• il y a 4 jours
Les 3 mots dans l'actu présenté par Clément Arion.

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Transcription
00:00...
00:11Premier mot dans l'actu, donc. Mercosur. Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, annonce la finalisation des négociations de l'accord de libre-échange E.Mercosur.
00:22Elle était présente au sommet des pays du Mercosur à Montevideo, en Uruguay, cet après-midi.
00:27« Aujourd'hui marque une vraie étape importante et historique. Merci à tous les négociateurs qui ont travaillé dur pendant des années pour un accord ambitieux.
00:37Le lien entre les pays d'Europe et ceux du Mercosur est l'un des plus forts du monde. Cet accord est une victoire pour l'Europe.
00:4430 000 petites entreprises européennes exportent déjà vers le Mercosur. Beaucoup d'autres suivront. Voilà ce qu'a dit la présidente de la Commission européenne.
00:52Selon elle, l'accord permettra aux entreprises de l'UE d'économiser 4 milliards d'euros de droits d'exportation par an. Réaction immédiate, vous vous en doutez, des syndicats d'agriculteurs français.
01:03C'est plus qu'une provocation, c'est une trahison. Voilà ce qu'a dit Patrick Bénézit, le vice-président de la FNSEA. Et puis réaction également des jeunes agriculteurs.
01:11C'est un déni de démocratie alors que la quasi-unanimité de nos parlementaires français se sont exprimés contre cet accord. »
01:17« C'est un engagement qui reflète notre engagement en valeur de l'action climatique. Faire faire 10 000 kilomètres à Biftec, c'est l'engagement climatique. Est-ce qu'on n'est pas dans une troisième dimension ? »
01:27« C'est invraisemblable. Vous avez raison. Et surtout, ça révèle le peu d'impact de la France tout de même. »
01:34« Oui. Et puis surtout, c'est quand même l'Union européenne qui se fragmente. Parce que quand même la France, l'Italie, maintenant, effectivement, rejettent cet accord. Voilà.
01:39Mais la France et l'Italie, c'est quand même deux pays très importants. Donc pour l'avenir de l'Europe, c'est vraiment pas positif. »
01:46« C'est un peu tendu. Éric Revelle. »
01:47« Alors plusieurs choses. La FNSE a dit « trahison ». À mon avis, ils ont raison dans le sens où Mme van der Leyen avait un mandat politique,
01:54mais elle savait que la France voulait y opposer son veto. Donc à mon sens, elle a outrepassé son mandat politique en signant en Uruguay l'accord du Mercosur.
02:02Maintenant, ça va être très long. Il y a 7, 8, 10 mois de traduction des documents. Il y a des obstacles juridiques que je vais vous épargner
02:10qui peuvent passer par le Parlement européen, par les parlements nationaux, par une majorité qualifiée. Donc on n'y est pas.
02:16Mais ce qu'on attend, à mon avis, maintenant – maintenant, même s'il est occupé à autre chose –, c'est que le président de la République, Emmanuel Macron,
02:23prenne de manière publique, dise de manière publique son opposition totale à ce que vient de faire Mme van der Leyen.
02:30» « Il a dit que ça n'engageait que la Commission. »
02:32« Oui, d'accord. Il est intervenu. »
02:34« Oui, il a dit ça. »
02:35« Bon. Alors il faut, à mon avis, que maintenant, il montre peut-être des muscles. Le problème, c'est qu'en situation politique où le principal affaibli, c'est lui. »
02:43« Bah oui. »
02:43« Allez, le deuxième mot. Baumette. »
02:45« Eh oui, la directrice de la prison des Baumettes à Marseille, placée sous protection. Elle a été menacée de mort sur les réseaux sociaux par un détenu de la prison,
02:54l'un des chefs de la DZ Mafia, gang de narcotrafiquants, qui se dit mécontent de ses conditions de détention à l'isolement des Baumettes.
03:02Une vidéo circulait déjà sur les réseaux sociaux cette semaine. 120 000 euros promis à qui effectuerait un contrat visant déjà le directeur adjoint des Baumettes.
03:11Voilà donc les deux directeurs de la prison sous protection. Et dans la nuit de dimanche déjà, deux hommes de 17 et 21 ans, encagoulés et armés,
03:20avaient été repérés à proximité de l'établissement pénitentiaire. Ils ont finalement été interpellés au volant d'une voiture volée à l'issue d'une course-poursuite
03:28avec un équipage de la brigade anticriminalité.
03:31— Philippe Bilger, c'est sans preuve. — Ça devient très préoccupant. Et rappelez-vous déjà les magistrats et les policiers. Ça devient la corruption, la gangrène. C'est terrible.
03:43— Médecinisation. — Oui. Moi, j'ai discuté avec une fille il y a quelques jours, justement, qui a vécu dans ces quartiers-là.
03:48— Vous avez progressé, mon cher Tom. — Oui, je fréquente essentiellement des filles, figurez-vous, de plein de générations différentes, mais qui a justement vécu dans ces quartiers,
03:57qui a son père, qui habite dans une de ces cités, qui est justement gangrénée par effectivement ces conflits entre gangs. Et effectivement, ça semble insoluble.
04:04Ça sent même s'accroître avec le temps. — Merci. — Éric Renel. — Bah je pense qu'on... Oui, on devient un narco-État. On devient un narco-État.
04:11Alors on parle de corruption. Il y en a sans doute. Vous vous souvenez de cette audition des magistrats marseillais ? — Bah justement.
04:18— Voilà. Je me souviens aussi de la procureure de Paris, qui, dans une interview au Vaux-Monde, avait expliqué qu'on allait basculer là-dedans.
04:25Et puis vous avez des pays qui sont tellement gangrénés que même leurs ministres sont protégés maintenant. Donc c'est plus qu'inquiétant. C'est terrifiant.
04:33— Il y a même des pays où les ministres sont corrompus. — Non mais les amis, il n'y a pas un truc qui vous dérange. Donc ça veut dire qu'il est encore en relation avec l'extérieur, encore une fois.
04:42Quand est-ce que ça va s'arrêter, ça ? Puisqu'il se plaint de ses conditions de détention, ça veut dire qu'il l'a au moitié, quelqu'un.
04:48— C'est le visage des téléphones dans les prisons qui est constant, quoi. — Et troisième mot, Clément. Réouverture.
04:54— Eh oui, évidemment. La réouverture de Notre-Dame de Paris, c'est donc demain. 5 ans de travaux, 700 millions d'euros de travaux. La cathédrale rouvre enfin ses portes.
05:03En présence d'Emmanuel Macron et d'une cinquantaine de chefs d'État invités pour l'occasion, 2 000 artisans, compagnons et experts ont travaillé sur la restauration.
05:12— Je vous propose d'écouter Laurent Bouillot, que j'ai rencontré hier. Il était tailleur de pierre sur le chantier de la cathédrale.
05:18— C'est de grande fierté. C'est un plaisir partagé par tous les collègues qui étaient sur le chantier. On est sur un édifice majeur, un chantier, disons, avec une notoriété mondiale.
05:28On a la chance de bosser dessus. Oui, c'est un grand grand plaisir, quoi. C'était tellement pressé. Il fallait aller vite tout le temps, tout le temps, tout le temps
05:34qu'on n'a pas le temps de réfléchir. Il n'y a pas d'état d'âme, quoi. Il faut travailler, il faut avancer. On avait des objectifs. On devait rentrer dans les objectifs, quoi.
05:44Ça, c'était important. — Voilà Laurent Bouillot, tailleur de pierre sur le chantier de la cathédrale. Le programme de demain, discours du président Emmanuel Macron
05:52à 19 h 20, 20 h 15, la réouverture des portes de Notre-Dame, et puis à 21 h 30, un grand concert avec notamment Clara Luciani, Vianney et Garou.
06:01Et puis, petite info en plus, la tempête d'Arag arrive en France. Pour finir, son passage de l'Angleterre à la Belgique va occasionner un net renforcement du vent en France,
06:10selon Météo France. Onze départements placés en vigilance orange pour la journée de demain. Le Nord, la Normandie et la Bretagne, surtout concernés.
06:18Et puis dans le Sud, les Pyrénées-Orientales et l'Aude. — Merci beaucoup Clément Harion pour ces informations.

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