition de genre.
00:42:29Tout ça, c'est de l'argent.
00:42:31Il faut couper ça.
00:42:33Juste pour finir, il y a une loi qui a été en discussion
00:42:35au Sénat, proposée par les sénateurs de droite,
00:42:37pour interdire les bloqueurs de puberté
00:42:39et la transition de genre aux mineurs.
00:42:41Cette loi a été contestée très fortement,
00:42:43notamment par les écolos au Sénat.
00:42:45Les écolos qui sont contre les OGM,
00:42:47on ne doit pas trafiquer les grains de maïs,
00:42:49mais c'est ok de donner des hormones
00:42:51à des enfants. Je ne sais pas ce qui se passe dans leur tête,
00:42:53mais c'est de la bouillie. Et par les macronistes.
00:42:55Les macronistes ont peur,
00:42:57sont intimidés par le progressisme sociétal
00:42:59de l'extrême gauche et s'apprêtent à voter contre
00:43:01cette loi au Sénat. Les députés
00:43:03macronistes, soi-disant centristes modérés,
00:43:05sont plus à gauche
00:43:07que la gauche britannique.
00:43:09Pour rebondir extrêmement vite sur ça et faire le lien avec l'éducation,
00:43:11ça me fait penser que le ministère de l'éducation nationale
00:43:13lui-même s'était couché en 2021 sur cette question
00:43:15avec la circulaire blancaire,
00:43:17qui n'est pourtant pas le moins républicain des macronistes.
00:43:19Il est 9h49,
00:43:21visiblement
00:43:23la passation de pouvoir aura lieu
00:43:25à Matignon avant la fin de matinée.
00:43:27On va le savoir, on est sur le coup.
00:43:29Ils sont en train d'installer
00:43:31le tapis rouge.
00:43:33Ils sont en train d'installer le tapis rouge.
00:43:35Je ne sais pas si nous voyons précisément
00:43:37le tapis rouge ou pas.
00:43:39Anne Renou,
00:43:41passation de pouvoir à Matignon attendue en fin
00:43:43de matinée, alors que le
00:43:45nouveau Premier ministre n'est toujours pas connu.
00:43:47François Bayrou était toujours reçu à l'Élysée.
00:43:49Emmanuel Macron, pendant qu'un tapis rouge commençait à être
00:43:51déroulé dans la cour. Et c'est l'AFP
00:43:53qui a donné
00:43:55cette information.
00:43:57On salue nos confrères d'ailleurs de l'AFP
00:43:59qui font un travail formidable et qui sont
00:44:01quasiment quotidiennement présents
00:44:03au sein du palais de l'Élysée, au sein de l'hôtel de Matignon.
00:44:05Ils font un travail formidable. Parfois, quand ils parlent
00:44:07de CNews et de l'ARCOM, ils ne parlent pas toujours.
00:44:09Parfois,
00:44:11je mets un peu de distance
00:44:13sur ce que je lis de temps en temps
00:44:15de l'AFP quand ils parlent de nous.
00:44:17Je ne doute pas qu'ils fassent un travail
00:44:19remarquable sur Matignon.
00:44:21Et quand ils parlent du Hamas,
00:44:23quand ils parlent de Matignon, je suis
00:44:25sûr qu'ils sont absolument formidables.
00:44:27Écoutez,
00:44:29voilà ce qu'on pouvait dire.
00:44:31Elodie, je suis arrêtée avec nous. Elodie,
00:44:33on est toujours à l'Élysée ?
00:44:35Oui, écoutez, Pascal,
00:44:37on est toujours à l'Élysée où, effectivement,
00:44:39les choses se précisent, vous le disiez, du côté de Matignon.
00:44:41Ce que je peux vous dire aussi, Pascal,
00:44:43c'est que dans les boucles qui organisent
00:44:45la vie des ministères, les choses commencent à s'agiter.
00:44:47On prévient à la fois
00:44:49les ministres et les cabinets de manière
00:44:51plutôt officieuse pour l'instant qu'il faut se tenir
00:44:53prêt vraisemblablement, tout est peut-être
00:44:55dans le vraisemblablement, à une
00:44:57passation de pouvoir en fin de matinée. Vous venez de citer
00:44:59effectivement l'information de notre
00:45:01lanceur, les choses s'organisent dans la cour de Matignon
00:45:03et puis on rappelle que François Bayrou est
00:45:05le président de la République, donc, discute
00:45:07ensemble. Alors, on se dit que cette fois, c'est peut-être
00:45:09enfin la bonne pour François Bayrou,
00:45:11lui qui, depuis 2017, a été cité
00:45:13quasiment à chaque remaniement comme futur
00:45:15potentiel Premier ministre.
00:45:17Cette fois, c'est peut-être la bonne. Alors, en revanche,
00:45:19il aura toujours comme tâche
00:45:21relativement ardue de tenter d'élargir
00:45:23le socle commun. Emmanuel Macron a mené
00:45:25des consultations dans ce sens. Le problème,
00:45:27c'est le porte-parole du gouvernement qui le disait,
00:45:29le mot de Bréjon. On voit bien que, pour l'instant,
00:45:31du côté du Parti socialiste, les choses
00:45:33ne changent pas beaucoup. François Bayrou,
00:45:35on le rappelait aussi hier ensemble en plateau à Pascal,
00:45:37le problème, c'est qu'il a parfois
00:45:39trahi la gauche, parfois trahi la droite et que, donc,
00:45:41il n'a pas forcément que des amis pour élargir
00:45:43le socle commun. Mais si, toutefois,
00:45:45Emmanuel Macron lui accordait
00:45:47sa confiance, il faut surtout qu'il espère de ne pas
00:45:49être renversé aussi rapidement que Michel Barnier.
00:45:51Il viendrait pour calmer
00:45:53tout le monde avec la proportionnelle.
00:45:55Le PS, on l'a dit,
00:45:57a raison. Bien évidemment.
00:45:59Est-ce que tout le monde a intérêt à la proportionnelle ?
00:46:01Qui n'a pas intérêt à la proportionnelle ?
00:46:03La France insoumise, par exemple.
00:46:05Mais hormis la France insoumise, la Macronie,
00:46:07elle n'a pas beaucoup intérêt à la proportionnelle. Pas beaucoup non plus.
00:46:09Non, les
00:46:11gagnants, ce serait forcément le Rassemblement national,
00:46:13compte tenu des
00:46:15scores électoraux qu'ils font à quasiment
00:46:17chaque élection. Et là, il n'y a qu'un tour.
00:46:19Après, tout dépend de la proportionnelle. Là, il n'y a qu'un tour.
00:46:21Si c'est une proportionnelle
00:46:23départementale, ça peut
00:46:25aussi être les partis historiques, les grands
00:46:27gagnants. Ils ont quand même une implantation
00:46:29locale assez importante. Il y aura une dose.
00:46:31On ne va pas passer à la proportionnelle intégrale.
00:46:33Il y a eu la proportionnelle intégrale une fois
00:46:35en 1986. Oui, mais
00:46:37là, vous avez eu 30 départements par département.
00:46:39Le Rassemblement du Front national, à l'époque.
00:46:4136, il me semble. Pourtant,
00:46:43Jean-Marie Le Pen. Pourtant, Jean-Marie Le Pen. Bon, nous marquons
00:46:45une pause. Les liaisons dangereuses
00:46:47à la politique.
00:46:49Oui.
00:46:51Sans transition.
00:46:53Vous avez le droit de vous mettre à côté de moi
00:46:55parce que nous recevons Delphine Depardieu et Arnaud
00:46:57Denis. Je ne sais pas si
00:46:59je demande à la réélation exceptionnellement. Est-ce que
00:47:01Florian peut rester avec nous
00:47:03et si on met un deuxième siège à côté
00:47:05de... On va voir ça pendant la pub.
00:47:07Vous êtes important. Toujours.
00:47:09Mais aujourd'hui particulièrement. Puisque c'est vous
00:47:11qui avez les infos. Et puis nous, on va parler
00:47:13avec Arnaud Denis et
00:47:15Madame Depardieu a eu le brigadier en plus.
00:47:17Et celui qui avait eu le brigadier
00:47:19chez les hommes, c'est Maxime Dabovil qu'on avait reçu
00:47:21aussi pour Mitos.
00:47:23Donc on reçoit peu de pièces de théâtre. On a les deux brigadiers
00:47:25sur ce plateau. Je vais vous dire
00:47:27comment nous portons haut
00:47:29les couleurs du théâtre français.
00:47:31A tout de suite.
00:47:33Il est resté
00:47:35avec nous. Il est à côté de moi et j'ai une pensée
00:47:37pour Gérard Leclerc. Parce que
00:47:39parfois on était tous les deux
00:47:41avec Gérard pour
00:47:43animer l'émission et
00:47:45il n'y a pas une journée dans cette maison
00:47:47sans qu'on pense évidemment à lui
00:47:49et à Julie et à sa famille.
00:47:51Nous recevons donc Delphine
00:47:53Depardieu et Arnaud Denis
00:47:55pour Les Liaisons Dangereuses
00:47:57qui a un succès formidable.
00:47:59C'est à la Comédie des Champs-Elysées
00:48:01et je vous félicite parce qu'hier
00:48:03vous avez eu un des prix les plus prestigieux
00:48:05du théâtre français qui est le prix du
00:48:07brigadier qui a été décerné
00:48:09pour le prix du brigadier
00:48:11toujours pour l'interprétation d'un rôle.
00:48:13Oui, j'ai reçu
00:48:15j'ai eu le grand honneur de recevoir ce prix
00:48:17hier qui effectivement
00:48:19est un prix très prestigieux
00:48:21pour le métier, pour le rôle
00:48:23de la marquise de Merteuil.
00:48:25Un spectacle formidable, je vous ai vu samedi dernier
00:48:27alors je vous reconnaissais
00:48:29à peine en arrivant puisque vous avez une
00:48:31perruque et puis vous êtes particulièrement
00:48:33maquillé comme on l'était
00:48:35au XVIIIe siècle. C'est un spectacle
00:48:37formidable qui a été écrit parce que
00:48:39évidemment ce n'est pas une pièce
00:48:41de théâtre Les Liaisons Dangereuses au départ
00:48:43c'est un roman épistolaire
00:48:45Exactement, et vous en avez refait
00:48:47l'adaptation et c'est ça le coup de génie
00:48:49au delà de l'interprétation de la direction
00:48:51d'acteur, c'est que c'est extraordinairement
00:48:53bien écrit en l'occurrence par vous
00:48:55on vous avait déjà reçu il y a un mois et demi mais on a dit
00:48:57vous allez revenir. Et merci de me recevoir
00:48:59Mais non, mais parce que tous les gens
00:49:01qui voient ce spectacle disent que c'est
00:49:03formidable
00:49:05Je crois que ça a très
00:49:07ce qui nous fait
00:49:09très plaisir c'est que le public
00:49:11est très large, il y a beaucoup de jeunes aussi
00:49:13ce qui est très rare au théâtre
00:49:15C'est de plus en plus rare
00:49:17hélas mais ils aiment
00:49:19entendre une langue poignante et puis je crois surtout
00:49:21que quand ça parle d'amour
00:49:23quelque part même avec un langage qui pourrait
00:49:25paraître comme ça de première intention
00:49:27un peu inaccessible, en fait ils se fondent
00:49:29dedans et quand on parle d'amour
00:49:31Vous trouvez que ça parle d'amour ?
00:49:33Oui
00:49:35Si vous permettez
00:49:37De haine, de haine d'amour
00:49:39Est-ce que vous trouvez que
00:49:41les liaisons dangereuses parlent d'amour ?
00:49:43Oui, ça parle d'amour, de haine
00:49:45de vengeance, de femmes
00:49:47de femmes qui prennent leur place
00:49:49aussi
00:49:51et c'est vrai que l'adaptation d'Arnaud
00:49:53la rend accessible
00:49:55parce qu'il a aussi écrit
00:49:57des scènes, il a emprunté
00:49:59à de grands auteurs
00:50:01des bouts de phrases
00:50:03comme ça donc en plus quand on connait bien
00:50:05le théâtre
00:50:07on perçoit
00:50:09ces clins d'oeil qu'il fait
00:50:11et c'est
00:50:13une très belle adaptation, les gens nous en parlent
00:50:15beaucoup, on nous parle beaucoup de la mise en scène
00:50:17de l'adaptation, vraiment
00:50:19Et évidemment de vous parce que vous êtes absolument
00:50:21formidable, comme le Valbon
00:50:23est également formidable, alors Isabelle Piboulot
00:50:25va nous donner les infos
00:50:27mais vous voyez c'est le charme quand même de cette émission
00:50:29il y a un premier ministre qui va
00:50:31être nommé dans quelques instants et nous on parle
00:50:33des liaisons dangereuses
00:50:35C'est magnifique
00:50:37On est toujours dans l'actualité
00:50:39D'abord on est toujours dans la qualité, vous faites bien de le dire
00:50:41mais c'est aussi le charme
00:50:43de la possibilité de notre émission, mais je vous assure
00:50:45restez, parce que vous d'ailleurs, je ne sais pas si on voit
00:50:47le tapis rouge, mais si le premier ministre
00:50:49est nommé, vous serez
00:50:51évidemment les premiers informés
00:50:53Isabelle Piboulot à 10h03
00:50:57La passation de pouvoir
00:50:59à Matignon est attendue en fin de
00:51:01matinée selon des sources ministérielles
00:51:03Un tapis rouge a été aperçu
00:51:05dans la cour de l'hôtel du 57 rue de Varennes
00:51:07Mais alors qui pour succéder
00:51:09à Michel Barnier ?
00:51:11Le nom du prochain premier ministre n'est pas encore connu
00:51:13mais on le rappelle, le chef du Modem
00:51:15François Bayrou est reçu à l'Elysée
00:51:17par le président de la République
00:51:19Des signes encourageant d'un progrès vers un cessez-le-feu
00:51:21à Gaza, c'est ce qu'observe le chef
00:51:23de la diplomatie américaine en visite
00:51:25à Ankara. Anthony Blinken a demandé
00:51:27à la Turquie d'utiliser son influence
00:51:29sur le ramasse pour arriver
00:51:31à un cessez-le-feu. Par ailleurs,
00:51:33Blinken précise qu'il est impératif
00:51:35de poursuivre les efforts contre le groupe
00:51:37Etat islamique en Syrie après la chute
00:51:39de Bachar al-Assad. Enfin, la consécration
00:51:41pour Jude Law. La star a
00:51:43inauguré hier son étoile sur
00:51:45Hollywood Boulevard à Los Angeles
00:51:47C'est un grand honneur, a-t-il déclaré
00:51:49L'acteur et réalisateur britannique
00:51:51de 51 ans a été récompensé
00:51:53pour sa longue carrière
00:51:55On a pu le voir par exemple dans la comédie romantique
00:51:57The Holiday, aux côtés de Cameron Diaz
00:51:59Une carrière qui se poursuit
00:52:01avec la nouvelle série Disney, Star Wars
00:52:03Skeleton Crew.
00:52:05Merci Isabelle
00:52:07Lorsque vous étiez venue Arnaud Denis, vous aviez parlé
00:52:09du théâtre et vous en aviez tellement bien
00:52:11parlé qu'on avait envie de vous écouter à nouveau
00:52:13Vous avez l'écriture et il y a ce qu'on appelle
00:52:15la direction d'acteur. Les uns et les autres
00:52:17ne savent pas toujours ce qu'est la direction d'acteur
00:52:19mais c'est ce qui permet au spectateur
00:52:21tout le travail d'intelligence
00:52:23que vous faites sur le texte
00:52:25qui permet justement que le spectateur
00:52:27comprenne tout, avec pédagogie
00:52:29parce que
00:52:31il y a une intonation
00:52:33il y a une réplique
00:52:35il faut la jouer de telle manière
00:52:37pour qu'elle soit comprise, avec telle ironie
00:52:39mettre tel sens, etc
00:52:41et ça je trouve que c'est prodigieux dans le spectacle
00:52:43Je vous remercie beaucoup. La direction d'acteur
00:52:45à mon sens c'est les réussies
00:52:47quand elles ne se voient pas trop
00:52:49et je l'ai reçu de mon maître Jean-Laurent Cochet
00:52:51qui nous enseignait ce que c'était que les ruptures vocales et rythmiques
00:52:53ce que c'était que les respirations
00:52:55ce que c'était que tout joue dans le rythme
00:52:57et Molière conseillait à ses acteurs
00:52:59par exemple de jouer le plus naturellement du monde
00:53:01ça je trouve que c'est quelque chose qui s'est perdu
00:53:03faire entendre un texte du 18ème siècle
00:53:05comme s'il était naturel et coulant
00:53:07comme jouent les anglais
00:53:09d'ailleurs, comme ils jouent encore Shakespeare aujourd'hui
00:53:11moi je trouve qu'en France on joue trop lentement
00:53:13on s'arrête à chaque point, on pose
00:53:15et on fait preuve justement de trop de pédagogie
00:53:17inversée, pour reprendre ce que vous dites
00:53:19c'est-à-dire qu'il ne faut pas mâcher
00:53:21au public son travail
00:53:23les gens comprennent très bien quand on parle à un rythme naturel
00:53:25comme on parle là
00:53:27mais l'idée c'est de réinventer, de casser
00:53:29tout en faisant entendre la langue
00:53:31et je dois dire que
00:53:33c'est vrai que c'est très parlé
00:53:35oui, mais la direction d'acteur pour moi aussi
00:53:37c'est ça
00:53:39mais c'est quand un metteur en scène aussi
00:53:41amène à son plus haut point
00:53:43un comédien
00:53:45c'est une fusion entre les deux
00:53:47entre le metteur en scène et entre l'acteur
00:53:49c'est une compréhension des deux
00:53:51et c'est le metteur en scène
00:53:53qui le soulève en lui donnant
00:53:55les clés du personnage
00:53:57et c'est vraiment ce que fait Arnaud
00:53:59bon, ils sont horribles quand même ces gens
00:54:01vraiment
00:54:03elle est horrible
00:54:05moi je ne trouve pas, non non, c'est une femme
00:54:07blessée
00:54:09blessée, violée
00:54:11à 15 ans, à 16 ans
00:54:13d'ailleurs il y a un monologue que vous faites
00:54:15quand je vous voyais
00:54:17faire ce monologue, je me dis
00:54:19tous les soirs, pour retrouver
00:54:21cette intensité, cette émotion
00:54:23c'est surement un des moments les plus difficiles
00:54:25de la pièce pour vous
00:54:27non, non non
00:54:29ça par exemple, c'est une discussion
00:54:31avec Arnaud
00:54:33c'est discuter de ce moment là
00:54:35il m'a demandé d'aller plus loin
00:54:37d'aller toujours plus loin
00:54:39d'aller plus profond
00:54:41comme dirait D'Anthony à Cécile
00:54:43d'aller vraiment chercher des choses
00:54:45plus intimes
00:54:47parce qu'il voulait que ce moment soit très fort
00:54:49c'est un moment clé de Merteuil
00:54:51et c'est vrai que c'est un moment dont on me parle souvent
00:54:53on parle du moment, pour les téléspectateurs
00:54:55du moment où Merteuil raconte
00:54:57ce qu'elle a vécu à travers son mariage forcé
00:54:59ce que vivaient toutes les femmes de cette époque
00:55:01parce que c'est ça Merteuil
00:55:03ce ventre lourd
00:55:05c'est ça qu'on oublie souvent
00:55:07Chantal Audelaclau était un partisan de l'indépendance
00:55:09des femmes avant l'heure, d'ailleurs il avait écrit un traité
00:55:11de l'éducation des femmes je crois un an
00:55:13après cette pièce et on oublie souvent
00:55:15et moi j'avais des étudiants qui faisaient tout un tas de contresens
00:55:17sur l'illison dangereuse où ils voyaient parfois une apologie du viol
00:55:19ce qui est totalement absurde
00:55:21et qui témoigne une lecture extrêmement pauvre
00:55:23il pointait le doigt là-dessus
00:55:25il dénonce
00:55:27il n'y a pas de morale, c'est ce que disait Oscar Wilde
00:55:29un livre est bien ou mal écrit
00:55:31les oeuvres ne sont pas morales ou immorales
00:55:33il n'y a pas de morale mais bon
00:55:35moi je n'arrive pas à comprendre comment, pourquoi
00:55:37la culture n'est pas remise
00:55:39au centre de la politique
00:55:41pourquoi nous n'avons plus
00:55:43une politique culturelle extrêmement forte
00:55:45pour porter votre travail
00:55:47pour vous accompagner dans ce temps
00:55:49de la création des pièces
00:55:51justement pour vous, vous êtes là
00:55:53pour essayer de guider les comédiens
00:55:55sur leurs intentions pour qu'ils
00:55:57puissent donner le meilleur de leurs personnages
00:55:59etc. et par ailleurs
00:56:01l'être humain a besoin d'imaginaire
00:56:03aller au théâtre, aller au cinéma
00:56:05aller ouvrir des livres, regarder
00:56:07ce qui est beau, regarder
00:56:09la trahison, l'amour
00:56:11le discuter ensuite
00:56:13c'est le meilleur
00:56:15rempart
00:56:17c'est le meilleur rempart
00:56:19contre les fake news
00:56:21l'imaginaire a besoin d'être alimenté
00:56:23vous voulez voir de la trahison
00:56:25de la jalousie, de la détestation
00:56:27aller au théâtre
00:56:29c'est vrai qu'il y a quand même
00:56:31quelques victimes de sa vengeance
00:56:33il y a quelques victimes
00:56:35parce qu'effectivement
00:56:37elle décide de se vendre
00:56:39c'est vrai qu'elle ne prend pas de gants
00:56:41elle n'est pas obligée
00:56:43de se venger quand elle est blessée
00:56:45d'écraser tout
00:56:47elle n'est pas obligée
00:56:49elle est très élégante
00:56:51c'est entendu
00:56:53mais bon, il y a des victimes
00:56:55collatérales
00:56:57ce qui est aussi formidable
00:56:59dans la mise en scène d'Arnaud
00:57:01c'est d'avoir placé autour de ce personnage
00:57:03de la marquise de Merteuil
00:57:05des personnages et donc des comédiens formidables
00:57:07qui mènent comme ça le personnage
00:57:09en haut
00:57:11donc tous ces comédiens que nous avons
00:57:13autour de nous, Martin de Carbonière
00:57:15Salomé Villiers, exceptionnel
00:57:17on va les citer parce qu'effectivement ils ne sont pas là
00:57:19Valentin de Carbonière
00:57:21Salomé Villiers, Michel André
00:57:23Pierre Deveau, Marjorie Dubu
00:57:25et Guillaume de Saint-Cernin
00:57:27ce sont tous des premiers violons
00:57:29ça j'ai beaucoup de chance
00:57:31parce qu'il y a une unité je dois dire
00:57:33dans cette troupe où chacun apporte
00:57:35une espèce d'énergie et puis il faut des victimes
00:57:37pour avoir des méchants bien sûr
00:57:39mais vous savez il y a ces méchants
00:57:41qu'on adore détester
00:57:43moi je les aime beaucoup
00:57:45Anthony Hopkins, j'ai adoré
00:57:47détester Anthony Hopkins, je voulais qu'il me mange le cerveau
00:57:49j'aurais adoré qu'il me mange le cerveau
00:57:53ce sont des monstres charmants
00:57:57on voit votre jubilation
00:57:59c'est important la jubilation
00:58:01on voit votre plaisir de jouer
00:58:03oui par le texte
00:58:05la connivence qu'on a eu avec Arnaud
00:58:09combien de temps vous mettez pour vous préparer
00:58:11pour devenir merteuil
00:58:13entre le maquillage
00:58:15j'arrive au théâtre vers 18h
00:58:17et tout ce maquillage, tous ces rituels
00:58:19me permettent
00:58:21et de rire aussi avec mes partenaires
00:58:23beaucoup dans les loges
00:58:25toi tu prends 1h ou tu prends 2h
00:58:27oui j'arrive à 18h
00:58:29ça dépend il y a des natures
00:58:31Gérard Philippe sautait dans son costume au dernier moment
00:58:33il ne fallait absolument pas qu'il se concentre
00:58:35sinon ça le stressait
00:58:37il y a deux natures
00:58:39il y a des gens qui rentrent en plateau comme ça sans rien savoir
00:58:41ce qu'ils vont dire
00:58:43ils n'ont rien à préparer
00:58:45ça les stresse et autrement ceux qui préparent
00:58:47ça peut arriver
00:58:49je pense qu'il y a beaucoup de travail
00:58:51il y a beaucoup de travail
00:58:53dans ce que vous faites je pense qu'il y a beaucoup de travail
00:58:55pour arriver à cette perfection
00:58:57je pense qu'il y a beaucoup de travail
00:58:59mais ça se voit pas
00:59:01le théâtre, la scène
00:59:03c'est vraiment de l'artisanat
00:59:05ça demande beaucoup de travail en amont
00:59:07à l'école, à l'école de comédiens
00:59:09pour construire tout ça
00:59:11et que le sol soit solide
00:59:13et puis de la technique et de la diction
00:59:15parce que vous faire entendre
00:59:17jusqu'au balcon sans avoir l'air de te reporter la voix
00:59:19c'est une technique de grand sportif
00:59:21je suis d'accord avec vous
00:59:23que cette technique là aussi
00:59:25c'est un métier
00:59:27il faut que la vieille dame qui se trouve au fond de la salle
00:59:29qui a payé sa place à 5 euros
00:59:31qui est sourde
00:59:33il faut qu'elle entende tout
00:59:35il y a Gérard Vendergut qui nous écoute
00:59:37qui nous dit expliquer ce qu'est un brigadier au théâtre
00:59:39mais nous le savons, nous avons un public particulièrement cultivé
00:59:41c'est tchouk tchouk tchouk
00:59:43c'est tchouk tchouk tchouk
00:59:45c'est un morceau de perche
00:59:47on tape les 15 coups de théâtre
00:59:49pour réconcilier le théâtre avec l'église
00:59:51c'est ce que Guitry disait
00:59:53le théâtre vient de l'église, elle ne lui pardonnera jamais
00:59:55et en fait on frappe les 15 coups
00:59:57ah c'est 15 coups en plus
00:59:59c'est très précis le brigadier
01:00:01c'est 12 coups pour les 12 apôtres et ensuite
01:00:03au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit
01:00:05c'est ça le rituel du brigadier
01:00:07on a appris quelque chose
01:00:09et vous savez quand quelqu'un appris quelque chose
01:00:11et qu'il répète partout
01:00:13des heures après, ça s'appelle les savants de la veille
01:00:15c'est Proust qui disait ça
01:00:17donc si j'ai un dîner ce soir
01:00:19le brigadier c'est
01:00:21les 12 coups des apôtres
01:00:23et puis c'est les 3 derrière
01:00:25c'est les savants
01:00:27ça s'appelle les savants de la veille
01:00:29mais c'est génial
01:00:31c'est génial
01:00:33et alors il y a Guitry effectivement
01:00:35une fois il était dans la salle
01:00:37il prend une pièce de Sarah Bernard
01:00:39et puis Sarah Bernard comme vous savez
01:00:41avait une jambe de bois
01:00:43il dit hum, ah voilà
01:00:45je vous propose, alors vous savez que le Pape
01:00:47je ne sais pas si ça vous intéresse
01:00:49le Pape qui arrive en Corse
01:00:51mais je voulais qu'on écoute
01:00:53Karima Loutzi
01:00:55Christina Loutzi
01:00:57qui est en Corse
01:00:59puisque ça va être un moment de spectacle
01:01:01là aussi important mais surtout
01:01:03de réflexion peut-être et puis de communion
01:01:05parce que la Corse a un rapport
01:01:07particulier avec l'église romaine
01:01:09c'est à dire que vous entrez dans un village
01:01:11corse, vous sortez dans un village corse
01:01:13à l'entrée il y a une croix, à la sortie il y a une croix
01:01:15et l'autre jour
01:01:17le cardinal Boustillot a parlé aux jeunes
01:01:19et je ne sais plus qui disait sur le plateau
01:01:21vous imaginez dans quel département
01:01:23de France un cardinal parlant aux jeunes
01:01:25serait écouté, et bien ça se passe en Corse
01:01:27Christina Loutzi
01:01:29Le compte à rebours est lancé
01:01:31et l'effervescence est palpable en Corse
01:01:33à quelques jours de l'arrivée
01:01:35du Pape François de Bastia
01:01:37à Ajaccio jusque dans les petits villages
01:01:39de montagne et bien c'est
01:01:41l'île entière qui se prépare
01:01:43ce matin nous étions sur le marché
01:01:45de Bastia et une habitante nous confiait
01:01:47je n'aurais jamais cru voir le Pape
01:01:49en Corse, c'est un grand bonheur
01:01:51et une bénédiction pour l'île
01:01:53les bénévoles aussi se préparent
01:01:55de leur côté, certains nous disaient ce matin
01:01:57on veut lui offrir un accueil chaleureux
01:01:59à la hauteur de notre culture et de notre foi
01:02:01ici 9 habitants sur 10
01:02:03se déclarent catholiques
01:02:05autant vous dire que cette visite revêt
01:02:07d'une importance particulière
01:02:09120 000 personnes sont attendues dans la cité impériale
01:02:11et tout est prêt pour accueillir
01:02:13le Pape dans ce qui promet d'être
01:02:15une journée historique pour la Corse
01:02:17Je vous propose d'écouter le Cardinal Bustillot
01:02:19dont je vous parlais à l'instant
01:02:21qui est ami du Pape, qui a été
01:02:23consacré
01:02:25par le Pape François
01:02:27et je vous propose de l'écouter
01:02:29Je l'ai vu
01:02:31samedi et donc on a pu
01:02:33parler de l'organisation
01:02:35de son pèlerinage en Corse
01:02:37il est en forme, il est content
01:02:39de venir, j'ai pu
01:02:41lui dire ce qu'on a préparé
01:02:43ce qu'on prépare et ce qu'on souhaite
01:02:45vivre ensemble
01:02:47et donc je pense qu'on va
01:02:49vu son enthousiasme, vu l'enthousiasme des Corses
01:02:51je pense qu'on va vivre un bon moment
01:02:53Nous continuons de parler
01:02:55le Pape en Corse
01:02:57Oui le Pape en Corse, Corse terre chrétienne
01:02:59par excellence
01:03:01Vous avez un lien très fort avec la Corse
01:03:03Oui et j'aime cette culture
01:03:05j'aime cette
01:03:07authenticité
01:03:09et cette solidarité
01:03:11Souvenez-vous quand il y a eu des événements
01:03:13de trafic de drogue, toute la population est descendue
01:03:15pour dire on n'en veut pas
01:03:17ils maintiennent leur identité
01:03:19c'est ça qui est formidable
01:03:21La fraternité aussi parce que c'est aussi l'île juste
01:03:23C'est le seul département
01:03:25français juste
01:03:27Eugénie Bastié
01:03:29le voyage
01:03:31du Pape en Corse et cette absence
01:03:33l'autre jour à Notre-Dame ça a souvent été
01:03:35commenté
01:03:37Je comprends totalement que le Pape n'ait pas voulu se rendre
01:03:39à la cérémonie de Notre-Dame qui était une cérémonie
01:03:41très mondaine
01:03:43où il y avait effectivement tous les grands dirigeants du monde
01:03:45je pense qu'il n'aurait pas eu forcément sa place
01:03:47en tout cas il est plus dans une dimension spirituelle
01:03:49et là c'était une dimension plus
01:03:51événementielle
01:03:53donc je comprends qu'il n'ait pas voulu y aller, par contre je comprends moins
01:03:55le fait qu'une semaine plus tard il se rende en Corse
01:03:57et ça je peux vous dire que ça a été très mal vécu
01:03:59au sein de l'épiscopat français
01:04:01les évêques n'ont pas compris, ils sont extrêmement vexés
01:04:03ils disent bon on comprenait très bien qu'il ne vienne pas à Notre-Dame
01:04:05mais qu'une semaine plus tard
01:04:07il décide d'aller en Corse pour un truc
01:04:09un truc ?
01:04:11non s'il vous plaît
01:04:13si vous pouviez ne pas m'inspirer
01:04:15je veux dire Eugénie
01:04:17un truc ?
01:04:19un colloque
01:04:21attendez
01:04:23je suis très contente pour les Corses
01:04:25c'est une formidable reconnaissance
01:04:27mais qu'il le fasse une semaine juste après Notre-Dame
01:04:29ça a été perçu en tout cas
01:04:31comme une humiliation par l'épiscopat français
01:04:33alors peut-être que c'était des faits recherchés je ne sais pas
01:04:35il y a une lecture un peu pessimiste en effet
01:04:37qui consiste à penser qu'il se rend précisément en Corse
01:04:39et pas en France
01:04:41d'ailleurs il avait dit qu'il allait à Marseille et non pas en France
01:04:43et c'est pas très surprenant parce que le pape François
01:04:45il est finalement d'une culture jésuite
01:04:47qui a un peu des difficultés quand même avec l'idée d'état-nation
01:04:49l'idée de république
01:04:51et il a souvent été présenté comme un pape du Sud global
01:04:53avec une vision un peu ressentimenteuse de l'Occident
01:04:55et de l'Europe qu'il avait décrit comme une terre fatiguée
01:04:57ressentimenteuse
01:04:59ressentimenteuse
01:05:01ça existe
01:05:03ça existe
01:05:05j'apprends plein de choses le matin
01:05:07dans cette émission
01:05:09ressentimenteuse ça m'avait échappé
01:05:11le dîner de ce soir va être
01:05:13je pense que quand je parlerais du brigadier
01:05:15ce soir dans le dîner je dirais
01:05:17d'ailleurs il ne faudrait pas que ce soit un peu ressentimenteuse
01:05:19genre tu vois
01:05:21il a lu des livres
01:05:23bon
01:05:25Elodie Huchard, monsieur Bayrou
01:05:27a quitté l'Elysée
01:05:29et
01:05:31est-ce que
01:05:33vous avez des infos ?
01:05:35Est-ce qu'il s'est arrêté avec sa voiture ?
01:05:37Ecoutez
01:05:39Pascal François Bayrou qui a quitté
01:05:41l'Elysée, qui est passé de l'autre côté
01:05:43donc on n'a pas vu sa voiture passer devant nous
01:05:451h45 donc de réunion
01:05:47entre le président de la République et
01:05:49François Bayrou, peut-être Premier ministre
01:05:51au moment où je vous parle Pascal, en tout cas ce qu'on sait
01:05:53c'est que maintenant les choses vont s'accélérer
01:05:55puisqu'on le disait tout à l'heure
01:05:57la passation de pouvoir est prévue vraisemblablement
01:05:59selon le message envoyé au cabinet
01:06:01des différents ministres en fin de matinée
01:06:03du côté de Matignon
01:06:05on se prépare évidemment
01:06:07le tapis rouge a été déroulé dans la cour
01:06:09le but maintenant c'est d'aller vite
01:06:11puisque le président de la République, on s'en rappelle
01:06:13juste après que le gouvernement Barnier soit tombé
01:06:15avait promis d'aller vite, il aura finalement pris
01:06:17visiblement un peu plus d'une semaine
01:06:19pour nommer un Premier ministre
01:06:21et c'est maintenant aussi que la tâche va évidemment
01:06:23devenir plus compliquée pour le futur Premier ministre
01:06:25d'abord constituer le gouvernement évidemment
01:06:27et c'est le moment où il va falloir
01:06:29s'assurer de tous les équilibres
01:06:31comment tenter d'élargir le socle
01:06:33comment est-ce que François Bayrou si c'est bien lui
01:06:35en est capable, rien n'est moins sûr
01:06:37on a vu ces derniers jours sortir quand même
01:06:39quelques critiques à son égard
01:06:41notamment venant de la gauche, la gauche pourtant
01:06:43qu'Emmanuel Macron aimerait bien récupérer
01:06:45Merci beaucoup Elodie
01:06:47Stéphane Leca, la mairie d'Ajaccio
01:06:49qui m'envoie des petites images
01:06:51et qui me dit, Ajaccio est pavoisé
01:06:53et effectivement il y a
01:06:55sur des appartements
01:06:57une grande croix avec Papa Francesco
01:06:59Benidici
01:07:03vous avez compris évidemment la
01:07:05traduction
01:07:07Beninou
01:07:09Benidici, oui
01:07:11il parle de Corse
01:07:13il parle de Corse
01:07:15Georges Fenech
01:07:17a un immense domaine en Corse
01:07:19non
01:07:21je peux le dire
01:07:23propriété magnifique
01:07:25vous allez régulièrement
01:07:27je ne vous autorise pas
01:07:29à parler de ma vie privée
01:07:31c'est pas la vie privée
01:07:33vous êtes un amoureux de la Corse
01:07:35j'habite en plein maquis
01:07:37c'est du maquis
01:07:39dans la nature
01:07:41bien sûr, milliers d'hectares
01:07:47qu'est-ce que nous faisons Marine Lanson
01:07:49allez nous faisons Vendredi Vendredi
01:07:51vous nous regardez un petit peu de temps en temps
01:07:53chaque vendredi on a Jacques Vendrou
01:07:55qui est un journaliste
01:07:57célèbre de sport
01:07:59et il nous propose une petite chronique
01:08:01assez insolite
01:08:03et nous l'avons baptisé
01:08:05parce qu'on a beaucoup d'esprit
01:08:07Vendredi Vendrou
01:08:15Cher Jacques, bonjour
01:08:17alors là d'habitude
01:08:19lorsqu'on vous voit on sait immédiatement
01:08:21où vous êtes et ce que vous faites
01:08:23et là je dois dire, vous êtes devant une machine à café
01:08:25à un péage
01:08:27je me demande où vous êtes
01:08:31là ça marche pas
01:08:33je suis à l'aérocar
01:08:35je suis à l'aérocar
01:08:37d'argenteuil, vous m'entendez ?
01:08:39je vais m'envoler
01:08:41à 200 km heure
01:08:43dans les mêmes sensations
01:08:45qu'un parachutiste
01:08:47en chute libre
01:08:49c'est dans une soufflerie
01:08:51c'est assez spectaculaire
01:08:53je commence mon entraînement car
01:08:55j'ai été choisi par la NASA
01:08:57pour faire partie
01:08:59de la prochaine expédition
01:09:01pour aller sur la lune
01:09:03normalement
01:09:05c'est en mars 48
01:09:07le jour de mes 100 ans
01:09:09donc je vais vous laisser
01:09:11parce qu'il faut que je me prépare
01:09:13je suis une sorte de Neil Armstrong
01:09:15de 2024
01:09:17de 2025
01:09:19donc je vais me préparer
01:09:21et vous allez voir ma préparation
01:09:23va se faire en direct
01:09:25sur votre antenne
01:09:27donc d'abord j'enlève mes écouteurs
01:09:29on va commenter cette image
01:09:31Delphine Depardieu et Arnaud Denis
01:09:33doivent se dire qu'on est tombés
01:09:35chez les fous
01:09:37et ils n'ont pas tout à fait tort
01:09:39puisque
01:09:41vous allez rentrer
01:09:43regarde ses lunettes
01:09:45il va enlever ses lunettes
01:09:47parce qu'il va
01:09:49ça ça a l'air marrant
01:09:51vous aimez les sensations fortes
01:09:53de ce type, le grand 8
01:09:55j'ai envie de ne pas
01:09:57ça ça a l'air marrant
01:09:59donc là, manifestement
01:10:01ce sont des gens qui sont à l'envers
01:10:03ce sont des gens qui sont à l'envers
01:10:05il va mettre son casque
01:10:07Jacques Vandreau est quand même prête à tout
01:10:09c'est vrai que c'est ordinaire
01:10:11c'est excellent
01:10:13faites attention quand même Jacques
01:10:15parce que je ne voudrais pas qu'il vous...
01:10:17regardez les gens
01:10:19à l'intérieur
01:10:21c'est tout à fait étonnant
01:10:23c'est vrai que
01:10:25on a envie
01:10:27Monsieur Jacques
01:10:29il rentre
01:10:33c'est le début de l'entraînement
01:10:41lui il est lesté
01:10:43il n'est pas tout à fait sûr
01:10:45de ce qu'il est en train de faire
01:10:47lâchez-le
01:10:49lâchez-le
01:10:51comment il tient celui
01:10:53qui le tient
01:10:55il est lesté
01:10:57je pense qu'il est lesté
01:10:59il doit avoir des trucs
01:11:01il est habitué
01:11:03il est courageux
01:11:05il est courageux ce Jacques Vandreau
01:11:07il y a un compte à rebours
01:11:09c'est à dire qu'il y a un compte à rebours
01:11:11il va sortir au bout de 4 secondes
01:11:13je ne sais pas
01:11:15on est reparti
01:11:17pour une minute cinquantaine
01:11:19à la semaine prochaine Jacques
01:11:21à la semaine prochaine
01:11:23on va vous voir
01:11:25écoutez
01:11:27c'est très dur
01:11:29on va évidemment demander à notre ami
01:11:31on va demander à notre ami Jacques
01:11:35ça y est
01:11:37ça lève
01:11:39ça plane pour moi
01:11:41c'est génial
01:11:43ceux qui à l'instant nous rejoignent
01:11:45je leur précise que c'est Jacques Vandreau
01:11:47qui est en bleu
01:11:49il est avec quelqu'un qui connait l'entraînement
01:11:51qui est habillé de noir
01:11:53et effectivement
01:11:55et c'est fini
01:11:57on lui demandera Jacques ses premières impressions
01:11:59dans les infos du jour je voulais vous dire
01:12:01la personnalité politique de l'année
01:12:03person of the year
01:12:05c'est Donald Trump
01:12:07je ne sais pas si vous validez ce choix ou pas
01:12:09un miraculé en plus
01:12:11ça ne veut pas dire qu'on aime
01:12:13Donald Trump bien évidemment
01:12:15il a été bien reçu à Notre Dame
01:12:17oui
01:12:19mais encore
01:12:21c'est un peu court Jérôme
01:12:23vous pouvez dire au dieu
01:12:25il était uni avant l'élection
01:12:27et depuis tout le monde le reçoit
01:12:29avec beaucoup d'égard
01:12:31il est devenu président de la popularité
01:12:33il a connu une ascension spectaculaire
01:12:37déjà la personnalité de l'année
01:12:39les hommes politiques sont venus vous voir
01:12:41au spectacle monsieur Macron est venu
01:12:43alors non monsieur Macron n'est pas encore venu
01:12:45mais ils vont venir
01:12:47je sais que Brigitte Macron aime beaucoup le théâtre
01:12:49elle viendra
01:12:51c'est très politique aussi
01:12:53vous trouvez que c'est politique par exemple
01:12:55pas l'Élysée en dangereuse
01:12:57si ce n'est qu'on oublie que
01:12:59Laclos a fini de l'écrire
01:13:01il y a 4 ans avant la révolution française
01:13:035 ans avant la révolution française
01:13:05donc c'est quand même la fin d'un monde
01:13:07c'est la fin d'une noblesse méchante
01:13:09qui s'ennuie et qui par ennui détruit les autres
01:13:11et très vite on va avoir le peuple
01:13:13qui se soulève
01:13:15mais depuis que je suis né
01:13:17on me dit que je suis dans la fin d'un monde
01:13:19j'ai l'impression que la fin d'un monde c'est tous les 3 ans
01:13:21le monde ne cesse de mourir et de renaître
01:13:23mais c'est vrai que c'est la fin d'un monde
01:13:25sans doute
01:13:27la pièce n'est pas politique
01:13:29tu parles d'ailleurs tant aux jeunes
01:13:31oui parce que je crois que c'est Heidegger
01:13:33Heidegger disait qu'en amour on a le choix
01:13:35soit on s'ennuie
01:13:37soit on souffre
01:13:39c'est pas très optimiste
01:13:41c'est pas optimiste
01:13:43mais ce que ça raconte c'est que
01:13:45on peut pas rencontrer parfois
01:13:47quelqu'un qui nous aime et qu'on aime
01:13:49et vivre
01:13:51dans la vie mais au théâtre il faudrait chier
01:13:53mais au théâtre il faut que
01:13:55Heidegger il disait ça au théâtre ou il disait ça pour la vie ?
01:13:57il disait ça pour la vie parce qu'il était pessimiste
01:13:59mais au théâtre il faut que
01:14:01si on se fait pas du mal, s'il y a pas des complications
01:14:03le théâtre
01:14:05le théâtre j'ai bien compris
01:14:07on appelait ça la catharsis je crois
01:14:09absolument
01:14:11nouveau mot qu'on pourra partager au dîner ensemble
01:14:13c'est entendu mais dans la vraie vie
01:14:15on peut de temps en temps
01:14:17avoir des belles histoires d'amour
01:14:19oui mais c'est comme monsieur Vandrou
01:14:21c'est à dire qu'on cherche l'apesanteur en permanence
01:14:23mais en fait dans la vie
01:14:25il y a des plages évidemment
01:14:27de plénitude
01:14:29mais très vite on s'ennuie
01:14:31alors voilà, je suis pas du tout d'accord
01:14:33avec Arnaud
01:14:35dans la vie on peut très bien rencontrer quelqu'un, tout se passe bien
01:14:37tout va bien, on a une famille et c'est formidable
01:14:39est-ce qu'une comédienne peut vivre
01:14:41avec quelqu'un qui n'est pas comédien ?
01:14:43de préférence d'ailleurs
01:14:45moi je suis justement mariée avec un homme
01:14:47qui ne fait pas ce métier
01:14:49et qui me soutient
01:14:51est-ce qu'il comprend ?
01:14:53forcément il comprend
01:14:55mais c'est un univers tellement particulier
01:14:57il comprend
01:14:59il est dans la confiance
01:15:01il comprend, il soutient
01:15:03il l'accompagne
01:15:05et vraiment je suis
01:15:07je ne suis pas présente à la maison que tous les soirs
01:15:09donc pour notre fils
01:15:11c'est lui qui s'en occupe
01:15:13c'est vraiment, on est une équipe formidable
01:15:15qui fonctionne très bien
01:15:17on dit toujours que les comédiens sont dans le désir
01:15:19et qu'évidemment c'est pas vous qui choisissez
01:15:21le metteur en scène
01:15:23le jour où
01:15:25on n'est plus choisi
01:15:27et bien on fait, on prend un texte
01:15:29et on décide de faire de la mise en scène
01:15:31de nos jours il y a beaucoup de comédiens qui décident
01:15:33de se mettre en scène
01:15:35pour justement avoir la possibilité de jouer les rôles
01:15:37qu'on ne leur offre pas
01:15:39moi j'ai beaucoup de chance en ce moment
01:15:41mais c'est vrai que je comprends
01:15:43tout à fait qu'on veuille
01:15:45créer aussi
01:15:47à un moment donné
01:15:49c'est un problème d'orientation
01:15:51immédiatement cette vocation de comédienne
01:15:53moi c'est vraiment un métier que j'ai
01:15:55toujours voulu faire depuis que je suis petite
01:15:57il n'y a pas eu autre chose
01:15:59et mon père m'a dit
01:16:01c'est un métier très difficile mais c'est le plus beau métier
01:16:03quand ça marche
01:16:05il m'a dit passe ton bac d'abord
01:16:07fais les écoles de théâtre
01:16:09et peut-être tu deviendras comédienne
01:16:11donc c'est ce que j'ai fait
01:16:13mais vous avez dit le mot essentiel
01:16:15les métiers artistiques la justification c'est la réussite
01:16:17c'est très difficile
01:16:19si vous ne réussissez pas
01:16:21si vous dites je suis comédien et personne ne vous connait
01:16:23c'est ennuyeux
01:16:25il y a une nuance
01:16:27parce que peut-être
01:16:29les gens qui nous écoutent ne savent pas forcément
01:16:31qu'il y a des comédiens qui ne sont pas
01:16:33des grandes stars mais qui vivent très bien
01:16:35ils sont connus du milieu
01:16:37au moins théâtral c'est ce que je veux dire
01:16:39tout ce que vous voyez à la télé
01:16:41c'est plein de comédiens
01:16:43qu'on ne connait pas forcément
01:16:45il y a énormément de comédiens sur scène
01:16:47qui sont fabuleux
01:16:49et qu'on ne va pas reconnaître dans la rue
01:16:53il faut sortir
01:16:55de cet aspect
01:16:57je ne te connais pas
01:16:59je ne te vois pas tous les jours à la télévision
01:17:01ce n'est pas exactement ce que je voulais dire
01:17:0397% du métier
01:17:07n'est pas célèbre
01:17:09pourtant il y a des gens
01:17:11merveilleux et qui travaillent beaucoup
01:17:13et ce qui est important
01:17:15c'est ce que je voulais dire
01:17:17c'est la création
01:17:19c'est la durée dans ce métier
01:17:21c'est vrai dans tous les métiers
01:17:23c'est vrai pour les présentateurs de télévision aussi
01:17:25il n'y a qu'un paramètre
01:17:27dans tous les métiers
01:17:29que dites-vous ?
01:17:33maintenant il parle
01:17:37je dis souvent que notre émission
01:17:39c'est aussi un petit théâtre
01:17:41alors on n'est pas comédien
01:17:43parfois
01:17:49c'est tout à fait différent
01:17:51on est un peu cabot
01:17:53et justement quand on a fait quelques cours de théâtre
01:17:55on sait très bien la différence entre un comédien et un cabot
01:17:57ce n'est pas du tout la même chose
01:17:59et vous êtes allé où vous alors ?
01:18:01Florian a fait
01:18:03mais c'est vrai que quand j'étais plus jeune
01:18:05j'avais fait un
01:18:07cours d'art dramatique
01:18:09avec un monsieur qui s'appelait Jacques Couturier
01:18:11et il y avait un garçon avec moi qui s'appelait Jean-Damien Barbin
01:18:13qui est devenu
01:18:15Café Carrière
01:18:17que vous connaissez peut-être
01:18:19au théâtre et il y avait une actrice formidable
01:18:21qui avait 16 ans, 17 ans à l'époque
01:18:23qui s'appelle Claude Perron
01:18:25qui a joué beaucoup
01:18:27et qui est une excellente actrice
01:18:29notre ami Rachel Kane a eu un prix aussi
01:18:31elle a eu un prix, le prix Edgar Ford
01:18:33alors effectivement
01:18:35on va en parler dans deux secondes
01:18:37on écoute juste le docteur Millot
01:18:39demain à 10h30 Brigitte nous parlera des principaux virus
01:18:41de l'hiver et nous expliquera comment
01:18:43s'en prémunir, comment on peut se prémunir
01:18:45du rhume mais bon
01:18:47écoutons
01:18:49un des virus du rhume pénètre dans l'organisme
01:18:51quand il pénètre dans l'organisme
01:18:53comme tout ce qui est étranger, ennemi
01:18:55etc, l'organisme qu'est-ce qu'il fait ?
01:18:57il se défend
01:18:59il va fabriquer des globules blancs
01:19:01notre petit armée de défense
01:19:03qui vont arriver sur les lieux
01:19:05de l'infection
01:19:07mais pour qu'ils arrivent le plus rapidement possible
01:19:09l'organisme, le corps humain est tellement bien fait
01:19:11qu'est-ce qu'il fait ?
01:19:13il va ouvrir les vaisseaux
01:19:15ça s'appelle une vasodilatation
01:19:17les vaisseaux vont s'ouvrir
01:19:19plein de globules blancs qui arrivent
01:19:21mais c'est juste pour nous débarrasser du virus
01:19:23donc
01:19:25quand les vaisseaux se dilatent
01:19:27il va y avoir ce qu'on appelle
01:19:29une extravasation du liquide
01:19:31c'est-à-dire qu'il va y avoir de l'eau qui va sortir
01:19:33et c'est pour ça qu'on a la goutte au nez en permanence
01:19:35qu'on a le nez qui coule en permanence
01:19:37mais pas que, ça va aussi
01:19:39hypertrophier, faire gonfler
01:19:41ce qu'on appelle la muqueuse
01:19:43c'est l'intérieur du nez
01:19:45elle va aussi s'hypertrophier
01:19:47puisque les vaisseaux vont aussi se dilater
01:19:49et c'est ce qui explique cette sensation
01:19:51très bizarre
01:19:53d'avoir à la fois un nez qui coule
01:19:55et à la fois un nez bouché
01:19:59que me dit-vous Marine Lanson
01:20:01parce que nous sommes évidemment en direct
01:20:03avec la régie
01:20:05parce qu'il y a une petite
01:20:07la bande annonce effectivement des liaisons dangereuses
01:20:09succès, prolongation
01:20:11vous êtes sur scène jusqu'à quand ?
01:20:13fin avril pour le moment
01:20:15et à tourner ou pas ?
01:20:17bien sûr
01:20:19à tourner à partir de septembre
01:20:21et vous allez partir dans les plus grandes villes de France
01:20:23et dans ces cas-là vous restez 8 jours, 10 jours
01:20:25on aimerait bien
01:20:27mais non ce ne sont pas des allers-retours
01:20:29on va faire votre promotion
01:20:31Suisse et Belgique
01:20:33et Réunion, Amérique
01:20:35enfin on peut tout faire, il n'y a pas de problème
01:20:37ou on nous appelle, on vient
01:20:39et pourquoi pas
01:20:41même avoir une captation de ce spectacle
01:20:43bien sûr, ça sera fait à la fin de la tournée
01:20:45c'est en discussion
01:20:47j'aimerais d'ailleurs que le service public
01:20:49ose mettre ça, parfois
01:20:51c'est des pièces un peu plus
01:20:53ce qu'on pense, des pièces plus accessibles
01:20:55donc souvent plus comiques
01:20:57elle est très accessible
01:20:59cette adaptation est très accessible
01:21:01ce n'est pas le roi lire
01:21:03je vous propose d'écouter
01:21:05si Arnaud montait le roi lire
01:21:07ça serait très accessible aussi
01:21:11une bande annonce
01:21:13des liaisons dangereuses
01:21:15Madame de Volange marie sa fille
01:21:17comment est la petite ?
01:21:19elle mérite tous vos soins, elle est vraiment jolie
01:21:21Monsieur
01:21:23je dois bientôt être mariée, que faisons-nous ?
01:21:25vous êtes seuls tous les deux sans surveillance
01:21:27comment se peut-il ?
01:21:29quand je vous disais que c'était un flippant
01:21:31hélas
01:21:33mes amis m'ont conseillé
01:21:35de ne pas vous laisser approcher de moi
01:21:37mais je ne vous crains pas
01:21:39il est vrai que maman vous a toujours érigé en gardienne de la morale
01:21:41à qui serais-je pour la démentir ?
01:21:45les comtes, la gazelle est en route
01:21:49laissez-moi vous enseigner les voies du plaisir
01:21:55j'ai besoin d'avoir cette femme
01:21:57pourquoi ?
01:21:59pour me sauver du ridicule d'en être amoureux
01:22:01mon amour vous effraie
01:22:03dès ce moment
01:22:05je me donne
01:22:07non croyez-moi les comtes
01:22:09quand une femme s'est encroutée à ce point
01:22:11il faut l'abandonner à son sort
01:22:15dites seulement un mot
01:22:17et je vous prouverai de mille manières
01:22:19que vous êtes et serez toujours
01:22:21la souveraine de mon coeur
01:22:23c'est pour ça que vous n'êtes pas pris ailleurs
01:22:31vous me faites mourir monsieur
01:22:33ce n'est pas
01:22:35ma peau
01:22:41ce que je voudrais dire aussi c'est que
01:22:43c'est très important de savoir
01:22:45que c'est vraiment une troupe
01:22:47on est tous dans le même chemin
01:22:49ensemble
01:22:51pour cette pièce
01:22:53c'est vraiment une histoire de troupe
01:22:55et de comédien ensemble
01:22:57mon Noël à moi
01:22:59parce qu'on est très en retard
01:23:01écoutons ce témoignage
01:23:05pour moi mon plus beau Noël
01:23:07c'était en 2015
01:23:09j'avais
01:23:11fait la surprise
01:23:13à mon compagnon et mari
01:23:15aujourd'hui
01:23:17je lui avais mis
01:23:19une pochette cadeau
01:23:21mon test de grossesse
01:23:23qui était enfin positif
01:23:25donc nous avons eu une petite fille
01:23:27en août 2016
01:23:29c'était mon plus beau Noël
01:23:31et le plus beau des siens aussi je pense
01:23:33c'est très étrange ce décor
01:23:35de cette jeune femme
01:23:37ça fait peur un peu
01:23:39bravo Jacques
01:23:41racontez nous vos sensations
01:23:43parce que c'était formidable à l'antenne
01:23:45alors je vais vous dire merci à Pierre
01:23:47il s'appelle Pierre
01:23:49merci à AeroCard de nous avoir reçu
01:23:51je vous dis c'est une sensation extraordinaire
01:23:53j'ai eu un petit peu peur au début
01:23:55j'ai pas fait le barbeau au début
01:23:57et après j'étais relativement décontracté
01:23:59j'ai trouvé le moyen quand même de vous saluer
01:24:01en tous les cas c'est
01:24:03je suis prêt pour mars 2048
01:24:05pour aller sur mars
01:24:07je suis prêt
01:24:09et bien merci beaucoup cher Jacques
01:24:11je vous embrasse Pascal
01:24:13à très vite j'espère
01:24:15merci à Nicolas Baillet qui était à la réalisation
01:24:17à Dominique Raymond qui était à la vision
01:24:19merci à Zaven Amel qui était au son
01:24:21Marine Lanson bien sûr, Jean Delacosse
01:24:23toute la programmation avec Nicolas Nissim, Lino Vitez
01:24:25Magdela Dervish
01:24:27et puis vraiment merci beaucoup à Arnaud Denis
01:24:29vous étiez venu il y a quelques semaines
01:24:31et puis vous êtes revenu aujourd'hui
01:24:33avec Delphine Depardieu
01:24:35Les Liaisons dangereuses
01:24:37c'est à la Comédie des Champs-Elysées
01:24:39c'est à Venue Montaigne, à Paris
01:24:41ça sera en province et c'est vraiment un spectacle
01:24:43allez voir, merci grandement
01:24:45de vous écouter
01:24:47Florian vous n'avez pas le nom du Premier Ministre
01:24:49vous êtes resté là et finalement pour rien
01:24:51moi je préférais parler de théâtre
01:24:53et moi donc
01:24:55à lundi ce soir c'est
01:24:57Éliott Deval

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